Vivre avec un handicap…!

Comment vivre avec un handicap ?

Comment changer son regard sur lui, qu’il soit visible ou non ?

Comment en faire une force ?

Le sport peut être un moyen de dépasser son handicap

 

Murielle Giordan reçoit l’humoriste Marie-Aude Cariou, alias Mak, qui nous parle des difficultés liées à son handicap et des moyens de les surmonter. 

Murielle Giordan reçoit Mak, qui vient de publier Moi, le quota : itinéraire d’une salariée en situation de handicap invisible (autoédité). Et elle sera le 12 mai 19h30 au Chapiteau turbulent à Paris dans le cadre du festival Ouverture de Champ (un concours d’humoristes sur le handicap).  Marie-Aude Cariou, alias Mak, a 39 ans.

Elle est née avec une anomalie génétique, qui a provoqué une dysplasie (anomalie du développement), et a dû être greffée des reins à l’âge de 7 ans. L’école a été difficile, elle a été confrontée aux regards des autres, parfois très bienveillants, parfois malveillants. Une anecdote notamment l’a marquée : celle du directeur de son école l’humiliant devant toute la classe.

Le monde du travail n’a pas été plus tendre. Mais sa force elle l’a trouvée dans l’humour, dont elle se sert aujourd’hui pour montrer que le handicap peut révéler des ressources insoupçonnées.

Pour une plus grande inclusion des handicapés

Mak regrette que la société, l’école, mais aussi les entreprises ne soient pas plus accueillantes actuellement, et souhaite davantage d’inclusion. Les témoignages de Yann Bucaille-Lanzerac et de Philippe Croizon qui interviennent au cours de l’émission vont dans ce sens.

Yann Bucaille-Lanzerac est le fondateur des cafés-restaurants Café Joyeux, qui emploient, pour environ 80% de ses collaborateurs, des personnes porteuses de handicap mental et cognitif. Il a également créé un Centre des apprentis joyeux, délivrant un diplôme reconnu par l’Etat d’agent de restauration, et vient de recevoir le Prix BCG de l’Entrepreneur social de l’année 2021.

Philippe Croizon, amputé des quatre membres , a réussi l’exploit de traverser la Manche à la nage. Il a fondé à Vichy l’Académie qui porte son nom, une structure d’entraînement de haut niveau qui accompagnent de jeunes nageurs handicapés.

Je suis présidente d’un club de karaté et nous avons ouvert une section de parakaraté, pour les handicapés. C’est un pur bonheur d’être avec eux. On a beaucoup à s’inspirer d’eux. – Sylvie

Comme le rappellent Yann Bucaille-Lanzerac et cette auditrice, partager le quotidien des personnes en situation de handicap est très enrichissant. Ainsi, au lieu de les marginaliser, comme la société a tendance à le faire, il faudrait au contraire développer l’inclusion des handicapés dès l’école, et dans l’entreprise, tout le monde y gagnerait.

Source FRANCE BLEU.

 

Pour marque-pages : Permaliens.