En Champagne-Ardenne, des courts métrages pour parler du handicap aux collégiens…

Un kit pédagogique sur le handicap va être distribué, dès cette première semaine de mai à plus de 150 collèges de la Marne, de la Haute-Marne, de l’Aube et des Ardennes.

Ayant vocation à servir pour des séances de sensibilisation inclusives, ces films bénéficient de sous-titrage et d’audiodescription. C’est une première.

Jérôme Descamps, co-directeur de Blackmaria, le Pôle régional d'Education aux Images, lance un kit pédagogique baptisé « 13 regards différents sur le handicap » qui compile des courts métrages étrangers et français. DR

 

« On veut provoquer un choc parmi les spectateurs et combattre les préjugés. Et grâce à ces films français ou étrangers qui durent de 4 à 22 minutes, on s’identifie au héros et on prend conscience de situations qu’on n’aurait pas imaginées », lance Jérôme Descamps, co-directeur du Blackmaria – Pôle régional d’Éducation aux Images. Et ces films sont justement compilés dans le kit baptisé « 13 regards différents sur le handicap » qui contient également des fiches pédagogiques et des dossiers artistiques.

À partir de cette première semaine de mai, ce kit pédagogique sera distribué à plus de 150 collèges de la Marne, de la Haute-Marne, de l’Aube et des Ardennes, mais aussi à une centaine d’associations d’éducation populaire. « On emploie le cinéma pour provoquer un choc émotionnel et esthétique, explique Jérôme Descamps. Sensibiliser au handicap, c’est un sujet récurrent où il y a assez peu d’outils pour les enseignants. »

Ainsi, grâce au pouvoir de la fiction, de l’animation ou du documentaire, les élèves pourront se mettre, par exemple, dans la peau de ce jeune Indien handicapé qui dévoile son quotidien solaire et gai. « Ces films ne sont pas là pour plomber le moral mais aussi pour valoriser le regard qu’on porte sur les personnes handicapées. Et on va plus loin en proposant de l’audiodescription et du sous-titrage. Notre objectif, c’est de rendre ces films accessibles aux déficients visuels et auditifs et de proposer des séances inclusives », ajoute le co-directeur du Blackmaria. Et c’est une première pour un kit pédagogique à destination des collégiens.

En revanche, ce n’est pas la première fois que le Pôle régional d’Éducation aux Images s’empare d’un sujet sensible. En 2019, le Blackmaria avait déjà édité un kit à destination des lycéens sur la thématique des LGBT phobies. La prochaine sensibilisation portera sur le thème de l’égalité filles-garçons.

Source LE PARISIEN.

Handicap – « La scolarisation pour tous reste au cœur de nos combats »…

Selon le bilan du CIH, les choses s’améliorent en matière de scolarisation des enfants.

Que se passe-t-il sur le terrain ?

« La scolarisation pour tous reste au cœur de nos combats ». Jean-Louis Garcia_APAJH

 

Concernant la scolarisation des enfants en situation de handicap, le bilan fait état d’une grande hétérogénéité dans les territoires, et les solutions déployées au niveau départemental témoignent d’une inégale prise en compte des besoins. Si des avancées essentiellement quantitatives sont constatées, les études pointent des chiffres surtout encourageants en école maternelle et en élémentaire, en lien avec le 4e plan Autisme.

La situation reste cependant plus mitigée dans l’enseignement secondaire, et la question de l’inclusion devient très problématique quand on parle des études supérieures.

Ces données reflètent également des réalités très différentes concernant les modalités d’accueil et d’accompagnement, car elles intègrent, par exemple, des scolarisations à temps partiel, se limitant parfois à quelques heures par semaine, et conditionnées à la présence d’un AESH.

Nous ne pouvons nous en satisfaire… C’est pourquoi l’accès à la scolarisation pour tous, avec l’objectif affirmé d’une École pleinement inclusive, reste au cœur de nos combats et de nos revendications, en soutenant des actions concertées, à la fois plurielles, agiles, innovantes à destination des enfants, des familles et des professionnels de l’Éducation nationale. C’est tout le sens de notre accord-cadre avec le ministère de l’Éducation nationale.

Que permet cet accord-cadre ?

L’Apajh est née de la détermination forte de la part de militants bénévoles et de professionnels engagés d’initier des solutions en matière de scolarisation pour les enfants en situation de handicap. Cette préoccupation est restée centrale dans les valeurs et actions qui nous guident encore aujourd’hui.

Et c’est dans cette volonté réaffirmée qu’une convention-cadre de coopération a été signée avec le ministère de l’Éducation nationale et le ministère des Affaires sociales en juin 2013, puis enrichie en janvier 2020.
Cette convention est un pilier pour mettre en œuvre une coopération renforcée entre les acteurs qui interviennent auprès des enfants et adolescents en situation de handicap ; condition nécessaire pour lever les résistances, fluidifier les parcours, en garantir la cohérence et la continuité.

Enfin, l’Apajh s’engage comme partenaire privilégié dans la formation, autre levier central pour fédérer les acteurs et pérenniser les projets initiés en matière de scolarisation inclusive.
À cette fin, les militants bénévoles et les professionnels participent, entre autres, à des actions de sensibilisation dans les classes. Sur sollicitation, ils sont amenés à prendre part également aux plans de formation, en particulier celui des AESH dans le cadre des 60 heures dispensées à tous les personnels nouvellement recrutés.

Ces AESH sont en grève sur certains territoires pour obtenir un meilleur statut et salaire. Qu’en pensez-vous ?

La conduite de projets de scolarisation ambitieux pour l’ensemble de élèves en situation de handicap nécessite une coopération renforcée de tous les acteurs, articulant les actions des professionnels de l’Éducation nationale et du secteur médicosocial. Et nous avons bien conscience que les AESH occupent dans ces projets un rôle essentiel, au plus près des enfants accompagnés et de leur famille. Si leur statut a connu récemment une amélioration, il demeure, à notre sens, insuffisamment reconnu, et de fait peu attractif, avec une formation initiale et continue encore insuffisante pour étayer ces professionnels.

Par ailleurs, leur action au sein des pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) est souvent complexe à mener, en raison de l’organisation interne, du fractionnement des accompagnements, du manque continuel d’articulation, des carences en moyens humains et des rémunérations indignes.
Aussi, l’Apajh s’associe aux AESH dans leur volonté d’une réelle reconnaissance, passant par une évolution de carrière valorisée et une formation renforcée, dans le respect de ces professionnels engagés au quotidien dans l’accompagnement des enfants en situation de handicap.

Quel plaidoyer portez-vous pour les prochaines élections ?

À chaque élection, qu’il s’agisse de scrutins locaux ou nationaux, l’Apajh interpelle les candidats républicains. Il est dans notre ADN, depuis 1962, de travailler auprès des pouvoirs publics, à la fois en tant que force de proposition et de vigie, pour les droits des personnes en situation de handicap.

Pour l’élection présidentielle de 2022, nous avons bâti un Pacte qui invite les candidats à s’engager pour le Réflexe Handicap : derrière cette formule, c’est véritablement un changement de pratique de la décision publique et politique que nous demandons. Dans chaque projet de loi, dans chaque décision, il devient nécessaire d’anticiper et prendre en compte les besoins et attentes des personnes en situation de handicap. Être pleinement citoyen, c’est l’être dans tous les domaines de la vie : la personne qui sera portée aux plus hautes responsabilités du pays doit être vecteur de cette vision d’une société réellement inclusive, laïque et solidaire.

En 13 actes, nous abordons concrètement comment s’emparer de ce Réflexe : la laïcité, une pleine citoyenneté dans le droit, le pouvoir de choisir et d’agir des personnes en situation de handicap, en favorisant l’autodétermination de chacun, des parcours sans rupture de l’École à l’entrée dans la vie professionnelle, l’accès à des soins de qualité et une coordination des acteurs du secteur de la santé, un secteur médicosocial reconnu et des professionnels revalorisés…

Le handicap n’est pas ou trop peu abordé dans la campagne présidentielle actuelle, alors que nous sommes à moins de deux mois du premier tour : il est grand temps que les 12 millions de personnes en situation de handicap ainsi que leurs proches, les professionnels et globalement l’ensemble des citoyens soient aujourd’hui entendus.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Incontournable en milieu scolaire, l’interface Pronote est « une barrière de plus » pour les non-voyants…

C’est le plus répandu des outils numériques utilisés dans les collèges et les lycées : Pronote comptabilise 17 millions d’utilisateurs.

Problème : l’interface n’est pas conçue pour être accessible aux déficients visuels.

Une association envisage un recours devant la justice. 

L'interface Pronote joue désormais un rôle de carnet de correspondance numérique, permettant d'accéder aux notes des élèves et aux informations relatives à leur scolarité

L’interface Pronote joue désormais un rôle de carnet de correspondance numérique, permettant d’accéder aux notes des élèves et aux informations relatives à leur scolarité 

Les confinements l’ont ancrée dans le quotidien des professeurs, des élèves et de leurs parents. L’interface Pronote joue désormais un rôle de carnet de correspondance numérique, permettant d’accéder aux notes des enfants et aux informations relatives à leur scolarité. Sauf que l’outil n’est pas conçu pour être accessible aux déficients visuels. Ce qui pénalise une partie de la population en situation de handicap.

« La difficulté que je rencontre avec Pronote, c’est son manque d’accessibilité avec les lecteurs d’écran« , explique Yannick, mal-voyant, et père de deux lycéens. « Nous utilisons des logiciels qui nous permettent d’avoir toutes les informations qui sont écrites, vocalisées ou renvoyées vers une plage braille. Lorsque l’on est sur une plateforme, sur un téléphone ou sur un site web, l’idée est de récupérer des informations écrites.« Avec Pronote, même la première étape n’est pas possible sans aide : pour se connecter, il faut scanner un QR code et donc viser l’image.

« Dépendance »

Autre exemple donné par Yannick : « Si on veut contacter un professeur, il y a un tableau dans lequel on peut cliquer sur un nom. Là, c’est pareil, on ne peut pas cliquer sur le nom ou bien on n’est pas sûr du bon professeur auquel écrire. Cela nous met dans un état de dépendance vis-à-vis de nos enfants parce que, souvent, on passe par eux pour avoir des informations. » 

« Cela nous empêche de jouer notre rôle de parents. « 

Ses enfants n’ont pas de problème de vue, ils sont scolarisés dans un lycée qui utilise Pronote, comme la majorité des établissements. Mais ce papa avoue perdre le fil, surtout depuis le début de la crise sanitaire. Il ne peut plus suivre en autonomie la scolarité de ses enfants. « J’ai tendance à leur demander, donc s’ils ont envie de me donner les informations, ils me les donnent mais on peut très bien imaginer qu’ils n’aient pas envie de le faire, pour une mauvaise note par exemple. On est sur une relation de confiance avec eux mais on pourrait très bien se retrouver avec des enfants qui n’ont pas envie de dire des choses qui les concernent ou alors qui minimisent des informations jugées peu importantes. »

« Aujourd’hui les professeurs n’utilisent plus que ce type d’interface »

Gaétan et Anthony, les deux garçons de Yannick, sont en classes de seconde et de terminale cette année. Mais leur père est confronté au problème depuis leur entrée au collège. Selon les mises à jour du site, certaines fonctionnalités sont parfois accessibles, mais d’autres ne le sont plus. La généralisation de Pronote dans le quotidien des élèves et des enseignants depuis deux ans lui complique encore la tâche.

« Aujourd’hui les professeurs n’utilisent plus que ce type d’interface« , constate Yannick. « Quand vous leur demandez leur adresse mail pour pouvoir échanger, ils vous disent, non, il faut communiquer par Pronote. Cela nous met une barrière de plus, pour échanger sur le suivi de la scolarité de nos enfants. À l’heure où l’on dit qu’il faut que les parents s’investissent dans le suivi de leurs enfants, moi j’ai le sentiment que je ne peux pas le faire, à cause du manque d’accessibilité d’un outil qui est quand même utilisé par l’État et pour lequel on pourrait attendre quand même un minimum de prise en compte de tous les publics, d’autant qu’il y a des lois sur l’accessibilité numérique. »

Vers un recours en justice ?

Les sites de service public ont en effet l’obligation d’être lisibles par tous, ce qui n’est pas le cas de Pronote, qui est un site privé. Hervé Rihal, de l’association Accompagner, promouvoir, intégrer les déficients visuels (ApiDV) est lui même non-voyant et ancien professeur de droit public à l’université d’Angers. Il a saisi à deux reprises la secrétaire d’État aux personnes handicapées Sophie Cluzel, et envisage maintenant un recours devant le tribunal administratif de Paris.

« Un site internet, pour qu’il soit accessible pour nous, déficients visuels et surtout non-voyants, c’est un peu comme un escalier pour un handicapé moteur« , explique-t-il. « S’il y a un obstacle qui vous empêche d’y aller, vous ne pouvez pas y aller. C’est ce qui nous arrive avec Pronote. Les professeurs déficients visuels ne peuvent pas consulter Pronote et, surtout, ne peuvent pas rentrer de données, ce qui est un considérable préjudice pour eux et pour leurs élèves. C’est la même chose pour les parents déficients visuels qui ne peuvent pas contrôler les notes de leurs enfants et aussi pour les élèves qui ne peuvent pas vérifier les notes qu’ils ont obtenues. »

Source FRANCE INTER.

Handicap : à 16 ans, Ryann invente un clavier pour les élèves DYS et le vend partout en France. Vidéo…

Le jeune Breton Ryann Dubois a inventé un clavier pour les élèves DYS, souffrant de troubles de l’apprentissage.

Plébiscité, son kit est en vente chez Boulanger. 

Avec son invention pour clavier d’ordinateur, Ryann Dubois (Côtes-d’Armor) apporte un sacré soutien aux élèves DYS qui souffrent de troubles de l’apprentissage. Son kit est commercialisé dans toute la France (©La Presse d’Armor)

Avec son invention pour clavier d’ordinateur, Ryann Dubois (Côtes-d’Armor) apporte un sacré soutien aux élèves DYS qui souffrent de troubles de l’apprentissage. Son kit est commercialisé dans toute la France (©La Presse d’Armor)

Créé dans sa chambre durant les confinements, l’invention du jeune Breton Ryann Dubois est aujourd’hui commercialisée dans toute la France, dans les rayons de l’enseigne d’électroménager et multimédia Boulanger.

Âgé de 16 ans, le lycéen vivant à Binic-Etables-sur-Mer (Côtes-d’Armor) a conçu un kit pour clavier d’ordinateur, adapté aux enfants qualifiés de « DYS ».  C’est-à-dire, ceux qui doivent faire face à des troubles d’apprentissage comme la dyslexie, la dysorthographie, la dyspraxie, etc., et pour qui écrire est une souffrance.

Ils ne peuvent le faire à la même vitesse que leurs camarades et se servent d’un ordinateur portable pour prendre des notes en cours.

Inventé dans sa chambre d’adolescent

Concerné depuis son CM2 par l’un de ces troubles, et à force de consultations chez des spécialistes, Ryann Dubois a appris la dactylo avec un code couleur.

Une technique souvent recommandée par les ergothérapeutes, qui consiste à mettre des couleurs sur les touches d’un clavier d’ordinateur, mais qui n’avait pas de solution dans le commerce.

D’où l’idée de Ryann de proposer un nouvel outil adapté aux ordinateurs avec cette technique.

« Avec les plaques de lettres que j’ai créées, on apprend plus vite à écrire sur un ordinateur sans presque regarder les touches. Avec les couleurs, l’œil, le cerveau et les doigts ne font plus qu’un. Les couleurs permettent à l’œil d’apprendre à localiser plus vite la lettre que l’on cherche. »

Ryann Dubois

De simples étiquettes autocollantes à découper et à coller sur le clavier, Ryann Dubois a imaginé en effet un équipement plus maniable et durable : un kit qu’il a baptisé le clavier Keydys. Ryann voulait le mettre largement à disposition de tous les DYS, enfants comme adultes.

L’adolescent est aujourd’hui à la tête d’une petite entreprise, R2Dtooldys, qui fait sacrément parler d’elle…

Engouement sur les réseaux et un message du président de la République

Depuis la mise au grand jour de son innovation au printemps 2021, journaux, émissions de télévision, radios ont relayé abondamment la création de son clavier Keydys, qui permet de mieux saisir et plus vite les cours sur ordinateur.

Sur les réseaux aussi, l’engouement a aussi été fulgurant. De 400 abonnés, sa page Facebook en compte aujourd’hui plus de 7 000, avec de nombreux messages postés de félicitations et d’encouragements.

Les amis de sa communauté sont partout en France et dans le monde : au Mexique, Suisse, Qatar, Roumanie, Espagne, Italie, Canada, etc.

Même le président de la République Emmanuel Macron lui a formulé ses félicitations.

En rayon chez Boulanger

Pour faire évoluer cette aventure, « il a fallu la détermination et le soutien de mes parents Solène et Olivier. Avec eux, nous sommes allés chercher des soutiens », souligne Ryann Dubois.

La première à réagir a été Nadège Delmotte, de la Fondation Boulanger. Des échanges de mails et quelques réunions en visio plus tard, elle a interrogé Ryann Dubois sur ses intentions quant à son innovation : vendre le brevet ou la développer lui-même.

« J’avais toujours à l’esprit que Keydys devait rester accessible à tous. La fondation a contacté le PDG Boulanger France, et celui-ci m’a ouvert les portes du soutien. Au final, l’enseigne m’a mis gratuitement à disposition tout le matériel informatique que je souhaitais et une vingtaine d’experts dans tous les domaines, juridique, fiscal, de création d’entreprise… »

Ryann Dubois

L’enseigne nationale l’a même mis en relation avec un imprimeur spécialisé dans le nord de la France : « C’en était donc fini pour nous les séances d’impression jusque tard dans la nuit ! »

Pour les élèves de l’académie

Depuis l’été 2021, les lignes ont bougé.

« Notre avocat nous a fait signer la création de notre entreprise en juillet, le jour de mes 16 ans. Depuis, l’académie de Nancy Metz m’a commandé un Keydys par ordinateur qu’ils prêtent aux élèves DYS. »

Ryann Dubois

De la même façon, le recteur de l’académie de Rennes est venu le voir au lycée le 27 novembre 2021 : « Il m’a assuré vouloir faire de même pour tous les élèves DYS de l’académie de Rennes. »

Les produits sont disponibles dans tous les magasins Boulanger (24 euros), proposés par des personnels formés. On peut aussi toujours les commander sur le site internet de l’entreprise de Ryann.

Sur le site de Ryann on retrouve des tutos et 12 modèles différents pour claviers Azerty, Qwerty, Qwertz, pour MAC, pour Androïd. Facebook et Instagram. Mail : R2Dtooldys@gmail.com.
Source ACTU.FR

Une maman mosellane dénonce le manque d’activités de loisirs pour sa fille en situation de handicap…

Sabine Triton est la maman de Mélanie, qui a presque 18 ans et qui est polyhandicapée.

Elle dénonce, via une pétition en ligne, le manque d’activités pour les enfants et jeunes adultes en situation de handicap, notamment les activités dites « inclusives ». 

Personne en situation de handicap et son aidant (illustration)

 

« Imaginez que vos autres enfants qui ne souffrent pas d’un handicap ne puissent pas accéder à des activités de loisir « , explique Sabine Triton. C’est pourtant ce qui arrive avec sa fille Mélanie, polyhandicapée, physiquement et mentalement, en fauteuil roulant.  « Rares sont effectivement les activités pour lesquelles vous pouvez appeler et on vous dira qu’il n’y a aucun souci. On accueille votre enfant ! » Elle a lancé une pétition, qui a déjà atteint les 250 signatures, dans lesquelles elle dénonce le manque d’activités de loisir pour les enfants et adultes en situation de handicap. 

« Je ne sais pas si les parents se rendent compte que ce serait compliqué pour eux et ce serait même impensable d’imaginer qu’on ne puisse pas proposer à des enfants des activités musicales, des activités de loisirs, des activités sportives »

« C’est sûr que c’est une prise en charge un peu différente », reconnait la mère de famille. Mais pour elle, la loi handicap de 2005, reconnaissant l’accès aux loisirs et la culture comme des besoins essentiels n’est pas bien appliquée.  « Les après-midi récréatives, c’est par exemple le genre d’activités auxquelles elle n’a jamais pu accéder. Parce que ce n’est pas spécifiquement dédié aux personnes handicapées. Je ne sais pas si les parents se rendent compte que ce serait compliqué pour eux et ce serait même impensable d’imaginer qu’on ne puisse pas proposer à des enfants des activités musicales, des activités de loisirs, des activités sportives. »

Des activités inclusives inexistantes pour les jeunes adultes

Et cette année, pour elle et  Mélanie, c’est la double peine, puisque sa fille va atteindre la majorité. « À partir de 18 ans, vous avez une rupture qui est totalement brutale ou quand vous commencez à trouver des activités qui sont inclusives (c’est à dire avec des enfants en situation de handicap, et des enfants « ordinaires », ndlr.),  malheureusement, à l’heure actuelle, vous pouvez plus mettre vos enfants jeunes adultes dans ce type d’activités inclusives. Et pour les adultes, vous avez une offre qui est extrêmement ciblée, uniquement public handicapé. « 

Laisser les jeunes adultes accéder aux activités inclusives pour enfants

Et pour la mère de famille, cette situation n’est pas acceptable. « Si vous avez élevé votre enfant comme nous, on l’a fait avec Mélanie, avec un objectif de l’inclure dans le milieu ordinaire… Du jour au lendemain, vous retrouvez face à des propositions qui ne répondent plus du tout à vos attentes ni à celle de l’enfant. C’ est un peu dramatique. » Elle demande donc que les jeunes adultes, jusque 25 ans, puissent être inclus dans les activités inclusives pour les enfants et adolescents.

Source FRANCE BLEU.

La nouvelle éco : « Helpicto » à Toulouse aide ceux qui ne parlent pas à communiquer. Vidéo…

C’est en partant du classeur un peu usé d’Arthur, un jeune autiste toulousain de 16 ans qui ne parle pas, qu’Helpicto s’est développée.

Cette application permet de traduire les paroles en suites d’images.

Lauréate d’un prix, elle va être étendue dans une quarantaine de centres de soin. 

En utilisant des suites de pictogrammes, les personnes qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler sont désormais en capacité de communiquer, à l'aide d'images.

 

C’est une application toulousaine qui va sûrement changer la vie de nombreuses personnes, qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler. Helpicto, une application développée par Corpus Solutions, est une entreprise toulousaine basée à Montaudran.

L’idée est venue à Anthony Allebée et ses associés en rencontrant Arthur. Ce jeune Toulousain a 16 ans, il est autiste et « non verbal », il ne peut pas parler. Depuis des années, il utilise des pictogrammes, des images pour arriver à communiquer avec son entourage. Mais Arthur doit trouver celles qui lui conviennent dans un classeur en papier, un peu encombrant et surtout abîmé.

« Pour faciliter et fluidifier la communication d’Arthur avec son entourage », Corpus Solutions a mis au point Helpicto : ce traducteur de la voix à l’image permet ensuite à « la personne d’aller s’appuyer sur un clavier de pictogrammes pour construire une phrase et s’exprimer ». S’exprimer et même plus puisque qu’Helpicto s’appuie sur l’intelligence artificielle qui permet de détecter l’intention de la personne qui l’utilise.

Anthony Allebée donne un exemple : « Si je pose une question comme ‘est ce que tu as soif ?’, l’enfant peut venir répondre directement en tapotant à l’écran : oui ? non ? Et si je lui dit : ‘va te reposer pendant 10 minutes’, on va proposer une traduction graphique avec le temps qui passe pour lui permettre de bien comprendre ce que j’attends de lui. »

Jusqu’à 2,5% de la population mondiale concernée

L’idée est donc partie d’une structure associative basée à Toulouse, qui accompagne une trentaine de personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme. « on s’est rendu compte qu’Helpicto ne s’adressait pas uniquement à l’autisme, mais également à des personnes qui sont polyhandicapées, aphasiques, dysphasiques, déficientes intellectuelles, pour pouvoir exprimer des besoins, des émotions, pour pouvoir mieux comprendre le monde qui les entoure »
explique Anthony Allebée : « On peut s’adresser aussi à des personnes qui vivent avec un trouble du langage et qui ne sont pas en capacité de s’exprimer couramment, ou alors encore à des personnes qui sont aphasiques. » Les personnes aphasiques ont subi un accident cardio-vasculaire (AVC).

Autant de personnes qu’Helpicto peut aider. L’application est actuellement en train de se déployer dans une quarantaine d’établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap. « Aujourd’hui, on est vraiment dans une phase de déploiement, dans une phase de promotion de notre outil et les retours sont vraiment très positifs », savoure Anthony Allebée. La traduction de la voix à l’image fonctionne aussi en anglais.

Source FRANCE BLEU.

Var : des balises GPS distribuées aux familles d’enfants autistes pour limiter les fugues…

C’est un problème peu connu du grand public : une majorité des enfants autistes font des fugues, de jour comme de nuit.

Pour répondre aux angoisses des parents, deux associations basées dans le Var et une entreprise spécialisée en balises GPS ont créé ‘Aladin ‘.

Un bracelet qui permet de géolocaliser son enfant et d’être alerté lorsqu’il sort du périmètre de sécurité.

Les balises GPS Aladin sont destinées à réduire les risques de fugue des personnes autistes

 

« Quand il était plus jeune, mon fils était très fugueur. Je devais sans cesse garder un œil sur lui dans les magasins et cacher les clefs de la porte la nuit « , nous explique Stéphanie Losilla, présidente de l’association Louis, Jules et Compagnie basée à Solliès-Toucas dans le Var.

« Ils n’ont pas conscience du danger »

Et son fils est loin d’être un cas isolé. Plus de la moitié des enfants autistes sont potentiellement amenés à faire des fugues. « Ils ne le font pas de manière consciente, ils ont une idée qui leur passe par la tête et ils le font, sans avoir conscience du danger« , nous explique-t-elle.

"Les enfants autistes n'ont pas conscience du danger quand ils fuguent" , Stéphanie Losilla présidente de Louis, Jules et Compagnie

C’est ainsi que Cassandra, 7 ans, a quitté son immeuble vers 4h du matin en pyjama, pour aller retrouver sa maman qu’elle croyait morte après un cauchemar.

« C’était un véritable choc« , nous explique sa grand-mère, Valérie Goujon présidente de l’Association Cassandra également impliquée dans le projet.

« Nous l’avons retrouvée après des heures de recherche dans les rues de Saint-Raphaël, en partie nu car elle avait fait pipi dans son pantalon, et ce grâce à la mobilisation des voisins et des pompiers, » se souvient cette maman encore attristée.

Deux ans plus tard, sa maman doit cette fois aller la chercher au commissariat de police après qu’elle ait à nouveau fugué en pleine nuit, et qu’elle ait été prise en charge par un chauffeur de taxi…

Pour ceux qui ne connaissent pas la maladie, c’est difficile à concevoir que des personne autistes, habituellement renfermées dans leur monde puissent s’échapper. « Ils peuvent fuir et être en même temps dans leur bulle« , nous explique Stéphanie Losilla de Louis, Jules et Compagnie.

« Le souci c’est qu’il n’ont pas la reconnaissance de l’espace. Ils n’ont pas non plus le réflexe de demander leur chemin, car ils ont des troubles relationnels et verbaux »

Stéphanie Losilla, présidente de Louis, Jules et Compagnie

Il y a deux ans à Draguignan, un adolescent de 16 ans a été retrouvé à quelques pas de chez lui, prostré sous un arbre depuis 72 heures, et l’été dernier c’est un enfant de 8 ans qui s’est échappé d’un centre aéré à La Garde.

Une balise pour les géolocaliser

Les fugues sont des expériences extrêmement stressantes pour les parents, « d’autant plus que les agents de sécurité ou les pompiers ne sont pas forcément formés pour entendre les enfants autistes. Comme ils sont hypersensibles et angoissés, ils peuvent facilement déclencher des réactions disproportionnées » nous confie une maman qui souhaite rester anonyme.

C’est pour éviter à de nombreux parents de vivre ces situations traumatisantes, que les deux femmes ont décidé de trouver des solutions de prévention. La rencontre avec Stéphane Brackez, concepteur de balises GPS innovantes à Draguignan dans le Var a été pour elles une révélation.

L’ingénieur a développé un produit innovant et particulièrement adapté.

Les deux association varoises Louis, Jule set Compagnie ainsi que l'Association Cassandra en pleine réflexion sur la balise GPS pour enfants autistes

« La balise a été réduite au minimum en terme de poids ( 25gr) et fait la taille d’une pièce de deux euros. Elle doit passer inaperçue pour l’enfant, et ne pas devenir soit un jouet, soit une source de stress supplémentaire.‘ nous explique Stéphane Brackez d‘Innovmobile. La balise GPS est enrobée dans du caoutchouc est placée dans un bracelet à la cheville de l’enfant, afin qu’il l’oublie.

Ainsi, l’enfant est géolocalisable avec une précision de 5 à 10 m, « sauf dans les bâtiments en béton, où la précision est plutôt d’une centaine de mètres » précise-t-il.

L’autre innovation, c’est de pouvoir définir un périmètre de sécurité que l’enfant ne peut pas dépasser sans déclencher une alarme sur le téléphone des parents, une sorte de barrière virtuelle qui se déplace en même temps que le téléphone si la famille est en balade.

500 balises GPS gratuites

Le coût de la balise Aladin a été comprimé : une trentaine d’euros seulement. L’association Louis Jules et Compagnie ainsi que l’Association Cassandra en ont commandé 500 pièces qu’elles financent grâce à des prix qu’elles ont gagné et un partenariat avec le Crédit Agricole de Draguignan.

Aucune subvention publique pour le moment. Une quinzaine sont déjà en test.

Une quarantaine de familles varoises ont ou vont pouvoir bénéficier de ce dispositif gratuitement.

Il suffira juste de payer l’abonnement mensuel d’une dizaine d’euros, car la balise est reliée par satellite. Les associations vont également en fournir à des institutions qui s’occupent d’enfants autistes et une association parisienne très engagée ‘All Inclusive’. Le reste sera fourni aux familles qui en feront la demande auprès des associations après avoir étudié leur dossier.

« Le but projet Aladin c’est vraiment de sauver des vies » s’enthousiasment Stéphanie Lousilla et Valérie Goujon, toutes deux persuadées qu’Aladin est un outil idéal pour soulager les parents, et les encadrants, et éviter bien des drames.

La balise Aladin, du nom du génie qui exauce les voeux, en porte bien en tout cas très son nom.

Source FR3.

 

La nouvelle éco : « Helpicto » à Toulouse aide ceux qui ne parlent pas à communiquer…

C’est en partant du classeur un peu usé d’Arthur, un jeune autiste toulousain de 16 ans qui ne parle pas, qu’Helpicto s’est développée.

Cette application permet de traduire les paroles en suites d’images.

Lauréate d’un prix, elle va être étendue dans une quarantaine de centres de soin. 

En utilisant des suites de pictogrammes, les personnes qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler sont désormais en capacité de communiquer, à l'aide d'images.

 

C’est une application toulousaine qui va sûrement changer la vie de nombreuses personnes, qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler. Helpicto, une application développée par Corpus Solutions, est une entreprise toulousaine basée à Montaudran.

L’idée est venue à Anthony Allebée et ses associés en rencontrant Arthur. Ce jeune Toulousain a 16 ans, il est autiste et « non verbal », il ne peut pas parler. Depuis des années, il utilise des pictogrammes, des images pour arriver à communiquer avec son entourage. Mais Arthur doit trouver celles qui lui conviennent dans un classeur en papier, un peu encombrant et surtout abîmé.

« Pour faciliter et fluidifier la communication d’Arthur avec son entourage », Corpus Solutions a mis au point Helpicto : ce traducteur de la voix à l’image permet ensuite à « la personne d’aller s’appuyer sur un clavier de pictogrammes pour construire une phrase et s’exprimer ». S’exprimer et même plus puisque qu’Helpicto s’appuie sur l’intelligence artificielle qui permet de détecter l’intention de la personne qui l’utilise.

Anthony Allebée donne un exemple : « Si je pose une question comme ‘est ce que tu as soif ?’, l’enfant peut venir répondre directement en tapotant à l’écran : oui ? non ? Et si je lui dit : ‘va te reposer pendant 10 minutes’, on va proposer une traduction graphique avec le temps qui passe pour lui permettre de bien comprendre ce que j’attends de lui. »

Jusqu’à 2,5% de la population mondiale concernée

L’idée est donc partie d’une structure associative basée à Toulouse, qui accompagne une trentaine de personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme. « On s’est rendu compte qu’Helpicto ne s’adressait pas uniquement à l’autisme mais également à des personnes qui sont polyhandicapées, c’est à dire des personnes qui sont non-verbaux, pour pouvoir exprimer des besoins, des émotions » explique Anthony Allebée : « On peut s’adresser aussi à des personnes qui vivent avec un trouble du langage et qui ne sont pas en capacité de s’exprimer couramment, ou alors encore à des personnes qui sont dysphasiques. » Les personnes dysphasiques ont subi un accident cardio-vasculaire.

Autant de personnes qu’Helpicto peut aider. L’application est actuellement en train de se déployer dans une quarantaine d’établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap. « Aujourd’hui, on est vraiment dans une phase de déploiement, dans une phase de promotion de notre outil et les retours sont vraiment très positifs », savoure Anthony Allebée. La traduction de la voix à l’image fonctionne aussi en anglais.

Source FRANCE BLEU.

Au Havre, des cours de judo donnés aux porteurs de handicap ou atteints d’autisme…

Professeur de judo au dojo de Bléville, au Havre, Olivier Tredici vient d’obtenir les labels « sport & handicap » et « sport & autisme » du HAC Judo.

Au Havre, des cours de judo donnés aux porteurs de handicap ou atteints d’autisme

 

Olivier Tredici est un véritable passionné. Depuis dix ans qu’il enseigne le judo, il vient d’obtenir la double labellisation « sport & handicap » et « sport & autisme » du HAC Judo décernée par la commission Sport & Handicap de Seine-Maritime.

Formation spécifique

Conscient depuis longtemps de l’importance pour toute personne de pouvoir pratiquer un sport, il a été confronté chaque année à des demandes d’inscription d’enfants atteints de handicaps ou de troubles du spectre de l’autisme (TSA).

Afin de répondre au mieux à cette situation, de comprendre les différentes formes de handicaps et de savoir gérer les besoins individuels spécifiques de chaque enfant, ado ou adulte handicapé inscrit, il a suivi une formation individuelle au Centre ressources autisme Normandie Seine Eure (Cranse) depuis trois ans. Il a obtenu la certification Expertise d’enseignement judo et autisme en 2019.

Des cours dédiés

Le confinement qui a suivi n’a pas freiné son enthousiasme. Déterminé, il a réussi à poursuivre ses cours sur des créneaux dédiés aux publics handicapés à raison de quatre heures par semaine tant pour les enfants que pour les ados et les adultes. Selon les handicaps, les cours regroupent de deux à trois enfants jusqu’à une douzaine.

Des labels rassurants pour les parents

La labellisation du HAC Judo s’est opérée en deux phases : « sport et handicap », suivi de « sport et autisme ». Elle rassure les parents qui confient en toute quiétude leur enfant à un professeur formé, qui sait prendre en charge dans de bonnes conditions, les handicaps moteur, sensoriel ou autre. Les cours se déroulent au dojo de Bléville.

« Valorisation individuelle »

« Le judo vraiment pour tous, qui fait partie de la vie, c’est mon maître-mot », affirme Olivier Tredici qui confie utiliser « du matériel spécifique souvent fabriqué par mes soins pour une meilleure adaptation à chaque enfant. Je travaille à base de pictogrammes, de marquage au sol, de ballons et je joue beaucoup sur la valorisation individuelle. Il faut récompenser et mettre en valeur tout exercice réussi, c’est primordial. »

Informations : 06 21 04 35 85

Source PARIS NORMANDIE.

BRACIEUX – Loir-et-Cher – Une semaine de réflexion sur le handicap…

Les enseignants du collège Hubert-Fillay de Bracieux ont élaboré une semaine de réflexion sur le handicap, plus particulièrement avec la participation des professeurs de sport.

Les collégiens ont expérimenté les difficultés liées au handicap.

 

Franck Guibert, assisté d’Hamine, représentait l’association des Paralysés de France et leur ont prêté main-forte.
Les collégiens de 6e et 5e ont débuté leur apprentissage par l’initiation au langage des signes. Un langage pas si facile à apprendre mais ils ont bien adhéré et vont tenter de ne pas l’oublier.

Ont suivi les sports dans le gymnase où, ils ont occupé l’espace de basket-ball à l’aide de fauteuils roulants. Puis un parcours à l’aveugle entre plots et poteaux avec l’aide d’un partenaire, les guidant à la voix. Les obstacles ont été vite bousculés, mais l’essentiel n’était pas là. Ces deux journées de handisport et apprentissage de la langue des signes ont été plutôt ludiques pour les enfants.

Le lendemain, vendredi matin, les collégiens ont chevauché 15 fauteuils roulants et ont parcouru les rues et trottoirs de Bracieux. Les difficultés sont vite arrivées. Plus de rigolades, les muscles des bras ont été fortement sollicités. Bien des trottoirs n’ont pu être franchis. Tous ont vite appris que les obstacles étaient nombreux et parfois insurmontables.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.