Près de Brest, Miaggo loue du matériel de loisirs en extérieur pour les personnes à mobilité réduite…

Véronique Follet a découvert le monde du handicap physique et sa cohorte de difficultés à la naissance de son fils, Enoal. Entre autres, l’accès aux activités extérieures.

La Finistérienne se lance donc dans la location de matériel de loisirs de plein air pour les personnes à mobilité réduite.

Grâce aux chenilles qui s'adaptent à son fauteuil, Enoal, 17 ans, peut enfin participer aux balades sur la plage.

Grâce aux chenilles qui s’adaptent à son fauteuil, Enoal, 17 ans, peut enfin participer aux balades sur la plage. 

Les balades en famille se transformaient en casse-tête ou en frustration pour la famille Follet. Enoal, l’un des enfants, atteint de paralysie cérébrale, se déplace en fauteuil roulant et bien des lieux lui restent inaccessibles. « Comme on a trois enfants, l’un des parents se baladait en bord de mer avec deux enfants pendant que l’autre restait avec Enoal sur la cale », explique Véronique, sa mère.

Du matériel très cher pour une faible utilisation

Enoal avait fini par ne plus apprécier ces balades. Alors sa mère a eu une idée. Proposer à la location du matériel adapté aux activités de plein air pour les personnes à mobilité réduite. Une première en France selon la toute nouvelle chef d’entreprise.

Aujourd’hui Enoal peut se balader sur la plage grâce à des chenillettes qui s’adaptent aux roues de son fauteuil et lui permettent de rouler sur le sable. Des chenillettes fabriquées aux Etats-Unis et qui coûtent 8.000 euros. Et c’est là que le bât blesse. Ce matériel spécialisé reste difficilement accessible, coûte très cher, entre 500 et 10.000 euros, estime Véronique Follet. Et il n’est utilisé qu’occasionnellement.

La mutualisation des équipements, grâce à un système de location, s’est imposée comme une solution pertinente pour Véronique Follet. « Les enfants grandissent vite et les vacances à la montagne, c’est une semaine par an. Alors pourquoi acheter le matériel ? » avance-t-elle.

Pour la mer, la forêt, la montagne…

Il y a un an, elle a quitté son emploi pour fonder Miaggo à l’Hôpital-Camfrout dans le Finistère. Le 15 mars dernier, tout était fin prêt. Vélos-pousseurs, trottinettes à trois roues avec siège, paddles adaptés… Pour la mer, la forêt, la montagne…L’éventail de produits est vaste. Et pour la plupart fabriqués en France, voire dans le Finistère, assure l’entrepreneuse.

« Des particuliers sont intéressés mais aussi des structures comme des IME (instituts médico-éducatifs) ou des EHPAD, déclare Véronique. Pour des balades ponctuelles, inutile d’investir dans du matériel. »

Miaggo fonctionne par un système d’abonnements donnant accès à tous les équipements.

Déjà, la mairie de Milizac-Guipronvel dans le Finistère s’est montrée intéressée. Ses habitants pourront bientôt emprunter du matériel chez Miaggo grâce à l’abonnement souscrit par la municipalité.

Source FR3.

Santé : en 2021, les mutuelles vont coûter plus cher…

Une étude révèle que les Français dépenseront en moyenne 880 euros par an pour leur mutuelle en 2021.

La journaliste de France Télévisions Christelle Méral apporte des précisions.

Santé : en 2021, les mutuelles vont coûter plus cher...

 

2021 va être une année salée pour les détenteurs de mutuelles. En effet, comme le révèle la journaliste France Télévisions Christelle Méral, présente sur le plateau du 19/20, jeudi 25 mars, les tarifs ont augmenté de 4,3 %, selon une étude récente. « Cette hausse s’explique notamment par le vieillissement de la population et le contrat 100 % santé, qui permet de bénéficier de prothèses dentaires et d’aides auditives » en étant remboursé à 100 %, note la journaliste.

Des chiffres élevés dans les Hauts-de-France

Ces résultats sont toutefois contestés par la Mutualité française. Selon elle, la hausse s’élève à 2,6 %, à cause de l’augmentation régulière des dépenses de santé. En outre, c’est dans les Hauts-de-France que les mutuelles sont les plus chères : en moyenne 923 euros par an, car certaines pathologies comme le diabète sont relativement répandues. « Puis vient l’Île-de-France : 909 euros. Un coût élevé en raison des dépassements d’honoraires fréquents« , précise la journaliste. Enfin, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, cette somme est en moyenne de 907 euros. Les patients sont souvent plus âgés et nécessitent plus de soins, ce qui entraîne logiquement un coût plus important.

Source FRANCE INFO.

HANDICAP – Pourquoi le design inclusif devrait être la norme ?… Découvrez la Vidéo !

« Les personnes en situation de handicap sont de vrais hackers. » À 22 ans, Christina Mallon a commencé à perdre l’usage de ses bras et de ses mains.

Depuis, elle a entièrement repensé son appartement, et a décidé de se consacrer au design inclusif. Brut l’a rencontrée.

 

Handicap : Christina Mallon et le design inclusif

 

 

La jeune femme souffre d’une maladie du motoneurone, qui a entraîné une paralysie progressive de ses mains et de ses bras. Elle se lance alors dans le design pour personnes handicapées.

« Selon moi, c’est le design qui fait mon handicap. Je ne suis pas handicapée à cause de la maladie du motoneurone, mais à cause de la manière de concevoir les choses. Avant de créer des expériences ou des produits, les gens ne pensent pas au handicap. » À 22 ans, alors qu’elle vient de terminer ses études, Christina Mallon voit sa sensibilité au niveau des mains et des bras diminuer. Aujourd’hui, ses deux mains et ses deux bras sont complètement paralysés.

Un manteau à enfiler sans les mains

Alors qu’elle commence à s’habituer à sa maladie, elle décide de consacrer sa carrière au design inclusif. « J’ai dû pirater tout mon appartement. Tout se trouve au sol afin que je puisse utiliser mes pieds pour cuisiner, pour me maquiller, pour m’habiller. » Autre problème qui se pose désormais : celui des vêtements. « Quand je suis devenue handicapée, on ne trouvait aucun vêtement tendance. J’ai donc co-fondé une association appelée Open Style Lab qui crée des produits faciles à porter. » Elle a par exemple créé un manteau à enfiler sans les mains et un collier avec un lecteur de carte de métro.

Mais s’il est difficile pour une personne handicapée de s’habiller pour la vie de tous les jours, trouver une robe ou un costume de mariage l’est encore plus. Christina Mallon s’en souvient : « Je voulais avoir des poches pour maintenir mes bras, parce que quand ils tombent sur le côté sans être maintenus, c’est très inconfortable. » Pour trouver la robe adéquate, la jeune femme va voir les plus célèbres créateurs de robes de mariées. « La plupart d’entre eux m’ont dit qu’ils ne voulaient pas ajouter de poches à la robe. Ils ne voulaient pas modifier la forme initiale, même si j’en avais besoin pour des raisons de santé. »

« La communauté des personnes handicapées a un revenu de 7.000 milliards d’euros »

Christina Mallon l’assure : en oubliant les personnes handicapées, les marques passent à côté de grandes opportunités. « Dans le monde, une personne sur cinq souffre de handicap. Et elles ont de l’argent. C’est un point important que les marques oublient. La communauté des personnes handicapées dispose d’un revenu de 7.000 milliards d’euros. C’est énorme ! Mais seules quelques marques pensent à créer des produits et des publicités qui touchent pourtant un cinquième de la population mondiale. »

D’après elle par ailleurs, quand on conçoit des produits pour les personnes en situation de handicap, c’est la population entière qui peut en bénéficier : « Par exemple, l’écran tactile, les voitures autonomes, les abaissements de trottoir et la machine à écrire sont des inventions qui ont toutes été créées pour les personnes handicapées. Elles sont mieux conçues et utilisées par tout le monde maintenant. »

Découvrez la Vidéo, cliquez ici.

Source BRUT.

Soins dentaires. Les enfants et les handicapés d’abord… Les dentistes spécialisés ne sont pas si nombreux…..

Soigner les dents d’un enfant ou d’une personne en situation de handicap demande plus de temps et une pratique particulière.

Les dentistes spécialisés ne sont pas si nombreux.

Exemple à Plœmeur (Morbihan).

Les soins dentaires dédiés aux enfants et aux personnes en situation de handicap réclament plus de temps.

 

L’appréhension d’une visite chez le dentiste peut être d’autant plus grande pour un enfant, ou une personne en situation de handicap.

L’angoisse générée par la peur de souffrir, l’inconfort lié à une mobilité réduite ou une perte de repères peuvent aussi rendre les soins délicats pour le praticien.

Ces particularités, le Dr Mélanie Recuero, 33 ans, les connaît bien. Elle s’en est même fait une spécialité en travaillant pendant trois ans en milieu hospitalier auprès de ces populations.

Un lieu pluridisciplinaire

Après avoir exercé à Quimperlé (Finistère), elle ouvre le 1er mars, à Plœmeur (Morbihan), une clinique dentaire dédiée aux enfants (pédodontie) et personnes souffrant de handicaps cognitifs, intellectuels et psychiques. La commune est notamment connue pour abriter le centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles de Kerpape.

Pluridisciplinaire, le nouveau cabinet plœmeurois doit aussi réunir d’autres professionnels, comme une pédopsychologue ou bien encore une pédicure spécialisée dans les soins aux personnes atteintes de troubles de l’équilibre.

« 200 km pour soigner une carie… »

« Nous sommes malheureusement encore peu nombreux à proposer ces prises en charge, relève la dentiste. Au fur et à mesure de mon activité professionnelle, je me suis rendu compte que les parents avaient du mal à trouver un dentiste pour leur enfant. Parcourir 200 km pour faire soigner la carie de son adolescente autiste, ce n’est pas normal… »

« Approche comportementale »

Les soins dentaires pédiatriques ou délivrés à des personnes handicapés prennent plus de temps. « Par une approche comportementale, on explique ce qu’il va se passer afin de baisser l’anxiété et l’appréhension chez ces patients. On peut aussi utiliser l’anesthésie électronique, l’hypnose conversationnelle ou encore un gaz médical, pour atténuer l’angoisse. »

Les patients qui, du fait de leur handicap, ne peuvent être soignés sur fauteuil sont pris en charge en milieu hospitalier, sous anesthésie générale. Depuis janvier, le Dr Recuero assure d’ailleurs des vacations dans un établissement de santé du territoire.

Source OUEST FRANCE.

Dijon : des photos d’enfants atteints de maladies rares pour sensibiliser le grand public… Jusqu’au 28 février…

Près d’une dizaine de photos d’enfants atteints de maladies rares sont exposées sur les grilles du parc Darcy à Dijon (Côte-d’Or) jusqu’au dimanche 28 février.

L’objectif : faire accepter leur maladie aux enfants et sensibiliser le grand public sur leur situation.

Les photos de plusieurs enfants atteints de maladie rares sont exposées au parc Darcy à Dijon jusqu'au 28 février.

 

Ils s’appellent Valentine, Charlotte, David ou encore Chloé. Ils sont tous atteints de maladies rares. Leurs photos sont exposées sur les grilles du parc Darcy à Dijon (Côte-d’Or) jusqu’au dimanche 28 février. L’initiative appelée « Haut-delà des clichés » a été lancée par le CHU et a été immortalisée par l’objectif de Laetitia, une ancienne mannequin devenue photographe.

« Ça a été dur de ne pas pleurer, sincèrement » – Laetitia, photographe

La jeune femme d’une trentaine d’années les a fait défiler les uns après les autres dans un studio, avec forcément un peu d’appréhension au début. « On a fait plein de petits exercices avant de commencer« , raconte la photographe. « Ils n’ont jamais fait de photo de leur vie, et en plus ils ne savent comment on va les regarder avec leur pathologie. » Mais ça « n’a pas été difficile de les mettre en lumière. (…) Et puis j’avais un écran qui montrait les photos. Je retournais cet écran pour qu’ils se voient et ils étaient assez surpris« , poursuit Laetitia.

« Certains parents nous ont dit que leurs enfants ont été tellement heureux pendant une semaine ou deux après la séance photo. Quant aux parents, ils se sont dit waouh. Franchement ça a été dur de ne pas pleurer« , raconte Laetitia.

Les photos de plusieurs enfants atteints de maladie rares sont exposées au parc Darcy à Dijon jusqu'au 28 février.

Sensibiliser le grand public

L’un des objectifs de ces photos, c’est de « sensibiliser le grand public et dire la différence n’a pas à faire peur« , explique Marie-Myriam Arnoult Rolle, du CHU de Dijon. « On se rend compte que la vie de ces enfants est énormément réduite à du soin, à des rendez-vous chez le médecin ou encore aux visites à l’hôpital, et autour de ça il ne se passe pas grand chose« , poursuit Marie-Myriam. « On a envie de leur apporter du bonheur, de leur montrer que eux aussi peuvent avoir accès à des activités comme tout le monde », termine la salariée du CHU de Dijon

Source FRANCE BLEU.

Epargne retraite : ces comportements dangereux des assureurs dont vous devriez vous méfier…!

Nouvelle mise en garde du gendarme de l’assurance : les propositions de transfert des épargnes-retraite sont parfois trompeuses…!

Epargne retraite : ces comportements dangereux des assureurs dont vous devriez vous méfier

Des documents publicitaires mensongers ? Il semblerait que les assureurs y aient parfois recours. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) vient en effet de mettre un garde « un organisme d’assurance après avoir constaté la diffusion de documents publicitaires présentant de manière insuffisamment équilibrée les avantages et inconvénients du contrat proposé ». Dans un communiqué publié ce 7 janvier 2021, le superviseur français précise que les faits constatés « portent atteinte aux règles de bonnes pratiques de la profession en matière de communication à caractère publicitaire ». Le nom de l’organisme visé n’est toutefois pas dévoilé.

Quelles sont les méthodes dénoncées ?

1. Assurance retraite : les pratiques commerciales douteuses des assureurs

Selon le gendarme des assureurs, les procédés « pointés du doigt consistaient à transmettre aux assurés détenant des contrats de retraite supplémentaire relevant de gammes anciennes et comportant des garanties contractuelles importantes (taux de revalorisation notamment) « . Des courriers publicitaires visaient aussi à « promouvoir le transfert de l’épargne vers des contrats de retraite de type Madelin ou PERP plus récents, assortis de garanties moindres ».

« Or, ces courriers publicitaires mettaient en avant les avantages potentiels des opérations de transfert, sans pour autant présenter clairement les risques de baisse de la rente annuelle garantie s’y attachant », avertit l’ACPR dans son communiqué.

L’autorité appelle ainsi les différents organismes à plus de transparence.

2. Assurance retraite : les avantages et les risques encourus doivent être connus

L’ACPR indique être « particulièrement attentive à la clarté et à l’exactitude de l’information contenue dans les communications à caractère publicitaire ». Ainsi, elle « appelle l’ensemble des professionnels, assureurs et intermédiaires, à toujours veiller à l’équilibre des communications diffusées, quel que soit le type de contrats ».

Et de rappeler : « Les clients doivent comprendre les caractéristiques principales de l’offre, avec une présentation loyale et équilibrée des avantages et des risques encourus. »

2. Épargne retraite : les recommandations de l’ACPR

Voici quelques bonnes pratiques que doivent respecter les assureurs depuis le 6 décembre 2019, selon l’ACPR, qui les regroupe dans un même document, conformément aux dispositions des articles L. 612-1, II 3° et L. 612-29-1, alinéa 2 du Code monétaire et financier :

  • d’identifier clairement le caractère publicitaire de la communication, notamment par son format, son contenu, ou, à défaut, par une information explicite
  • de présenter clairement les différentes informations de manière à permettre au public d’en appréhender aisément le sens.
  • de rendre les différentes informations parfaitement lisibles ou audibles, dans des conditions normales de lecture ou d’audition

Source PLANET.

Malus écologique : personne handicapée et véhicule aménagé, quelles solutions ?…

Mis en place depuis 2009, le malus écologique est une taxe qui s’applique lors de l’établissement de la carte grise d’un véhicule neuf ou jamais immatriculé en France, pénalisant ceux qui émettent de grandes quantités de dioxyde de carbone (CO2).

 

Or les personnes en situation de handicap ont besoin de véhicules aménagés suffisamment puissants pour supporter le poids des équipements et qui sont donc potentiellement assez polluants. Qu’en est-il du malus écologique dans ce cas ?

Malus écologique : personne handicapée et véhicule aménagé, quelles solutions ?... Handicap - Véhicule Handicap

Le malus écologique s’applique à tout véhicule dont les rejets de C02 dépassent les 133 g/km selon le barème l’an prochain. La première tranche concernée oblige un acheteur de véhicule neuf à s’acquitter de 50 € lors de la demande de certificat d’immatriculation. Une somme croissante en fonction du taux d’émissions polluantes de la voiture achetée puis 75 euros pour 134g, et ainsi de suite… jusqu’à 30 000 euros (contre 20 000 actuellement) pour des rejets supérieurs à 218 g/km. Un barème encore plus sévère est prévu dans les deux années suivantes, avec un abaissement de ce seuil à 128 g/km en 2022 puis 123 en 2023… Quant au plafond, il risque d’atteindre 50 000 euros en 2023 pour les modèles les plus énergivores. Mais, le 7 décembre 2020, les sénateurs ont décidé d’assouplir davantage son application en proposant de lisser cette hausse sur les cinq années à venir. Des changements pourraient donc encore intervenir d’ici à la publication du Projet de loi de finances (PLF) en toute fin d’année, même si les députés auront certainement le dernier mot… Quoi qu’il en soit, certaines exonérations demeurent, qui concernent, notamment, les personnes handicapées.

Une personne à mobilité réduite souhaitant acheter un véhicule aménagé pour se déplacer sera obligée de se tourner vers une carrosserie de type camionnette, utilitaire léger ou ludospace. Le poids des équipements n’aidant pas à réduire les consommations, nombreux sont les véhicules de ce type théoriquement concernés par le malus écologique. Mais le gouvernement a pensé à ce cas précis et exonère ainsi toute personne handicapée, à un certain degré, pour l’achat d’un tel véhicule. Le nouveau malus au poids est également être adapté selon les mêmes critères lors de sa mise en place l’an prochain (2021).

Quelles sont les conditions ?

Le malus écologique n’est pas appliqué dans le cas d’un véhicule neuf ou d’occasion lorsqu’il est immatriculé en tant que voiture particulière à carrosserie “handicap”. Un véhicule acquis par une personne titulaire de la carte mobilité inclusion (CMI) portant la mention “Invalidité” (trois mentions possibles : “Invalidité”, “Priorité” et “Stationnement”) n’est pas non plus soumis au malus écologique. Ceci est valable pour un seul véhicule par bénéficiaire. Une règle également valable pour un véhicule acquis par une personne ayant un enfant mineur ou à charge titulaire de la CMI dans son foyer fiscal.

Pour bénéficier de l’exonération de cette taxe, il vous faudra joindre une copie de votre carte d’invalidité à la demande du certificat d’immatriculation pour votre véhicule. Contrairement aux familles nombreuses (à partir de trois enfants) qui peuvent demander le remboursement du malus écologique pour une voiture d’au moins cinq places assises (dans la limite d’un véhicule par foyer) seulement après avoir payé cette taxe, les personnes en situations de handicap en sont exonérées dès l’établissement de la carte grise. Elles n’ont donc à payer ce malus à aucun moment dans leur processus d’achat.

Les infos à retenir sur le malus écologique pour les personnes handicapées

  • exonération pour toute voiture particulière à carrosserie “handicap”
  • exonération pour tout véhicule acheté par une personne titulaire de la CMI mention “Invalidité”
  • même chose pour les personnes ayant un enfant à charge titulaire de la carte CMI mention “Invalidité”
  • exonération valable dans la limite d’un véhicule par bénéficiaire
  • carte d’identité du bénéficiaire à joindre avec la demande du certificat d’immatriculation

Malus sur le poids

Les députés ont par ailleurs adopté, pour la première fois en France, un amendement proposant l’ajout d’un nouveau malus sur le poids des véhicules en 2022. Ceux de plus de 1 800 kg à vide en ordre de marche (norme CE) feraient donc l’objet d’une taxe de 10 euros par kilogramme supplémentaire à l’achat en neuf, qui viendrait s’ajouter au malus CO2. Les véhicules électriques et les hybrides rechargeables affichant au moins 50 km d’autonomie « zéro émission » n’y seraient pas soumis. En tout état de cause, les titulaires de la CMI en seraient également exonérés. Objectif de ce nouveau serrage de vis, selon Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique ? « Envoyer un signal clair et mettre fin à la frénésie d’achat de véhicules lourds. Les constructeurs seront ainsi incités à réfléchir au poids des véhicules qu’ils proposent à la vente ». Le Sénat a, cette fois-ci, décidé de supprimer cet amendement. Il pourra toutefois être réintroduit en nouvelle lecture par les députés.

A suivre… !

Source AUTONEWS.

Téléthon à Montpellier, le record du monde de course en joëlette a été battu…

Vendredi dernier, une dizaine de coureurs s’est relayée pour battre le record du monde de course en joëlette.

En 24 heures plus de 271 kilomètres ont été parcourus.

L'événement était organisé par les associations "Les Képis Pescalunes" et " Tatane Académie".

 

Malgré le froid, la motivation est intacte. Objectif du week-end au parc Montcalm de Montpellier (Hérault) : battre un record du monde ! Celui d’une course en joëlettes, des fauteuils monoroues dans lesquels sont installés les enfants. « On court pendant 24heures, des relais de 30 minutes avec 4 équipes» explique Benoît, un des coureurs.

Une édition particulière

Covid-19 oblige, peu de manifestations publiques sont organisées pour cette édition 2020 du Téléthon. En temps normal, elles permettent de récolter environ 30% des dons. Alors, cette année la mobilisation s’est amplifiée sur les réseaux sociaux. Comme avec Noa, 12 ans, atteint de la myopathie de Duchenne. Il s’est lancé un défi sur le réseau social Tik-Tok en réalisant une vidéo par jour pour sensibiliser le public.

🎥LA QUOTIDIENNE DE NOA🎥 📅Aujourd’hui, 1er decembre 2020…📅 📜Au programme sur votre chaîne favorite… 📜 🤔 »LE…

Publiée par Les Képis Pescalunes sur Mardi 1 décembre 2020

Record battu en moins de 24heures

Ce samedi 5 décembre vers 18 heures, l’émotion était visible sur les visages : après 24 heures d’efforts un nouveau record du monde est établi. Au total, les coureurs auront parcouru 271 kilomètres, c’est 6 de plus que le précédent record. Une première victoire face à la maladie et l’occasion de rappeler le numéro du 36-37 pour effectuer des dons.

Source FR3.

Emploi des handicapés : « ça m’a permis de ne pas sombrer plus » raconte le Tulliste Jean-Christophe Zak…

Jean-Christophe Zak est un travailleur handicapé. Même si ça ne se voit pas.

Ce Tulliste de 45 ans a été déclaré handicapé suite à des problèmes de santé.

Il va beaucoup mieux aujourd’hui.

Et pour lui le fait d’avoir repris une activité professionnelle, il a créé son entreprise, y est pour beaucoup.

Emploi des handicapés : "ça m'a permis de ne pas sombrer plus" raconte le Tulliste Jean-Christophe Zak

Jusqu’au 22 novembre, c’est la semaine pour l’emploi des personnes handicapées. Et en l’espèce, même si les choses avancent, il reste encore beaucoup de chemin à faire. Le taux de chômage parmi les personnes handicapées est le double de celui des personnes valides. Et pourtant beaucoup peuvent tout à fait travailler normalement. Leur handicap parfois même ne se voit pas. C’est le cas de Jean-Christophe Zak à Tulle.

Déclaré inapte

La vie de Jean-Christophe Zak a basculé il y a 6 ans. Il a alors 36 ans et travaille comme conducteur offset chez un imprimeur. Mais il tombe malade. « On me trouve un problème de santé, puis deux, puis trois, et durant 4 ans je me retrouve à l’hôpital et je subis des interventions » raconte-t-il. Il est notamment opéré à cœur ouvert. Et comble de malchance, il souffre de régulières cruralgies qui le clouent au lit. Mais il tient le coup. Pour autant, la médecine du travail le juge inapte à son emploi et l’oriente vers la MDPH pour monter un dossier de travailleur handicapé. « Ce que je ne comprends pas parce que je me sentais moi capable d’assumer mes anciennes fonctions ».

« Beaucoup de portes qui se ferment »

Commence alors une période d’interrogations. « Il y a quand beaucoup de portes qui se ferment » dit-il. La première est celle de son ancien employeur qui le licencie. Mais Jean-Christophe Zak veut rebondir tout de suite. « Il fallait que je passe par une réorientation de toute façon ». Après encore quelques vicissitudes, il décide de créer son entreprise avec le soutien de l’Agefiph, l’association pour l’emploi des handicapés. C’est ainsi qu’il a ouvert à Tulle il y a deux ans L’Atelier photo où il propose travaux photo et de reprographie. Une nouvelle vie pour lui. « Cela me permet de continuer surtout et de me sentir normal. Pas quelqu’un de malade. Je pense même que ça m’a permis de ne pas sombrer plus et de développer d’autres problèmes ». Alors il  touche du bois : depuis deux ans même ses cruralgies ont disparu.

Source FRANCE BLEU.

 

 

Une Concarnoise handicapée en appelle à plus de bienveillance…!

Désarroi, cri d’alarme, révolte, besoin de comprendre… Plusieurs sentiments se mêlent, dans un courrier adressé au maire et au commandant du commissariat de police par une Concarnoise en situation de handicap, après une mésaventure subie quai Carnot.

Impossible pour une personne en situation de handicap de pénétrer dans sa voiture (à droite), pourtant stationnée sur une place réservée. Et ce n’est pas la première fois que Monique Lennon est victime

La lettre que Monique Lennon, une Concarnoise âgée de 53 ans, vient d’adresser à Marc Bigot, le maire, et à Patrice Foustoul, qui commande le commissariat de Concarneau, commence par une longue description des faits. Une mésaventure vécue le 16 octobre dernier, vers midi, par cette quinquagénaire au handicap lourd, reconnu depuis plus de vingt ans.

Ce jour-là, elle gare son véhicule comme il se doit sur une place réservée aux personnes en situation de handicap, quai Carnot. Mais quand elle revient, impossible pour elle de rentrer dans sa voiture : sa portière est bloquée par « un autre véhicule stationné en empiétant largement sur la bande zébrée de la place handicapée ». Et son handicap ne lui permet pas de passer par le côté passager pour retrouver son siège côté conducteur.

« C’est la troisième fois… »

« C’est la troisième fois que cette femme se trouve dans cette situation à Concarneau ces dernières années », écrit Monique Lennon, en utilisant la troisième personne, avant de révéler, plus loin, que c’est bien elle « qui a vécu cet épisode ». Mais les fois précédentes, elle avait obtenu l’aide de fonctionnaires de police, qui avait pu déplacer la voiture à sa place. Et d’autres fois encore, son époux, qui était avec elle, avait pu entrer dans la voiture et la sortir de ce mauvais pas.

« Doit-on accepter que certains aient sans cesse à se justifier pour trouver ou conserver leur place dans la société ? »

Ce 16 octobre, Monique Lennon est bien seule. Elle va donc une nouvelle fois solliciter de l’aide au commissariat. Mais là, en dépit de son insistance, « rien n’y fait. Fin de non-recevoir », écrit-elle, se disant alors « désabusée, blessée et dans l’incompréhension de ce refus ». Un refus justifié par le policier, à l’accueil, selon Monique, par le fait que « si le véhicule n’est pas en double file, il n’est pas verbalisable ». C’est finalement un autre conducteur qui sortira sa voiture de cette fâcheuse posture.

« Sans cesse se justifier »

Avec le recul, elle le reconnaît : « En l’absence de retour d’aide que je sollicitais, j’ai déposé une partie de la colère qui m’envahissait à l’agent de permanence d’accueil. Or cette personne n’a pas à porter la responsabilité des insuffisances de moyens de son service et de sa profession ». Elle n’en invite pas moins les destinataires de son courrier à agir, « chacun dans votre fonction, en éventuelle collaboration, ou auprès des autorités compétentes ». Avant de développer sur le traitement trop souvent réservé aux « personnes en situation de fragilité ». Et d’interroger : « Doit-on accepter que certains aient sans cesse à se justifier pour trouver ou conserver leur place dans la société ? ».

À noter

Interrogé à ce sujet, le commandant Foustoul indique qu’une « enquête interne est en cours pour identifier le fonctionnaire de permanence ce jour-là et entendre sa version des faits ». Et il s’engage à répondre à Monique Lennon.

Source LE TELEGRAMME.