Covid-19: les réinfections restent rares, mais un peu plus fréquentes chez les plus de 65 ans, selon une étude…

Les chercheurs se sont également penchés sur la protection contre la réinfection des agents de santé, en raison de leur risque élevé d’exposition au virus, et ont estimé qu’elle atteignait 81,1%.

Les personnes de 65 ans ou plus ont un risque accru d'attraper à nouveau le Covid-19, selon une étude danoise.

 

Les personnes de 65 ans ou plus ont un risque accru d’attraper à nouveau le Covid-19, même si dans l’ensemble les réinfections restent rares, selon une vaste étude danoise publiée jeudi. En 2020, dans le cadre de la stratégie de tests PCR gratuites du Danemark, environ 4 millions d’individus (69% de la population) ont subi 10,6 millions de tests, notent le professeur Steen Ethelberg du Statens Serum Institut (Copenhague) et ses collègues, expliquant qu’ils ont utilisé ces données pour estimer la protection contre réinfection par le SARS-CoV-2.

L’évaluation à grande échelle des taux de réinfection confirme que seule une petite proportion de personnes (0,65%) a eu un test PCR positif à deux reprises. Le taux d’infection (3,3%) était cinq fois plus élevé chez les personnes testées positives au cours de la deuxième vague après avoir eu un test négatif lors de la 1ère. Mais en prenant en compte l’âge, l’étude montre que 0,60% (55/9.137) des moins de 65 ans qui avaient eu le Covid-19 lors de la première vague, ont été testées à nouveau positives pendant la 2e vague, contre 0,88% (17/1.931) parmi les 65 ans ou plus.

La protection contre une réinfection, conférée par l’infection naturelle, n’était donc que de 47% parmi les personnes âgées de 65 ans ou plus, contre 80% chez les plus jeunes, selon leur étude parue dans The Lancet comparant des résultats de tests PCR effectués lors de la première vague (entre mars et mai 2020) et la deuxième vague épidémique (de septembre à novembre) au Danemark.

Les chercheurs se sont également penchés sur la protection contre la réinfection des agents de santé, en raison de leur risque élevé d’exposition au virus, et ont estimé qu’elle atteignait 81,1%. Un niveau qui rejoint celui rapporté dans des études précédentes. Ils indiquent n’avoir «trouvé aucune différence» dans la protection estimée contre les infections répétées entre les deux sexes, ni preuve d’une diminution de la protection pendant les six à sept mois observés.

Leur analyse s’est concentrée sur la souche Covid-19 historique et ne comporte aucune évaluation concernant des variants.

Les cas de réinfection confirmés par le séquençage génétique du virus font apparaître la réinfection comme un événement extrêmement rare, remarquent dans un commentaire dans la revue, les Prs. Rosemary Boyton et Daniel Altmann de l’Imperial College de Londres. «Seulement 80% de protection contre la réinfection en général, diminuant à 47% chez les personnes âgées de 65 ans et plus, sont des chiffres plus préoccupants que ceux proposés par les études précédentes», ajoutent-ils. A leurs yeux, «un programme mondial de vaccination avec des vaccins de haute efficacité est la solution durable».

Source LE FIGARO.

 

Coronavirus : Un an de confinement, un an d’ostracisation pour les « personnes fragiles »…

EPIDEMIE – La crise sanitaire a engendré la banalisation d’un discours de plus en plus violent envers les « personnes fragiles ».

Coronavirus : Un an de confinement, un an d’ostracisation pour les « personnes fragiles »

 

  • Depuis le premier confinement, de plus en plus de critiques émergent envers les « personnes fragiles », accusé de paralyser toute la société française.
  • Une pensée qui se popularise et s’exacerbe au fur et à mesure que la crise se prolonge.
  • Cette situation est particulièrement violente à vivre pour les personnes concernées.

Ce vendredi, devant le discours d’ouverture des César se plaignant que les lieux culturels soient fermés au nom d’une maladie ne tuant que « les vieux » et « les gros ». Chloé*, trentenaire en obésité morbide, a fondu en larmes : « La seule chose que les gens trouvent triste chez la mort des « vieux » ou des  » gros » comme ils disent, c’est que ça empêche les autres d’aller au cinéma. Voilà où on est dans l’empathie ». Au téléphone, c’est moins l’amertume que la lassitude qui mine sa voix. Alors que la France souffle sa première bougie du confinement ce mercredi 17 mars, pour les personnes dites fragiles face à la Covid-19, cette année a consisté à suivre la montée d’un discours de plus en plus violent et ostracisant contre elles. « J’espérais avec les César échapper à cette pensée ambiante, mais j’ai compris qu’elle était désormais omniprésente dans la société », soupire Chloé.

L’union sacrée nationale contre le coronavirus et la solidarité envers les personnes vulnérables s’est vite effritée devant les conséquences psychosociales et économiques des mesures sanitaires. Le débat s’est d’abord posé : si la maladie n’est principalement dangereuse que pour une partie de la population souffrant de comorbidité, pourquoi appliquer les mesures à l’ensemble des personnes ? Avant de rapidement se transformer en pugilat. « Petit à petit, une part de la société a oublié le contrat social, et plus la crise dure, plus la solidarité disparaît au profit d’une intolérance et d’un « Chacun pour soi » délétère », déplore Hélène Rossinot, médecin spécialiste en santé publique.

Société coupée en deux

Catherine Grangeard, psychanalyste spécialiste des discriminations : « Ce discours a toujours existé, mais il était plus refoulé avant. Il y a désormais une autorisation de pensées violentes et discriminantes qu’on n’osait verbaliser avant. Le Covid a divisé à la hache la société en deux : les fragiles et les soi-disant non-fragiles. À partir du moment où il y a une séparation de groupe, où il y a eux et nous, il y a violence ». Chloé note le triste changement : « Avant, quelqu’un qui me traitait de « sale grosse » savait au fond de lui que c’était un con. Maintenant, il a l’impression en plus de le faire pour la bonne cause ».

Dans son avis du 2 avril 2020, le Conseil scientifique estimait à 17 millions le nombre de personnes à risque en France, soit un quart de la population susceptible de faire une forme grave du Covid-19, que ce soit en raison de comorbidités ou de leur âge. Un nombre largement sous-estimé par la population, comme l’analyse Hélène Rossinot : « C’est le mal des maladies et des handicaps invisibles, tant que la personne a l’apparence d’être en bonne santé, on pense qu’elle l’est. Et moins on voit la vulnérabilité, plus on y est intolérant. » De nombreuses associations notent au cours de cette année une envolée des discriminations, qu’elles soient verbales, physiques ou pour l’accès au travail. Jean-Louis Garcia, président de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (APAJH), rappelle : « Même en temps ordinaire, les personnes fragiles et vulnérables ne sont pas des vrais citoyens à part entière. Toute crise ne fait qu’empirer ces discriminations. Quelque part, le Covid enlève les faux-semblants : les personnes vulnérables ne sont que tolérées dans la société, et encore du moment qu’elles ne dérangent pas, elles ne sont pas intégrées. »

« On est devenu les parasites, les gâcheurs de fête, les empêcheurs de vivre. Avant, quand je parlais de ma maladie auto-immune, les gens m’avaient en pitié. Maintenant, ils me haïssent », dépeint Loïc*, quarantenaire. Pourtant, il le rappelle, c’est bien les personnes fragiles les principales victimes de cette pandémie : « C’est nous qui mourrons, c’est nous qui souffrons le plus de la déprogrammation des opérations ou des plans blancs à l’hôpital, c’est nous qui faisons le plus attention. Pendant que le pays se déconfinait dans l’insouciance cet été, on continuait d’éviter au maximum les contacts. » À ce sujet, Jean-Louis Garcia rappelle que les personnes vulnérables seront également les premières et les plus impactées par la crise sociale et économique en cours.

Personnaliser la haine

Alors pourquoi une telle colère contre ceux et celles qui ont le plus à souffrir de cette situation ? Hélène Rossinot énonce : « Pointer les autres et vouloir distinguer les vulnérables, c’est du coup s’en exclure et se considérer comme protégé d’une maladie qui, au fond, terrifie tout le monde. » Sans parler de la recherche de coupable. « C’est tellement compliqué de se battre contre le virus, il faut un bouc émissaire plus facilement attaquable et qu’on peut rendre responsable. C’est plus facile de s’en prendre à des personnes qu’à une maladie », appuie Catherine Grangeard, rappelant notamment la montée du racisme anti-asiatique au début de la pandémie.

Une humanisation de l’épidémie et une déshumanisation des personnes, réduites à leur comorbidité, comme le regrette Loïc, désormais uniquement résumé à sa « fragilité ». Le discours actuel est très violent pour les personnes concernées, qui finissent parfois par y adhérer elles-mêmes. Chloé concède : « Bien sûr que je culpabilise quand je vois les files d’attente alimentaires des étudiants, la précarité et les inégalités exploser. On se sent responsable… Je me prends encore plus pour la pire des merdes avec mes 120 kg. Et si les gens avaient raison, et si tout ça, c’était en partie ma faute ? »

La dangereuse pente de l’eugénisme

Cette colère pourrait engendrer encore bien pire que des discours culpabilisants. Petit à petit, des voix sortent de l’ombre, plaidant pour laisser le virus agir afin de « libérer » la société – de la pandémie et des fragiles, « qui finiront bien par mourir de leurs comorbidités ». Du docteur Martin Blachier regrettant dans l’émission Punchline sur Cnews que  les vaccins soient mis « dans des Ehpad où les gens attendent la mort » au polémiste Yann Moix sur Balance ton poste décrivant « un pays qui pétrifie tout pour une part de la population qui devrait être prête à s’en aller », en passant par de nombreuses autres figures médiatiques (Frédéric Beigbeder, Christophe Barbier, Alexandre Jardin, etc.), le discours ne se cache même plus. Encore ce mercredi, à la suite d’une étude de l’Institut national d’études démographiques, l’Agence française de presse publiait une dépêche au titre brut : « Une partie des morts du Covid-19 seraient « de toute façon » décédés en 2020 d’une autre cause », titrage repris comme tel dans de nombreux médias.

De quoi alerter Loïc sur cet eugénisme plus ou moins revendiqué : « On est sur une ligne de crête, et on sent le reste de la population de plus en plus prêt à nous laisser crever avec le sourire tant que ça leur permet de vivre ». Pour lui, plusieurs lignes rouges sont sur le point de céder : « Lors du premier confinement, on pleurait à chaque mort. Cet hiver, on laisse 400 personnes mourir chaque jour dans une totale indifférence pour ne pas avoir à reconfiner. »

Et s’il est vrai que l’espérance de vie avec comorbidité est moins élevée que celui de la population générale, « ce n’est pas pour ça qu’on est d’accord de mourir encore plus tôt que ce qui nous est réservé », ironise Joseph*. Qui nous gratifie d’une petite leçon de sagesse pour la route : « La vie ne se résume pas à avoir 20 ans. Moi, j’en ai 79, et je les trouve belles mes années de senior, et j’espère bien en vivre encore plein, même si les autres personnes peuvent les trouver moins intéressantes que leurs années à eux. Mais vous savez, je suis comme tout le monde : moi aussi j’ai hâte de profiter des beaux jours et moi aussi j’attends le printemps. »

*Les prénoms ont été modifiés

Source 20 MINUTES.

Alimentation des seniors : voici comment démêler le vrai du faux…

Produits laitiers, quantités, heures de repas… L’expert en nutrition Paul Tronchon donne quelques conseils aux personnes âgées pour les aider à bien s’alimenter.

Alimentation des seniors : voici comment démêler le vrai du faux

 

En France, 2 millions de personnes souffrent de dénutrition, et les seniors sont les plus touchés. Paul Tronchon, président de Saveurs et Vie et ancien directeur de l’alimentation et de la nutrition à l’AP-HP, donne quelques conseils aux personnes âgées pour les aider à bien s’alimenter.

En vieillissant, nous avons moins besoins manger

Faux – Les besoins en calories des personnes âgées sont au moins égaux à ceux d’une personne plus jeune à activité physique équivalente. En effet le « rendement » de l’organisme diminue et l’assimilation des aliments et l’utilisation des nutriments (protéines, minéraux…) se fait moins bien. Il y a davantage de pertes (calories, protéines, calcium…) à compenser pour répondre aux besoins de l’organisme.

Pourtant, 50% des séniors pensent le contraire*.

Un senior doit manger peu le soir

Faux – Il faut certes consommer des aliments digestes le soir (pas de plats trop lourds et gras) mais le dîner devra cependant être complet afin d’éviter des hypoglycémies, un jeûne nocturne trop important ou encore une déshydratation.

Or, encore aujourd’hui, ¾ des séniors pensent le contraire.

Il suffit juste d’une balance pour dépister la dénutrition

Vrai – Il existe des moyens simples pour poser le diagnostic de dénutrition, sans même consulter de professionnel de santé. Une simple balance permette de dépister la dénutrition de chez soi. Une perte de poids importante en peu de temps en est un critère suffisant. Tout comme l’apparition de joues creusés ou un frigo plus vide qu’habituellement.

84% des seniors ignorent que le diagnostic de la dénutrition est aussi simple.

Faire un régime, c’est possible à tous les âges

Faux – Après 65 ou 70 ans, la perte de poids est plus souvent délétère que bénéfique ; statistiquement, elle est associée à une surmortalité. Il est recommandé d’éviter les régimes amaigrissants en dehors de quelques situations particulières, notamment lorsque l’obésité est à l’origine de graves problèmes de santé comme une insuffisance respiratoire par exemple.

Pourtant, ¾ des seniors pensent que c’est toujours possible.

Il est recommandé de manger 3 à 4 produits laitiers par jour

Vrai – Alors que le Plan national nutrition santé 2019-2023 (PNNS 4) recommande désormais 2 produits laitiers par jour pour la population générale, il préconise 3 à 4 produits laitiers par jour pour les plus de 55 ans, ce qui correspond à un produit laitier par repas. Cela permet d’assurer un apport suffisant en calcium.

Pourtant, seul 9% des seniors ont donné la bonne réponse.

*Selon un sondage réalisé en partenariat avec Malakoff Humanis dans le cadre de la première édition de la semaine de lutte contre la dénutrition (en novembre dernier). Ce sondage a été réalisé sur plus de 200 personnes, hommes comme femmes, âgées de 60 à 75 ans.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Sécu : le déficit 2020 plombe la santé, mais épargne la retraite…

La Sécurité sociale a enregistré un déficit de 38,6 milliards d’euros, le plus élevé de son histoire, majoritairement à cause de la crise sanitaire.

Le gouffre est moins abyssal que les 49 milliards d’euros votés en fin d’année dans le budget de la Sécu.

 

La Sécurité sociale a enregistré l’an dernier un déficit historique de 38,6 milliards d’euros, l’essentiel de cette somme étant portée au compte de la branche maladie, tandis que la branche retraite affiche une perte trois fois moindre que prévu.

Conséquence du Covid-19, ce déficit est « le plus élevé jamais enregistré dans l’histoire de la Sécurité sociale », rappelle le gouvernement dans un communiqué diffusé ce lundi soir. Mais, comme l’avait annoncé la semaine dernière le ministre des Comptes publics, Olivier Dussopt, le gouffre est moins abyssal que les 49 milliards d’euros votés en fin d’année dans le budget de la Sécu. Une bonne nouvelle à plus de 10 milliards d’euros, grâce à de meilleures rentrées de cotisations et d’impôts.

Mais l’Assurance maladie en profite peu, avec un déficit revu de 33,7 à 30,4 milliards d’euros. Ses dépenses « ont fortement augmenté pour faire face à la crise sanitaire », justifie le gouvernement, soulignant le coût des « mesures exceptionnelles » financées par la Sécu : achats de masques, de tests, arrêts de travail, hausses de salaires à l’hôpital… La facture du Covid continuera de s’allonger en 2021, notamment avec la vaccination « qui devrait représenter une dépense d’au moins 5 milliards cette année », prévient le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un entretien au quotidien Les Échos .

La branche retraite en meilleure forme que prévu

En revanche, la branche retraite s’en tire nettement mieux que prévu, avec une perte réduite de 10,3 à 3,7 milliards, auxquels s’ajoutent 2,5 milliards de déficit du Fonds de solidarité vieillesse (qui finance notamment le minimum vieillesse). « La branche bénéficie pleinement de la résistance de l’activité économique », explique Olivier Dussopt dans le même entretien, tout en défendant la réforme des retraites interrompue par la crise sanitaire, qui reste selon lui « utile et nécessaire » pour « construire un système plus juste », mais aussi « pour faire face aux déficits prévisionnels de grande ampleur du système de retraites ».

Le solde des branches famille (-1,8 milliard) et accidents du travail (-0,2 milliard) est également moitié moins déficitaire que prévu. Au vu de ces résultats, et même s’il est « un peu tôt pour fixer une nouvelle prévision », Olivier Dussopt estime que le déficit de la Sécu en 2021 « devrait être inférieur aux 35,8 milliards d’euros prévus ».

Source LE FIGARO.

 

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit…

Le traitement contre Alzheimer d’Eli Lilly n’est pas aussi efficace qu’espéré par les analystes.

Alzheimer : le traitement d’Eli Lilly déçoit

 

Eli Lilly déçoit les analystes financiers, alors que le géant américain de la santé a dévoilé une étude sur les résultats de l’étude de phase 2 portant sur l’efficacité de son traitement contre la maladie d’Alzheimer, le donanemab. Si ceux-ci s’avèrent prometteurs, le donanemab ralentissant de façon constante le déclin cognitif et fonctionnel, avec des fourchettes de 20 à 40 % pour tous les critères d’évaluation secondaires, ils n’ont pas impressionné les analystes qui s’attendaient à mieux.

L’efficacité du traitement n’est ainsi pas aussi forte que prévu, en particulier sur une mesure de la maladie d’Alzheimer connue sous le nom de CDR-SB. Après 76 semaines, le déclin cognitif et fonctionnel mesuré par le CDR-SB était 23 % plus lent chez les patients sous donanemab, bien que la différence ne soit pas statistiquement significative.

Source CAPITAL

Covid-19 : comment les résidents des Ehpad vont pouvoir « retrouver une vie sociale »…

Le gouvernement a annoncé un assouplissement des restrictions dans les Ehpad. Ce nouveau protocole sanitaire entre en vigueur dès le samedi 13 mars.

Covid-19 : comment les résidents des Ehpad vont pouvoir "retrouver une vie sociale" (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

 

C’est une « première phase d’assouplissement ». La ministre chargée de l’Autonomie a annoncé, vendredi 12 mars, un allègement du protocole sanitaire mis en place dans les Ehpad pour lutter contre le Covid-19. « Les résidents vaccinés vont pouvoir retrouver une vie sociale », s’est félicitée Brigitte Bourguignon dans un entretien au Parisien.

Sorties avec ou sans période d’isolement, reprise des activités collectives, suppression des parois en plastique lors des visites… Franceinfo fait le point sur les nouvelles préconisations dans ces établissements.

Les sorties à nouveau possibles

Le nouveau protocole applicable dans les Ehpad permet aux résidents de sortir pour voir leurs proches, dès le samedi 13 mars. « Quel que soit leur statut vaccinal et immunitaire, [ils] doivent retrouver les mêmes droits que le reste de la population, comme la possibilité de voir leurs proches, à l’extérieur ou à l’intérieur de l’établissement », a expliqué Brigitte Bourguignon dans un communiqué.

Les résidents vaccinés (c’est-à-dire ceux qui ont reçu deux injections il y a plus de 15 jours) « pourront se rendre chez leurs proches, sans se faire tester avant et après et s’isoler sept jours dans leurs chambres », précise la ministre dans Le Parisien. Et de rappeler que « 87% [des résidents en Ehpad] ont reçu une première dose, 62% les deux et 50% bénéficient d’une couverture maximale ». 

Les personnes âgées non vaccinées seront elles aussi autorisées à sortir. Ces résidents devront toutefois respecter le précédent protocole : ils devront ainsi se faire tester et s’isoler durant sept jours à leur retour.

« Certains n’ont pas pu recevoir de doses parce qu’ils étaient souffrants au moment de la campagne ou parce qu’il y avait un cluster dans leur établissement. Ce n’est souvent pas volontaire, on ne peut donc pas introduire une discrimination, ce serait une double peine. »

Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie

dans « Le Parisien »

Selon la ministre, c’est « la seule distinction » entre résidents vaccinés et non vaccinés. « Il est hors de question d’exclure [ces derniers] des activités dans les Ehpad. Il serait inhumain de dire : ‘Tu n’es pas vacciné, tu restes dans ta chambre' », ajoute Brigitte Bourguignon dans les colonnes du Parisien.

Les activités collectives « réautorisées »

Les conditions de vie et de visite à l’intérieur des Ehpad sont, elles aussi, assouplies. « Maintenant qu’elles sont protégées [par le vaccin], les personnes âgées veulent pouvoir toucher leurs enfants, les prendre dans les bras, leur parler sans barrière… Elles ont besoin de retrouver une vie plus normale et je vais les y aider ! » promet Brigitte Bourguignon. Les activités collectives seront à nouveau autorisées, tout comme les visites des familles dans les chambres.

« Beaucoup m’ont dit : ‘Ma mère, mon père est sourd, je suis obligé de hurler dans un salon’. Ils en souffrent beaucoup. Leur redonner ces moments d’intimité est primordial. »

Brigitte Bourguignon

dans « Le Parisien »

La ministre demande également la suppression des parois en Plexiglas, qui « posent problème, surtout aux personnes avec des troubles cognitifs qui ont besoin de toucher, d’avoir un contact humain pour se repérer ». Les seniors « ont perdu les repères de leur domicile, de leurs habitudes, de leurs voisins, alors si en plus elles doivent voir leur propre famille derrière un plastique, ce n’est pas possible », souligne Brigitte Bourguignon.

La situation réévaluée tous les 15 jours

Cet assouplissement n’est qu’une « première phase », prévient toutefois la ministre, alors que le Haut Conseil de la santé publique s’est opposé à un allègement des mesures dans les Ehpad. « On reste très prudent », assure-t-elle, ajoutant que « ces recommandations pourront être adaptées ». « Tous les quinze jours, nous ferons un bilan, avec les fédérations et les acteurs, pour savoir si [cet assouplissement] est perçu comme trop souple ou trop rigide, poursuit-elle. Certains établissements n’ont pas attendu pour alléger les règles mais il est important de leur donner un cadre. Certains le demandent, ils ont besoin d’être sécurisés. »

Chaque direction d’établissement doit élaborer ces mesures d’assouplissement, selon la situation épidémique locale et l’avancement de la campagne vaccinale, en lien avec l’Agence régionale de santé. Le ministère des Solidarités et de la Santé précise en outre à France Bleu que « les sorties dans la famille ne sont pas autorisées dans les zones où un confinement local est en vigueur sauf dérogations exceptionnelles ».

Les mesures sanitaires plus générales continueront évidemment de s’appliquer. Et le ministère de citer : « gestes barrières, isolement des cas contacts pendant 7 jours, isolement des cas confirmés pendant 10 jours, dépistage régulier des résidents et des professionnels ». Les visiteurs doivent présenter un test négatif de moins de 72 heures et les résidents devront se faire tester après une visite, ajoute France Bleu. Enfin, l’assouplissement des restrictions « doit être remis en cause dès la présence d’un cas confirmé au sein de l’établissement ».

Les soignants appelés à se faire vacciner

Dans Le Parisien, la ministre en charge de l’Autonomie relève « qu’il reste de gros efforts à faire » sur la vaccination des soignants. « Dans certains établissements, 50% des soignants sont vaccinés, dans d’autres, seulement 19%, ce n’est pas tolérable », regrette-t-elle, appelant ces professionnels à leur « responsabilité ».

« Si j’aime mieux inciter qu’obliger, la vaccination relève de l’acte citoyen que l’on doit presque aux personnes avec qui l’on vit. »

Brigitte Bourguignon, ministre déléguée en charge de l’Autonomie

dans « Le Parisien »

« C’est paradoxal, le personnel a parfois choisi de s’enfermer avec les résidents lors de la première vague par peur que le virus n’entre dans l’Ehpad et aujourd’hui, ils refusent le vaccin. Il y a de la peur, engendrée par les réseaux sociaux, et on préfère relever le moindre petit incident alors que 4 millions ont déjà reçu au moins une première dose, c’est incroyable », déplore-t-elle. Pour tenter de convaincre ces soignants, la ministre Brigitte Bourguignon compte sur les directions d’établissement chargées par l’exécutif de « persuader » et d’« expliquer ».

Source FRANCE INFO.

Euthanasie : un médecin mis en examen pour « assassinats » en Haute-Savoie…

En charge des soins palliatifs à la clinique des Deux Lys, au nord-est d’Annecy, il serait suspecté d’avoir euthanasié plusieurs «patients âgés de 85 à 90 ans».

Il est suspecté d’avoir euthanasié plusieurs patients âgés de 85 à 90 ans.

 

Un médecin de 64 ans qui exerçait depuis 2019 dans une clinique de Haute-Savoie a été mis en examen en décembre pour « assassinats » et placé sous contrôle judiciaire, a-t-on appris jeudi 11 mars auprès du parquet d’Annecy, confirmant une information de l’hebdomadaire Le Faucigny.

Le sexagénaire était en charge des soins palliatifs à la clinique des Deux Lys, un établissement du groupe Korian situé à Thyez, au nord-est d’Annecy. Selon l’hebdomadaire haut-savoyard, il serait suspecté d’avoir euthanasié plusieurs « patients âgés de 85 à 90 ans ». Le médecin avait été embauché en CDD début 2019 dans le cadre d’un remplacement d’un an pour piloter la nouvelle unité de soins palliatifs de la clinique des Deux Lys, un établissement du groupe Korian situé à Thyez, au nord-est d’Annecy.

« Une instruction, pour laquelle deux juges ont été saisis, se poursuit pour tenter de déterminer si le docteur D. doit être renvoyé devant les assises ou une autre juridiction », a indiqué à l’AFP la procureure de la République d’Annecy Véronique Denizot. « Il reste à savoir si ses actes relèvent du pénal ou si la défense peut argumenter d’actes médicaux qui ne reçoivent pas la qualification d’assassinat », nuance Mme Denizot. « Dans ce dossier, seul ce médecin est mis en examen, et pour moins de dix victimes. Ce sont ses agissements individuels qui sont étudiés et instruits. La clinique n’est en l’état pas mise en cause. Elle entend se constituer partie civile ».

Une information judiciaire, confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Chambéry, avait été ouverte en janvier 2020 par le parquet d’Annecy pour « meurtres » après que la direction de la clinique, confrontée à une mortalité élevée (26 décès en 2019), eut saisi la commission médicale de l’établissement et mené une enquête interne. Un signalement avait ensuite été effectué auprès du Conseil départemental de l’ordre des médecins, lequel avait saisi le parquet de Bonneville. Ce dernier s’était finalement dessaisi au profit du parquet d’Annecy. Conformément à ses réquisitions, le médecin a été placé en détention provisoire par le juge des libertés et de la détention. Il a finalement été remis en liberté par la chambre de l’instruction et placé sous contrôle judiciaire début janvier après avoir fait appel.

Selon Le Faucigny, le docteur D. a été condamné en 2017 à 18 mois de prison avec sursis et deux ans d’interdiction d’exercice médical pour avoir agressé sexuellement l’une de ses patientes lorsqu’il officiait à Romans-sur-Isère (Drôme). « Ce médecin a eu un antécédent judiciaire auprès de la cour d’appel de Grenoble, pour lequel il a eu une interdiction d’exercer. Au moment où il était en poste à la clinique de Thyez, il était en règle », a confirmé Véronique Denizot.

Source LE FIGARO.

« Le vieillissement et ses enjeux pour les Nuls » : le nouveau livre de Dominique Boulbès,…

Le grand paradoxe du vieillissement ? Chacun se voit vieillir, mais seuls quelques spécialistes connaissent bien la question.

Pourtant, l’intérêt du public est réel.

La question du vieillissement s’invite chaque jour davantage dans le débat public.

L’actualité d’une pandémie qui atteint essentiellement les anciens a accéléré cette prise de conscience.

« Le vieillissement et ses enjeux pour les Nuls » : le nouveau livre de Dominique Boulbès

 

Le vieillissement : un sujet méconnu

« Saviez-vous que dans 25 ans le monde comptera 2 millions de centenaires ? Que le nombre de jeunes de moins de 25 ans est en train de baisser sur la moitié de la planète ? Qu’en Californie, des chercheurs sont convaincus de pouvoir nous faire tous vivre 500 ans ? Qu’au Japon on dote les travailleurs âgés d’exosquelettes pour qu’ils continuent à porter des charges lourdes ? »

Toutes ces informations sont vraies, mais méconnues : elles donnent la mesure de l’ampleur de la transition démographique à l’œuvre et de son impact sur les générations à venir.

Un livre pour comprendre les enjeux du vieillissement

L’objectif est de cerner la question du vieillissement de manière simple et didactique. Dominique Boulbès nous propose de faire un tour d’horizon en quatre grandes parties :

  • Les aspects biologiques : pourquoi vieillit-on ? Qu’est-ce que la transition démographique en France et dans le monde ? Comment comprendre la question des centenaires, du transhumanisme ?
  • Les aspects sociaux du vieillissement, donc l’impact sur nos sociétés, à travers un tour d’horizon de sujets comme la psychologie, la sociologie, l’exemple du Japon, les aidants…
  • Les aspects sociétaux : comment, collectivement, abordons-nous la société de la longévité, politiques publiques, environnement institutionnel, dépendance…
  • Les aspects économiques : comment réfléchir à la Silver économie, au sens large du terme ?

Un livre, donc, pour tous les publics !

Source Silver ECO.

 

Le non-recours aux prestations sociales….

Selon l’Observatoire des non-recours aux droits et services (Odenore), « la question du non-recours renvoie à toute personne qui ne reçoit pas – quelle qu’en soit la raison – une prestation ou un service auquel elle pourrait prétendre ».

Le non-recours aux prestations sociales....

 

S’il est difficile de mesurer le non-recours aux aides sociales, et c’est l’enjeu de plusieurs travaux stratégiques engagés aujourd’hui par la Drees, il semble que le phénomène soit loin d’être marginal pour de nombreuses prestations et notamment pour divers minima sociaux, prestations ciblées sur les personnes ayant les revenus les plus modestes.

Taux de recours de 50 % pour le RSA

Au dernier trimestre 2010, le taux de recours au RSA était en moyenne de 50 % : 64 % parmi les éligibles au RSA socle seul, 67 % parmi les éligibles au RSA socle et activité et 32 % parmi les éligibles au RSA activité seul. S’agissant de la fraude, ils rappellent que pour le RSA, les contrôles réguliers effectués par les CAF laissent cependant penser que les cas de fraude ont été peu importants au regard des comportements de non-recours.
Le recours trimestriel moyen à la prime d’activité est estimé à 73 % en effectifs et à 77 % en masses financières.

Trois pères sur dix n’ont pas recours à leur congé de paternité

S’agissant des prestations familles, seules deux enquêtes ont été menées, une sur la prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare) et l’autre sur le congé paternité.
La prestation Prepare s’adresse aux familles avec des enfants de moins de 3 ans dont au moins l’un des parents ne travaille pas ou travaille à temps partiel. Au moins 40 000 mères éligibles n’auraient pas déposé de demande. Des travaux plus précis devraient être publiés au second semestre 2020.
Depuis 2002, les pères qui travaillent ou ont perçu une allocation chômage au cours des douze derniers mois peuvent bénéficier à la naissance de leur enfant d’un congé de paternité indemnisé d’une durée maximale de onze jours. En 2013, 68 % y ont eu recours, 95 % ayant pris l’intégralité des jours auxquels ils avaient droit. 90 % des agents publics et 80 % des salariés en CDI ont utilisé ce droit. Le non-recours vise surtout les chômeurs et les indépendants.

À 70 ans, un tiers des assurés n’ont pas fait valoir tous leurs droits à la retraite

À l’âge de 70 ans, 68 % des assurés des régimes de retraite nés en 1942 ont liquidé l’intégralité de leurs pensions de retraite (7 % n’en ont liquidé aucune). Trois quarts d’entre eux sont nés à l’étranger. Les droits non liquidés sont estimés à environ 2 % de l’ensemble des droits acquis par la génération 1942.
S’agissant du non-recours à l’Aspa, l’allocation de solidarité aux personnes âgées, une analyse sera donc menée par la Drees en 2020 sur le champ des personnes seules.
Pour l’APA, l’allocation personnalisée d’autonomie, qui permet de financer les dépenses d’aide auxquelles font face les personnes de 60 ans ou plus en perte d’autonomie. Le non-recours peut être lié à une méconnaissance partielle ou totale du dispositif, à la complexité des démarches administratives et relever dans certains cas d’un choix personnel.
L’ASH est l’aide sociale à l’hébergement qui s’adresse aux personnes de 60 ans ou plus résidant dans un établissement habilité à recevoir des bénéficiaires de l’aide sociale dont les ressources sont inférieures aux frais d’hébergement. Trois résidents sur quatre sont dans l’impossibilité de financer leurs frais de séjour à partir de leurs seules ressources « courantes ». 20 % de ces résidents ont recours à l’ASH, mais il reste plus d’un résident sur deux dont le reste à charge est supérieur aux ressources « courantes ». L’origine de ce non-recours important vient probablement du caractère récupérable de l’aide auprès des descendants, du bénéficiaire si sa situation financière s’est améliorée ou par recours sur succession.

Le renoncement aux soins

Les motifs de renoncement aux soins sont de différentes natures : répartition géographique, densité de l’offre de soins, contraintes financières, sociales et culturelles. Le renoncement peut aussi relever d’une défiance vis-à-vis de la médecine traditionnelle ou d’un désintérêt pour sa santé…
Une étude montre que l’effet de la distance comme facteur de renoncement est plus complexe qu’une simple question de kilométrique et qu’il dépend de « l’espace vécu » dépendant notamment des caractéristiques socio-économiques. Le manque de temps, la peur du médecin, le fait d’« attendre que ça passe » ou de ne pas connaître de bons médecins, ou encore la distance sociale et culturelle à l’égard du système de soins participent au renoncement.
En 2018, le taux de recours à la CMU-C est estimé entre 56 % et 68 %. Pour, l’ACS (aide au paiement d’une complémentaire santé), en considérant les bénéficiaires d’un contrat collectif comme non éligibles, le taux de recours est situé entre 43 % et 62 %.
S’agissant de l’AME, l’Aide médicale d’État pour les étrangers en situation irrégulière, seules 51 % des personnes éligibles en ont bénéficié en 2019.

Source : Les dossiers de la Drees.
Jean-Pierre Druelle et François Jaboeuf

Le non-recours aux prestations sociales

Source CFDT – Retraités

Apprendre à utiliser une tablette numérique à plus de 65 ans pour garder un lien social…

La ville de Monteux (Vaucluse) propose des séances d’apprentissage numérique aux personnes de plus de 65 ans.

Indispensable en cette période de crise sanitaire pour revoir les enfants sur les réseaux sociaux ou effectuer des démarches à distance en ligne.

Sur la table de cuisine de Daniel, le septuagénaire s'initie aux réseaux sociaux avec Joan et hugo

 

Se connecter est devenu une habitude pour des apéros en ligne, des réunions de travail mais aussi pour acheter sur internet, effectuer des démarches administratives car les bureaux sont fermés. Mais tout le monde n’est pas sur internet. À Monteux, le centre communal d’action sociale (CCAS) propose des cours d’éducation numérique aux personnes de plus de 65 ans.

Deux jeunes en service civique se rendent aux domiciles des personnes âgées pour rompre l’isolement numérique et leur permettre de consulter des documents en ligne (remboursements maladie, impôts, retraite…) et de communiquer avec leurs enfants via les réseaux sociaux.

Code wifi sur la table de la cuisine

À 72 ans, Daniel a un peu connu l’informatique à l’usine, mais c’était pour commander des machines. Ce retraité de Monteux a ouvert son petit ordinateur sur la table de sa cuisine, et il pose beaucoup de question aux jeunes en service civique : « Si j’achète une tablette, qu’est-ce qu’il faut mettre comme code ? » Johan lui indique qu’il « faudra mettre le code wifi… Mais est-ce que vous avez le wifi ? » s’interroge le jeune en service civique. « Oui, j’ai le wifi, répond le retraité. Et pour la vidéo, si je veux voir quelqu’un, comment on fait avec la tablette ? »

Réseaux sociaux à 72 ans et questions compliquées

Pendant que Joan installe la messagerie WhatsApp, Daniel confie qu’il a besoin de cette formation : « C’est surtout pour voir mes enfants comme à la télé. Sur le téléphone, c’est tellement petit. On ne les voit plus depuis un an et demi. Je voudrais une tablette pour qu’on voit mieux sur un grand écran, puis après regarder les impôts, les remboursement de maladie parce qu’on reçoit les papiers six mois après ». Daniel veut aussi se connecter à YouTube pour suivre les conseils municipaux en ligne de Monteux.

Partager des connaissances

À 23 ans, Joan Travail, service civique auprès du centre communal d’action sociale de Monteux, explique que sa mission, « c’est du social. Tout est dématérialisé désormais : les démarches se font sur tablette ou ordinateur. C’est gratifiant d’apprendre à des personnes âgées à se servir du numérique. On peut apprendre à tout âge ».

Mais parfois, « les questions de certains vieux messieurs sont compliquées. Ce n’est pas parce qu’on est jeunes qu’on connait tout sur un ordinateur, ajoute Hugo Guerin, l’autre service civique numérique de Monteux. Mais c’est plaisant de partager nos connaissances. On se sent utiles ».

Renseignements auprès du CCAS de Monteux par téléphone : 04.90.66.97.03.

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Source FRANCE BLEU.