Vaccins: «un marché de 30 à 40 milliards de dollars cette année»…

Dans le monde, le marché des vaccins ne connaît pas la crise. Tous laboratoires confondus, il pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année.

Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Vaccins: «un marché de 30 à 40 milliards de dollars cette année»...

 

Le marché des vaccins face au Covid-19 s’annonce-t-il mirifique pour les producteurs de ces précieuses doses, objets de toutes les convoitises? Voici le point sur ce que la pandémie signifie pour le secteur pharmaceutique.

Des milliards de dollars de recettes

Pfizer l’a déjà annoncé: pour la seule année 2021, les ventes de son vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec la société allemande BioNTech, atteindront environ 15 milliards de dollars. Et cela sans compter d’éventuels contrats supplémentaires.

En tout, tous laboratoires confondus, «ce marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Un changement de prisme colossal», souligne à l’AFP Loïc Chabanier, du cabinet de conseil EY. Cela représente en effet plus que tous les autres vaccins – par exemple pédiatriques – en année normale.

Ne serait-ce que pour l’Union Européenne, les sommes sont impressionnantes, si l’on en croit les prix dévoilés lors d’une bourde sur twitter en décembre, par la secrétaire d’Etat belge au Budget, Eva De Bleeker. Sur l’hypothèse de 18 dollars par dose, Moderna, qui a signé un contrat portant sur jusqu’à 160 millions de doses, pourrait par exemple engranger 3 milliards de dollars.

Pour quelle profitabilité?

Difficile toutefois, selon les spécialistes, de déterminer exactement les profits qui seront faits par les laboratoires. Car entre le vaccin d’AstraZeneca (1,78 euro l’unité) et celui de Moderna, les prix varient fortement, tout comme les technologies utilisées et les stratégies. AstraZeneca a notamment expliqué vouloir vendre son vaccin à prix coûtant, durant le temps de la pandémie en tout cas.

«Il y a une inconnue sur la profitabilité», juge Jean-Jacques Le Fur, analyste spécialiste de l’industrie pharmaceutique pour Bryan, Garnier & Co.

Il s’agit parfois de nouvelles technologies, d’expansion industrielle, de partenariats entre acteurs, souligne-t-il: «Le coût de revient industriel final devient un peu plus complexe à déterminer».

La pandémie a en tout cas bouleversé le modèle économique traditionnel, estime Loïc Chabanier. «Dans l’industrie, très souvent le vaccin est peu rentable financièrement au départ, c’est dans la durée que le modèle économique s’installait. Or, ici le modèle est rentable dès le début», dit-il, tant la demande est immense.

Pfizer a d’ailleurs indiqué s’attendre à dégager sur ce produit une marge avant impôt d’environ 25% à 30%. Attention cependant à ne pas tirer à boulet rouge sur les laboratoires, préviennent des spécialistes, qui font valoir les risques pris par ces acteurs.

«Pfizer a investi près de 2 milliards de dollars dans la recherche, ils vont se rembourser assez vite», commente Christelle Cottenceau, directrice de projet au cabinet Alcimed. «Mais il ont commencé à investir sans savoir ce qu’ils allaient trouver. Beaucoup de candidats vaccins s’arrêtent en ce moment», et ces sociétés ne rentreront jamais dans leurs frais en ce qui concerne l’investissement effectué pour ces recherches, explique-t-elle.

Les premiers, seuls gagnants?

Les premiers arrivés sont bien placés pour récolter des commandes gigantesques. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura pas de place pour les suivants. Qu’arrivera-t-il en effet si les variants nécessitent de se faire vacciner chaque année? Que le Covid devient aussi régulier que la grippe?

«Compte tenu de l’ampleur, de l’impact mondial et des contraintes logistiques, il y a encore de la place pour un certain nombre d’acteurs», estime Loïc Chabanier.

«Ceux qui arrivent après ont une logistique plus facile à mettre en oeuvre», juge également Jean-Jacques Le Fur.

Selon une estimation récente de GlobalData, les ventes de vaccin Pfizer/BioNTech pourraient même décliner de près de 80% l’an prochain en raison de la compétition d’autres vaccins.

C’est, selon Christelle Cottenceau, une bonne nouvelle: «Il semble qu’il y a beaucoup de produits qui fonctionnent. Cela maintient un niveau de concurrence», dit-elle.

Une nouvelle donne dans les vaccins?

Le Covid-19 pourrait en tout cas, selon les spécialistes, rebattre les cartes dans le secteur très fermé du vaccin. Car cette industrie est traditionnellement partagée par quatre mastodontes qui concentrent à eux seuls 90% du marché en valeur, selon EvaluatePharma: les Américains Pfizer et Merck, le Britannique GSK et le Français Sanofi.

Or, l’arrivée de vaccins à ARN messager – la technologie innovante utilisée par Moderna et Pfizer – «changera probablement une partie de la donne», selon M. Chabanier. «On se rend compte que les résultats de cette technologie sont assez exceptionnels en terme d’efficacité, de capacité à évoluer, d’effets secondaires qui semblent très faibles», détaille-t-il.

Et les nouveaux acteurs pourraient se tailler une part du gâteau dans les futurs vaccins. «On peut même penser à une combinaison de vaccin grippe/Covid», anticipe Jean-Jacques Le Fur. Avec à la clef une place à prendre pour ces biotechs qui auront tant fait parler d’elles, voire pour de nouveaux acteurs, chinois ou russes.

Source LE MATIN. CH

Dijon : des photos d’enfants atteints de maladies rares pour sensibiliser le grand public… Jusqu’au 28 février…

Près d’une dizaine de photos d’enfants atteints de maladies rares sont exposées sur les grilles du parc Darcy à Dijon (Côte-d’Or) jusqu’au dimanche 28 février.

L’objectif : faire accepter leur maladie aux enfants et sensibiliser le grand public sur leur situation.

Les photos de plusieurs enfants atteints de maladie rares sont exposées au parc Darcy à Dijon jusqu'au 28 février.

 

Ils s’appellent Valentine, Charlotte, David ou encore Chloé. Ils sont tous atteints de maladies rares. Leurs photos sont exposées sur les grilles du parc Darcy à Dijon (Côte-d’Or) jusqu’au dimanche 28 février. L’initiative appelée « Haut-delà des clichés » a été lancée par le CHU et a été immortalisée par l’objectif de Laetitia, une ancienne mannequin devenue photographe.

« Ça a été dur de ne pas pleurer, sincèrement » – Laetitia, photographe

La jeune femme d’une trentaine d’années les a fait défiler les uns après les autres dans un studio, avec forcément un peu d’appréhension au début. « On a fait plein de petits exercices avant de commencer« , raconte la photographe. « Ils n’ont jamais fait de photo de leur vie, et en plus ils ne savent comment on va les regarder avec leur pathologie. » Mais ça « n’a pas été difficile de les mettre en lumière. (…) Et puis j’avais un écran qui montrait les photos. Je retournais cet écran pour qu’ils se voient et ils étaient assez surpris« , poursuit Laetitia.

« Certains parents nous ont dit que leurs enfants ont été tellement heureux pendant une semaine ou deux après la séance photo. Quant aux parents, ils se sont dit waouh. Franchement ça a été dur de ne pas pleurer« , raconte Laetitia.

Les photos de plusieurs enfants atteints de maladie rares sont exposées au parc Darcy à Dijon jusqu'au 28 février.

Sensibiliser le grand public

L’un des objectifs de ces photos, c’est de « sensibiliser le grand public et dire la différence n’a pas à faire peur« , explique Marie-Myriam Arnoult Rolle, du CHU de Dijon. « On se rend compte que la vie de ces enfants est énormément réduite à du soin, à des rendez-vous chez le médecin ou encore aux visites à l’hôpital, et autour de ça il ne se passe pas grand chose« , poursuit Marie-Myriam. « On a envie de leur apporter du bonheur, de leur montrer que eux aussi peuvent avoir accès à des activités comme tout le monde », termine la salariée du CHU de Dijon

Source FRANCE BLEU.

Caen. Handicap : vers des logements sociaux plus accessibles ?…

La délégation APF France handicap Calvados a officiellement signé une convention de partenariat avec Inolya, premier bailleur social du département, vendredi 5 février 2021.

Objectif : améliorer l’accessibilité de son parc immobilier.

Annick Haise, représentante départementale et régionale d’APF, et Christophe Bureau, directeur général d’Inolya, signent ensemble la convention, entourés de Pascal Esnault, conseiller départemental APF, Clément Gazza et Sylvie Legond, responsables RSE chez Inolya.

Inolya et APF France handicap se sont officiellement engagés dans une dynamique de travail en réseau, vendredi 5 février 2021, avec la signature d’une convention, dans les locaux du bailleur social, aux Rives de l’Orne, à Caen.

À partir de son plan stratégique de patrimoine, Inolya entend améliorer l’accessibilité de son parc immobilier. De son côté, la délégation départementale APF handicap revendique une réelle expertise dans le domaine. « Nous apportons notre plus-value grâce à notre regard sur les situations de personnes à handicap, sur la construction et sur l’adaptation des logements », soutient Clément Gazza, directeur du territoire Calvados Manche APF France handicap.

Améliorer l’existant, mieux penser le neuf

Cette convention vise trois principaux objectifs. D’abord, faciliter l’accès des personnes en situation de handicap à la location de logements. « Quand un logement est accessible et qu’il est vacant, notre objectif est qu’il soit utilisé pour une personne handicapée. Nous manquons toujours de locaux accessibles », précise Clément Gazza. Ensuite, optimiser la construction des logements et des structures spécifiques, type ERP (établissements recevant du public). « C’est mieux de ne pas faire d’erreurs avant de construire. »

Enfin, favoriser la mise en accessibilité des bâtiments et logements déjà existants. 
« Ça peut être basique, comme transformer une douche et la rendre accessible, détaille Annick Haise, représentante départementale et régionale d’APF. ​Parfois, les portes d’entrée sont trop lourdes, d’autres fois les prises électriques ne sont pas au bon niveau. »

La volonté de coopérer s’affiche de part et d’autre. Une réunion trimestrielle est programmée à cet effet. « Chaque année, nous renouvelons environ 1 % de notre patrimoine, constitué de 25 000 logements, indique Christophe Bureau, directeur général d’Inolya. Les aménagements à apporter dans le parc de logements déjà existants représentent un énorme travail. »

Source OUEST FRANCE.

Guidel. Loane, collégienne, ambassadrice du handicap….

Yann Jondot, ambassadeur de l’accessibilité des maires bretons, offre un fauteuil électrique à la jeune Guidéloise, Loane Cadou.

En présence de sa famille et du bureau de l’association les Korrigans, Loane Cadou se voit offrir un fauteuil électrique par Yann Jondot, ambassadeur de l’accessibilité des maires bretons.

 

« C’est vraiment cool. En attendant que toutes les démarches se fassent pour l’achat de mon fauteuil électrique, celui-ci me sera fort utile. En plus, lorsque j’aurai le mien, je pourrai le donner à une personne qui en aura besoin », déclare Loane Cadou, Guidéloise de 12 ans, en découvrant le fauteuil électrique remis par Yann Jondot, ambassadeur de l’accessibilité des maires bretons depuis 2018.

« Ce fauteuil est offert par la maison d’accueil spécialisé de Callac (Côtes-d’Armor), très impliquée dans le domaine du handicap. Je ne suis que le facilitateur de cet élan de solidarité », déclare humblement l’ancien maire de Langoëlan (Morbihan). « Je suis maintenant premier adjoint, car je souhaite me consacrer pleinement à ma mission », celle de favoriser l’accessibilité aux personnes en situation de handicap tout le temps et en tous lieux. Paraplégique depuis son accident de moto, cet ancien international de tennis de table handisport participe régulièrement à des manifestations sportives.

« 24 heures en fauteuil »

« En avril, lors du premier confinement, j’ai pu faire la connaissance de Loane grâce à l’association les Korrigans, dans le pays de Lorient, avec qui je suis partenaire depuis plusieurs années. Très investi dans les actions caritatives, son bureau a organisé un relais virtuel de 100 heures auquel j’ai participé. Tout comme Loane, j’ai utilisé ma joëlette, celle qui m’a servi à monter le Kilimandjaro en octobre 2017. »

Afin de sensibiliser la jeunesse morbihannaise au handicap, Yann Jondot lance l’action « les 24 heures en fauteuil dans les lycées et ce dès la prochaine rentrée scolaire. Loane en sera l’ambassadrice ».

« Tout seul, on ne fait rien »

Ainsi, dans des lycées du Morbihan, des binômes de lycéens vont se relayer et vivront en fauteuil au lycée, dans les transports et chez eux. « Car le handicap, c’est une situation vécue tous les jours et 24 heures /24. Les lycées sont des établissements recevant du public. Leur accessibilité pour les personnes en situation de handicap ne doit pas être une espérance, mais une alternative concrète et pragmatique », poursuit cet homme dynamique.

« Durant les 56 heures confinées, les membres du bureau ont fait un relais en fauteuil roulant. C’était très dur. Nos mains étaient tétanisées », déclarent à l’unisson Ophélie Honel et Christian Le Brizoual. Pour sa part, Hugo Honel, président de l’association, est bluffé « par cet élan de solidarité. Tout seul, on ne fait rien. Ensemble, on va plus loin ».

Source OUEST FRANCE.

Handicap. Osez le féminisme ! demande de « désolidariser » l’allocation des revenus du conjoint…

L’association Osez le féminisme ! veut que le versement de l’Allocation adulte handicapé soit séparé des revenus du conjoint.

Objectif : permettre aux femmes de ne plus dépendre de leur compagnon.

Et les protéger en cas de violences.

En cas de séparation, le versement de l’AAH n’est pas automatique et les femmes en situation de handicap se retrouvent alors sans ressources.

 

L’association Osez le féminisme ! a jugé, dimanche 14 février,  urgent de désolidariser  ​le calcul et le versement de l’Allocation adulte handicapé (AAH)  des revenus du conjoint  ​pour permettre  l’autonomie des femmes en situation de handicap  ​et les protéger « contre les violences »​.

Il y a un an,  l’Assemblée nationale votait un texte visant à désolidariser le paiement  ​de cette allocation  des revenus du conjoint ou de la conjointe. Le Sénat examinera ce texte le 9 mars. Il y a urgence ​, souligne Osez le féminisme ! dans un communiqué.

Cette allocation est  souvent la seule ressource  ​des personnes handicapées, qui dépendent  donc entièrement  ​de leur conjoint pour leurs  dépenses courantes ​, leurs  frais de santé ​, poursuit l’association.

« Sans ressources »

Or,  en cas de séparation, le versement de l’AAH n’est pas automatique et les femmes en situation de handicap se retrouvent alors sans ressources. Dans ces conditions, réussir à quitter un conjoint violent devient une mission impossible ​, s’inquiète Osez le féminisme, en précisant que  34 % des femmes en situation de handicap sont victimes ou ont été victimes de violences de la part de leur conjoint ​. À ce propos, il existe un numéro d’écoute national dédié aux femmes victimes de violences, le 3919.

Interrogée, dimanche 14 février, sur France Inter, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel, a dit préparer  un dispositif efficace  ​afin qu’il n’y ait pas de  mise en dépendance  ​des femmes handicapées  subissant des violences dans leur couple ​.  Je serai intraitable pour qu’elles récupèrent immédiatement leur allocation ​, a-t-elle affirmé, dans cet entretien que l’on peut retrouve ci-dessous.

Mais, a-t-elle ajouté,  toutes les allocations sont sous conditions de ressources  ​avec une prise en compte de celles du couple,  c’est l’essence même de notre pratique ​.

« Pas si simple… »

Les personnes handicapées  veulent être citoyens de droit commun, donc avoir des allocations qui sont sous conditions de ressources ​, a-t-elle assuré.

En outre, si une personne handicapée qui travaille n’est plus en couple,  son plafond va baisser  ​et elle risque aussi de  perdre son allocation  ​ :  Donc, ce n’est pas si simple que ça ​, souligne la secrétaire d’État.

Créée en 1975 pour compenser l’incapacité de travailler, l’AAH est versée selon des critères médicaux et sociaux. Augmentée en 2019, elle est passée de 820 à 900 € mensuels (maximum pour une personne seule). Elle est actuellement versée à plus d’1,2 million de personnes, dont 270 000 vivent en couple.

Source OUEST FRANCE.

Covid-19 : la galère d’un patient à « haut risque » pour se faire vacciner …!

Patient à « haut risque », un Haut-Saônois n’a pas pu être vacciné, faute de présenter une prescription de son médecin traitant.

Entre incompréhension et fatalisme, le sexagénaire prend son mal en patience.

Covid-19 : la galère d’un patient à "haut risque" pour se faire vacciner

 

Beaucoup d‘appelés, mais peu d’élus. Les chiffres communiqués par le Conseil départemental de la Haute-Saône sont éloquents. Au 8 février dernier, 2,973 % de la population du secteur étaient vaccinés, soit 6 940 personnes, alors que c’est le département de la région qui « a subi la plus haute surmortalité durant la seconde vague. » Les plus de 75 ans et les autres personnes vulnérables doivent patienter. À l’image de ce Haut-Saônois de Saint-Loup-sur-Semouse. Damien Bailly, 62 ans, « patient à haut risque » (triple pontage coronarien, emphysème pulmonaire, tumeur), avait pourtant pris les devants pour s’assurer une place dans l’un des cinq centres du département (Vesoul, Lure, Luxeuil, Gray et Héricourt).

« Une ordonnance du médecin traitant »

« Le 15 janvier, je me suis inscrit sur la plateforme Doctolib et j’ai obtenu deux rendez-vous, le 6 février et le 4 mars », raconte-t-il. Le jour J, le sexagénaire se présente au centre de vaccination de Luxeuil. Un médecin le reçoit pour échanger sur ses antécédents. Un autre soignant lui oppose alors son âge, « moins de 75 ans ».

On m’a réclamé une ordonnance de mon médecin traitant

Après vérification auprès de l’Agence régionale de la santé (ARS), qui lui confirme son éligibilité à la vaccination en tant que personne à risque, Damien Bailly revient à la charge. « Cette fois, on m’a réclamé une ordonnance de mon médecin traitant. » Il s’exécute. Deux jours plus tard, M. Bailly retente sa chance mais la dose de vaccin qui lui était réservée a trouvé un autre preneur.

La plateforme de réservation en ligne et la ligne téléphonique sont saturées

« On m’a demandé de reprendre rendez-vous, soit sur Doctolib, soit en appelant le numéro départemental », dit le Haut-Saônois. Problème : la plateforme de réservation en ligne et la ligne téléphonique sont saturées. En raison d’une forte demande, les sites du département n’ont plus de disponibilités.

On m’a conseillé de ne pas annuler mon second rendez-vous

Impossible d’annuler ses rendez-vous afin de renouveler sa demande. Une situation kafkaïenne, résume-t-il. C’est finalement du côté de l’ARS qu’une issue semble se profiler. Damien Bailly confirme : « On m’a conseillé de ne pas annuler mon second rendez-vous, le 4 mars, et de m’y présenter comme s’il s’agissait de la première injection. »

L’ARS incite à persévérer et à rappeler chaque jour le numéro départemental dédié (03 84 75 64 75). Des créneaux s’ouvrent au fur et à mesure ou sont susceptibles de se libérer ponctuellement.

Source EST REPUBLICAIN.

Combien de temps dure l’immunité chez les soignants infectés par le coronavirus ?…

Après une infection par le coronavirus, sommes-nous protégés contre une recontamination ?

Une question pertinente pour la population générale, mais qui devient primordiale chez les soignants.
Combien de temps dure l’immunité chez les soignants infectés par le coronavirus ?
Or une récente étude montre que la protection immunitaire diminue au cours du temps chez les professionnels de santé ayant fait une forme modérée de Covid-19.

 

Les professionnels de santé sont une population particulièrement exposée au risque d’infection SARS-CoV-2 (et potentiellement de réinfection) du fait de la prise en charge de patients Covid-19. Au moment de la première vague, très peu de données étaient connues sur la réponse immunitaire après l’infection et nous nous posions notamment la question de l’immunité protectrice chez des professionnels de santé après une forme modérée de Covid-19.

L’objectif de notre étude auprès de soignants, publiée le 8 février dans la revue Nature Communications, était donc de déterminer si dans ces formes modérées il y avait bien apparition de différents types d’anticorps (ou immunoglobulines) : IgM, IgA et IgG, s’ils pouvaient avoir un caractère protecteur et surtout combien de temps ils pouvaient persister après l’infection.

Les IgG sont les immunoglobulines les plus abondantes (75 à 80 % des anticorps circulants). Elles sont fabriquées lors d’un contact avec un antigène (corps étranger pour l’organisme). Elles protègent l’organisme contre les bactéries, les virus, et les toxines qui circulent dans le sang. Elles participent également à la réponse mémoire, base de l’immunité sur laquelle repose le mécanisme de la vaccination.

Les IgM sont des immunoglobulines sécrétées lors du premier contact de l’organisme avec un antigène. C’est la première classe d’immunoglobulines libérée et leur présence dans le sang indique une infection en cours.

Les IgA participent à l’élimination des antigènes qui auraient franchi la paroi intestinale. Elles se trouvent essentiellement dans les sécrétions comme la salive, les sécrétions respiratoires et digestives et le lait maternel. Le rôle essentiel des IgA est d’empêcher les agents pathogènes de se lier à la cellule et plus spécifiquement aux cellules constituant les muqueuses et l’épiderme (couche superficielle de la peau).

Un suivi des soignants ayant eu une forme légère du Covid-19

Pour répondre à ces objectifs, nous avons étudié au cours du temps l’apparition et la persistance de ces anticorps à l’aide de différentes techniques sérologiques, ainsi que leur caractère protecteur. Nous avons donc suivi 26 professionnels de santé qui ont présenté une forme modérée de Covid-19. C’est un petit nombre de sujets, mais nous avons fait des explorations fines de la réponse anticorps.

Nous avons montré que dès 21 jours après le début des signes cliniques, tous les professionnels de santé étaient séroconvertis, c’est-à-dire qu’ils présentaient des anticorps anti-SARS-CoV-2 de type IgA, M et G démontrant bien une réponse immunitaire contre le virus.

Nous nous sommes intéressés aux anticorps dirigés contre la protéine S du virus et plus particulièrement, le receptor binding domain (RBD), responsable de l’interaction avec l’angiotensin converting enzyme 2 (ACE2), le récepteur cellulaire du virus (qui lui permet de s’arrimer aux cellules pour les infecter) car c’est majoritairement contre ce type de protéine que les anticorps neutralisants sont dirigés.

Nous avons montré que les IgA, les anticorps impliqués dans la protection des muqueuses (et notamment la muqueuse respiratoire, qui est la voie d’entrée du SARS-CoV-2) étaient les principaux anticorps neutralisants dans les semaines qui suivent l’infection, mais qu’ils n’étaient plus présents que chez 38 % des professionnels 3 mois après le début des signes cliniques et que cela était aussi associé à une diminution des anticorps neutralisants présents dans le sang dès deux mois.

Structure simplifiée du coronavirus SARS-CoV-2 et représentation de la protéine S indispensable à l’entrée du virus dans la cellule. (Source : Jean‑Christophe Avarre et Anne-Sophie Gosselin-Grenet / via Biorender / The Conversation)

Structure simplifiée du coronavirus SARS-CoV-2 et représentation de la protéine S indispensable à l’entrée du virus dans la cellule. (Source : Jean‑Christophe Avarre et Anne-Sophie Gosselin-Grenet / via Biorender / The Conversation) 

Les anticorps neutralisants sont des anticorps particuliers permettant de prévenir l’infection en bloquant l’entrée du virus dans les cellules cibles. Ils sont très fortement associés aux corrélats de protection, c’est-à-dire à des marqueurs nous permettant de déterminer l’existence d’une protection immunitaire contre une maladie infectieuse. À l’heure de la vaccination, les corrélats de protection contre le SARS-CoV-2 ne sont pas encore clairement définis et posent la question du taux minimal d’anticorps nécessaire afin d’être protégé de l’infection par le SARS-CoV-2.

Dans le but d’étudier ces anticorps particuliers, nous avons développé un test qui permet de mesurer la capacité neutralisante des anticorps présents dans le sérum vis-à-vis du virus complet réplicatif. L’avantage de notre test réside dans le fait qu’il est basé sur du « vrai » virus et non pas sur du virus artificiel ou reconstruit, donc plus proche de ce qui se passe physiologiquement.

Les résultats de notre étude montrent que l’ensemble des professionnels étudiés a développé des anticorps neutralisant le SARS-CoV-2 entre 2 et 4 semaines après le début des signes cliniques. Par ailleurs, cette réponse neutralisante précoce était principalement liée aux IgA présentes dans le sérum, puis diminuait rapidement dès deux mois après le début des signes cliniques, avec même une disparition chez 15 % des professionnels en lien avec le déclin et à la disparition des IgA dans le sérum.

Il y a clairement une diminution de la réponse neutralisante liée la disparition des anticorps IgA, cependant le taux des anticorps IgG dirigés contre le domaine RBD de la protéine S du virus considérés également comme protecteurs et à longue durée de vie se maintenait entre deux et trois mois après le début des signes cliniques. Cela ne veut donc pas dire que les personnes ne sont plus du tout protégées, mais que la protection diminue au cours du temps chez les professionnels de santé ayant fait une forme modérée de Covid-19.

Ces travaux sont donc en faveur d’un maintien des mesures de protection et des gestes barrières et de l’intérêt de la vaccination même pour les professionnels de santé ayant fait une forme symptomatique de Covid-19. En effet comme dit précédemment c’est une population particulièrement exposée au risque d’infection et potentiellement de réinfection par le SARS-CoV-2. C’est un message très important, car actuellement, nous constatons un relâchement des mesures de protection et des gestes barrières. Les professionnels de santé sont fatigués, sous pression depuis bientôt un an et la lassitude s’installe. Il n’est pas question ici d’être culpabilisant, mais de renforcer les messages de prévention.

Actuellement, les professionnels de santé (de plus de 50 ans ou de moins de 50 ans avec facteurs de risques) qui ont eu le Covid-19 peuvent se faire vacciner s’ils le souhaitent (avec un délai de 3 mois après l’infection). Avec l’arrivée du vaccin Astra-Zeneca, la vaccination va être étendue à tous les professionnels de santé de moins de 65 ans.

Peut-on établir des liens entre vaccination et immunité naturelle ?

La protection qu’une personne obtient en cas d’infection varie d’une personne à l’autre et en fonction de la sévérité l’infection. D’autres études ont montré que de nombreuses personnes (environ 30 %) n’ont plus d’anticorps détectables quelques mois après une infection bénigne ou asymptomatique. Malgré cela il n’y a que de rares cas de réinfection décrits pour le moment. En revanche, les personnes qui ont fait une infection plus grave ont presque toutes des anticorps détectables au moins 6 mois plus tard.

La vaccination entraîne une immunité (pour les anticorps IgG) qui semble initialement comparable à celles des personnes qui ont fait une forme grave, mais on ne sait pas dans quelle mesure cette immunité persiste au-delà de six mois et si cette vaccination va induire l’apparition d’anticorps IgA.

La plupart des essais cliniques vaccinaux ont choisi comme critère de jugement la survenue d’une Covid-19 symptomatique. Il existe peu de données avec une recherche systématique de SARS-CoV-2 chez les volontaires des essais cliniques permettant d’identifier les infections asymptomatiques. Le vaccin Moderna semble réduire le risque d’infection asymptomatique dès la première dose, mais ces résultats sont à confirmer.

Les résultats de notre étude portent exclusivement sur l’immunité humorale (anticorps) et ne prennent pas en compte l’immunité cellulaire générée en réponse à l’infection par le SARS-CoV-2. Or on sait bien que l’immunité cellulaire joue également un rôle primordial dans les défenses de l’hôte vis-à-vis du SARS-CoV-2.

La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation.

Source OUEST FRANCE.

La malbouffe dans l’enfance peut avoir des répercussions à l’âge adulte…

Mieux vaut ne pas attendre pour avoir une bonne alimentation, saine et équilibrée.

Une récente étude américaine montre que bien se nourrir dès l’enfance permettrait de se prémunir contre certaines complications à l’âge adulte.

 

La malbouffe dans l’enfance peut avoir des répercussions à l’âge adulte

 

Mangez équilibré, et n’attendez pas ! C’est ainsi que l’on pourrait interpréter la récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Californie à Riverside, aux États-Unis.

Le 11 janvier 2021, ils ont publié les résultats de leurs travaux concernant l’influence de l’alimentation et de l’activité physique pendant l’enfance sur la composition du microbiote intestinal (flore intestinale) à l’âge adulte, dans le Journal of Experimental Biology. Et la conclusion ne laisse guère place au doute : l’alimentation, dès l’enfance, joue un rôle dans la santé à l’âge adulte.

Une mauvaise alimentation, moins de « bonnes bactéries »

L’étude a été menée sur différents groupes de jeunes souris de laboratoires, afin d’évaluer l’évolution de leur microbiote, suivant différents critères. Un premier groupe était composé de souris soumises à une alimentation saine, tandis que le second rassemblait des souris qui bénéficiaient d’un régime à base de graisses et de sucre, un « régime occidental », comme l’ont qualifié les chercheurs. Et parmi les deux groupes, certaines souris ont eu la chance (ou non), de se voir fournir une roue pour faire de l’exercice physique.

Après plusieurs semaines, jusqu’à leur maturité sexuelle, les souris ont toutes bénéficié d’un retour à un régime standard. Et au bout de 14 semaines, des échantillons de leurs selles ont été prélevés pour être analysés. Le résultat montre alors aux scientifiques que certaines bactéries nécessaires à l’équilibre de la flore intestinale sont bien moins nombreuses dans le groupe ayant été nourri avec le régime à base de graisses et de sucre.

À l’inverse, comme expliqué par le média Néon, qui a relayé l’étude en France, ces mêmes bactéries ont augmenté chez les souris bénéficiant d’une alimentation équilibrée et ayant accès à une roue. Mais même en faisant de l’exercice, ce n’est pas le cas des souris dont l’alimentation n’était pas saine.

La malbouffe dans l’enfance peut avoir des répercussions à l’âge adulte

« Bien nourrir les enfants, c’est faire des adultes en bonne santé »

Pour les chercheurs, si l’expérience a été menée sur des souris, ses résultats s’appliquent également à l’être humain. « Nous avons étudié des souris, mais l’effet que nous avons observé est équivalent à celui d’enfants ayant un régime alimentaire occidental, riche en graisses et en sucre et dont le microbiote intestinal est encore affecté jusqu’à six ans après la puberté », a expliqué Theodore Garland, biologiste spécialisé en physiologie évolutive de l’Université de Californie à Riverside, en charge de l’étude.

Chantal Maurage, pédiatre spécialisée en nutrition et professeure émérite de l’Université de Tours, confirme les résultats de l’étude. « Oui, mal manger dans l’enfance a des conséquences à l’âge adulte. C’est pour ça qu’on fait de l’éducation pour la bonne alimentation chez l’enfant, explique-t-elle. Bien nourrir les enfants, c’est préparer des adultes en bonne santé et les protéger de certaines maladies. »

Parmi ces complications : diabète, maladies inflammatoires intestinales, obésité, troubles de l’intestin…

« Bien nourrir les enfants, c’est faire des adultes en bonne santé »

Un microbiote qui se forme dès la naissance

Pour la spécialiste, si l’intérêt d’une bonne alimentation est trouvé dès le plus jeune âge, c’est avant tout parce que le microbiote se forme extrêmement tôt. « Dès la naissance en fait, précise-t-elle. Quand un bébé naît, son organisme n’a pas de microbes. Or il faut des bactéries pour digérer. Lorsqu’il naît par voie basse, le bébé va donc se coloniser avec les premières bactéries qu’il rencontre, à savoir celles de la flore vaginale de la maman. »

Il est ensuite primordial de conserver un bon équilibre du microbiote, qui se forme très tôt. D’où l’importance pointée par les nutritionnistes d’opter pour une alimentation saine, dès le plus jeune âge. « On se rend compte depuis plus de vingt ans maintenant que le microbiote et ses bactéries protègent, s’ils sont bien équilibrés, de beaucoup de maladies. »

Source OUEST FRANCE.

Porteur d’un handicap, Antoine est le chanteur heureux des Unsdifférents…

Antoine est un jeune adulte de 23 ans, atteint de déficience intellectuelle.

 Passionné de chant dès son plus jeune âge, il a réussi, par sa volonté, à vivre son rêve en intégrant le groupe les Unsdifférent en tant que chanteur lead.

Antoine, chanteur lead du groupe

Son style de musique, la musique française des années 80 et notamment Jean-Jacques Goldman, comme il le dit « ça me procure des images qui donnent des visions sur les années passées. » Sa passion est venue en regardant le concert des Enfoirés, où il a découvert son idole Jean-Jacques Goldman, ce qui lui a donné le désir de chanter. « J’ai écrit une lettre et fait un dessin à Jean-Jacques Goldman, qui m’a répondu très rapidement. »

« La musique me donne confiance »

Suite à un stage au foyer spécialisé Hubert-Pascal, Antoine a rencontré les musiciens et membres du groupe, ce qui lui a donné l’envie d’en faire partie, mais pas grand monde ne croyait en ses projets. Ses parents n’étaient guère convaincus et ses éducateurs ne croyaient tout simplement pas au projet ; mais c’était sans compter sur la détermination d’Antoine qui a contacté, de sa propre initiative, Matthieu Dupin, travailleur social au foyer Hubert-Pascal et fondateur du groupe. C’est ainsi qu’Antoine a rejoint les Unsdifférents il y a maintenant 2 ans, « la musique me donne confiance » et c’est le cas de le dire.

Les félicitations de Jean-Jacques Goldman

Unsdifférrents est un groupe de musique créé en 2012, qui est composé d’artistes porteurs de handicap mental et d’artistes valides, qui proposent un répertoire adapté, divers et varié, avec des reprises (Joe Dassin, Johnny, Goldman…) mais également des titres de leurs propres compositions, des chansons engagées comme « Retrouver la vie », une chanson écrite pour la sortie du confinement et avec déjà plus de 7 000 vues sur les réseaux sociaux, « Et je pense à tous ceux », en hommage aux aides soignants, « Sauver notre terre » ou encore « Les anges de la rue », qui est une chanson pour les SDF. En véritable showmen, ils se produisent lors du Téléthon, de la fête de la Musique, Ehpad, associations, établissements spécialisés, festival… Et sont en préparation de leur 3e album.

Après la sortie de leur titre « Retrouver la vie », Les membres du groupe ont eu l’heureuse surprise de recevoir les encouragements et les félicitations de Jean-Jacques Goldman. Les répétitions dirigées par Matthieu Dupin, se font tous les jeudis au sein du foyer Hubert-Pascal et comme le dit Antoine, « à chaque répétition je pars dans mon rêve. » Le groupe est, à l’heure actuelle, en pleine préparation d’une prochaine date au mois de mars, avec un concert virtuel « Trilogie  » au profit de la trisomie. Très présent sur les réseaux sociaux, vous pouvez les suivre et les découvrir via Facebook, Youtube et Instagram.

À quand un concert à Lunel-Viel… ?

Contact : Sophie, attachée de presse et responsable de communication 06 21 81 05 32.

Correspondant Midi Libre : 06 21 22 81 49

Source MIDI LIBRE.

Handicap : les oubliés du Ségur demandent à bénéficier des revalorisations salariales…

Les établissements pour personnes handicapées risquent de graves problèmes d’effectifs si le secteur ne bénéficie pas à son tour de la revalorisation salariale octroyée aux personnels des Ehpad et des hôpitaux dans le cadre du « Ségur de la Santé », se sont alarmées lundi les principales fédérations du secteur privé non lucratif.

Les établissements pour personnes handicapées risquent de graves problèmes d’effectifs si le secteur ne bénéficie pas à son tour de la revalorisation salariale octroyée aux personnels des Ehpad et des hôpitaux dans le cadre du «Ségur de la Santé». (Photo archives Matthieu Botte / La Voix du Nord)

 

Dans les structures privées accueillant des personnes handicapées, mais aussi des publics précaires ou des mineurs en difficulté, « la colère monte » et les salariés « ont le sentiment d’être humiliés et discriminés », a expliqué lors d’une conférence de presse Alain Raoul, président de Nexem, une organisation qui regroupe des employeurs associatifs du secteur médico-social.

En conséquence, certains « cherchent à aller ailleurs, dans des structures où les salaires ont été revalorisés ».

Les accords dits du « Ségur de la Santé », conclus l’été dernier, prévoient une augmentation de 183 € nets mensuels pour l’ensemble des personnels des hôpitaux et des maisons de retraite (publics et privés non lucratifs). Mais les établissements sociaux et médico-sociaux autres que les Ehpad ont été laissés de côté.

Les soignants migrent vers l’hôpital public

Des négociations sont en cours avec le gouvernement pour combler ce manque. Elles sont sur le point d’aboutir en ce qui concerne le secteur public, mais un accord semble encore loin pour le privé à but non lucratif, qui pèse pourtant 75 % du secteur, a déploré lundi Marie-Sophie Desaulle, présidente de la Fehap, une autre organisation professionnelle.

« Nous voulons une revalorisation pour tout le monde et dans le même calendrier que le secteur public », a-t-elle martelé.

En attendant, la situation est très préoccupante dans certaines structures : « À Paris, dans un de nos établissements accueillant des personnes avec un handicap lourd, 30 % des soignants sont partis », notamment à l’hôpital public où les salaires ont été augmentés, a déploré M. Raoul.

« Certaines offres ne débouchent sur aucune candidature »

Il faudrait 1,9 milliard d’euros par an pour élargir aux quelque 600 000 salariés du secteur les avantages salariaux du « Ségur », mais cette somme « doit être relativisée, elle n’est pas si élevée quand on la compare au plan de relance, par exemple », a argué Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix-Rouge française.

En janvier, la Fédération Paralysie cérébrale, qui gère 128 établissements pour personnes handicapées, s’était déjà publiquement inquiétée de graves problèmes de recrutement, en soulignant que le « Ségur » avait « exacerbé les difficultés ».

« Certaines offres d’emploi ne débouchent sur aucune candidature. C’est un défi du quotidien pour garantir un minimum de qualité dans nos accompagnements », avait expliqué cette fondation.

Source LA VOIX DU NORD.