L’Assurance retraite, en partenariat avec les Caf, lance un forfait cohabitation intergénérationnelle et solidaire…

De nos jours, les jeunes de moins de 30 ans subissent des difficultés d’accès au logement (coût élevé, crise sanitaire…), tandis qu’une personne de plus de 60 ans sur trois vit de manière isolée.

Intergénérationnel - Liens intergénérationnels - Générations

 

Soucieuse de ces problématiques, l’Assurance retraite a réalisé une étude en partenariat avec le réseau Cohabilis pour identifier les leviers de développement de la cohabitation intergénérationnelle. Depuis le 1er octobre 2020, une expérimentation est en cours dans plusieurs Carsat, en partenariat avec la branche famille de la Sécurité sociale.

L’étude en partenariat avec Cohabilis

Au cours du 1er semestre 2020, l’Assurance retraite et le réseau Cohabilis ont mené une étude visant à repenser le développement de la cohabitation intergénérationnelle solidaire.

L’étude a conclu que la cohabitation intergénérationnelle et solidaire permet de répondre à la problématique du logement des jeunes tout en luttant contre l’isolement des seniors. Trois formules de cohabitation ont été définies :

  • La formule « conviviale » pour les personnes autonomes seules
  • La formule « solidaire » pour les personnes en situation de fragilité
  • La formule « coup de pouce » pour les personnes « altruistes »

L’Assurance retraite, en partenariat avec les Caf, lance un forfait cohabitation intergénérationnelle et solidaire

L’expérimentation en cours dans plusieurs régions

Forte de ces constats, l’Assurance retraite a lancé en octobre 2020 un forfait cohabitation intergénérationnelle et solidaire proposé par les Carsat Pays-de-la-Loire, Rhône-Alpes et Aquitaine et expérimenté avec 11 Caf.

Il prend en charge une partie des frais liés à la constitution de binômes comprenant un retraité de 60 ans et plus et un jeune de moins de 30 ans (étudiant, apprenti…). L’expérimentation se déroulera pendant un an et comporte déjà 80 dossiers constitués.

Cette démarche s’inscrit dans la continuité des initiatives de l’Assurance retraite, qui permettent de lutter contre l’isolement des personnes âgées tout en favorisant le logement des jeunes, telles que Toit+Moi.

Toit+Moi

Participer à l’expérimentation

Les retraités souhaitant bénéficier du forfait cohabitation intergénérationnelle et solidaire dans les départements concernés doivent prendre contact avec leur Carsat ou s’inscrire sur Cohabilis pour être contactés par la structure la plus proche de leur domicile.

Les jeunes peuvent effectuer la même démarche sur le site de Cohabilis ou contacter leur Caf.

Le partenariat avec la branche famille de la Sécurité sociale

La Cnaf et les Caf s’engagent aux côtés de l’Assurance retraite, en tant que partenaires incontournables des familles et des jeunes, dans ce dispositif innovant en matière d’habitat intergénérationnel.

Cette action contribue à favoriser l’accès aux droits des jeunes en matière de logement et à renforcer leur autonomie, conformément aux engagements COG de la Cnaf avec l’Etat.

Source SILVER ECO.

 

Des scientifiques mettent au point une nouvelle thérapie génique contre une maladie oculaire. Ce traitement pourrait aussi avoir des effets sur les maladies d’Alzheimer et Parkinson…

Des chercheurs du Trinity College de Dublin ont découvert une thérapie génique qui pourrait traiter les maladies oculaires.

Ce traitement pourrait aussi avoir des effets sur les maladies d’Alzheimer et Parkinson.

Des chercheurs pensent avoir trouvé un traitement pour soigner l’atrophie optique.

 

Cela pourrait être une découverte très importante pour la médecine. Des scientifiques du Trinity College de Dublin viennent de développer une nouvelle thérapie génique qui promet de traiter un jour l’atrophie optique (aussi appelée A.O.D. ou maladie de Kjer) une maladie oculaire. Cette dernière entraîne une perte progressive de la vision, et touche des milliers de personnes dans le monde.

Dans l’étude, publiée le 26 novembre dans la revue scientifique Frontiers in Neuroscience , les chercheurs du Trinity College, en collaboration avec le Royal Victoria Eye and Ear Hospital, et le Mater Hospital, expliquent que cette découverte pourrait également impliquer d’autres troubles neurologiques dus au vieillissement.

Une maladie qui peut s’aggraver

Les symptômes de l’A.O.D. comprennent une perte de vision modérée, et certains défauts de vision des couleurs. Cependant, la gravité de la maladie dépend du patient. Elle peut, dans certains cas, peut mener jusqu’à la cécité.

Pour le moment, il n’existe aucun traitement capable de prévenir ou de guérir cette maladie.

Mais selon les chercheurs, leur découverte pourrait changer la donne. Ils se sont intéressés au gène OPA1. Ce dernier est essentiel au bon fonctionnement des mitochondries, de petites structures présentes dans les cellules et qui produisent leur énergie.

L’insuffisance de la fonction mitochondriale est responsable de l’apparition et de la progression du trouble de la vision chez les personnes atteintes d’A.O.D.

Un espoir pour traiter les maladies d’Alzheimer et Parkinson

L’un des chercheurs, le docteur Maloney, explique : « Nous avons utilisé une technique de laboratoire qui permet aux scientifiques de fournir un gène spécifique aux cellules qui en ont besoin, en utilisant des virus non dangereux spécialement élaborés. Cela nous a permis de modifier directement le fonctionnement des mitochondries dans les cellules que nous avons traitées, en augmentant leur capacité à produire de l’énergie qui, à son tour, les protège des dommages cellulaires. »

Si le chemin est encore long pour parvenir à un traitement fiable, les scientifiques se félicitent des avancées positives de leurs travaux.

Car en plus de ces maladies, le dysfonctionnement des mitochondries est l’une des raisons des troubles neurologiques, tels que les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, qui se détériorent au fil du temps, et qui sont associées aux troubles du vieillissement. Le traitement pourrait donc aussi être efficace sur ces maladies.

Source OUEST FRANCE.

Maladie d’Alzheimer. Le laboratoire Eli Lilly publie des résultats positifs d’un essai de traitement…

Un traitement expérimental de la maladie d’Alzheimer, le donanemab, a permis un ralentissement d’environ un tiers de la dégradation des fonctions de patients aux premiers stades de la maladie.

Le laboratoire Eli Lilly va poursuivre les essais sur un second groupe de 500 patients.

Maladie d’Alzheimer. Le laboratoire Eli Lilly publie des résultats positifs d’un essai de traitement

 

Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly a annoncé lundi qu’un essai de son traitement expérimental de la maladie d’Alzheimer, le donanemab, montrait un ralentissement d’environ un tiers de la dégradation des fonctions cognitives et vitales aux premiers stades de la maladie.

Le médicament testé est un anticorps qui vise à faire disparaître les dépôts de protéine bêta-amyloïde dans le cerveau.

L’essai, qui a porté sur 272 patients, a atteint son principal objectif en montrant une évolution statistiquement notable du déclin clinique observé sur une durée de 18 mois.

Les participants à l’essai ont cessé de recevoir le donanemab et se sont vu prescrire un placebo lorsque leurs dépôts de protéine bêta-amyloïde sont revenus à des niveaux observés chez des personnes en bonne santé, un processus qui n’a pris que quelques mois pour certains d’entre eux.

« Cette étude montre que la présence d’amyloïde est un accélérateur important de la maladie d’Alzheimer », a déclaré à Reuters Daniel Skovronsky, directeur scientifique du groupe américain.

Œdème cérébral

Ces résultats « nous montrent qu’il y a d’autres facteurs en jeu », a-t-il ajouté, expliquant que des stratégies complémentaires devaient être mises au point pour combattre la maladie d’Alzheimer, l’une des maladies neuro-dégénératives les plus répandues dans le monde, qui se caractérise par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions cognitives.

Un œdème cérébral connu sous l’appellation ARIA-E est apparu chez 27 % des patients ayant reçu le donanemab, a précisé Eli Lilly.

Le laboratoire fait par ailleurs état de résultats positifs sur des critères secondaires de mesure des capacités cognitives et vitales, sans pour autant qu’ils puissent être considérés comme statistiquement significatifs.

L’essai se poursuit sur un deuxième panel de 500 patients.

L’action Eli Lilly cotée à la Bourse de New York gagnait plus de 17 % dans les échanges en préouverture après ces annonces.

Source OUEST FRANCE.

 

 

Vieillissement : Pourquoi une mauvaise santé bucco-dentaire induit un risque de carences ?…

DÉNUTRITION – Deux spécialistes nous rappellent combien la perte de dents peut être délétère chez les seniors.

Vieillissement : Pourquoi une mauvaise santé bucco-dentaire induit un risque de carences ?

 

  • Le vieillissement est souvent marqué par une perte de dents pouvant provoquer carences et dénutrition, selon une étude publiée par notre partenaire The Conversation.
  • Développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation est donc un enjeu sanitaire important.
  • L’analyse de ce phénomène a été menée par Claire Sulmont-Rossé et Gilles Feron, tous deux directeurs de recherche au Centre des Sciences du Goût et de l’Alimentation – Inrae.

La mise en bouche d’un aliment constitue la toute première étape d’un processus conduisant à l’ assimilation des nutriments par l’organisme. L’action des dents et des muscles masticateurs déstructure alors l’aliment en petites particules, qui sont humidifiées et agglomérées par la salive pour former un bol alimentaire pouvant facilement être avalé. Or l’âge impacte à la fois l’état des dents et le flux de salive…

Lorsqu’on vieillit, l’émail dentaire a en effet tendance à s’user, les gencives à se rétracter, la production de salive à diminuer. Les dents deviennent alors plus vulnérables aux caries et peuvent se déchausser. Et il est alors parfois difficile, voire douloureux de manger, ce qui peut conduire les personnes âgées à éviter certains aliments – notamment s’ils sont durs, filandreux, ou secs.

Malheureusement, ces évitements sont susceptibles d’entraîner des carences et un état de dénutrition. Il est donc essentiel de développer une offre alimentaire à la fois appétissante et adaptée à l’état bucco-dentaire de nos aînés.

Les dents, pour bien mastiquer

L’un des changements les plus évidents du vieillissement, c’est souvent la perte de dents. En menant l’enquête en Allemagne auprès d’un peu plus de 900 jeunes adultes (35-44 ans) et d’un millier de seniors (65-74 ans), des chercheurs ont constaté que les premiers avaient en moyenne 25 dents (± 4) tandis que les seconds n’en avaient plus que 14 (± 10). Au total, 23 % des seniors avaient perdu toutes leurs dents.

Si certaines personnes âgées remplacent leurs dents manquantes par des implants ou des prothèses, d’autres ne le font pas, ou préfèrent ôter leur dentier au moment du repas. Et qu’il y ait ou non des dents de substitution, la perte des dents d’origine a un impact délétère sur la prise alimentaire.

Cet effet est illustré par le résultat d’un test simple, utilisé dans notre laboratoire. On demande à des volontaires de mâcher une rondelle de carotte soigneusement calibrée, et de la recracher juste avant de l’avaler. On constate alors que les particules sont moins nombreuses et plus grosses quand des dents ont été perdues.

Vieillissement : Pourquoi une mauvaise santé bucco-dentaire induit un risque de carences ?

Test « de la carotte » © CSGA (via The Conversation)

De fait, avec la perte de dents, la force de morsure diminue et le cycle de mastication est moins bien adapté à la texture des aliments. Les personnes se plaignent de difficultés à mastiquer certains aliments et peuvent diminuer leur consommation de fruits et légumes, de viandes et de fruits secs.

Le rôle méconnu mais crucial de la salive

Une fois l’aliment dégradé en particules, la salive agglomère le tout en un bol alimentaire facile à avaler. Elle intervient également dans la perception des sensations orales induites par un aliment (son goût, sa viscosité, son caractère juteux, son astringence) et contribue ainsi au plaisir que l’on ressent en mangeant. Enfin, elle nettoie la bouche en éliminant les particules résiduelles, protégeant alors nos dents et nos gencives des agressions bactériennes.

Chez la personne âgée, la perte de dents ou la prise de certains médicaments peut entraîner une diminution du flux salivaire et une sensation de bouche sèche. Indépendamment de ces facteurs, nous avons récemment observé une diminution du débit salivaire avec l’âge : chez des seniors de plus de 70 ans, il est inférieur de 38 % à celui d’adultes plus jeunes (22-55 ans).

Ce manque de salive peut induire des sensations déplaisantes de sécheresse buccale, une difficulté à former le bol alimentaire ou la présence de particules résiduelles collantes. Bien qu’encore peu étudiée, une baisse de flux salivaire semble associée à une baisse d’appétit, à un déséquilibre des d’apports alimentaires ou à une augmentation du risque de dénutrition.

Haché, mixé… mais pas toujours appétissant

Les aliments hachés, mixés, voire réduits en purée, sont souvent la seule réponse apportée aux seniors pour qui la mastication pose problème. Or ces aliments sont souvent peu attractifs d’un point de vue visuel, difficiles à identifier et peu savoureux. Enfin, ils peuvent constituer le point de départ d’un véritable cercle vicieux : moins une personne mastique, plus la mastication lui sera difficile.

Ces dernières années, des progrès ont été faits pour améliorer l’aspect des aliments à texture modifiée, en utilisant des agents texturants (agar agar, carraghénane) et des moules pour « redonner de la forme » aux purées. Sans nier l’intérêt que présentent ces techniques, il convient de rester vigilant quant au contenu nutritionnel et à la digestibilité.

Exemple de plats mixés remis en forme © Senes Solutions ® (via The conversation)

Exemple de plats mixés remis en forme © Senes Solutions ® (via The conversation)

Enfin, ces développements ne doivent pas se faire au détriment du goût. C’était précisément l’un des enjeux de notre projet AlimaSSens, qui visait à développer une offre alimentaire adaptée aux personnes âgées souffrant de troubles de la mastication et de la salivation.

Nous avons exploré plusieurs techniques culinaires en 2017, pour obtenir des plats de texture intermédiaire entre une texture standard et une texture mixée. Quatre stratégies se sont révélées prometteuses pour la viande : le recours à une marinade, l’usage d’un attendrisseur, la cuisson en papillote et la cuisson longue durée à basse température.

D’après les tests que nous avons menés avec un panel de dégustation de 40 seniors, un rôti de bœuf cuit à basse température (80 minutes à 65 °C) est perçu comme moins sec qu’un rôti cuit à haute température (30 minutes à 220 °C). Et des viandes marinées dans une sauce soja, puis cuites à basse température, semblent plus faciles à mâcher.

En nous appuyant sur ces premiers résultats, nous travaillons aujourd’hui à l’élaboration d’un livre de recettes faciles à mettre en œuvre, adaptées aux capacités orales des personnes âgées tout en restant savoureuses. Ce projet, baptisé Alimadent, entend développer des recettes à partir de techniques identifiées en laboratoire et avec l’aide d’un chef cuisinier. Leur intérêt nutritionnel sera validé par l’analyse des nutriments et micronutriments des plats proposés. Des tests de dégustation seront menés avec des personnes âgées souffrant de troubles bucco-dentaires, pour tester leur acceptabilité.

Nous espérons que ce livre de recettes, qui sera gratuit, permettra d’aider les personnes âgées à améliorer leur quotidien alimentaire et à prévenir d’éventuelles carences. Il pourra en outre sensibiliser le grand public à l’importance d’une bonne hygiène bucco-dentaire et à la nécessité de rendez-vous réguliers chez le dentiste.

Source 20 MINUTES.

Cher : une grande colocation de seniors verra bientôt le jour à Brinon-sur-Sauldre….

Une colocation pouvant accueillir jusqu’à 12 seniors s’implantera à Brinon-sur Sauldre au printemps prochain.

Venue des pays nordiques, cette pratique se répand de plus en plus en France.

La salle à manger de cette colocation destinée aux seniors

 

« Nous étions en train de prendre l’apéritif et l’un de mes fils me parlait d’un projet de colocation avec ses amis. Nos parents commencent aussi à prendre de l’âge mais on ne voulait pas les voir partir en EHPAD ». C’est comme ça qu’en février 2020, Béatrice Nizon, la responsable du projet, a eu l’idée un peu farfelue de créer une colocation pour seniors avec l’une de ses amies d’enfance, Céline Bailly, cadre de santé dans un EHPAD à Sully-sur-Loire. Les deux femmes se sont donc lancés dans ce projet avec leurs seules économies.

Importé des pays du nord de l’Europe, le concept tend à se développer de plus en plus en France.Une façon de briser la solitude et d’être au contact avec des personnes de la même génération. La colocation peut aussi représenter un soulagement financier pour les petites retraites.

« On veut que cela reste un endroit convivial »

Evidemment, les deux amies veulent faire en sorte que les 10 à 12 colocataires présents se sentent comme chez eux dans cette ancienne auberge de Brinon. « Ils auront leurs lieux privatifs avec leur propre chambre et salle de bain. La cuisine, la salle à manger, le salon et la lingerie seront quant à elles des pièces communes ». Ils pourront aussi accueillir leurs proches. « Ils pourront rentrer dans la colocation. On proposera aussi des gîtes pour les personnes qui viennent de loin ».

Les chambres de l’ancienne auberge du 7 font entre 15 et 30m2. Les 6 chambres déjà existantes ont donc été rafraichies et l’appartement des anciens propriétaires, situés au rez-de-chaussée, a permis d’en aménager 4 de plus.« Il y avait des travaux à faire, mais ce n’était pas insurmontable ».

Par ailleurs, une grande pièce de vie est mise à disposition des locataires pour partager des moments et leurs repas ensemble. « La salle à manger est très grande donc on a pu y installer une table pouvant accueillir jusqu’à 15 personnes. On veut que cela reste un endroit convivial ». Pour que la cohabitation se passe au mieux, des rencontres sont organisées entre les gérantes et les potentiels candidats : « on évalue si la personne est capable de vivre en collectivité. Nos questions font de sa participation milieu associatif au genre de musique qu’elle écoute »

A la différence d’une maison médicalisée, aucun personnel soignant ne sera présent au sein de la colocation, ne permettant à la structure que d’accepter des personnes autonomes, ou qui ne nécessitent pas une prise en charge adaptée. « Des médecins pourront venir voir les habitants si nécessaire. Céline est cadre infirmière dans un EHPAD donc elle sera déjà là si besoin de soutien médical. Puis pendant la crise sanitaire, nous recevrons par son intermédiaire toutes les informations de l’ARS dont nous aurions besoin » précise Béatrice Nizon, qui a elle quitté son travail ATSEM au mois de novembre dernier pour se consacrer pleinement à ce projet.

Deux gérantes au service de leurs colocataires

La commune de Brinon, qu’elles ont choisi pour la proximité de leur domicile et ses prix accessibles, a aussi réussi à maintenir ses petits commerces, tout en gardant cette atmosphère de village.

Béatrice Nizon et Céline Bailly seront là tous les jours, du matin au soir. Elles se chargeront de l’entretien de pièces communes, des courses et de la préparation des repas. Elles aimeraient aussi proposer au moins deux activités par semaine à ces colocataires. « On connait par exemple des professeurs de sport pour seniors qui pourraient intervenir. On envisageait aussi d’organiser un atelier d’art floral, des projections de films, et même des voyages lorsque se sera à nouveau possible » se réjouit Béatrice.

Les prix des chambres oscille entre 800 et 1500 euros selon leur taille, comprenant les charges, et le service proposé par les deux gérantes. Si l’ouverture est prévue pour le mois de juin 2021, les deux fondatrices ont déjà des candidatures sérieuses, et plusieurs curieux.

Source FR3.

 

 

REPLAY – « On aime autant à 70 ans qu’à 20 » : Le temps d’aimer, un film sur la vie amoureuse des seniors…

Croit-on encore à l’amour quand on est à l’automne de sa vie ?

Et comment aime-t-on ?

Marie-France et Andrée, dans le documentaire "Le temps d'aimer" de Coline Gros diffusé le 15 février 2021 sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur.

 

« L’amour n’a point d’âge : il est toujours naissant » écrivait Pascal. Et ce n’est pas ce film qui montrera le contraire.

Ginette, Claude, Andrée, Marie-France, Georges… Ils ont plus de 70 ans, des personnalités et des parcours de vie différents. Mais tous continuent de croire en l’Amour.

Coline Gros les a rencontrés pour répondre à cette question : quelles sont les attentes amoureuses des seniors aujourd’hui ? De Salin-de-Giraud à Marseille, de Saint-Rémy-de-Provence à Vitrolles, « Le temps d’aimer » nous fait pénétrer dans l’intimité de ces septuagénaires.

Pour son « casting », la réalisatrice a scruté les dancings, les salons de mariage, les associations de sport et bien sûr les réseaux sociaux. « J’avais envie d’avoir des personnages et des points de vue très différents. J’ai recueilli ainsi de nombreux témoignages, beaucoup de dames d’ailleurs ».

Voir un extrait : Marie-France et Andrée

Chacun a sa définition et sa vision de l’amour. Tous parlent librement de leur vécu, de leur(s) expérience(s) amoureuse(s), de leurs attentes.

« J’ai beaucoup aimé leur liberté de ton, ils s’expriment sans tabou » observe la réalisatrice, qui s’est attachée à porter un regard bienveillant. « Ils ont vraiment réussi à oublier la caméra, à rester totalement naturels ».

Il y a ainsi l’énergique Marie-France, qui a tout quitté à 65 ans et fréquente les sites de rencontres, comme sa copine Andrée, à la recherche d’un homme à son goût.

Il y a aussi Lou et Catherine, en couple, qui ont choisi de ne pas habiter ensemble : « On a chacune notre appartement, à 20 mètres l’une de l’autre, et c’est très bien comme cela ».

Voir un extrait : Lou et Catherine

Ginette et Claude, eux, se sont rencontrés il y a 13 ans dans un dancing et ne se sont plus quittés. Aujourd’hui, Ginette s’épanouit dans son rôle de femme d’intérieur, toujours aux petits soins pour son homme.

Il y a encore Nicole et Jean-Luc, le couple fusionnel uni depuis 40 ans, ou Georges, échaudé par deux mariages et qui n’a jamais oublié son amour de jeunesse : « Les femmes, ce n’est pas que je les renie, mais maintenant, avant de me mettre avec quelqu’un, je regarde le bon et le moins bon chez elle ».

A travers les portraits de ces personnages, formidablement attachants, nous allons à la rencontre de ces « amours d’automne » dans ce qu’ils ont de plus beau et de plus authentique.

« Aimer, c’est fluide et facile, en principe. Si ça ne l’est pas, on s’est trompé. »

 Lou

Un film touchant où l’émotion et les blessures enfouies se mêlent aux rires, révélant ce besoin de tendresse et d’amour à tout âge.

« On aime autant à 70 ans qu’à 20, mais pas de la même manière » résume Coline Gros. « En même temps, quand on voit Marie-France et Andrée avec leur téléphone, on a l’impression de voir deux adolescentes ! »

Voir l’interview de Coline Gros dans le 18.30 du 15 février.

  • « Le temps d’aimer » s’inscrit dans une collection documentaire, « L’amour au pays », diffusée le 15 février sur les antennes régionales de France 3. Douze films, comme autant de lettres d’amour, qui composent une photographie de l’Amour en France en 2021…

Le teaser de la collection « L’amour au pays »

«Le temps d’aimer»

Un documentaire de 52’ de Coline Gros.
Coproduction France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur – 13 Productions.

Diffusion lundi 15 février 2021 à 22h55 sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Source FR3.

Ils n’arrivent pas à être vaccinés contre la Covid-19 : à Bordeaux, des seniors descendent dans la rue….

Les pensionnaires d’une résidence de service pour seniors ont manifesté à Bordeaux ce vendredi.

Ils demandent des doses de vaccin contre le Covid-19, et assurent être en mesure de les administrer à l’ensemble des volontaires.

Ils n'arrivent pas à être vaccinés contre la Covid-19 : à Bordeaux, des seniors descendent dans la rue

 

« C’est rare, c’est la première fois. Même en 68, j’ai pas fait grève », sourit Michel Grondeau 83 ans. Ce vendredi il est descendu manifester dans la rue de Turenne, devant sa résidence de services pour sénior. Motif du mécontentement de l’octogénaire : il n’arrive pas à se faire vacciner.

« Je suis surtout en colère contre l’inorganisation qui se passe dans la vaccination générale du pays. C’est du coup par coup. J’ai appris que 83% des résidents des EHPAD étaient vaccinés.  J’ai des amis qui ont réussi, d’autres non. On sent qu’il n’y a pas d’organisation », poursuit Michel Grondeau.

Michel Grondin n’est pas seul à protester : à ses côtés, une quarantaine de résidents des Jardins d’Arcadie, moyenne d’âge 86 ans.

Le guide du manifestant

« Nous avons fait un comité de pilotage à 9 personnes pour organiser la manifestation. Mais aucun d’entre nous n’avait jamais manifesté, si ce n’est moi en mai 68, précise Jeanne Belat, 74 ans, responsable de l’amicale des résidents. Avant d’ajouter : et je me suis ramassée une bonne claque par mon père ce jour-là, parce que je n’avais pas 21 ans.
Aujourd’hui on n’a peut-être pas de vaccin, mais au moins je risque pas de paire de claques. C’est toujours ça de gagné ! »

Jeanne Bellat appelle donc ses amis syndicalistes afin qu’ils lui expliquent la marche à suivre.  Et les conseils ont été suivis : rédaction d’une note interne pour informer les résidences de la manifestation, affiches placardées dans les ascenseurs jusqu’à l’organisation du rassemblement ce vendredi matin, à 11 heures.

Sur les 150 résidents des Jardins d’Arcadie, ils sont 110 à souhaiter se faire vacciner. Mais si dans un premier temps, les pensionnaires pensaient pouvoir passer juste après les pensionnaires des Ehpad, ils restent en attente d’un accord de l’ARS.

Des docteurs à la retraite parmi les résidents

Les pensionnaires bénéficient au sein de leur résidence d’un centre infirmier, ouvert 24/24 heures avec une quinzaine d’infirmières. « Dès qu’on a su qu’il pouvait y avoir des vaccinations, on nous a dit qu’il fallait un médecin et un pharmacien en plus pour assurer le processus », explique Geneviève Morize, 83 ans. Le hasard fait bien les choses : Geneviève Morize est elle-même médecin anesthésiste à la retraite.

Je leur ai dit si je peux vous rendre service, c’est avec grand plaisir. Et mon ami Marc Pruvot lui-même pharmacien retraité, s’est également proposé. Nous avons donc tout le personnel nécessaire pour pouvoir vacciner sur place. On réclame maintenant d’avoir les vaccins, on est capable de faire la vaccination !

Geneviève Morize, médecin retraitée

Une demande appuyée par la direction de la résidence. D’autant plus que ceux qui ont tenté de prendre rendez-vous dans un centre de vaccination ont eu à faire face à la pénurie de place.  A ce stade, tous restent en attente d’un retour, rapide, de l’Agence régionale de santé.

Voir le reportage de France 3 Aquitaine

 

Source FR3.

 

Covid-19 : les indicateurs de l’épidémie sont à la baisse chez les plus âgés…

Dans la répartition des patients hospitalisés, les personnes de plus de 80 ans représentent une partie de plus en plus faible.

De plus, le taux d’incidence pour cette population connaît une baisse importante. On fait un point sur l’état actuel de l’épidémie chez les personnes âgées.

Un résident d’Ehpad accompagné du personnel dans un établissement de Vendée. Photo d’illustration.

 

Plusieurs indicateurs de l’épidémie du Covid-19 montrent un recul pour les personnes âgées. Selon les chiffres de Santé publique France, le nombre de patients hospitalisés de plus de 80 ans est en baisse depuis mi-février :

Le nombre de patients hospitalisés de plus de 80 ans ont une tendance à baisser depuis mi-février

Quand on regarde la répartition des patients hospitalisés par classe d’âge, on observe une baisse pour cette population. Dans le même temps, la proportion de toutes les autres tranches d’âge est en hausse, sauf pour les enfants de moins de neuf ans.

Par rapport au début du janvier dernier, le taux des patients hospitalisés de plus de 80 ans est en baisse, en même temps une hausse est particulièrement observée pour le taux des patients de 50-59 ans.

Les patients hospitalisés de plus de 90 ans représentent actuellement environ 14,5 % des hospitalisations liées au Covid-19, contre 17 % au 1er janvier. Quant à la tranche d’âge de 80 à 89 ans, il y a également une baisse d’environ 2 %.

En revanche, on constate qu’une hausse importante pour la proportion des personnes de 50 à 59 ans. Il s’agit d’une augmentation de 2,4 % par rapport au début du janvier dernier.

Une chute du taux d’incidence

Par rapport aux autres classes d’âge, le taux d’incidence pour les personnes de plus de 80 ans connaît une baisse forte depuis la fin du mois de janvier 2021.

Le taux d’incidence chute fortement pour les personnes de 90 ans et plus.

Pour les personnes de 90 ans et plus, le taux d’incidence était 563 cas pour 100 000 habitants à la fin du mois de janvier. Ce chiffre a chuté à 373 au mi-février, soit une baisse de 34 %. Quant à la population de 80 à 89 ans, cette baisse est d’environ 27 %.

Baisse des décès en Ehpad

« Logiquement, on devrait voir avant la fin de ce mois de février une réduction du nombre de décès des personnes en Ehpad », avait indiqué Alain Fischer, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, le 12 février sur France info .

Le taux de vaccination dans les Ephad :

Selon les dernières données disponibles, plus de 78 % des résidents en Ehpad ont déjà reçu leur première dose de vaccin anti-Covid. Environ 47 % des résidents ont reçu les deux doses et sont donc considérés comme vaccinés.

Pour le nombre de décès dans les Ehpad, une baisse commence bien à apparaître. Par rapport à la fin du janvier dernier, on a actuellement une baisse de 47 %.

Les effets de vaccination apparaissent en Israël

Cette embellie peut-elle être reliée à la campagne de vaccination en cours ? À ce jour, 3,8 % de la population a reçu la première dose de vaccin en France. Un chiffre encore faible pour faire des conclusions. Néanmoins, la tendance est encourageante si l’on regarde du côté d’Israël. Plus de 34 % des Israéliens ont fini leur processus de vaccination pour lutter contre l’épidémie du Covid-19, selon les chiffres d’Our world in data.

Dans ce contexte, on observe que le risque de contamination au Covid-19 a diminué de 95,8 % chez les personnes ayant reçu les deux doses du vaccin, a déclaré le ministère de la Santé israélien, samedi 20 février, cité par l’agence Reuters. Par ailleurs, le nombre d’entrées à l’hôpital a diminué de 30 % chez les personnes âgées de 60 ans et plus, au début du février, a indiqué Eran Segal, scientifique de l’Institut Weizmann, dans un tweet.

Source OUEST FRANCE.

 

 

Isolement – La restriction des visites dans les hôpitaux, Ehpad, maisons de repos et autres centres de convalescence est-elle vraiment justifiée d’un point de vue sanitaire ?…

Le très lourd coût humain que ces restrictions impliquent pour les malades et personnes dépendantes comme pour leurs familles mérite que l’on s’y attarde.

D’autant que ces établissements ne parviennent pas à protéger leurs résidents des contaminations.

Isolement - La restriction des visites dans les hôpitaux, Ehpad, maisons de repos et autres centres de convalescence est-elle vraiment justifiée d’un point de vue sanitaire ?...

 

Comment  expliquer le décalage entre la grande fermeté des restrictions quant aux visites dans les centres médicaux et hospitaliers et la réalité de l’exposition des patients ou résidents à la Covid-19 ?

Jean-Luc Plavis : Il faut comprendre qu’un établissement de soin hospitalier, ou un EHPAD, ne sont pas des établissements ordinaires. Des recommandations de la Haute Autorité de Santé ont été posé concernant les visites dans ces établissements. Il apparaît normal, du fait du public accueilli, de leur état de santé, que des mesures de sécurité soient assurées dans le cadre des visites des proches ou de toute personne souhaitant rendre visite à une personne âgée ou un malade.

Le principe de précaution qui a prévalu lors du premier confinement, a été appliqué sans toujours tenir compte de ces recommandations, avec une excessivité des mesures prises, entraînant des conséquences psychiques pour les personnes hospitalisées, mais aussi les familles.

Avec le temps, l’expérience du premier et du second confinement, les professionnels de santé et les Directions des établissements concernés ont su dans leur grande majorité, concilier la nécessaire sécurisation des lieux de soins face à la Covid-19, et l’impératif d’assurer des visites aux personnes malades, selon une organisation définie par l’établissement, en lien avec les représentants des résidents et des familles (Conseil de Vie Sociale).

Bien entendu, ces mesures peuvent parfois être ressenties comme démesurées au regard de la réalité de l’exposition des patients ou des résidents, mais n’oublions pas que nous avons encore aujourd’hui plus de 3000 patients en réanimation, que le nombre de morts s’élèvent à près de 83 000 morts, alors qu’il y a un an à peine on nous parlait de « gripette » dans le monde médical. Nous disposons en tout cas aujourd’hui de tests antigénique, de masques, de gel hydroalcoolique, qui permettent d’assurer au mieux une protection, à la fois du personnel soignant, des malades et des résidents. Il apparaît difficile malgré tout d’imposer des tests à tous les visiteurs, mais il s’agit d’une responsabilité individuelle, qui rend possible aujourd’hui le fait de faciliter les visites des proches, à partir du moment où chaque établissement s’appuie sur les recommandations en cours, et adapte ces visites au regard des risques encourus. Ce qui n’est pas normal et qui a pu être constaté par des associations comme France Alzheimer, c’est l’attitude de certains établissements qui fermaient leurs portes aux visites, alors qu’aucun cas de Covid-19 n’y a été déclaré.

Quelle est la réalité du « coût humain » et de la souffrance que ces restrictions représentent pour les malades et leurs familles et quelle est pour vous sa proportionnalité avec ces mesures très strictes encadrant les visites ?

Il est difficile de définir à la date d’aujourd’hui le coût humain de ces souffrances. Comme tout traumatisme subi par une personne, les conséquences s’inscrivent souvent dans un temps long. Nous avons bien entendu au niveau de France Assos Santé et surtout ses délégations, reçus de nombreux témoignages de malades, de personnes âgées, de proches, qui relataient cette souffrance et leur incompréhension, avec un sentiment de ne pas être écoutés, entendus par les établissements ou les soignants. En Ile-de-France, nous sommes régulièrement sollicités pour faire médiation dans les établissements de santé, ou l’on nous demande d’intervenir auprès de l’Agence Régionale de Santé, avec laquelle nous travaillons de concert sur cette crise sanitaire.

Ce qui est le plus difficile à supporter pour les proches, les familles, ce sont des dysfonctionnements, des incompréhensions ou des positions trop strictes prises dans les établissements.

La vaccination et notamment celle des soignants ouvre-t-elle de nouvelles perspectives au regard de cette exposition ? D’autres protocoles moins stricts sont-ils envisageables ?

Certes la vaccination ouvre de nouvelles perspectives. Mais là encore, nous devons rester vigilant, car l’état n’est pas en mesure de garantir une vaccinations pour tous d’ici la fin de l’année 2021. Et les variants pèsent sur l’efficience de la vaccination dans le temps. Il faudra donc scruter les chiffres des nouvelles contaminations et l’impact de ces variants, au regard du nombre de personnes vaccinées. Les gestes barrières, le port du masque, le lavage des mains doivent être maintenus, pour permettre de protéger les plus fragiles.

Source ATLANTICO.

Des patients utilisés comme cobayes par un médecin : le cri d’alarme d’Alain Bernard pour sa mère…!

Le champion olympique Alain Bernard a lancé un appel à témoins de personnes qui auraient fait l’objet de soins de la part d’un chirurgien du dos, le docteur Gilles Norotte.

Celui-ci est accusé d’avoir utilisé ses patients comme cobayes pour expérimenter une nouvelle technique chirurgicale, appelée la « cimentoplastie ».

Alain Bernard, champion olympique, lance un appel à témoignages.

 

C’est un appel qui n’est pas passé inaperçu : ce lundi 22 février, Alain Bernard, nageur et champion olympique lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008, a dénoncé les agissements d’un chirurgien du dos. Le sportif soupçonne le professionnel de santé de s »être servi de ses patients comme cobayes pour tester une nouvelle technique chirurgicale, appelée la « cimentoplastie ».

Dans Le Parisien, le nageur explique que sa propre mère, Éliane, âgée de 71 ans, fait partie de la patientèle de ce médecin. La septuagénaire aurait fait l’objet de ce type d’opération en 2017 : elle s’est vue injecter du ciment dans les disques qui se trouvent dans sa colonne vertébrale. La mère d’Alain Bernard explique vivre un calvaire : elle indique avoir dû faire intervenir un autre médecin pour soigner une fuite de ciment qui lui comprimait un nerf.

Aucune autorisation pour cette pratique

« J’ai des douleurs la nuit, le matin au réveil, décrit-elle. Pour me lever, c’est compliqué. Quand je marche, dès que ça monte, je suis obligée de m’arrêter. C’est un gros handicap. » Celle-ci affirme n’avoir jamais donné son accord pour que le médecin pratique ce type d’opération. J’ai le sentiment d’avoir été un cobaye pour ce chirurgien. C’est seulement en octobre dernier, dans la presse, que j’ai découvert qu’il avait utilisé cette technique. Je suis en colère. C’est pour cela que j’ai porté plainte. »

La septuagénaire a été accompagnée par huit autres personnes qui affirment avoir été également victimes des agissements du médecin. Par ailleurs, le procureur de Gap (Hautes-Alpes) a indiqué avoir ouvert une enquête préliminaire contre le docteur Gilles Norotte. Le spécialiste est d’ailleurs sujet à une suspension de la pratique par les autorités médicales. Celui-ci aurait expérimenté sa technique pendant deux ans : cette méthode a été jugée non-conforme par des experts.

Le soutien d’Alain Bernard

De son côté, le nageur Alain Bernard a fait de cette affaire son cheval de bataille. Le sportif français souhaite recueillir le maximum de témoignages, pour les fournir au collectif des « victimes de la cimentoplastie discale ». Cette structure dispose d’un avocat et d’une adresse email : cimentoplastie@gmail.com.

« Ma maman, je lui dois tout, évoqué Alain Bernard. C’est elle qui m’a accompagné tout petit pour apprendre à nager, pour disputer des compétitions. C’est grâce à elle que j’ai pu pratiquer mon sport et vivre de ma passion. Il est donc insoutenable pour moi de la voir souffrir comme ça. Et surtout de ne pas avoir de solutions pour la soulager à part une nouvelle opération. »

Source LA DEPÊCHE.