Covid-19: fin du télétravail obligatoire, fin du masque à l’extérieur… La France lève certaines restrictions…

Nouvelles mesures, nouveaux bilans et faits marquants : Le Figaro fait le point sur les dernières évolutions de la pandémie de coronavirus dans le monde.

Le port du masque en extérieur n'est plus obligatoire.

 

La France lève certaines restrictions sanitaires, Pfizer veut une autorisation pour un vaccin infantile, et le Québec renonce à taxer les non-vaccinés … Le Figaro fait le point ce mercredi 2 février sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

416.896 nouveaux cas, la France lève certaines restrictions

À partir de ce mercredi, le port du masque n’est plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels…) sont abandonnées et le télétravail n’est plus imposé, mais seulement recommandé. À la faveur du nouveau passe vaccinal, qui a remplacé fin janvier l’ancien passe sanitaire, «nous pourrons courant février lever la plupart des restrictions prises pour freiner l’épidémie», avait promis fin janvier le premier ministre, Jean Castex.

Pourtant, l’épidémie continue de sévir. 382 personnes sont mortes du Covid ce mardi, selon le bilan de Santé publique France. 32.894 patients sont actuellement hospitalisés, dont 3917 arrivés ces dernières 24 heures. 3751 malades sont traités en services de soins critiques – 454 d’entre eux le sont depuis la veille. 416.896 nouveaux cas ont été détectés.

Le gouvernement n’a pas conditionné la levée de ces restrictions à l’évolution de la situation sanitaire. «Nous devons rester vigilants, car la pression hospitalière reste élevée», relève Emmanuel Macron dans un entretien à La Voix du Nord mise en ligne mardi soir. «Ceux qui pensent qu’on en aurait fini avec l’épidémie, c’est faux», souligne-t-il.

Pfizer demande une autorisation pour son vaccin pour les moins de cinq ans

Pfizer a lancé le processus visant à demander l’autorisation en urgence de son vaccin contre le Covid-19 pour les enfants âgés de six mois à 4 ans aux États-Unis, a annoncé mardi le géant pharmaceutique.

En cas d’autorisation par l’Agence américaine des médicaments (FDA), le vaccin deviendrait le premier disponible aux États-Unis pour cette tranche d’âge.

L’OMS juge prématuré de crier victoire

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mardi qu’il était trop tôt pour que les pays crient victoire face au Covid-19 ou abandonnent leurs tentatives d’enrayer la transmission du virus. Son appel à la prudence survient alors que certains pays envisagent le retour à la vie d’avant. «Plus de transmission signifie plus de décès», a affirmé le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

La montagne de déchets médicaux liés au Covid-19 pose des risques pour la santé et l’environnement, a indiqué par ailleurs l’OMS, qui appelle à prendre des mesures pour réduire notamment l’utilisation des gants.

Le Québec renonce à taxer les non-vaccinés

Le Québec a annoncé mardi l’abandon de la «contribution santé», cette taxe pour les non-vaccinés présentée plus tôt ce mois-ci, suscitant de vives réactions dans la province canadienne francophone.

Inquiet de voir sa population se diviser, le premier ministre québécois François Legault a décidé de faire marche arrière sur son projet de loi à un moment où, dit-il, «on voit la grogne grandir de jour en jour».

Catalogne : réouverture des discothèques

Les discothèques et autres établissements d’activité nocturne pourront rouvrir le 11 février en Catalogne, après quasiment deux mois de fermeture, a annoncé mardi le gouvernement de cette région.

Portugal : le premier ministre positif

Le Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa a été testé positif mardi, deux jours après sa victoire aux élections législatives, a annoncé son cabinet.

Un sous-variant d’Omicron dans 57 pays (OMS)

Un sous-variant de la souche du coronavirus Omicron qui, selon certaines études, pourrait être plus contagieux que la version originale, a été détecté dans 57 pays, a annoncé mardi l’OMS.

Omicron, qui se propage et mute rapidement, est devenu le variant dominant dans le monde depuis qu’il a été détecté pour la première fois en Afrique australe il y a dix semaines.

Plus de 5,67 millions de morts

La pandémie a fait officiellement au moins 5.671.154 morts dans le monde depuis fin décembre 2019, selon un bilan établi par l’AFP mardi à 11H00 GMT. Les États-Unis sont le pays ayant enregistré le plus de décès (890.356), devant le Brésil (628.067), l’Inde (496.242) et la Russie (332.012).

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) estime, en prenant en compte la surmortalité directement et indirectement liée au Covid-19, que le bilan de la pandémie pourrait être deux à trois fois plus élevé que celui qui est officiellement établi.

Le FIGARO.

 

Le masque novateur d’une start-up lyonnaise française fait un carton au CES de Las Vegas…

Un « masque 100% efficace » promettent ses fabricants, à la fois contre les virus et les bactéries mais aussi contre la pollution.

La start-up promet de créer 150 emplois dans la région lyonnaise.

Le co-fondateur des masques Airxôm, Franck Glaizal, répond à des questions tout en portant son masque novateur au CES de Las Vegas le 3 janvier 2022. (JAMES ATOA / MAXPPP)

 

C’était l’attraction du CES de Las Vegas, le salon mondial de l’électronique et des technologies : une start up lyonnaise y a présenté son masque de protection. Il ne laisse passer aucun virus et filtre aussi les bactéries et les particules fines dues à la pollution dans les villes. Conçu pour durer 4 ans, les premiers masques seront livrés en avril au Japon, en Corée et aux Etats-Unis. Ses concepteurs comptent implanter une unité de production à Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon, dans un an et créer 150 emplois.

Vincent Gaston a conçu ce masque durable avec l’école d’ingénieurs de Lyon et un fabricant de lingerie sur une idée de son fils, baroudeur, sensible à la pollution des mégapoles et mort de la mucoviscidose. Les meilleurs labos l’ont testé et certifié.

« D’abord, il est 100% étanche. Et puis après, on a un système de filtration qui s’apparente plus à un appareil de purification de l’air qu’à un simple filtre, puisque on détruit notamment les composés organiques volatils, les virus et les bactéries. C’est donc un masque à la fois contre la pollution et contre les virus et bactéries, détaille Vincent Gaston. Il y a sûrement des masques qui sont efficaces, mais ils n’auront pas les propriétés antipollution du nôtre. »

Un masque d’abord pour les professionnels

Le masque n’est pas destiné au grand public explique de son côté Franck Glaizal, directeur général d’Airxôm, du moins dans un premier temps. « Les gens qui en ont vraiment besoin, ce sont avant tout les gens qui sont victimes de pathologies respiratoires ou les personnes immunodéprimées.

Il s’adresse aussi à tous les gens qui vivent et travaillent dans des milieux à risque : le monde hospitalier, les forces de l’ordre, le SAMU, les pompiers et enfin, tous les gens qui veulent se protéger dans la vie de tous les jours, liste le directeur. Comme le métro tôt le matin, lorsqu’il est bondé ou dans les transports internationaux. C’est dans les avions et dans les aéroports que se passent beaucoup de contaminations. C’est un masque qui protège de tout. »

Deux bémols tout de même de ce masque « 100% efficace » comme le promet son créateur : son poids d’abord, 130 grammes, et son prix : 300 euros, rédhibitoire pour les particuliers. « Je ne suis pas sûr qu’il soit amorti » dit un lyonnais, qui espère que la crise sanitaire se calme. « J’espère qu’on ne va pas rester éternellement avec des masques, même s’il y a de la pollution ou quoi en dehors du virus, abonde une autre habitante. Donc, ce n’est pas quelque chose que j’envisagerais, même si c’est remboursé par la Sécurité sociale. »

Source FRANCE INFO.

Faut-il porter un masque FFP2 dans les lieux fermés ?…

Les masques FFP2 sont de plus en plus demandés dans les pharmacies. Sont-ils vraiment plus efficaces contre le covid-19 et en particulier contre Omicron ?

Faut-il porter un masque FFP2 dans les lieux fermés ?

 

Dans certaines pharmacies, le masque FFP2 n’est plus disponible. La raison ? Un sentiment de sécurité alors que le variant Omicron se propage à vitesse grand V. Mais aussi sa durée de protection, qui peut aller jusqu’à huit heures, contre quatre heures maximum pour le masque chirurgical.

Car même si le port de ce type de masque est plus contraignant par rapport aux masques chirurgicaux (inconfort thermique, résistance respiratoire), comme l’explique l’INRS sur son site internet, ces masques protègent ceux qui les portent contre l’inhalation à la fois de gouttelettes et de particules en suspension dans l’air. Tandis que les FFP1 ne protègent pas contre l’inhalation des très petites particules en suspension dans l’air.

Son prix a par ailleurs beaucoup baissé :aujourd’hui, on peut trouver des masques FFP2 pour environ 50 à 60 centimes en moyenne.

Plusieurs pays européens l’ont d’ailleurs rendu obligatoire : en Italie, c’est le cas depuis fin décembre dans les transports publics, les cinémas, les théâtres, les musées et les stades.

En Autriche, le masque « bec de canard » est demandé dans les lieux publics fermés, dans les cafés et restaurants.

En Allemagne, certains Länder (Bavière, Basse-Saxe) l’exigent aussi pour lutter contre Omicron.

Le masque FFP2 « protège mieux dans les environnements où il circule beaucoup », a d’ailleurs expliqué la Pr Karine Lacombe sur le plateau de LCI, dimanche 2 janvier.

« C’est par exemple le cas en intérieur, dans les transports en commun. C’est le meilleur moyen de protection dans les zones denses de population, dans une période où le virus circule de manière extrêmement intense », a ainsi précisé la cheffe de service hospitalier des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine.

Quelle différence entre les masques FFP11 et FFP22 ?

D’abord, rappelons que FFP signifie : filtering facepiece, soit en français « pièce faciale filtrante ». Il en existe trois types, qui selon le numéro ne filtrent pas avec la même intensité :

  • Les masques FFP1 filtrent au moins 80 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm (fuite totale vers l’intérieur < 22 %).
  • Les masques FFP2 filtrent au moins 94 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm (fuite totale vers l’intérieur< 8 %).
  • Les masques FFP3 filtrent au moins 99 % des aérosols de taille moyenne 0,6 µm (fuite totale vers l’intérieur < 2 %).

Longtemps réservés aux soignants, les masques FFP2 sont disponibles en pharmacie ou en grande surface pour le grand public depuis le début de la pandémie.

Rappelons que porter un masque n’exonère pas des gestes barrières ! Equipé ou non d’un masque il faut garder la distance de sécurité et se laver les mains régulièrement, mais aussi aérer plusieurs fois par jour les lieux clos.

Source TOP SANTE.

Des scientifiques japonais créent un masque qui brille au contact du coronavirus…

Des chercheurs japonais espèrent pouvoir bientôt commercialiser de nouveaux masques pour se protéger du Covid-19.

En présence du coronavirus, ces masques brillent sous la lumière ultraviolette.

Une innovation qui pourrait devenir une alternative moins invasive aux tests PCR.

Des scientifiques japonais créent un masque qui brille au contact du coronavirus

C’est une innovation qui pourrait bientôt débarquer sur le marché mondial. Des scientifiques japonais de l’université de Kyoto ont mis au point un masque qui brille sous la lumière ultraviolette (UV) s’il a été en contact avec le nouveau coronavirus responsable du Covid-19. Une prouesse qui permettra aux personnes qui le portent de savoir rapidement et facilement si elles ont été en contact avec le virus.

Les chercheurs japonais ont utilisé des œufs d’autruche, oiseau capable de produire des anticorps contre le virus, résument-ils. Ils ont alors créé un filtre sur un masque et l’ont vaporisé d’un colorant fluorescent contenant ces anticorps extraits des œufs. En présence du coronavirus, le filtre s’est aussitôt mis à briller.

Un kit de test plus facile qu’un PCR

Les scientifiques japonais pensent que leur innovation pourrait bientôt être commercialisée à grande échelle. « Nous pouvons produire en masse et à faible coût des anticorps grâce aux autruches », explique Yasuhiro Tsukamoto, président de l’université et responsable de la recherche du projet, cité par Slate. « À l’avenir, je veux en faire un kit de test facile que tout le monde puisse utiliser », ajoute-t-il.

Un kit de test plus facile qu’un PCR

Le scientifique a même avoué que c’est grâce à ce nouveau masque que lui-même a découvert qu’il avait été contaminé par le Covid-19.

Des tests supplémentaires doivent encore être menés dans les prochaines semaines pour vérifier l’efficacité réelle de ce masque. Si ces nouveaux tests s’avèrent concluants, le gouvernement japonais pourrait donner son aval à sa commercialisation dès 2022. Il pourrait même devenir une alternative, moins invasive, au test PCR.

Source OUEST FRANCE.

 

 

Coronavirus : les gestes barrières de moins en moins respectés, d’après une enquête de Santé publique France…

Les Français respectent moins les gestes barrières qu’au début de l’épidémie, selon une enquête de Santé publique France publiée ce vendredi 30 juillet.

Les autorités sanitaires rappellent que la prévention passe par « des mesures combinées » et pas seulement par la vaccination.

De moins en moins de Français respectent les gestes barrières d'après une enquête [photo d'illustration].

 

Porter le masque en public, saluer sans serrer la main, éviter les embrassades, se laver régulièrement les mains… La proportion des Français qui respectent ces consignes s’érode régulièrement, même s’ils sont toujours majoritaires, selon l’enquête CoviPrev réalisée régulièrement depuis le début de la pandémie par Santé publique France et présentée ce vendredi 30 juillet.

Sur les 2.000 personnes interrogées entre le 15 et le 21 juillet, 68,1% déclarent « systématiquement porter le masque en public ». Ils étaient 70,3% lors de la précédente vague de l’enquête, entre le 21 et le 28 juin, et 81,6% mi-mai. L’obligation de port du masque en extérieur a été levée en France le 17 juin, mais plusieurs villes et départements l’ont rétablie ces derniers jours, face à l’envolée des contaminations.

De même, 62,5% disent « saluer sans serrer la main et éviter les embrassades ». Ils étaient 66,4% fin juin et 72,1% mi-mai. Cette mesure était respectée par plus de neuf Français sur dix pendant le premier confinement, au printemps 2020, et huit sur dix pendant le deuxième, à l’automne. Côté hygiène des mains, 60,1% assurent les laver régulièrement, contre 60,6% fin juin et 62,9% mi-mai. Cette proportion était d’environ 70% pendant le deuxième confinement. Le fait d’éviter les regroupements et réunions en face-à-face avec des proches, qui ne fait plus l’objet de recommandations officielles, est respecté par un tiers (32,3%) des personnes interrogées, contre 36,7% fin juin et 43,3% mi-mai.

Baisse du traçage

« Les populations adoptant moins systématiquement les mesures de prévention sont le plus souvent les hommes, les jeunes de 18 à 34 ans et les personnes ayant un faible niveau » de connaissance en santé, indique l’enquête.

L’activité des traçages des cas contacts faiblit aussi, avec une « baisse de la proportion de nouveaux cas préalablement identifiés comme personnes-contact », ce qui se traduit par « une moindre identification des chaînes de transmission », avertit l’agence de santé. Avec la réouverture des lieux publics, il y a davantage de « situations de contaminations où le cas (positif) n’a pas les coordonnées » des personnes qu’il a côtoyées, tandis qu’avec les vacances il est « plus difficile de joindre les cas », a expliqué Frédéric Moisan, épidémiologiste à Santé publique France, lors d’un point presse en ligne. Les plateformes d’appel ont aussi fait part d’une « lassitude » des personnes contactées, a-t-il ajouté.

La hausse de la vaccination ne suffit pas

Cette enquête, qui mesure aussi l’adhésion des Français à la vaccination, montre que 84% des répondants ont soit reçu au moins une dose de vaccin (73%), soit ont l’intention de le faire prochainement (11%), une proportion en hausse de 7 points par rapport à fin juin. Près des trois quarts (73%) des parents d’adolescents de 12 à 18 ans sont par ailleurs favorables à leur vaccination, soit 10 points de plus. En France, parmi la population éligible à la vaccination (à partir de 12 ans), 70,4% avaient reçu au moins une dose et 59% une vaccination complète à la date de mardi.

Face à la « dégradation importante » de la situation épidémiologique, il est « fondamental » que la vaccination « soit combinée avec les autres mesures de prévention », a insisté Laëtitia Huiart, directrice scientifique de Santé publique France.

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : Six Français sur dix craignent un rebond de l’épidémie d’ici à septembre…

Et alors que la circulation du Covid-19 n’a pas été aussi basse depuis août 2020, 61 % des personnes sondées anticipent une nouvelle vague.

Pour 13 % dès cet été, et pour 48 % en septembre.

Coronavirus : Six Français sur dix craignent un rebond de l’épidémie d’ici à septembre

 

Retourner en terrasse, au théâtre, à la salle de sport, se promener sans masque, faire la fête sans regarder sa montre… Depuis quelques semaines, la France retrouve un semblant de vie d’avant, avec la levée progressive des restrictions. Depuis le 17 juin, le masque n’est plus obligatoire à l’extérieur et depuis une semaine, les Français ne sont plus contraints par un couvre-feu.

Pourtant, si ces allégements sont vécus comme un soulagement pour certains, beaucoup restent sur leurs gardes. C’est en tout cas les enseignements que l’on peut tirer de notre dernier baromètre* de la santé YouGov, réalisé en partenariat avec Doctissimo. Chaque mois, depuis novembre 2020, 20 Minutes sonde ainsi les connaissances et comportements des Français vis-à-vis du Covid-19.

61 % des Français craignent une nouvelle vague

Le chiffre marquant de ce baromètre, et qui dit combien le temps de l’insouciance n’est pas encore d’actualité, concerne le futur : 61 % des Français craignent une résurgence de l’épidémie. Plus en détail, 13 % anticipent une quatrième vague dès cet été, 48 % en septembre… et seulement 8 % pensent qu’il n’y aura pas de remontée des contaminations. « C’est logique d’avoir cette perspective, car une nouvelle vague est possible, admet Pierre Parneix, médecin de Santé Publique et d’Hygiène Hospitalière au CHU de Bordeaux. Mais savoir quand exactement… On peut y lire une vision pragmatique : les gens ont acquis une connaissance de l’incertitude liée à ce coronavirus capable de multiples mutations. Et ils sont encore continuellement abreuvés d’actualités internationales peu rassurantes. »

La diffusion extrêmement rapide du variant Delta au Royaume-Uni ou au Portugal laisse en effet planer une chape de plomb. « Il faut tout de même profiter de cette période d’accalmie, conseille Pierre Parneix. Si cette inquiétude est transformée en élan vaccinal, tant mieux. Si elle gâche l’été, c’est dommage ».

63 % des Français continuent à mettre le masque en extérieur

Autre illustration de la méfiance actuelle : le masque. Jean Castex avait surpris les Français le 16 juin avec (pour une fois) une bonne nouvelle. Il annonçait alors qu’au vu de la faible circulation du virus, le port du masque était levé à l’extérieur (et pas à l’intérieur), sauf exceptions (regroupements, files d’attente, marchés, stades…). Une décision qui ne convainc pas tout le monde. En effet, toujours selon notre baromètre, 20 % des Français désapprouvent cet allègement. Plus étonnant encore, 63 % des personnes interrogées continuent à porter le masque en extérieur, même quand ce n’est pas obligatoire. Et une sur quatre indique le faire de manière systématique. « Des chiffres pas forcément attendus, reconnaît le médecin. Cela traduit une anxiété. »

Comment l’expliquer ? L’annonce n’est tout d’abord pas vieille, et finalement, après trois confinements et des milliers de plans annulés, certains ont du mal à être totalement rassurés. « Ce n’est pas incohérent, on sort d’une longue période très anxiogène, reprend le médecin. Est-ce de la bonne inquiétude ou un excès de prudence ? Les gens peuvent avoir confiance : si l’épidémie décroît, on peut limiter les contraintes. A condition que les gens portent bien le masque là où c’est obligatoire. » Lui voit le côté positif. « Le risque d’être contaminé, même faible, perdure. Donc il faut garder certaines mesures barrières : la distanciation avec quelqu’un qu’on ne connaît pas, une bonne hygiène des mains. L’arrêt des masques en extérieur ne veut pas dire l’arrêt de tout. »

De là à penser que les Français seront plus réceptifs aux mesures de prévention à l’avenir ? « La santé publique devrait sortir renforcée de cette crise, s’enthousiasme Pierre Parneix. Si le contexte s’assainissait, on verra l’hiver prochain comment les gens adhéreront à la vaccination grippale, s’ils continuent à porter le masque dans les transports, si on garde les distributeurs de gel dans les rues. On a fait un bond en avant énorme. On fera un pas en arrière, forcément, mais de quelle ampleur ? »

23 % sont retournés au cinéma, 13 % dans une salle de sport

Dernier signe que les réticences restent nombreuses : les Français, après huit mois de disette culturelle, ne se précipitent pas dans les salles obscures. Seuls 23 % sont retournés au cinéma ou au théâtre, et 13 % dans les salles de sport. Et on ne voit pas d’immense différence par rapport à l’âge : cela concerne 36 % des 18-24 ans pour la culture et 23 % pour les salles de sport. Seul « loisir » qui attire davantage les foules, les restaurants : 59 % des personnes interrogées se sont offert un dîner, dont 76 % des 18-24 ans. « Ce qui est étonnant, c’est qu’on pourrait croire qu’ils seraient plus réticents à aller au restaurant, où on ne porte pas de masque, qu’au cinéma, où c’est très sécurisé, reprend Pierre Parneix. Je pense que le restaurant a été davantage un manque que le cinéma, car on a accès chez soi à quantité de films. D’ailleurs, les restaurateurs assurent que les premières semaines, c’était la folie, avec des gens qui mangeaient debout, sous la pluie… »

Le médecin estime que des Français ont pu se « déshabituer » à sortir le soir. « On le voit dans le monde du travail, certains ont adopté le télétravail. » Sans compter que tous les théâtres n’ont pu rouvrir en respectant les jauges et les restrictions. Et que les prix des sorties culturelles restent un frein pour certains. Qui n’ont en plus pas forcément envie de s’enfermer dans une salle obscure au mois de juin, après des mois d’hibernation. « Le port de masque un peu long peut également être un frein », conclut le médecin de santé publique.

* L’enquête a été réalisée sur 1.005 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 22 au 23 juin 2021.

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : Santé publique France demande de ne plus utiliser les masques FFP2 « Biomass Graphène »…

« L’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce », soulignait, début avril, le ministère de la Santé canadien, qui n’avait pas encore évalué les risques chez les humains.

Un masque FFP2 par terre, à Munich, en Allemagne, le 5 juin 2021. (FRANK HOERMANN / SVEN SIMON / AFP)

 

Ils pourraient entraîner des difficultés respiratoires. Deux mois après le Canada, la France déconseille l’utilisation de certains masques FFP2 pour se protéger de la transmission du Covid-19, en raison d’un risque potentiel pour la santé. Dans une note d’information publiée le 25 mai, et mise à jour lundi 31 mai, l’agence Santé publique France demande « de ne plus utiliser » les masques FFP2 labellisés « Biomass Graphène ». En cause : un « éventuel risque lié à la présence de graphène dans ces masques », un matériau très utilisé dans l’électronique pour sa résistance et sa conductivité.

Les masques rappelés sont des FFP2 faisant partie du stock d’Etat, fourni par le fabricant chinois Shandong Shengquan New Materials (modèle SNN 200647), souligne Mediapart (article réservé aux abonnés), qui a repéré la note. Dans une lettre de l’Agence régionale de santé (ARS) à destination des directions hospitalières, que le site a consultée, il est précisé qu’« à ce stade, il a été identifié 60,5 millions de masques FFP2 dotés d’un marquage CE pouvant potentiellement contenir du graphène, dont 16,9 millions ont d’ores et déjà été distribués en 2020 », soit « 28% des stocks reçus » par l’Etat et distribués aux établissements de santé et médico-sociaux.

Pas de mention de « l’activité biocide »

Contacté par Mediapart, SPF assure que la commande de l’Etat remonte à avril 2020, « au moment des acquisitions massives dans le contexte de pénurie de masques ». Selon l’agence sanitaire, le fabricant chinois n’avait mentionné nulle part « l’activité biocide » de ses produits, qui aurait justifié leur exclusion, même si la présence de « Biomass Graphène » apparaît bien.

Début avril, le ministère de la santé canadien avait pourtant déjà « conseill[é] aux Canadiens de ne pas porter de masques contenant du graphène, car ils pourraient inhaler des particules de graphène, ce qui peut présenter des risques pour la santé », ordonnant le retrait du marché de certains modèles. L’« analyse préliminaire des études disponibles (…) a révélé que l’inhalation de particules de graphène pourrait causer une toxicité pulmonaire précoce chez les animaux. Cependant, on ne connaît pas encore le potentiel d’inhalation de ces particules par les masques chez les humains ni les risques pour la santé qui en découlent », justifiait l’agence canadienne. En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) doit désormais évaluer la toxicité des masques concernés.

Source FRANCE INFO.

Belgique – Un Français qui aurait vendu des masques toxiques écroué…

Trois personnes ont été arrêtées après que quinze millions de masques en tissu livrés à l’Etat belge ont finalement été déclarés nocifs.

Photo d’illustration.Photo d’illustration.Photo d’illustration.Belgique - Un Français qui aurait vendu des masques toxiques écroué...

 

Un homme d’affaires français, recherché par la justice belge pour des soupçons de fraude sur un vaste contrat public d’achat de masques de protection contre le coronavirus, a été arrêté et écroué cette semaine dans le Sud de la France, a-t-on appris vendredi de sources judiciaires.

Laurent H., administrateur délégué de la société Avrox, a été arrêté en vertu d’un mandat d’arrêt européen émis en Belgique, a indiqué à l’AFP le parquet général d’Aix-en-Provence, confirmant des informations de presse.

Il a été présenté à un juge qui l’a placé en détention provisoire en vue de sa remise aux autorités belges et une première audience sur l’examen du mandat d’arrêt est prévue mercredi à Aix-en-Provence, a précisé la même source.

Selon le parquet de Bruxelles, trois arrestations au total ont eu lieu dans la même affaire: deux en France et une au Luxembourg où est établie la société Avrox. Aucune précision n’a été donnée sur les identités.

Les arrestations ont eu lieu mardi au terme d’une série de perquisitions, notamment à Cannes (Sud de la France) d’où est originaire Laurent H., ont rapporté de leur côté plusieurs médias belges.

Un contrat à 30 millions

L’attribution à Avrox au printemps 2020 d’un contrat estimé à plus de 30 millions d’euros pour livrer 15 millions de masques en tissu à l’Etat belge fait des vagues depuis un an en Belgique.

Plusieurs fédérations belges du textile et de la mode ont reproché à la firme luxembourgeoise de ne pas avoir respecté les exigences sanitaires en matière de fabrication des masques.

Fin février, les autorités sanitaires belges ont d’ailleurs recommandé à la population de ne plus utiliser ces masques lavables (qui étaient disponibles gratuitement en pharmacie), en raison du risque d’inhalation de substances toxiques.

De son côté, la justice belge enquête depuis juin 2020 sur des soupçons de fraude.

Selon le journal Le Soir, les investigations, dirigées par un juge d’instruction bruxellois, visent des faits de «faux et usage de faux, escroquerie, blanchiment et entrave à la liberté des enchères et soumissions». Les masques ont été livrés avec une notice comportant «de nombreuses erreurs», a affirmé ce journal.

Par ailleurs, un concurrent malheureux lors de l’appel d’offres a saisi la justice administrative.

Les dirigeants d’Avrox, dont Laurent H., se sont toujours vivement défendus d’avoir commis la moindre infraction. Face aux doutes sur leur dangerosité présumée, la firme a affirmé que ses masques «respect(ai)ent scrupuleusement toutes les réglementations nationales et européennes».

Source LE MATIN.

Covid-19 : faut-il désormais privilégier les masques FFP2 contre le virus ?…

Pour lutter contre la Covid-19, le masque FFP2 est plus filtrant que le masque chirurgical. Néanmoins, en fonction des situations, ce dernier peut-être suffisant.

Explications.

Covid-19 : faut-il désormais privilégier les masques FFP2 contre le virus ?

 

Depuis de début de la crise sanitaire de la Covid-19, les masques se sont imposés dans nos vies. Mais, parfois, la confusion existe encore entre ceux dits FFP2 et les chirurgicaux. Le premier filtre l’air inspiré et les petites particules qu’il contient. Ainsi, il protège à la fois la personne qui le porte et ceux qui sont à ses côtés.

Le masque chirurgical, quant à lui, a surtout un intérêt pour les autres car il limite l’excrétion macro gouttelettes, qui peuvent contenir du virus. Il ne suffit pas à protéger celui qui le porte s’il est en contact avec des individus qui n’en ont pas, lors d’une réunion par exemple. En effet, ce n’est que si tous les participants à une discussion portent un masque chirurgical qu’il les empêche de se contaminer. Et, si tout le monde le porte dans une pièce, il limite les macro gouttelettes présentes dans l’air, ce qui diminue également les risques de contamination.

Bien porter le masque pour qu’il soit efficace

Aujourd’hui, ces deux types de masques sont disponibles à la vente pour toute la population. Le FFP2 est un peu plus cher que le chirurgical, entre deux et trois euros la pièce pour le premier, alors que le second est vendu par lot de cinquante pour cinq à dix euros en fonction des commerces. Mais les masques FFP2 peuvent être gratuits dans deux cas de figure : en sollicitant l’aide médicale d’Etat ou sur prescription médicale pour les personnes âgées de plus de 65 ans ayant certains facteurs de risque comme le diabète.

Quel masque faut-il choisir dans sa vie quotidienne ? Les masques FFP2 sont surtout utilisés par les soignants. A l’étranger, en revanche, certains pays comme l’Autriche l’ont rendu obligatoire pour toute la population dans les commerces et les transports. En France, aucune règle n’est fixée. Mais si cela est économiquement possible, il est préférable d’utiliser un FPP2 lors de situations où les personnes environnantes ne portent pas bien ou pas en continue leur masque, comme dans le train ou dans le métro. En effet, le port du masque chirurgical est efficace uniquement si l’ensemble des individus présents dans un lieu le porte correctement et tout le temps. Ainsi, lors d’une visite à un proche, le masque chirurgical est suffisant si les individus respectent ces conditions.

Réaliser un check-in pour le masque FFP2

Qu’il s’agisse du FFP2 ou du chirurgical, le masque doit donc être mis correctement et changé régulièrement pour être performant. Pour cela, les protocoles sont stricts. Il faut, avant toute manipulation, se laver les mains et, ensuite, toujours saisir le masque par les élastiques. Ce n’est qu’une fois posé sur le visage, que l’utilisateur peut l’ajuster. Le masque chirurgical doit couvrir la surface du bas du menton jusqu’au nez, en pinçant la barrette nasale avec les deux mains.

Pour les masques FFP2, la mise en place est plus complexe. Ils doivent mouler et s’adapter au visage de la personne. Pour vérifier qu’il est bien mis, il faut réaliser un check-in, qui permet de contrôler son étanchéité. Pour cela, il faut inspirer fortement et sentir les parois du masque se coller au visage, aux narines et/ou à la bouche. L’utilisateur peut ressentir une difficulté à inspirer car l’air est filtré, mais cela indique qu’il est posé correctement et fonctionne bien. Mais, si ce test est raté, cela signifie qu’il y a une fuite d’air. Il faut donc réajuster le masque.

Le port du masque est crucial mais reste aussi important que les autres gestes barrières. Ainsi, même avec un FFP2, il faut continuer à respecter la distanciation sociale, le lavage régulier des mains, à éternuer dans son coude… Des efforts qui devront encore être fournis plusieurs mois.

Non, le masque nasal n’est pas suffisant contre le covid…!

Des chercheurs mexicains ont mis au point un masque nasal à utiliser pendant le repas pour limiter la transmission du covid.

Mais protéger uniquement le nez ne constitue pas une barrière efficace contre le virus.

 

Après la visière et le masque menton, le masque nasal ? C’est l’idée qu’ont développé des chercheurs de l’Institut polytechnique national (IPN) du Mexique. L’objectif : protéger du covid au moment du repas, en portant un masque qui cache le nez mais qui laisse la bouche accessible.

Ce masque n’est pas encore commercialisé, mais les chercheurs ont déjà breveté ce masque, comme explique l’IPN sur son compte Twitter.

Et le docteur Gustavo Acosta Altamirano, chercheur à l’École supérieure de médecine et coordinateur du projet s’est même mis en scène en train de déjeuner en portant ce type de masque dans une vidéo (voir ci-dessous) largement partagée sur les réseaux sociaux.

« Plus grande protection »

Selon un communiqué de l’IPN publié le 9 mars, ce masque offrirait « une plus grande protection, notamment lorsqu’il est difficile de maintenir une distance sanitaire » détaille dans ce communiqué le docteur Acosta Altamirano.

En pratique, il suffirait de placer ce masque sous le masque chirurgical standard, qui recouvre le nez et la bouche. Il serait ainsi déjà en place dès lors que le masque chirurgical doit être retiré.

Le virus passe aussi par la bouche

Mais « ce masque n’est pas destiné à remplacer le masque » prévient l’IPN, qui conseille de l’utiliser uniquement lors des repas ou pendant une consultation chez le dentiste par exemple. Mais même dans ces situations, gare à la protection illusoire que ce masque pourrait donner.

Car le nez n’est pas la seule voie d’entrée ni la seule voie de sortie du virus. Les aérosols et les gouttelettes qui contiennent des particules virales proviennent aussi de la bouche, dès lors que l’on parle, tousse ou simplement que l’on expire par la bouche.

Gestes barrières, même en mangeant

C’est pourquoi, pour être efficaces, les masques doivent être portés sur tout le bas du visage, du haut du nez jusque sous le menton, avec le moins d’espace possible entre le visage et le masque.

Et au moment des repas, même le port d’un masque nasal ne dispense pas des gestes barrières efficaces contre la propagation du virus, à savoir aérer la pièce, se tenir à plus d’un mètre de distance et ne pas se tenir face-à-face.

Source ALLO DOCTEUR.