Fermées en raison du Covid-19, les cures thermales sont « à l’agonie »…

Les 113 établissements thermaux de France sont fermés depuis le reconfinement fin octobre sans perspective de réouverture.

Les 113 établissements thermaux français sont fermés depuis octobre

 

Les cures thermales, fermées à cause de la pandémie de Covid-19, sont « à l’agonie », ont assuré vendredi les représentants du secteur, qui réclament des aides.

« Nous avons demandé une aide exceptionnelle de 82 millions d’euros sous forme de subvention pour couvrir les importants déficits car nous allons mourir », assure dans un communiqué le président du CNETh (Conseil national des établissements thermaux), Thierry Dubois.

Les 113 établissements thermaux de France sont fermés depuis le reconfinement fin octobre, et « aucune date de réouverture n’est envisagée à l’heure où la saison thermale devrait démarrer », selon le CNETh.

« Certains établissements, appartenant même à des groupes, envisagent de prendre une mesure de sauvegarde; d’autres déposent le bilan, comme Montrond-les-Bains (Loire) en novembre dernier. Le pôle thermal d’Amnéville (Moselle), avec une perte estimée à 3,7 millions d’euros, risque aussi un dépôt de bilan », poursuit ce syndicat professionnel.

Selon lui, les deux périodes de fermeture (de mars à juin pour le premier confinement puis depuis fin octobre) menacent jusqu’à « 100.000 emplois » directs et indirects.

Pour justifier sa demande d’aide, le CNETh fait le parallèle entre le modèle économique de l’activité thermale et celui des remontées mécaniques des stations de ski, qui ont tous deux « un taux de charge fixe très important, estimé à près de 70% ».

« Ces charges ne sont pas compressibles et même si les établissements thermaux ont bénéficié de certaines aides mises en place par l’Etat, cela reste insuffisant pour assurer la survivance du secteur », plaide-t-il.

Selon le CNETh, les établissements thermaux ont enregistré 110 millions d’euros de pertes en 2020 et leur fréquentation a chuté de près des deux tiers (580.000 curistes en 2019 contre 200.000 en 2020).

Exemple dans l’HERAULT.

Source BFM TV.

Covid-19 : pourquoi des chercheurs redoutent une vague d’Alzheimer dans 15 ans ?…

Vous êtes nombreux à vouloir faire un bond dans l’avenir dans l’espoir que l’épreuve de la pandémie soit derrière nous.

Or, selon plusieurs études, le coronavirus pourrait nous réserver d’autres mauvaises surprises dans les années à venir.

Des neuroscientifiques redoutent une vague de troubles neurologiques d’ici 5 à 15 ans.

Covid-19 : pourquoi des chercheurs redoutent une vague d’Alzheimer dans 15 ans ?

 

Ce phénomène a déjà été démontré par la science : la Covid-19 s’attaque bien à notre cerveau, et plus précisément à notre système nerveux central. Certains symptômes comme la perte du goût et de l’odorat le prouvent. Ils traduiraient la capacité du coronavirus à s’attaquer à notre système nerveux, en endommageant les zones traitant les informations olfactives (relative à l’odorat).

Plusieurs études scientifiques ont également démontré l’atteinte cérébrale par la Covid-19. L’une d’entre elles, dirigée par Adam Hampshire, médecin de l’Imperial College London, avait montré que les patients victimes du coronavirus pourraient avoir un déclin mental équivalant à un vieillissement cérébral de dix ans. Une autre recherche, publiée le 9 septembre 2020 et dirigée par Akiko Iwasaki, immunologue de l’université de Yale, suggère que le virus serait capable de se dupliquer à l’intérieur de notre cerveau en privant d’oxygène les cellules avoisinantes. Ce phénomène semblerait expliquer les maux de tête, les confusions et délires observés chez certains malades.

Dernièrement, des neuroscientifiques expliquent, dans la revue Alzheimer Association, leurs craintes concernant les séquelles neurologiques que pourrait engendrer la pandémie à long terme. Les scientifiques mentionnent le déclin cognitif et la démence, en se basant sur des cas antérieurs dans l’Histoire.

« Covid-19 : un risque plus élevé de déclin cognitif et de démence chez les personnes rétablies »

La Covid-19 n’est pas la seule maladie à avoir bouleversé le monde. Après la grippe espagnole de 1917, qui touchait aussi le système nerveux, environ 1 million de personnes dans le monde avaient développé un mystérieux syndrome neurologique dégénératif connu sous le nom d’encéphalite léthargique, qui a provoqué une rigidité musculaire de type Parkinson, une psychose et, dans certains cas, un état de « zombie », soulèvent les chercheurs.

Un phénomène également observés après plusieurs épidémies comme le SRAS, ou Ebola.

Il “semble probable que les maladies cardiovasculaires et cérébrovasculaires liées à la Covid-19 contribuent à un risque plus élevé à long terme de déclin cognitif et de démence chez les personnes rétablies. Plusieurs sources de données suggèrent que les infections virales du cerveau peuvent avoir un impact sur le risque de maladie d’Alzheimer ou de maladie de Parkinson”, révèlent les chercheurs au sein d’Alzheimer association.

Pertes de mémoire, difficultés de concentration, hallucinations : les symptômes d’une atteinte cérébrale par la Covid-19

Pertes de mémoire, difficultés de concentration, hallucinations : les symptômes d’une atteinte cérébrale par la Covid-19

« On sait depuis longtemps que les virus respiratoires neurotropes entraînent une pathologie cérébrale chronique comprenant un déclin cognitif et une démence émergente, des troubles de l’équilibre et une maladie psychotique, souligne Alzheimer Association. Parce que l’inflammation cérébrale accompagne les troubles neurodégénératifs les plus courants et peut contribuer à des troubles psychiatriques majeurs, les séquelles neurologiques et psychiatriques de la Covid-19 doivent être soigneusement suivies ».

Et pour cause, les témoignages révélant des potentielles atteintes cérébrales par la Covid-19 se multiplient. Difficultés à se concentrer, pertes de mémoire ou encore un brouillard cérébral… Ces désagréments concernent de nombreux anciens malades.

« Je quitte la pièce et je ne me souviens pas de ce que la patiente vient de dire »

“En phase aiguë, beaucoup de gens présentent un syndrome qu’on appelle delirium. Ils sont confus et ont des hallucinations. C’est le signe que le cerveau est en souffrance” constate le Docteur Nicolas Bergeron, psychiatre du Centre hospitalier de l’Université de Montréal, à la presse canadienne.

Pour s’attaquer à votre cerveau, le coronavirus pénètrerait via le tronc cérébral par les voies nerveuses, expliquait de son côté le Pr Peter Berlit, secrétaire général de la Société allemande de neurologie.

Interviewée par le New York Times, une infirmière de 53 ans déjà infectée par le virus fait part de ses pertes de mémoire. “Je quitte la pièce et je ne me souviens pas de ce que la patiente vient de dire (…) J’ai l’impression d’être atteinte de démence”, déplore-t-elle.

Une étude, publiée dans The Lancet Psychiatry, estimait que les troubles neuropsychiatriques persistants seraient deux fois plus fréquents chez les rescapés de la Covid-19 que chez les patients touchés par la grippe ou autres maladies respiratoires. En outre, une étude française a prouvé que 34% des patients souffriraient de perte de mémoire et 27% de problèmes de concentration plusieurs mois après leur infection à la Covid-19.

Alzheimer : le coronavirus affecterait la protéine « tau »

Alzheimer : le coronavirus affecterait la protéine tau

Toujours dans la presse canadienne, François Gros-Louis, expert des maladies du cerveau et de l’ingénierie tissulaire à l’Université Laval (Québec) expliquait que, dans le cadre d’une étude, des chercheurs ont analysé les effets du coronavirus sur un cerveau créé un vitro. Le virus aurait altéré les neurones en affectant la protéine « tau« , impliquée dans des maladies neurodégénératives comme Alzheimer. Pour rappel, cette protéine est incriminée dans la survenue de nombreuses démences, dont notamment la maladie d’Alzheimer et est associée à des lésions nerveuses progressives.

“Des déficits olfactifs ont été précédemment rapportés pour plusieurs infections virales et sont caractéristiques des troubles neurodégénératifs”, rappellent les auteurs de l’étude parue dans Alzheimer association.

« Les symptômes neurologiques sont de plus en plus effrayants »

Comme si la Covid-19 ne faisait déjà pas suffisamment de dégâts, les scientifiques ont également expliqué que l’atteinte à des cellules spécifiques du cerveau par la maladie pouvaient générer des accidents vasculaires cérébraux (AVC).

« Les symptômes neurologiques sont de plus en plus effrayants« , affirmait par ailleurs Alysson Muotri, chercheuse à l’université de Californie (Etats-Unis) dans la revue Nature le 15 septembre 2020. Et pour cause, parmi la longue liste des effets secondaires du coronavirus sur le cerveau, on retrouve désormais des accidents ischémiques, hémorragies cérébrales, encéphalopathies, encéphalites, syndromes de Guillain-Barré, ou encore des amnésies.

« Un consortium, avec des représentants de plus de 30 pays et des conseillers de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), doit être mis en place pour étudier les conséquences à court et à long terme de Sars-Cov-2 sur le système nerveux central, et les possibles liens avec les maladies neurodégénératives », soutient Alzheimer Association.

Source MEDISITE.

 

 

« Six centimes d’augmentation en dix ans » : les travailleurs sociaux du Calvados crient leur colère…

Ils se surnomment les « invisibles ». Les salariés du secteur de l’action sociale se sont rassemblés ce lundi midi devant les locaux de l’institut régional du travail social à Hérouville-saint-Clair près de Caen.

Ils dénoncent une baisse de leur pouvoir d’achat et des conditions de travail dégradées.

Une centaine de salarié.es du secteur social du Calvados se sont rassemblé.es devant le siège de l'Institut régional du travail social à Hérouville-saint-Clair.

 

Éducateurs spécialisés, aides soignants… ils travaillent auprès de personnes handicapées ou de jeunes en rupture familiale. Dans le département du Calvados, cela représente plus de 5000 salarié.es. Un métier dur, éprouvant et qui ne cesse de se dégrader, selon les syndicats qui appelaient à la mobilisation. Une centaine de personnes se sont rassemblées à la mi journée devant le siège de l’IRTS, l’institut régional du travail social, à Hérouville-saint-Clair. La CGT, FO et Sud dénoncent une baisse de 30% du pouvoir d’achat en 20 ans.

Beaucoup de travailleurs pauvres parmi les salariés du secteur social

Aurélien Syren est délégué CGT à l’Oeuvre Notre Dame, foyer de protection de l’enfance à Troarn. « C’est un secteur où les temps partiels sont légions, et quand on est à 70% du SMIC, on se retrouve dans la catégorie des travailleurs pauvres » dénonce-t-il.Selon les syndicats, ces dégradations ne sont pas uniquement liées aux politiques nationales. « Elles sont aussi le fait du Syndicat Employeur du secteur« . Une délégation a été reçue par la direction.

« Les travailleurs sociaux ont du mal à se mobiliser pour dénoncer leur propre situation »

Dehors devant un brasero, la colère gronde. Frédéric Motel est éducateur spécialisé à l’institut de Démouville. Il s’occupe de jeunes en difficulté. « Ce n’est pas évident pour nous de débrayer, car on ne veut pas laisser ces jeunes » s’excuse-t-il. Mais face à des salaires bloqués depuis des années, il tenait à venir manifester. « Six centimes d’augmentation en 10 ans c’est scandaleux ! » s’emporte-t-il. Il dénonce aussi un secteur de plus en plus soumis aux contraintes administratives, « alors que notre cœur de métier c’est l’humain« .

Sylvie Ledunois est elle venue avec ses collègues du foyer de vie de l’ACSEA à Saint-Loup-Hors, près de Bayeux. « Je travaille dans ce secteur depuis 37 ans et j’ai vu les conditions de travail se dégrader » raconte cette aide-soignante. Et elle ne comprend pas qu’elle et ses collègues aient été exclus du Ségur de la santé. « Nous avons fait face à la pandémie, il y a eu un cluster dans notre foyer avec neuf cas positifs, et nous avons dû nous battre pour avoir la prime ! Alors que les personnes dont nous nous occupons sont dépendantes et que nous leur prodiguons des soins, c’est anormal. »

Source FRANCE BLEU.

Vaccins: «un marché de 30 à 40 milliards de dollars cette année»…

Dans le monde, le marché des vaccins ne connaît pas la crise. Tous laboratoires confondus, il pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année.

Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Le marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Vaccins: «un marché de 30 à 40 milliards de dollars cette année»...

 

Le marché des vaccins face au Covid-19 s’annonce-t-il mirifique pour les producteurs de ces précieuses doses, objets de toutes les convoitises? Voici le point sur ce que la pandémie signifie pour le secteur pharmaceutique.

Des milliards de dollars de recettes

Pfizer l’a déjà annoncé: pour la seule année 2021, les ventes de son vaccin anti-Covid, développé en partenariat avec la société allemande BioNTech, atteindront environ 15 milliards de dollars. Et cela sans compter d’éventuels contrats supplémentaires.

En tout, tous laboratoires confondus, «ce marché pourrait représenter 30 à 40 milliards de dollars cette année. Un changement de prisme colossal», souligne à l’AFP Loïc Chabanier, du cabinet de conseil EY. Cela représente en effet plus que tous les autres vaccins – par exemple pédiatriques – en année normale.

Ne serait-ce que pour l’Union Européenne, les sommes sont impressionnantes, si l’on en croit les prix dévoilés lors d’une bourde sur twitter en décembre, par la secrétaire d’Etat belge au Budget, Eva De Bleeker. Sur l’hypothèse de 18 dollars par dose, Moderna, qui a signé un contrat portant sur jusqu’à 160 millions de doses, pourrait par exemple engranger 3 milliards de dollars.

Pour quelle profitabilité?

Difficile toutefois, selon les spécialistes, de déterminer exactement les profits qui seront faits par les laboratoires. Car entre le vaccin d’AstraZeneca (1,78 euro l’unité) et celui de Moderna, les prix varient fortement, tout comme les technologies utilisées et les stratégies. AstraZeneca a notamment expliqué vouloir vendre son vaccin à prix coûtant, durant le temps de la pandémie en tout cas.

«Il y a une inconnue sur la profitabilité», juge Jean-Jacques Le Fur, analyste spécialiste de l’industrie pharmaceutique pour Bryan, Garnier & Co.

Il s’agit parfois de nouvelles technologies, d’expansion industrielle, de partenariats entre acteurs, souligne-t-il: «Le coût de revient industriel final devient un peu plus complexe à déterminer».

La pandémie a en tout cas bouleversé le modèle économique traditionnel, estime Loïc Chabanier. «Dans l’industrie, très souvent le vaccin est peu rentable financièrement au départ, c’est dans la durée que le modèle économique s’installait. Or, ici le modèle est rentable dès le début», dit-il, tant la demande est immense.

Pfizer a d’ailleurs indiqué s’attendre à dégager sur ce produit une marge avant impôt d’environ 25% à 30%. Attention cependant à ne pas tirer à boulet rouge sur les laboratoires, préviennent des spécialistes, qui font valoir les risques pris par ces acteurs.

«Pfizer a investi près de 2 milliards de dollars dans la recherche, ils vont se rembourser assez vite», commente Christelle Cottenceau, directrice de projet au cabinet Alcimed. «Mais il ont commencé à investir sans savoir ce qu’ils allaient trouver. Beaucoup de candidats vaccins s’arrêtent en ce moment», et ces sociétés ne rentreront jamais dans leurs frais en ce qui concerne l’investissement effectué pour ces recherches, explique-t-elle.

Les premiers, seuls gagnants?

Les premiers arrivés sont bien placés pour récolter des commandes gigantesques. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il n’y aura pas de place pour les suivants. Qu’arrivera-t-il en effet si les variants nécessitent de se faire vacciner chaque année? Que le Covid devient aussi régulier que la grippe?

«Compte tenu de l’ampleur, de l’impact mondial et des contraintes logistiques, il y a encore de la place pour un certain nombre d’acteurs», estime Loïc Chabanier.

«Ceux qui arrivent après ont une logistique plus facile à mettre en oeuvre», juge également Jean-Jacques Le Fur.

Selon une estimation récente de GlobalData, les ventes de vaccin Pfizer/BioNTech pourraient même décliner de près de 80% l’an prochain en raison de la compétition d’autres vaccins.

C’est, selon Christelle Cottenceau, une bonne nouvelle: «Il semble qu’il y a beaucoup de produits qui fonctionnent. Cela maintient un niveau de concurrence», dit-elle.

Une nouvelle donne dans les vaccins?

Le Covid-19 pourrait en tout cas, selon les spécialistes, rebattre les cartes dans le secteur très fermé du vaccin. Car cette industrie est traditionnellement partagée par quatre mastodontes qui concentrent à eux seuls 90% du marché en valeur, selon EvaluatePharma: les Américains Pfizer et Merck, le Britannique GSK et le Français Sanofi.

Or, l’arrivée de vaccins à ARN messager – la technologie innovante utilisée par Moderna et Pfizer – «changera probablement une partie de la donne», selon M. Chabanier. «On se rend compte que les résultats de cette technologie sont assez exceptionnels en terme d’efficacité, de capacité à évoluer, d’effets secondaires qui semblent très faibles», détaille-t-il.

Et les nouveaux acteurs pourraient se tailler une part du gâteau dans les futurs vaccins. «On peut même penser à une combinaison de vaccin grippe/Covid», anticipe Jean-Jacques Le Fur. Avec à la clef une place à prendre pour ces biotechs qui auront tant fait parler d’elles, voire pour de nouveaux acteurs, chinois ou russes.

Source LE MATIN. CH

Covid-19 : la galère d’un patient à « haut risque » pour se faire vacciner …!

Patient à « haut risque », un Haut-Saônois n’a pas pu être vacciné, faute de présenter une prescription de son médecin traitant.

Entre incompréhension et fatalisme, le sexagénaire prend son mal en patience.

Covid-19 : la galère d’un patient à "haut risque" pour se faire vacciner

 

Beaucoup d‘appelés, mais peu d’élus. Les chiffres communiqués par le Conseil départemental de la Haute-Saône sont éloquents. Au 8 février dernier, 2,973 % de la population du secteur étaient vaccinés, soit 6 940 personnes, alors que c’est le département de la région qui « a subi la plus haute surmortalité durant la seconde vague. » Les plus de 75 ans et les autres personnes vulnérables doivent patienter. À l’image de ce Haut-Saônois de Saint-Loup-sur-Semouse. Damien Bailly, 62 ans, « patient à haut risque » (triple pontage coronarien, emphysème pulmonaire, tumeur), avait pourtant pris les devants pour s’assurer une place dans l’un des cinq centres du département (Vesoul, Lure, Luxeuil, Gray et Héricourt).

« Une ordonnance du médecin traitant »

« Le 15 janvier, je me suis inscrit sur la plateforme Doctolib et j’ai obtenu deux rendez-vous, le 6 février et le 4 mars », raconte-t-il. Le jour J, le sexagénaire se présente au centre de vaccination de Luxeuil. Un médecin le reçoit pour échanger sur ses antécédents. Un autre soignant lui oppose alors son âge, « moins de 75 ans ».

On m’a réclamé une ordonnance de mon médecin traitant

Après vérification auprès de l’Agence régionale de la santé (ARS), qui lui confirme son éligibilité à la vaccination en tant que personne à risque, Damien Bailly revient à la charge. « Cette fois, on m’a réclamé une ordonnance de mon médecin traitant. » Il s’exécute. Deux jours plus tard, M. Bailly retente sa chance mais la dose de vaccin qui lui était réservée a trouvé un autre preneur.

La plateforme de réservation en ligne et la ligne téléphonique sont saturées

« On m’a demandé de reprendre rendez-vous, soit sur Doctolib, soit en appelant le numéro départemental », dit le Haut-Saônois. Problème : la plateforme de réservation en ligne et la ligne téléphonique sont saturées. En raison d’une forte demande, les sites du département n’ont plus de disponibilités.

On m’a conseillé de ne pas annuler mon second rendez-vous

Impossible d’annuler ses rendez-vous afin de renouveler sa demande. Une situation kafkaïenne, résume-t-il. C’est finalement du côté de l’ARS qu’une issue semble se profiler. Damien Bailly confirme : « On m’a conseillé de ne pas annuler mon second rendez-vous, le 4 mars, et de m’y présenter comme s’il s’agissait de la première injection. »

L’ARS incite à persévérer et à rappeler chaque jour le numéro départemental dédié (03 84 75 64 75). Des créneaux s’ouvrent au fur et à mesure ou sont susceptibles de se libérer ponctuellement.

Source EST REPUBLICAIN.

La malbouffe dans l’enfance peut avoir des répercussions à l’âge adulte…

Mieux vaut ne pas attendre pour avoir une bonne alimentation, saine et équilibrée.

Une récente étude américaine montre que bien se nourrir dès l’enfance permettrait de se prémunir contre certaines complications à l’âge adulte.

 

La malbouffe dans l’enfance peut avoir des répercussions à l’âge adulte

 

Mangez équilibré, et n’attendez pas ! C’est ainsi que l’on pourrait interpréter la récente étude menée par des chercheurs de l’Université de Californie à Riverside, aux États-Unis.

Le 11 janvier 2021, ils ont publié les résultats de leurs travaux concernant l’influence de l’alimentation et de l’activité physique pendant l’enfance sur la composition du microbiote intestinal (flore intestinale) à l’âge adulte, dans le Journal of Experimental Biology. Et la conclusion ne laisse guère place au doute : l’alimentation, dès l’enfance, joue un rôle dans la santé à l’âge adulte.

Une mauvaise alimentation, moins de « bonnes bactéries »

L’étude a été menée sur différents groupes de jeunes souris de laboratoires, afin d’évaluer l’évolution de leur microbiote, suivant différents critères. Un premier groupe était composé de souris soumises à une alimentation saine, tandis que le second rassemblait des souris qui bénéficiaient d’un régime à base de graisses et de sucre, un « régime occidental », comme l’ont qualifié les chercheurs. Et parmi les deux groupes, certaines souris ont eu la chance (ou non), de se voir fournir une roue pour faire de l’exercice physique.

Après plusieurs semaines, jusqu’à leur maturité sexuelle, les souris ont toutes bénéficié d’un retour à un régime standard. Et au bout de 14 semaines, des échantillons de leurs selles ont été prélevés pour être analysés. Le résultat montre alors aux scientifiques que certaines bactéries nécessaires à l’équilibre de la flore intestinale sont bien moins nombreuses dans le groupe ayant été nourri avec le régime à base de graisses et de sucre.

À l’inverse, comme expliqué par le média Néon, qui a relayé l’étude en France, ces mêmes bactéries ont augmenté chez les souris bénéficiant d’une alimentation équilibrée et ayant accès à une roue. Mais même en faisant de l’exercice, ce n’est pas le cas des souris dont l’alimentation n’était pas saine.

La malbouffe dans l’enfance peut avoir des répercussions à l’âge adulte

« Bien nourrir les enfants, c’est faire des adultes en bonne santé »

Pour les chercheurs, si l’expérience a été menée sur des souris, ses résultats s’appliquent également à l’être humain. « Nous avons étudié des souris, mais l’effet que nous avons observé est équivalent à celui d’enfants ayant un régime alimentaire occidental, riche en graisses et en sucre et dont le microbiote intestinal est encore affecté jusqu’à six ans après la puberté », a expliqué Theodore Garland, biologiste spécialisé en physiologie évolutive de l’Université de Californie à Riverside, en charge de l’étude.

Chantal Maurage, pédiatre spécialisée en nutrition et professeure émérite de l’Université de Tours, confirme les résultats de l’étude. « Oui, mal manger dans l’enfance a des conséquences à l’âge adulte. C’est pour ça qu’on fait de l’éducation pour la bonne alimentation chez l’enfant, explique-t-elle. Bien nourrir les enfants, c’est préparer des adultes en bonne santé et les protéger de certaines maladies. »

Parmi ces complications : diabète, maladies inflammatoires intestinales, obésité, troubles de l’intestin…

« Bien nourrir les enfants, c’est faire des adultes en bonne santé »

Un microbiote qui se forme dès la naissance

Pour la spécialiste, si l’intérêt d’une bonne alimentation est trouvé dès le plus jeune âge, c’est avant tout parce que le microbiote se forme extrêmement tôt. « Dès la naissance en fait, précise-t-elle. Quand un bébé naît, son organisme n’a pas de microbes. Or il faut des bactéries pour digérer. Lorsqu’il naît par voie basse, le bébé va donc se coloniser avec les premières bactéries qu’il rencontre, à savoir celles de la flore vaginale de la maman. »

Il est ensuite primordial de conserver un bon équilibre du microbiote, qui se forme très tôt. D’où l’importance pointée par les nutritionnistes d’opter pour une alimentation saine, dès le plus jeune âge. « On se rend compte depuis plus de vingt ans maintenant que le microbiote et ses bactéries protègent, s’ils sont bien équilibrés, de beaucoup de maladies. »

Source OUEST FRANCE.

Handicap : les oubliés du Ségur demandent à bénéficier des revalorisations salariales…

Les établissements pour personnes handicapées risquent de graves problèmes d’effectifs si le secteur ne bénéficie pas à son tour de la revalorisation salariale octroyée aux personnels des Ehpad et des hôpitaux dans le cadre du « Ségur de la Santé », se sont alarmées lundi les principales fédérations du secteur privé non lucratif.

Les établissements pour personnes handicapées risquent de graves problèmes d’effectifs si le secteur ne bénéficie pas à son tour de la revalorisation salariale octroyée aux personnels des Ehpad et des hôpitaux dans le cadre du «Ségur de la Santé». (Photo archives Matthieu Botte / La Voix du Nord)

 

Dans les structures privées accueillant des personnes handicapées, mais aussi des publics précaires ou des mineurs en difficulté, « la colère monte » et les salariés « ont le sentiment d’être humiliés et discriminés », a expliqué lors d’une conférence de presse Alain Raoul, président de Nexem, une organisation qui regroupe des employeurs associatifs du secteur médico-social.

En conséquence, certains « cherchent à aller ailleurs, dans des structures où les salaires ont été revalorisés ».

Les accords dits du « Ségur de la Santé », conclus l’été dernier, prévoient une augmentation de 183 € nets mensuels pour l’ensemble des personnels des hôpitaux et des maisons de retraite (publics et privés non lucratifs). Mais les établissements sociaux et médico-sociaux autres que les Ehpad ont été laissés de côté.

Les soignants migrent vers l’hôpital public

Des négociations sont en cours avec le gouvernement pour combler ce manque. Elles sont sur le point d’aboutir en ce qui concerne le secteur public, mais un accord semble encore loin pour le privé à but non lucratif, qui pèse pourtant 75 % du secteur, a déploré lundi Marie-Sophie Desaulle, présidente de la Fehap, une autre organisation professionnelle.

« Nous voulons une revalorisation pour tout le monde et dans le même calendrier que le secteur public », a-t-elle martelé.

En attendant, la situation est très préoccupante dans certaines structures : « À Paris, dans un de nos établissements accueillant des personnes avec un handicap lourd, 30 % des soignants sont partis », notamment à l’hôpital public où les salaires ont été augmentés, a déploré M. Raoul.

« Certaines offres ne débouchent sur aucune candidature »

Il faudrait 1,9 milliard d’euros par an pour élargir aux quelque 600 000 salariés du secteur les avantages salariaux du « Ségur », mais cette somme « doit être relativisée, elle n’est pas si élevée quand on la compare au plan de relance, par exemple », a argué Jean-Christophe Combe, directeur général de la Croix-Rouge française.

En janvier, la Fédération Paralysie cérébrale, qui gère 128 établissements pour personnes handicapées, s’était déjà publiquement inquiétée de graves problèmes de recrutement, en soulignant que le « Ségur » avait « exacerbé les difficultés ».

« Certaines offres d’emploi ne débouchent sur aucune candidature. C’est un défi du quotidien pour garantir un minimum de qualité dans nos accompagnements », avait expliqué cette fondation.

Source LA VOIX DU NORD.

Emploi, revenus, loisirs… Les personnes handicapées ont des conditions de vie « plus dégradées »…

Selon la Drees, les personnes handicapées sont 2,3 millions âgées de 15 à 64 ans et 2,6 millions de plus de 65 ans, soit un total de 4,9 millions de personnes.

Emploi, revenus, loisirs… Les personnes handicapées ont des conditions de vie « plus dégradées »

 

Plus déprimées, plus isolées, plus éloignées de l’emploi, et plus pauvres… Les conditions de vie des personnes handicapées sont globalement plus dégradées que celle de la population générale, selon une étude de la Drees, réalisée avant la crise, publiée ce jeudi.

Pouvez-vous payer une semaine de vacances par an ? Remplacer des meubles hors d’usage ? Recevoir un parent ou ami pour un repas au moins une fois par mois ? Chauffer et entretenir convenablement votre logement ? Les personnes handicapées répondent par la négative deux ou trois fois plus que la population générale à ces questions, selon cette étude intitulée « Comment vivent les personnes handicapées ? » et basée sur des chiffres de 2018.

Plus âgés et plus seuls

Les personnes identifiées comme handicapées sont celles ayant déclaré être « fortement limitées » dans les activités que les gens font habituellement, depuis au moins six mois, à cause d’un problème de santé. Selon la Drees, elles sont 2,3 millions âgées de 15 à 64 ans et 2,6 millions de plus de 65 ans, soit un total de 4,9 millions de personnes.

Ces personnes sont plus âgées, plus souvent des femmes et vivent davantage seule que la population générale, souligne l’étude. Concernant les moins de 65 ans, elles sont également moins diplômées et plus éloignées du marché de l’emploi : les personnes handicapées sont surreprésentées parmi les chômeurs (15 % contre 8 %) et les inactifs non retraités et non étudiants (27 % contre 6 %). Et sont plus souvent pauvres : 19 % vivent sous le seuil de pauvreté (moins de 60 % du revenu médian) contre 13 % dans l’ensemble de la population.

Une population plus pessimiste et découragée

Au-delà de la pauvreté monétaire, la Drees a aussi étudié la pauvreté en « conditions de vie », c’est-à-dire en considérant les privations pour raisons financières à certains biens de consommation, services ou équipements. Ainsi, près de trois personnes handicapées sur dix sont concernées par cette forme de pauvreté, contre environ une sur dix dans l’ensemble de la population. Dans le détail, 31 % déclarent une insuffisance de ressources, 27 % des restrictions de consommation, 19 % des retards de paiements du loyer, des factures ou des impôts, et 14 % des difficultés de logement.

Au-delà de ces aspects socioéconomiques, les écarts se creusent aussi en matière d’activités sportives, culturelles, associatives et citoyennes, auxquelles les personnes handicapées participent moins, détaille la Drees. Autant d’aspects qui peuvent influer sur le moral : 26 % des personnes handicapées se disent pessimistes ou découragées et 19 % déprimées, contre respectivement 11 % et 7 % dans l’ensemble de la population, selon cette étude.

Source 20 MINUTES.

Parkinson : le mécanisme qui tue les cellules cérébrales a été identifié…

Chez les patients atteints de Parkinson, la protéine alpha-synucléine se dérègle et forme des amas qui se propagent et tuent les cellules cérébrales saines.

Parkinson : le mécanisme qui tue les cellules cérébrales a été identifié

 

Un “pas vital”. Voilà comment les chercheurs britanniques de l’université de Cambridge et de l’Imperial College de Londres ont présenté leur découverte. Ils sont parvenus à comprendre la fonction de la protéine alpha-synucléine, précédemment identifiée comme étant impliquée dans l’apparition de la maladie de Parkinson. Dans leur étude publiée le 10 février dans la revue Nature Communications, ils avancent que, lorsque cette protéine se dérègle, elle forme des amas qui se propagent dans le cerveau et tuent les cellules cérébrales saines.

L’action des membranes plasmiques entravée

Les chercheurs ont examiné ce qu’il se passe dans des conditions saines pour comprendre ce qui ne va pas dans les cellules des personnes atteintes de Parkinson. Toutes les cellules du corps ont une membrane plasmique qui protège les cellules et transporte généralement les nutriments et élimine les substances toxiques. Chez les personnes atteintes de cette pathologie neurodégénérative, la protéine alpha-synucléine entrave la fonction des membranes plasmiques et se met à tuer les cellules saines.

Lorsque cette protéine fonctionne normalement, elle joue un rôle important dans les mécanismes par lesquels les neurones échangent des signaux dans le cerveau, précise Alfonso De Simone, l’un des auteurs de l’article. Mais elle a un côté sombre car quand elle fonctionne mal, elle commence à se coller et former des amas qui finissent par se propager et tuer les cellules cérébrales saines. Nos recherches ont montré que cette protéine s’accroche à la face interne de la membrane plasmique des cellules cérébrales. Nous construisons donc lentement une image de ce trouble très complexe en étudiant la fonction clé de l’alpha-synucléine.

S’attaquer aux origines de la maladie pour en inverser les effets

La capacité de l’alpha-synucléine à se coller sur la face interne de la membrane plasmique des cellules nerveuses constitue l’élément déclencheur de la maladie. “L’une des principales questions de la recherche sur Parkinson est la suivante : quelle est la fonction de l’alpha-synucléine, la protéine qui, dans des conditions pathologiques, forme des amas qui affectent les capacités motrices et cognitives ?, interroge Guliana Fusco, autrice principale de l’article. Habituellement, vous découvrez une protéine pour sa fonction et ensuite vous explorez ce qui ne va pas lorsque la maladie survient. Dans le cas de l’alpha-synucléine, la protéine a été identifiée pour son association pathologique mais nous ne savions pas ce qu’elle faisait dans le neurone. Nos recherches suggèrent que la protéine alpha-synucléine colle à la face interne de la membrane plasmique des cellules nerveuses mais pas vers l’extérieur, une nouvelle information cruciale.”

Les scientifiques estiment que cette découverte est très prometteuse et permet d’envisager un traitement capable de s’attaquer aux origines de cette maladie et donc d’en inverser les effets. Les traitements existants ne sont efficaces que pour atténuer les symptômes. “Nous avons des milliers de protéines dans notre corps et tant que la fonction de cette protéine mystérieuse n’est pas confirmée par plus de recherches, les thérapies médicamenteuses ne peuvent pas commencer à être développées pour s’attaquer aux origines de la maladie de Parkinson”, ont conclu les chercheurs.

Source POURQUOI DOCTEUR ?

En France, 2 % de la population serait sensible aux ondes électromagnétiques…

Quels sont les symptômes dont souffrent les personnes électrosensibles et constituent-ils réellement un handicap ?

En France, 2 % de la population serait sensible aux ondes électromagnétiques et souffrirait de divers maux.

L’électrosensibilité provoque, notamment, des maux de tête.

 

Quels sont les symptômes dont souffrent les personnes électrosensibles et constituent-ils réellement un handicap ? En France, 2 % de la population serait sensible aux ondes électromagnétiques et souffrirait de maux de tête, de troubles visuels et de l’audition. Des irritations de la peau allant jusqu’aux rougeurs et des sensations de brûlures seraient également imputables aux ondes électromagnétiques. Seraient. Car, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), « aucune étude ne le prouve réellement ».

« Divers symptômes non spécifiques »

Dans son dernier rapport, daté de 2018, l’agence fait état de la grande complexité de la question de l’électrohypersensibilité et conclue « à l’absence de preuve expérimentale solide permettant d’établir un lien de causalité entre l’exposition aux champs électromagnétiques et les symptômes décrits par les personnes se déclarant électrosensibles. Mais, poursuit l’Anses, la souffrance et les douleurs exprimées par les personnes se déclarant EHS correspondent à une réalité vécue les conduisant à adapter leur quotidien pour y faire face. » Dans ce contexte, l’Agence recommande « une prise en charge adaptée des personnes concernées ainsi que la poursuite des travaux de recherche ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) précise que « l’hypersensibilité électromagnétique (HSEM) se caractérise par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre. Mais considère que quelle qu’en soit la cause, cette hypersensibilité peut être un problème handicapant pour l’individu touché ».

Source OUEST FRANCE.