La nouvelle éco : « Helpicto » à Toulouse aide ceux qui ne parlent pas à communiquer. Vidéo…

C’est en partant du classeur un peu usé d’Arthur, un jeune autiste toulousain de 16 ans qui ne parle pas, qu’Helpicto s’est développée.

Cette application permet de traduire les paroles en suites d’images.

Lauréate d’un prix, elle va être étendue dans une quarantaine de centres de soin. 

En utilisant des suites de pictogrammes, les personnes qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler sont désormais en capacité de communiquer, à l'aide d'images.

 

C’est une application toulousaine qui va sûrement changer la vie de nombreuses personnes, qui ont du mal ou qui ne peuvent pas parler. Helpicto, une application développée par Corpus Solutions, est une entreprise toulousaine basée à Montaudran.

L’idée est venue à Anthony Allebée et ses associés en rencontrant Arthur. Ce jeune Toulousain a 16 ans, il est autiste et « non verbal », il ne peut pas parler. Depuis des années, il utilise des pictogrammes, des images pour arriver à communiquer avec son entourage. Mais Arthur doit trouver celles qui lui conviennent dans un classeur en papier, un peu encombrant et surtout abîmé.

« Pour faciliter et fluidifier la communication d’Arthur avec son entourage », Corpus Solutions a mis au point Helpicto : ce traducteur de la voix à l’image permet ensuite à « la personne d’aller s’appuyer sur un clavier de pictogrammes pour construire une phrase et s’exprimer ». S’exprimer et même plus puisque qu’Helpicto s’appuie sur l’intelligence artificielle qui permet de détecter l’intention de la personne qui l’utilise.

Anthony Allebée donne un exemple : « Si je pose une question comme ‘est ce que tu as soif ?’, l’enfant peut venir répondre directement en tapotant à l’écran : oui ? non ? Et si je lui dit : ‘va te reposer pendant 10 minutes’, on va proposer une traduction graphique avec le temps qui passe pour lui permettre de bien comprendre ce que j’attends de lui. »

Jusqu’à 2,5% de la population mondiale concernée

L’idée est donc partie d’une structure associative basée à Toulouse, qui accompagne une trentaine de personnes concernées par les troubles du spectre de l’autisme. « on s’est rendu compte qu’Helpicto ne s’adressait pas uniquement à l’autisme, mais également à des personnes qui sont polyhandicapées, aphasiques, dysphasiques, déficientes intellectuelles, pour pouvoir exprimer des besoins, des émotions, pour pouvoir mieux comprendre le monde qui les entoure »
explique Anthony Allebée : « On peut s’adresser aussi à des personnes qui vivent avec un trouble du langage et qui ne sont pas en capacité de s’exprimer couramment, ou alors encore à des personnes qui sont aphasiques. » Les personnes aphasiques ont subi un accident cardio-vasculaire (AVC).

Autant de personnes qu’Helpicto peut aider. L’application est actuellement en train de se déployer dans une quarantaine d’établissements qui accueillent des personnes en situation de handicap. « Aujourd’hui, on est vraiment dans une phase de déploiement, dans une phase de promotion de notre outil et les retours sont vraiment très positifs », savoure Anthony Allebée. La traduction de la voix à l’image fonctionne aussi en anglais.

Source FRANCE BLEU.

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »…

Le secteur médico-social du handicap, qui représente 25000 usagers et 7000 salariés en Gironde, a manifesté ce mercredi à Bordeaux pour dénoncer ses conditions de vie et de travail.

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »

 

Les salaires n’ont pas été revalorisés par le Ségur de la Santé, aggravant la pénurie de main d’œuvre et la maltraitance dans des établissements incapables de prendre correctement en charge leurs résidents. Conséquence : trois d’entre eux sont décédés pendant l’été dans un foyer de Villenave d’Ornon.

Elles avaient 27, 32 et 35 ans, et sont mortes faute de soins suffisants cet été à la MAS (maison d’accueil spécialisée) Le Junca, à Villenave d’Ornon. Ce constat glaçant, c’est la direction de l’établissement elle même qui le fait ce jeudi, lors d’une conférence de presse dans ses locaux.

« Nous accueillons des personnes polyhandicapées de naissance ou suite à un accident de la vie (AVC, traumatisme crânien…). Certaines sont en état végétatif, et en grande vulnérabilité. Mais nous n’avons pas réussi à assurer pendant tout l’été la permanence des soins fondamentaux pour trois personnes, car il nous manquait la moitié des effectifs », déplore Michel Keisler, directeur général de l’Apajh Gironde (association pour adultes et jeunes handicapés) qui gère trois MAS, dont celui du Junca.

Fausses routes

L’établissement disposait alors seulement de 50% de son effectif total, soit 19 personnes au lieu de 38, et de 3,5 équivalent temps plein (ETP) d’infirmières contre sept postes nécessaires pour s’occuper de 50 résidents. Aussi, alors que les aides de vie devaient alimenter les personnes les plus vulnérables par sonde gastrique trois fois par jour, elles ont dû passer à deux fois, avec un plus gros débit.

« Les personnes nourries ainsi ont alors tendance à régurgiter, à faire des fausses routes et respirer des aliments, ce qui peut provoquer des infections respiratoires, poursuit Michel Keisler. L’hospitalisation à domicile n’a pas été suffisante. Trois personnes sont décédées, cinq autres ont pu être mises en sécurité dans un établissement hospitalier. »

« Nous avons de la technicité et du savoir-faire, mais quand il n’y a plus de personnel soignant, on ne peut pas faire de miracle », abonde Danielle Verdoodt, directrice de la MAS de ViIlenave d’Ornon. « Les évènements graves qui sont survenus dans cet établissement sont symptomatiques de ce qui se passe dans notre pays », souligne le directeur de l’APAJH.

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »

Crise des vocations

En avril dernier, l’association avait pourtant alerté le gouvernement et les médias sur les risques du Ségur de la Santé : en revalorisant les salaires du seul secteur médical, cet accord entre le gouvernement et la profession a rendu d’autant moins attractive la branche médico-sociale, qui connaissait déjà une crise des vocations, et a marqué « un point de rupture », selon Michel Keisler.

Le secteur a donc décidé de remonter au créneau, écrivant au Premier ministre, Jean Castex, pour l’alerter sur « la situation catastrophique des établissements médico-sociaux » : les Ségur ont entraîné une « hémorragie leurs ressources et compétences », de « très nombreux salariés ayant démissionné pour travailler dans les EHPAD et les hôpitaux publics, qui offrent dorénavant de meilleures conditions de salaires ».

« L’écart de salaire est désormais de plus de 400 euros mensuel avec le milieu hospitalier pour les infirmières, indique Danielle Verdoodt. Alors qu’il nous manque 3,5 ETP, celles qui restent envisagent de partir si elles ne sont pas revalorisées. »

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »

Du social aux burgers

Car au salaire et à ses perspectives d’évolutions médiocres – 2000 euros pour une infirmière en fin de carrière, au lieu de 3000 à l’hôpital – s’ajoutent des conditions difficiles :

« Il y a de grosses surcharges de travail, avec des amplitudes horaires de 6h30 à 23h, une présence un week-end sur deux, affirme Anaïs Lafaye, directrice du pôle hébergement de l’APEI du Libournais, une association d’insertion des handicapés. Cela met bien à mal la vie de famille. Aussi, les gens préfèrent monter leur foodtruck et vendre des burgers plutôt que de bosser dans le médico-social ! Résultat, on doit embaucher des personnes pas forcément qualifiées, et cela vire à la maltraitance. »

Manifestation devant la préfecture ce mercredi 6 octobre 2021 (SB/Rue89 Bordeaux)

 

Pour défendre sa profession et exiger un « Ségur pour tous », Anaïs Lafaye et une vingtaine de ses collègues ont défilé ce mercredi à Bordeaux. En tête d’un cortège qui, entre la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS), a rassemblé plusieurs centaines de personnes, des personnes en fauteuils, résidentes de plusieurs établissements du département.

« On est là pour soutenir les personnes qui travaillent auprès de nous et qui ne sont pas assez reconnues et payées, martèle Ghislaine, qui vit au MAS de Tresses. Je trouve ça aberrant. Et puis il n’y a pas assez de personnel, parfois plus qu’une personne au lieu de deux pour s’occuper de nous, cela commence à devenir galère. »

« Nos premières lignes à nous »

Les salariés témoignent en effet de la réduction drastique des activités ou des sorties, une « double peine » infligée après les restrictions sanitaires liées à la Covid. Céline, dont la fille polyhandicapée de 24 ans vit dans une MAS de Mérignac, rapporte les demandes faites aux familles de prendre au maximum leurs proches les week-ends, pour soulager leurs effectifs.

« Aujourd’hui, on veut se montrer avec nos premières lignes à nous, ces personnels qui nous permettent d’avoir une vie sociale, du répit, explique cette maman. C’est dommage qu’ils n’arrivent pas à fidéliser leurs salariés, qui sont des relais importants pour les résidents. Ainsi, ma fille va repérer des personnes, qui pourront compenser le manque d’affection familiale. Mais ces accompagnants s’épuisent, il y a beaucoup de turn-over alors que chaque personne handicapée a ses particularités. On est pas rassuré. »

Ce mercredi, les représentants girondins du secteur du handicap ont été reçus en fin de journée à l’ARS. Ils ont tenu à faire passer au grand public que la crise majeure dépasse largement les 7000 salariés et les 25000 usagers de leurs établissements : personne n’est à l’abri d’un accident de la vie dont soi-même ou un proche peut être la victime.

Source RUE 89 – BORDEAUX.

Toulouse : Atteints de lésions cérébrales, ils se testent avant de (re)prendre le volant…

CONDUITE – Une association d’aide à la réinsertion professionnelle et sociale toulousaine aide les personnes victimes de lésions cérébrales à évaluer leur capacité à conduite grâce à un simulateur.

Toulouse : Atteints de lésions cérébrales, ils se testent avant de (re)prendre le volant

 

  • Après un AVC ou un traumatisme crânien, il est souvent difficile de reprendre la conduite en raison des séquelles, notamment cognitives.
  • Pour aider les victimes de lésions cérébrales, l’association toulousaine UCRM, qui accompagne les personnes dans leur réinsertion professionnelle et sociale, a investi dans un nouveau dispositif d’évaluation à la reprise du volant.
  • Ce simulateur de conduite, cofinancé par la fondation Vinci autoroutes, permet de tester ses capacités de réaction mais aussi d’améliorer la reprise de la conduite.

« Il faut avoir l’œil un peu partout ». Installé derrière un volant, avec face à lui trois écrans, un jeune Toulousain prend ses marques dans le simulateur de conduite installé au sein du centre de formation de l’association Union Cépière-Robert Monnier, qui accompagne 1.200 personnes par an dans leur projet de réinsertion professionnel sur l’agglomération.

Si cet outil a fait son entrée il y a quelques années dans les écoles de conduite, ici il sert à évaluer depuis janvier les personnes victimes de lésions cérébrales, prises en charge par l’unité spécialisée du centre. « Parmi les personnes que nous recevons, certaines ont eu un accident de la vie, que ce soit un AVC ou un traumatisme crânien. Elles se retrouvent avec des restrictions, notamment celle de ne plus pouvoir conduire ou de ne plus être en capacité de le faire à cause d’un permis invalidé », explique Claude Guillevic qui coordonne la plateforme spécialisée.

Evaluer temps de freinage

Car après un accident vasculaire cérébral, le cadre législatif oblige les patients à passer un contrôle médical réalisé par un médecin agréé pour déterminer s’ils sont aptes à reprendre le volant. Or pour certaines d’entre elles, avoir son permis peut être impératif dans leur projet de retour à l’emploi. « Le simulateur nous aide à évaluer leur réaction, le temps de freinage, leur comportement en situation. Cela permet aussi à des gens de retrouver confiance en eux après dix d’arrêt de conduite ou encore à les habituer à la boîte automatique », souligne Anthony Bacqué, neuropsychologue au sein du centre.

Ce dernier peut ainsi tester leur capacité à anticiper un accident, travailler sur leur temps de réaction et les aider à compenser leur handicap. Ce dispositif peut aussi pousser les personnes cérébro-lésées à prendre conscience qu’ils ne sont plus en capacité de reprendre la route. Pour l’heure, six personnes ont pu se tester sur le simulateur, financé en partie par la fondation Vinci Autoroutes, dont un salarié, formateur à la conduite des hommes en jaune du réseau autoroutier, apporte son expérience sur la prévention des risques.

Source 20 MINUTES.

AVC : écouter de la musique pour retrouver la parole…

Écouter de la musique pourrait aider les patients ayant perdu la parole après un AVC à mieux la récupérer.

Une méthode à utiliser en complément de la rééducation classique. 

AVC : écouter de la musique pour retrouver la parole

 

Écouter de la musique a de nombreuses vertus : réduction de l’anxiété, augmentation du bien-être, amélioration du sommeil, etc. Selon une étude publiée dans la revue eNeuro, cet art pourrait avoir un nouveau bénéfice : améliorer la récupération du langage chez les patients ayant fait un accident vasculaire cérébral (AVC). L’AVC est une perte soudaine d’une ou plusieurs fonctions du cerveau. Sa gravité dépend de la localisation et de l’étendue des zones cérébrales touchées. Certains patients ont un trouble du langage après un AVC, appelé aphasie, qui peut aller de la difficulté de trouver ses mots à la perte totale de la faculté de s’exprimer. La prise en charge est généralement longue et les résultats varient d’un patient à l’autre.

La musique vocale améliore la récupération de la parole

Durant leurs travaux, les auteurs ont comparé l’effet de l’écoute de musique – vocale et instrumentale – et de livres audio sur la récupération structurelle et fonctionnelle du réseau linguistique de patients ayant eu un AVC. Ils ont suivi les participants pendant trois mois pour observer l’évolution. “Pour la première fois, nous avons pu démontrer que les effets positifs de la musique vocale sont liés à la plasticité structurelle et fonctionnelle du réseau du langage, assure Aleksi Sihvonen, l’un des chercheurs. Cela élargit notre compréhension des mécanismes d’action des méthodes de rééducation neurologique basées sur la musique”. Selon les résultats des chercheurs, c’est la musique vocale qui améliorerait le plus la récupération de la connectivité structurelle du réseau linguistique dans le lobe frontal gauche, en lien avec les compétences linguistiques. En effet, la capacité à parler des patients ayant fait un AVC n’est pas perdue. Elle est juste endommagée. “Le cerveau est plastique, explique le Dr Pierre Decavel, neurologue au CHU de Besançon (Doubs). Il est capable de se réorganiser pour récupérer des fonctions”. D’où l’intérêt de travailler sur les fonctions qui ont été préservées.

La musique doit venir en complément des méthodes classiques de rééducation

« L’écoute de la musique vocale peut être considérée comme une mesure qui améliore la rééducation classique proposée par les établissements de soins, explique Aleksi Sihvonen. Cette activité peut être organisée facilement, dès les premières séances de rééducation”. La musique viendrait donc en complément de la rééducation classique mais ne doit pas s’y substituer. Elle pourrait aussi permettre de réhabiliter les patients atteints de troubles légers de la parole lorsque les autres options de rééducation ne fonctionnent pas. « Malheureusement, une grande partie du temps passé à l’hôpital n’est pas stimulante, explique Aleksi Sihvonen. À ces moments-là, écouter de la musique pourrait être un outil de rééducation supplémentaire”. Des initiatives existent, comme celle de l’association France AVC qui propose des ateliers et des conférences pour faciliter la réadaptation des patients et faciliter la tâche des aidants. Chaque année, 155 000 personnes sont touchées par un AVC en France.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Le sport par ordonnance élargi aux maladies chroniques…

SANTELes députés ont élargi aux maladies chroniques les pathologies qui peuvent faire l’objet d’une prescription de sport.

Le sport par ordonnance élargi aux maladies chroniques

 

Le dispositif du sport sur ordonnance s’étoffe un peu plus. Les députés ont élargi aux maladies chroniques les pathologies qui peuvent faire l’objet d’une prescription de sport, comme cela existe depuis 2016, dans le cadre du vote de la proposition de loi LREM sur le sport.

Depuis 2016, les personnes qui souffrent d’une affection de longue durée (ALD) peuvent bénéficier d’une ordonnance prescrivant du sport, ce qui représente environ 10 millions de personnes, et une trentaine de pathologies (AVC invalidant, diabète de type 1 et 2, sclérose en plaques…)

Elargissement à l’hypertension, l’obésité ou encore la santé mentale

Cet amendement présenté par le groupe MoDem a reçu un avis favorable du gouvernement. A cet égard, la ministre des Sports, Roxana Maracinenu a « salué l’engagement des différents groupes sur le sujet, qui a permis de donner un avis favorable co-construit avec Olivier Véran« , a-t-elle dit.

L’amendement ajoute le terme de « maladie chronique et présentant des facteurs de risques ». Le sport par ordonnance pourra donc désormais concerner l’hypertension, l’obésité mais aussi la santé mentale notamment pour les personnes souffrant de dépression. D’après plusieurs députés, cela concernera environ 20 millions de Français.

En revanche, le sport prescrit par ordonnance n’est pas remboursé. Mais il pourra aussi, prévoit cet amendement, être prescrit par un spécialiste et pas uniquement par le médecin traitant. « C’est louable d’élargir le dispositif mais il faut que le dispositif marche sur le terrain », a fait savoir Régis Juanico (Génération. s) qui avait proposé de l’élargir encore plus, et plaide aussi pour que les mutuelles puissent assurer une prise en charge.

Source 20 MINUTES.

Metz : un lotissement unique où cohabitent séniors et déficients intellectuels…

C’est un lotissement de 40 petites maisons construit en 2020 à Marly en banlieue de Metz.

Ce village protégé accueille des personnes âgées et des personnes porteuses de handicap avec un but, le partage du quotidien pour une meilleure inclusion.

Les résidents du Clos Philippe Ricord, des séniors et des personnes en situation de handicap.

 

Le Clos Philippe Ricord a été imaginé par l’Association Familiale pour l’Aide aux Enfants et adultes Déficients de l’Agglomération Messine (AFAEDAM). Point de départ du projet : créer un lieu de vie sociale et partagée.

L’inclusion

L’AFAEDAM existe depuis 1961 avec un objet, prendre en charge les enfants et adultes déficients intellectuels. Habituellement les personnes déficientes vivent en logements ordinaires ou en institutions, avec son lotissement inclusif, l’association a voulu aller plus loin.

Un an après l’inauguration c’est une forme de solidarité qui s’est installée au quotidien entre les personnes âgées et les personnes handicapées

Alain Courtier, directeur général de l’AFAEDAM

« Au départ, il s’agissait de répondre aux besoins de l’association et des personnes que nous accueillons traditionnellement. Après des échanges avec les maires du secteur on a découvert une population de personnes âgées en recherche d’un habitat sécurisé. On s’est dit pourquoi ne pas essayer de créer de la mixité en construisant cet habitat inclusif. Un an après l’inauguration c’est une forme de solidarité qui s’est installée au quotidien entre les personnes âgées et les personnes handicapées. Des échanges, des liens et finalement une vraie vie », explique Alain Courtier, directeur général de l’AFAEDAM.

Raymond, Rehda et Patricia

Avant, j’étais invisible là où j’habitais

Rehda Belhamou, locataire du Clos Philippe Ricord

Raymond Obringer est déficient intellectuel, il travaille dans un ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail). A 54 ans il est autonome dans son quotidien. Son voisin Rehda Balhamou a un parcours de vie chaotique et souffre de troubles psychiques, il attend un travail et a trouvé un équilibre de vie depuis qu’il est locataire du lotissement: »Avant, j’étais invisible là où j’habitais, ici j’ai des amis, je peux boire un café avec Raymond, rigoler et oublier la maladie ».

Rehda Belhamou et Raymond Obringer se retrouvent régulièrement pour partager un moment, discuter pour ne pas souffrir de la solitude.

Patricia Guillon a dû déménager suite à un accident vasculaire cérébral et la perte partielle de la vue. Aidée par une auxiliaire de vie au quotidien, elle a fait le choix de s’installer dans l’une des maisons du clos Philippe Ricord : »Ici c’est plus petit que mon ancien appartement mais c’est aménagé pour moi. Et puis il y a de l’entraide avec mes voisins. Ceux qui ont une voiture vont me conduire en course par exemple », précise la retraitée.

Un projet exemplaire

En Moselle, le clos Philippe Ricord est unique. Il est le fruit de trois ans de réflexion de l’association AFAEDAM. Le budget de 4,3 millions d’euros a été financé par un prêt locatif social et du mécénat à hauteur de 25% du budget. Deux salariées interviennent à mi-temps sur le site de Marly pour animer des ateliers de gym douce ou de pâtisserie et prennent en charge les doléances des locataires qui restent des personnes fragiles.

Inauguré en aout 2020, le clos Philipe Ricord accueille 40 locataires dans un environnement sécurisé accessible aux seules personnes autorisées.

Dans le futur, l’association AFAEDAM aimerait développer cet habitat partagé et intégrer des projets immobiliers en amont de leur construction pour mieux répondre aux besoins de l’inclusion du handicap.

Source FR3.

 

Handicap : Pourquoi la technologie « répare » (hélas) mieux les corps que les individus…

TRANSHUMANISME Découvrez, chaque jour, une analyse de notre partenaire The Conversation. Aujourd’hui, un philosophe s’interroge sur les bienfaits de la technologie en matière de handicap.

Handicap : Pourquoi la technologie « répare » (hélas) mieux les corps que les individus

 

  • Les innovations technologiques contribuent à la relativisation du concept même de handicap, selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.
  • Pourtant, dès que la technique est mal pensée ou défaillante, le handicap réapparaît violemment au sein d’un modèle social qui pensait en être venu à bout.
  • L’analyse de ce paradoxe a été menée par Bertrand Quentin, philosophe, maître de conférences HDR à l’Université Gustave Eiffel.

Il y a lieu de se réjouir de toutes les améliorations techniques utiles qui rendent la vie de tous les jours plus facile aux personnes en situation de handicap. Il faut toutefois prendre garde à ce que ces aides précieuses n’aboutissent pas à la relativisation du handicap, voire à son « invisibilisation », escamotant par là l’attention qui lui est due.

Les apports indéniables de la technoscience

François Matheron est un philosophe français qui a eu un accident vasculaire cérébral en novembre 2005. Ce qui l’a sauvé pour continuer à penser, ce sont les outils d’aujourd’hui de la technoscience. Dans son livre, L’homme qui ne savait plus écrire, le philosophe déclare :

« Un jour, j’ai appris l’existence de machines permettant d’écrire par la voix, sans autre intermédiaire : il suffisait de parler, la machine faisait le reste. J’étais entré dans l’univers de la reconnaissance vocale ; j’ai pu, alors, réécrire sans pour autant savoir écrire. J’écris “L’homme qui ne savait pas écrire” avec mon appareil, le résultat est immédiat […] Si j’avais vécu à l’époque d’Althusser, je n’aurais pas pu écrire ce texte ni aucun autre : je bénis donc les dieux, et mes parents, de m’avoir permis d’exister aujourd’hui, c’est-à-dire dans un temps inconnu d’Althusser, et de Benjamin : celui de l’informatique, de l’ordinateur et de ses dérivés. »

Exemple d’ingénierie de prothèse © RAEng Publications/Pixabay

 

Nous trouvons de multiples autres développements technoscientifiques qui aident face aux différents handicaps : des smartphones pour malvoyants, l’adaptation du Web aux personnes déficientes, des logiciels pour compenser les troubles « dys » : dyslexiques, dysorthographiques, dyspraxiques. Des logiciels accompagnent les enfants autistes dans leur développement grâce à des applications ludo-éducatives. L’explosion de l’utilisation des systèmes d’information numériques (Internet et tous les réseaux sociaux ou d’information) a eu un impact considérable dans la vie des personnes jusque-là isolées physiquement et psychiquement et a de ce fait augmenté leurs possibilités de corps et d’esprit.

Gare au fantasme d’éradication du handicap

Ces innovations technologiques ont contribué à la relativisation même du concept de handicap. Or, le fait organique du handicap peut être bien peu de chose par rapport à l’impact d’un contexte culturel, technoscientifique et social qui lui donne des effets invalidants ou qui permet leur compensation effective.

Cela va jusqu’au point où le progrès médical fait miroiter des guérisons qui n’étaient pas envisageables jusque-là : la cécité, la surdité, dans un certain nombre de cas ne seraient plus des identités définitives mais pourraient être « guéries » par des nanopuces, des implants cochléaires, etc. Et l’on imagine déjà que des paraplégiques se remettront à marcher à l’aide d’exosquelettes appropriés. Le corps augmenté en viendrait à faire disparaître le handicap.

Fonctionnement d’un système d’implant cochléaire © WikiSabrinaAB/Wikimedia CC BY-SA 4.0

Au milieu de ce flot du discours sur le progrès scientifique et technique, il nous faudrait cependant nous méfier d’un fantasme qui est celui de l’éradication définitive du handicap, fantasme issu d’une médecine de réparation et d’augmentation. Dans le transhumanisme, la souffrance, la maladie, le handicap, le vieillissement sont peu à peu décrits comme inutiles et indésirables. Il faudrait maîtriser cette obsolescence de notre espèce. Mais il n’y a ici aucune vraie réflexion sur la condition humaine, aucune compréhension de la richesse qu’a toujours apporté à une société la confrontation à la vulnérabilité humaine.

Le risque de l’invisibilisation

Le plus grave semble être ici la focalisation sur autre chose que l’attention au handicap. Les récits d’une technoscience de réparation et d’augmentation sont un miroir aux alouettes, car des types de handicaps il y en a beaucoup et ceux pour lesquels il n’y aura pas de remédiation resteront sur le bas-côté. Gavé de grands récits transhumanistes, le public aura été par là même anesthésié face aux difficultés réelles du handicap. Quand le transhumanisme appelle à un homme augmenté, la philosophie appelle donc à une compréhension augmentée de l’homme.

La personne en situation de handicap ne pâtit pas d’un problème physique ou psychique, mais surtout d’une contamination de son sentiment d’identité et d’une perte dramatique de confiance en soi. Dans l’existence nous ne sommes pas isolés psychiquement mais vivons dans l’intersubjectivité, c’est-à-dire dans l’échange permanent des regards et des idées, dans la réciprocité des consciences. C’est de cette réalité qu’il faut rigoureusement rendre compte.

Plus nos déficiences sont grandes, plus les structures spatiales et architecturales peuvent être déterminantes dans leur prévention, leur réduction ou leur aggravation. Mais dans tout cela, nous sommes encore trop souvent focalisés sur le technologique et nous oublions l’importance de l’accessibilité relationnelle.

Les déboires décrits par toute personne handicapée qui se retrouve à un colloque ou une salle de spectacle où « exceptionnellement » l’ascenseur est en panne, doivent attirer notre attention sur les dangers d’une habitude à l’invisibilisation du handicap grâce à l’accessibilité technique universelle. Car dès que la technique est mal pensée ou défaillante, le handicap réapparaît violemment au sein d’un modèle social qui pensait en être venu à bout.

La lutte pour une réduction du handicap sera donc en réalité une lutte relationnelle : par son attitude, chacun d’entre nous peut avoir une influence sur l’augmentation ou la diminution du handicap de l’autre. Pour cette raison, nous appelons à démédicaliser et détechniciser la question du handicap.

Source 20 MINUTES.

 

Centre-Val-de-Loire : l’ARS va créer cinq équipes mobiles de rééducation pour adultes handicapés…

Deux hôpitaux du Berry ont répondu à l’appel à candidatures.

Cinq équipes mobiles de soins de suite et de rééducation (SSR) devraient voir le jour en Centre-Val-de-Loire.

Elles viendront en aide aux adultes handicapés par des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson ou un AVC.

Le centre hospitalier de la Tour Blanche à Issoudun

L’ARS cherche à créer 5 équipes mobiles de soins de suite et de rééducation (SSR) en Centre-Val de Loire. Elles viendront en aide aux adultes laissés handicapés par des maladies neurologiques comme Alzheimer, Parkinson, ou un AVC. Ces affections peuvent causer de lourds handicaps moteurs et cognitifs.

Une équipe s’appuyant sur deux hôpitaux devrait voir le jour d’ici la fin de l’année en Berry. L’hôpital de Vierzon et celui de La Tour Blanche d’Issoudun y ont répondu à l’appel à candidatures lancé par l’ARS. Les deux centres hospitaliers discutent actuellement de la mise en commun du projet.

Chaque équipe mobile sera adossée à un établissement SSR de référence, spécialisé dans la prise en charge des affections neurologiques et locomotrices.

Source FRANCE BLEU.

 

ScanWatch de Withings: La montre connectée qui joue (pour de vrai) au docteur pour éviter un AVC…

MONTREAvec sa nouvelle montre de santé connectée, Withings introduit différentes mesures dont le but est notamment de prévenir les accidents vasculaires cérébraux.

En noir ou blanc, la ScanWatch propose quatre mesures essentielles pour la santé.

  • Withings officialise la sortie en France de la ScanWatch, sa nouvelle montre connectée dédiée à la santé.
  • Lancée à partie de 280 euros, elle offrirait le suivi santé le plus avancé au monde, selon le constructeur français.
  • Ses fonctions parmi lesquelles figurent la mesure du rythme cardiaque, la détection de risque de fibrillation auriculaire et la mesure de la saturation en oxygène du sang cachent un excellent tracker d’activité, simple et presque complet.

Withings, la marque française pionnière depuis 2008 dans les objets connectés dédiés à la santé, lance sa ScanWatch. Cette nouvelle montre 2.0 ne se contente pas de faire office de tracker d’activité. La tocante « joue » également au docteur en nous accrochant au poignet un appareil de prévention cardiovasculaire. Aujourd’hui, Withings le revendique : « la ScanWatch est la montre connectée offrant le suivi de santé le plus avancé au monde ». 20 Minutes l’a testée à cœur ouvert durant quinze jours.

La fibrillation auriculaire dans l’écran radar

Non, elle ne vous dira pas que vous allez faire un AVC (accident vasculaire cérébral), et encore moins quand. Par contre, la nouvelle ScanWatch de Withings va vous aider à prévenir les risques de problèmes liés à la fibrillation auriculaire ou à des perturbations respiratoires. La fibrillation auriculaire ? Elle serait justement à l’origine d’un tiers des AVC en France. Elle se produit lorsque les deux cavités supérieures du cœur se contractent de façon chaotique au lieu de pomper le sang régulièrement.

Pour détecter un risque de fibrillation auriculaire, deux solutions : la ScanWatch dispose d’un capteur de fréquence cardiaque (PPG) qui fonctionne en continu. Lorsque nécessaire, la montre qui intègre outre son cadran analogique, un petit écran Amoled, notifie son utilisateur en cas de fréquence cardiaque basse ou haute. Dès lors, la mesure d’un ECG (électrocardiogramme) est préconisée pour effectuer une levée de doute, voire confirmer une anomalie. Cette mesure est également proposée par l’Apple Watch Series 4 & 5. L’utilisateur peut également effectuer cette mesure lorsque désiré, pour simplement contrôler que tout va bien.

Si durant notre test la ScanWatch ne nous a jamais notifié d’une fréquence cardiaque anormalement basse ou haute (ouf !), nous avons réalisé un ECG à plusieurs reprises. La mesure s’effectue en 30 secondes. Pour cela, il est nécessaire d’être assis, de lancer l’ECG et de placer sa main opposée sur la montre. En créant ainsi un circuit électrique fermé, les mesures peuvent être effectuées simplement. Et le verdict (nous concernant) tombe : « Normal » (re-ouf !). Quel que soit le cas, il est possible à travers l’application d’adresser sans attendre la mesure complète de cet ECG à son médecin au format PDF.

Le sport dans le cadran

Mais contrairement à l’Apple Watch, la ScanWatch va plus loin. La montre est également capable de mesurer la saturation en oxygène dans le sang grâce à son capteur de SpO2. Ce n’est pas une vraie nouveauté, Withings la proposait déjà sur son capteur d’activité Pulse. La mesure de SpO2 doit être effectuée manuellement en activant la fonction sur le petit bouton à droite du cadran de la montre. Elle reflète la quantité d’oxygène présente dans les globules rouges. Une bonne oxygénation du sang est importante, notamment lorsque l’on fait du sport : elle fournit l’énergie nécessaire au fonctionnement des muscles.

Les données santé de la ScanWatch sont compilées dans l'application HealthMate de Withings.

Enfin, la ScanWatch peut réaliser des scans respiratoires. But : détecter d’éventuels troubles de la respiration durant le sommeil et prévenir des risques liés à l’apnée du sommeil. Retard dû à la pandémie oblige, la validation médicale de cette détection est toujours en cours (en partenariat avec l’hôpital Béclère, à Clamart, dans les Hauts-de-Seine) et Withings indique qu’elle devrait être disponible d’ici à fin 2020.

Activités bien quantifiées

Si fort heureusement nous n’avons reçu aucune alerte durant nos quinze jours d’essais (on le regretterait presque pour que le test soit complet !), cette montre nous a cependant rassurés. Age ancestral (+50 ans), rythme de vie trépidant, propension à bien vivre et activité sportive insuffisante font de nous un client idéal pour des problèmes de santé. Aussi, nous nous sommes pris à nous rassurer régulièrement en déclenchant des mesures lors d’un essoufflement, un petit point au cœur, bref, lors de basiques petits flips hypocondriaques.

La ScanWatch augure des produits santé préventifs de demain.

Les dispositifs médicaux embarqués au poignet et accessibles à tous grâce à l’ergonomie bien pensée de la ScanWatch et de son application HealthMate feraient presque oublier que la tocante (en noir ou blanc) est aussi une montre horlogère et une montre d’activité. Classique, mais bien pensée. Elle calcule le nombre de pas quotidien, celui des étages gravis, la distance parcourue, le temps de sommeil et sa qualité.

La ScanWatch détecte même automatiquement certaines activités sportives (course, marche, natation, vélo) et est à même d’en suivre une trentaine au total. Un tracé GPS peut être enregistré, mais il est nécessaire de réaliser sa séance de sport avec son smartphone à proximité, la montre n’intégrant hélas pas directement de puce GPS. Sans doute Withings a-t-il voulu privilégier l’autonomie de sa montre ? Annoncée jusqu’à 30 jours, nous l’avons vérifiée à 15 jours exactement avant que le message « Batterie faible » s’affiche sur le cadran OLED de la ScanWatch. Montre préventive, montre sportive aussi, la ScanWatch réussit le pari de la polyvalence.

Vendue 280 euros (avec un cadran de 38 mn) et 299 euros (42 mm), la ScanWatch arrive de plain-pied dans l’univers de la santé connectée de demain. Grâce à des données médicales anonymisées, de plus en plus profondes, et des équipements non invasifs, il sera ainsi de plus en plus souvent possible de prévenir. Pour ne pas avoir à guérir.

Source 20 MINUTES.

L’AVC de l’enfant, une urgence vitale encore trop méconnue…

ENFANCEPrès de 70 % des enfants touchés par un AVC gardent des séquelles, qu’il s’agisse d’un handicap physique ou d’une détérioration des capacités intellectuelles.

L'AVC de l’enfant, une urgence vitale encore trop méconnue. La plupart de ces AVC surviennent chez des enfants en bonne santé (illustration).

L’accident vasculaire cérébral touche chaque année un millier de nourrissons, enfants et adolescents. Moins connu que celui de l’adulte, l’AVC de l’enfant représente pourtant une urgence vitale dans la plupart des cas, a souligné ce mardi le secrétaire d’Etat chargé de la protection de l’enfance Adrien Taquet, à l’occasion de la journée mondiale consacrée à cette maladie.

AVC - Les symptômrs chez l'enfant.

La plupart de ces AVC surviennent chez des enfants en bonne santé, de façon soudaine. Les signes peuvent être identiques à ceux des adultes : déformation de la bouche, faiblesse d’un côté du corps, troubles de la parole ou crises convulsives. Dans ce cas, il faut faire vite. Le traitement rapide réduit considérablement le risque de séquelles.

Première cause de handicap acquis de l’enfant

Seule la moitié de ces AVC a une cause identifiée et près de 70 % des enfants gardent des séquelles. Il peut s’agir d’un handicap physique mais aussi d’une détérioration des capacités intellectuelles, relève le secrétaire d’Etat dans un communiqué cosigné du centre national de référence de l’AVC de l’enfant.

L’AVC est d’ailleurs la première cause de handicap acquis de l’enfant (retards psychomoteurs, difficultés scolaires…), selon la Fondation recherche AVC, qui déplore un manque de financement pour aider la recherche.

Meilleure prise en charge thérapeutique

Chaque année, la France améliore la prise en charge thérapeutique, selon le communiqué. Depuis 2003, la thrombolyse (injection d’un médicament pour dissoudre le caillot) diminue de 10 % les risques de décès et handicap. La thrombectomie, qui consiste à introduire une sonde dans l’artère fémorale et à la remonter jusqu’à l’artère cérébrale obstruée pour retirer le caillot, diminue de 20 % ces risques.

Plus de 140.000 AVC, soit un toutes les 4 minutes, surviennent chaque année en France. Un adulte sur dix qui vit avec des séquelles d’AVC a été touché pendant son enfance.

Source 20 MINUTES.