Covid-19 : peut-on choisir le vaccin qu’on reçoit ?…

Il est dans certains cas possible de décider quel sérum nous sera injecté.

Voici les clefs pour s’y retrouver.

Selon sa situation, un patient peut avoir le choix ou non de son lieu de vaccination, et donc du sérum qui lui sera injecté.

 

Selon sa situation, un patient peut avoir le choix ou non de son lieu de vaccination, et donc du sérum qui lui sera injecté. Dans les cabinets de médecine générale ou les pharmacies, on injecte seulement le vaccin AstraZeneca car il est plus facile à conserver. Dans les centres de vaccination (par exemple les vaccinodromes ou autres salles communales), on propose le Moderna ou le Pfizer. Le point sur la situation pour mieux s’y retrouver :

Si vous avez plus de 70 ans, vous pouvez choisir. Pour opter pour le Moderna ou le Pfizer/BioNtech, il faudra se rendre en centre de vaccination. Vous pouvez savoir en ligne (sur Doctolib par exemple au moment de la prise de rendez-vous) ou en téléphonant, lequel des deux sera injecté. Si vous vous faites vacciner chez votre médecin traitant ou en pharmacie, ce sera l’AstraZeneca.

Si vous avez entre 55 et 69 ans, et que vous avez une comorbidité qui présente un très haut risque (cancer, transplantation, maladie chronique rénale, trisomie 21, certaines maladies rares…), vous pouvez également choisir entre le centre de vaccination (Pfizer ou Moderna) ou le cabinet du médecin traitant / pharmacie (AstraZeneca).

En revanche, si vous avez une comorbidité associée à un risque de forme grave (et non un très haut risque), vous ne pouvez vous faire vacciner qu’avec l’AstraZeneca en pharmacie ou chez votre médecin traitant. Cela concerne entre autres les pathologies cardiovasculaires, le diabète, les problèmes respiratoires, les cirrhoses, l’obésité, les maladies neurologiques, les troubles psychiatriques…

Il vous faudra une prescription de votre médecin traitant, dans les deux cas. Si vous n’avez pas de comorbidité, vous ne pouvez pas encore vous faire vacciner.

Si vous avez entre 50 et 54 ans avec une comorbidité qui présente indéfiniment un très haut risque ou bien un haut risque (voir ci-dessus), vous ne pouvez, sur prescription, qu’opter pour un centre de vaccination qui propose du Moderna ou du Pfizer. En effet, la HAS (Haute Autorité de Santé) a conseillé de n’utiliser le vaccin AstraZeneca que chez les plus de 55 ans, en raison des incertitudes liées aux risques de thromboses.

Si vous avez entre 18 et 49 ans, exclusivement avec une comorbidité qui présente un très haut risque (voir ci-dessus) et sur prescription, vous ne pouvez aller qu’en centre de vaccination et donc être vacciné avec le sérum Pfizer ou bien Moderna.

Si vous êtes un professionnel de santé, ou un sapeur-pompier, âgé de 55 ans et plus, vous pouvez avoir le choix entre les trois sérums. En revanche, si vous avez entre 18 et 54 ans, vous ne pouvez aller qu’en centre de vaccination et donc choisir entre le Pfizer et le Moderna.

Source LE FIGARO.

Dijon : des photos d’enfants atteints de maladies rares pour sensibiliser le grand public… Jusqu’au 28 février…

Près d’une dizaine de photos d’enfants atteints de maladies rares sont exposées sur les grilles du parc Darcy à Dijon (Côte-d’Or) jusqu’au dimanche 28 février.

L’objectif : faire accepter leur maladie aux enfants et sensibiliser le grand public sur leur situation.

Les photos de plusieurs enfants atteints de maladie rares sont exposées au parc Darcy à Dijon jusqu'au 28 février.

 

Ils s’appellent Valentine, Charlotte, David ou encore Chloé. Ils sont tous atteints de maladies rares. Leurs photos sont exposées sur les grilles du parc Darcy à Dijon (Côte-d’Or) jusqu’au dimanche 28 février. L’initiative appelée « Haut-delà des clichés » a été lancée par le CHU et a été immortalisée par l’objectif de Laetitia, une ancienne mannequin devenue photographe.

« Ça a été dur de ne pas pleurer, sincèrement » – Laetitia, photographe

La jeune femme d’une trentaine d’années les a fait défiler les uns après les autres dans un studio, avec forcément un peu d’appréhension au début. « On a fait plein de petits exercices avant de commencer« , raconte la photographe. « Ils n’ont jamais fait de photo de leur vie, et en plus ils ne savent comment on va les regarder avec leur pathologie. » Mais ça « n’a pas été difficile de les mettre en lumière. (…) Et puis j’avais un écran qui montrait les photos. Je retournais cet écran pour qu’ils se voient et ils étaient assez surpris« , poursuit Laetitia.

« Certains parents nous ont dit que leurs enfants ont été tellement heureux pendant une semaine ou deux après la séance photo. Quant aux parents, ils se sont dit waouh. Franchement ça a été dur de ne pas pleurer« , raconte Laetitia.

Les photos de plusieurs enfants atteints de maladie rares sont exposées au parc Darcy à Dijon jusqu'au 28 février.

Sensibiliser le grand public

L’un des objectifs de ces photos, c’est de « sensibiliser le grand public et dire la différence n’a pas à faire peur« , explique Marie-Myriam Arnoult Rolle, du CHU de Dijon. « On se rend compte que la vie de ces enfants est énormément réduite à du soin, à des rendez-vous chez le médecin ou encore aux visites à l’hôpital, et autour de ça il ne se passe pas grand chose« , poursuit Marie-Myriam. « On a envie de leur apporter du bonheur, de leur montrer que eux aussi peuvent avoir accès à des activités comme tout le monde », termine la salariée du CHU de Dijon

Source FRANCE BLEU.