Belfort – Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d’affaire… !

Bien avant l’explosion de l’épidémie, de premiers cas graves ont touché des personnes dans la force de l’âge. Contaminées dans l’Aire urbaine, sans avoir voyagé.

Belfort - Coronavirus : Infecté, il a mis un mois pour être tiré d'affaire... !

Le coronavirus est abstrait, invisible. Enfermé chez soi à la maison, on se sent en sécurité. Et on oublie à quel point il peut être dangereux. Parmi les premiers infectés de l’Aire urbaine, cet homme, quinquagénaire, en bonne santé, sans problèmes respiratoires.

Le 27 février, il commence à présenter les symptômes, aujourd’hui bien connus. Après huit jours de fièvre, qui ne tombe pas malgré le paracétamol, il est admis à l’hôpital de Trévenans, en chambre stérile. Nous sommes le 5 mars. Le test est positif au coronavirus. Désormais, on sait que c’est à partir du 7e ou 8e jour de maladie que tout se joue : soit l’affection reste bénigne et guérit vite, soit elle s’aggrave.

Un cap critique à passer

Une semaine après l’infection, l’état général du quinquagénaire empire. Il est mis sous oxygène pour respirer, il est extrêmement fatigué, très faible. Et la fièvre est toujours présente. Les poumons sont obstrués, la pathologie s’est muée en pneumonie. Sans assistance respiratoire, il suffoquerait.

Les soins prodigués à l’hôpital commencent à porter leurs fruits. Le 13 mars, il est autorisé à regagner son foyer. Trop tôt pour parler de guérison. Amaigri, il reste faible et continue à afficher une température de 39°. Certes, il va un peu mieux. L’hôpital, surtout, a besoin de lits. Déjà. Nous sommes deux jours avant les élections municipales et quatre avant le confinement général.

Un mois après les premiers symptômes, le patient est officiellement tiré d’affaire. Mais combien de temps encore lui faudra-t-il avant de reprendre des forces, avant de pouvoir revivre normalement. Et oublier ses longues semaines où la vie a failli basculer ?

Source EST REPUBLICAIN.

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