DIJON – Un après-midi sportif autour du handicap…

« L’événement Entr’Raid permet de découvrir la pratique du sport adapté au travers de jeux sportifs et ludiques. »

Un après-midi sportif autour du handicap

 

C’est ce qu’affirment Marie Bauer, Chloé Claquin et Manon Durand, étudiantes en Staps à l’université de Bourgogne et organisatrices de la manifestation qui s’est déroulée vendredi 6 mai au lac Kir à Dijon.

Durant toute la journée, les trois étudiantes et 86 bénévoles ont accueilli une cinquantaine de personnes en situation de handicap afin de leur proposer des jeux sportifs adaptés. Entre biathlon, vélo électrique, tir à l’arc, kayak ou encore équitation, les participants ont pu, pour la plupart, découvrir un sport qui leur était jusqu’alors inconnu.

Pour les organisatrices, ce rendez-vous permet également de sensibiliser le grand public sur la question du handicap mental.

Source BIEN PUBLIC.

Au Havre, le Club nautique invite les nageurs en situation de handicap dans ses bassins le mercredi 11 mai…

Le club nautique havrais organsie une journée de découverte de la natation handisport.

Deux nageurs de haut niveau seront présents mercredi 11 mai 2022 pour promouvoir leur discipline.

David Smétanine est l’un des deux champions présents à cette opération découverte

 

Le Comité handisport 76 s’est associé au CNH (Club nautique havrais) pour promouvoir la natation handisport. Affilié à la Fédération française handisport, le club organise une journée de découverte mercredi 11 mai 2022 à partir de 9 h 30 devant le club situé au 31 boulevard Clemenceau. « Nous avons prévu des animations et les personnes intéressées pourront tester l’eau de cette piscine puisque deux lignes leur seront réservées », indique Alain Vitard, co-responsable de la section handisport au CNH et vice-président du comité départemental handisport 76.

Deux champions présents

« Nous avons aussi choisi de braquer les projecteurs sur deux champions paralympiques avec la présence exceptionnelle de David Smétanine, du Nautic club Alp 38, au palmarès impressionnant, avec deux titres paralympiques, trois titres de champion du monde et trois titres de champion d’Europe et qui sera membre de la commission des athlètes de Paris en 2024, détaille Alain Vitard. Quant au havrais Thierry Le Gloanic, qui s’entraîne au CNH, il a été, en autre, capitaine de l’équipe de France de natation handisport de 1989 à 1992, et peut se vanter d’un palmarès tout aussi brillant. Il comprend un titre de champion paralympique à Barcelone, et détient cinq titres de champion du monde et deux titres de champion d’Europe. »

Club nautique havrais, 31 boulevard Clemenceau.

Tél. 02 35 43 47 65.

Source PARIS NORMANDIE.

Adultes handicapés et enfants découvrent ensemble l’art du cirque près de Toulouse. Vidéo…

Le foyer de vie pour personnes handicapées La demeure à Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse, accueille un chapiteau de cirque.

Pendant deux semaines, les résidents s’initient au jonglage et à l’acrobatie aux côtés d’enfants de la ville.

Le projet Renc'Art réuni adultes handicapés et enfants autour des arts du cirque.

 

Depuis le 25 avril, un véritable chapiteau de cirque se dresse au milieu du foyer pour adultes La Demeure à Saint-Orens-de-Gameville.

Un stage commun aux enfants et résidents du foyer

A l’intérieur, des artistes de cirque qui s’y sont installés pour les deux semaines des vacances. Le temps de faire découvrir leur art aux résidents mais aussi aux enfants de la ville. “Je suis contente qu’on fasse attention aux personnes handicapées”, se réjouit Maé, 7 ans et demi.  “C’est important qu’elles puissent participer et qu’on fasse plus attention à elles.”

Car ici, jeunes et moins jeunes, avec ou sans handicap, tous partagent ensemble une nouvelle passion. “On fait du trapèze, on fait du ballon, c’est bien”, s’enthousiasme François, l’un des pensionnaires.

« Ça leur permet d’accéder à un univers auquel ils n’ont pas accès, un univers un peu magique. »

Jessica Frappart, monitrice éducatrice au Foyer de vie “La demeure”

Une initiation aux arts du cirque

C’est la première fois que le personnel du foyer organise un tel événement, avec l’objectif affiché de promouvoir l’inclusion des personnes handicapées dont il s’occupe. “L’esprit de ce stage c’est l’échange, c’est la mixité. Et puis c’est aussi la joie, casser la routine”, explique Jessica Frappart, la monitrice éducatrice du Foyer de vie “La demeure”. « Ça leur permet d’accéder à un univers auquel ils n’ont pas accès, un univers un peu magique.”

Ce stage de cirque permet aux adultes atteint de handicap de partager des activités aux côtés d'enfants de Saint-Orens.

Initiation aux acrobaties, stage d’aériens… Le programme proposé par l’école de cirque adapté Par Haz’Art est riche. Il permet à chacun de se découvrir et de réaliser des choses qu’il n’imaginait pas. “C’est un superbe outil pour développer à la fois la créativité et la motricité, que ce soit la motricité fine ou la corporalité”, précise Claire César, l’animatrice de “Par Haz’Art”.

« Des fois, il y en a qui disent qu’ils sont trop bizarres mais moi je ne trouve pas ! »

Lili, 9 ans.

En partageant ensemble ces moments, les enfants apprennent aussi à connaître les adultes du foyer, à voir au-delà du handicap. “C’est chouette parce qu’eux aussi, ils découvrent plein de choses”, s’amuse Colin, 12 ans. “Je trouve ça bien, ils sont contents, et moi aussi !”

Pour clôturer ces deux semaines de travail, une soirée Renc’Art, ouverte à tous, a lieu ce vendredi 6 mai à 18 heures au foyer La Demeure à Saint-Orens.

Les spectateurs pourront alors assister à une restitution du stage puis à un spectacle de duo de portés acrobatiques de la compagnie PTT et d’un spectacle “Balade en Circassie” de la compagnie La Cabriole.

Source FR3.

 

Du handicap au Marathon de Paris…

Un accident de moto a changé la vie de Frédéric Lazaro, un jour de 1994.

L’amputation de sa jambe gauche au-dessus du genou lui a fait mener une profonde réflexion sur la meilleure manière d’appréhender ce handicap.

Moins de six heures de course en point de mire.

 

Jusqu’à en faire aujourd’hui un finisseur officiel du dernier Marathon de Paris. « Redevenir dynamique et mobile, faire du sport et courir à nouveau sont les buts que je me suis fixés. L’utilisation d’un appareillage orthopédique demande un long apprentissage et de l’entraînement pour obtenir de bonnes sensations, explique cet habitant de Pocé-sur-Cisse.

Mon intérêt pour la course à pied grandissant, un matériel adapté avec une lame en carbone a été mis au point en collaboration avec un orthoprothésiste d’Orléans. Ma rencontre avec le champion d’Europe de sport adapté sur 400 m, Paul Grégory, m’a enseigné la persévérance. »

Ayant pris connaissance de la performance de Sarah Reinersten, première femme amputée à réaliser un triathlon (natation, cyclisme et course à pied) au format Ironman, Frédéric Lazaro s’est lancé sur ses traces tout en concourant parmi les valides. Le triathlon de Loches, l’Ironman des Sables-d’Olonne sont à mettre à son actif. Son objectif est de terminer, se donner un temps à réaliser lui semble contre-productif.

« J’ai décidé de participer, avec mon ami Pierre-Philippe Gerbelot, au Marathon de Paris du 3 avril sur un coup de tête, huit semaines seulement avant le départ. Les lésions dues au frottement entre le membre et la prothèse de course fémorale réduisent les périodes de préparation. Un si court laps de temps ne favorise pas une forme physique optimale », raconte ce commercial, âgé de 47 ans.

Pour être homologué, les 42,195 km du parcours doivent être réalisés en moins de six heures, challenge réussi avec un temps de 5 h 59. Dans son agenda, les 20 km de Tours sont déjà cochés : 20 km pas 10, sinon c’est trop court.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »…

Juliette Taisne, étudiante à AMOS Sport Business School Paris, revient pour SPORTMAG sur la journée de sensibilisation au handisport et handicap organisée le 22 avril dernier avec des élèves de sa classe.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »

 

Nous sommes dans une classe qui comporte une spécialité Evénementiel et dans le cadre de cette spécialité, nous devions organiser un événement. Nous nous sommes dit « Pourquoi pas organiser un événement handisport ? ». L’occasion était idéale, d’autant plus avec l’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Nous nous sommes directement tournés vers la Fédération Handisport car nous estimions que c’était eux qui pouvait nous amener le plus d’éléments pour l’organisation de cette journée. L’événement a eu lieu dans un complexe d’Urban Soccer dans le 13e arrondissement de Paris.

Le handisport récolte de nombreux trophées, notamment lors des derniers Jeux paralympiques et durant le championnat d’Europe de rugby-fauteuil à Paris qui a vu la France sacrée. C’est ce qui vous a convaincu d’organiser cette journée de sensibilisation ? 

Exactement. Ces différentes victoires nous ont poussé à organiser une journée découverte du handisport afin que les étudiants se rendent compte qu’il n’y a pas seulement que du sport « normal« . Les étudiants se sont aperçus qu’il était également possible de pratiquer une activite physique et sportive malgré un handicap. Il était aussi primordial pour nous de sensibiliser sur le sujet. Bien que l’on parle davantage du handisport, les étudiants ne connaissent pas tous les sports et cela se voit avec les Jeux paralympiques, notamment au niveau de l’audimat.

Etait-ce important pour vous de convier des para-athlètes ?

Oui, clairement. Proposer des ateliers handisports était une bonne chose à nos yeux. Ce qui l’était encore plus, c’était d’inviter des athlètes pour illustrer nos activités, expliquer les règles de leurs disciplines et aussi mettre en avant leur expérience car ces échanges captivent souvent les étudiants car ça va au-delà du sport. C’était important que l’on puisse recevoir des athlètes.

En plus de la dimension sportive, l’aspect social entre également en compte…

Absolument. Parler de ce que l’on peut faire ou non et montrer que le handicap n’arrête pas tout, qu’il est possible de faire plein de choses dont vivre avec.

Comment s’est découpée cette journée ?

Elle s’est découpée en deux parties et deux groupes d’étudiants qui ont alterné la journée durant les trois activités proposées. Des coachs et athlètes de volley-assis (Jérôme Dumas, Clinton Sediki, Corentin Roudaut et David Legallois, tous quatre issus du Paris Université Club) étaient dispatchés sur le terrain. Ils tournent dans la journée entre les initiations au volley-assis, basket-fauteuil et cécifoot.

Trois sports ont été présentés : le cécifoot, le basket-fauteuil et le volley-assis. Pourquoi avoir choisi ces sports ?

Le basket-fauteil a été choisi afin de montrer aux étudiants les sensations lorsqu’on se trouve dans un fauteuil. On a nous-mêmes essayé et on se rend compte que ce n’est pas si simple que cela d’avancer en étant assis, qui plus est avec un ballon.

Quant au volley-assis, il a été choisi pour montrer la complexité de se déplacer à même les mains et aussi pour lever les à-priori que peut contenir cette pratique.

Et le cécifoot, parce que les élèves apprécient énormément le football, et on peut de cette manière leur prouver qu’il est possible de pratiquer le foot malgré une déficience visuelle. Avec cette discipline, on voulait faire part de la difficulté de perdre ses repères quand on est atteint d’un handicap visuel.

Se retrouver en situation de handicap peut malheureusement arriver à tout le monde. Les étudiants se sont tous montrés volontaires et avaient tous envie d’essayer les disciplines. Nous sommes contentes de la façon dont s’est déroulée l’événement.

Quels ont été les retours sur cet événement de la part des étudiants ?

Les retours ont été bons. Les étudiants étaient ravis d’essayer de nombreux sports durant cette journée de sensibilisation au handisport. Notamment le basket-fauteuil, sport dans lequel bon nombre d’élèves m’ont confié avoir apprécié cette discipline. Nous avons débriefé en milieu de journée avec les étudiants avant de leur fournir un questionnaire de satisfaction à l’issue de la journée afin d’avoir leur avis sur la tenue de l’événement, l’organisation et s’ils ont aimé.

D’autres journées de sensibilisation au handicap seront-elles prévues à l’avenir ?

Nous aimerions bien organiser d’autres journées de ce genre. Les étudiants ont semblé ravis de l’événement et je pense que le personnel administratif, également présent au quasi-complet lors de la journée de sensibilisation au handicap, aura vraiment envie de renouveler l’expérience parce que ça lie bien les étudiants les uns entre les autres. Les membres de l’école désirent créer une équipe afin d’affronter les étudiants mais également découvrir d’autres disciplines du handisport. Ils ne connaissaient pas forcément les règles de certains handisports. Tout le monde peut découvrir quelque chose et c’est plutôt chouette.

Source SPORT MAG.

 

Le MuséoParc Alésia est engagé dans une démarche globale d’accessibilité, tant physique que culturelle. Depuis l’été 2018, le site est titulaire de la marque d’État « Tourisme & Handicap » pour les quatre types de handicap : auditif, mental, moteur et visuel…

Depuis sa création en 2012, le Muséoparc Alésia a toujours été volontaire pour permettre l’accessibilité au site à tous ses visiteurs.

Le Muséoparc Alésia, un musée engagé dans l’accessibilité pour tous

 

Une démarche pour l’accessibilité pour tous reconnue

En 2018 le Muséoparc Alésia reçoit le Label Tourisme & Handicap pour les 4 types de handicap : auditif, mental, moteur et visuel.

En 2019, le site reçoit le premier prix « Patrimoine pour tous » décerné par le Ministère de la Culture. Ce prix créé en 2011 a pour but de distinguer une démarche d’excellence en matière d’accessibilité généralisée des lieux patrimoniaux pour les personnes en situation de handicap.

En 2020, le Muséoparc reçoit le 1er prix du Tourisme Accessible dans la catégorie « Loisirs » par l’association Tourisme & Handicap.

Sur le site internet du MuséoParc Alésia, un onglet « Handicap » est disponible dès la page d’accueil.

Un onglet pour tous types de handicap est visible sur la page d'accueil

Un onglet pour tous types de handicap est visible sur la page d’accueil

Il ouvre sur une page décrivant les différentes actions mises en place pour l’accessibilité de tous. Un descriptif des accès au site, du déroulement de la visite et des activités proposées est disponible par types de handicap.

Sur cette page, plusieurs vidéos en langue des signes proposent également un menu descriptif du MuséoParc (infos pratiques, architecture, que visiter…)

Une visite adaptée à tous

En 2019, lorsqu’un nouveau parcours de visite se met en place au musée, l’équipe remet au centre du projet l’accessibilité pour tous. Cette démarche est ccompagnée par Polymorphe Design, une entreprise spécialisée dans la conception de parcours adaptés à tous.

Parmi les dispositifs mis en place dans le musée on trouve de nombreuses plaques en braille, des images visio-tactiles (en reliefs), des objets à toucher, des audio-descriptions, un sous-titrage pour toutes les vidéos… Des agrandissements de certains objets sont également disponibles. Pour exemple, un agrandissement avec le relief du dessin des pièces de monnaie, objets minuscules et difficilement visibles pour le public, est profitable à tout le monde.

Des pièces de monnaie agrandies et en relief

Toute notre philosophie a été de se dire, tous les outils de médiation que l’on va mettre en place pour le public handicapé vont servir à tout le monde… Je suis convaincu que c’est la bonne approche dans un équipement culturel comme le nôtre.

Michel Rouger, directeur général du MuséoParc Alésia

Pour Michel Rouger, l’important est de ne pas catégorisé une typologie de public. Le musée est un lieu de vie, de pratiques sociales, de rencontres…tous les publics se côtoient et pour lui, tous les outils de médiation peuvent être utiles aux uns et aux autres.

Des outils disponibles pour tous les types de handicap

Une tablette pour la visite guidée en LSF (Langue des Signes Française) est disponible à l’accueil pour les personnes qui pratiquent la langue des signes.

Une tablette pour la visite guidée en langue des signes

Un document FACL (Facile A Lire et à Comprendre) à destination des jeunes enfants et pour les personnes en situation de handicap mental. Ce document propose une synthèse de la visite et permet aux visiteurs d’aller à l’essentiel. Pour compléter ce dispositif, des planches de BD, très colorées et très ludiques jalonnent tout le parcours.

Des fauteuils roulants et des chaises canne sont également à disposition à l’accueil.   Peu de sites culturels en France offrent un panorama aussi complet de ce genre de dispositifs.

Dans sa philosophie d’accueil et d’accessibilité pour tous, le MuséoParc Alésia est gratuit pour la personne en situation de handicap et pour son accompagnateur sur présentation d’un justificatif d’invalidité.

Source FR3.

 

“Je veux être un jour debout” : un trail dans le Doubs pour soutenir Hugo porteur d’un handicap neuromoteur…

Hugo a 13 ans. Ce jeune garçon de Levier dans le Haut-Doubs souffre d’un handicap neuromoteur.

Dimanche 1er mai 2022, un trail aura lieu à Charquemont près de Morteau en soutien à l’association “Des pas pour Hugo”.

Solidarité dans le Haut-Doubs pour aider Hugo face au handicap.

 

Hugo veut remarcher. Il a une volonté de se remettre debout, il se bat, on se bat. C’est un trail qu’on fait tous les jours. Il n’y a jamais de moments de répit.

maman d’Hugo

Par cette phrase, Christine Lorier résume le combat de toute une famille. Celui d’Hugo d’abord, de son petit frère Justin, 10 ans, et d’Eric le super papa.

Hugo est handicapé depuis sa naissance. Il a marché quand il était tout petit, mais sa situation s’est dégradée. Hugo pourrait aussi être porteur d’une maladie rare, des examens sont en cours. Le quotidien de l’adolescent est rythmé par les soins, la rééducation, les cours à l’IME (Institut médico-éducatif) de Villeneuve d’Amont. “Il se plaît à l’école alors, on fait les voyages pour l’accompagner sur ce temps scolaire” confie fièrement sa maman.

Le handicap, un combat moral, physique et financier

Soutenir Hugo au quotidien a un coût. D’où l’association « Des pas pour Hugo » créée en mars 2020 . “Trois vitamines par exemple, ne sont pas remboursées par la sécurité sociale pour Hugo, on paye depuis 2015. Si on veut acheter un fauteuil électrique, il y a toujours une partie à charge pour nous. Nous avons le projet d’acheter un véhicule aménagé, les aides de la MDPH ne couvrent pas tous les frais” : sans se plaindre, la maman d’Hugo détaille ce combat du quotidien pour offrir les meilleures chances à son fils. Dans l’espoir de le voir à nouveau debout.

L’argent récolté lors du trail de Charquemont permettra de soutenir la famille d’Hugo dans ses frais quotidiens. D’offrir aussi à Hugo des moments de bonheur, comme une sortie à ski ou en triporteur avec des associations spécialisées et équipées dans la prise en charge des personnes en situation de handicap.

Hugo a pu s'évader du handicap avec l'association Apach'Evasion et son vélo triporteur.

Un trail pour soutenir Hugo et Noé, autre petit garçon handicapé

Ils s’élanceront pour deux belles causes. Dimanche 1er mai, le 5e Endur’hautrail de Charquemont proposera des parcours pour tous, des enfants, à la marche nordique, au format trail de 14 à 24 km. Hugo et sa famille seront présents. A bord d’une joëlette, Hugo fera une partie du parcours.

Les bénéfices seront reversés en partie à l’association “Des pas pour Hugo”. L’autre ira à l’association « Noé, le combat de notre vie”, un petit garçon handicapé suite à une naissance prématurée.

Source FR3.

Le Mans. Une sortie en discothèque pour des personnes en situation de handicap…

Une centaine de personnes en situation de handicap ont profité mardi 26 avril 2022 du retour des après-midis en discothèque qui leur sont réservés au Mans dans l’établissement « La Suite ».

Un moment de danse convivial.

 

Supprimés peu après leur création à cause de la pandémie de Covid-19, les après-midi discothèque des personnes en situation de handicap ont repris au Mans mardi 26 avril 2022, toujours grâce à Jérôme Carré, le patron de « La Suite », avenue de la Libération.

Supprimés peu après leur création à cause de la pandémie de Covid-19, les après-midi discothèque des personnes en situation de handicap ont repris au Mans mardi 26 avril 2022, toujours grâce à Jérôme Carré, le patron de « La Suite », avenue de la Libération.

Ils étaient ainsi près d’une centaine, plus une soixantaine d’accompagnants, venus de lieux de vie, maisons d’accueil, foyers, IME du Mans et des alentours à profiter des conditions très étudiées proposées deux ou trois fois l’an par le patron de la discothèque.

L’objectif est de leur donner l’occasion de fréquenter un lieu où ils n’ont pas l’habitude d’aller et leur permettre de danser comme tout le monde dans une salle suffisamment vaste pour accueillir les fauteuils et équipée des sanitaires adaptés qu’a fait installer exprès pour eux Jérôme Carré​, explique Christophe Drouet, animateur de la MAS Robin des Bois, un des organisateurs de ce temps convivial.

Un appel lancé

Un loisir nouveau qui rejoint ceux déjà proposés : sport, vacances d’été et à la neige, baptêmes de l’air, bowling, kayak… Le but est de montrer que les personnes handicapées sont des citoyens comme les autres​.

Christophe Drouet en profite pour lancer un appel aux autres établissements à les rejoindre pour ces après-midi (le contacter à la MAS Robin des Bois).

À noter que La Suite ​propose maintenant des afterworks, des cours de danse avec soirée (salsa le mardi, rock le mercredi à partir de 18 h), des concerts le vendredi soir. Sheryfa Luna se produira ainsi le samedi 21 mai.

Source OUEST FRANCE.

Voile : la Ligue Sud crée son Livre blanc sur le handicap…

Sous forme d’annuaire sont listés les 67 clubs accueillant (soit près de la moitié) répartis dans la région Paca.

Voile : la Ligue Sud crée son Livre blanc sur le handicap

 

Profitant de la Semaine olympique française qui se déroule à Hyères jusqu’à samedi, la Ligue Sud de voile a dévoilé ce matin dans la ville varoise son Livre blanc voile et handicap, financé par la Banque Populaire Méditerranée. « Notre volonté est de mettre en avant les efforts qu’on peut faire et les résultats qu’on peut espérer en matière d’accueil des personnes en situation de handicap« , annonce Claude Le Bacquer, le président du comité régional.

L’idée est simple : faciliter la pratique de la voile à tous, quel que soit la nature du handicap, dans des conditions d’accessibilité.

Sous forme d’annuaire, sont donc listés les 67 clubs accueillant (soit près de la moitié) répartis dans la région Paca (04, 05, 06, 13, 83, Corse). Le site internet offre une carte interactive qui facilite les démarches, autant pour les clubs que pour les structures en charge de personnes en situation de handicapés.

« Construire des ponts et abattre des murs »

« Ce livre est un outil, poursuit Claude Le Bacquer, mais c’est surtout un symbole, celui d’une devise qu’on essaye de s’appliquer : construire des ponts et abattre des murs. L’objectif est de raffermir le lien entre tous les publics, notamment en matière d’inclusion, car c’est une nécessité dans notre société. » On dénombre, à ce jour, 23 clubs dans les Bouches-du-Rhône, deux dans les Alpes de Haute-Provence et trois dans les Hautes-Alpes.

Si la voile ne figure pas dans les sports aux Jeux paralympiques de Paris-2024, la volonté de la Ligue Sud est de « mobiliser les énergies » et de valoriser la mixité. Cette initiative, saluée par le présidente de la Fédération de voile Jean-Luc Denéchau, sera « développée dans chaque Ligue » : « On a de la voile dans nos clubs depuis longtemps, mais ça ne se sait pas. Cela va nous permettre de mettre en relation les personnes en situation de handicap et les clubs« .

À ce jour, la ligue Sud compte environ 300 licenciés « handi« .

Source LA PROVENCE.

A Givry, une association crée des fauteuils roulants pour permettre aux personnes porteuses de handicap de faire du sport…

A Givry (Saône-et-Loire), l’association Spirit of Josette construit des fauteuils roulants pour permettre aux personnes à mobilité réduite de pratiquer des activités sportives.

Elle lance la première édition des « Grimpettes à Josette » pour récolter des fonds.

Christophe Rouillaud (derrière) et José Utiel (dans la Josette) sont président et vice-président de Spirit of Josette

 

Spirit of Josette, association créée fin 2019, a pour ambition de créer des fauteuils roulants adaptés à la pratique sportive et récréative pour les personnes à mobilité réduite. Ils s’inspirent des joëlettes, fauteuils utilisés pour véhiculer des personnes sur des territoires accidentés. Cependant, les fauteuils déjà existants sont jugés non adaptés aux handicaps lourds et à la pratique sportive par le président de l’association, Christophe Roulliaud. De plus, leur coût d’environ 7 500€, les rend inaccessibles.

Des fauteuils inclusifs

Spirit of Josette est née d’une première initiative, celle de José Utiel. En 2013, il découvre qu’il est atteint de la maladie de Charcot et crée l’association Josespoir pour aménager sa maison et soutenir sa famille. Il est aujourd’hui vice-président de Spirit of Josette, qui dans un premier temps a été lancée pour aider les personnes atteintes de la maladie de Charcot. Très rapidement, le projet s’est ouvert à toute personne atteinte d’un handicap moteur.

« C’est une maladie où on devient vraiment prisonnier de son corps »

Christophe Roulliaud, président de Spirit of Josette

Le but premier de l’association : faire profiter de ses fauteuils au plus grand nombre, en échange d’une contribution annuelle de 15 euros et via un système de prêt. Elle cherche également à en confier à des structures spécialisées et des EHPAD. “On veut que les personnes s’échappent un peu de leur quotidien” raconte Christophe Roulliaud.

Avec cette initiative, Spirit of Josette veut inclure, grâce à l’activité sportive et notamment la course à pied. « Ça fait un bien fou aux personnes qui sont dans les fauteuils. Même aux coureurs, ils voient une nouvelle dimension à la course à pied. »

« A la fin d’une course il y a toujours une petite larme d’émotion positive »

Christophe Roulliaud, président de Spirit of Josette

Le premier prototype de Josette est présenté en septembre 2021. Deux mois plus tard, quelques membres de l’association ont testé la Josette lors du semi-marathon de Beaune, avec José Utiel à bord.

Le premier prototype de Josette a été présenté en septembre 2021, José Utiel était à bord.

Pour rappel, il a été conçu par Platform3D, spécialiste de l’ingénierie au Creusot (Saône-et-Loire), Metalinox, entreprise de Dole (Jura) et une classe du lycée Bonaparte de Autun (Saône-et-Loire).

Une démarche qui nécessite des fonds

Christophe Roulliaud estime que le coût moyen de production d’une Josette s’élève à près de 4 500€. Il explique que les partenariats avec Spirit of Josette sont soit à titre gracieux, soit à prix coûtant.

En revanche, la mairie de Givry a proposé de stocker, gratuitement, les fauteuils dans un local. “Le côté humaniste de la cause parle à beaucoup de gens” indique le président de l’association.

Pour récolter des fonds et mettre en lumière sa cause, l’association lance la première édition des « Grimpettes à Josette ». Les 14 et 15 mai, des courses et randonnées sont prévues. Les inscrits devront parcourir une boucle de trail de presque 4 kilomètres autant de fois que possible.

Un week-end pendant lequel le public pourra profiter de spectacles, d’une tombola ou encore de balade à bord de vieilles voitures. Seule la course à pied a un prix fixe.

Les autres activités ont un prix libre, on reste dans notre démarche d’inclusion” ajoute Christophe Roulliaud.

Source FR3.