Du handicap au Marathon de Paris…

Un accident de moto a changé la vie de Frédéric Lazaro, un jour de 1994.

L’amputation de sa jambe gauche au-dessus du genou lui a fait mener une profonde réflexion sur la meilleure manière d’appréhender ce handicap.

Moins de six heures de course en point de mire.

 

Jusqu’à en faire aujourd’hui un finisseur officiel du dernier Marathon de Paris. « Redevenir dynamique et mobile, faire du sport et courir à nouveau sont les buts que je me suis fixés. L’utilisation d’un appareillage orthopédique demande un long apprentissage et de l’entraînement pour obtenir de bonnes sensations, explique cet habitant de Pocé-sur-Cisse.

Mon intérêt pour la course à pied grandissant, un matériel adapté avec une lame en carbone a été mis au point en collaboration avec un orthoprothésiste d’Orléans. Ma rencontre avec le champion d’Europe de sport adapté sur 400 m, Paul Grégory, m’a enseigné la persévérance. »

Ayant pris connaissance de la performance de Sarah Reinersten, première femme amputée à réaliser un triathlon (natation, cyclisme et course à pied) au format Ironman, Frédéric Lazaro s’est lancé sur ses traces tout en concourant parmi les valides. Le triathlon de Loches, l’Ironman des Sables-d’Olonne sont à mettre à son actif. Son objectif est de terminer, se donner un temps à réaliser lui semble contre-productif.

« J’ai décidé de participer, avec mon ami Pierre-Philippe Gerbelot, au Marathon de Paris du 3 avril sur un coup de tête, huit semaines seulement avant le départ. Les lésions dues au frottement entre le membre et la prothèse de course fémorale réduisent les périodes de préparation. Un si court laps de temps ne favorise pas une forme physique optimale », raconte ce commercial, âgé de 47 ans.

Pour être homologué, les 42,195 km du parcours doivent être réalisés en moins de six heures, challenge réussi avec un temps de 5 h 59. Dans son agenda, les 20 km de Tours sont déjà cochés : 20 km pas 10, sinon c’est trop court.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »…

Juliette Taisne, étudiante à AMOS Sport Business School Paris, revient pour SPORTMAG sur la journée de sensibilisation au handisport et handicap organisée le 22 avril dernier avec des élèves de sa classe.

Juliette Taisne : « Le handicap n’arrête pas tout »

 

Nous sommes dans une classe qui comporte une spécialité Evénementiel et dans le cadre de cette spécialité, nous devions organiser un événement. Nous nous sommes dit « Pourquoi pas organiser un événement handisport ? ». L’occasion était idéale, d’autant plus avec l’arrivée des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Nous nous sommes directement tournés vers la Fédération Handisport car nous estimions que c’était eux qui pouvait nous amener le plus d’éléments pour l’organisation de cette journée. L’événement a eu lieu dans un complexe d’Urban Soccer dans le 13e arrondissement de Paris.

Le handisport récolte de nombreux trophées, notamment lors des derniers Jeux paralympiques et durant le championnat d’Europe de rugby-fauteuil à Paris qui a vu la France sacrée. C’est ce qui vous a convaincu d’organiser cette journée de sensibilisation ? 

Exactement. Ces différentes victoires nous ont poussé à organiser une journée découverte du handisport afin que les étudiants se rendent compte qu’il n’y a pas seulement que du sport « normal« . Les étudiants se sont aperçus qu’il était également possible de pratiquer une activite physique et sportive malgré un handicap. Il était aussi primordial pour nous de sensibiliser sur le sujet. Bien que l’on parle davantage du handisport, les étudiants ne connaissent pas tous les sports et cela se voit avec les Jeux paralympiques, notamment au niveau de l’audimat.

Etait-ce important pour vous de convier des para-athlètes ?

Oui, clairement. Proposer des ateliers handisports était une bonne chose à nos yeux. Ce qui l’était encore plus, c’était d’inviter des athlètes pour illustrer nos activités, expliquer les règles de leurs disciplines et aussi mettre en avant leur expérience car ces échanges captivent souvent les étudiants car ça va au-delà du sport. C’était important que l’on puisse recevoir des athlètes.

En plus de la dimension sportive, l’aspect social entre également en compte…

Absolument. Parler de ce que l’on peut faire ou non et montrer que le handicap n’arrête pas tout, qu’il est possible de faire plein de choses dont vivre avec.

Comment s’est découpée cette journée ?

Elle s’est découpée en deux parties et deux groupes d’étudiants qui ont alterné la journée durant les trois activités proposées. Des coachs et athlètes de volley-assis (Jérôme Dumas, Clinton Sediki, Corentin Roudaut et David Legallois, tous quatre issus du Paris Université Club) étaient dispatchés sur le terrain. Ils tournent dans la journée entre les initiations au volley-assis, basket-fauteuil et cécifoot.

Trois sports ont été présentés : le cécifoot, le basket-fauteuil et le volley-assis. Pourquoi avoir choisi ces sports ?

Le basket-fauteil a été choisi afin de montrer aux étudiants les sensations lorsqu’on se trouve dans un fauteuil. On a nous-mêmes essayé et on se rend compte que ce n’est pas si simple que cela d’avancer en étant assis, qui plus est avec un ballon.

Quant au volley-assis, il a été choisi pour montrer la complexité de se déplacer à même les mains et aussi pour lever les à-priori que peut contenir cette pratique.

Et le cécifoot, parce que les élèves apprécient énormément le football, et on peut de cette manière leur prouver qu’il est possible de pratiquer le foot malgré une déficience visuelle. Avec cette discipline, on voulait faire part de la difficulté de perdre ses repères quand on est atteint d’un handicap visuel.

Se retrouver en situation de handicap peut malheureusement arriver à tout le monde. Les étudiants se sont tous montrés volontaires et avaient tous envie d’essayer les disciplines. Nous sommes contentes de la façon dont s’est déroulée l’événement.

Quels ont été les retours sur cet événement de la part des étudiants ?

Les retours ont été bons. Les étudiants étaient ravis d’essayer de nombreux sports durant cette journée de sensibilisation au handisport. Notamment le basket-fauteuil, sport dans lequel bon nombre d’élèves m’ont confié avoir apprécié cette discipline. Nous avons débriefé en milieu de journée avec les étudiants avant de leur fournir un questionnaire de satisfaction à l’issue de la journée afin d’avoir leur avis sur la tenue de l’événement, l’organisation et s’ils ont aimé.

D’autres journées de sensibilisation au handicap seront-elles prévues à l’avenir ?

Nous aimerions bien organiser d’autres journées de ce genre. Les étudiants ont semblé ravis de l’événement et je pense que le personnel administratif, également présent au quasi-complet lors de la journée de sensibilisation au handicap, aura vraiment envie de renouveler l’expérience parce que ça lie bien les étudiants les uns entre les autres. Les membres de l’école désirent créer une équipe afin d’affronter les étudiants mais également découvrir d’autres disciplines du handisport. Ils ne connaissaient pas forcément les règles de certains handisports. Tout le monde peut découvrir quelque chose et c’est plutôt chouette.

Source SPORT MAG.

 

Seuls trois clubs sportifs disposent du « label valides-handicapés » en Creuse…

Alors que la Creuse pourrait accueillir des athlètes paralympiques dans son centre de préparation aux JO 2024, il reste encore du travail pour inclure les personnes en situation de handicap dans les clubs sportifs de notre département.

Seuls trois disposent du label valides-handicapés. 

Il y a peu d'offres de sport adapté en Creuse pour les personnes en situation de handicap.

Il y a peu d’offres de sport adapté en Creuse pour les personnes en situation de handicap.

La Creuse a encore du chemin à faire pour inclure les personnes en situation de handicap. Dans le domaine du sport notamment, notre département a une offre sous-dimensionnée. Seuls trois clubs disposent du label valides-handicapés. Cette certification met en valeur les clubs qui ont une volonté d’intégrer les personnes en situation de handicap, qui disposent d’équipements adaptés et d’un encadrement qualifié. Un quatrième club est en cours de labélisation.

Alors que la ville de Guéret pourrait accueillir des athlètes paralympiques sur son site de préparation aux JO de Paris 2024, la nouvelle présidente du Comité Olympique et sportif de la Creuse Françoise Capazza, fait un point sur la situation dans notre département.

Plus d’information, cliquez ici.

France bleu.

« Avec la moto, j’oublie le handicap » : Daniel, paraplégique, de Dijon au circuit des 24h du Mans…

Daniel De Sousa Do Rego participe ce week-end à la première manche du championnat de France de moto handisport.

Le pilote dijonnais court sur le tracé du Mans. Participant à sa première saison dans la catégorie, il rêve de terminer une fois sur le podium.

Daniel pilote une moto Honda de 600 cm3.

 

« Vous n’imaginez pas ce que ça me fait. C’est mythique de rouler ici, c’est incroyable, formidable pour quelqu’un qui fait de la moto et qui est passionné ». C’est avec du soleil dans la voix dont il ne se départira pas pendant tout notre échange que Daniel De Sousa Do Rego évoque son plaisir, et sa fierté aussi, de rouler ce week-end sur le célèbre tracé du Mans (Sarthe). Le pilote dijonnais, paraplégique au niveau T5 après un grave accident à deux roues, participe à ses premiers championnats de France de moto handisport.

Sur l’incontournable tracé des 24 heures, il réalise depuis ce jeudi 14 avril ses premiers tours derrière le guidon de sa Honda de 600 centimètres cube.  « On est en plein cœur de la semaine des 24 heures du Mans. C’est l’une des plus grosses épreuves de l’année en moto d’endurance. Et à côté, il y a une course réservé au handisport », décrit-il.

15ème pour la première course

Qualifié 19ème sur la grille de départ qui mélange les cylindrées de 600 et de 1 000, mais 9ème de sa catégorie, il participe à deux courses de 14 tours. Ce vendredi, il a terminé 15ème du classement général avant la seconde manche de samedi. « Je suis trop content, c’était magnifique d’être devant le public ».

Daniel, 28 ans, côtoie alors les spécialistes français de sa discipline. C’est la première des trois manches du championnat de France. Mais aussi des pilotes étrangers, car la course entre dans le cadre de la coupe du monde. De quoi assouvir une passion qui ne s’est jamais éteinte, malgré la perte de l’usage de son bas du corps, des jambes jusqu’aux abdominaux, après un accident le 8 mai 2017.

« La moto, l’un des rares moments où je quitte mon fauteuil »

« C’est de l’adrénaline. C’est une drogue, vraiment ! Le handicap au quotidien, si je n’avais pas la moto et mes proches, mes amis, ce serait compliqué, j’aurais des idées tristes. Avec la moto, j’oublie le handicap. C’est l’un des rares moments où je quitte mon fauteuil. Quand je suis assis sur une moto, j’oublie que je suis en situation de handicap ».

Pour parvenir à vivre ce rêve et participer au championnat de France, Daniel a pu compter sur la fidélité de son entourage, toujours présent à ses côtés, et sur la générosité des internautes. En octobre dernier, il lance une cagnotte en ligne. Objectif : trouver 10 000 euros pour financer son inscription à la compétition. « C’est un sport très coûteux. Ça m’a permis d’avoir des fonds. J’ai une éternelle gratitude pour mes proches et ceux qui ont donné un peu d’argent. Je leur suis éternellement reconnaissant« , confie-t-il avec émotion.

Objectif : terminer sur un podium cette saison

Le pilote s’appuie également sur des « astuces » comme il dit pour pouvoir chevaucher sa bécane. Daniel dispose d’une équipement qui lui permet de pilote essentiellement avec les bras, ses membres inférieurs ne fonctionnant plus. « Pour les jambes, j’ai des cale-pieds afin de me maintenir. Ensuite, c’est le pilotage qui fait la différence. C’est plus physique, surtout en phrase de freinage. Mais je suis tellement content que j’oublie ça. On retrouve de nouvelles techniques pour s’adapter », décrit le dijonnais.

Le pilote dijonnais participe à ses premiers championnats de France de moto handisport.

En 2020, Daniel avait déjà participé à une des manches du championnat de France handisport, mais en tant qu’invité. C’était à Alès (Gard), et il avait terminé sur le podium. Cette année il sera un des prétendants officiels. Le pilote sera alors présent sur l’ensemble des trois manches de la saison. Avec un rêve : accrocher à nouveau un podium. « J’y vais sans prétention, on va voir ce que ça donne. Un podium, ce serait énorme ».

Après Le Mans ce week-end, Daniel aura rendez-vous sur les pistes d’Alès et Croix-en-Ternoix (Pas-de-Calais) pour s’offrir un top 3.

Source FR3.

Handicap : de nouvelles solutions pour rendre accessibles les sports de nature…

La fédération française handisport (FFH) mène depuis dix ans une politique pour développer l’accessibilité des sports de nature aux personnes en situation de handicap via son action High five et le soutien d’initiatives locales.

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“Sable mou favorisant l’instabilité des appuis”, “largeur de 1 m permettant le passage avec un accompagnant”, “ici présence d’une racine à droite”… En janvier, Emmanuel Buchoud, référent sports de nature de la fédération Handisport, a audité 17 parcours de trail et marche nordique à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée, avec Laurent Foissac, chargé d’On Piste, réseau de destinations “outdoor” labellisées par Rossignol.

Infos de parcours

Résultat : parmi plus de 60 territoires français recensés sur l’application On Piste, les itinéraires vendéens (comme plusieurs autres) donnent désormais aux sportifs handicapés des informations pour adapter leur matériel ou leur accompagnement, puis pour se guider sur le terrain.

“En 2019, nous avions aménagé ces itinéraires pour faire face au développement du trail et de la marche nordique, explique Adeline Calloch, de l’office du tourisme de la communauté de commune Océan Marais-de-Monts. Le sport, moteur de développement de notre territoire, doit respecter nos 80% d’espaces sensibles. Mais il doit aussi inclure tous les sportifs”.

Et, sur ces chemins où s’entraîne notamment la triathlète paralympique Gwladys Lemoussu, membre du club Saint-Jean-de-Monts Vendée triathlon-athlétisme (extrêmement moteur dans l’initiative de labellisation), également “bootcamp” du marathon français jusqu’à Paris 2024, l’inclusion s’entend au sens large : du sport santé au haut niveau.

S’adapter à la nature

“Ces parcours témoignent de l’évolution de l’accessibilité des sports de nature, commente Emmanuel Buchoud. Il y avait eu des prémices avec le ski dans les années 50 ou la joëlette (fauteuil tout terrain de randonnée, avec des accompagnateurs, ndlr) dans les années 80… Mais aussi des tentatives de créer des parcours en bitume, pour des personnes en fauteuil essentiellement, et limités à quelques centaines de mètres. Aujourd’hui, on cherche plutôt à aider les pratiquants handicapés à s’adapter à l’environnement que l’inverse… Comme lorsqu’on met des crampons pour aller sur le glacier… Il faut donner la bonne information, au besoin mettre à disposition des outils”.

Tel est le choix de Handinature, l’expérience initiée il y a quatre ans par Lamalou-les-Bains (34), ville thermale et terre de jeux 2024. Aujourd’hui portée par la maison de santé et ses kinésithérapeutes, dont Carlos Ribero, son président, l’association gère depuis septembre dernier une station de location de matériel adapté : joëlette, tandem côte-à-côte, tricycle, handbike, hippocampe… Objectif, simple : faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite à la voie verte voisine, Passa Païs et aux chemins de trail, VTT et randonnée du massif du Caroux…

“On s’adresse à la fois aux touristes, aux curistes et aux résidents des centres, note Michel Canovas, élu au sport de la ville qui compte 2800 habitants, 13 000 curistes par an et six centres de rééducation. Handinature participe, grâce au sport, au rayonnement de notre territoire ». Le projet, qui mobilise divers acteurs des sports de nature et s’inscrit dans les trails et courses, avait bénéficié initialement d’un financement de 170 000 euros, de la ville (40%), du Feder européen (30%), de la Région (15 %) la région et du département (15%).

High Five : pour une offre plus pérenne

A Lamalou, la fédération handisport a également assuré l’an dernier une formation des accompagnants et responsables du projet, comme elle le fait depuis quatre ans dans le cadre de High Five, son programme de développement  et de diversification des offres de pratique. L’idée de ce dispositif ? Aider les clubs, comités départementaux, collectivités ou gestionnaires d’espaces naturels à structurer une offre “handisports de nature” régulière, plutôt que ponctuelle. Exemple parmi d’autres : dans le parc naturel du Vexin français, dans le Val d’Oise, la fédération a formé des accompagnateurs de randonnée pour accueillir et encadrer des personnes à mobilité réduite, déficients visuels ou auditifs…

“On progresse, se félicite Emmanuel Buchoud. L’an dernier, 39 structures proposaient une offre sportive pérenne, alors qu’en 2008, par exemple, on organisait essentiellement des découvertes ou des initiations de trois jours en milieu naturel”. Pour autant, si elle privilégie les projets de pratique régulière, la fédération Handisport ne renonce pas aux événements catalyseurs.

Pour la deuxième année consécutive, le EDF ADN Tour Handisport (soutenue par l’énergéticien) propose de fin avril à octobre dix grands de raids multisports à des participants en situation de handicap et valides, dans des paysages chaque fois somptueux. Première étape  les 30 avril et 1er mai, le parc naturel régional du marais poitevin accueillera le raid handi-valide Deux-Sèvres. “Ce sont de superbes moments de partage, poursuit le référent Sports de nature. Et des temps importants pour faire valoir le même droit à la nature, voire à la prise de risque, pour tous”.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Jeux paralympiques 2022 : à la télévision britannique, une équipe 100% en situation de handicap pour couvrir les Jeux…

Channel 4 a annoncé lundi qu’elle allait faire intervenir uniquement des présentateurs et experts en situation de handicap pour couvrir les Jeux paralympiques de Pékin.

La télévision britannique a choisi de mettre en avant ses présentateurs et experts en situation de handicap dans la couverture des jeux paralympiques de Pékin 2022. (Channel 4)

 

C’est une « première mondiale ». La chaîne de télévision britannique, Channel 4, a annoncé lundi 7 février que l’ensemble de son équipe de présentation impliquée dans la couverture des Jeux paralympiques est en situation de handicap.

Une fierté pour Ian Katz, le directeur de la programmation de Channel 4, pour qui cette couverture va rendre la production de Channel 4 « vraiment représentative de la population » et qui démontre selon lui « l’engagement » de la chaîne à inclure les personnes handicapées.

La chaîne publique, qui a les droits de diffusion exclusifs au Royaume-Uni pour les Paralympiques du 4 au 13 mars, a prévu plus de 80 heures de couverture à la télévision et d’autres retransmissions sur YouTube.

L’émission quotidienne sera animée par le présentateur et joueur de basket-fauteuil 4948104 , tandis qu’Ed Jackson, un ancien joueur de rugby professionnel tétraplégique, et la championne paralympique de triathlon Lauren Steadman présenteront une matinale. La couverture nocturne des Paralympiques sera elle assurée par le présentateur Arthur Williams, un ancien cycliste handisport.

Une initiative saluée

La ministre britannique du Travail et des retraites Therese Coffey a salué l’initiative, la qualifiant « d’étape importante pour le Royaume-Uni, montrant des progrès satisfaisants pour la représentation des handicaps ».

Scope, une association britannique promouvant l’inclusion des personnes handicapées, a quant à elle félicité Channel 4 pour « son engagement à utiliser les Paralympiques pour améliorer la représentation des personnes en situation de handicap à l’écran ».

« Il y a plus de 15% de personnes au Royaume-Uni en situation de handicap et elles doivent être en mesure de regarder la télévision et voir des gens merveilleusement ordinaires en situation de handicap, comme eux, de l’autre côté de l’écran », a également réagi Andrew Parsons, le président du Comité international paralympique (CIP).

Source FRANCE INFO.

En Côte-d’Or, des collégiens se mettent dans la peau de sportifs en situation de handicap…

Et si on jouait tous ensemble ? Sportifs valides ou handisports dans la même équipe.

C’est l’idée et la volonté du Comité départemental Handisport de Côte-d’Or qui entame une nouvelle tournée dans les collèges et les lycées pour promouvoir cette mixité.

Un match de rugby fauteuil pour découvrir une nouvelle discipline.. accessible à tous

 

« vas-y, vas y la passe, là ici ! «  Au Forum des sport de Beaune, des élèves de 5° du collège Gaspard Monge se livrent à un match de rugby fauteuil endiablé. Mains sur les roues, ça file d’un bout du terrain à l’autre et personne n’est décidé à se laisser faire. C’est pourtant la première fois que ces jeunes adolescents se retrouvent dans des fauteuils roulants. Ils sont valides, mais testent le handisport « C’etait chouette »  résume Matthew « j’ai même trouvé cela plus sympa que le basket ou le rugby habituel. » « Ah oui, vraiment c’est du sport » renchérissent Emma, Léonie et Alice, « on ne pensait pas qu’il fallait pousser aussi fort sur les bras. C’est vraiment physique et puis il faut se coordonner pour bloquer la balle et faire la passe. »

Score sérré et partie endiablée pour une découverte de l'handisport

S’intégrer dans tous les clubs

Cette session de sport est organisée par le Comité départemental Handisport de Côte-d’Or .Il entame une tournée dans les collèges et les lycées du département , il y aura cette année comme l’an dernier une vingtaine de dates. Objectif prouver que l’on peut faire du sport ensemble, sans distinction entre valides et porteur de handicap. C’est nécessaire pour relancer la pratique parce que depuis trois ans, le nombre de licenciés handisports stagne en  Côte-d’Or. On compte 411 inscrits, pas de quoi remplir les sections de sport adapté.

Alain Gaudot est le président du Comité Départemental Handisport en Côte-d’Or. Cet ex-champion de basket est en fauteuil roulant, et il est convaincu que la mixité est possible sur tous les terrains « Oui, pour tous les sports, en championnat de basket on a le droit d’intégrer plusieurs joueurs valides avec des personnes en fauteuil. C’est ce que l’on fait par exemple avec la section de la JDA que j’ai créé. »

Un appel aux valides à venir renforcer les sections handisport

« Et puis en tant que sportif handicapé, je revendique de pouvoir participer aux même épreuves que les valides. En athlétisme par exemple, j’ai disputé des marathons et même des épreuves de 100 kms avec mon fauteuil. Mon objectif n’etait pas de battre d’autres handisports, mais bien d’être devant tout le monde, valides ou non. »

En Côte-d’Or, tous les gymnases sont maintenant accessibles aux personnes à mobilité réduite. « Les dernières barrières à faire tomber sont dans les têtes » reconnait Bernard Termelet, président du Comité départemental Olympique et sportif de Côte-d’Or. « Il faut que les clubs puissent intégrer dans leurs équipes où les sections loisirs, les sportifs en situation de handicap, car nous ne sommes pas en mesure partout de constituer des sections uniquement handisport. » 

Par ailleurs, pour les valides qui veulent jouer dans une équipe mixte, on compte dans le département 30 clubs avec une section handisport, principalement dans l’agglomération dijonnaise.

Source FRANCE BLEU.

Saint-Brieuc. Ouverture d’une première école multisports pour les jeunes porteurs de handicap…

La première école départementale handisport ouvrira ce 26 janvier à Saint-Brieuc.

Objectif : permettre aux enfants handicapés la découverte de différentes disciplines et rejoindre un club de sports à terme.

Une première école de sport ouvrira pour les enfants porteurs de handicap à Saint-Brieuc

 

Cette école permettra à des jeunes âgés de 6 à 14 ans en situation de handicap physique ou sensoriel de découvrir et de pratiquer des sports tous les mercredis après-midi et lors de stages organisés pendant les vacances scolaires à Saint-Brieuc.

Une passerelle avant de s’inscrire en club

Pour Adrien Billion, agent de développement au sein du Comité départemental handisport dans les Côtes d’Armor, les jeunes porteurs de handicaps physiques ou sensoriels ont beaucoup de difficultés à s’inscrire au sein des clubs : « par le biais de l’accompagnement que l’on peut leur offrir avec cette école handisport, nous les amènerons vers une pratique sportive régulière, dans un club« . Il voit la nouvelle école comme « une passerelle » vers les clubs.

Au programme : des cycles de natation, sarbacane, basket fauteuil…

Cette école portée par le comité départemental handisport des Côtes-d’Armor et mise en place en partenariat avec Saint-Brieuc Handisport, proposera plusieurs cycles de découvertes et approfondissements sportifs. Le premier sera consacré à l’athlétisme. Le deuxième, après les vacances d’hiver, sera orienté vers la natation, puis ensuite le sport de précision, comme la sarbacane, le tir à l’arc ou encore le basket fauteuil.

A Pâques, un stage de danse devrait être proposé.

« À terme, explique Adrien Billion, nous aimerions avoir plusieurs écoles  dans tout le département des Côtes d’Armor, pour pouvoir accueillir davantage de personnes et réduire les distances pour toutes ces familles intéressées« .

Le premier cours commencera mercredi 26 janvier, avec trois élèves, à la Halle Maryvonne-Dupureur.

Les inscriptions sont toujours possibles pour une adhésion de 50 € l’année. Contact : adrien.cdh22@gmail.com

Source FR3.

Ski handisport : la Savoyarde Marie Bochet décroche son 21e titre mondial…

La skieuse d’Arêches-Beaufort, Marie Bochet, a remporté son 21e titre de championne du monde handisport de ski alpin, ce vendredi, sur la descente à Lillehammer (Norvège). 

Marie Bochet a décroché son 21e titre mondial lors de la descente en Norvège, ce vendredi 14 janvier.

 

C’est un nouvel exploit de la Savoyarde Marie Bochet. À moins de deux mois des Jeux paralympiques de Pékin, la skieuse d’Arêches-Beaufort a remporté son 21e titre de championne du monde handisport de ski alpin, ce vendredi, sur la descente à Lillehammer (Norvège). La skieuse de 27 ans a remporté le titre dans sa catégorie « debout ».  Elle a toujours la possibilité de réaliser le même exploit qu’il y a trois ans aux Mondiaux : remporter cinq médailles d’or.

« Je suis hyper contente de cette victoire car je ne pensais peut-être pas encore gagner au championnat du monde cette année, réagit Marie Bochet, qui doit faire face à une concurrence de plus en plus coriace. J’étais anxieuse au départ, mais je suis passée au-dessus de tout ça, avec un staff qui m’a bien accompagnée jusqu’au départ. Et puis j’ai fait mon ski, je suis hyper satisfaite de démarrer le championnat de la sorte. »

Source FRANCE BLEU.

Jeux paralympiques : la championne catalane Cécile Hernandez dénonce la suppression de son épreuve…

Triple médaillée olympique, trois fois championne du monde de parasnowboard, Cécile Hernandez, qui s’entraine et vit aux Angles (Pyrénées-Orientales), ne participera probablement pas aux Jeux paralympiques de Pékin en 2022.

L’athlète se retrouve sans catégorie. 

Cécile Hernandez ne participera probablement pas aux Jeux Paralympiques de Pékin

 

C’est la plus grande championne handisport des Pyrénées-Orientales, et pourtant elle ne participera peut-être pas aux prochains Jeux paralympiques à Pékin. Cécile Hernandez, 47 ans, triple médaillée olympique, trois fois championne du monde en snowboard, a vu sa catégorie supprimée.

Une injustice pour l’athlète

Faute de concurrentes, la catégorie de Cécile Hernandez (LL1, qui concerne les membres inférieurs) a été supprimée. Depuis deux ans, pour continuer à concourir, elle a été autorisée à rejoindre d’autres catégories de handicap. Mais pour les Jeux, le comité paralympiques lui a fait savoir que ce ne serait pas possible.

« C’est totalement injuste ! » – Cécile Hernandez, triple médaillée olympique

« Je suis autorisée à courir avec les filles aux championnats du monde et pas aux Jeux, alors que c’est les mêmes organisations. Ça met une rage ! Jusqu’à aujourd’hui, j’ai gagné toutes les courses. Si je ne vais pas aux Jeux, c’est complètement injuste », lance l’athlète en colère sur France Bleu Roussillon avant d’ajouter : « Depuis que je suis handicapée, je me bats pour faire face aux injustices de la vie. Et là, c’est pire parce que ça fait huit ans que je me prépare. La station des Angles met de l’argent sur moi, la fédé met énormément d’argent, tous mes partenaires mettent beaucoup d’argent, et me priver des Jeux, c’est les priver aussi. Le Comité paralympique international est complètement en train de bafouer toutes les valeurs qui sont de présenter les meilleurs athlètes, une valeur d’inclusion, encore plus dans le handicap. C’est totalement injuste. »

La Fédération française handisport, soutenue par le CPSF (Comité paralympique du sport français), s’est saisie du dossier et a déposé un recours. Mais la décision ne sera rendue que quelques jours avant les Jeux. Les paralympiques de Pékin ont lieu du 4 au 13 mars prochain.

Source FRANCE BLEU.