En fauteuil roulant, le retraité ne peut plus sortir de son immeuble à cause d’un escalier…

Bernard Granacher, 80 ans, ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant.

Mais entre l’ascenseur et la sortie de son immeuble, il faut descendre un escalier, empêchant toute sortie depuis plusieurs mois.

Sollicité pour installer un monte-escalier, le syndic ne propose que le silence comme seule réponse.

Sans l’installation d’un monte-escalier, Bernard Granacher ne peut plus avancer une fois sorti de l’ascenseur. Photo ER /Michael DESPREZ

 

Six marches peuvent pourrir la vie d’un couple de personnes âgées. Les Granacher sont bien placés pour en parler. Depuis plusieurs mois, Bernard, 80 ans, ne sort plus de l’appartement qu’il occupe depuis quatre ans avec son épouse, Irène, avenue Jean-Jaurès. Ils s’étaient installés ici, car avec la maladie de l’octogénaire, la vie dans la maison familiale de Cravanche était devenue trop pénible. Une maladie qui a gagné du terrain et qui oblige maintenant M. Granacher à se déplacer en fauteuil.

Le couple propose de payer le monte-escalier

Le retraité se console avec une vue imprenable sur le square Lechten , mais il vit mal cette situation. « Mon mari marchait beaucoup. Là, il est prisonnier, il le vit très mal », souffle Mme Granacher, elle-même très « stressée » par cette situation de blocage. Car entre l’entrée de l’immeuble et l’ascenseur, il faut grimper six hautes marches. La dernière fois que l’octogénaire a tenté sa chance, il est tombé. Hors de question, donc, de retenter le diable.

Alors Irène et ses enfants, qui vivent loin, ont eu l’idée d’installer un monte-escalier. Les autres propriétaires sont « presque tous d’accord ». Pour mâcher le travail au syndic, l’un des fils du couple a monté un dossier et fait venir une société spécialisée, qui a qualifié l’intervention de « jeu d’enfant ». Montant estimé de l’installation : 2 000 €, que les Granacher se proposent de prendre en charge entièrement.

Deux mois sans réponse du syndic

« J’ai appelé le syndic pour leur présenter notre projet. N’ayant pas de retour, j’ai envoyé un courrier avec accusé de réception pour demander la tenue d’une assemblée générale extraordinaire, aux frais du demandeur », indique Bertrand Granacher, expatrié en Suisse.

Deux mois après l’envoi de ce courrier, la réponse se fait toujours attendre. Nous avons, à notre tour, tenté d’avoir des explications sur ce mutisme embarrassant. Mais mercredi le syndic CGS, joint le matin et l’après-midi, n’a pas trouvé le temps de répondre à notre demande.

Source EST REPUBLICAIN.

La nouvelle éco : One, le petit boîtier développé au Mans pour veiller sur les seniors…

La start-up mancelle Yooliv a mis au point un petit boîtier autonome et simple destiné au secteur des services à la personne.

Il donne l’alerte en cas d’absence de mouvement dans une habitation.

Et il permet au senior de commander des services simples en appuyant sur un bouton.

Christophe Houzé, président-fondateur de Yooliv

 

C’est un petit boitier simple, léger et discret. Il se branche le plus simplement du monde sur une prise de courant et fonctionne immédiatement. Pas besoin de wifi, de 4G ou de paramétrage complexe. « One est autonome et sa grande force, c’est la simplicité », résume Christophe Houzé, le président-fondateur de Yooliv, la start-up mancelle qui développe ce produit depuis presque trois ans.

Première utilité : il enregistre les mouvements du senior lorsqu’il passe devant le boîtier, posé de préférence dans un lieu de passage du domicile. « En cas d’absence de mouvement, les proches peuvent être alertés via une application mobile qu’il y a peut-être un problème. Et souvent, c’est l’aidant de proximité qui pourra intervenir le premier. »

Commercialisation d’ici fin 2021

Mais One s’adresse aussi et surtout aux professionnels des services à la personne, afin de leur permettre d’établir un lien permanent et direct avec leur client : « D’une simple pression sur un bouton, le senior peut commander tout un ensemble de services simples comme ‘je veux me balader’, ‘je veux faire l’entretien de mon domicile’, etc. »

Le concept semble susciter de l’intérêt auprès de grandes entreprises de services à la personne, mais aussi auprès de structures publiques comme des CCAS (Centre communal d’action sociale). Yooliv lancera la commercialisation de One vers la fin de l’année. Et espère un retour sur investissement d’ici deux ou trois ans.

Vous avez repéré ou imaginé une solution pour améliorer le quotidien autour de chez vous ? Vous avez identifié des besoins locaux et vous avez des idées pour y répondre ? Avec “Ma solution”, France Bleu vous donne la parole : partagez votre expérience, signalez les initiatives les plus utiles, faites vos propositions et donnez votre avis sur celles des autres. La solution, c’est vous !

Source FRANCE BLEU.

 

Test d’une combinaison de simulation du vieillissement : vingt minutes dans la vie d’un sénior…

Le réseau de résidences séniors Domitys a mis à disposition de son personnel et des personnels soignants de Vitry-Le-François pendant une quinzaine de jours, un kit de simulation de vieillissement.

Laurent Borde en combinaison de vieillissement à la résidence pour séniors Domitys de Vitry le François le 25 mars.

 

Imaginez vous beaucoup plus âgé, avec 20 ou 30 ans de plus. L’expérience est réalisable grâce à un kit de simulation de vieillissement de près de 20 kilos, avec altération de l’audition et de la vue, permettant de mieux comprendre les difficultés liées à l’âge. L’expérience est troublante. Nous l’avons testée.

Harnaché d’un gilet de 10 kilos qui coupe le souffle, des poids de plus de 2 kilos à chaque cheville qui ralentissent chaque pas, des avant bras très serrés, un casque auditif rendant quasiment sourd, des lunettes jaunies altérant fortement la vue, on se glisse dans la peau d’un sénior.

« Une expérience qui a du sens »

La démarche est mal assurée, le pas peu sûr, la respiration est parfois difficile. Pour Mélanie Grenier, directrice commerciale Grand Est chez Domitys, « c’est vraiment une expérience de sens. Ca va permettre à la fois aux professionnels du secteur et à nos collaborateurs de bien appréhender les difficultés liées à l’avancée en âge, d’échanger sur la situation, et d’adapter la façon de travailler avec les séniors pour mieux les accompagner au quotidien. »

La perte de repaires est totale

Outre la vue jaunie et déformée, qui fait un peu divaguer, certains gestes du quotidien pourtant simples deviennent compliqués. Se servir un verre d’eau est une véritable épreuve de force, avec l’obligation de tenir le verre à deux mains pour le porter à la bouche. Le geste pourtant anodin qui consiste à se relever d’un lit ressemble davantage à une épreuve de force. Quant à monter et descendre des escaliers, ou à marcher avec un déambulateur, cela relève par moments quasiment de l’exploit.

La difficulté de se servir un verre d'eau.

Cette expérience d’une vingtaine de minutes est à la fois troublante, enrichissante, et épuisante. Elle permet de mieux comprendre et surtout, de mieux appréhender, les conséquences, voire les affres de la vieillesse. Elle devrait également aider à modifier les habitudes de travail de certains soignants.

La société Domitys possède plusieurs kits expérimentaux qui peuvent être testés par les professionnels dans quelques unes de ses 140 résidences à travers la France.

Source FRANCE BLEU.

Quand le facteur aide les seniors à rester en bonne santé…

Depuis le 1er mars cinq communes de Haute-Garonne expérimentent la visite gratuite d’un facteur au domicile des + de 60 ans.

Dans le cadre du programme ICOPE, le postier se déplace et pose une batterie de questions permettant de diagnostiquer le degré d’autonomie de la personne âgée.

Le facteur ou la factrice se rendent au domicile des personnes âgées pour mener l'évaluation.

Cinq communes de Haute-Garonne expérimentent depuis le 1er mars la visite gratuite d’un facteur au domicile des + de 60 ans. Le postier se déplace avec une tablette et pose une batterie de questions permettant de diagnostiquer le degré d’autonomie de la personne âgée. Ce programme appelé ICOPE, comme les initiales de « Integrated Care for Older People » dont la traduction serait « soins intégrés pour les personnes âgées », se fait en partenariat avec le Gérontopôle de Toulouse et l’Organisation Mondiale de la Santé.

Evaluation en huit minutes

Et cela ne prend que quelques minutes. Huit exactement. L’évaluation commence par un exercice de mémoire : trois mots à retenir, et à restituer un peu plus tard au cours de l’évaluation. Viennent ensuite des questions en lien avec la vue, l’audition, l’état nutritionnel et l’humeur puis un petit exercice physique… s’asseoir et se lever de sa chaise quatre fois d’affilée.

La personne âgée visitée est volontaire, le facteur aussi.  L’évaluation se déroule tous les 4 mois.

Le but : détecter tôt les signaux du vieillissement pour permettre aux + de 60 ans de rester chez eux le plus longtemps possible.

« Ce n’est pas qu’on en ait besoin, mais c’est intéressant, on n’est pas à l’abri » – Pierre, retraité

Pourquoi le facteur ? Parce que c’est un acteur de confiance et de proximité… présent sur le terrain. Il agit là comme simple messager.

« On a la chance d’être proche des personnes, c’est une nouvelle facette du métier, ça me plaît » – Isabelle, factrice

Suivi téléphonique avec une infirmière

Une fois l’évaluation complétée c’est l’infirmière qui prend le relais, elle appelle le senior pour indiquer la nécessité d’une éventuelle prise en charge.

« Moi elle m’a appelé pour me dire que j’avais rater de me faire voir les oreilles » – Pierre

Cette expérimentation concerne 3000 seniors sur les communes de Plaisance-du-Touch, Muret, Auterive, Tournefeuille et Léguevin. L’objectif à terme serait de visiter 200 000 personnes en Occitanie.

L'évaluation comporte un mini-test de mobilité.

Source FRANCE BLEU.

 

 

La vie après la mort : des «gènes zombies» peuvent modifier les cellules cérébrales pendant de nombreuses heures…

Les gènes de certaines cellules cérébrales continuent de s’exprimer après la mort clinique.

Une découverte qui doit être prise en compte dans les recherches sur l’autisme, la schizophrénie ou Alzheimer menées sur les tissus cérébraux post-mortem.

La vie après la mort : des «gènes zombies» peuvent modifier les cellules cérébrales pendant de nombreuses heures

 

Et si toute vie ne s’arrêtait pas lorsque le coeur cesse de battre ? C’est ce que l’on peut déduire des travaux menés par des chercheurs de l’université de l’Illinois à Chicago et publiés dans la revue Scientific Reports. Cette recherche montre que l’expression des gènes de cellules du tissu cérébral non seulement ne cesse pas après la mort mais devient même encore plus active !

Ces « gènes zombies », comme les appellent les chercheurs sont spécifiques à des cellules inflammatoires appelées cellules gliales pour lesquelles ils ont observé qu’elles se développaient en produisant de longs appendices en formes de bras « pendant de nombreuses heures après la mort ». Ces cellules sont localisées dans le tissu cérébral.

Des cellules inflammatoires qui nettoient les effets des lésions cérébrales

« La plupart des études supposent que tout s’arrête dans le cerveau lorsque le coeur cesse de battre, mais ce n’est pas le cas », remarque le Dr Jeffrey Loeb, auteur principal de ces travaux. Ce qui, d’ailleurs, lui semble finalement assez logique : « Le fait que les cellules gliales s’agrandissent après la mort j’est pas trop surprenant étant donné qu’il s’agi de cellules inflammatoires dont le rôle consiste à faire le nettoyage après des lésions cérébrales liées à la privation d’oxygène ou à un AVC ». Autrement dit, leurs gènes survivraient au décès clinique pour leur permettre de continuer de s’acquitter des tâches pour lesquelles elles sont programmées.

Comment Jeffrey Loeb et son équipe sont-ils parvenus à cette étonnante découverte ? Ils ont prélevé des tissus cérébraux sur des patients décédés dans le cadre de recherches sur de nouveaux traitements pour l’épilepsie. Et c’est en analysant ces tissus qu’ils ont constaté des comportements très différents de plusieurs groupes de gènes. Les gènes qui fournissent les fonctions cellulaires de base sont restés stables et un autre groupe de gènes, tous ceux connus pour être présents dans les neurones et impliqués dans l’activité cérébrale -la pensée et la mémoire- se sont rapidement dégradés dans les heures ayant suivi la mort. C’est un troisième groupe, celui des « gènes zombies » qui a attiré leur attention lorsqu’ils se sont aperçus que leur activité augmentait en atteignant un niveau maximum environ 12 heures après la mort.

Mieux comprendre les analyses de tissu cérébral post-mortem

Au-delà de révéler qu’une part de la vie cellulaire peut se poursuivre après le décès, cette constatation a un intérêt pour la recherche concernant des troubles neurologiques comme l’autisme ou la maladie d’Alzheimer : celle-ci s’appuie en effet parfois sur l’analyse du tissu cérébral post-mortem. Et les travaux de Jeffrey Loeb et de son équipe, en montrant que ce tissu peut continuer d’évoluer après la mort sous l’effet des « gènes zombies », indiquent que ces changements doivent être pris en compte. Et qu’il est préférable pour de telles recherches de travailler sur des tissus cérébraux post-mortem « frais » ouy de ne travailler que sur les cellules dont l’expression génétique est stabilisée.

Source POURQUOI DOCTEUR.

VIDEO. Isère : Chloé, 10 ans, a pu revoir sa mamie en Ehpad, après avoir envoyé une lettre à Emmanuel Macron…

Du haut de ses 10 ans, Chloé a décidé de demander à Emmanuel Macron le droit pour les enfants de visiter leurs grands-parents en Ehpad.

Touché, le directeur de l’établissement qui héberge sa grand-mère atteinte de la maladie d’Alzheimer a autorisé Chloé à retrouver sa mamie le samedi 21 mars.

Chloé Burlet a fait un dessin pour sa grand-mère samedi 21 mars.

 

Elle n’a que 10 ans, mais elle sait sa chance. « Le directeur de l’Ehpad, il a dit oui exceptionnellement pour que j’aille la voir ce week-end, juste aujourd’hui« , se réjouit Chloé, heureuse à l’idée de retrouver sa grand-mère après un an de séparation pour cause de crise sanitaire. Cette-dernière, résidente d’un établissement du Nord-Isère, est atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Il y a une semaine, Chloé avait pris l’initiative d’adresser une lettre au président de la République Emmanuel Macron :

Cher président,
Je suis une petite fille de 10 ans, je m’appelle Chloé.
J’aimerais que les enfants puissent aller voir leurs grands-parents dans les Ehpad, car aujourd’hui, c’est toujours impossible. Je voulais venir à Paris pour vous parler, mais j’habite loin.
Ma mamie me manque, déjà presque un an que je n’ai plus le droit de la voir. Elle souffre de la maladie d’Alzheimer, et ne sait déjà plus qui je suis. Je voudrais pouvoir l’embrasser avant qu’il ne soit trop tard.
Que pouvez-vous faire pour moi monsieur le président
?

Chloé Burlet

Une lettre que la petite fille, également membre du conseil municipal des enfants de La Tour-du-Pin, a écrit sans intervention extérieure. « Même pas besoin de l’aide de mes parents« , se félicite-t-elle. Ce que confirme sa mère, Laurence Burlet : « C’est vraiment une démarche personnelle. C’est elle, on ne l’a poussée à aucun moment, mais on la soutient à fond. »

La porte-parole des autres enfants

Et au-delà du courage et de l’audace de sa fille, Laurence Burlet remarque que Chloé « commence sa lettre en se présentant, et en parlant pour tous les petits enfants« . Déterminée, la petite fille est devenue sans le vouloir, la porte-parole de tous les enfants désireux de revoir leurs grands-parents.

Mais à 10 ans, ce qu’on veut donner et recevoir de sa mamie c’est avant tout de la tendresse. Car ce qui manque à Chloé, c’est avant tout de « lui faire un câlin, l’embrasser« , elle qui ramenait la fillette de l’école, et chez qui elle jouait toutes les semaines.

A l’heure actuelle, la lettre n’a pas reçu de réponse du sommet de l’Etat. Elle a en revanche atteint les oreilles du directeur de l’Ehpad de la grand-mère de Chloé. Touché, il a décidé d’accorder à la fillette une autorisation exceptionnelle de visite ce samedi 21 mars. Comme une acalmie en pleine tempête sanitaire.

Source FR3.

Alzheimer, infarctus, cancers : les dents sont le miroir de la santé…

Mal de tête ou de dos, diabète, Alzheimer, maladies cardiaques et cancers ont un lien étroit avec la bouche.

Explications.

Alzheimer, infarctus, cancers : les dents sont le miroir de la santé

 

Le samedi 20 mars, c’était la journée mondiale de la santé bucco-dentaire, une occasion pour l’association Dentéon Santé de rappeler le lien étroit entre une bouche saine et un corps en bonne santé.

Bactéries présentes entre la gencive et les dents

En effet, de nombreuses pathologies se reflètent dans notre bouche. C’est ainsi que certaines douleurs lombaires, céphalées mais également des pathologies telles que le diabète (notamment le diabète de type 2), la maladie d’Alzheimer, certaines maladies cardiaques ou même certains cancers ont un lien étroit avec nos dents.

« Les bactéries présentes entre la gencive et les dents passent à travers les vaisseaux de la gencive. Ces mêmes bactéries s’étendent par voie sanguine à d’autres parties du corps et exposent ainsi, dans le temps, à un risque certain de problèmes de santé. C’est pourquoi des soins dentaires réguliers signifient que notre bouche et notre corps seront en meilleure santé », insiste le Dr Edmond Binhas, chirurgien-dentiste et fondateur de Dentéon Santé.

Deux détartrages par an réduisent de 150% le risque d’infarctus

Le Dr Edmond Binhas précise d’ailleurs que deux détartrages par an réduisent de 150% le risque d’infarctus chez une personne souffrant d’une pathologie cardiaque. La bouche est donc le reflet du corps, et l’entretenir signifie prendre soin de sa santé et de son bien-être.

Pour préserver sa santé globale, voici quelques conseils buccaux :
– Se brosser les dents au moins deux fois par jour pendant 2 minutes.
– Passer du fil dentaire ou des brossettes au moins une fois par jour pour enlever les bactéries et la plaque dentaire entre les dents (de préférence, après le dernier repas de la journée).
– Rendre visite régulièrement à son chirurgien-dentiste de façon préventive et sans attendre d’avoir mal.
– Limiter les collations sucrées, les boissons gazeuses, ainsi que certaines boissons diététiques riches en acide.
– Informer son chirurgien-dentiste de tout changement dans sa santé générale.

Source POURQUOI DOCTEUR.

 

Les seniors porteurs de trisomie 21 ont besoin de nouvelles structures…

Grâce à une meilleure prise en charge médicale et sociale, les personnes porteuses de trisomie 21 ont triplé leur espérance de vie en 50 ans.

Et ce sont maintenant de nouvelles prises en charge qui sont à inventer.

Grâce à une meilleure prise en charge médicale et sociale, les personnes porteuses de trisomie 21 ont triplé leur espérance de vie en 50 ans

 

Dans le 16e arrondissement de Paris, le centre d’accueil pour personnes âgées et vulnérables, Daélia, accueille depuis peu parmi ses bénéficiaires des seniors porteurs de trisomie 21.

Cet après-midi, Catherine et Caroline sont en petite forme. Les deux seniors, porteuses de trisomie 21, se sont endormies pendant le cours de sophrologie. Âgées d’une cinquantaine d’année, elles sont accueillies trois fois par semaine pour des activités de psychomotricité qu’elles partagent avec d’autres seniors autistes, ou atteint de la maladie d’Alzheimer.

L’espérance de vie des personnes porteuses de trisomie 21 est aujourd’hui de 60-65 ans contre une vingtaine d’années au siècle dernier. Une avancée due notamment à des prises en charge précoce de certaines pathologies et notamment des cardiopathies. Malheureusement, avec l’allongement de l’espérance de vie, d’autres pathologies ont fait leur apparition, constate Anne-Sophie Rebillat gériatre à l’Institut Jérôme Lejeune, un établissement spécialisé dans la recherche sur la trisomie 21. « Les personnes porteuses de trisomie 21 _ont des maladies liées au vieillissement qui surviennent de manière plus précoce_. En particulier, elles sont à risque de développer la maladie d’Alzheimer et donc, dans ce cas, ne peuvent plus travailler. Elles ont besoin d’une prise en charge spécifique, qui est un peu celle des malades d’Alzheimer jeune (qui ont moins de 60 ans). Mais ce qui est encore plus complexe c’est la présence du handicap intellectuel pour trouver des structures qui puissent les accueillir ». Elles sont en effet trop âgées pour certains établissement spécialisés, mais trop jeunes pour être admises dans un EHPAD (l’âge minimum des résidents est fixé à 60 ans).

Cet accueil de jour apporte donc un début de solution mais c’est aussi un relais pour leurs parents vieillissants. Célia Abita est la présidente du centre d’accueil Daélia. « Quand une personne porteuse de trisomie, devient âgée, elle se retrouve au domicile d’un proche et ce proche, lui, est dans le quatrième âge. Donc on se retrouve dans des situations familiales qui peuvent être extrêmement difficiles ». Devant la demande des aidants, l’accueil initialement prévu une fois par semaine a été augmenté à trois demi journées.

Source FRANCE INTER.

 

Facebook : les 3 pièges qui visent les retraités…

Dix-sept ans après sa création, le réseau social de Mark Zuckerberg est celui qui reste le plus utilisé dans le monde.

En France, 40 millions d’utilisateurs sont actifs et la part de marché augmente chez les plus âgés.

Utilisé pour s’informer, partager et conserver du lien social, Facebook peut toutefois représenter plusieurs dangers que voici.

Facebook : les 3 pièges qui visent les retraités. . Illustration

 

2,80 milliards ! Ce chiffre, qui a de quoi donner le tournis, représente le nombre d’utilisateurs Facebook dans le monde. En France, le réseau social créé par Mark Zuckerberg en 1984, comptabilise 40 millions d’internautes actifs mensuels, selon les données du site spécialisé blog.dimind.com. Ce qui place le pays au 10e rang mondial. Si Facebook perd des parts de marché chez les moins de 18 ans, il ne cesse, en revanche, d’attirer de plus en plus les plus âgés.

Une aubaine, pour les escrocs, qui ont fait des réseaux sociaux leur terrain de jeu, pour trouver leurs prochaines victimes.

1. Facebook : gare aux arnaques

Les arnaques se sont d’autant plus accrues avec la crise sanitaire et les mesures restrictives mis en place pour l’endiguer (confinement, couvre-feu). Les personnes, souffrant d’un manque de lien social et d’isolement, se sont en effet rabattus, entre autres, sur les réseaux sociaux. Les connexions se sont multipliées, et le temps passé en ligne s’est rallongé. Une aubaine pour les hackers. « Qui a visité mon profil », « Vérifiez si un ami vous a supprimé de sa liste »… Autant de propositions qui ne visent qu’à installer un virus ou une extension récupérant vos données.

S’y ajoute également les fausses promotions en tous genres sur le fil d’actualité, par lesquels les cyber escrocs voleront vos données personnelles. Prenez soin de toujours regarder si l’URL d’une publicité renvoyant vers un site commence bien par « https »(site sécurisé). Avant de commander, assurez-vous que le vendeur a bien une adresse géographique et électronique, ainsi qu’un numéro dédié aux consommateurs.

Comme nous l’avons récemment évoqué dans nos colonnes, une escroquerie sévit actuellement sur Messenger, la messagerie privée de Facebook, dont le but est de vous voler votre identité : « C’est toi dans cette vidéo ? » Vous avez reçu ce type de message de la part d’un de vos contacts ? Ne la visionnez pas et ne la partagez pas. Votre compte pourrait être piraté.

Attention aussi à ne pas trop vous impliquer émotionnellement…

2. Facebook : gare à l’emprise émotionnelle

Coups de cœur, colère, compassion, encouragement… Le réseau social permet de vous exprimer librement et de réagir aux publications de vos « amis », ainsi qu’à celles des pages ou groupes auxquels vous êtes abonnés.

Cette liberté d’expression doit cependant se pratiquer avec raison. Sous l’effet de la colère, vous pouvez facilement vous laisser emporter par des mots qui dépassent votre pensée, ou prendre part à des débats sans fin, au sein desquels chaque internaute pense détenir la vérité. Une situation qui peut vous miner toute la journée, au risque de vous en prendre à votre entourage. Comme le conseille Femme Actuelle, mieux vaut donc éviter de vous mêler des conversations traitant de politique ou de religion par exemple.

Limitez aussi votre temps de connexion…

3. Facebook : gare à la dépendance

C’est un fait, depuis le début de l’épidémie, nombreux ont été les Français à se connecter plus et plus longtemps sur les réseaux sociaux. S’ils peuvent être très utiles pour retrouver des amis perdus ou conserver un lien social, ils sont aussi conçus pour vous garder le plus longtemps possible en ligne.

Via ses algorithmes, Facebook, comme les autres plateformes que sont Instagram, Twitter, Pinterest, etc., modèle son contenu, pour vous accaparer. Objectif, vous proposez toujours plus de publicités.

Les systèmes de notifications, de likes ou de partages sont aussi très addictifs. Vos relations numériques peuvent ainsi prendre le pas sur les relations réelles… Fixez-vous des limites pour ne pas tomber dans ce piège.

Source PLANET.

Une partie des morts du Covid-19 seraient « de toute façon » décédés d’une autre cause, selon une étude…

Quelque 68.000 personnes sont mortes du Covid-19 en France l’an dernier.

Une partie des morts du Covid-19 seraient "de toute façon" décédés d'une autre cause, selon une étude

 

Mais le nombre de décès total n’a augmenté « que » de 55.000, parce qu’une partie des morts du Covid « seraient de toutes façons » décédés d’une autre cause, et que la grippe et les accidents de la route ont été moins meurtriers, analyse une étude démographique publiée mercredi.

Sur les 55.000 décès supplémentaires, toutes causes confondues, constatés par les services d’état-civil en 2020 (par rapport à 2019), 13.000 sont statistiquement imputables au vieillissement de la population « qui s’observe chaque année en l’absence de gain d’espérance de vie », ce qui entraîne mécaniquement une hausse annuelle du nombre de décès, indépendamment de tout contexte épidémique.

« Restent donc 42.000 décès supplémentaires en 2020, liés à la pandémie de Covid-19 », observent les auteurs de cette étude, Gilles Pison et France Meslé, de l’Institut national d’études démographiques (Ined).

Or, Santé Publique France a comptabilisé environ 65.000 victimes du virus en 2020, bilan que les auteurs de l’étude préfèrent réestimer à « un peu plus de 68.000 » car il faut y ajouter selon eux les morts à domicile, soit « environ 5% des décès, si l’on s’aligne sur les taux observés à l’étranger ».

Les deux démographes avancent plusieurs explications à cette différence entre les 68.000 morts du virus et les 42.000 décès supplémentaires constatés, une fois défalqués les 13.000 décès dus au vieillissement de la population.

D’une part, la grippe saisonnière a été beaucoup moins meurtrière début 2020 que début 2019, et les accidents de la route ont également fait nettement moins de victimes, conséquence des restrictions de circulation pendant les périodes de confinement.

D’autre part, « d’autres causes de décès ont aussi probablement reculé comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’insuffisance respiratoire chronique », observent les auteurs. « Une partie des personnes fragiles souffrant de ces maladies sont en effet mortes de Covid-19 », alors que, sans la pandémie, « elles seraient de toute façon décédées en 2020 » de l’une de ces pathologies.

Source ORANGE.