Covid-19 : pourquoi des chercheurs redoutent une vague d’Alzheimer dans 15 ans ?…

Vous êtes nombreux à vouloir faire un bond dans l’avenir dans l’espoir que l’épreuve de la pandémie soit derrière nous.

Or, selon plusieurs études, le coronavirus pourrait nous réserver d’autres mauvaises surprises dans les années à venir.

Des neuroscientifiques redoutent une vague de troubles neurologiques d’ici 5 à 15 ans.

Covid-19 : pourquoi des chercheurs redoutent une vague d’Alzheimer dans 15 ans ?

 

Ce phénomène a déjà été démontré par la science : la Covid-19 s’attaque bien à notre cerveau, et plus précisément à notre système nerveux central. Certains symptômes comme la perte du goût et de l’odorat le prouvent. Ils traduiraient la capacité du coronavirus à s’attaquer à notre système nerveux, en endommageant les zones traitant les informations olfactives (relative à l’odorat).

Plusieurs études scientifiques ont également démontré l’atteinte cérébrale par la Covid-19. L’une d’entre elles, dirigée par Adam Hampshire, médecin de l’Imperial College London, avait montré que les patients victimes du coronavirus pourraient avoir un déclin mental équivalant à un vieillissement cérébral de dix ans. Une autre recherche, publiée le 9 septembre 2020 et dirigée par Akiko Iwasaki, immunologue de l’université de Yale, suggère que le virus serait capable de se dupliquer à l’intérieur de notre cerveau en privant d’oxygène les cellules avoisinantes. Ce phénomène semblerait expliquer les maux de tête, les confusions et délires observés chez certains malades.

Dernièrement, des neuroscientifiques expliquent, dans la revue Alzheimer Association, leurs craintes concernant les séquelles neurologiques que pourrait engendrer la pandémie à long terme. Les scientifiques mentionnent le déclin cognitif et la démence, en se basant sur des cas antérieurs dans l’Histoire.

« Covid-19 : un risque plus élevé de déclin cognitif et de démence chez les personnes rétablies »

La Covid-19 n’est pas la seule maladie à avoir bouleversé le monde. Après la grippe espagnole de 1917, qui touchait aussi le système nerveux, environ 1 million de personnes dans le monde avaient développé un mystérieux syndrome neurologique dégénératif connu sous le nom d’encéphalite léthargique, qui a provoqué une rigidité musculaire de type Parkinson, une psychose et, dans certains cas, un état de « zombie », soulèvent les chercheurs.

Un phénomène également observés après plusieurs épidémies comme le SRAS, ou Ebola.

Il “semble probable que les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires liées à la Covid-19 contribuent à un risque plus élevé à long terme de déclin cognitif et de démence chez les personnes rétablies. Plusieurs sources de données suggèrent que les infections virales du cerveau peuvent avoir un impact sur le risque de maladie d’Alzheimer ou de maladie de Parkinson”, révèlent les chercheurs au sein d’Alzheimer association.

Pertes de mémoire, difficultés de concentration, hallucinations : les symptômes d’une atteinte cérébrale par la Covid-19

Pertes de mémoire, difficultés de concentration, hallucinations : les symptômes d’une atteinte cérébrale par la Covid-19

« On sait depuis longtemps que les virus respiratoires neurotropes entraînent une pathologie cérébrale chronique comprenant un déclin cognitif et une démence émergente, des troubles de l’équilibre et une maladie psychotique, souligne Alzheimer Association. Parce que l’inflammation cérébrale accompagne les troubles neurodégénératifs les plus courants et peut contribuer à des troubles psychiatriques majeurs, les séquelles neurologiques et psychiatriques de la Covid-19 doivent être soigneusement suivies ».

Et pour cause, les témoignages révélant des potentielles atteintes cérébrales par la Covid-19 se multiplient. Difficultés à se concentrer, pertes de mémoire ou encore un brouillard cérébral… Ces désagréments concernent de nombreux anciens malades.

« Je quitte la pièce et je ne me souviens pas de ce que la patiente vient de dire »

“En phase aiguë, beaucoup de gens présentent un syndrome qu’on appelle delirium. Ils sont confus et ont des hallucinations. C’est le signe que le cerveau est en souffrance” constate le Docteur Nicolas Bergeron, psychiatre du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, à la presse canadienne.

Pour s’attaquer à votre cerveau, le coronavirus pénètrerait via le tronc cérébral par les voies nerveuses, expliquait de son côté le Pr Peter Berlit, secrétaire général de la Société allemande de neurologie.

Interviewée par le New York Times, une infirmière de 53 ans déjà infectée par le virus fait part de ses pertes de mémoire. “Je quitte la pièce et je ne me souviens pas de ce que la patiente vient de dire (…) J’ai l’impression d’être atteinte de démence”, déplore-t-elle.

Une étude, publiée dans The Lancet Psychiatry, estimait que les troubles neuropsychiatriques persistants seraient deux fois plus fréquents chez les rescapés de la Covid-19 que chez les patients touchés par la grippe ou autres maladies respiratoires. En outre, une étude française a prouvé que 34% des patients souffriraient de perte de mémoire et 27% de problèmes de concentration plusieurs mois après leur infection à la Covid-19.

Alzheimer : le coronavirus affecterait la protéine « tau »

Alzheimer : le coronavirus affecterait la protéine tau

Toujours dans la presse canadienne, François Gros-Louis, expert des maladies du cerveau et de l’ingénierie tissulaire à l’Université Laval (Québec) expliquait que, dans le cadre d’une étude, des chercheurs ont analysé les effets du coronavirus sur un cerveau créé un vitro. Le virus aurait altéré les neurones en affectant la protéine « tau« , impliquée dans des maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Pour rappel, cette protéine est incriminée dans la survenue de nombreuses démences, dont notamment la maladie d’Alzheimer et est associée à des lésions nerveuses progressives.

“Des déficits olfactifs ont été précédemment rapportés pour plusieurs infections virales et sont caractéristiques des troubles neurodégénératifs”, rappellent les auteurs de l’étude parue dans Alzheimer association.

« Les symptômes neurologiques sont de plus en plus effrayants »

Comme si la Covid-19 ne faisait déjà pas suffisamment de dégâts, les scientifiques ont également expliqué que l’atteinte à des cellules spécifiques du cerveau par la maladie pouvaient générer des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Les symptômes neurologiques sont de plus en plus effrayants« , affirmait par ailleurs Alysson Muotri, chercheuse à l’université de Californie (Etats-Unis) dans la revue Nature le 15 septembre 2020. Et pour cause, parmi la longue liste des effets secondaires du coronavirus sur le cerveau, on retrouve désormais des accidents ischémiques, hémorragies cérébrales, encéphalopathies, encéphalites, syndromes de Guillain-Barré, ou encore des amnésies.

« Un consortium, avec des représentants de plus de 30 pays et des conseillers de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), doit être mis en place pour étudier les conséquences à court et à long terme de Sars-Cov-2 sur le système nerveux central, et les possibles liens avec les maladies neurodégénératives », soutient Alzheimer Association.

Source MEDISITE.

 

 

Metz : un lotissement unique où cohabitent séniors et déficients intellectuels…

C’est un lotissement de 40 petites maisons construit en 2020 à Marly en banlieue de Metz.

Ce village protégé accueille des personnes âgées et des personnes porteuses de handicap avec un but, le partage du quotidien pour une meilleure inclusion.

Les résidents du Clos Philippe Ricord, des séniors et des personnes en situation de handicap.

 

Le Clos Philippe Ricord a été imaginé par l’Association Familiale pour l’Aide aux Enfants et adultes Déficients de l’Agglomération Messine (AFAEDAM). Point de départ du projet : créer un lieu de vie sociale et partagée.

L’inclusion

L’AFAEDAM existe depuis 1961 avec un objet, prendre en charge les enfants et adultes déficients intellectuels. Habituellement les personnes déficientes vivent en logements ordinaires ou en institutions, avec son lotissement inclusif, l’association a voulu aller plus loin.

Un an après l’inauguration c’est une forme de solidarité qui s’est installée au quotidien entre les personnes âgées et les personnes handicapées

Alain Courtier, directeur général de l’AFAEDAM

« Au départ, il s’agissait de répondre aux besoins de l’association et des personnes que nous accueillons traditionnellement. Après des échanges avec les maires du secteur on a découvert une population de personnes âgées en recherche d’un habitat sécurisé. On s’est dit pourquoi ne pas essayer de créer de la mixité en construisant cet habitat inclusif. Un an après l’inauguration c’est une forme de solidarité qui s’est installée au quotidien entre les personnes âgées et les personnes handicapées. Des échanges, des liens et finalement une vraie vie », explique Alain Courtier, directeur général de l’AFAEDAM.

Raymond, Rehda et Patricia

Avant, j’étais invisible là où j’habitais

Rehda Belhamou, locataire du Clos Philippe Ricord

Raymond Obringer est déficient intellectuel, il travaille dans un ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail). A 54 ans il est autonome dans son quotidien. Son voisin Rehda Balhamou a un parcours de vie chaotique et souffre de troubles psychiques, il attend un travail et a trouvé un équilibre de vie depuis qu’il est locataire du lotissement: »Avant, j’étais invisible là où j’habitais, ici j’ai des amis, je peux boire un café avec Raymond, rigoler et oublier la maladie ».

Rehda Belhamou et Raymond Obringer se retrouvent régulièrement pour partager un moment, discuter pour ne pas souffrir de la solitude.

Patricia Guillon a dû déménager suite à un accident vasculaire cérébral et la perte partielle de la vue. Aidée par une auxiliaire de vie au quotidien, elle a fait le choix de s’installer dans l’une des maisons du clos Philippe Ricord : »Ici c’est plus petit que mon ancien appartement mais c’est aménagé pour moi. Et puis il y a de l’entraide avec mes voisins. Ceux qui ont une voiture vont me conduire en course par exemple », précise la retraitée.

Un projet exemplaire

En Moselle, le clos Philippe Ricord est unique. Il est le fruit de trois ans de réflexion de l’association AFAEDAM. Le budget de 4,3 millions d’euros a été financé par un prêt locatif social et du mécénat à hauteur de 25% du budget. Deux salariées interviennent à mi-temps sur le site de Marly pour animer des ateliers de gym douce ou de pâtisserie et prennent en charge les doléances des locataires qui restent des personnes fragiles.

Inauguré en aout 2020, le clos Philipe Ricord accueille 40 locataires dans un environnement sécurisé accessible aux seules personnes autorisées.

Dans le futur, l’association AFAEDAM aimerait développer cet habitat partagé et intégrer des projets immobiliers en amont de leur construction pour mieux répondre aux besoins de l’inclusion du handicap.

Source FR3.

 

Handicap : les oubliés du Ségur demandent à bénéficier des revalorisations salariales…

Les établissements pour personnes handicapées risquent de graves problèmes d’effectifs si le secteur ne bénéficie pas à son tour de la revalorisation salariale octroyée aux personnels des Ehpad et des hôpitaux dans le cadre du « Ségur de la Santé », se sont alarmées lundi les principales fédérations du secteur privé non lucratif.

Les établissements pour personnes handicapées risquent de graves problèmes d’effectifs si le secteur ne bénéficie pas à son tour de la revalorisation salariale octroyée aux personnels des Ehpad et des hôpitaux dans le cadre du «Ségur de la Santé». (Photo archives Matthieu Botte / La Voix du Nord)

 

Dans les structures privées accueillant des personnes handicapées, mais aussi des publics précaires ou des mineurs en difficulté, « la colère monte » et les salariés « ont le sentiment d’être humiliés et discriminés », a expliqué lors d’une conférence de presse Alain Raoul, président de Nexem, une organisation qui regroupe des employeurs associatifs du secteur médico-social.

En conséquence, certains « cherchent à aller ailleurs, dans des structures où les salaires ont été revalorisés ».

Les accords dits du « Ségur de la Santé », conclus l’été dernier, prévoient une augmentation de 183 € nets mensuels pour l’ensemble des personnels des hôpitaux et des maisons de retraite (publics et privés non lucratifs). Mais les établissements sociaux et médico-sociaux autres que les Ehpad ont été laissés de côté.

Les soignants migrent vers l’hôpital public

Des négociations sont en cours avec le gouvernement pour combler ce manque. Elles sont sur le point d’aboutir en ce qui concerne le secteur public, mais un accord semble encore loin pour le privé à but non lucratif, qui pèse pourtant 75 % du secteur, a déploré lundi Marie-Sophie Desaulle, présidente de la Fehap, une autre organisation professionnelle.

« Nous voulons une revalorisation pour tout le monde et dans le même calendrier que le secteur public », a-t-elle martelé.

En attendant, la situation est très préoccupante dans certaines structures : « À Paris, dans un de nos établissements accueillant des personnes avec un handicap lourd, 30 % des soignants sont partis », notamment à l’hôpital public où les salaires ont été augmentés, a déploré M. Raoul.

« Certaines offres ne débouchent sur aucune candidature »

Il faudrait 1,9 milliard d’euros par an pour élargir aux quelque 600 000 salariés du secteur les avantages salariaux du « Ségur », mais cette somme « doit être relativisée, elle n’est pas si élevée quand on la compare au plan de relance, par exemple », a argué Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix-Rouge française.

En janvier, la Fédération Paralysie cérébrale, qui gère 128 établissements pour personnes handicapées, s’était déjà publiquement inquiétée de graves problèmes de recrutement, en soulignant que le « Ségur » avait « exacerbé les difficultés ».

« Certaines offres d’emploi ne débouchent sur aucune candidature. C’est un défi du quotidien pour garantir un minimum de qualité dans nos accompagnements », avait expliqué cette fondation.

Source LA VOIX DU NORD.

Emploi, revenus, loisirs… Les personnes handicapées ont des conditions de vie « plus dégradées »…

Selon la Drees, les personnes handicapées sont 2,3 millions âgées de 15 à 64 ans et 2,6 millions de plus de 65 ans, soit un total de 4,9 millions de personnes.

Emploi, revenus, loisirs… Les personnes handicapées ont des conditions de vie « plus dégradées »

 

Plus déprimées, plus isolées, plus éloignées de l’emploi, et plus pauvres… Les conditions de vie des personnes handicapées sont globalement plus dégradées que celle de la population générale, selon une étude de la Drees, réalisée avant la crise, publiée ce jeudi.

Pouvez-vous payer une semaine de vacances par an ? Remplacer des meubles hors d’usage ? Recevoir un parent ou ami pour un repas au moins une fois par mois ? Chauffer et entretenir convenablement votre logement ? Les personnes handicapées répondent par la négative deux ou trois fois plus que la population générale à ces questions, selon cette étude intitulée « Comment vivent les personnes handicapées ? » et basée sur des chiffres de 2018.

Plus âgés et plus seuls

Les personnes identifiées comme handicapées sont celles ayant déclaré être « fortement limitées » dans les activités que les gens font habituellement, depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé. Selon la Drees, elles sont 2,3 millions âgées de 15 à 64 ans et 2,6 millions de plus de 65 ans, soit un total de 4,9 millions de personnes.

Ces personnes sont plus âgées, plus souvent des femmes et vivent davantage seule que la population générale, souligne l’étude. Concernant les moins de 65 ans, elles sont également moins diplômées et plus éloignées du marché de l’emploi : les personnes handicapées sont surreprésentées parmi les chômeurs (15 % contre 8 %) et les inactifs non retraités et non étudiants (27 % contre 6 %). Et sont plus souvent pauvres : 19 % vivent sous le seuil de pauvreté (moins de 60 % du revenu médian) contre 13 % dans l’ensemble de la population.

Une population plus pessimiste et découragée

Au-delà de la pauvreté monétaire, la Drees a aussi étudié la pauvreté en « conditions de vie », c’est-à-dire en considérant les privations pour raisons financières à certains biens de consommation, services ou équipements. Ainsi, près de trois personnes handicapées sur dix sont concernées par cette forme de pauvreté, contre environ une sur dix dans l’ensemble de la population. Dans le détail, 31 % déclarent une insuffisance de ressources, 27 % des restrictions de consommation, 19 % des retards de paiements du loyer, des factures ou des impôts, et 14 % des difficultés de logement.

Au-delà de ces aspects socioéconomiques, les écarts se creusent aussi en matière d’activités sportives, culturelles, associatives et citoyennes, auxquelles les personnes handicapées participent moins, détaille la Drees. Autant d’aspects qui peuvent influer sur le moral : 26 % des personnes handicapées se disent pessimistes ou découragées et 19 % déprimées, contre respectivement 11 % et 7 % dans l’ensemble de la population, selon cette étude.

Source 20 MINUTES.

Parkinson : le mécanisme qui tue les cellules cérébrales a été identifié…

Chez les patients atteints de Parkinson, la protéine alpha-synucléine se dérègle et forme des amas qui se propagent et tuent les cellules cérébrales saines.

Parkinson : le mécanisme qui tue les cellules cérébrales a été identifié

 

Un “pas vital”. Voilà comment les chercheurs britanniques de l’université de Cambridge et de l’Imperial College de Londres ont présenté leur découverte. Ils sont parvenus à comprendre la fonction de la protéine alpha-synucléine, précédemment identifiée comme étant impliquée dans l’apparition de la maladie de Parkinson. Dans leur étude publiée le 10 février dans la revue Nature Communications, ils avancent que, lorsque cette protéine se dérègle, elle forme des amas qui se propagent dans le cerveau et tuent les cellules cérébrales saines.

L’action des membranes plasmiques entravée

Les chercheurs ont examiné ce qu’il se passe dans des conditions saines pour comprendre ce qui ne va pas dans les cellules des personnes atteintes de Parkinson. Toutes les cellules du corps ont une membrane plasmique qui protège les cellules et transporte généralement les nutriments et élimine les substances toxiques. Chez les personnes atteintes de cette pathologie neurodégénérative, la protéine alpha-synucléine entrave la fonction des membranes plasmiques et se met à tuer les cellules saines.

Lorsque cette protéine fonctionne normalement, elle joue un rôle important dans les mécanismes par lesquels les neurones échangent des signaux dans le cerveau, précise Alfonso De Simone, l’un des auteurs de l’article. Mais elle a un côté sombre car quand elle fonctionne mal, elle commence à se coller et former des amas qui finissent par se propager et tuer les cellules cérébrales saines. Nos recherches ont montré que cette protéine s’accroche à la face interne de la membrane plasmique des cellules cérébrales. Nous construisons donc lentement une image de ce trouble très complexe en étudiant la fonction clé de l’alpha-synucléine.

S’attaquer aux origines de la maladie pour en inverser les effets

La capacité de l’alpha-synucléine à se coller sur la face interne de la membrane plasmique des cellules nerveuses constitue l’élément déclencheur de la maladie. “L’une des principales questions de la recherche sur Parkinson est la suivante : quelle est la fonction de l’alpha-synucléine, la protéine qui, dans des conditions pathologiques, forme des amas qui affectent les capacités motrices et cognitives ?, interroge Guliana Fusco, autrice principale de l’article. Habituellement, vous découvrez une protéine pour sa fonction et ensuite vous explorez ce qui ne va pas lorsque la maladie survient. Dans le cas de l’alpha-synucléine, la protéine a été identifiée pour son association pathologique mais nous ne savions pas ce qu’elle faisait dans le neurone. Nos recherches suggèrent que la protéine alpha-synucléine colle à la face interne de la membrane plasmique des cellules nerveuses mais pas vers l’extérieur, une nouvelle information cruciale.”

Les scientifiques estiment que cette découverte est très prometteuse et permet d’envisager un traitement capable de s’attaquer aux origines de cette maladie et donc d’en inverser les effets. Les traitements existants ne sont efficaces que pour atténuer les symptômes. “Nous avons des milliers de protéines dans notre corps et tant que la fonction de cette protéine mystérieuse n’est pas confirmée par plus de recherches, les thérapies médicamenteuses ne peuvent pas commencer à être développées pour s’attaquer aux origines de la maladie de Parkinson”, ont conclu les chercheurs.

Source POURQUOI DOCTEUR ?

Crise sanitaire et handicap : l’information en santé enfin accessible à tous… La France en 2020 compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap…

« Quand les enjeux du handicap avancent, c’est toute la société qui progresse. » C’est ainsi que débute le dossier de presse du Comité interministériel du handicap datant du 16 novembre dernier.

La France en 2020 compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap.

 

Si la crise sanitaire a révélé les difficultés d’accès à l’information en santé des personnes vivant avec un handicap ou éloignées du système de soins (personnes non francophones, précaires…), elle a aussi été un catalyseur de solutions innovantes au service de tous grâce au travail collaboratif des associations et des pouvoirs publics.

Une mobilisation sans précédent au service des plus fragiles

Seulement quelques jours après que le premier confinement ait été décidé en mars, l’Alliance Internationale pour les personnes en situation de handicap (IDA) publiait dix recommandations, notamment sur la nécessité d’informer les personnes en situation de handicap et de former les personnels de santé à l’accueil de ces patients aux besoins particuliers. Pourquoi ? Parce que mieux comprendre la santé, c’est avoir moins peur, être davantage coopérant et au final être acteur de sa santé.

« Une information accessible est le prérequis à l’auto-détermination, c’est-à-dire à la capacité d’une personne à prendre des décisions qui la concernent. En cas d’opposition de la part des professionnels ou des organisations, la personne doit pouvoir faire valoir ses droits à l’auto-détermination grâce à l’accompagnement collectif par les pairs qui est un vecteur d’émancipation. » détaille Karen Buttin, personne autiste*.

Par la suite, les acteurs de la santé et du médico-social, notamment les associations, ont fait preuve d’une extraordinaire créativité et réactivité pour produire des outils de communication et des guides de recommandations. Impossible ici d’être exhaustif aux vues de la profusion des initiatives ; citons par exemple les ressources utiles recommandées par les associations nationales comme APF France Handicap ou Santé Publique France mais aussi les associations régionales comme le CREAI Ile-de-France en collaboration avec l’ARS Ile-de-France et le CReHPsy Pays-de-La-Loire.

« Le rôle de notre association, en temps de crise sanitaire, est entre autres de proposer une information fiable, accessible à tous, transparente et honnête aux personnes en situation de handicap et à leurs proches, afin qu’elles restent actrices de leur santé et en capacité de donner un consentement libre et éclairé. » explique Marie-Catherine Time, représentante Régionale APF France handicap Auvergne-Rhône-Alpes.

Mentionnons aussi les outils de notre association CoActis Santé, engagée pour l’accès à la santé pour tous, comme le poster SantéBD pour expliquer le test PCR avec des images et des mots simples et les fiches-conseils HandiConnect pour guider les professionnels de santé dans l’accueil de patients en situation de handicap, en particulier la fiche-conseils « Comment communiquer avec une personne sourde/malentendante ? ».

L’engagement de l’Etat

Les efforts soutenus de l’État, en particulier du Secrétariat d’Etat en charge des Personnes handicapées, méritent d’être soulignés : transcription des documents officiels en FALC (Facile à Lire et à Comprendre), discours systématiquement traduits en langue des signes et vélotypie, production, entre autres, d’un guide pour mieux vivre le confinement avec un enfant autiste par la Délégation Interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement et de la plateforme solidaires-handicaps.fr pour recenser les initiatives solidaires… La nécessité d’adopter des réflexes d’accessibilité dans notre société a été mise en lumière, notamment lorsque le port du masque a été rendu obligatoire, empêchant la lecture labiale chez les personnes sourdes qui la pratiquent.

Au final, il paraît légitime de penser que la pandémie de COVID-19 aura été un révélateur de la capacité d’adaptation et de la résilience des acteurs de la santé, du handicap, du médico-social et de la solidarité. Ne nous arrêtons pas là et utilisons ces outils comme des preuves de concept pour continuer à oeuvrer ensemble en faveur d’une société plus inclusive où l’information en santé est accessible à tous et où les professionnels de santé sont formés à l’accueil de patients vivant avec un handicap. Car ce qui est fait pour les plus vulnérables de notre société est utile à tous.

* Karen Buttin est membre de Personnes autistes pour une auto-détermination responsable et innovante (PAARI), du conseil d’administration d’Handi-Voice, think tank d’auto-représentants qu’elle représente à la Commission santé, bien-être et bientraitance du CNCPH et au Conseil scientifique de l’Association pour la recherche sur l’autisme et la prévention des inadaptations (ARAPI), ainsi que facilitatrice-chercheuse à CapDroits qui est une démarche scientifique et citoyenne.

Source ECONOMIE MATIN.

Bretagne : Les Ehpad s’équipent de puces connectées pour prévenir l’errance de certains résidents…

SECURITE Développée par la société rennaise LiveStep, la solution a déjà été adoptée par quatre établissements bretons.

Bretagne : Les Ehpad s’équipent de puces connectées pour prévenir l’errance de certains résidents

 

  • La start-up rennaise LiveStep a développé une solution pour prévenir l’errance de certains résidents en Ehpad.
  • Le principe consiste à glisser une étiquette équipée d’une puce connectée dans les chaussures des résidents et sous les paillassons des portes de sortie.
  • Si la personne sort, le personnel de l’établissement est alors alerté.

C’est un risque auquel les Ehpad sont confrontés au quotidien. Chaque année, des disparitions inquiétantes de résidents sont signalées aux quatre coins de la France avec des personnes âgées, souvent atteintes d’Alzheimer, qui ont fugué ou se sont perdues dans la nature. Si la majorité d’entre elles sont retrouvées vivantes, l’issue peut parfois être dramatique. Directeur de l’établissement Les jardins du Castel à Châteaugiron près de Rennes, Michel Barbé n’a jamais eu à vivre un tel drame. « Mais on n’est pas à l’abri, le risque zéro n’existe pas », assure-t-il.

Pour garantir la sécurité de ses résidents susceptibles de se mettre en danger, le directeur expérimente depuis près d’un an une solution développée par la start-up rennaise LiveStep. Le principe consiste à glisser une étiquette équipée d’une puce connectée dans les chaussures ou les chaussons des personnes âgées et à en faire de même sous les paillassons des différentes portes de sortie de l’établissement. « Quand le résident sort, le personnel va alors recevoir une alerte sur les téléphones », détaille Romain Berrada, cofondateur de la société.

« Leur donner plus de liberté tout en garantissant leur sécurité »

La solution requiert bien sûr le consentement du résident ou de ses proches, et ne se veut pas un outil de flicage. « On souhaite au contraire donner plus de liberté à ces résidents tout en garantissant leur sécurité », souligne Romain Berrada. Très attaché aux droits et à la liberté des résidents, Michel Barbé atteste du bien-fondé de la solution. « Quand on reçoit l’alerte, on ne court pas après eux pour les empêcher de sortir, indique-t-il. On va juste s’assurer que tout se passe bien et rester vigilant le temps de la balade. »

Dans son établissement, seulement deux personnes sur les 121 résidents sont équipées de ces étiquettes connectées. « On ne puce pas tout le monde comme j’ai pu l’entendre, seulement les résidents qui présentent le plus de risques », assure-t-il. Trois autres établissements bretons ont également adopté cette solution développée par LiveStep. Dans ce marché porteur de la « silver économie », la start-up rennaise ambitionne déjà d’en équiper une trentaine d’ici la fin de l’année et une cinquantaine en 2022.

Source 20 MINUTES.

Ces résidents d’un Ehpad parodient Les Bronzés font du ski, la vidéo fait un carton sur internet…

Pour égayer le quotidien de ses résidents pendant la pandémie, le personnel soignant de la maison de retraite Le Sequoia, à Illzach (Haut-Rhin), a eu l’idée insolite de mettre à contribution ses pensionnaires pour réaliser un remake vidéo des Bronzés font du ski.

Une démarche ludique mais aussi thérapeutique, qui a séduit les internautes.

Ces résidents d’un Ehpad parodient Les Bronzés font du ski, la vidéo fait un carton sur internet

 

Pour égayer le quotidien de ses résidents pendant la pandémie, le personnel soignant de la maison de retraite Le Sequoia, à Illzach (Haut-Rhin), a eu l’idée insolite de mettre à contribution ses pensionnaires pour réaliser un remake vidéo des Bronzés font du ski. Une démarche ludique mais aussi thérapeutique, qui a séduit les internautes.

Ces résidents d’un Ehpad parodient Les Bronzés font du ski, la vidéo fait un carton sur internet

L’humour est un remède bien connu à la morosité et au vague à l’âme. Face à la pandémie de Covid-19 qui a fait des ravages dans les maisons de retraite, notamment dans celles du Grand Est, le personnel soignant de l’Ehpad Le Sequoia, à Illzach (Haut-Rhin) a décidé de conjurer le sort en proposant à ses pensionnaires de réaliser une parodie vidéo du film de Patrice Leconte Les Bronzés font du ski.

Cette vidéo, diffusée sur les réseaux sociaux, totalise désormais près de 85 000 vues ! On peut y découvrir les 96 pensionnaires de la résidence rejouant des scènes culte du film, avec, en fond musical, le célèbre tube composé par Pierre Bachelet, Just Because of You.

Une vidéo qui fait le buzz

Il a beaucoup neigé dans la région, « ça n’était plus arrivé depuis dix ans et c’est comme ça qu’on a eu l’idée », explique Valérie Ben Khelifa, infirmière au sein de l’Ehpad à France Bleu. Elle est revenue sur les coulisses de ce court-métrage insolite, qui fait le buzz depuis deux semaines sur les réseaux sociaux.

En voyant la neige tout recouvrir de blanc autour de la résidence, explique-t-elle, le personnel soignant a eu l’idée pour le moins originale de proposer à ses pensionnaires de se déguiser de la tête aux pieds avec des tenues de ski, afin de rejouer des scènes cultes des Bronzés.

Si l’histoire ne dit pas s’ils ont eu la chance de goûter « la fougne », tout le reste y est : du planter du bâton au télésiège arrêté, en passant par la fameuse séquence de la liqueur d’échalote.

Vidéo, cliquez ici.

Un intérêt thérapeutique

Cette amusante vidéo a réjoui les internautes bien sûr, mais surtout les résidents qui ont pu goûter aux plaisirs de la neige et du sport. « C’est la première fois que je fais du ski, à 90 ans ! », s’est ainsi émue Yvette, auprès de nos confrères de France Bleu.

Au-delà de la simple parodie joyeuse, cette vidéo pleine de bonne humeur est aussi un moyen d’appréhender différemment la thérapie, confie une autre soignante au micro de LCI : « Cela permet de travailler sur la mémoire et la motricité, tout en leur faisant pratiquer une activité physique. Et cela permet aussi aux résidents de garder du lien avec leur famille. »

« Les pensionnaires se sentent valorisés, explique aussi la directrice de l’établissement sur le site Actu.fr . Ils peuvent ensuite contacter leurs proches pour leur dire qu’ils ont tourné dans une vidéo, ce qui les rend fiers. »

Plusieurs vidéos réalisées

Si c’est bien la parodie des Bronzés font du ski qui fait le buzz actuellement sur les réseaux sociaux, les 96 pensionnaires n’en sont pas à leur coup d’essai. Cet été, déjà, l’Ehpad haut-rhinois avait en effet déjà parodié l’émission Fort Boyard.

Dans une autre vidéo postée en décembre dernier, on a également pu les voir réaliser le « Jerusalema Dance Challenge », un défi consistant à reproduire une chorégraphie sur le tube Jerusalema.

À quand la prochaine vidéo ? Valérie Benkhelifa y songe déjà. Et si le choix n’est pas encore arrêté, l’idée de réaliser une parodie de western semble bien au programme.

Source OUEST FRANCE.

 

 

Le report sine die du projet de loi Grand âge indigne le secteur de l’aide à domicile…

Le gouvernement a apparemment classé le projet de loi Grand âge parmi les textes non prioritaires mis de côté tant que durera la crise sanitaire.

Les fédérations associatives de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile s’en indignent. 

Reçues par le cabinet du Premier ministre, elles ont réitéré leur demande que la mise en œuvre de la loi ait lieu avant l’été 2021, « avec des financements à la hauteur des besoins du secteur ».

Le report sine die du projet de loi Grand âge indigne le secteur de l'aide à domicile

 

Il est désormais clair que le projet de loi Grand âge et autonomie passera après la crise sanitaire. Certes, il reste officiellement inscrit au programme du quinquennat, mais se trouve reporté sine die, au même titre que la réforme des retraites.

La seule indication indirecte sur son possible examen vient du projet de loi « autorisant la prorogation de l’état d’urgence sanitaire et reportant la date de caducité des régimes institués pour faire face à la crise sanitaire ».

S’il est adopté – ce qui ne fait guère de doutes – l’état d’urgence sanitaire en cours sera donc prolongé jusqu’au 1er juin 2021 (au lieu du 16 février) et le régime de sortie de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 septembre 2021 (au lieu du 1er avril). A supposer que l’état d’urgence sanitaire ne fasse pas l’objet d’une nouvelle prolongation d’ici là, le projet de loi Grand âge ne pourrait donc pas être soumis au Parlement, au mieux, avant le dernier trimestre 2021.

« Les Français comprendront que notre boussole, c’est la crise sanitaire »

Les doutes sur le sort du projet de loi, qui a déjà fait l’objet de plusieurs reports, étaient déjà présents depuis plusieurs semaines. Dans son intervention lors du récent débat à l’Assemblée nationale sur la situation des Ehpad, Brigitte Bourguignon est ainsi restée très vague, indiquant que le calendrier devra « être affiné au fil du temps ».

La ministre déléguée en charge de l’autonomie a simplement ajouté que « les chantiers prioritaires sont examinés et les réponses sont déjà apportées au fil de l’eau », sans autre précision (voir notre article du 14 janvier 2021).

Gabriel Attal a été beaucoup plus clair dans son compte-rendu du conseil des ministres du 13 janvier. Le porte-parole du gouvernement a indiqué que la réforme des retraites et le projet de loi Grand âge « restent à l’agenda de ce quinquennat dès lors que la situation sanitaire nous permettra de les reprendre. Les Français comprendront bien que notre boussole, c’est la gestion de la crise sanitaire ».

S’exprimant le 22 septembre dernier, à l’occasion de la visite de l’Ehpad « La Bonne Eure » à Bracieux (Loir-et-Cher), Emmanuel Macron avait pourtant affirmé que son objectif était de présenter le projet de loi « dès le début de l’année prochaine ».

Il indiquait alors qu’il s’agira d' »une réponse globale extraordinairement ambitieuse » sur les enjeux du grand âge, notamment en vue de « revaloriser des métiers qui ne sont pas suffisamment valorisés » (voir notre article du 23 septembre 2020). Le chef de l’État répondait ainsi indirectement à la lettre adressée par 77 députés LREM au Premier ministre, soulignant « l’impatience » des parlementaires et insistant « sur la nécessité de mettre à l’agenda parlementaire dès janvier 2021 le projet de loi Grand âge et autonomie ».

« L »heure n’est plus aux débats, encore moins aux diagnostics »

Ces reports successifs et ces incertitudes irritent au plus haut point les acteurs du secteur. Dans un communiqué commun du 18 janvier, les quatre fédérations associatives de l’aide, de l’accompagnement et des soins à domicile – Adédom, ADMR, Fnaap/CSF et UNA – se disent « indignées à l’annonce d’un nouveau report de la loi Grand âge et autonomie ».

Elles rappellent que ce projet de loi a été « voulu par le président de la République et annoncé avant l’automne 2019 comme le marqueur social de ce quinquennat ». Aujourd’hui, « sans cesse repoussé », le projet de loi « ne peut plus attendre ! Il y a urgence à ce que le gouvernement passe des paroles aux actes et engage de vrais moyens pour le domicile ».

Les signataires rappellent aussi que le sujet a déjà fait l’objet de nombreux rapports – rapports de Dominique Libault, Myriam El Khomri, Denis Piveteau et du Haut conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) –, qui « mettent en évidence l’impérieuse nécessité de revaloriser les métiers de l’aide et des soins à domicile et d’identifier des financements pérennes pour le secteur ».

Pour les quatre fédérations, « l’heure n’est donc plus aux débats, encore moins aux diagnostics. C’est désormais d’une décision politique dont nous avons besoin ». Reçues par le cabinet du Premier ministre le 14 janvier, elles ont réitéré leur demande que la mise en œuvre de la loi Grand âge ait lieu avant l’été 2021, « avec des financements à la hauteur des besoins du secteur ».

Source BANQUE DES TERRITOIRES.

« Le modèle actuel des Ehpad a montré ses failles et doit évoluer rapidement »….

L’Assemblée nationale organisait le 13 janvier un débat sur « la situation dans les Ehpad à l’issue des deux périodes de confinement ».

Une nouvelle occasion de pointer les failles dans la gestion de la crise sanitaire.

"Le modèle actuel des Ehpad a montré ses failles et doit évoluer rapidement"

 

Mais aussi, plus globalement, de s’interroger sur le modèle actuel des Ehpad et de demander un renforcement du taux d’encadrement. Tout en défendant les dispositifs mis en oeuvre pendant les différentes phases de la crise, la ministre déléguée Brigitte Bourguignon a convenu que des changements de fond sont nécessaires. Et a apporté quelques précisions concernant les mesures à venir en faveur des personnels.