Covid-19. Faut-il une quatrième dose de vaccin pour les personnes en situation de handicap ?…

Depuis le 14 mars, les personnes de plus de 80 ans peuvent recevoir une nouvelle dose de rappel vaccinal contre le Covid-19.

Cela a ensuite été étendu aux plus de 60 ans en avril.

Qu’en est-il pour les personnes en situation de handicap ?

Sont-elles aussi concernées par cette nouvelle injection ?

Une dose du vaccin Moderna contre le Covid-19 en préparation dans un centre de vaccination de Brest (Finistère). Photo d’illustration.

« Est-ce que les personnes en situation de handicap sont concernées par la quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 ? ».

Depuis quelques semaines, il est possible pour certaines personnes de recevoir un nouveau rappel vaccinal contre le Covid-19, soit une quatrième dose de vaccin.

Cette nouvelle injection se fait sur critères d’âge et de comorbidités : « à la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 17 mars 2022 et de l’avis du COSV [Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale] du 31 mars 2022, les personnes âgées de plus de 60 ans, avec ou sans comorbidité, sont éligibles à un deuxième rappel vaccinal », peut-on lire sur le site du ministère de la Santé.

L’injection se fait dès trois mois après le premier rappel pour les personnes âgées de 80 ans et plus et les résidents en Ehpad et en USLD (unités de soins de longue durée), et dès six mois après le premier rappel pour les personnes âgées de 60 à 79 ans.

Quelles sont les personnes concernées ?

Dans le cas des personnes immunodéprimées, l’injection d’une deuxième dose de rappel peut se faire dès 12 ans., depuis le 28 janvier dernier « Pour les personnes immunodéprimées, il est recommandé de suivre l’avis de leur professionnel de santé quant au schéma vaccinal le plus adapté », note le site Vaccination info service. En cas de doute, vous pouvez en parler avec le médecin qui vous suit.

Dans le cas des personnes en situation de handicap : tout dépend donc de l’âge et d’éventuelle(s) comorbidité(s). Interrogé par Ouest-France sur cette question, le ministère de la Santé rappelle le calendrier pour cette deuxième dose de rappel.

Depuis le 14 mars 2022, les personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que les résidents des Ehpad et USLD sont éligibles à un deuxième rappel. Et depuis le 7 avril, à la suite de l’avis de la HAS et de l’avis du COSV du 31 mars 2022, l’accès à la deuxième dose de rappel est élargi aux personnes âgées de 60 à 79 ans, avec ou sans comorbidité. Là encore, en cas de doute, vous pouvez en parler avec votre professionnel(le) de santé.

Les comorbidités listées par le ministère de la Santé sont les suivantes : les pathologies cardio-vasculaires, les diabètes de types 1 et 2, les pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser en cas d’infection virale notamment, l’insuffisance rénale chronique, l’obésité avec indice de masse corporelle ≥ 30, un cancer ou hémopathie maligne, les maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose, l’immunodépression congénitale ou acquise, le syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie, les pathologies neurologiques, les troubles psychiatriques et enfin la démence.

Source OUEST FRANCE.

 

Vaccins : un nouveau calendrier et les infirmiers autorisés à les administrer sans prescription…

Alors que le nouveau calendrier vaccinal qui vient d’être diffusé comporte de nouvelles recommandations, de nouveaux professionnels de santé pourront désormais administrer des vaccins aux adultes sans prescription médicale : les infirmiers et les sages-femmes.

Pour les pharmaciens, il faudra présenter une ordonnance. 

Vaccins : un nouveau calendrier et les infirmiers autorisés à les administrer sans prescription

 

L’ESSENTIEL
  • Les infirmiers et les sage-femmes peuvent prescrire les vaccinations contre 15 nouvelles maladies et les réaliser.
  • Les préparateurs en pharmacie, les pharmaciens d’officine et des pharmacies mutualistes ainsi que certains étudiants pouvaient déjà injecter le vaccin contre la grippe.

Du nouveau pour la vaccination en France : le nouveau calendrier vaccinal recommande de protéger les bébés à partir de 2 mois contre le méningocoque B, de vacciner les femmes enceintes contre la coqueluche et de proposer la vaccination saisonnière contre la grippe à tous les professionnels exposés aux virus grippaux porcins et aviaires. Et le droit de certaines professions de santé d’administrer à des adultes plusieurs vaccins sans prescription médicale viennent d’être élargis. Grippe, rage, diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, papillomavirus humains, pneumocoque, hépatites (A et B), méningocoques (A, B, C, Y et W)… ce sont en tout, 15 maladies pour lesquelles vous pouvez désormais vous faire vacciner par un infirmier, un pharmacien ou encore une sage-femme plutôt que de devoir prendre rendez-vous avec votre médecin.

Les personnes de 16 ans et plus pour les pharmaciens

Cette décision gouvernementale intervient trois mois après que la Haute Autorité de Santé (HAS) ait émis un avis favorable. Pour le moment, l’extension des compétences vaccinales des infirmiers et des pharmaciens ne concerne que les personnes de 16 ans et plus.

Jusqu’aux nouveau-nés pour les sage-femmes

Les sage-femmes quant à elles pourront pratiquer et prescrire la vaccination chez les femmes enceintes, les nouveau-nés et les « personnes qui vivent régulièrement dans leur entourage ». Elles pourront réaliser des injections contre les mêmes pathologies que celles précédemment citées.

Pas besoin d’ordonnance pour les infirmiers et les sage-femmes

Pour les infirmiers et les sage-femmes, il n’y aura pas besoin de présenter une ordonnance. En revanche, il faudra fournir une prescription médicale aux pharmaciens pour qu’ils puissent vacciner.

L’avis de l’Agence du médicament attendue

« Pour pouvoir les prescrire, nous attendons un avis de l’agence du médicament”, estime Philippe Besset, président de la FSPF, le principal syndicat de la profession, à l’Agence France-Presse (AFP). L’instance devrait rendre son avis d’ici à cet automne.

Entre 7,50 et 9,60 euros

Les pharmaciens ont d’ores et déjà négocié des honoraires de 7,50 à 9,60 euros par vaccin injecté. Ces frais seront évidemment remboursés par la sécurité sociale.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Grâce au vaccin anti-Covid, des chercheurs auraient trouvé un moyen pour guérir la crise cardiaque…

Des chercheurs de l’université King’s College de Londres, au Royaume-Uni, espèrent avoir trouvé le moyen de régénérer les tissus musculaires d’un cœur touché par un infarctus.

Ils ont publié une étude consacrée au sujet, récemment.

Grâce au vaccin anti-Covid, des chercheurs auraient trouvé un moyen pour guérir la crise cardiaque

 

Ce pourrait être une avancée majeure dans la lutte contre les infarctus. Une équipe de recherche de l’université King’s College de Londres (Royaume-Uni) a annoncé avoir utilisé la méthode des vaccins à ARN messager, comme ceux des laboratoires Pfizer et Moderna contre le Covid-19, pour rétablir les tissus musculaires du cœur endommagés par une crise cardiaque. Une découverte pour le moment testée sur les souris et les porcs, mais l’équipe scientifique espère passer aux essais sur les humains prochainement. On vous explique.

Le cœur, un muscle qui ne se régénère pas

Pour mieux comprendre l’avancée technologique qui est présentée par Mauro Giacca, professeur de sciences cardiovasculaires à l’université londonienne et auteur principal d’une étude consacrée au sujet et publiée récemment, il faut d’abord s’intéresser au fonctionnement du cœur.

« Contrairement à l’intestin ou à la peau, le cœur est un muscle qui ne se régénère pas, ou très peu, nous explique Nabila Bouatia-Naji, directrice de recherche à l’Inserm et généticienne au Paris Centre de recherche cardiovasculaire (PARCC), spécialisée dans la génétique des maladies cardiovasculaires. Quand il fait un infarctus, les cellules meurent ou sont très endommagées. Une partie du cœur est plus ou moins nécrosée, en état de mort tissulaire. »

C’est pour cette raison que les personnes qui ont subi un infarctus développent souvent une insuffisance cardiaque. Les tissus endommagés ne fonctionnent plus, « le cœur n’est plus capable de pomper le sang d’une façon efficace, ce qui rend les personnes fatiguées, essoufflées, et ce pendant des mois, voire des années. Certains ne récupèrent jamais ».

Les micro-ARN ont un rôle majeur à jouer

C’est là qu’interviennent de petites molécules, appelées micro-ARN. « Ce sont des acides nucléiques, plus petits qu’un gène, qui sont connus depuis une quinzaine d’années pour leurs rôles dans la réparation des cellules qui composent le cœur », explique la généticienne.

C’est là que les vaccins utilisés pour lutter contre le Covid-19 de Pfizer et de Moderna entrent en jeu. Vaccins qui sont eux-mêmes enveloppés dans une couche de lipides.

Les scientifiques de l’université King’s College ont tenté d’injecter le micro-ARN enveloppé de la même manière à des souris, avec des résultats positifs. « Quinze jours après, des molécules étaient encore présentes », annonce la généticienne.

Une bonne nouvelle, pour les chercheurs : il est très difficile de faire arriver ces molécules jusqu’au cœur. Ce qui change avec cette technique utilisée pour injecter les vaccins anti-coronavirus.

Vers un remède miracle ?

« La régénération d’un cœur humain endommagé était encore un rêve il y a quelques années, mais peut désormais devenir une réalité », expliquait le 30 mars Mauro Giacca, chercheur principal de l’étude, en présentant ces résultats lors d’un colloque.

« Ce qui est très positif, abonde Nabila Bouatia-Naji, c’est que la méthode utilisée a déjà fait ses preuves [avec les vaccins anti-Covid, NdlR], et que les chercheurs ne vont pas avoir à passer par toutes les étapes pour s’assurer de la non-toxicité des couches lipidiques qui entourent la molécule. »

Par contre, la généticienne se refuse à avancer une date à laquelle le nouveau traitement pourrait être opérationnel, « mais cela peut aller très vite, on peut parler d’un an, de moins de cinq ans, certainement. »

Source OUEST FRANCE.

 

Covid-19: fin du télétravail obligatoire, fin du masque à l’extérieur… La France lève certaines restrictions…

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : Le Figaro fait le point sur les dernières évolutions de la pandémie de coronavirus dans le monde.

Le port du masque en extérieur n'est plus obligatoire.

 

La France lève certaines restrictions sanitaires, Pfizer veut une autorisation pour un vaccin infantile, et le Québec renonce à taxer les non-vaccinés … Le Figaro fait le point ce mercredi 2 février sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

416.896 nouveaux cas, la France lève certaines restrictions

À partir de ce mercredi, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels…) sont abandonnées et le télétravail n’est plus imposé, mais seulement recommandé. À la faveur du nouveau passe vaccinal, qui a remplacé fin janvier l’ancien passe sanitaire, «nous pourrons courant février lever la plupart des restrictions prises pour freiner l’épidémie», avait promis fin janvier le premier ministre, Jean Castex.

Pourtant, l’épidémie continue de sévir. 382 personnes sont mortes du Covid ce mardi, selon le bilan de Santé publique France. 32.894 patients sont actuellement hospitalisés, dont 3917 arrivés ces dernières 24 heures. 3751 malades sont traités en services de soins critiques – 454 d’entre eux le sont depuis la veille. 416.896 nouveaux cas ont été détectés.

Le gouvernement n’a pas conditionné la levée de ces restrictions à l’évolution de la situation sanitaire. «Nous devons rester vigilants, car la pression hospitalière reste élevée», relève Emmanuel Macron dans un entretien à La Voix du Nord mise en ligne mardi soir. «Ceux qui pensent qu’on en aurait fini avec l’épidémie, c’est faux», souligne-t-il.

Pfizer demande une autorisation pour son vaccin pour les moins de cinq ans

Pfizer a lancé le processus visant à demander l’autorisation en urgence de son vaccin contre le Covid-19 pour les enfants âgés de six mois à 4 ans aux États-Unis, a annoncé mardi le géant pharmaceutique.

En cas d’autorisation par l’Agence américaine des médicaments (FDA), le vaccin deviendrait le premier disponible aux États-Unis pour cette tranche d’âge.

L’OMS juge prématuré de crier victoire

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi qu’il était trop tôt pour que les pays crient victoire face au Covid-19 ou abandonnent leurs tentatives d’enrayer la transmission du virus. Son appel à la prudence survient alors que certains pays envisagent le retour à la vie d’avant. «Plus de transmission signifie plus de décès», a affirmé le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

La montagne de déchets médicaux liés au Covid-19 pose des risques pour la santé et l’environnement, a indiqué par ailleurs l’OMS, qui appelle à prendre des mesures pour réduire notamment l’utilisation des gants.

Le Québec renonce à taxer les non-vaccinés

Le Québec a annoncé mardi l’abandon de la «contribution santé», cette taxe pour les non-vaccinés présentée plus tôt ce mois-ci, suscitant de vives réactions dans la province canadienne francophone.

Inquiet de voir sa population se diviser, le premier ministre québécois François Legault a décidé de faire marche arrière sur son projet de loi à un moment où, dit-il, «on voit la grogne grandir de jour en jour».

Catalogne : réouverture des discothèques

Les discothèques et autres établissements d’activité nocturne pourront rouvrir le 11 février en Catalogne, après quasiment deux mois de fermeture, a annoncé mardi le gouvernement de cette région.

Portugal : le premier ministre positif

Le Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa a été testé positif mardi, deux jours après sa victoire aux élections législatives, a annoncé son cabinet.

Un sous-variant d’Omicron dans 57 pays (OMS)

Un sous-variant de la souche du coronavirus Omicron qui, selon certaines études, pourrait être plus contagieux que la version originale, a été détecté dans 57 pays, a annoncé mardi l’OMS.

Omicron, qui se propage et mute rapidement, est devenu le variant dominant dans le monde depuis qu’il a été détecté pour la première fois en Afrique australe il y a dix semaines.

Plus de 5,67 millions de morts

La pandémie a fait officiellement au moins 5.671.154 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP mardi à 11H00 GMT. Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (890.356), devant le Brésil (628.067), l’Inde (496.242) et la Russie (332.012).

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Le FIGARO.

 

Pass vaccinal : voici tout ce qui va changer dès lundi. Quel contrôle ? Quelles sanctions ?….

Le Conseil constitutionnel a validé vendredi la plupart des dispositions du texte de loi instaurant le pass vaccinal.

Le dispositif entrera donc bien en vigueur lundi et remplacera l’actuel pass sanitaire.

On vous explique tout ce qui va changer.

Pass vaccinal : voici tout ce qui va changer dès lundi

 

La dernière étape a été validée. Le Conseil constitutionnel, saisi par les oppositions qui ont dénoncé une atteinte aux libertés fondamentales, a donné son feu vert vendredi à la plupart des dispositions du projet de loi instaurant le pass vaccinal pour remplacer le pass sanitaire.

Le texte, adopté définitivement dimanche par le Parlement, va être promulgué et le dispositif entrera en vigueur dès ce lundi 24 janvier, a confirmé le Premier ministre Jean Castex. Le chef du gouvernement avait annoncé cette date d’instauration jeudi soir, soulignant que le pass vaccinal devrait permettre de « lever la plupart des restrictions prises » pour lutter contre la vague épidémique liée au variant Omicron du Covid-19. Mais comment va fonctionner concrètement ce pass vaccinal ? On vous explique tout.

Le test négatif ne suffit plus

Dès lundi, un test négatif au Covid (PCR ou antigénique) de moins de 24 heures ne suffira plus pour accéder aux activités de loisirs, aux restaurants et débits de boisson, aux foires, séminaires et salons professionnels et aux transports publics interrégionaux. Il faudra justifier d’un statut vaccinal complet (deux doses de vaccin ainsi qu’une dose de rappel si la dernière injection remonte à plus de sept mois) ou avoir contracté le Covid il y a moins de six mois.

Le pass vaccinal ne s’appliquera qu’aux personnes à partir de 16 ans. Les mineurs de 12 à 15 ans resteront soumis à l’obligation de présenter l’actuel pass sanitaire, gardant donc la possibilité de présenter un test négatif pour accéder aux lieux publics.

Quelles exceptions ?

Le test négatif sera toujours suffisant pour accéder aux hôpitaux, cliniques, Ehpad et maisons de retraite. Dans le cas des transports, une exception au pass vaccinal est également prévue pour « motif impérieux d’ordre familial ou de santé » – un proche mourant par exemple. Il faudra toutefois présenter un test négatif.

L’actuel pass sanitaire pourra en outre être maintenu pour une durée limitée dans certains territoires sur décision du préfet, comme « par exemple en cas de faible vaccination de la population comme en outre-mer », précise le site officiel Vie publique.

Enfin, en vue notamment de l’élection présidentielle, le Conseil constitutionnel a censuré la possibilité pour les organisateurs de meetings politiques de demander un pass sanitaire aux participants. Les organisateurs pourront cependant prendre « toutes mesures de précaution sanitaire utiles, telles que la limitation du nombre de participants, la distribution de masques ou l’aération des salles ».

Un « pass vaccinal transitoire » pour les non-vaccinés

Jean Castex a annoncé par ailleurs jeudi soir des mesures spécifiques pour les non-vaccinés, pour les inciter un peu plus à franchir le pas. Le pass vaccinal leur sera accessible dès la première dose de vaccin d’ici le 15 février, à condition qu’ils fassent leur deuxième injection un mois plus tard. Dans l’intervalle, ils devront présenter un test négatif pour avoir accès aux lieux où le sésame est exigé.

Pass vaccinal : voici tout ce qui va changer dès lundi

Quels contrôles ?

Les restaurateurs ou gérants d’établissements publics, comme les cinémas, pourront procéder à des contrôles d’identité en cas de doute sur le détenteur du pass. La présentation d’un document officiel avec une photographie suffira, comme la carte vitale. Les papiers d’identité ne seront pas obligatoires.

Le Conseil constitutionnel n’a pas retoqué cette mesure, estimant  qu’il ne s’agit pas d’un contrôle de police administrative. « Le refus de la personne de produire » un document officiel comportant sa photo « ne peut avoir pour autre conséquence que l’impossibilité pour elle d’accéder à ce lieu », a-t-il appuyé. Mais le Conseil constitutionnel a émis « une réserve d’interprétation » : la vérification ne pourra se fonder que « sur des critères excluant toute discrimination » entre les personnes.

Quelles sanctions ?

Le fait de ne pas avoir de pass vaccinal n’entraînera pas d’amendes. L’utilisation d’un faux pass reste en revanche punie et les sanctions sont même renforcées par la loi. Utiliser un faux pass ou transmettre son pass à autrui sera désormais puni d’une amende forfaitaire de 1 000 €, contre 135 € actuellement. L’absence de contrôle du pass par l’exploitant de l’établissement recevant du public sera aussi punie dès le premier manquement d’une amende de 1 000 €, alors que le droit ne permettait jusque-là la répression qu’à partir du 3e manquement dans une période de 45 jours.

Enfin, les acheteurs et vendeurs de faux pass risqueront 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende. Tout comme les détenteurs de plusieurs pass.

Les entreprises ne jouant pas le jeu du télétravail pourront aussi être sanctionnées d’une amende administrative allant jusqu’à 500 euros par salarié, dans la limite de 50 000 euros.

Un pass vaccinal jusqu’à quand ?

Le texte adopté au Parlement prévoit une application possible du pass vaccinal jusqu’au 31 juillet. Le Conseil constitutionnel ont indiqué que les mesures concernant le pass « doivent être strictement proportionnées aux risques sanitaires » et « il y est mis fin sans délai lorsqu’elles ne sont plus nécessaires ».

Attention à la désactivation

Pour rappel, depuis le samedi 15 janvier, il faut pouvoir justifier d’une dose de rappel faite dans les sept mois maximum suivant la deuxième injection pour conserver un pass valide. Pour savoir quand effectuer votre dose de rappel et connaître la date de fin de validité de votre pass, vous pouvez vous rendre sur le site de l’Assurance maladie : monrappelvaccincovid.ameli.fr.

Selon les derniers chiffres de ce vendredi, 33,4 millions de Français ont reçu une dose de rappel. 53 764 805 personnes ont reçu au moins une injection (soit 79,7 % de la population totale) et 52 437 130 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet (soit 77,8 % de la population totale).

Source LE DAUPHINE LIBERE.

Nouvelles règles du passe sanitaire à partir du 15 janvier : toutes les réponses à vos questions…

À compter de cette date, les Français qui n’auront pas reçu leur dose de rappel dans les sept mois suivant leur dernière injection perdront leur passe sanitaire.

Nouvelles règles du passe sanitaire à partir du 15 janvier : toutes les réponses à vos questions

 

Sommaire
  • Combien de personnes vont-elles perdre leur passe sanitaire ?
  • Que faire si l’on a récemment été infecté par le Covid-19 ?
  • À partir de quand le QR Code obtenu après la vaccination devient-il valide ?
  • Si je décide de faire ma première dose aujourd’hui, quand puis-je espérer avoir mon passe sanitaire ?
  • Est-il prévu que les règles changent de nouveau ?

À compter du samedi 15 janvier, toute personne majeure n’ayant pas reçu sa dose de rappel vaccinal contre le Covid-19 dans les sept mois suivant sa dernière injection verra son passe sanitaire désactivé. Une nouvelle règle annoncée fin novembre par le ministre de la Santé Olivier Véran, et déjà en vigueur pour les 65 ans et plus depuis le 15 décembre dernier. Combien de personnes sont-elles concernées ? Que faire si l’on vient d’être infecté par le Covid ? Le Figaro répond à toutes vos questions.

Combien de personnes vont-elles perdre leur passe sanitaire ?

Selon les données de la Direction générale de la santé (DGS) communiquées au Figaro, 560.000 personnes pourraient se voir retirer leur passe sanitaire au 15 janvier, pour n’avoir pas effectué leur rappel vaccinal à temps. En effet, comme le précise la DGS, «au 13 janvier, 15,3 millions de personnes ont déjà reçu leur dose de rappel sur les 15,9 millions» de Français éligibles.

Pour savoir si l’on fait partie de ces quelques centaines de milliers de personnes sur le point d’être privées de passe sanitaire, il est possible de se rendre sur l’application TousAntiCovid. Un message d’alerte sur fond jaune apparaît sur le smartphone des usagers dont le passe arrive à expiration le 15 janvier.

Que faire si l’on a récemment été infecté par le Covid-19 ?

Une infection au Covid-19 équivaut à une injection de vaccin, a rappelé Olivier Véran. Ainsi, les personnes ayant reçu une ou deux doses de vaccin, puis ayant été contaminées, peuvent toujours bénéficier du passe sanitaire. Il suffit pour cela d’entrer dans l’application TousAntiCovid le résultat positif de son test PCR ou antigénique – d’au moins 11 jours et de moins de 6 mois -, qui vaut comme certificat de rétablissement. Ce document est valable reste valable six mois après l’infection. Pour le conserver par la suite, il convient de recevoir sa dose de rappel entre trois mois minimum et sept mois maximum après la contamination. À noter que les personnes infectées par le Covid après leur deuxième dose ne sont donc pas exemptées de troisième dose.

À partir de quand le QR Code obtenu après la vaccination devient-il valide ?

Si vous n’avez pas encore reçu votre troisième dose de vaccin, attention aux délais. En effet, «toutes les personnes qui font leur rappel disposent d’un nouveau QR Code, qui devient valide sept jours après leur injection, qu’il s’agisse d’une deuxième, d’une troisième dose ou plus», précise au Figaro la Direction générale de la santé (DGS). Les personnes ayant dépassé le délai de sept mois après leur dernière injection et qui souhaitaient se faire vacciner cette semaine, juste avant la date butoir du 15 janvier, pourraient donc avoir une mauvaise surprise : elles pourraient voir leur passe être désactivé durant quelques jours, le temps que le délai de sept jours s’écoule.

Pour permettre aux Français d’anticiper, l’Assurance maladie propose un simulateur en ligne, baptisé «Mon rappel vaccin Covid», qui permet de savoir quand recevoir sa dose de rappel et connaître la date de fin de validité de son passe sanitaire. Un service similaire existe sur le site ministériel Mes Conseils Covid.

Si je décide de faire ma première dose aujourd’hui, quand puis-je espérer avoir mon passe sanitaire ?

Début janvier, un an après le début de la campagne de vaccination, plus de 5 millions de Français n’avaient toujours reçu aucune dose de vaccin. Si, parmi eux, certains veulent démarrer aujourd’hui leur parcours vaccinal, il leur faudra attendre quelques semaines avant d’obtenir leur passe sanitaire.

Pour les personnes n’ayant jamais été testées positives au Covid, le précieux sésame est activé une semaine après la deuxième injection. Étant donné que le délai à respecter entre les deux premières doses de vaccin à ARN messager (Pfizer et Moderna) doit être d’au moins trois semaines, un schéma vaccinal initial met dans ce cas au moins un mois à être complété. Quant à ceux ayant été infectés par le Covid il y a moins de six mois et bénéficiant d’un certificat de rétablissement, leur passe sanitaire deviendrait valide une semaine après leur première dose. Dans les deux cas, pour conserver le document, une dose de rappel est nécessaire entre trois et sept mois après la dernière injection

Est-il prévu que les règles changent de nouveau ?

Dès le 15 février prochain, le délai pour effectuer sa dose de rappel sera raccourci. Il passera de sept mois à quatre mois après la dernière injection ou infection. Faute de quoi le passe sanitaire sera désactivé. Sachant qu’un laps de temps minimum de trois mois doit obligatoirement être respecté entre sa dernière dose ou contamination et sa dose de rappel, et que le QR Code n’est activé qu’au bout de sept jours, la fenêtre de tir pour se faire vacciner se limitera en réalité à trois semaines.

Par ailleurs, un projet de loi destiné à transformer le passe sanitaire en passe vaccinal est actuellement en discussions au Parlement. Ce texte, qui obligera les Français à présenter un certificat de vaccination ou de rétablissement pour accéder aux activités du quotidien (cinémas, théâtres, bars, restaurants…), ne devrait pas modifier les règles relatives au schéma vaccinal. Le gouvernement vise une mise en application au plus tard «dans les premiers jours de la semaine du 17 janvier», a indiqué Gabriel Attal sur BFMTV dimanche.

Source LE FIGARO.

Passe sanitaire: 560.000 personnes pourraient voir leur code désactivé ce samedi…!

À compter de samedi, avoir reçu sa dose de rappel dans les temps devient obligatoire pour conserver son passe sanitaire.

Le délai pour recevoir sa dose de rappel sera réduit de sept à quatre mois à partir du 15 février.

Attention aux mauvaises surprises. À compter de ce samedi 15 janvier, les Français majeurs n’ayant pas reçu leur dose de rappel de vaccin anti-Covid dans les temps verront leur passe sanitaire désactivé. Selon les données les plus récentes fournies par la Direction générale de la santé (DGS), 560.000 personnes sont susceptibles d’être concernées.

En effet, comme le précise la DGS, en date du 13 janvier, «15,3 millions de personnes ont déjà reçu leur dose de rappel sur les 15,9 millions de personnes éligibles». Pour rappel, le délai pour recevoir sa dose de rappel est fixé à sept mois. Elle peut être administrée trois mois après la dernière injection d’un vaccin à double dose (Pfizer, Moderna, AstraZeneca). Cette obligation est déjà en vigueur pour les 65 ans et plus depuis le 15 décembre dernier.

Pour les centaines de milliers de personnes récemment infectées par le Covid-19, celles-ci peuvent disposer d’un certificat de rétablissement les exemptant temporairement de dose de rappel. Il est valable pendant six mois après la contamination. Mais, pour conserver le passe sanitaire par la suite, une injection de rappel reste nécessaire entre trois et sept mois après l’infection.

Ce délai de sept mois sera réduit à quatre mois à partir du 15 février prochain. De quoi probablement entraîner une nouvelle vague de désactivations.

Source LE FIGARO.

Quel est ce syndrome associé au Covid-19 qui touche certains enfants ?…

L’ouverture de la vaccination anti-Covid-19 aux 5-11 ans est en partie motivée par le risque (rare) de survenue d’un syndrome pouvant atteindre les plus jeunes et connu sous le nom de « PIMS ».

Quel est ce syndrome associé au Covid-19 qui touche certains enfants ?

 

Mais de quoi s’agit-il ?

Le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique, plus communément appelé PIMS, est une affection rare mais potentiellement grave. Dès avril 2020, des pédiatres français signalaient une augmentation anormale de cas ressemblant à la maladie de Kawasaki et de cas de myocardites chez des enfants ayant récemment contracté une infection à SARS-CoV-2.

« Les mécanismes physiopathologiques du PIMS sont mal connus et l’hypothèse d’une réponse immunitaire hyperactive inadaptée, impliquant notamment les cytokines, est décrite dans la littérature », explique la Haute Autorité de Santé (HAS).

Entre le 2 mars 2020 et le 21 novembre 2021, 781 cas de PIMS ont été signalés. Parmi eux, 318 enfants ont été admis en réanimation et 199, en unité de soins critiques. Et un enfant âgé de 9 ans est décédé.

Quels sont les signes ?

Problèmes, les symptômes évocateurs sont peu spécifiques. Ce qui peut conduire à un retard de diagnostic d’autant plus que l’infection à SARS-CoV-2 est souvent peu symptomatique, voire asymptomatique, chez l’enfant.

Le tableau clinique du PIMS associe fièvre (souvent supérieure à 39 °C), altération de l’état général (apathie, asthénie extrême, perte d’appétit, frissons, pâleur, douleurs diffuses) et troubles digestifs (douleurs abdominales, diarrhée, nausées, vomissements).

D’autres signes cliniques peuvent également être présents : pâleur, hypotension, éruptions cutanées, irritabilité, toux, céphalées…

La vaccination comme recours

Le 22 décembre dernier, le ministre de la Santé, Olivier Véran, officialisait l’accès à la vaccination anti-Covid aux enfants âgés de 5 à 11 ans. Selon une récente étude de l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), cette vaccination réduirait le risque de syndromes inflammatoires multi-systémiques pédiatriques.

Ce travail a inclus 107 patients de moins de 18 ans souffrant de PIMS. Sur l’ensemble, 33 étaient âgés de plus de 12 ans (31%) et étaient éligibles – à l’époque – à la vaccination :  26 d’entre eux n’étaient pas vaccinés, 7 avaient reçu une dose de vaccin, aucun n’avait reçu deux doses, suggérant que le risque de souffrir de ce syndrome est significativement diminué une fois une première dose reçue. Du moins chez les adolescents.

L’ouverture de la vaccination aux enfants âgés de 5 à 11 ans permettra en outre d’étudier la prévention dans cette tranche d’âge.

Source EST REPUBLICAIN.

Complications post-Covid chez les enfants : quels symptômes doivent nous alerter ?….

En France, plus de 800 enfants ont développé un grave syndrome après avoir contracté le Covid-19, le PIMS.

Le syndrome du PIMS Covid touche déjà 800 enfants en France.

 

Certains ont même frôlé la mort, alors qu’ils étaient en bonne santé.

Emma a 8 ans. Elle habite à Latour-Bas-Elne (Pyrénées-Orientales). Il y a plus d’un an, elle a contracté le Covid-19. Sans symptômes. Mais trois semaines plus tard, elle a déclenché les symptômes du syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS). À l’époque, peu connaissaient ce syndrome, même parmi les médecins. « La prise en charge a été tardive, se souvient sa mère, Marie Valdes. Emma a été transférée en réanimation, avec pronostic vital engagé. »

Emma a donc failli mourir. Aujourd’hui, elle n’est toujours pas sortie d’affaire. La petite a fait plusieurs rechutes cardiaques, de nouveau hospitalisée d’urgence pendant l’été, et elle souffre toujours de douleurs musculaires et articulaires.

Qu’est-ce que le PIMS ?

Le syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) touche les bébés, les enfants et les adolescents. Il se déclare généralement trois à six semaines après l’infection au Covid-19 et peut s’attaquer à plusieurs organes vitaux.

Environ 800 enfants sont déjà touchés par le PIMS en France. Et « 80% des enfants touchés n’ont aucune comorbidité« , souligne Marie Valdes. Emma, par exemple, était en bonne santé. Sa mère a donc créé l’Association nationale des familles d’enfants victimes du PIMS, pour informer la population, les pouvoirs publics et les médecins.

Selon Marie Valdes, de nombreux enfants ont souffert pendant plusieurs jours avant que le PIMS soit diagnostiqué, « certains en réanimation, sous oxygène« . Elle veut donc communiquer sur les symptômes du syndrome, pour les repérer rapidement et réagir vite.

« Mon but n’est pas de faire paniquer les gens. Mais il faut que tout le monde puisse reconnaître les symptômes. »
Marie Valdes

L'association des familles de victimes du PIMS alerte la population et les médecins sur les symptômes à repérer.

Quand s’inquiéter ?

  • Forte fièvre (entre 39 et 41)
  • Fatigue importante
  • Douleurs abdominales
  • Diarrhée
  • Vomissements
  • Faiblesse musculaire
  • Eruptions cutanées, etc..

Alors que la cinquième vague de Covid est à son pic en France, et alors que le virus circule beaucoup chez les enfants, Marie Valdes craint une augmentation du nombre de cas de « PIMS Covid » dans les prochaines semaines.

Source FRANCE BLEU.

Covid-19 : surdosage pour six enfants dans un « vaccinodrome » du Mans…

Selon l’Agence régionale de santé, les éventuels effets post vaccinaux pour ces six enfants peuvent être principalement de la fièvre et des courbatures.

Jean Castex s'était rendu dans ce vaccinodrome.

Six enfants ont reçu samedi «par erreur» une dose trop forte de vaccin Pfizer dans un centre de vaccination du Mans, où s’était rendu le Premier ministre Jean Castex le même jour, a-t-on appris auprès de la préfecture de la Sarthe et de l’ARS.

Samedi, le centre départemental de vaccination de grande capacité du Mans, ouvert depuis le 15 décembre, «a activé une ligne de vaccination pédiatrique pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, à risque de formes graves de Covid-19 et aux enfants vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée», ont indiqué dans un communiqué la préfecture de la Sarthe et l’ARS Pays de la Loire, confirmant une information de la presse locale.

Le médecin a immédiatement contacté les familles

«Lors des premiers vaccins administrés, six enfants ont reçu par erreur une dose de 20 µg (microgrammes, ndlr) de Pfizer Comirnaty. Constatant cette anomalie, outre les mesures prises pour les doses des vaccins suivants, le médecin référent du centre de vaccination a immédiatement contacté les familles concernées pour les informer et mettre en place avec elles les mesures nécessaires de suivi (…)», poursuit le communiqué de presse.

Normalement, la dose administrée pour cette tranche d’âge correspond à 10 microgrammes de Pfizer pédiatrique et est portée à 30 microgrammes de Pfizer Comirnaty à partir de 12 ans, d’après la même source.

Selon l’Agence régionale de santé, les éventuels effets post vaccinaux pour ces six enfants peuvent être principalement de la fièvre et des courbatures. «Aucune des familles n’a jusqu’ici rappelé le médecin-chef qui avait été informé des quelques symptômes qui s’étaient manifestés lors du premier contact (aucun symptôme pour cinq enfants, fatigues et courbatures pour le 6e)», précisent la préfecture et l’ARS. Jean Castex avait visité samedi ce vaccinodrome, échangeant avec plusieurs personnes venues se faire vacciner, pour l’essentiel des doses de rappel.

Source LE FIGARO.