Coronavirus COVID 19 : la difficulté du confinement pour les personnes en situation de handicap mental…

Coronavirus – confinement : le défi de l’école à domicile pour les enfants à troubles cognitifs…

En temps normal, les classes dites Ulis offrent à des enfants en situation de handicap une prise en charge personnalisée. Des habitudes bousculées par le confinement à cause de l’épidémie de Covid-19.

Un professeur d’Ulis du Loir-et-Cher explique ses méthodes pour assurer la continuité pédagogique.

L'école à la maison, image d'illustration.  © Rémy Perrin/MaxPPP

ULIS. Quatre lettres pour un sigle encore peu connu. Les Unités Localisées d’Inclusion Scolaire – ce nom est apparu en 2015 pour décrire une réalité plus ancienne – « permettent la scolarisation dans le premier et le second degrés d’un petit groupe d’élèves présentant des troubles compatibles« , selon les explications du site de l’Education nationale.

Concrètement, une Ulis permet l’enseignement à des élèves, dont les troubles ne permettent pas de suivre correctement un cursus dit classique, de progresser à leur rythme en suivant un enseignement personnalisé. Pas de programme à respecter à la fin de l’année, juste un suivi poussé et des acquis adaptés.

Une personnalisation qui doit faire face à l’épreuve du confinement et de l’école à la maison.

C’est le cas pour les dix élèves de l’Ulis du collège Saint-Joseph de Mer, dans le Loir-et-Cher. Cette classe accueille des adolescents âgés de 12 à 16 ans, souffrant de troubles des fonctions cognitives. « Ce sont des élèves reconnus handicapés, ce qui a de répercussion sur leurs capacités d’apprentissage« , explique Jean-Baptiste Gilles-Choquet, professeur chargé de l’Ulis.

« Des adolescents qui suivent un programme de primaire »

Son maître mot : « adaptation« . « C’est marqué sur ma fiche de poste, je suis professeur spécialisé dans l’adaptation scolaire« , abonde-t-il. Une spécificité nécessaire face aux élèves. « Ce sont des adolescents qui suivent un programme de primaire. »

Pour lui, l’adaptation c’est « lever les freins à l’apprentissage des programmes« , et le renforcement des fondamentaux en mathématiques et en français, deux matières dont il assure l’enseignement. L’adaptation, c’est aussi intégrer ces élèves aux classes du collège « en SVT, en musique, en arts plastiques ou en histoire, selon leurs capacités« .

Alors pour une telle classe, le confinement peut ressembler à un défi de plus. Jean-Baptiste Gilles-Choquet considère de son côté que c’est « pousser l’adaptation » un cran plus loin.

Rassurer malgré la distance

Première mesure : l’échange. Le centre national d’enseignement à distance a mis à disposition un outil de visioconférence pour le confinement, qui permet aux enseignants de garder un contact direct avec leurs élèves et d’assurer la continuité pédagogique. Avec comme but de ne pas perturber les enfants selon le professeur :

« Certains ont des difficultés avec le changement, et ce changement là est très fort. D’autres ont créé une cloison entre ce qui se passe à la maison et ce qui se passe à l’école. On est dans une nécessité de décloisonner. Les troubles, c’est ça : la difficulté face à l’imprévu. »

Alors chaque jour, Jean-Baptiste Gilles-Choquet et son auxiliaire de vie scolaire passent entre 30 et 45 minutes en visioconférence individuelle avec chaque élève, accompagné par un parent, un frère ou une soeur. Il leur propose un plan de travail, et implique la famille dans l’apprentissage. « Je ne peux pas vérifier directement ou les aider autant que je voudrais« , regrette-t-il ainsi.

Accompagner les parents

Surtout quand d’autres difficultés apparaissent, comme « les connexions internet pourries, les vidéos qui ne fonctionnent pas ou certains qui ne sont pas à l’aise avec l’informatique. Au collège, on a des bons outils pédagogiques, à distance c’est compliqué. »

Tout aussi compliquée, voire impossible, est la confection de programmes complets individuels. Jean-Baptiste Gilles-Choquet avoue déjà une surcharge de travail depuis le début du confinement, qui l’empêche de faire tout ce qu’il voudrait.

« On devrait pouvoir faire le maximum, mais on ne peut pas non plus expliquer les méthodes pédagogiques aux parents. Tu ne peux pas leur demander de faire classe à ta place avec des élèves à besoin particuliers. Mon boulot, c’est de me rendre compte au fur et à mesure ce qui ne va pas. »

Pour le moment, sa stratégie semble fonctionner. Il envoie chaque jour les exercices adaptés avec les consignes aux parents, et les appelle le  soir. « L’objectif, c’est que les enfants restent la tête au travail, et qu’ils se rendent compte qu’on est là pour eux. » Là est peut-être le principal.

Source FR3.

Coronavirus : tragédie à huis clos dans les Ehpad…! Vidéo dans les Vosges…

Les résidences pour personnes âgées recensent de plus en plus de morts, mais aucun bilan national n’est dressé.

Une zone d’ombre qui devrait être dissipée.

Un employé vient livrer un cercueil à l’Ehpad de la fondation Rothschild, mercredi à Paris (12e), où 13 résidents sont morts du coronavirus et 84 autres personnes ont été testées positives au Covid-19.

Une tragédie à huis clos. Alors que la circulation du coronavirus s’accélère en France, le bilan s’alourdit dans les maisons de retraite avec déjà 16 décès dans un établissement de Saint-Dizier (Haute-Marne), 7 dans un Ehpad en Haute-Savoie, 20 dans les Vosges et au moins 13 dans la maison de retraite du groupe Rothschild à Paris, qui recense par ailleurs 84 autres résidents positifs au Covid-19. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France, 148 Ehpad franciliens ont des cas d’infection. C’est dans cette région et dans le Grand Est que les maisons de retraite sont les plus touchées.

Impossible toutefois d’obtenir un bilan national: le point quotidien du directeur général de la santé, Jérôme Salomon, ne prend en compte que les décès survenus dans les hôpitaux. Surprenant, puisqu’il admet lui-même que «les deux principaux lieux de décès sont l’hôpital et les Ehpad». Pour dissiper cette zone d’ombre, Jérôme Salomon a annoncé mardi la mise en place dans les prochains jours d’un «suivi quotidien de la mortalité» dans les établissements pour personnes âgées. «Une application est en cours de développement» avec les ARS pour permettre ce suivi, confirme la Direction générale de la santé (DGS).

Nous demandons la création d’une cellule d’urgence Ehpad pour les situations critiques. Il faut que l’hôpital vienne à nous d’une manière ou d’une autre

Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées)

Si les décès en Ehpad ne sont pas comptabilisés, c’est aussi qu’«il n’y a pas de place à l’hôpital» pour leurs résidents, souligne Gaël Durel, président de l’Association nationale des médecins coordonnateurs en Ehpad et du médico-social. La plupart des résidents souffrent de pathologies multiples et n’auraient pas la force de supporter des semaines de réanimation, «mais beaucoup pourraient bénéficier d’une hospitalisation pour des soins continus. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, quand on appelle le 15, on nous dit de plus en plus souvent: ‘‘Il n’y a pas assez de lits, trouvez le moyen de les garder chez vous’’. Plus nos collègues sont débordés avec le Covid, plus l’hospitalisation devient compliquée.» Une situation qui révolte Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du Synerpa (Syndicat national des établissements et résidences privés pour personnes âgées): «Nous demandons la création d’une cellule d’urgence Ehpad pour les situations critiques. Il faut que l’hôpital vienne à nous d’une manière ou d’une autre. Nous travaillons avec l’État sur un nouveau protocole afin de déverrouiller les disponibilités» pour les Ehpad où la situation est critique.

Comment le virus a-t-il pu s’immiscer à ce point dans les Ehpad? Les 850.000 résidents de maisons de retraite avaient pourtant été les premiers à faire l’objet de mesures d’isolement. Les visites ont été interdites dès le 11 mars car on sait depuis le début que les plus âgés sont vulnérables face à ce virus: 86 % des 1331 décès recensés mercredi soir à l’hôpital concernent des personnes de plus de 70 ans.

Certaines agences régionales de santé n’ont pas donné de consignes aux directeurs d’établissement, qui attendent toujours de savoir ce qu’ils doivent faire !

Gaël Durel, président de l’Association nationale des médecins coordonnateurs en Ehpad et du médico-social

Ces précautions n’ont pas suffi, et de nombreuses maisons de retraite n’imposent toujours pas de confinement strict, explique Gaël Durel, laissant les pensionnaires manger à la même table ou aller et venir dans les couloirs. «C’est souvent le cas dans les Ehpad sans médecin coordonnateur, note-t-il. Il faut aussi savoir que certaines agences régionales de santé n’ont pas donné de consignes aux directeurs d’établissement, qui attendent toujours de savoir ce qu’ils doivent faire!»

Autre facteur aggravant: le manque de tests, pour le personnel soignant comme pour les résidents. À l’heure actuelle, la stratégie nationale consiste à tester les trois premiers cas suspects d’un même Ehpad. Mais à partir du moment où la présence du Covid-19 est confirmée, on ne fait plus de tests ; l’examen clinique suffit, indique-t-on à la DGS. Et il n’est pas question pour l’heure de procéder autrement. Hubert Blain, chef du pôle de gérontologie du CHU de Montpellier, plaide pour le dépistage systématique en cas de doutes, surtout chez les soignants, pour éviter de laisser le virus se propager. «Un message qui vaut pour les Ehpad, les résidences autonomie mais aussi pour les aidants – familiaux ou professionnels – qui s’occupent des personnes âgées vivant seules: il faut qu’ils puissent porter systématiquement un masque et se faire tester dès les premiers symptômes.»

Ehpad de Cornimont dans les Vosges

Source LE FIGARO.

Coronavirus: des symptômes variés et des aggravations parfois inattendues…

Nouvelle maladie, le Covid-19 n’est pas encore bien décrit. Dans l’immense majorité des cas, l’infection entraîne peu ou pas de symptômes.

Mais la situation peut aussi s’aggraver sans qu’on ait pu l’anticiper.

Pour l’heure, les médecins ignorent quelle thérapeutique utiliser pour traiter ces cas d’anosmie ou d’agueusie. Et la cortisone est formellement contre-indiquée.

 

Pour l’heure, les médecins ignorent quelle thérapeutique utiliser pour traiter ces cas d’anosmie ou d’agueusie. Et la cortisone est formellement contre-indiquée.

«Docteur, je crois que j’ai attrapé le coronavirus.» Cette phrase, les médecins généralistes l’entendent plusieurs fois par jour et, de fait, c’est souvent le diagnostic qui s’impose. Pourtant, il n’est pas toujours facile d’en être sûr devant les symptômes décrits. Quand il y en a! Selon une étude de l’université de Columbia et de l’Imperial College de Londres, près de neuf cas sur dix seraient passés inaperçus dans le Hubei, en Chine, où est née l’épidémie de Covid-19.

Lorsqu’il y a des symptômes, le tableau clinique n’est pas toujours complet. Par exemple, la toux sèche est absente une fois sur trois. La fièvre est presque toujours là, mais pas forcément les premiers jours et surtout elle n’est pas très élevée puisque la température reste inférieure à 39 °C neuf fois sur dix. Un malade sur trois est fatigué, près d’un sur cinq est essoufflé. Quant au mal de gorge, aux douleurs musculaires diffuses (comme dans la grippe), et aux maux de tête, seul un malade sur sept les éprouve.

Certains symptômes sont encore plus inattendus, quoique fréquents, comme la perte d’appétit, les troubles digestifs ou la perte du goût ou de l’odorat. Ils ont cependant déjà été décrits avec d’autres coronavirus ou infections virales. «C’est une nouvelle maladie, on ne sait pas bien la décrire, mais il ne faut surtout pas que tous les patients qui présentent des symptômes appellent le 15. Ce n’est que s’ils se sentent vraiment inconfortables au repos pour respirer qu’ils doivent le faire, sinon il suffit d’appeler son médecin traitant*», explique le Dr Anne Geffroy-Wernet, présidente du Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi (SNPHARE).

Le tableau clinique n’est pas clair. Si la majorité des malades présentent peu de symptômes, voire aucun, certains patients déclarent une pneumonie d’emblée

Car aujourd’hui, outre l’impérieuse nécessité d’un confinement stricte que le SNPHARE a appelé de ses vœux dans une lettre ouverte au président de la République publiée le 21 mars, l’important est de ne pas encombrer inutilement la filière médicale d’urgence, qui va justement avoir à prendre en charge les cas graves de Covid-19. «Nous n’avons pas les moyens de tolérer la moindre diffusion de l’épidémie, écrit le syndicat, nous n’avons pas les moyens de soigner tout le monde en même temps.» C’est pourquoi dès lors que le Covid-19 est suspecté, il est recommandé au malade un isolement à domicile, en protégeant ses proches et avec une surveillance, notamment de la température et de l’apparition d’un essoufflement au repos.

Mais si la majorité des personnes infectées ne présentent que peu de symptômes, voire aucun, on observe aussi des malades qui font une pneumonie d’emblée. Le Haut Conseil de la santé publique signale aussi, dans un avis du 16 mars relatif aux critères cliniques de sortie d’isolement des patients ayant été infectés par le SARS-CoV-2, des cas «évoluant en deux phases avec une aggravation clinique au 10e jour, dont un patient chez qui l’excrétion virale s’était négativée, posant la question d’une pathologie pulmonaire d’origine immunologique plutôt que virale». Autrement dit, le coronavirus déclencherait chez certains patients une violente réaction immunitaire, sans que l’on sache bien pourquoi, car il ne s’agit pas toujours de personnes dites à risque de complications.

Respectez l’isolement si vous êtes malade, et respectez le confinement et les recommandations officielles des autorités de santé.

Par ailleurs, d’autres malades font, d’emblée ou secondairement, une forme grave de la maladie appelée «syndrome de détresse respiratoire aigu», ou SDRA. Plusieurs études convergent pour décrire une période charnière avec apparition d’essoufflement autour du 8e jour rapidement suivi de SDRA. «Ces formes graves sont marquées par un tableau de SDRA avec sepsis (septicémie, NDLR), surinfections bactériennes ou fongiques», remarque le Haut Conseil de la santé publique. Ces surinfections expliquent pourquoi le malade se voit alors administrer des antibiotiques (contre les bactéries) ou des antifongiques (contre des levures ou champignons microscopiques).

Certains ont proposé de se munir à la maison d’un «oxymètre de pouls», appareil en forme de grosse pince que l’on place au bout du doigt et qui indique la qualité de l’oxygénation. On sait en effet que celle-ci peut chuter en cas de complication pulmonaire. «Ce n’est pas utile pour la population car l’interprétation des résultats est délicate et relève du médecin, dit le Dr Geffroy-Wernet. En revanche, ce sont des appareils utiles aux soignants si vous en avez un.»

Enfin, en dehors des cas graves, on tâtonne encore pour indiquer aux malades le jour de la guérison, mais le consensus scientifique plaide pour une fin de contagiosité au maximum 14 jours après l’apparition des symptômes. Respectez l’isolement si vous êtes malade, et respectez le confinement et les recommandations officielles des autorités de santé.

* Un site peut aider à s’y retrouver: https://maladiecoronavirus.fr.

Source LE FIGARO.

Coronavirus: des signes avant-coureurs chez les personnes âgées..!

Les signes avant-coureurs de l’infection du Covid-19 ne sont pas forcément respiratoires.

Coronavirus: des signes avant-coureurs chez les personnes âgées. (Photo d’illustration.)

«Diarrhée, perte d’équilibre, modification du comportement, troubles sanguins (lymphopénie, NDLR) sont potentiellement des signes avant-coureurs de l’infection respiratoire du Covid-19 chez la personne âgée fragile.» Cette observation dressée par le Pr Hubert Blain, chef du pôle gériatrie au CHU de Montpellier, a été réalisée sur la base du travail de la médecin coordonnateur de l’Ehpad Les Aiguerelles à Mauguio (Hérault), où les deux tiers des 78 résidents sont infectés par le Covid-19.

Depuis la mi-mars, cette maison de retraite a payé un lourd tribut puisque sur cinq décès de résidents enregistrés, au moins trois sont liés de façon certaine au coronavirus. L’analyse de ce qui s’y est déroulé depuis quelques semaines apporte «des retours d’expériences uniques puisqu’il s’agit d’une communauté faisant société», reconnaît le Pr Blain.

C’est pour une diarrhée et non pour des problèmes respiratoires que le premier résident – aujourd’hui décédé – a été adressé au CHU de Montpellier. Dans son cas, les symptômes respiratoires et le diagnostic positif Covid-19 ne sont apparus respectivement que trois et quatre jours après son entrée à l’hôpital. Ainsi, sur plus de 40 patients infectés dans cet Ehpad, près d’une dizaine ont commencé «leur maladie par des symptômes digestifs avant de développer des symptômes respiratoires typiques du Covid-19 tels que de la fièvre ou de la toux», poursuit le Pr Blain.

Les autres patients, dont le deuxième décédé dans le département, ont été hospitalisés à la suite de chutes, d’une modification inhabituelle de comportement ou bien d’une baisse de lymphocytes. Ces événements ayant encore une fois été observés avant le développement des signes respiratoires et fiévreux, le diagnostic Covid-19 en a été retardé et explique en partie le développement de l’épidémie dans l’établissement.

Depuis cette observation, la médecin coordonnateur – injoignable ces derniers jours – a donc organisé avec ses équipes un confinement temporaire et des mesures barrières vis-à-vis des résidents présentant l’un de ces signes avant-coureurs. Le but: limiter le risque de contamination aux résidents indemnes et aux soignants.

«Dans presque tous les cas, chez les derniers patients mis en confinement préventif en raison de ces symptômes, les troubles respiratoires ou la fièvre apparaissent dans les 4 à 5 jours», détaille le Pr Blain qui précise: «Dans l’intervalle, la méthode opérée par l’équipe soignante de cette résidence a permis de ralentir considérablement la progression du nombre de cas en anticipant les mesures de protection.»

Ainsi, malgré un impact sévère du Covid-19 dans l’Ehpad de Mauguio, un tiers des résidents restent à ce jour indemnes.

Source LE FIGARO.

Coronavirus – Un Américain meurt en ingérant de la chloroquine pour aquarium..!

Un sexagénaire américain de l’Arizona est mort après avoir ingéré de la chloroquine en automédication.

Sa femme se trouve dans un état préoccupant.

Coronavirus - Un Américain meurt en ingérant de la chloroquine pour aquarium

Selon l’hôpital de Banner Smith, les deux sexagénaires auraient ingurgité non pas de la chloroquine médicale mais du phosphate de chloroquine, un produit habituellement utilisé pour nettoyer les viviers d’aquarium.

Un produit qu’ils avaient gardé en stock après avoir eu un aquarium avec des carpes d’ornement. Selon NBC News qui a pu interroger la femme, le couple aurait décidé de prendre le phosphate de chloroquine après avoir entendu le discours de Trump sur les bienfaits du médicament pour lutter contre le coronavirus.

Un vendeur en ligne de produits pour aquarium a affirmé mardi avoir été « dévalisé » du produit en question. Il a vendu tout son stock en précisant à ses clients que son usage était seulement destiné au nettoyage des aquariums.

Source EST REPUBLICAIN

Belfort – Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d’affaire… !

Bien avant l’explosion de l’épidémie, de premiers cas graves ont touché des personnes dans la force de l’âge. Contaminées dans l’Aire urbaine, sans avoir voyagé.

Belfort - Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d'affaire... !

Le coronavirus est abstrait, invisible. Enfermé chez soi à la maison, on se sent en sécurité. Et on oublie à quel point il peut être dangereux. Parmi les premiers infectés de l’Aire urbaine, cet homme, quinquagénaire, en bonne santé, sans problèmes respiratoires.

Le 27 février, il commence à présenter les symptômes, aujourd’hui bien connus. Après huit jours de fièvre, qui ne tombe pas malgré le paracétamol, il est admis à l’hôpital de Trévenans, en chambre stérile. Nous sommes le 5 mars. Le test est positif au coronavirus. Désormais, on sait que c’est à partir du 7e ou 8e jour de maladie que tout se joue : soit l’affection reste bénigne et guérit vite, soit elle s’aggrave.

Un cap critique à passer

Une semaine après l’infection, l’état général du quinquagénaire empire. Il est mis sous oxygène pour respirer, il est extrêmement fatigué, très faible. Et la fièvre est toujours présente. Les poumons sont obstrués, la pathologie s’est muée en pneumonie. Sans assistance respiratoire, il suffoquerait.

Les soins prodigués à l’hôpital commencent à porter leurs fruits. Le 13 mars, il est autorisé à regagner son foyer. Trop tôt pour parler de guérison. Amaigri, il reste faible et continue à afficher une température de 39°. Certes, il va un peu mieux. L’hôpital, surtout, a besoin de lits. Déjà. Nous sommes deux jours avant les élections municipales et quatre avant le confinement général.

Un mois après les premiers symptômes, le patient est officiellement tiré d’affaire. Mais combien de temps encore lui faudra-t-il avant de reprendre des forces, avant de pouvoir revivre normalement. Et oublier ses longues semaines où la vie a failli basculer ?

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : l’Asie face à une deuxième vague de contaminations…

Malgré les efforts intensifiés des autorités, une seconde vague de contaminations est enregistrée dans des régions d’Asie qui pensaient l’épidémie sous contrôle.

De la célèbre plage australienne de Bondi Beach aux rues de New Delhi, à travers toute l’Asie, les autorités ont intensifié ce week-end leurs efforts pour ralentir la pandémie. Des mesures visant à restreindre les déplacements ont été prises par différents pays comme en Malaisie où l’armée a été déployée pour imposer le confinement.

En Asie, le nombre de cas enregistrés a dépassé les 95.000, soit un tiers des cas de Covid-19 enregistrés dans le monde, selon un décompte effectué par l’AFP. En dehors de la Chine, où plus de 80.000 personnes ont été contaminées après l’apparition en décembre du premier cas à Wuhan, la Corée du Sud est le pays d’Asie le plus touché avec plus de 8.500 cas. Pourtant, alors que le nombre de personnes porteuses en Chine n’a cessé de baisser ces dernières semaines, d’autres pays voient leurs bilans s’alourdir.

Pire encore, dans des états où l’épidémie semblait maîtrisée, les autorités font désormais face à une deuxième phase de contaminations, notamment liée aux personnes rentrant de l’étranger. Singapour a ainsi interdit aux visiteurs de courte durée de se rendre dans la  cité-État densément peuplée, après une vague de cas importés qui a porté à 432 le nombre total de cas recensés.

Des systèmes de santé fragiles

À Hong Kong, le nombre de personnes contaminées a presque doublé la semaine dernière, de nombreuses personnes retournant dans le centre financier. La Thaïlande a, elle, enregistré ce dimanche 22 mars une soudaine hausse, avec 188 nouveaux cas, laissant planer des doutes sur les chiffres recensés par ses deux voisins, la Birmanie et le Laos, qui ne font état d’aucun cas.

Source RTL.

 

Nouveau scandale : et maintenant, ils nous mentent sur le nombre de morts !!!!…

C’est entendu : la Chine nous a menti sur les débuts de l’épidémie et, sans doute aussi, sur le nombre de morts. Mais nous pouvions nous en douter, la Chine n’étant pas la démocratie la plus transparente du monde.

Mais chez nous ?

Hier, le macabre bilan du soir déroulé par le duo Véran-Salomon enregistrait 186 décès de plus, portant le nombre officiel de victimes du Covid-19 à 860. On sait que ce chiffre quotidien va suivre la courbe italienne, avec plusieurs centaines de morts (800 il y a trois jours, 600 hier encore, pour dépasser les 6.000). On nous a prévenus.

Mais ce que l’on sait moins, c’est que MM. Véran et Salomon ne dénombrent que les malades morts à l’hôpital. Certes, ils l’ont précisé au début. Mais les véritables chiffres de l’épidémie sont donc considérablement sous-estimés.

En effet, depuis le début de l’épidémie, on constate une forte augmentation de la mortalité dans les , et même dans certains villages en lien, par les familles, les soignants, avec ces . Les morts se comptent parfois par paquets de dix. Les données ne sont connues que par des remontées partielles dans la presse.

Dimanche, le JDD signalait la mort de douze personnes dans une maison du retraite du Doubs, quatre dans un établissement de l’Hérault. Hier, Le Monde publiait une enquête révélant que « l’Ehpad de la commune de Cornimont connaît depuis dix jours une véritable hécatombe parmi ses résidents » : 20 ou 21 morts, des dizaines de soignants contaminés et, selon un journaliste local, une dizaine de décès « dans le secteur […] rien que dimanche 22 mars ».

Pourquoi la communication du gouvernement n’est-elle pas plus transparente sur ces décès très probablement liés au coronavirus ?

Désir de minimiser les chiffres ?

On pourrait le penser. Toujours selon Le Monde, « un autre Ehpad de la région Grand-Est, celui de Sommedieue dans la Meuse, est également frappé par le virus. Dimanche soir, 23 résidents étaient atteints par le coronavirus au sein de cet établissement de 83 pensionnaires, avec déjà trois décès et 13 agents contaminés, dont deux hospitalisés, sur les 80 que compte le personnel. “Malgré le grand professionnalisme de nos agents et toutes les mesures de confinement et de sécurité appliquées, ils n’arrivent pas à contenir l’épidémie, écrit le maire, Daniel Sanzey, sur son compte Facebook. Il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité”. »

Non, il n’y a pas de raison qu’on cache la vérité. Les Français ne sont-ils pas en droit de savoir, d’avoir aussi un bilan quotidien de la mortalité, en EHPAD, des morts « suspectes » en ville, probablement liées au Covid-19 ? Ce manque de transparence, ce nouveau mensonge – par omission – du gouvernement ne sont pas de nature à rétablir la confiance.

Source BOULEVARD VOLTAIRE.

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?…

Les 3 quarts des victimes décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans.

Pour autant, elles représentaient une minorité des cas. Faut-il aussi s’inquiéter pour les plus jeunes d’entre nous ?

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?

Un premier nourrisson vient d’être testé positif au coronavirus… Quelques minutes seulement après sa naissance. C’est à Londres que le nouveau-né s’est avéré contaminé, mais les docteurs ignorent encore s’il a contracté le virus in utero ou au moment de l’accouchement, indique le magazine spécialisé Top Santé. Sa mère souffrait en effet d’une pneumonie et avait été admise à l’hôpital quelques jours avant de donner naissance. Elle est elle aussi souffrante et contaminée, précise le journal.

1. Enfants et bébés peuvent-ils mourir du coronavirus ?

Dans tous les cas, cette situation illustre bien qu’il est possible pour un nourrisson d’être victime du coronavirus. S’ils ne constituent a priori pas une population particulièrement à risque – 75% des individus décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans, rappelle le Journal des Femmes – les bébés peuvent tout de même attraper le virus.

D’une façon générale, il est possible pour un enfant ou un jeune d’être infecté. Cependant, précise Le Nouvel Observateur, ils développent généralement des formes mineures de la maladie. C’est en tout cas ce qu’explique le professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, dans une interview accordée à l’hebdomadaire.

« Nous savons qu’ils peuvent eux aussi développer des formes graves de la maladie, voire mortelles », explique le praticien, qui souhaite tout de même « insister sur le fait que ces cas restent très rares à ce jour ». Et lui de citer l’étude « de grande ampleur parue le 24 février », dans les colonnes du Journal of the American Medical Association. « Sur une cohorte de 72 000 cas en Chine, 1% des malades avaient moins de 9 ans, 1% des patients étaient âgés de 10 à 19 ans », précise-t-il.

« Si l’on considère maintenant les 2039 cas confirmés de Covid-19 le 15 lars en France, 285 malades ont dû bénéficier d’une prise en charge en réanimation, soit 4,5% d’entre eux. Sur ces 285 malades sérieux, 3 avaient moins de 15 ans », poursuit-il, sur la base de l’étude précédemment mentionnée.

2. Quid des moins de 30 ans ? Sont-ils aussi à risque ?

L’étude évoquée par Philippe Juvin ne se limite évidemment pas aux cas concernants les nouveaux-nés et les jeunes enfants. Elle porte sur l’ensemble de la population de façon générale. Pour l’intégralité des patients Chinois testés, 87% étaient âgés de 30 à 79 ans. En tout et pour tout, 2% n’étaient pas encore trentenaires.

En France, 16 malades graves sur 285 avaient entre 15 et 44 ans, ce qui représente 0,4% de la tranche d’âge concernée. Par ailleurs, chez les moins de 30 ans, le taux de mortalité est très faible : il oscille entre 0% et 0,5%, selon l’âge. Avant 18 ans, mes risques paraissent nuls, mais de la majorité légale ) 64 ans, il passe à 1,8%.

« Les jeunes doivent être vigilants, mais comme tout un chacun. Ils doivent l’être pour eux-mêmes mais aussi pour protéger leurs parents et leurs grands-parents qui sont plus susceptibles de développer des formes graves », prévient le professeur, qui insiste : « Respecter le confinement, même quand on est jeune, est donc impératif. »

3. Pourquoi certains jeunes meurent-ils du coronavirus ?

« On peut imaginer que parmi ces jeunes malades graves, certains patients aient des caractéristiques génétiques entraînant une réponse exacerbée de l’organisme au virus », explique Philippe Juvin, dans les colonnes du Nouvel Observateur, quand il est questionné sur les quelques exceptions connues à ce jour. Pour autant, l’expert le dit d’entrée de jeu : dans l’immédiat, nul ne saurait dire avec précision pourquoi ces jeunes meurent.

Et lui de supposer, cependant : « Cette réponse exacerbée créerait un état inflammatoire généralisée, qui lui-même provoquerait une défaillance multi-viscérale ». Il évoque aussi la possible consommation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, susceptible d’aggraver l’infection

Source PLANETE.