Une jeune américaine raconte son hospitalisation pour pneumonie, son coma et incite à ne pas vapoter…!

Une jeune américaine de 18 ans, domiciliée dans l’Utah, témoigne sur Facebook de ce qu’elle a vécu à cause d’une pneumonie aiguë.

Vapotage : une jeune femme placée dans le coma artificiel. Cigarette électronique

Sa plongée dans le coma, son réveil… Pour elle, le fait qu’elle vapote y est pour quelque chose. Le nombre important de cas a, par ailleurs, amené le Michigan à interdire la vente de produits aromatisés.

« Je me disais que cela n’arrivait qu’aux autres. […] Suivez mon conseil, ne fumez pas, ne vapotez pas. » Début août, Maddie Nelson, une Américaine de 18 ans, a été hospitalisée et placée en coma artificiel pour cause de pneumopathie à éosinophiles idiopathique aiguë (PEIA). Il s’agit d’une maladie provocant une insuffisance respiratoire importante, souvent associée à de la fièvre, voire des vomissements. Les médecins ont évoqué, selon Maddie Nelson, un lien avec le fait qu’elle vapotait.

Elle a donc tenu à témoigner de son cas sur Facebook. Elle y explique qu’ils n’ont pas pu déterminer quel produit ni quelles cigarettes électroniques, parmi les différents modèles qu’elle utilise était à l’origine de cette réaction. Une réaction qui s’apparente à une réaction allergique. Comme l’indique la Revue médicale suisse, « certains auteurs suggèrent qu’un antigène inhalé inhabituel serait à l’origine de la PIAE, comme lors d’une réaction d’hypersensibilité aiguë ». La Revue poursuit : « Divers écrits rapportent la survenue de la maladie immédiatement après une activité extérieure inhabituelle, telle que l’inhalation de poussière et de fumée. » Un tel épisode a ainsi été observé chez un sapeur-pompier new-yorkais qui avait été exposé aux poussières lors de l’effondrement des tours du World Trade Center.

Comme une réaction allergique…

Ce qu’a vécu Maddie Nelson, ils sont près d’une trentaine de jeunes à l’avoir plus ou moins expérimenté : tous ont été hospitalisés pour des maladies au poumon selon les services de santé de trois États américains (Illinois, Minnesota et Wisconsin), ces dernières semaines. Le New York post qui relate l’histoire de Maddie parle même de 200 cas depuis juin 2018 selon les différents centres de contrôle et de prévention des maladies aux États-Unis. Un potentiel lien avec le vapotage est évoqué mais pas pour autant établi à l’heure actuelle. Pour la première fois aux États-Unis, l’utilisation de la cigarette électronique était même évoquée dans la mort d’un consommateur fin août. Un homme que les autorités n’ont pas pu identifier et qui serait âgé de 17 à 38 ans au moment de sa mort, selon le New York Post.

Pour Maddie, le lien est fait. Elle explique avoir commencé à vapoter il y a trois ans. D’abord sans nicotine, puis elle est passée à 3 mg de nicotine (la dose minimale). En début d’année, elle dit avoir perdu l’appétit, mais c’est le 27 juillet que son état général commence à se dégrader : elle ressent des douleurs atroces au dos et aux reins. Le tout avec une forte fièvre.

Les arômes utilisés ?

À l’hôpital, son état continu à se dégrader malgré l’apport en oxygène et l’amène jusqu’au service de soins intensifs. Les radios réalisées montrent des dégâts importants et sa famille accepte alors qu’elle soit plongée dans le coma. Quatre jours plus tard, le 3 août, elle en sort et peut depuis manger et respirer seule, malgré un dispositif d’aide pour la nuit.

Les produits utilisés pour apporter un arôme aux produits pour e-cigarette sont mis en cause par des élus américains. Devant l’ampleur du nombre de cas ces dernières semaines, le Michigan serait le premier état à avoir décidé ce mercredi 4 septembre de bannir les e-cigarettes aromatisées à la vente, en kiosque ou sur internet.

Source OUEST FRANCE.

Un jeune de 19 ans se nourrissant uniquement de malbouffe devient aveugle…!

Un adolescent qui ne mangeait que des aliments ultra-transformés a récemment perdu la vue : dès l’âge de 15 ans, les problèmes de vision ont débuté, ainsi que des soucis auditifs.

Un jeune de 19 ans se nourrissant uniquement de malbouffe devient aveugle. Saucisse, pain blanc et frites... Un menu peu équilibré...

N’étant pas en surpoids, les médecins ont eu du mal à poser un diagnostic. Mais lorsque le jeune homme leur a avoué que depuis l’école primaire, il mangeait uniquement des frites, des chips, du jambon, des saucisses et du pain blanc.

Mais ce régime alimentaire a forcément des conséquences, comme le précise le Sciencepost. Les problèmes de santé du jeune homme ont commencé dès 14 ans : il se plaignait d’une grande fatigue.

Lésions au niveau de certains systèmes nerveux

S’en sont suivis des problèmes auditifs et des troubles de la vision, dès l’âge de 15 ans. Des analyses ont été effectuées. Des carences ont alors été repérées et cela ne s’est pas arrangé avec le temps : souffrant d’anémie, et de carences en vitamines B12, D, cuivre…

Ce n’est qu’une fois que les médecins ont su pour son régime alimentaire qu’ils ont compris. Mais malheureusement il était trop tard : le jeune homme était atteint de neuropathie optique nutritionnelle et il est devenu aveugle à 17 ans. Et cela est irréversible.

Il a dû abandonner son cursus universitaire

Le cas de ce jeune homme a été publié ce mardi 3 septembre dans la revue Annals of Internal Medicine. Il a dû abandonner son cursus universitaire en informatique. Les carences nutritionnelles ont eu raison de sa vue. Comme quoi la junk food n’est pas, mais vraiment pas bonne pour la santé. À bon entendeur…

Source MIDI LIBRE.

Vidéo – Maltraitance dans les Ehpad : le Québec autorise les caméras dans les chambres…

Le Québec a jugé que les chambres des pensionnaires des maisons de retraite pouvaient bénéficier d’un système de surveillance installé par les familles.

ehpad Photo illustration

Exemple d’images tournées par la caméra de Mme Matte dans un EPAHD. (Youtube)

Les images d’une femme battue dans un Ehpad, il y a deux semaines en France, avaient suscité l’émoi. Comment prévenir ce genre d’incidents ? Au Québec, la loi autorise désormais les familles à équiper les chambres des Ehpad de caméras afin de surveiller les résidents et le personnel soignant. Ceci pour éviter les violences, mais aussi les vols quotidiens. « J’ai installé une caméra ici, au grand jour, il n’y a rien de caché », montre Effie Karelas, fille d’une pensionnaire de maison de retraite.

Une manière de clarifier les situations

Le personnel disait que sa mère était violente et voulait lui imposer de nouveaux calmants. Mais il a oublié la présence de la caméra, et ce qu’Effie a vu sur les images ne correspondait pas avec les déclarations. « Ma mère avait juste essayé d’attraper le bras d’un aide-soignant, pour lui demander de l’aider avec sa jambe », raconte Effie Karelas. « Ils l’ont laissée comme ça, toute nue, sans aucune dignité, la porte de la chambre grande ouverte à la vue de tout le monde », assure-t-elle.

Source FRANCE INFO.

« Elles sont toujours en train de courir » : malgré les annonces d’embauches, la situation dans les Ehpad ne s’est pas vraiment améliorée…

Un an après l’annonce d’embauche dans les Ehpad, le personnel est toujours débordé. Leurs syndicats sont reçus  le jeudi 21.02.2019 à l’Élysée.

"Elles sont toujours en train de courir" : malgré les annonces d'embauches, la situation dans les Ehpad ne s'est pas vraiment améliorée. Une aide-soignante dans une chambre d\'un Ehpad. (Illustration). 

« Le matin, elles sont toujours en train de courir ». Les résidents de l’Ehpad de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) constatent, comme les dix syndicats de personnel, que la situation ne s’est pas améliorée, malgré une grève inédite l’an dernier et l’annonce par le gouvernement d’un plan au printemps dernier qui prévoyait la création de 20 000 postes supplémentaires.

Un an après, les représentants syndicaux seront reçus jeudi 21 février à 10 heures à l’Élysée. Ils vont demander à être reçus par Emmanuel Macron et vont remettre leurs doléances : plus de personnels dans les Ehpad publics, qui représentent environ la moitié des établissements, et des hausses de salaires.

La menace d’une nouvelle grève

Dans la chambre de son Ehpad, Renée Planchais a le sourire et le rire facile, mais cette dame âgée s’inquiète pour les aides-soignantes qui l’accompagnent au quotidien : « Elle me demande si ça va bien, mais moi je leur demande toujours ‘comment allez-vous aujourd’hui ?' », dit-elle. Souvent, Renée reçoit la même réponse. « C’est souvent la fatigue. Le matin, elles sont toujours en train de courir. Il y a énormément de travail ».  

« Il y a des fois où elles ont mal au dos, et elles s’arrêtent de travailler parce qu’elles n’en peuvent plus ». Renée Planchaisà franceinfo.

À 31 ans, Olivia Delaunay souffre de mal de dos et de fatigue. « C’est des grosses journées, c’est épuisant », raconte-t-elle. « C’est un rythme très soutenu et c’est vrai que des fois, on rentre à la maison après une journée longue et on n’a pas toujours l’énergie pour faire des taches qu’on devrait faire chez nous. Ne serait-ce que les courses à faire, j’en peux plus », lâche la jeune femme qui aime pourtant son travail.

Des temps de toilette réduit au minimum

Même si Olivia dit aimer son métier, elle n’en retire pas autant de satisfaction qu’elle le voudrait. « Une toilette qui devrait durer normalement 30 à 40 minutes, on est obligé de la faire en un quart d’heure, 20 minutes, parce qu’on n’a pas le temps et qu’il y en a d’autres qui attendent derrière », déplore-t-elle.

Les résidents ne vont pas avoir une douche tous les jours. Et on est obligé de le faire à leur place, alors qu’on est censé les stimuler pour qu’ils gardent un minimum d’autonomie.Olivia Delaunayà franceinfo

Olivia regrette que la réduction du temps de la toilette se fasse au détriment des résidents. « On n’a pas le temps de les laisser faire leur visage, ou nettoyer le haut, donc ils perdent en autonomie ».  

Dans cet Ehpad public, l’État fixe le nombre d’aides-soignantes et leur salaire. Lors du mouvement de protestation national il y a un an, Olivia avait fait grève mais depuis, rien n’a changé dans son quotidien. Il n’y a pas eu plus d’embauches et son salaire plafonne à 1 600 euros nets par mois. « C’est pas cher payé pour ce qu’on fait. On demanderait un peu plus, on n’a pas été augmenté depuis très longtemps », déclare la jeune femme.

« Nous voulons des choses concrètes »

Selon Pascal Champvert, président de l’AD-PA, l’association des directeurs d’Ehpad et de services à domicile, « nous n’avons pas vu depuis un an une seule création d’emploi », malgré l’annonce du gouvernement de recruter 20 0000 personnes. « Au contraire, ce que nous avons vu, c’est la suppression des emplois aidés », déplore Pascal Champvert qui fait partie de la délégation qui sera reçu à l’Élysée.

« Le président peut annoncer une grande loi, nous participons à ces réflexions, mais nous voulons des choses concrètes dès maintenant », martèle-t-il. Il faut plus « de personnel dans les établissements et les services à domicile. Il faut des garanties dès 2019 », assure Pascal Champvert.

Source FRANCE INFO.

 

Tribune contre les médecines alternatives : nouvelles plaintes contre les auteurs…

Le Syndicat national des médecins homéopathes veut lancer une procédure devant l’Ordre des médecins pour «non-confraternité».

Tribune contre les médecines alternatives : nouvelles plaintes contre les auteurs

Un mois et demi après sa publication dans les colonnes du Figaro, la tribune de 124 professionnels de santé contre les médecines alternatives suscite toujours de fortes réactions. Elle provoque notamment une nouvelle procédure contre ses auteurs auprès de l’Ordre des médecins. En témoigne une lettre recommandée, envoyée au Conseil national de l’ordre des médecins le 13 avril 2018 par le Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF).

L’organisation souhaite porter plainte contre les 124 signataires de la tribune pour «non-confraternité et non-respect du code de déontologie». Une procédure qui rappelle celles déjà intentées contre 10 médecins, pris au hasard parmi les signataires, par un syndicat, l’Union collégiale, et des organisations de médecins homéopathes, mésothérapeutes, acupuncteurs, installés dans les Alpes-Maritimes.

Depuis l’envoi de la lettre, «le Conseil national de l’ordre des médecins est revenu vers nous pour nous indiquer la procédure à suivre», explique au Figaro le Dr  Charles Bentz, président du SNMHF. Car en l’état, la plainte ne devrait pas être recevable comme l’explique le Conseil national: «Il ne peut pas y avoir d’action de groupe et une plainte ne peut être déposée qu’à l’encontre d’un individu, et à l’échelon départemental .»

Impossible de savoir ce que risquent vraiment les signataires

Autrement dit, le syndicat devra saisir individuellement tous les conseils départementaux dans lesquels sont installés les médecins signataires! Le Dr  Charles Bentz assure qu’«il y aura une plainte nominative contre les 124 premiers signataires du document». Ou tout au moins contre ceux qui sont médecins parmi les 124 professionnels de santé qui ont signé la tribune. Depuis, le texte a recueilli près de 2.400 signatures sur Internet.

Impossible pour le moment de savoir ce que risquent vraiment les signataires. Une fois que le conseil départemental accuse réception de la plainte, il est tenu d’organiser une séance de conciliation. Si cela n’aboutit pas sur un accord, la plainte doit être transmise à la chambre disciplinaire de première instance (échelon régional) du conseil…..

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Source Le Figaro

Santé – Fracture : la vitamine D et le calcium sont inefficaces en prévention chez les seniors…

Santé – Un groupe d’experts américains estime qu’il n’existe pas assez de preuves pour démontrer l’efficacité de la vitamine D et du calcium pour prévenir les fractures chez les seniors.

Ils préconisent de prévenir les chutes grâce au maintien de l’exercice physique.

Fracture : la vitamine D et le calcium sont inefficaces en prévention chez les seniors

Chaque année en France, près d’un senior de 65 ans et plus sur trois chute, soit près de 3,6 millions de personnes. Un accident de la vie courante qui peut avoir de lourdes conséquences: près de 70.000 personnes âgées sont hospitalisées pour une fracture de la hanche, et 9.000 décèdent suite à une chute. Des milliers de seniors souffrent également de traumatismes crâniens, d’hématomes et de blessures au visage.

Pour prévenir les fractures liées à ces chutes, de nombreuses personnes sont tentées de prendre une ampoule de vitamine D et des compléments alimentaires à base de calcium. Une supplémentation qui n’aurait aucun bénéfice, à en croire les nouveaux travaux du groupe d’experts américains dédié à la prévention baptisé US Preventive Services Task Force (USPSTF) dont un compte-rendu est paru dans le JAMA.

«Il est vrai que ces molécules sont très importantes pour notre ossature. La majorité du calcium se trouve dans nos os, et la vitamine D est nécessaire pour le métaboliser et renforcer nos os», décrypte le Dr Alex Krist, vice-président de l’USPSTF. Néanmoins, la littérature scientifique disponible ne permet pas de démontrer l’efficacité d’une supplémentation en vitamine D et/ou en calcium en matière de prévention des fractures.

 

Chez les femmes préménopausées, tout comme chez les hommes, les experts américains n’ont pas trouvé de faits probants pour confirmer les bienfaits supposés de ces molécules. Ils ajoutent que la prise de 400 Unités Internationales (UI) ou moins de vitamine D par jour combiné à 1000 UI ou moins de calcium ne protège pas les femmes ménopausées contre les fractures. Et augmenter les doses n’aurait aucun effet sur l’incidence des fractures. Toutefois, «ces recommandations ne s’appliquent pas aux personnes âgées ayant des antécédents de chutes ou de fractures, atteints d’ostéoporose ou présentant une carence en vitamine D», soulignent les chercheurs. De fait, chez ces populations plus fragiles, la vitamine D et le calcium permettent de réduire le risque de fractures. Les autorités sanitaires françaises recommandent une supplémentation vitaminique avec au moins 800 UI par jour ou 100 000 UI tous les 4 mois…

Plus d’information, cliquez ici.

 

Source LE FIGARO.

60 millions de consommateurs met en garde contre les aliments « ultratransformés »…

Un hors série de la revue 60 millions de consommateurs propose à ses lecteurs de mieux débusquer les sucres, sels, graisses et additifs cachés dans les produits « ultra-transformés » de l’industrie agroalimentaire.

Danger - les aliments "ultratransformés"

Du chocolat en poudre qui contient plus de sucre que de cacao, aux additifs interdits dans les yaourts, la revue 60 millions de consommateurs (éditée par l’Institut national de la consommation, un établissement public dépendant du ministère en charge de la consommation) épingle plus de 100 produits de grande consommation.

Sucre

L’accusé numéro un, le sucre, est souvent caché. Ainsi dans un flacon de ketchup Heinz de 700 g, on trouve huit tomates et 22 morceaux de sucre. Soit pour 20 g de sauce, autant de sucre que dans deux petits-beurres de la marque Lus. « 80% du sel absorbé par les Français proviennent des aliments transformés. 70% des sucres sont ajoutés et cachés » indique la revue.

Additifs

Au chapitre « additifs », 60 millions publie une liste de 50 additifs « à proscrire » (sur plusieurs centaines autorisés), pour des motifs allant d’effets avérés à des effets beaucoup plus spéculatifs « Toutes 
les hypothèses émises par les études 
[sur lesquelles nous basons le classement] ne sont pas forcément confirmées », concèdent les auteurs de la liste. Une démarche assumée, en dépit « de possibles controverses sur les excès du principe de précaution ».

Viande

Au rayon viande, la revue détaille le « mécanisme pernicieux » du « trop de fer », ou comment, à trop forte dose, le fer contenu dans la viande rouge favorise l’apparition de cancers, notamment du sein pour les femmes.  En résumé, la revue préconise pas plus de 500 grammes de viande rouge par semaine, soit 70 g par jour, et moins pour les femmes après 50 ans.

Graisses

60 millions débusque aussi des graisses cachées dans les céréales des enfants qualifiées de « bombes de graisses », en particulier les marques Tresor de Kellogg’s et Extra Fruits du même Kellogg’s, ainsi que les barres de céréales, les pâtes feuilletées, et, plus surprenant, les poêlées de légumes de Bonduelle ou Picard qui doivent être utilisées sans ajouter de matières grasses.

Yaourts

Alors que la réglementation française interdit l’ajout d’additifs dans les yaourts, les grandes marques en incorporent en quantité dans les mélanges de fruits qui parfument les desserts lactés: neuf additifs dans le yaourt Carrefour aux fruits recette crémeuse, sept dans le Taillefine aux fraises, et 12 dans le panier de Yoplait nature sur fruits. « Le mélange de fruits sert en somme de cheval de Troie pour contourner la loi », un « subterfuge » qui « dénature un produit simple et bon pour la santé » regrette la revue.

Information aux consommateurs

Même un outil destiné à améliorer l’information du consommateur et lutter contre l’obésité ou la diabète, comme le nouveau système d’étiquetage Nutriscore (basé sur les cinq lettres A,B,C,D,E, et un code couleurs) présente « quelques lacunes », selon la revue.

Mise en cause dans le dossier, l’Association nationale des industries alimentaires (Ania, qui représente 17.000 entreprises françaises du secteur agroalimentaire), a regretté un dossier qui ne fait selon elle « qu’alimenter les peurs ». Il « mélange des études sérieuses avec d’autres qui le sont beaucoup moins », dans le but de « faire douter les consommateurs », alors que le secteur fait « beaucoup d’efforts » dans le sillage des États généraux de l’alimentation « pour tenir ses engagements afin de parvenir à une alimentation plus sûre, plus saine et plus durable », a indiqué une porte-parole à l’AFP.

Source FRANCE TV.