Une assistance, payée par l’état, pour aider les personnes atteintes de déficience mentale, dans leur vie quotidienne, dés janvier…

Les personnes porteuses d’une déficience intellectuelle pourront bénéficier à partir de janvier 2023 d’une aide humaine pour effectuer certains actes de la vie quotidienne, comme faire leurs courses ou des démarches administratives, a annoncé ce mercredi 20 avril le gouvernement.

Des aides pour les déficients mentaux

 

Un décret paru mercredi 20 avril, au Journal officiel a élargi les critères ouvrant droit à la « prestation de compensation du handicap » (PCH) afin que cette aide puisse être octroyée aux personnes présentant un handicap psychique, mental, cognitif ou un trouble du neurodéveloppement.

L’aide humaine pourra être octroyée si la personne éprouve des difficultés à « gérer son stress » face à l’imprévu ou à effectuer des « tâches multiples » de la vie quotidienne, comme les tâches successives nécessaires pour préparer un repas (préparer les aliments, réaliser la cuisson), selon le décret.

Les personnes éligibles pourront bénéficier d’une aide humaine pour soutenir leur « autonomie globale » (aide pour faire les courses, prendre les transports, participer à la vie en société, etc.).

Le dispositif a été testé l’an dernier dans trois départements : les Ardennes, la Gironde et les Vosges, selon un communiqué des services de la secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Le collectif Handicaps a salué la publication tant attendue de ce texte

Le collectif Handicaps, qui regroupe 51 associations, a salué sur Twitter « la publication tant attendue de ce texte, fruit d’une mobilisation de plusieurs associations ». « Il met fin à une discrimination que nous avons dénoncée collectivement » avec Autisme France, HyperSupers TDAH France, l’Unafam et l’Unapei.

Selon les associations représentant les personnes concernées et leurs familles, les critères d’attribution de la PCH – qui permet depuis 2005 de financer une aide humaine pour certains gestes du quotidien – excluaient de facto les personnes porteuses d’un handicap mental.

Pour en bénéficier, il fallait jusqu’à présent que la personne soit dans l’incapacité d’effectuer seule des activités quotidiennes essentielles comme se laver, s’habiller, aller aux toilettes, manger, se déplacer dans son logement.

Or de nombreuses personnes porteuses d’un handicap psychique ne sont pas entravées pour ces gestes quotidiens mais pour d’autres démarches – faire ses courses, aller chez le médecin, prendre l’autobus… – pour lesquelles elles n’avaient droit jusqu’à présent à aucune aide.

Avec AFP.

Source  WHATSUPDOC.

Logement : Comment aménager son intérieur en cas de perte d’autonomie ?…

VIE PRATIQUE – Afin de préserver votre autonomie et de continuer à habiter le plus longtemps possible dans votre logement, il peut être nécessaire de repenser vos espaces de vie et de les réaménager.

Logement : Comment aménager son intérieur en cas de perte d'autonomie ?

 

Au fur et à mesure des années, vous éprouvez de plus en plus de difficultés à vous mouvoir et à accomplir certains gestes du quotidien, comme la toilette ou la préparation   des repas. Une situation qui augmente le risque d’  accidents domestiques et notamment de chute, dont près de 450.000 personnes de plus de 65 ans sont victimes chaque année en France.

Afin de garantir votre sécurité et votre confort, il est crucial d’adapter votre habitat sans attendre. Si les conseils personnalisés d’un ergothérapeute ou d’un spécialiste restent la meilleure option pour réorganiser votre cadre de vie en fonction de vos problématiques et de vos habitudes, certains aménagements sont quasi incontournables.

Les sanitaires

Du fait de la présence d’eau, le risque de chute est particulièrement élevé dans la salle de bains et les toilettes, ce qui fait de ces espaces un chantier prioritaire. Avant même de vous lancer dans d’importants travaux, faites poser des tapis antidérapants sur le sol de votre douche et au fond de votre baignoire, ainsi qu’à leur sortie, afin d’éviter de glisser. Prévoyez également de mettre en place des barres d’appui à proximité des W.-C, de la douche et de la baignoire, pour vous aider à vous asseoir et à vous lever.

Autres aménagements mineurs bon marché mais très utiles : un rehausseur pour les toilettes et un siège de douche, éventuellement rabattable ou escamotable. Pensez aussi à changer vos robinets pour des modèles récents avec mitigeur thermostatique et cran de blocage, pour limiter les risques de brûlure. Enfin, en cas de mobilité réduite, il sera judicieux de faire installer une douche à l’italienne sans marche ou, si vous tenez absolument à vos bains, une baignoire à porte.

La cuisine

Afin de faciliter l’accès aux plaques de cuisson, au plan de travail et à la vaisselle, vous devrez peut-être revoir la hauteur de vos meubles de cuisine. Ainsi, ne rangez rien d’essentiel hors de votre portée dans les placards en hauteur, pour vous éviter de devoir monter sur un escabeau dès que vous souhaitez vous en servir. Pour transporter les plats lourds, vous pouvez également vous doter d’une table d’appoint roulante.

Les escaliers

Si votre logement dispose d’un étage, monter et descendre les escaliers peut s’avérer épuisant mais aussi dangereux. Faites en sorte d’aménager les pièces essentielles au rez-de-chaussée et, si cela s’avère trop compliqué, installez une rampe dans votre escalier. Si votre budget vous le permet, l’idéal est tout de même de miser sur un monte-escalier électrique, un élévateur ou un ascenseur, bien plus pratique et sécurisé.

Dégagez le passage !

En règle générale, gardez à l’esprit que tout obstacle entravant vos déplacements peut vous faire trébucher et représenter un danger de chute. Désencombrez au maximum les couloirs en vous délestant des objets et meubles inutiles, tels que vases ou guéridons, fixez ou retirez les tapis et ne laissez traîner aucun câble ni fil électrique. Soyez particulièrement vigilant dans la chambre à coucher, et gardez tout ce dont vous pourriez avoir besoin à proximité immédiate de votre lit (verre d’eau, lunettes, lampe) afin de limiter les déplacements nocturnes.

L’éclairage

Afin d’éviter les obstacles, mieux vaut y voir clair ! Multipliez les sources de lumière et faites en sorte que vos interrupteurs soient faciles d’accès. N’hésitez pas à opter pour un système d’éclairage automatique à détecteur de mouvement. Tant que vous êtes dans les travaux électriques, envisagez également de faire poser des volets roulants automatisés et de mettre en place un système de téléassistance.

Un budget conséquent… allégé par les aides

S’il est possible d’effectuer des améliorations sans vider son compte en banque, pour des travaux plus importants, le coût s’élève en moyenne à 10.000 euros. Une somme non négligeable, qui peut lourdement peser sur les revenus modestes des retraités. Mais de nombreuses aides publiques ont été mises en place pour aider les seniors à alléger la facture.

Vous pouvez notamment vous tourner vers l’Anah (Agence nationale de l’habitat), Action logement, les collectivités territoriales de votre lieu de résidence (région, département, commune) ou encore votre caisse de retraite complémentaire. Pensez également à l’aide personnalisée à l’autonomie (APA) et à la prestation de compensation du handicap (PCH), sous réserve d’éligibilité. Enfin, il est possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’installation de certains équipements. Renseignez-vous sur le portail officiel Pour-les-personnes-agees.gouv.fr.

Source 20 MINUTES.

Handicap : déconjugalisation de l’AAH, « accessibilité universelle », scolarité… ce que proposent les candidats à la présidentielle…

Public Sénat s’est penché sur les programmes des principaux candidats à la présidentielle en matière d’autonomie financière, d’accompagnement, de scolarisation et d’insertion professionnelle des personnes porteuses d’un handicap.

Handicap : déconjugalisation de l’AAH, « accessibilité universelle », scolarité… ce que proposent les candidats à la présidentielle

 

Le Collectif handicaps, qui regroupe 51 associations représentatives des personnes en situation de handicap, fait passer son grand oral aux principaux candidats à la présidentielle. Ce jeudi 3 mars, Valérie Pécresse, la candidate des Républicains, et l’écologiste Yannick Jadot, étaient invités dans un live Youtube à détailler le volet handicap de leurs programmes respectifs (en vérité une séquence enregistrée un peu à l’avance, en raison de l’actualité internationale). Une seconde session est prévue le 14 mars. Le communiste Fabien Roussel et la socialiste Anne Hidalgo ont déjà confirmé leur présence, indique le collectif.

L’occasion pour Public Sénat de passer au crible les promesses de campagne des uns et des autres sur le sujet. Signalons un point commun à la quasi-totalité des projets : la déconjugalisation de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) – les oppositions ayant fait de cette mesure un angle d’attaque récurrent de la politique sociale et familiale d’Emmanuel Macron -, et que certains tendent à faire évoluer vers un revenu universel d’existence.

Fabien Roussel

Le candidat communiste veut déconjugaliser l’allocation aux adultes handicapés (AAH) dès les « trois premiers mois » de son arrivée au pouvoir. L’AAH est versée aux personnes souffrant d’un taux d’incapacité d’au moins 80 %, mais son calcul prend actuellement en compte les revenus du conjoint. Fabien Roussel veut également mettre en place un « revenu d’existence » destiné à ceux qui ne peuvent pas travailler en raison de leur handicap. Il souhaite revaloriser la prestation de compensation du handicap (CPH), ainsi que l’allocation personnalisée à l’autonomie (APA), et leur adjoindre la possibilité d’une troisième aide financière, baptisée « prestation universelle d’autonomie ».

Le candidat souhaite également créer un « grand service public de l’autonomie », afin de lutter contre les inégalités dans les territoires. Son programme annonce un renforcement des obligations légales des entreprises en matière d’embauches de personnes porteuses de handicap, mais sans donner de chiffres. Il propose de rétablir l’obligation d’adaptabilité des logements neufs, mesure votée sous Jacques Chirac mais abrogée au début du quinquennat d’Emmanuel Macron.

Enfin, le député du Nord entend faire rentrer les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) dans la fonction publique.

Jean-Luc Mélenchon

Avec une vingtaine de pages consacrées à ce sujet, le programme du fondateur de La France insoumise est l’un des plus détaillés sur la question du handicap. Il contient un important volet consacré à la prévention, avec un renforcement du suivi médical des grossesses et différentes mesures pour réduire le risque d’accident du travail.

Il souhaite la création d’un nouveau service public destiné à l’accompagnement des élèves en situation de handicap, le renforcement des capacités d’accueil dans les classes spécialisées ULIS (Unités localisées pour l’inclusion scolaire), mais aussi développer les cursus spécifiques (enseignement de la langue des signes, du braille, etc.) pour garantir l’accès au savoir et à la formation. La mise en place d’un centre d’orientation départemental devra soutenir les travailleurs confrontés à un handicap dans leur recherche d’emploi.

Jean-Luc Mélenchon souhaite la création d’un véritable statut d’aidant familial, et la prise en charge par l’Assurance maladie des frais de psychomotricien, d’ergothérapeute et de psychologue, mais aussi « de tous les équipements nécessaires à la vie quotidienne ». Il propose lui aussi une déconjugalisation de l’AAH, et l’alignement de son montant sur le Smic. Le député des Bouches-du-Rhône souhaite revenir aux 100 % de logements accessibles dans les nouvelles constructions, et promet une accessibilité totale dans les transports publics.

Anne Hidalgo

La maire de Paris a fait de « l’accessibilité universelle » le thème fort de ses propositions sur le handicap. « Je continuerai à œuvrer pour l’accessibilité universelle, en m’attaquant à tous les sujets : logements, transports, services, culture, sport, etc. », explique son programme, sans plus de précisions. Comme la plupart de ses concurrents à l’investiture suprême, Anne Hidalgo est favorable à la déconjugalisation de l’AAH et à la mise en place d’un statut « pérenne » pour les AESH.

Alors qu’elle entend augmenter de 130 000 sur dix ans le nombre de places en crèche, elle souhaite que les établissements puissent offrir une meilleure prise en charge des enfants handicapés.

Yannick Jadot

L’écologiste se fait également le promoteur d’une « accessibilité universelle », à travers la création d’une agence dédiée « pour garantir l’accessibilité à tous les services publics, aux transports, aux technologies de l’information et de la communication, généraliser les traductions en Français Facile à Lire et à Comprendre (FALC), les repères visuels et sensoriels, renforcer l’égalité réelle à l’accès au numérique. » Cet organisme sera également en mesure d’infliger des sanctions en cas de non-respect de la législation.

L’individualisation de l’AAH fait aussi partie des mesures fortes de son programme. Il souhaite notamment revaloriser la Prestation de Compensation du Handicap (PCH).

Yannick Jadot veut renforcer les contrôles dans les Établissement et services d’aide par le travail (ESAT), couplés à une amélioration des rémunérations au niveau du Smic. Le salaire des aides à domicile sera également revu à la hausse, en intégrant les temps de trajet, qui devront être pris en compte par les employeurs.

Valérie Pécresse

La candidate des Républicains a fait du handicap l’un des principaux piliers du volet social de son programme. Sans surprise, elle se prononce également pour une déconjugalisation immédiate de l’AAH. Elle propose que les personnes en situation de handicap puissent toucher, en plus de cette aide, la pension de retraite du dernier parent survivant à son décès.

Lors de son grand oral devant le collectif handicap, ce jeudi 3 mars, Valérie Pécresse s’est exprimée en faveur d’une nouvelle « grande loi sur le handicap qui promeut l’accessibilité universelle », un principe qu’elle souhaite voir « fixé dans le marbre ». Pour la présidente de la région Île-de-France, les départements doivent être pleinement en charge de la politique du handicap, avec une vigie à l’échelon national pour prévenir les disparités d’un territoire à l’autre.

Concernant l’inclusion des enfants en situation de handicap en milieu scolaire, Valérie Pécresse a évoqué lors d’un déplacement dans le Lot, mi-janvier, l’éventualité d’un « deuxième enseignant » par classe. Surtout, elle souhaite conférer un vrai statut aux AESH pour leur donner des perspectives de carrière, mais aussi aux aidants familiaux, afin qu’il puisse notamment bénéficier d’un aménagement de leur vie professionnelle pour s’occuper d’un enfant handicapé ou d’un aîné en situation de dépendance.

Marine Le Pen

Outre la déconjugalisation de l’AAH, les propositions portées par Marine Le Pen sur la question du handicap se focalisent essentiellement sur la revalorisation du statut des aidants. Elle propose d’allonger la durée de congé du proche aidant à douze mois avec différents paliers de couverture des pertes salariales selon les revenus de la personne. Elle souhaite également créer une indemnité spécifique de 300 euros par mois pour toute personne qui choisit de s’installer chez un proche en situation de dépendance ou de l’accueillir chez elle.

Concernant l’éducation, la présidente du Rassemblement national veut lancer à son arrivée au pouvoir « un grand plan sur l’accès à la scolarité pour les enfants touchés par le handicap ».

Nicolas Dupont-Aignan

Le fondateur de Debout La France évoque lui aussi la déconjugalisation de l’AAH, doublée d’une revalorisation de 160 euros pour que cette aide se maintienne au-dessus du seuil de pauvreté. Il souhaite accorder une part fiscale complète aux familles ayant à charge au moins un enfant en situation de handicap.

Nicolas Dupont-Aignan veut rendre effective la loi de 1987 qui fixe à 6 % le taux de personnes en situation de handicap dans les entreprises. Il propose également des exonérations de cotisations pour les sociétés qui embauchent un salarié avec un taux d’incapacité supérieur à 50 %.

Il entend garantir la prise en charge des enfants handicapés par l’Éducation nationale, mais propose aussi de renforcer le nombre de places dans les structures spécialisées.

Éric Zemmour

La polémique soulevée en début d’année par les propos d’Éric Zemmour sur l’inclusion des enfants porteurs de handicap en milieu scolaire a mis en lumière certains vides, au niveau social et familial, de son programme présidentiel, dont le principal cheval de bataille – pour ne pas dire le seul – reste la lutte contre l’immigration et l’islamisme. Le 14 janvier, en marge d’un déplacement dans le Nord, le fondateur de Reconquête avait en effet dénoncé « l’obsession de l’inclusion » des enfants en situation de handicap, estimant qu’ils devaient être placés dans des établissements spécialisés. Dans une vidéo postée sur Youtube le lendemain, Éric Zemmour a semblé rétropédaler, assurant que son intention première était d’attirer l’attention sur le manque de structures spécifiques. Il y évoque sa volonté de renforcer pour les familles « les solutions alternatives à l’école ».

Et Emmanuel Macron ?

En février 2020, quelques semaines avant le premier confinement, le président de la République avait annoncé une batterie de mesures pour les personnes en situation de handicap, à l’occasion des 15 ans de la loi du 11 février 2005 « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». Parmi elles : le développement de l’école inclusive, le renforcement de l’attractivité du métier d’AESH, avec un objectif de 11 500 recrutements d’ici 2022, la création d’un numéro de téléphone unique pour les familles à la recherche d’un accompagnement ou d’une place dans un établissement, et une aide financière spécifique pour des parents dont le handicap nécessite le soutien d’une tierce personne pour élever leurs enfants.

Concernant l’allocation aux adultes handicapés, l’exécutif s’est systématiquement opposé à sa déconjugalisation, estimant qu’elle risquait de créer un précédent, conduisant à la remise en question du principe de solidarité familial qui détermine en France le calcul des minimas sociaux.

Source PUBLIC SENAT.

La durée de la prestation de compensation du handicap (PCH) est étendue en 2022…

Dès le 1er janvier 2022, la durée maximale d’attribution des cinq formes d’aides spécifiques de la prestation de compensation du handicap (PCH) sera fixée à 10 ans.

La durée de la prestation de compensation du handicap (PCH) est étendue en 2022

 

Lorsque le handicap n’est pas susceptible de s’améliorer, la PCH est attribuée sans limitation de durée. C’est ce que prévoit un décret publié au Journal officiel du 29 octobre 2021.

La prestation de compensation du handicap (PCH) est une aide financière versée par le département destinée à rembourser les dépenses liées à la perte d’autonomie des personnes en situation de handicap. Elle comprend 5 formes d’aides : humaine, technique, à l’aménagement du logement, au transport, animalière (chien guide ou d’assistance). Son attribution dépend du degré d’autonomie, de l’âge, des ressources et de la résidence. La PCH est attribuée à vie lorsque le handicap ne peut pas s’améliorer.

Pour connaître les conditions d’attribution, les démarches à faire, les aides couvertes… Consultez la fiche de Service-Public.fr .

En vue de simplifier les démarches des personnes handicapées, à partir du 1er janvier 2022, la durée maximale d’attribution de l’ensemble des éléments de la prestation de compensation du handicap (PCH) est fixée à 10 ans.

La PCH est attribuée sans limitation de durée aux personnes dont le handicap n’est pas susceptible d’évoluer favorablement.

En cas de versements ponctuels liés à un besoin d’aide humaine, le total des versements est limité à deux mois de prestation. À l’issue de ce délai, le versement reprend de façon mensuelle.

  A noter : Actuellement, les durées d’attribution maximales sont fixées en fonction du type d’aide de la prestation de compensation du handicap : 3 ans pour les aides techniques et les charges exceptionnelles, 5 ans pour l’aide animalière, l’aménagement du véhicule et les surcoûts liés au transport ; 10 ans pour l’aide humaine, les charges spécifiques et l’aménagement du logement.

La PCH est attribuée pour une durée minimale d’un an, elle est versée à vie lorsque l’état de santé du bénéficiaire ne peut pas s’améliorer.

Types d’aides financés par la PCH

La prestation de compensation du handicap (PCH) peut financer 5 types d’aide :

  1. les aides humaines : intervention d’une tierce personne pour l’accomplissement des actes essentiels de la vie quotidienne (toilette, habillage, préparation des repas, vaisselle, alimentation, déplacements…), pour la surveillance et pour la parentalité ;
  2. les aides techniques : équipements conçus et adaptés pour le handicap ;
  3. les aides pour l’aménagement du logement et du véhicule et les surcoûts liés au transport ;
  4. les charges spécifiques, c’est-à-dire les dépenses permanentes et prévisibles liées au handicap : protections pour incontinence, abonnement à un service de téléalarme ou les charges exceptionnelles comme le changement des batteries pour fauteuils électriques ;
  5. les aides animalières, uniquement pour les animaux agréés.

Source SERVICE PUBLIC.

Manche : ils dénoncent le manque de moyens et de personnel pour les dossiers handicap…

Des agents du secteur social du Département de la Manche ont manifesté ce jeudi 17 juin, pour réclamer plus de moyens humains et financiers pour le secteur du handicap.

Une partie des agents qui ont manifesté dans la cour de la Maison du Département.

 

À trois jours du premier tour des élections, soixante agents du secteur social du Département de la Manche ont manifesté dans la cour du conseil départemental, ce jeudi 17 juin 2021 à Saint-Lô.

La colère et le ras-le-bol des agents sont légitimes. Cette manifestation est le vœu des agents. Ils ont demandé son organisation pour dénoncer le manque de moyens et la dégradation des délais de traitement des dossiers handicap. On a fait des alertes avant de lancer cette nouvelle action.

Laure AbissetDéléguée CGT

Un malaise dénoncé depuis plusieurs mois

Le malaise au sein de la Maison départementale de l’autonomie (MDA) mais aussi des centres médico-sociaux ne date pas d’hier. Le 6 mai dernier, un rassemblement avait déjà eu lieu à la Maison du département, et d’autres se sont tenus, toujours pour les mêmes problèmes, au cours du dernier mandat.

Les tensions sont apparues avec la création de la MDA qui regroupe la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) et les services autonomie du Département. La MDA traite, entre autres, les prestations PCH, AAH, et les dotations de moyens pour l’inclusion scolaire. Des milliers de demandes sont en souffrance.

« À ce jour, plus de 6 000 dossiers sont en cours d’instruction et 700 ne sont toujours pas traités. » Le délai de traitement, qui devrait être de moins de quatre mois, atteint « les onze mois ».

Le département de la Manche a été pointé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) comme faisant partie des dix pires départements en France en matière de traitement de dossiers.

Pas assez d’agents

Une nouvelle organisation a été mise en place en janvier 2020, mais elle n’a pas réglé les problèmes qui se sont aggravés avec « un turn-over important des agents mais aussi des encadrants », des arrêts maladies, un manque de remplaçants.

L’objet du mouvement en mai avait pour but d’obtenir des postes pérennes sur des services où les besoins ont été quantifiés et des renforts sur des temps longs afin de permettre aux agents renforts d’être plus stables.

Le Département a mobilisé une enveloppe supplémentaire de 500 000 euros pour des remplacements. « Ces moyens sont insuffisants pour faire face aux besoins. Cette année, l’enveloppe initiale de 480 000 euros a été consommée en quatre mois. Cela représente 15 postes pour 380 agents », relève Laure Abisset.

Les événements ont accru le mal-être des agents : il est plus que temps de les écouter !

Lors d’une rencontre du dialogue social liée au préavis de grève, le président du Département a annoncé un renfort de douze postes à la rentrée de septembre dont les deux tiers financés par le CNSA.

Les agents demandent des moyens pérennes pour pouvoir faire face à une situation qui n’a cessé de se dégrader depuis plusieurs années. Une délégation a été reçue ce jeudi par des élus.

Source LA PRESSE DE LA MANCHE.

 

Les associations APF France Handicap et AFM Téléthon alertent sur la baisse des prestations dans le Nord…

Les deux associations APF France Handicap et AFM-Téléthon s’inquiètent de la baisse des prestations liées au handicap dans le Nord.

Une baisse « unique » en France selon ces associations qui tirent la sonnette d’alarme à quelques jours des élections départementales.

Les associations APF France Handicap et AFM Téléthon alertent sur la baisse des prestations dans le Nord. Photo d'illustration

 

C’est un signal d’alerte lancé par les deux associations APF France Handicap et AFM Téléthon à quelques jours des élections départementales. Ces associations s’inquiètent de la baisse des prestations liées au handicap, dans le Nord, une baisse « unique en France », selon eux.

Une alerte lancée aux candidats aux élections départementales

Cette baisse des prestations serait due à un dispositif chargé systématiquement de réévaluer ces aides, et qui n’existe que dans ce département. Une double évaluation dans le Nord entraînerait systématiquement une baisse des prestations de compensation. Le conseil départemental explique avoir créé ce dispositif justement pour être plus juste dans l’attribution de ces droits. Philippe Legrand est délégué départemental de l’AFM Téléthon. Forcément pour ce membre de l’association AFM Téléthon, cette alerte lancée par les deux associations est bien calculée à quelques jours des élections départementales : « Il faut saisir les opportunité, nous sommes à quelques jours des élections départementales quand on sait que c’est le département qui a en charge ce genre de responsabilités et le budget d’allocation pour les prestations qui tournent autour du handicap. La volonté de l’APF était de sensibiliser l’ensemble des candidats aux élections départementales, malheureusement forcé de constater que les prestations de compensations du handicap on soit baissé ou annulé dans certains cas. Les montants de PCH ont baissé alors que les pathologies s’aggravent et que les personnes en situation de handicap prennent de l’âge. Nous souhaitons donc alerter les candidats. »

Le président du département du Nord est surpris

Pour Philippe Legrand, délégué départemental de l’AFM Téléthon, la baisse des prestations liées au handicap a forcement des conséquences pour les personnes en situation de handicap : « On sert le robinet, c’est une spécificité du Nord et je ne sais pas pourquoi. Les personnes porteuses de handicap font des choix de ne plus rien faire ou bien c’est l’entourage qui aide mais qui n’est pas professionnel. Quand on rajoute à cela la pandémie. Vous imaginez les personnes porteuses de handicap sont déjà isolées alors si une personne porteuse de handicap se voit diminuer ses droits alors qu’elle est déjà isolée, coincée chez elle. Ça n’arrive pas tous les ans mais tous les derniers dossiers qui sont arrivés malheureusement pratiquement tous ont été revus à la baisse. »

Sauf que le département du Nord est étonné de voir cette alerte lancée par les associations, selon Jean René Lecerf, président du département du Nord les chiffres ne sont pas mauvais : « Je suis très surpris dans la mesure où ce n’est pas les propos qu’ils ont tenus dans les innombrables réunions que nous avons en commun. De 2014 à 2020 nous avons une augmentation des prestations qui est de 34% sur la même période l’aide de l’Etat sur le financement de la prestation de compensation du handicap a diminué. Ce qu’on regrette tous, tous les départements réunis. Nous sommes prêts à en rediscuter longuement mais les chiffres sont des chiffres qui font de nous un des départements qui intervient le plus. » Le département du Nord laisse donc la porte grande ouverte pour discuter avec les associations. 

Source FRANCE BLEU.

 

Handicap : une nouvelle aide à la parentalité suscite espoir et réserves..

Depuis le 1er janvier, la « prestation de compensation du handicap » (PCH) qui finance des aides, humaines ou matérielles, s’applique aussi aux gestes à effectuer en tant que parent pour les personnes handicapées.

Handicap : une nouvelle aide à la parentalité suscite espoir et réserves

Chercher son enfant à l’école, donner le bain à bébé : certains parents en situation de handicap peuvent désormais obtenir une allocation pour se faire assister dans ces tâches du quotidien. Une innovation saluée par les associations, qui l’attendaient depuis longtemps mais qui en déplorent aussi les limites.

Avec cette « PCH parentalité », il s’agit d’éviter que « des personnes renoncent à devenir parents en raison de leur handicap », avait souligné l’an dernier Emmanuel Macron, en annonçant cette réforme.

« Insuffisante » et « inadaptée »

Ce nouveau dispositif « a le mérite d’exister, on le demandait depuis tellement longtemps ! », souligne Malika Boubekeur, de l’association APF France Handicap. En outre, il est « symboliquement important » car les personnes handicapées se voient ainsi reconnues dans leur rôle de parent, selon elle.

Pour autant, la nouvelle prestation est « nettement insuffisante » et inadaptée, dans ses modalités et ses limites, pointe Mme Boubekeur : d’une part car elle exclut un trop grand nombre de familles qui en auraient pourtant besoin, d’autre part car elle repose sur une logique de forfait, qui ne tient pas compte de la réalité du handicap des parents, et donc de leurs besoins réels.

Les bénéficiaires peuvent ainsi financer au maximum une heure d’aide humaine par jour lorsque l’enfant a moins de trois ans, puis une demi-heure par jour entre trois et sept ans, puis plus rien après le 7e anniversaire de l’enfant.

Selon une enquête récemment menée par APF, plus de la moitié des 94 personnes handicapées ayant répondu à un questionnaire disent avoir besoin d’être aidés en tant que parents. Pour autant, les deux tiers ne connaissaient pas la nouvelle prestation, très peu l’ont demandée, et 62 % n’y auraient de toute façon pas droit.

Personnes autonomes exclues

Pour toucher la PCH parentalité, il faut déjà être éligible à la PCH en général, et donc avoir besoin d’aide pour soi-même. Ce qui exclut les personnes plutôt autonomes mais qui auraient besoin d’assistance dans leur rôle de parents.

Atteinte d’une paralysie cérébrale de naissance, Audrey, 28 ans, a bon espoir de toucher la nouvelle prestation, avec effet rétroactif au 1er janvier. Actuellement, faute de solution satisfaisante, son petit garçon de cinq ans est placé dans un foyer, et elle ne le voit que le soir après l’école, en présence d’un éducateur. « Pour sa sécurité, je ne peux pas être seule avec lui, même la nuit », explique la jeune femme, déjà inquiète à l’idée que l’aide s’arrêtera lorsque son fils aura 7 ans.

Avec ce dispositif, le gouvernement « a pris le problème à l’envers », en proposant une aide « en fonction de l’âge de l’enfant, et non pas du handicap du parent », analyse Florence Méjécase-Neugebauer, maman en fauteuil roulant de deux enfants de 4 et 13 ans, et présidente de l’association Handiparentalité. Malgré toutes ces réserves, cette réforme constitue une « reconnaissance sociétale » importante, estime cependant cette militante.

Source SUD OUEST.

 

Handicap : l’aide à la parentalité se met lentement en place (PCH)… Le Bilan n’est pas très bon….

L’association APF France handicap tire un premier bilan de la mise en place de la prestation de compensation du handicap «parentalité», et il n’est pas très bon…

Handicap : l’aide à la parentalité se met lentement en place

 

Depuis le 1er janvier 2021, la PCH « parentalité » permet aux parents en situation de handicap de bénéficier d’une aide humaine ou technique pour s’occuper de leurs enfants jusqu’à l’âge de 7 ans.

L’association APF France handicap a tiré un premier bilan du dispositif, un mois après sa mise en place. Les critiques sont sévères : le communiqué publié est ainsi titré « APF France handicap alerte sur un manque d’informations, une prestation très insuffisante et des parents exclus ».

Aide inconnue et peu adaptée

L’association regrette que la création de cette aide n’ait pas eu une publicité plus grande auprès des personnes concernées ni des MDPH. « Les MDPH déclarent avoir peu d’information à ce jour pour mettre en œuvre le dispositif », ont fait remonter les membre de l’APF. Or ce sont ces maisons départementales qui doivent donner l’information aux personnes handicapées…

Mais si cette critique pourrait disparaître rapidement, l’APF remet également en cause la modalité même de la PCH, le forfait de 900 euros par mois. « Les parents les plus dépendants ayant besoin d’une aide humaine liée à la parentalité de plusieurs heures par jour ne trouveront pas une réponse adaptée », explique le communiqué.

Manque de moyens ?

L’organisation note aussi que « les départements, quant à eux, s’interrogent sur le financement ». Le coût, évalué à 200 millions d’euros annuel, a pourtant bien été pris en compte. La CNSA, à la tête de la nouvelle branche de la Sécurité sociale, prévoit une compensation des départements « au travers d’un complément au concours PCH à compter de 2022 », a précisé la CNSA à « La Gazette ».

Pour 2021, les départements devront néanmoins avancer la somme.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Handicap : de nouvelles mesures pour faciliter la vie des personnes handicapées…

Création d’une PCH parentalité, prime de 4 000 € pour l’embauche de travailleurs handicapés prolongée…

 

Handicap : de nouvelles mesures pour faciliter la vie des personnes handicapées

 

La Prestation de compensation du handicap évolue

A compter du 1er janvier 2021, la prestation de compensation du handicap (PCH), qui permet de financer des aides humaines ou matérielles évolue. Les quelque 17 000 parents en situation de handicap bénéficieront d’une PCH « parentalité » qui leur permettra d’accompagner au mieux leur(s) enfant(s) jusqu’à l’âge de 7 ans. Concrètement, ils pourront rémunérer un intervenant, une heure par jour, pour qu’il les aide à s’occuper de leur enfant. Ils auront également droit à une prise en charge de certains équipements – une table à langer à hauteur réglable par exemple – s’ils se déplacent en fauteuil roulant.

Par ailleurs, l’aide à l’alimentation, financée par la PCH, intègrera le temps de la préparation du repas et de la vaisselle. Enfin, les personnes ayant droit à la PCH avant leurs 60 ans pourront désormais continuer à en bénéficier après 75 ans. La loi, actant la mesure, a été adoptée en février dernier par le Parlement. La branche autonomie prendra en charge cet investissement, évalué à 200 millions d’euros par an.

Il est aussi prévu la création d’une PCH à vie dans le courant du premier semestre 2021.

Faciliter la scolarisation

Le déploiement des équipes mobiles départementales, croisant expertise de protection de l’enfance et protection médico-sociale, se poursuivra. Le but est de mieux accompagner et prendre en compte les besoins particuliers des enfants handicapés confiés à l’aide sociale à l’enfance (ASE). Des unités d’enseignement externalisées pour les élèves polyhandicapés ainsi que de nouvelles unités d’enseignement autisme (50 en maternelle et 35 en élémentaire à la rentrée 2021, puis 60 en maternelle et 10 en élémentaire en 2022) seront aussi déployées.

A compter de la rentrée 2021, l’ensemble de nouveaux enseignants recevront une formation d’au moins 25 heures à l’école inclusive.

Prolongation de la prime de 4 000 € maximum pour l’embauche de travailleurs handicapés

L’aide au recrutement de personnes handicapées, mise en œuvre dans le cadre du plan France relance, est prolongée. Les entreprises et associations, quelles que soient leur taille et leurs structures, qui embauchent un travailleur handicapé, en CDI ou en CDD d’au moins trois mois, et rémunéré jusqu’à deux fois le Smic, peuvent bénéficier d’une prime de 4 000 € maximum. Le délai pour réaliser les embauches, fixé initialement au 28 février 2021, court désormais jusqu’au 30 juin 2021.

Prise en charge des demandeurs d’emploi handicapés

Le rapprochement entre Pôle emploi et le réseau Cap emploi va se poursuivre. Après une expérimentation dans 19 sites pilotes en 2020, un accueil unique sera mis en place au sein de 200 agences entre janvier et mars 2021 avant d’être généralisé à l’ensemble du territoire national à partir d’avril 2021. Le but est de permettre une offre d’accompagnement personnalisée pour les demandeurs d’emploi en situation de handicap. Concrètement, les premières étapes du diagnostic du demandeur d’emploi seront réalisées par un conseiller de Pôle emploi. Ce dernier pourra ensuite solliciter l’expertise d’un conseiller de Cap emploi afin d’identifier les besoins d’accompagnement spécifiques. Ils formuleront ensemble une proposition de suivi qui sera réalisée par l’un ou l’autre, qui deviendra le conseiller référent.

Les arbitrages sur le cumul de l’allocation adulte handicapé (AAH) et d’un emploi à temps partiel interviendront au cours du premier semestre 2021.

Enfin, l’enveloppe consacré au dispositif d’emploi accompagné, effectif depuis le 1er janvier 2017, passera de 15 à 30 millions d’euros en 2021, puis à 45 millions d’euros en 2022 dans le but d’atteindre 10 000 personnes accompagnées d’ici 2022.

Favoriser l’accès à l’apprentissage

Pour que les Centres de formation des apprentis (CFA) puissent accueillir tout apprenti, quel que soit son handicap et son âge, ils doivent désormais évaluer au début du contrat les besoins en compensation de l’apprenti avec une grille identique pour toutes les branches professionnelles. La prise en charge s’élève à 4 000 € maximum.

Développer l’habitat inclusif

Le gouvernement va créer une « aide à la vie partagée » (AVP) dans les départements volontaires pour développer l’habitat inclusif, formule alternative aux établissements de type foyers de vie ou Ehpad. Cette aide sera octroyée à tout habitant d’un habitat inclusif dont le bailleur ou l’association partenaire a passé une convention avec le département. Son coût sera assuré par le département et la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA).

Améliorer l’accès aux soins

A compter du premier semestre 2021, des lieux de soins adaptés aux personnes en situation de handicap sera déployées sur l’ensemble du territoire. La mise en accessibilité téléphonique des hôpitaux et établissements de santé se poursuivra afin de faciliter les prises de rendez-vous et le suivi des consultations.

Améliorer l’accompagnement

Le numéro d’appui unique, le 0 800 360 360, mis en place pendant le confinement, sera pérennisé au-delà de la crise sanitaire.

De nouvelles solutions d’accompagnement seront développées pour éviter la séparation des familles et les départs contraints en Belgique dans les principaux territoires concernés : les Hauts-de-France, l’Ile-de-France et la région Grand Est.

Faciliter la vie des aidants

Le déploiement de plateformes de répit se poursuivra dans le but d’avoir d’ici trois ans une plateforme de répit de référence par département, avec des équipes mobiles d’intervention à domicile.

Améliorer l’accessibilité à la vie citoyenne

10 millions d’euros seront mobilisés pour permettre à l’ensemble des discours des ministres d’être sous-titrés en langue des signes. Une Journée défense et citoyenneté (JDC) en e-learning sera, par ailleurs, développée au profit des jeunes résidant à l’étranger et des jeunes en situation de handicap.

Source DOSSIER FAMILIAL.

 

La Prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité est entrée en vigueur au 1er janvier 2021…

Engagement d’Emmanuel Macron, l’élargissement de la prestation de compensation du handicap (PCH) à la prise en charge des besoins liés à l’exercice de la parentalité est effectif depuis le 1er janvier 2021.

L’objectif du dispositif : aider les 17 000 parents en situation de handicap et bénéficiaires de la PCH dans leurs actes quotidiens liés à la parentalité et ce, dès la naissance de leur enfant.

Le décret du 31 décembre 2020 publié au Journal officiel du 1er janvier 2021 est venu en fixer les modalités.

La Prestation de compensation du handicap (PCH) parentalité est entrée en vigueur au 1er janvier 2021

 

Qu’est-ce que la prestation de compensation du handicap ?

La prestation de compensation du handicap qui a été créée en 2005, constitue une aide permettant la prise en charge de dépenses liées au handicap (aménagement du logement ou du véhicule, recours à une tierce personne, etc.).

Elle comprend 6 formes d’aide : l’aide humaine, l’aide technique, l’aide à l’aménagement du logement, l’aide au transport, les aides spécifiques ou exceptionnelles et l’aide animalière.

PCH parentalité : jusqu’à 1h d’aide journalière

Depuis le 1er janvier 2021, l’aide technique (ou matérielle) et l’aide humaine incluent les besoins liés à l’exercice de la parentalité. Ainsi, le parent concerné peut obtenir une aide pour financer certains équipements de puériculture adaptés ou encore, rémunérer un intervenant pour qu’il aide à s’occuper de son enfant (l’aider à s’habiller, le laver, le faire manger, etc.).
Concernant l’aide humaine, qui peut être attribuée au parent « empêché, totalement ou partiellement, du fait de son handicap, de réaliser des actes relatifs à l’exercice de la parentalité, dès lors que son enfant ou ses enfants ne sont pas en capacité, compte tenu de leur âge, de prendre soin d’eux-mêmes et d’assurer leur sécurité », son volume est fixé forfaitairement à :

  • 30h/mois pour un enfant âgé de moins de 3 ans, soit 1h/jour ;
  • 15h/mois pour un enfant âge de 3 ans 6 ans, soit 30min/jour.

Le droit au dispositif cesse au-delà du 7e anniversaire de l’enfant.

En outre, si le bénéficiaire de la prestation de compensation du handicap a plusieurs enfants, le nombre d’heures accordées au titre de la compensation des besoins liés à l’exercice de la parentalité est celui qui correspond au besoin reconnu pour le plus jeune de ses enfants. Chaque famille n’a donc droit qu’à un sel forfait, quel que soit le nombre d’enfants.

Quant aux bénéficiaires en situation de monoparentalité, ils ont droit à une majoration de 50 % du nombre d’heures allouées.

PCH : montants maximaux attribuables pour la compensation des besoins liés à l’exercice de la parentalité

Le montant forfaitaire des aides techniques et humaines a été fixé par l’arrêté du 17 décembre 2020 :

  • aide humaine: le montant mensuel attribué forfaitairement est égal à 900 € lorsque l’enfant a moins de 3 ans et à 450 € lorsque ce dernier a entre 3 et 7 ans ;
  • aide technique: le montant forfaitaire attribué est égal à 1 400 € à la naissance de l’enfant, 1 200 € à son 3e anniversaire puis 1 000 € à son 6e

Source PREVISSIMA.