Prime à la naissance, allocation pour la garde d’enfant… Augmentation du montant des prestations familiales en avril 2022 (Allocation d’éducation de l’enfant handicapé,…)…

Au 1er avril 2022, les prestations familiales versées par les CAF sont revalorisées de 1,8 %. Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements de mai.

Allocations familiales

 

Les bénéficiaires de minima sociaux ne seront pas les seuls à voir le montant de leurs prestations relevé de 1,8 % au 1er avril 2022, les familles sont, elles aussi, concernées.

Allocation de base de la Paje

Le montant de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève à 175,01 € par mois lorsqu’elle est versée au taux plein et à 87,51 € par mois pour un taux partiel.

Prime à la naissance ou à l’adoption

Versée au début du 7e mois de grossesse ou à l’adoption, si les ressources de 2020 ne dépassent pas un certain plafond, la prime versée au titre de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève désormais à 965,34 € pour une naissance et à 1 930,68 € pour une adoption.

En cas de naissances ou d’adoptions multiples, la CAF (Caisse d’allocations familiales) verse autant de primes que d’enfants nés ou adoptés.

Rappelons que depuis le 1er mars dernier, les CAF deviennent gratuitement l’intermédiaire entre les parents séparés pour assurer le prélèvement de la pension alimentaire et son versement à l’autre parent.

Prestation partagée d’éducation de l’enfant

Accessible aux parents qui cessent ou réduisent leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants de moins de 3 ans (ou de moins de 20 ans s’ils sont adoptés), la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) s’élève désormais à 398,79 € par mois, en cas de cessation totale d’activité, à 257,80 € pour une durée de travail inférieure ou égale au mi-temps, et à 148,72 € pour une durée de travail comprise entre 50 et 80 %.

Complément familial

Le complément familial, prévu pour les familles avec au moins trois enfants à charge âgés de 3 à 20 ans, sous conditions de ressources, peut varier de 175,01 € à 262,53 € par mois.

Complément de mode de garde

Le complément de mode de garde (CMG) est versé aux parents salariés ou bénéficiaires du RSA qui font appel à une assistante maternelle ou une crèche pour accueillir leurs enfants de moins de 6 ans. Son montant est conditionné aux revenus des parents.

Montants mensuels maximums de la prise en charge par la CAF en cas de rémunération directe du salarié en fonction des plafonds de revenus (du 1er avril 2022 au 31 mars 2023) :

Âge de l’enfant – de 3 ans* 479,17 € 302,15 € 181,26 €
de 3 ans à 6 ans 239,58 € 151,10 € 90,64 €

Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Versé pour les parents qui s’occupent de leur enfant gravement malade, accidenté ou handicapé, le montant de AJPP s’élève désormais à 58,59 € par jour ou à 29,30 par demi-journée pour une personne seule ou un couple. En cas de dépenses supplémentaires liées à l’état de santé de l’enfant, un complément de 112,23 € par mois, peut être versé, sous conditions.

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé

Versée pour aider les parents dans l’éducation et les soins d’un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans, l’AEEH s’élève désormais à 135,13 €/mois pour l’allocation de base.

Ce montant peut être augmenté d’un complément de 101,35 € à 1 146,69 € selon la réduction ou cessation d’activité professionnelle des parents, l’embauche d’une tierce personne rémunérée et le montant des dépenses liées au handicap de l’enfant. Le parent isolé qui assume seul la charge de son enfant handicapé et qui bénéficie d’un complément d’AEEH, peut toucher une majoration spécifique pour parent isolé, d’un montant qui varie de 54,90 € à 451,84 € en fonction du complément accordé.

Allocation journalière du proche aidant (Ajpa)

L’aide journalière du proche aidant est versée aux actifs qui ont pris des congés ponctuels pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie. Elle n’est pas conditionnée par le niveau des ressources, mais en tant que revenu de remplacement, elle est fiscalisée. Son montant est de 58,59 € pour une journée et de 29,30 € pour une demi-journée.

Allocation en cas de décès d’un enfant

Cette nouvelle allocation est versée par la CAF aux familles touchées par le décès d’un enfant de moins de 25 ans vivant au sein du foyer. Elle s’échelonne de 1 019,04 € à 2 038,03 € selon les ressources.
Les montants indiqués incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).
Exonérées d’impôt, ces prestations n’ont pas à figurer sur la déclaration de revenus.

Dès que la CAF reçoit l’information, elle adresse aux parents une proposition de rendez-vous dans un de ses accueils ou au domicile pour étudier la situation de la famille, évaluer l’accès à des aides et faciliter les démarches administratives.

Source LE PARTICULIER.

Handicap : une nouvelle aide à la parentalité suscite espoir et réserves..

Depuis le 1er janvier, la « prestation de compensation du handicap » (PCH) qui finance des aides, humaines ou matérielles, s’applique aussi aux gestes à effectuer en tant que parent pour les personnes handicapées.

Handicap : une nouvelle aide à la parentalité suscite espoir et réserves

Chercher son enfant à l’école, donner le bain à bébé : certains parents en situation de handicap peuvent désormais obtenir une allocation pour se faire assister dans ces tâches du quotidien. Une innovation saluée par les associations, qui l’attendaient depuis longtemps mais qui en déplorent aussi les limites.

Avec cette « PCH parentalité », il s’agit d’éviter que « des personnes renoncent à devenir parents en raison de leur handicap », avait souligné l’an dernier Emmanuel Macron, en annonçant cette réforme.

« Insuffisante » et « inadaptée »

Ce nouveau dispositif « a le mérite d’exister, on le demandait depuis tellement longtemps ! », souligne Malika Boubekeur, de l’association APF France Handicap. En outre, il est « symboliquement important » car les personnes handicapées se voient ainsi reconnues dans leur rôle de parent, selon elle.

Pour autant, la nouvelle prestation est « nettement insuffisante » et inadaptée, dans ses modalités et ses limites, pointe Mme Boubekeur : d’une part car elle exclut un trop grand nombre de familles qui en auraient pourtant besoin, d’autre part car elle repose sur une logique de forfait, qui ne tient pas compte de la réalité du handicap des parents, et donc de leurs besoins réels.

Les bénéficiaires peuvent ainsi financer au maximum une heure d’aide humaine par jour lorsque l’enfant a moins de trois ans, puis une demi-heure par jour entre trois et sept ans, puis plus rien après le 7e anniversaire de l’enfant.

Selon une enquête récemment menée par APF, plus de la moitié des 94 personnes handicapées ayant répondu à un questionnaire disent avoir besoin d’être aidés en tant que parents. Pour autant, les deux tiers ne connaissaient pas la nouvelle prestation, très peu l’ont demandée, et 62 % n’y auraient de toute façon pas droit.

Personnes autonomes exclues

Pour toucher la PCH parentalité, il faut déjà être éligible à la PCH en général, et donc avoir besoin d’aide pour soi-même. Ce qui exclut les personnes plutôt autonomes mais qui auraient besoin d’assistance dans leur rôle de parents.

Atteinte d’une paralysie cérébrale de naissance, Audrey, 28 ans, a bon espoir de toucher la nouvelle prestation, avec effet rétroactif au 1er janvier. Actuellement, faute de solution satisfaisante, son petit garçon de cinq ans est placé dans un foyer, et elle ne le voit que le soir après l’école, en présence d’un éducateur. « Pour sa sécurité, je ne peux pas être seule avec lui, même la nuit », explique la jeune femme, déjà inquiète à l’idée que l’aide s’arrêtera lorsque son fils aura 7 ans.

Avec ce dispositif, le gouvernement « a pris le problème à l’envers », en proposant une aide « en fonction de l’âge de l’enfant, et non pas du handicap du parent », analyse Florence Méjécase-Neugebauer, maman en fauteuil roulant de deux enfants de 4 et 13 ans, et présidente de l’association Handiparentalité. Malgré toutes ces réserves, cette réforme constitue une « reconnaissance sociétale » importante, estime cependant cette militante.

Source SUD OUEST.

 

RSA, allocations familiales, prime d’activité, AAH… Faible revalorisation des prestations familiales au 1er avril 2021…

Chaque année au 1er avril, de nombreuses prestations familiales et sociales sont revalorisées en prévision de la hausse des prix à la consommation.

Cette année la hausse n’est que de 0,1 % contre 0,3 % en 2020. Elle sera appliquée sur les versements des aides et allocations du mois de mai.

RSA, allocations familiales, prime d’activité, AAH… Faible revalorisation des prestations familiales au 1er avril 2021

 

Prime d’activité

La prime d’activité est une prestation visant à augmenter les revenus des actifs aux revenus modestes. Versé par les caisses d’allocations familiales (CAF) et les caisses de la Mutualité sociale agricole (MSA), le montant de la Prime d’activité correspond à la différence entre un montant forfaitaire, dont le niveau varie en fonction de la composition du foyer et du nombre d’enfants à charge, et les ressources du foyer.

Pour l’année 2021-2022, ce montant forfaitaire variera ainsi :

  • 553,71 €/mois pour une personne seule et sans enfant
  • 830,57 €/mois pour une personne seule avec un enfant
  • 996,68 €/mois pour une personne seule avec deux enfants

Revenu de solidarité active (RSA) et revenu de solidarité (RSO)

Le revenu de solidarité active (RSA) est un dispositif qui comporte une aide financière sous la forme d’un revenu minimum attribué aux assurés qui ne travaillent pas. Son montant n’est pas fixe, il tient compte des ressources du foyer par rapport à un montant forfaitaire.

Le montant forfaitaire du RSA pour l’année 2021-2022 s’élève désormais à :

  • 565,34 €/mois pour une personne seule
  • 848,01 €/mois pour une personne seule avec un enfant
  • 1 017,61 €/mois pour un couple avec des enfants

À Mayotte, ce montant forfaitaire est de 282,67 €/mois pour une personne seule.

Enfin, dans les départements d’outre-mer, le montant forfaitaire du RSO est porté à 532,47 €.

Allocation aux adultes handicapés (AAH)

L’allocation aux adultes handicapés (AAH) est une aide financière qui permet d’assurer un minimum de ressources aux personnes souffrant d’un handicap reconnu.

Le montant de l’AAH à taux plein s’élève à 903,60 € depuis le 1er avril 2021.

Les allocations familiales

Les allocations familiales constituent une aide financière accordée aux familles allocataires ayant au moins 2 enfants à charge. Le bénéfice de l’allocation familiale est soumis à conditions et son montant varie en fonction de l’âge, du nombre d’enfants et des revenus du foyer.

En 2021, pour une famille de deux enfants aux ressources annuelles inférieures à 69 933 € en 2019, cette prestation s’élève à 132,08 €/mois.

Retrouvez le barème complet, sur notre page dédiée aux allocations familiales.

Allocation de rentrée scolaire (ARS)

L’allocation de rentrée scolaire (ARS) est une aide financière destinée à prendre en charge une partie des dépenses liée à la rentrée scolaire. Elle est soumise à des conditions de ressources et son montant dépend de l’âge de l’enfant.

Pour la rentrée scolaire de septembre 2021, le montant de l’ARS variera ainsi :

  • Pour les enfants âgés de 6 à 10 ans : 370,31 €
  • Pour les enfants âgés de 11 à 14 ans : 390,71 €
  • Pour les enfants âgés de 15 à 18 ans : 404,28 €

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)

L’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) est une prestation financière destinée à compenser les frais d’éducation ainsi que le coût des soins apportés à un enfant de moins de 20 ans en situation de handicap. Elle est versée à la personne qui en assume la charge sous conditions (âge de l’enfant, taux d’incapacité, résidence en France, etc.).

À partir du 1er avril 2021, le montant de l’AEEH de base s’élève à 132,74 €/mois.

Ce montant peut être complété par :

  • Un complément AEEH (99,55 €)

ET

  • Une majoration pour parent isolé, si le parent assume seul la charge de son enfant handicapé (1 126,41 €)

Prime à la naissance ou à l’adoption

Désormais versée au début du 7ème mois de grossesse ou à l’adoption, si les ressources de 2019 ne dépassent pas un certain plafond, le montant de la prime à la naissance est de 948,28 € jusqu’au 31 mars 2022.

En cas de naissances multiples, il est versé autant de primes de naissance que d’enfants.

Le montant de la prime à l’adoption est de 1 896,57 € jusqu’au 31 mars également.

Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE)

La Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PREPARE) est une aide financière destinée aux jeunes parents qui souhaitent cesser ou réduire leur activité professionnelle. Elle fait partie des prestations comprises dans le dispositif de la prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE).

Le montant mensuel de l’aide est fonction de la quotité de travail de l’assuré :

  • Congé parental total : 398,79 €/mois
  • Congé parental à temps partiel (50 % max) : 257,80 €/mois
  • Congé parental à temps partiel (50 % à 80 %) : 148,72 €/mois

Dans le cadre d’un congé parental total, la CAF ou la MSA verse, au titre de la PREPARE majorée, 651,85 € par mois à partir 1er avril 2021.

Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Lorsqu’un parent cesse son activité professionnelle afin de s’occuper d’un enfant à charge, dont l’état de santé requiert une présence soutenue et des soins contraignants, il peut prétendre, sous conditions, au versement d’une allocation journalière de présence parentale (AJPP).

Le montant de l’allocation journalière de présence parentale varie selon que le demandeur vit :

  • Seul : 52,13 €/jour
  • En couple : 43,87 €/jour

Si l’assuré choisit de prendre une demi-journée, ces montants doivent être divisés par 2.

Un complément de ressources mensuel de 112,23 €/mois peut être attribué sous conditions.

Allocation journalière du proche aidant (AJPA)

Depuis le 1er octobre 2020, une allocation journalière du proche aidant (AJPA) peut être versée à un aidant familial qui réduit ou cesse son activité professionnelle dans le cadre d’un congé du proche aidant, afin de soutenir un proche en situation de handicap ou de perte d’autonomie.

À partir du 1er avril 2021, son montant est fixé à :

  • 43,87 €/jour pour un couple
  • 52,13 €/jour pour une personne seule.

Allocation en cas de décès d’un enfant

En plus des nouvelles indemnités journalières versées pendant le congé de deuil, une allocation forfaitaire est versée aux familles touchées par le décès d’un enfant. Elle s’élève entre 1 001,01 €, à 2 001,98 €, selon les ressources.

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