Même inadapté pour un handicapé, un logement peut lui être vendu…!

La Cour de cassation estime qu’un logement doit présenter un défaut d’«une gravité suffisante» pour que la vente soit annulée.

L’absence d’accessibilité ne rentre pas dans ce cadre, selon la Justice.

Même inadapté pour un handicapé, un logement peut lui être vendu

 

Si l’appartement neuf n’est pas entièrement utilisable par un handicapé, cela ne justifie pas nécessairement l’annulation de la vente.La Cour de cassation exige que ce défaut présente «une gravité suffisante», c’est-à-dire qu’il ne soit pas possible de le supprimer par un «aménagement simple». La Cour semble cependant avoir une conception large de l’«aménagement simple».

Par exemple, les acquéreurs d’un appartement faisaient valoir qu’une marche de 21 centimètres devait être franchie pour se rendre du séjour à la terrasse, mais la justice leur a répondu qu’il suffisait d’installer une plate-forme élévatrice amovible, ce qui constituait selon elle un «aménagement simple». Afin que le logement soit considéré comme accessible à un handicapé, cette notion est prévue par le Code de la construction pour les accès aux balcons et terrasses ainsi que pour l’accès à une douche.

Par ailleurs, selon les juges, l’acheteur doit prouver, pour réclamer l’annulation de la vente, que ces difficultés d’utilisation pour une personne en fauteuil roulant étaient déterminantes pour lui. Et s’agissant d’un appartement acquis en vue de la location, elle a considéré que l’acquéreur ne prouvait pas qu’il n’aurait pas acheté s’il avait connu le problème.

Dans le même arrêt, la Cour a jugé que même si le garage vendu était inutilisable pour un handicapé, il n’y avait pas de critique à formuler dès lors que 5% au moins des places du parc de stationnement étaient adaptées pour les personnes handicapées.

Source LE FIGARO.

Une locataire handicapée réclame d’être relogée le temps que l’ascenseur soit changé…

Cette habitante n’a plus accès à l’ascenseur de l’immeuble, en travaux durant 15 semaines, et se dit mécontente du service de portage proposé par le bailleur social.

Une locataire handicapée réclame d’être relogée le temps que l’ascenseur soit changé

 

«Ma situation est devenue stressante. Je n’en dors plus». Cynthia, 40 ans, est handicapée de naissance et en fauteuil roulant. Début janvier, cette formatrice de français pour les étrangers a appris, comme les autres locataires d’un immeuble du 15e à Paris, que les ascenseurs allaient être remplacés. Jusque-là, rien de dramatique.

Mais là où le bât blesse, c’est que les travaux, qui coûteuront près de 7 millions d’euros (HT), sont censés durer 15 semaines, jusqu’à fin juillet. Impensable pour cette habitante qui vit dans cet immeuble de 9 étages depuis 17 ans! «Les travaux auraient duré deux ou trois semaines, je me serais arrangée mais là, c’est n’est pas tenable!», raconte-t-elle au Figaro.

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Même la solution de portage proposée par Paris Habitat, principal bailleur social de la capitale, ne lui convient pas. «Les premiers jours ont été un vrai calvaire! J’ai été mal accueillie par le service d’assistance de Paris Habitat. On m’a fait comprendre que c’était le portage ou rien et que j’avais de la chance qu’on me propose cette solution. Mais cette pratique est dangereuse. Je ne me suis pas sentie en sécurité, témoigne la quadragénaire.

Des porteurs m’ont même confié qu’ils n’avaient pas l’habitude de se déplacer plusieurs fois par jour». Car, entre les allers-retours pour se rendre à son travail et les sorties, Cynthia, qui vit au 5e étage avec sa sœur, son proche aidant, se déplace beaucoup. Sinon, «je suis condamnée à être à nouveau confinée». Il arrive que les porteurs aient eu près de 2 heures de retard ou oublié de venir la chercher comme ce mardi 3 mai.

Elle sera relogée

La jeune femme, qui affirme être la seule dans la copropriété à être en fauteuil roulant, réclame d’être relogée le temps des travaux. Dans ce but, elle a adressé deux lettres avec accusé de réception à Paris Habitat. Sans réponse. Contacté par Le Figaro, le bailleur social, après avoir étudié sa situation, a accepté de la loger ailleurs.

«Nous allons lui faire une proposition de relogement dans les prochains jours, affirme Paris Habitat. Le bien sera situé dans le même quartier de son actuel domicile et aura les mêmes caractéristiques. À défaut, ce sera un hôtel. Quoi qu’il en soit, cette solution sera conforme à sa recherche et adapté à sa situation de handicap».

Le bailleur précise que «si cette dame continue à payer le loyer de son actuel logement, nous prendrons en charge les frais de l’hébergement temporaire (sur notre parc ou en hôtel)». «La situation est malheureusement très particulière.

Le bâtiment de l’immeuble où elle vit ne comporte qu’un ascenseur alors que les autres bâtiments en ont deux qui sont indisponibles par alternance», précise Paris Habitat qui gère 5400 ascenseurs sur les 30.000 dans le parc social en Ile-de-France et au regard des 12.000 cabines dans le parc des copropriétés en région parisienne. La jeune femme espère que la solution de relogement proposée par le bailleur social sera conforme à ses vœux. «Sinon j’irai loger à l’hôtel la semaine prochaine et j’engagerai une procédure judiciaire. Mon avocat a écrit à Paris Habitat pour les prévenir», avertit Cynthia.

Source LE FIGARO.

Hacoopa propose aux seniors de « vivre chez soi, dans une maison partagée »…

Sortir les plus de 60 ans de l’isolement pour bien vieillir ensemble, telle est l’ambition de la coopérative Hacoopa qui imagine des maisons partagées.

Un premier projet se construit à Orvault. 

Laure Lacourt et Boris Couilleau devant la première maison du projet Hacoopa, avant sa rénovation. © Patrick Garçon

 

La façade de la future maison partagée entre seniors rue de la corniche à Orvault est encore recouverte des œuvres des artistes qui ont été invité à investir le lieu en attendant les travaux. Cette ancienne maison de religieuses va accueillir le premier projet d’Hacoopa, une coopérative qui propose une solution innovante de logement aux plus de 60 ans.

« L’objectif est de créer un collectif de seniors encore autonomes mais qui veulent sortir de l’isolement, retrouver du lien social, ne plus entretenir d’espace trop grand tout en gardant de l’intimité, explique Laure Lacourt, responsable du développement chez Hacoopa. Ce ne sera pas une colocation mais bien une maison partagée où chacun aura une chambre/studio de 20 à 25 m2. » Un référent de maison passera 2 à 3h par jour pour animer la vie collective et aider à la réalisation du projet de vie social partagé.

Emménagement en fin d’année

Les travaux rue de la corniche ont démarré à l’été 2020, l’emménagement est prévu fin 2022. Au début de ce printemps un parcours futurs habitants sera proposé aux seniors intéressés par le projet. « Il y aura un atelier par mois pour que les gens se rencontrent, se projettent dans l’habitat, adhèrent à la démarche… précise Laure Lacourt. L’objectif est de créer une dynamique collective pour que le partage de la maison fonctionne. »

En 2030, 30% de la population aura plus de 60 ans. En 2018, face à ce constat trois structures (le groupement Les Titis, l’association ADT 44 et Macoretz) se sont réunis pour réfléchir au « bien vieillir ensemble » et développer Hacoopa et son offre d’habitat partagé et inclusif.

Aujourd’hui plus de 70 citoyens ont rejoint la coopérative qui a reçu le prix de l’innovation sociale de la métropole en 2019 et le prix coup de cœur du Grand prix de la finance solidaire en 2021. Un deuxième projet a également démarré à Saint-Herblain avec deux maisons partagées et des habitats individuels. Pour ces constructions, l’emménagement est prévu fin 2024.

Source NANTES.FR

À Épernay, leur handicap les réunit dans une maison partagée…

Depuis deux mois, quatre adultes en situation de handicap psychique vivent ensemble dans une colocation.

Un premier pas vers l’autonomie et une vie normale, après des années de prise en charge médicale et de longs séjours en hôpital psychiatrique.

À Épernay, leur handicap les réunit dans une maison partagée

 

« Voilà la salle à manger, la cuisine, une chambre… » Mathilde est heureuse de faire découvrir l’endroit où elle vit depuis deux mois. Enthousiaste car « à 30 ans, c’est la première fois que je ne suis pas avec mes parents ». Cette première expérience de l’autonomie est commune aux quatre colocataires d’une maison située dans une rue tranquille d’Épernay.

Avec Mathilde, il y a Baptiste, 35 ans, « heureux » d’avoir quitté le logement de sa mère. Dominique, 48 ans, qui jusque-là vivait dans la maison communautaire d’un hôpital psychiatrique. Pascal, 35 ans, qui goûte « au calme et à la liberté », après six années en hôpital psychiatrique.

Mathilde, Baptiste, Dominique et Pascal sont les habitants de la première maison partagée pour personnes en situation de handicap psychique, ouverte par l’association Vivre et devenir dans la Marne. « Une passerelle vers l’autonomie, qui les rapproche de la vie de citoyen, hors du milieu médico-social », résume Céline Bouillet, responsable du Dispositif habitat inclusif Marne de l’association. Trois fois par semaine, elle leur rend visite pour s’assurer que tout se passe bien, « faire le lien avec les professionnels de santé, gérer la logistique, participer à leur réunion hebdomadaire ».

Au quotidien, Émilie Desaintmartin, aide médico-psychologique, joue le rôle de maîtresse de maison, guidant les colocataires dans la découverte de l’autonomie. « Elle est là pour les aider, leur montrer les gestes du quotidien », glisse Céline Bouillet qui précise que s’ils sont jugés aptes pour l’autonomie, orientés par le centre médico psychologique, les habitants de la maison partagée ont presque tout à apprendre : les règles d’hygiène, la composition des repas, les horaires… Durant la semaine, Émilie Desaintmartin établit avec eux les menus de la semaine, les accompagne pour les courses, s’assure que chacun assure ses tâches ménagères.

« En dehors des règles de colocation qui par exemple imposent de prendre les repas en commun pour éviter le risque de repli sur soi, les colocataires sont libres et peuvent sortir quand ils le veulent », insiste Céline Bouillet.

Un vrai chez-soi pour la première fois

Mathilde, Baptiste, Dominique et Pascal apprécient tout particulièrement cette liberté, le fait de prendre leurs propres décisions, « aller au cinéma, à la piscine », donne en exemple Mathilde, « boire un café dans un bar, rencontrer des filles », sourit Pascal, ou encore « décider d’économiser sur le budget pour faire des activités ensemble », fait savoir la maîtresse de maison. Car s’ils ne se connaissent que depuis deux mois, ils forment déjà « un groupe d’entraide », constate-elle. « On peut compter sur les autres, ne pas être seul dans les moments difficiles, comme la semaine dernière, lorsque ma maman est décédée », glisse Dominique.

La première maison partagée de la Marne s’inscrit dans le programme mené par Vivre et devenir depuis une vingtaine d’années, pour l’inclusion et l’autonomie des personnes souffrant de handicap psychique. Une expérience dont l’un des bénéfices notables est la diminution du recours aux hospitalisations. L’association a prévu d’ouvrir deux autres logements à Épernay d’ici la fin de l’année.

Source L’UNION.

Quelle solution logement et pour quel senior en Touraine ?…

Pour vivre sereinement la retraite, la question du logement doit être anticipée rapidement.

Entre l’aménagement de votre domicile et les maisons de retraite médicalisées, il existe de nombreuses alternatives auxquelles vous pouvez réfléchir dès à présent.

Selon l'INSEE, le nombre de personne âgées de plus de 60 ans passera de 15 millions à 20 millions en 2030.

 

Papy loft, béguinage, maintien à domicile, résidences services, accueil familial, colocation entre seniors ou entre générations, des solutions logements pour bien vivre sa retraite en dehors des Ehpad, il y en a. Mais avant d’envisager ses différentes solutions logements seniors, il est nécessaire d’évaluer la perte d’autonomie. Avec Maxence Petit, expert des habitations seniors et Paul de Rochebouët, président du groupe associatif Esprit béguinage nous allons découvrir les différents types de logement pour les seniors.

Le classement GIR

Un hébergement adapté est un logement qui correspond aux besoins des occupants. Il est donc nécessaire d’évaluer son degré de dépendance avant de faire son choix. Chaque département évalue le degré de perte d’autonomie d’une personne âgée. C’est ce qui va permettre de débloquer l’Apa, l’allocation personnalisée d’autonomie. Les personnes âgées sont classées sur une échelle de perte d’autonomie appelée GIR. Cette échelle va de 1 à 6. Le niveau de dépendance est calculé grâce à une observation et à une série de questions. On vérifie si la personne âgée est en capacité physique et mentale de réaliser les tâches de la vie quotidienne (l’orientation, la toilette et l’hygiène intime, l’habillage, l’alimentation, les déplacements, etc.). Selon votre GIR de 1 à 6, vous pourrez bénéficier d’aides sociales et vous connaitrez votre droit d’hébergement.

L’esprit béguinage enfin en Touraine

Paul de Rochebouët est le président de l’association Esprit béguinage. C’est un mode de vie qui se popularise partout en France. Il s’inspire du béguinage apparu Moyen Âge. Richelieu va accueillir une résidence séniors en béguinage. Elle sera installée dans l’ancienne école primaire Jean Mermoz, aujourd’hui inoccupée. Elle sera constituée de 23 logements sociaux indépendants : des T2 et T3 à prix modéré, de 400€ à 550€, mais aussi d’au moins une salle commune. Une salariée sera présente à plein temps, notamment pour proposer des activités et coordonner la vie en communauté. Ces résidences vont se multiplier en Touraine notamment à Loches et Amboise. Ils accueilleront les seniors classés en Gir 5 et 6.

Définition du handicap – La grille AGGIR (GIR), cliquez ici.

Source FRANCE BLEU.

Ehpad : Atteinte d’Alzheimer, Françoise, 92 ans, vit désormais… en colocation…

Brut, partenaire de « 20 Minutes », visite une sympathique structure pour personnes âgées dépendantes.

Ehpad : Atteinte d’Alzheimer, Françoise, 92 ans, vit désormais… en colocation...

 

Alors que le gouvernement a annoncé, suite au scandale des Ehpad Orpea, un «  plan de contrôle des établissements », les alternatives d’hébergement pour  personnes âgées dépendantes ne sont pas légion. D’autant moins quand ces dernières souffrent de problèmes de santé invalidants. La famille de Françoise, atteinte d’ Alzheimer, a heureusement trouvé une solution : la dame de 92 ans vit désormais… en colocation.

Un lieu plus adapté et plus convivial

Il ne s’agit évidemment pas d’une colocation classique puisque si le logement collectif est occupé par Françoise, Salvatore et Marie-Pierre (tous trois malades Alzheimer), ils y sont constamment secondés par des  auxiliaires de vie, l’un d’eux étant même présent « 6 nuits par semaine, selon un système de « loyer contre service » ».

Françoise, elle, a retrouvé sa joie de vivre après une mauvaise expérience en Ehpad : « Ça n’était pas du tout adapté à maman, se souvient Sophie, sa fille. Ici, elle est à la fois en sécurité physiquement, parce qu’il y a une surveillance, et mentalement, parce qu’elle est rassurée ».

Découvrez son nouveau – et convivial – lieu de vie dans cette vidéo de notre partenaire Brut.

Source 20 MINUTES.

Indre-et-Loire : les résidences « Comme Toit » une solution pour les personnes en situation de handicap. Vidéo…

Les résidences comme toit prévoient de nouvelles implantations en Touraine.

Une solution pour trouver un appartement adapté à son handicap et devenir locataire. 

Des logements adaptés aux besoins des personnes en situation de handicap

 

Le projet Résidences Comme Toit est né de la volonté  d’une aidante et d’un groupement d’investisseurs privés. Leur idée mettre en commun leurs compétences pour faire de l’immobilier adapté à toutes les situations. C’est aujourd’hui toute une équipe composée _d’une  ergothérapeute, d’une infirmière, d’un ingénieur, d’architectes, d’une  décoratrice d’intérieur, d’un médecin et d’un promoteur qui travaillent ensemble au développement de logements adaptés aux besoins des personnes en situation de handicap, partout en France. Les résidences comme toit prévoient de s’implanter en Touraine avec des projets à Vendôme et à Blois.

Le groupe Résidences Comme Toit travaille en étroite collaboration avec Terralia Immobilier  pour l’étude de chaque nouvelle résidence adaptée : planification, recherche de terrains, permis de construire, démarches administratives et études techniques. Avec une expérience de plus de 17 ans dans l’aménagement du territoire et une équipe composée de 40 collaborateurs, le groupe Terralia Immobilier veille également au bon déroulement des chantiers lors de la phase de construction : maîtrise d’œuvre, réalisation des travaux, suivi technique, mise en conformité et livraison.

Résidences Comme Toit a aussi décidé de créer le label H&H  (Habitat et Handicap). Il s’agit de déterminer avec précision les  points essentiels à garantir à leurs locataires en situation de handicap.

L’implantation géographique de chaque nouvelle résidence, sa proximité avec les lieux de vie, les  transports en commun, le choix des matériaux de construction et des équipements, l’aménagement intérieur et le choix des prestataires associés au projet sont autant de critères à respecter pour répondre aux exigences du label H&H (Habitat et Handicap).

Source FRANCE BLEU.

Retraite : un couple d’agriculteurs va ouvrir une résidence à la campagne pour les séniors précaires…

Un couple d’agriculteurs va ouvrir d’ici un an la résidence « Arbre de vie » qui doit permettre à des retraités modestes d’intégrer une structure adaptée et beaucoup moins chère qu’une maison de retraite.

Le lieu disposera de 22 appartements indépendants et de services médicaux.

Retraite : un couple d'agriculteurs va ouvrir une résidence à la campagne pour les séniors précaires...

 

Difficile pour les retraités modestes de trouver un logement ou une structure décente lorsqu’ils sont en fin de vie. Surtout en milieu rural. Dans le Puy-de-Dôme, un couple d’agriculteurs a ainsi décidé de se lancer dans la construction de logements adaptés à ces séniors aux faibles revenus, rapporte France 3 Auvergne Rhône-Alpes . Les travaux de la résidence baptisée « Arbre de vie » ont débuté le 26 mars dernier à Gelles, pour une ouverture prévue d’ici un an.

22 appartements indépendants

Le bâtiment proposera 22 appartements de 43 m² de plain-pied, entièrement conçus pour les personnes à mobilité réduite. Les logements comprendront un espace cuisine et une pièce vie, avec une chambre séparée. Une baie vitrée permettra l’accès à une terrasse extérieure.

Le lieu bénéficiera de sales pour des soins spécifiques, de l’intervention d’infirmières et de kinésithérapeutes. Mais chaque pensionnaire pourra conserver, s’il le souhaite, son propre médecin, ses propres aides à domicile et ses animaux de compagnie.

« C’est terrible de vieillir seul à la campagne »

A l’origine de ce projet, Béatrice Meyzonnier et son mari Vincent Quéroux, qui possèdent une exploitation agricole. Ils ont connu les difficultés liées à la précarité des retraités, avec leurs propres aînés ou leurs voisins. « On est confrontés tous les jours à la solitude. C’est terrible de vieillir seul à la campagne » , confie ainsi Béatrice Meyzonnier à nos confrères. « On est confrontés tous les jours à la pauvreté et tous les jours on se rend compte à quel point c’est dur. […] C’est une catastrophe le milieu agricole. On cotise toute sa vie pour rien, les gens n’ont même pas une retraite décente même si ça s’améliore » , poursuit-elle.

La résidence « Arbre de vie » ne sera pas réservée qu’aux seuls retraités du milieu agricole, précise le couple du Puy-de-Dôme. Mais à tous les séniors aux pensions modestes. « On ne veut pas dépasser les 1 000 euros de loyer, charges comprises. […] Avec une petite retraite de 800 ou 850 euros, avec le complément de l’allocation logement, ils peuvent venir vivre chez nous » , assure Béatrice Meyzonnie.

Source BOURSORAMA.

Logement : Comment aménager son intérieur en cas de perte d’autonomie ?…

VIE PRATIQUE – Afin de préserver votre autonomie et de continuer à habiter le plus longtemps possible dans votre logement, il peut être nécessaire de repenser vos espaces de vie et de les réaménager.

Logement : Comment aménager son intérieur en cas de perte d'autonomie ?

 

Au fur et à mesure des années, vous éprouvez de plus en plus de difficultés à vous mouvoir et à accomplir certains gestes du quotidien, comme la toilette ou la préparation   des repas. Une situation qui augmente le risque d’  accidents domestiques et notamment de chute, dont près de 450.000 personnes de plus de 65 ans sont victimes chaque année en France.

Afin de garantir votre sécurité et votre confort, il est crucial d’adapter votre habitat sans attendre. Si les conseils personnalisés d’un ergothérapeute ou d’un spécialiste restent la meilleure option pour réorganiser votre cadre de vie en fonction de vos problématiques et de vos habitudes, certains aménagements sont quasi incontournables.

Les sanitaires

Du fait de la présence d’eau, le risque de chute est particulièrement élevé dans la salle de bains et les toilettes, ce qui fait de ces espaces un chantier prioritaire. Avant même de vous lancer dans d’importants travaux, faites poser des tapis antidérapants sur le sol de votre douche et au fond de votre baignoire, ainsi qu’à leur sortie, afin d’éviter de glisser. Prévoyez également de mettre en place des barres d’appui à proximité des W.-C, de la douche et de la baignoire, pour vous aider à vous asseoir et à vous lever.

Autres aménagements mineurs bon marché mais très utiles : un rehausseur pour les toilettes et un siège de douche, éventuellement rabattable ou escamotable. Pensez aussi à changer vos robinets pour des modèles récents avec mitigeur thermostatique et cran de blocage, pour limiter les risques de brûlure. Enfin, en cas de mobilité réduite, il sera judicieux de faire installer une douche à l’italienne sans marche ou, si vous tenez absolument à vos bains, une baignoire à porte.

La cuisine

Afin de faciliter l’accès aux plaques de cuisson, au plan de travail et à la vaisselle, vous devrez peut-être revoir la hauteur de vos meubles de cuisine. Ainsi, ne rangez rien d’essentiel hors de votre portée dans les placards en hauteur, pour vous éviter de devoir monter sur un escabeau dès que vous souhaitez vous en servir. Pour transporter les plats lourds, vous pouvez également vous doter d’une table d’appoint roulante.

Les escaliers

Si votre logement dispose d’un étage, monter et descendre les escaliers peut s’avérer épuisant mais aussi dangereux. Faites en sorte d’aménager les pièces essentielles au rez-de-chaussée et, si cela s’avère trop compliqué, installez une rampe dans votre escalier. Si votre budget vous le permet, l’idéal est tout de même de miser sur un monte-escalier électrique, un élévateur ou un ascenseur, bien plus pratique et sécurisé.

Dégagez le passage !

En règle générale, gardez à l’esprit que tout obstacle entravant vos déplacements peut vous faire trébucher et représenter un danger de chute. Désencombrez au maximum les couloirs en vous délestant des objets et meubles inutiles, tels que vases ou guéridons, fixez ou retirez les tapis et ne laissez traîner aucun câble ni fil électrique. Soyez particulièrement vigilant dans la chambre à coucher, et gardez tout ce dont vous pourriez avoir besoin à proximité immédiate de votre lit (verre d’eau, lunettes, lampe) afin de limiter les déplacements nocturnes.

L’éclairage

Afin d’éviter les obstacles, mieux vaut y voir clair ! Multipliez les sources de lumière et faites en sorte que vos interrupteurs soient faciles d’accès. N’hésitez pas à opter pour un système d’éclairage automatique à détecteur de mouvement. Tant que vous êtes dans les travaux électriques, envisagez également de faire poser des volets roulants automatisés et de mettre en place un système de téléassistance.

Un budget conséquent… allégé par les aides

S’il est possible d’effectuer des améliorations sans vider son compte en banque, pour des travaux plus importants, le coût s’élève en moyenne à 10.000 euros. Une somme non négligeable, qui peut lourdement peser sur les revenus modestes des retraités. Mais de nombreuses aides publiques ont été mises en place pour aider les seniors à alléger la facture.

Vous pouvez notamment vous tourner vers l’Anah (Agence nationale de l’habitat), Action logement, les collectivités territoriales de votre lieu de résidence (région, département, commune) ou encore votre caisse de retraite complémentaire. Pensez également à l’aide personnalisée à l’autonomie (APA) et à la prestation de compensation du handicap (PCH), sous réserve d’éligibilité. Enfin, il est possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’installation de certains équipements. Renseignez-vous sur le portail officiel Pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

Source 20 MINUTES.

Seniors : Tout comprendre à l’hébergement temporaire…

VIE PRATIQUE – En France, 96 % des hommes et 93 % des femmes de plus de 65 ans vivent à domicile, selon l’Insee. En cas de besoin, ces seniors peuvent être accueillis de façon ponctuelle dans une structure d’hébergement temporaire.

Où aller ?

Pour combien de temps ?

Seniors : Tout comprendre à l'hébergement temporaire

 

Pour la majorité de la population, vieillir chez soi reste une priorité. Avec ou sans aide à domicile, seul ou en partageant un  logement avec un proche, il est plus aisé de garder ses habitudes et ses repères lorsqu’on évolue dans un environnement familier. Mais il arrive que certains seniors doivent quitter leur lieu de vie momentanément. Se met alors en place un hébergement temporaire.

Pourquoi devoir quitter son domicile ?

En France, 80 % des seniors vivant à domicile et qui ont besoin d’aide dans les tâches quotidiennes la reçoivent d’un proche. Ces soutiens familiaux sont les « aidants ». Néanmoins, s’occuper tous les jours ou presque d’une personne dépendante peut se révéler complexe et épuisant pour un non professionnel. Souvent dépassé physiquement et moralement, le proche peut alors s’accorder des temps de récupération en bénéficiant du droit au répit *, qui permet de financer un hébergement temporaire pour le senior. Dans d’autres cas, l’aidant peut lui-même rencontrer des difficultés, de santé par exemple, et se faire hospitaliser. Là encore, il sera donc possible de recourir à une structure d’accueil pour le suppléer auprès de la personne âgée.

Ce type de dispositif provisoire peut également être utilisé lorsque les professionnels doivent s’absenter. En effet, pendant l’été, les aides à domicile ou les aides ménagères prennent leurs vacances et sont très rarement remplacées. Il faut alors trouver une solution momentanée adaptée.

Par ailleurs, ce n’est pas toujours le manque de personnel ou de proches qui est à déplorer mais parfois simplement des problèmes liés au logement. Si votre habitat doit subir des travaux de rénovation ou que vous avez une panne de chauffage en plein hiver, il faudra ainsi vous reloger de façon transitoire.

Enfin, l’hébergement temporaire peut être une première étape avant l’entrée définitive en maison de retraite, afin de découvrir et tester l’établissement et de s’y acclimater progressivement.

En temps utile et dans un lieu adapté

Changer de lieu de vie, même pour une courte durée, n’est pas anodin car les repères et les habitudes peuvent s’en trouver bousculés. Heureusement, il existe différentes structures, adaptées à l’état de chacun. On parle souvent des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) qui proposent justement des places dédiées à l’accueil temporaire. Durant leur séjour, les seniors peuvent alors continuer de recevoir la visite d’intervenants, comme les libéraux ou les SSIAD (services de soins infirmiers à domicile), et sont aussi pris en charge par le personnel soignant sur place. Ils jouissent des mêmes prestations que les résidents permanents, à savoir la restauration, le ménage ou encore les animations. De quoi répondre aux besoins de la personne, tout en lui apportant un cadre de vie sécurisé.

Si un suivi médicalisé n’est pas nécessaire, vous pouvez avoir recours aux résidences autonomie (constituées de logements privatifs) ou aux résidences services (se rapprochant davantage d’une offre commerciale que d’une offre sociale) qui disposent elles aussi de places réservées aux séjours temporaires. Des centres d’accueil existent également, ces derniers n’étant pas affiliés à un établissement d’hébergement permanent. Enfin, une dernière solution – la plus souvent plébiscitée – est possible : être hébergé par un membre de sa famille.

Comme son nom l’indique, l’hébergement temporaire est dans tous les cas un dispositif éphémère. Vous pourrez en bénéficier de façon ponctuelle (le temps de quelques jours) ou régulière (par exemple une semaine tous les deux mois), durant une longue période en continu ou sur une période courte mais répétée.

Combien ça coûte ?

Un hébergement temporaire peut vite revenir cher. Heureusement, il existe de nombreuses aides pour diminuer la facture. Versée par le département, l’allocation personnalisée d’autonomie (dite APA) peut notamment servir à payer une partie de ce séjour.

Les communes prévoient souvent elles aussi une enveloppe dédiée à ce type de dispositif, sans oublier la caisse de retraite qui peut apporter une aide financière à une personne non éligible à l’APA. L’aide sociale à l’hébergement temporaire (ASH) est également une solution avantageuse. Sous réserve de respecter les conditions de ressources du conseil départemental, une aide pécuniaire peut ainsi vous être accordée, notamment en cas de situation d’urgence.

Enfin, les familles peuvent s’appuyer sur le droit au répit. Créé en 2015 par la loi d’Adaptation de la société au vieillissement, ce dispositif permet aux proches aidants de se reposer ou de se dégager du temps en prenant en charge, sous certaines limites, le coût d’un accueil de jour ou de nuit, d’un hébergement temporaire ou encore d’un relais à domicile. Il peut être activé, sous conditions, quand le plafond du plan d’aide APA de la personne aidée est atteint.
On l’aura compris, il existe un panel d’aides et de lieux de résidence pour se sentir – le temps d’un week-end ou plus – presque comme chez soi.

Les adresses utiles

Pour tout savoir sur l’hébergement temporaire et les aides financières dont le droit au répit, n’hésitez pas à consulter le portail officiel mis en place par l’État : Pour-les-personnes-agees.gouv.fr.
Vous pouvez également obtenir des informations sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) et l’aide sociale à l’hébergement temporaire (ASH) sur les pages dédiées du site Service-public.fr. Enfin, pensez aussi à vous renseigner sur les soutiens de votre caisse de retraite sur Lassuranceretraite.fr

Source 20 MINUTES.