Les organismes sociaux accusés de ne pas lutter assez efficacement contre la fraude…

Pour la Cour des comptes, ils doivent recouper leurs fichiers avec le fisc.

Une mesure efficace dix fois reportée.

Pour les fraudeurs, les organismes de protection sociale constituent une cible de choix.

 

Usurpation d’identité bancaire, falsification de relevé d’identité bancaire (RIB)… La fraude progresse avec le développement des banques en ligne. En 2020, les montants de virements détournés ont ainsi atteint 157 millions d’euros, soit une multiplication par dix en quatre ans, selon la Banque de France. Pour les fraudeurs, les organismes de protection sociale – caisses d’allocations familiales, caisses d’assurance-maladie, caisses de retraite, Pôle emploi, etc. – constituent une cible de choix.

Or les organismes sociaux ne luttent pas assez efficacement contre ce type de fraudes, alerte la Cour des comptes dans un référé publié ce lundi et adressé aux ministres Olivier Véran (Santé), Bruno Le Maire (Économie) et Olivier Dussopt (Comptes publics). Les enjoignant de taper du poing sur la table vis-à-vis de leurs administrations, la Cour leur demande de faire aboutir « dès cette année » le recoupement automatisé des fichiers des organismes sociaux avec ceux du fisc, projet en cours depuis… plus de dix ans !

Environ 4 millions d’euros de virements détournés ont été détectés dans la sphère sociale en 2020, représentant 2,5 % du total de la fraude à l’identité bancaire. Un chiffre qui ne concerne toutefois que les détournements repérés et « il est probable que la fraude réelle à l’identité bancaire dans la sphère sociale porte sur des montants plus élevés », souligne la Cour des comptes.

Les organismes de protection sociale ont pris, souvent en urgence, diverses mesures pour lutter contre les risques de détournement. Mais selon les magistrats financiers, « ils ne procèdent pas suffisamment à la mesure simple consistant à rapprocher les coordonnées bancaires, qu’ils utilisent pour opérer leurs règlements, avec le fichier Ficoba, qui recense les coordonnées bancaires des résidents français déclarées par leurs banques ».

Seule la Caisse nationale des industries électriques et gazières (Cnieg) a effectué un tel rapprochement. Avec succès. Depuis qu’elle a systématisé ces recoupements, la Cnieg « a pu déjouer toutes les tentatives de détournement », note la Cour des comptes.

Dix reports successifs

Rappelant que le rapprochement automatisé des fichiers a connu « dix reports successifs entre 2018 et 2021 », alors que la mesure est « simple » et « engage des ressources limitées », les juges financiers martèlent qu’il faut maintenant « aboutir » et « le mettre en œuvre dès cette année ».

Le sujet de la fraude sociale – qui dépasse de loin la simple usurpation d’identité bancaire – défraie la chronique depuis plusieurs mois. Dénonçant le laxisme du gouvernement sur ce dossier, plusieurs candidats à la présidentielle ont évoqué dans leur programme un gisement potentiel d’économies, reprenant l’évaluation à 30 milliards d’euros de fraude sociale faite par le magistrat Charles Prats dans ses livres Cartel des fraudes. Une estimation dénoncée par l’administration et le gouvernement sortant mais que la Cour des comptes, qui doit bientôt rendre un rapport sur le sujet, n’a pas réussi à démonter…

Source LE FIGARO.

 

Vivre avec un handicap…!

Comment vivre avec un handicap ?

Comment changer son regard sur lui, qu’il soit visible ou non ?

Comment en faire une force ?

Le sport peut être un moyen de dépasser son handicap

 

Murielle Giordan reçoit l’humoriste Marie-Aude Cariou, alias Mak, qui nous parle des difficultés liées à son handicap et des moyens de les surmonter. 

Murielle Giordan reçoit Mak, qui vient de publier Moi, le quota : itinéraire d’une salariée en situation de handicap invisible (autoédité). Et elle sera le 12 mai 19h30 au Chapiteau turbulent à Paris dans le cadre du festival Ouverture de Champ (un concours d’humoristes sur le handicap).  Marie-Aude Cariou, alias Mak, a 39 ans.

Elle est née avec une anomalie génétique, qui a provoqué une dysplasie (anomalie du développement), et a dû être greffée des reins à l’âge de 7 ans. L’école a été difficile, elle a été confrontée aux regards des autres, parfois très bienveillants, parfois malveillants. Une anecdote notamment l’a marquée : celle du directeur de son école l’humiliant devant toute la classe.

Le monde du travail n’a pas été plus tendre. Mais sa force elle l’a trouvée dans l’humour, dont elle se sert aujourd’hui pour montrer que le handicap peut révéler des ressources insoupçonnées.

Pour une plus grande inclusion des handicapés

Mak regrette que la société, l’école, mais aussi les entreprises ne soient pas plus accueillantes actuellement, et souhaite davantage d’inclusion. Les témoignages de Yann Bucaille-Lanzerac et de Philippe Croizon qui interviennent au cours de l’émission vont dans ce sens.

Yann Bucaille-Lanzerac est le fondateur des cafés-restaurants Café Joyeux, qui emploient, pour environ 80% de ses collaborateurs, des personnes porteuses de handicap mental et cognitif. Il a également créé un Centre des apprentis joyeux, délivrant un diplôme reconnu par l’Etat d’agent de restauration, et vient de recevoir le Prix BCG de l’Entrepreneur social de l’année 2021.

Philippe Croizon, amputé des quatre membres , a réussi l’exploit de traverser la Manche à la nage. Il a fondé à Vichy l’Académie qui porte son nom, une structure d’entraînement de haut niveau qui accompagnent de jeunes nageurs handicapés.

Je suis présidente d’un club de karaté et nous avons ouvert une section de parakaraté, pour les handicapés. C’est un pur bonheur d’être avec eux. On a beaucoup à s’inspirer d’eux. – Sylvie

Comme le rappellent Yann Bucaille-Lanzerac et cette auditrice, partager le quotidien des personnes en situation de handicap est très enrichissant. Ainsi, au lieu de les marginaliser, comme la société a tendance à le faire, il faudrait au contraire développer l’inclusion des handicapés dès l’école, et dans l’entreprise, tout le monde y gagnerait.

Source FRANCE BLEU.

 

Autisme. Face au manque d’IME spécialisés en troubles autistiques sévères, des établissements tirent la sonnette d’alarme…

L’institut médico-éducatif (IME) l’Éveil à Cormontreuil lance un appel à l’aide à l’ARS Grand Est, suite à l’accueil d’un petit autiste souffrant de troubles sévères.

L’organisme manque de structures adaptées et de moyens humains pour le prendre en charge comme il le doit.

Certains enfants aux troubles autistiques sévères ne sont pris en charge dans aucune structure marnaise faute de places, d'après plusieurs IME.

Tout a été décidé très vite par le juge des enfants début avril 2021. Après un incident où le petit Amine, alors âgé de 10 ans, s’est mis en danger lorsqu’il logeait chez sa mère, il a été décidé de le placer dans un organisme spécialisé près de Reims.

Le petit garçon souffre de troubles autistiques sévères et peut en cas de frustrations se montrer violent envers lui-même ou envers les autres. Allant même, une fois, jusqu’à se jeter par la fenêtre du premier étage.

Un enfant de 10 ans dans un service psychiatrique destiné aux adultes

Avant son placement, il a dû faire un passage en psychiatrie adulte. Ce qui désole Josselin Parenté et François Le Bœuf les responsables de l’association et de l’IME l’Éveil, où le petit garçon est désormais pris en charge.

Tout deux comprennent tout à fait pourquoi la Justice a dirigé Amine vers leur établissement, plus adapté qu’un service consacré aux adultes. Mais ils déplorent le manque de réaction de l’ARS à qui ils demandent de l’aide depuis plus d’un an, pour améliorer les structures et les rendre plus adaptées aux cas d’autismes sévères comme celui-ci.

Le seul établissement marnais ayant une section adaptée est l’IME des Papillons Blancs en Champagne. Dans cette section spécialisée en troubles autistiques, l’organisme peut recevoir 20 enfants encadrés par des personnels formés pour les accompagner au mieux. Une vingtaine d’autres enfants sont sur liste d’attente et espèrent pouvoir être pris en charge dans l’établissement. Il était donc impossible pour Amine d’y être placé.

En 24 heures, nous avons dû repenser et restructurer tout notre espace !

Josselin Parenté-Responsable de l’IME l’Éveil

Mais voilà, son arrivée à l’IME l’Éveil n’a pas été simple. « En 24 heures, nous avons dû repenser et restructurer tout notre espace. Comme Amine ne peut pas être placé à un étage, car cela représente un danger pour sa propre sécurité, il ne peut pas dormir dans les dortoirs. Nous avons donc réaménagé en urgence une chambre de l’infirmerie au rez-de-chaussée pour qu’il puisse y dormir. Nous avons dû condamner des fenêtres, doubler les murs, pour le protéger, transformer un espace de travail commun en espace individuel, adapter la cuisine pédagogique en lieu de prise de repas individuel et mettre en place des clôtures pour sécuriser la cour de récréation pendant ses sorties. »

Les changements ont été faits, d’après les responsables de l’IME, très rapidement. « Ils se sont améliorés avec le temps, en un an, nous avons bien sûr réfléchis à accueillir de manière optimale Amine. Mais notre structure n’est pas adaptée, elle manque d’espaces particuliers. Et nos manques se situent également au niveau du personnel qui n’est pas nécessairement formé pour s’occuper de lui comme il le faudrait. Par ailleurs, nos salariés, à force de se prendre des coups de sa part font marcher leur droit de retrait. Ce qui est logique ! Ils voient qu’aucune solution ne nous est apportée par les autorités compétentes, et ils ne sont pas devenus éducateurs pour ça ». 

« Nous avons donc des intérimaires qui changent régulièrement et qui ne savent pas s’occuper d’enfants atteints de tels troubles. Ils finissent eux aussi par être dépassés. Ce petit garçon a besoin d’un cadre extrêmement régulier. Contrairement aux autres enfants, il lui faut deux éducateurs par jour, de 7 à 14 heures et de 14 à 21 heures. Il lui faut des habitudes, des personnes précises. Aujourd’hui, un an après son arrivée, ce n’est plus le cas. »

Pas d’amélioration de l’état d’Amine

De plus, le week-end, l’établissement doit confier le petit garçon à sa mère aidée par des éducateurs extérieurs, ce qui provoque une rupture dans le suivi d’Amine qui perd ses repères. « Son psychiatre, qui est d’ailleurs celui de l’IME, ne constate pas d’amélioration de son état, ce qui ne nous surprend pas, puisqu’il n’est pas encadré comme il le devrait. Nous faisons de notre mieux, mais nous ne pouvons pas faire plus. C’est pour cette raison que nous avons contacté à nombreuses reprises l’ARS Grand Est, qui mis à part une petite somme d’argent à l’arrivée d’Amine, ne nous apporte pas de solution et ignore totalement les problématiques que nous rencontrons ici. »

Les responsables de l’IME de l’Éveil ont pu compter sur celui des Papillons Blancs en Champagne, Stéphane Fisse, qui a prêté certains de ses éducateurs spécialisés pour qu’ils puissent prendre en charge le petit garçon et les a conseillés sur les structures à mettre en place.

Quatre à cinq nouveaux cas d’autisme sévères qui sont détectés par an dans la Marne

Stéphane Fisse-Responsable de l’IME des Papillons Blancs en Champagne

Pour ce dernier, il y a un réel manque de structures adaptées dans la Marne. « Chaque année, en moyenne, nous avons quatre à cinq nouveaux cas d’autisme sévères qui sont détectés et que nous ne pouvons pas prendre en charge dans notre département. Il faut un local particulier avec de l’espace, des structures spécialisées qui accueillent les enfants 24 heures sur 24 et sept jours sur sept. Car, passé 16 heures, l’enfant n’est pas moins handicapé et les parents plus aptes à le prendre en charge. 

Ce qu’il nous faut, c’est une vraie structure avec des espaces de vies pensés pour des enfants qui ne peuvent parfois pas être au contact des autres et des personnels formés aux différentes singularités qu’impliquent les troubles autistiques sévères. Avec un vrai suivi médical. Sachant que nos établissements sont des instituts éducatifs en premier lieu et ne disposent donc pas de suivis médicaux nécessaires aux troubles sévères. À l’heure actuelle, il n’existe aucun établissement de la sorte dans le département et il serait important que cela change ! »

Une problématique nationale

Une problématique loin d’être réservée au seul département de la Marne. « C’est un problème majeur qui concerne l’ensemble du pays, confirme Danièle Langloys, présidente de l’association Autisme France. Il n’y a plus de créations de nouveaux IME pour les enfants depuis 2013, et aujourd’hui les temps d’attente oscillent entre 3 et 5 ans. C’est un problème que l’on a depuis 10 ans, on réclame des moyens mais on n’est pas entendu. On nous parle d’école inclusive, mais l’école n’a pas les moyens de prendre en charge ces enfants, il faudrait des investissements beaucoup plus importants de la part des pouvoirs publics.

De plus, dans ce cas, il y a aussi le problème des agréments. Très peu de structures possèdent les agréments pour pouvoir prendre en charge les cas d’autisme les plus sévères. »

En attendant, les deux IME marnais que nous avons interrogés tirent donc une nouvelle fois la sonnette d’alarme concernant ces cas sévères d’autisme et parlent même de « maltraitance des usagers » concernant la prise en charge actuelle de certains enfants, puisque les structures ne sont plus adaptées. Ils estiment ne pas leur apporter l’aide qu’ils doivent normalement donner.

Après un courrier à Arnaud Robinet, maire (Horizons) de Reims, un autre à Emmanuel et Brigitte Macron l’an dernier, les établissements comptent recontacter le président de la République fraîchement réélu pour lui demander de l’aide.

Source FR3.

Déserts médicaux : Médecin de campagne, Jacques renonce à prendre sa retraite faute de successeur. Vidéo…

Si plusieurs candidats à la présidentielle 2022 ont évoqué la problématique de la désertification médicale, c’est qu’elle concerne encore des millions de Français.

Déserts médicaux : Médecin de campagne, Jacques renonce à prendre sa retraite faute de successeur

 

L’exemple de Jacques, médecin d’un petit village breton depuis 1976, en est hélas la parfaite illustration : ne trouvant aucun successeur, le vieux « toubib » a dû renoncer à prendre une retraite pourtant bien méritée…

« Être médecin, ça n’est pas être garagiste ! »

« Je ne peux pas abandonner les patients qui m’ont toujours fait confiance, confirme le médecin. Ils seraient obligés de faire des kilomètres pour en trouver un autre ! ». Selon l’Assurance maladie, l’absence de « renouvellement » dans de nombreux départements ruraux priverait actuellement 6,3 millions de Français de médecin traitant.

« Les jeunes ont peur, souligne Jacques. Ils voudraient être  » fonctionnarisés « , exercer à plusieurs pour pouvoir avoir des loisirs etc. Mais être médecin, c’est pas être garagiste ! Il faut être dévoué et y passer beaucoup, beaucoup de temps ».

Découvrez son quotidien et la reconnaissance de ses patients dans cette vidéo de Brut.

Source 20 MINUTES.

La Ressource Handicap Formation, au service de l’inclusion en formation…

La Ressource Handicap Formation, un service imaginé par l’Agefiph, s’adresse aussi bien aux personnes en situation de handicap qu’aux organismes de formation et aux CFA (centre de formation d’apprentis).

Son objectif : favoriser l’accessibilité des dispositifs de formation professionnelles continue ou en apprentissage.

La Ressource Handicap Formation, au service de l’inclusion en formation

 

Déployée nationalement, la Ressource Handicap Formation (RHF) imaginée par l’Agefiph est portée en Normandie par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) Alternance Formation Emploi des Personnes Handicapées (ALFEPH) historiquement spécialisé dans l’accompagnement d’alternants en situation de handicap.

La RHF, pour les personnes en situation de handicap

Concrètement, la ressource handicap formation, qu’est-ce que c’est ?

La RHF contribue à renforcer l’égalité des chances dans l’accessibilité des formations. Elle assure une meilleure prise en compte de la diversité des besoins des apprenants et permet aux formations professionnelles d’être davantage inclusives.

La Ressource Handicap Formation peut être mobilisée pour :

Les alternants (contrat de professionnalisation ou contrat d’apprentissage)

  • Les demandeurs d’emploiLes salariés en emploi

Des publics qui vont entrer en formation ou qui ont déjà démarré une formation, quels que soient le type et la durée de la formation et quel que soit le handicap de la personne.

La RHF, pour les acteurs de la formation

Depuis 2019, la RHF imaginée par l’Agefiph est là pour aider, en fédérant tous les acteurs qu’il est nécessaire de mobiliser sur la situation et en construisant avec eux les réponses à mettre en œuvre pour sécuriser un parcours de formation. Ce service vient donc en appui des professionnels sur le terrain, pour des situations qui nécessitent un regard croisé et une complémentarité des compétences pour permettre la réussite de ce parcours.

En outre, des sessions de présentation de la RHF sont organisées par l’Agefiph à destination des professionnels de l’emploi et de la formation. Elles sont complémentaires aux actions menées par le CARIF OREF Normandie :

  • Animation du réseau des référents handicap (nommés pour être à l’écoute et prendre en compte les besoins des personnes dans les organismes de formation et les CFA)
  • Actions de professionnalisation parmi lesquelles figurent une action « socle de base » pour ces référents handicap.

L’accessibilité, la clé de l’inclusion

Depuis janvier 2022, les organismes de formation doivent être certifiés « Qualiopi », un référentiel qualité qui intègre la question du handicap et de l’accessibilité des établissements aux personnes en situation de handicap. Un point d’ancrage qui favorise une réflexion plus profonde sur le sujet.

La RHF peut conseiller et accompagner ces structures à développer et améliorer leur politique d’accueil des personnes en situation de handicap.

Sponsorisé par L’agefip.

Source PARIS NORMANDIE.

Pour éviter la démence, il faut avoir un but !…

Les personnes qui ont un but dans la vie seraient cinq fois moins susceptibles de connaitre un déclin cognitif handicapant.

Pour éviter la démence, il faut avoir un but !...

 

L’ESSENTIEL
  • Le fait de se fixer un but ou des objectifs réduirait le risque de développer une démence
  • Les programmes de prévention de la démence sont trop souvent axés sur le bien-être en oubliant d’orienter les personnes vers des activités utiles

C’est un peu le sens de la vie… mais cela permettrait par ailleurs de réduire le risque de développer une démence : avoir un but dans l’existence ferait diminuer sous les 20% le risque de déclin de la mémoire et des capacités cognitives. C’est la conclusion d’une étude réalisée par des chercheurs de l’université de Londres et publiée dans la revue Aging Research Reviews.

Etat d’esprit positif

C’est l’analyse des données de 62 250 personnes âgées vivant partout dans le monde qui a servi de base à ce travail. Les personnes dont les données indiquaient qu’elles avaient un état d’esprit positif reposant sur des objectifs ou des engagements étaient associées à une incidence inférieure de 19% de troubles cognitifs cliniques. Selon l’OMS, ces troubles concernent la dégradation, de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser des activités quotidiennes.

Cette étude ouvre la voie à un autre regard sur la prévention de la démence : « Les programmes qui vont dans ce sens et qui sont destinés aux groupes à risque sont souvent axés sur le bien-être; or ils pourraient donner davantage la priorité aux activités qui donnent un but et un sens à la vie des gens, plutôt qu’aux activités amusantes « , souligne ainsi le Dr Joshua Stott de l’UCL (University College of London), auteur principal de l’étude.

La maladie d’Alzheimer, la forme la plus commune

C’est, selon, des données issues d’études antérieures, la capacité des personnes à se fixer un but ou des objectifs qui agirait positivement sur leur niveau de stress en réduisant ainsi l’inflammation du cerveau, un des facteurs qui augmentent le risque de démence. Une démence qui est une des causes principales de handicap et de dépendance parmi les personnes âgées. On considère qu’entre 5 et 8% des plus de 60 ans seraient touchés par une forme de démence, la maladie d’Alzheimer étant la forme la plus commune avec 60 à 70% des cas. Dans le monde, la démence clinique pourrait toucher plus de 150 millions de personnes d’ici à 2050.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Lucie Carrasco interpelle Emmanuel Macron sur son cas de personne en situation de handicap – 15/04 – Découvrez la Vidéo…

Lucie Carrasco, une créatrice de mode atteinte d’amyotrophie spinale, une maladie génétiqueneuromusculaire dégénérative qui la condamne à vivre en fauteuil roulant, a interpellé Emmanuel Macron sur les méandres de l’administration qui la privent de son allocation adulte handicapée, une fois qu’elle sera mariée.

Lucie Carrasco interpelle Emmanuel Macron sur son cas de personne en situation de handicap

 

Les détails avec elle, Lucie Carrasco, tétraplégique, militante pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

Voir la Vidéo, cliquez ici.

Source BFM. Vidéo

Éducation : une classe élémentaire pour jeunes élèves autistes inaugurée à Biguglia …

Lancée officiellement le 8 novembre, une classe de huit élèves âgés de 6 à 11 ans de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia est la première de Haute-Corse à faire partie d’une unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA).

Une classe de huit élèves d'unité d’Enseignement en Élémentaire Autisme (UEEA) à l'école élémentaire Simone-Peretti de Biguglia.

 

Celle-ci a été inaugurée, mardi 25 novembre, par plusieurs représentants institutionnels et partenaires de l’initiative.

Une nouvelle structure d’accueil pour accompagner et intégrer des élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Huit élèves de cycle 2 allant du CP au CE2 et âgés de 6 à 11 ans avec un diagnostic d’autisme reconnu font désormais partie de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia. L’inauguration par des institutionnels a eu lieu, mardi, en la présence du personnel pédagogique et médico-social.

Une première au niveau élémentaire sur la Haute-Corse, une deuxième dans la région avec une autre classe à Ajaccio, pour des enfants pouvant venir de tout le département. Un accompagnement à la fois sur le plan psycho-éducatif, pédagogique et thérapeutique dans des locaux modernes et adaptés.

Une structure aménagée et qui s’inscrit donc dans une approche « neuro-développementale » pour des élèves n’ayant pas suffisamment acquis d’autonomie, de langage et qui peuvent présenter des difficultés « substantielles » dans leurs relations sociales, la communication ou le comportement.

Accroître la scolarisation des élèves handicapés dans les milieux « ordinaires »

Suivie par une équipe pluridisciplinaire avec des professionnels venant de l’Éducation nationale, cette classe est issue d’un long processus de développement et de réflexion auprès des différents partenaires. « On poursuit le développement d’unités d’enseignement en élémentaire qui est un enjeu majeur au niveau de l’Éducation nationale. Nous essayons d’accompagner au mieux les élèves handicapés avec un service autour de l’école inclusive dans chaque département et des pôles inclusifs d’accompagnements locaux (PIAL) », explique Bruno Benazech, directeur académique des services de l’Éducation nationale de Haute-Corse.

Dans le même sens, l’Agence régionale de santé de Corse a mis en avant la coopération des professionnels de l’Éducation nationale et du médico-social avec l’Adapei de Haute-Corse. Pour sa directrice Marie-Hélène Lecenne, « cette externalisation et ce modèle d’accompagnement entre l’équipe pédagogique et les spécialistes médico-sociaux représentent ce qu’il faut développer à l’avenir pour tous les enfants en situation de handicap. Cela va dans le sens de l’inclusion des enfants en milieu scolaire ordinaire ».

Un suivi scolaire continu à développer dans le futur

Un projet déjà mis en place dans d’autres départements de la métropole et qui permet à des enfants autistes de suivre une scolarisation à plein temps, y compris les temps de récréation et de restauration. Une victoire pour Véronique Cuvillier-Lugarini, présidente de l’association Eveil, qui se félicite d’avoir « réalisé en co-construction ce challenge qui n’était pas gagné d’avance. Tout cela dans le but de satisfaire des familles jusque-là dans le désespoir de voir leurs enfants sans aucun espoir ni avenir ».

Un chantier de l’inclusion sociale des personnes handicapés dans le milieu scolaire qui est « encore vaste mais qui prouve que la création de cette unité d’enseignement peut aboutir à de grandes avancées dans le futur », a déclaré Marcelle Nutti, référente départementale pour les troubles du spectre de l’autisme. 

Avant d’ajouter que ces « deux mondes de l’Education nationale et du médico-social peuvent fonctionner ensemble. L’essentiel étant de sensibiliser et former du personnel à la prise en charge des troubles du spectre de l’autisme ».

Un suivi scolaire qui entend s’élargir désormais avec les mêmes moyens à disposition dans le milieu secondaire et l’enseignement supérieur.

Le renforcement de l’offre de scolarisation adaptée s’inscrit donc dans l’idée de pouvoir réinsérer pleinement les élèves au sein de leurs classes de référence. Des objectifs et de nouvelles perspectives « qui ont besoin de se mettre en place de manière plus importante dans le temps pour ne plus laisser d’élèves avec un diagnostic d’autisme dans l’impasse » pour Geneviève Paoli, directrice de l’école Simone-Peretti.

Source FR3.