Bébés nés sans bras: Les experts n’ont pas d’explication et le mystère reste entier dans le Morbihan…

ENQUETE Quatre cas groupés avaient été recensés dans le Morbihan et deux en Loire-Atlantique. D’autres cas avaient été enregistrés dans l’Ain.

Bébés nés sans bras: Les experts n'ont pas d'explication et le mystère reste entier dans le Morbihan

 

Le mystère reste entier. Le comité d’experts chargé d’examiner les causes possibles de bébés nés sans bras ou avec un membre mal formé dans le Morbihan n’a pas trouvé d’explication à ces malformations de naissance. La nouvelle a été officialisée jeudi par les autorités sanitaires, trois ans après la révélation de cas groupés de bébés à Guidel, mais aussi en Loire-Atlantique et dans l’Ain.

La publicité de ces cas groupés avait été accélérée par la publication du livre D’étranges coïncidences  écrit par Isabelle Taymans-Grassin, médecin et mère d’une fillette née avec un handicap en 2012 à Lorient. La mère de la fillette née sans avant-bras y raconte son combat, partagé avec une dizaine d’autres familles, pour tenter d’identifier la cause de cette malformation. La plupart des familles étaient concentrées autour de Guidel.

Pour le Morbihan, où quatre cas groupés avaient été recensés, les travaux complémentaires du comité d’experts « n’ont pas permis d’identifier d’exposition à un facteur de risque commun à ces grossesses ou une surexposition à risque dans l’environnement de résidence des familles du cluster d’agénésies transverses des membres supérieurs (ATMS) », précisent ces institutions.

Pas d’investigations supplémentaires en Loire-Atlantique

Quant à la Loire-Atlantique, « le cluster composé de deux enfants atteints d’ATMS, nés la même année dans la même commune, est confirmé statistiquement », poursuit le communiqué, mais les experts « ne recommandent pas la réalisation d’investigations supplémentaires pour tenter de caractériser rétrospectivement les expositions des mères pendant la grossesse », compte tenu notamment du faible nombre et de l’ancienneté des cas, ainsi que de l’absence de cause identifiée pour le cluster de Bretagne.

En revanche, « les investigations menées sur ces clusters ont mis en évidence la nécessité de renforcer le dispositif de surveillance des anomalies congénitales en France et d’améliorer la connaissance de leurs facteurs de risque afin de mettre en place des actions de prévention ciblées », concluent les autorités sanitaires, qui rappellent que des mesures ont déjà été prises dans ce but.

Le comité avait été mis en place début 2019 dans le cadre de l’affaire des bébés nés avec un bras mal formé en France – phénomène qui a touché une vingtaine de familles –, pour tenter de déterminer les causes des malformations. S’ils avaient conclu en juillet de la même année à « l’absence d’excès de cas » dans l’Ain, ils avaient voulu mener des investigations supplémentaires en Bretagne. Avant la création de ce comité, Santé publique France avait déjà indiqué n’avoir identifié aucune cause pour les cas groupés suspects et avait estimé qu’il n’y avait pas d’« excès de cas » dans l’Ain.

Source FR3.

Le bisphénol B serait aussi dangereux que le bisphénol A….

Dans une note rendue publique, l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire (Anses) a mis en garde contre l’usage du bisphénol B, largement utilisé pour la fabrication de plastiques comme alternative au bisphénol A.

Sa toxicité pour le système endocrinien serait même supérieure à celle du bisphénol A.

Le bisphénol B serait aussi dangereux que le bisphénol A

 

Utilisé dans l’Union européenne comme alternative « sûre » au bisphénol A (BPA) dans la fabrication de plastiques et de résines, le bisphénol B (BPB) serait en réalité tout aussi toxique.

C’est ce qu’affirme l’Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire (Anses) dans un article publié mardi 9 mars sur son site. Selon l’agence sanitaire, les propriétés endocriniennes du bisphénol B seraient similaires à celles du bisphénol A, « voire légèrement plus prononcées ». Souhaitant la classer comme une « substance extrêmement préoccupante », elle souhaite éviter son utilisation par les industriels en Europe et d’obliger les importateurs d’articles de consommation à déclarer sa présence dès qu’il dépasse un seuil de 0, 1 % dans leur composition.

Un composé utilisé dans les biberons et les emballages plastique

Interdit depuis 2011 pour la fabrication et la commercialisation des biberons en Europe, et depuis 2015 en France pour la fabrication des contenants alimentaires, le bisphénol A est connu depuis une dizaine d’années comme un perturbateur endocrinien. Les industriels se sont donc tournés vers le bisphénol B pour la fabrication de leurs emballages plastiques et de leurs résines. Le BPB est notamment présent dans le polycarbonate, un plastique rigide et transparent couramment utilisé dans la fabrication des biberons et de la vaisselle. Il est aussi présent dans les résines époxy, utilisées en film de protection dans les canettes et les cuves alimentaires.

Or, en se basant sur les résultats d’une étude publiée en 2019 dans la revue Environmental Health Perspectives, l’Anses considère aujourd’hui que le bisphénol B « remplit tous les critères de danger pour être définie en tant que perturbateur endocrinien », selon la définition de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et les recommandations de 2013 de la Commission européenne.

Des effets sur les spermatozoïdes et les œstrogènes

Quels sont les effets endocriniens du bisphénol B ? Sur la base de ces données scientifiques, l’Anses établit que le bisphénol B « présente notamment une action œstrogénique en augmentant la production d’œstrogènes – hormones femelles – et en activant les récepteurs aux œstrogènes ». Elle note aussi ses « effets néfastes en altérant le système reproducteur mâle : réduction de la production quotidienne de spermatozoïdes, diminution du poids relatif des organes reproducteurs mâles ». Il existe selon elle un « lien biologiquement plausible entre l’activité endocrinienne et les effets néfastes précités ».

« De plus, en cas d’exposition au bisphénol B, ses effets pourraient s’ajouter à ceux des autres bisphénols qui présentent des propriétés similaires tels que les bisphénols A et S auxquels l’Homme et l’environnement peuvent également être exposés », poursuit l’Anses, qui précise qu’il est « probable que le bisphénol B puisse induire d’autres effets, par exemple sur la reproduction femelle ou le métabolisme, et affecter un nombre important d’espèces de l’environnement ».

« Le bisphénol B peut ainsi conduire à des effets sévères pour la santé humaine et peut altérer la stabilité des espèces dans l’environnement », conclut l’agence de santé.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Une mère de famille dénonce un groupe Facebook qui se moque des bébés « moches » et handicapés…

RESEAUX SOCIAUX – Les photos des enfants de Gina ont été postées sur un groupe Facebook privé, suivi par près de 10.000 personnes, où les utilisateurs se moquent des enfants qu’ils jugent « moches ».

Une mère de famille dénonce un groupe Facebook qui se moque des bébés « moches » et handicapés

 

Elle a poussé un véritable coup de gueule sur les réseaux sociaux. Gina, une jeune maman de deux enfants, âgés de 2 ans et 9 mois, a découvert cette semaine un groupe  Facebook qui se moquait des bébés « moches » et handicapés.

La mère de famille, très présente sur les réseaux sociaux, partage régulièrement des clichés de sa fille et de son fils sur son compte Instagram, suivi par près de 17.000 personnes. Elle a été alertée par des internautes qui l’ont prévenue que les photos de ses enfants avaient été relayées sur un groupe Facebook appelé « Neurchi [«chineur » en verlan] de bébés moches », un compte privé où les utilisateurs se moquent d’enfants jugés moches, et parfois handicapés.

Un groupe privé qui regroupe près de 10.000 personnes

Pour adhérer à ce groupe privé qui compte près de 10.000 personnes, il fallait compléter la phrase « un bébé moche c’est avant tout… » par l’une des trois propositions suivantes : « Une tronche de merde », « un bébé normal mais avec de la bouffe ou de la morve sur la tronche » ou « un bébé qui semble avoir un handicap ».

Horrifiée en découvrant cette page, Gina a alerté sa communauté sur Instagram. « Bon je vous poste ce message à titre préventif et surtout parce qu’il est important de le relayer, surtout en ce moment », a indiqué la jeune maman. L’objectif de ce groupe est de « se moquer et d’insulter des bébés sur le Net », a-t-elle précisé. Les enfants atteints de handicap étaient également ciblés par ces moqueries. « Entre celle qui prenait en photo la petite qu’elle gardait à son insu pour la poster sur ce groupe et celle qui partage une photo de son cousin handicapé », a détaillé Gina.

Le nom du groupe Facebook a été modifié

« Sachez que même si une photo se trouve sur Instagram ou ailleurs, on ne peut pas en faire ce que l’on veut. Surtout quand cela touche une personne photographiée. Quand à cela s’ajoute des propos diffamatoires, insultants, dégradants, les faits se compliquent. Poster des photos sur les réseaux sociaux​ ne vous donne pas le droit d’être insulté ! », a ajouté la jeune maman. De nombreuses mères ont à leur tour dénoncé cette page privée dans des groupes Facebook de parents.

Devant ce tollé, les administrateurs du groupe Facebook ont modifié le nom de la page, et les conditions d’entrée pour les membres, indiquant également la mise en place d’une modération pour ceux qui ne respecteraient pas les règles.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?…

Les 3 quarts des victimes décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans.

Pour autant, elles représentaient une minorité des cas. Faut-il aussi s’inquiéter pour les plus jeunes d’entre nous ?

Coronavirus : les bébés, les enfants et les moins de 30 ans sont-ils vraiment épargnés ?

Un premier nourrisson vient d’être testé positif au coronavirus… Quelques minutes seulement après sa naissance. C’est à Londres que le nouveau-né s’est avéré contaminé, mais les docteurs ignorent encore s’il a contracté le virus in utero ou au moment de l’accouchement, indique le magazine spécialisé Top Santé. Sa mère souffrait en effet d’une pneumonie et avait été admise à l’hôpital quelques jours avant de donner naissance. Elle est elle aussi souffrante et contaminée, précise le journal.

1. Enfants et bébés peuvent-ils mourir du coronavirus ?

Dans tous les cas, cette situation illustre bien qu’il est possible pour un nourrisson d’être victime du coronavirus. S’ils ne constituent a priori pas une population particulièrement à risque – 75% des individus décédés des suites de la maladie avaient plus de 75 ans, rappelle le Journal des Femmes – les bébés peuvent tout de même attraper le virus.

D’une façon générale, il est possible pour un enfant ou un jeune d’être infecté. Cependant, précise Le Nouvel Observateur, ils développent généralement des formes mineures de la maladie. C’est en tout cas ce qu’explique le professeur Philippe Juvin, chef du service des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou à Paris, dans une interview accordée à l’hebdomadaire.

« Nous savons qu’ils peuvent eux aussi développer des formes graves de la maladie, voire mortelles », explique le praticien, qui souhaite tout de même « insister sur le fait que ces cas restent très rares à ce jour ». Et lui de citer l’étude « de grande ampleur parue le 24 février », dans les colonnes du Journal of the American Medical Association. « Sur une cohorte de 72 000 cas en Chine, 1% des malades avaient moins de 9 ans, 1% des patients étaient âgés de 10 à 19 ans », précise-t-il.

« Si l’on considère maintenant les 2039 cas confirmés de Covid-19 le 15 lars en France, 285 malades ont dû bénéficier d’une prise en charge en réanimation, soit 4,5% d’entre eux. Sur ces 285 malades sérieux, 3 avaient moins de 15 ans », poursuit-il, sur la base de l’étude précédemment mentionnée.

2. Quid des moins de 30 ans ? Sont-ils aussi à risque ?

L’étude évoquée par Philippe Juvin ne se limite évidemment pas aux cas concernants les nouveaux-nés et les jeunes enfants. Elle porte sur l’ensemble de la population de façon générale. Pour l’intégralité des patients Chinois testés, 87% étaient âgés de 30 à 79 ans. En tout et pour tout, 2% n’étaient pas encore trentenaires.

En France, 16 malades graves sur 285 avaient entre 15 et 44 ans, ce qui représente 0,4% de la tranche d’âge concernée. Par ailleurs, chez les moins de 30 ans, le taux de mortalité est très faible : il oscille entre 0% et 0,5%, selon l’âge. Avant 18 ans, mes risques paraissent nuls, mais de la majorité légale ) 64 ans, il passe à 1,8%.

« Les jeunes doivent être vigilants, mais comme tout un chacun. Ils doivent l’être pour eux-mêmes mais aussi pour protéger leurs parents et leurs grands-parents qui sont plus susceptibles de développer des formes graves », prévient le professeur, qui insiste : « Respecter le confinement, même quand on est jeune, est donc impératif. »

3. Pourquoi certains jeunes meurent-ils du coronavirus ?

« On peut imaginer que parmi ces jeunes malades graves, certains patients aient des caractéristiques génétiques entraînant une réponse exacerbée de l’organisme au virus », explique Philippe Juvin, dans les colonnes du Nouvel Observateur, quand il est questionné sur les quelques exceptions connues à ce jour. Pour autant, l’expert le dit d’entrée de jeu : dans l’immédiat, nul ne saurait dire avec précision pourquoi ces jeunes meurent.

Et lui de supposer, cependant : « Cette réponse exacerbée créerait un état inflammatoire généralisée, qui lui-même provoquerait une défaillance multi-viscérale ». Il évoque aussi la possible consommation d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, susceptible d’aggraver l’infection

Source PLANETE.