REPLAY – « On aime autant à 70 ans qu’à 20 » : Le temps d’aimer, un film sur la vie amoureuse des seniors…

Croit-on encore à l’amour quand on est à l’automne de sa vie ?

Et comment aime-t-on ?

Marie-France et Andrée, dans le documentaire "Le temps d'aimer" de Coline Gros diffusé le 15 février 2021 sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur.

 

« L’amour n’a point d’âge : il est toujours naissant » écrivait Pascal. Et ce n’est pas ce film qui montrera le contraire.

Ginette, Claude, Andrée, Marie-France, Georges… Ils ont plus de 70 ans, des personnalités et des parcours de vie différents. Mais tous continuent de croire en l’Amour.

Coline Gros les a rencontrés pour répondre à cette question : quelles sont les attentes amoureuses des seniors aujourd’hui ? De Salin-de-Giraud à Marseille, de Saint-Rémy-de-Provence à Vitrolles, « Le temps d’aimer » nous fait pénétrer dans l’intimité de ces septuagénaires.

Pour son « casting », la réalisatrice a scruté les dancings, les salons de mariage, les associations de sport et bien sûr les réseaux sociaux. « J’avais envie d’avoir des personnages et des points de vue très différents. J’ai recueilli ainsi de nombreux témoignages, beaucoup de dames d’ailleurs ».

Voir un extrait : Marie-France et Andrée

Chacun a sa définition et sa vision de l’amour. Tous parlent librement de leur vécu, de leur(s) expérience(s) amoureuse(s), de leurs attentes.

« J’ai beaucoup aimé leur liberté de ton, ils s’expriment sans tabou » observe la réalisatrice, qui s’est attachée à porter un regard bienveillant. « Ils ont vraiment réussi à oublier la caméra, à rester totalement naturels ».

Il y a ainsi l’énergique Marie-France, qui a tout quitté à 65 ans et fréquente les sites de rencontres, comme sa copine Andrée, à la recherche d’un homme à son goût.

Il y a aussi Lou et Catherine, en couple, qui ont choisi de ne pas habiter ensemble : « On a chacune notre appartement, à 20 mètres l’une de l’autre, et c’est très bien comme cela ».

Voir un extrait : Lou et Catherine

Ginette et Claude, eux, se sont rencontrés il y a 13 ans dans un dancing et ne se sont plus quittés. Aujourd’hui, Ginette s’épanouit dans son rôle de femme d’intérieur, toujours aux petits soins pour son homme.

Il y a encore Nicole et Jean-Luc, le couple fusionnel uni depuis 40 ans, ou Georges, échaudé par deux mariages et qui n’a jamais oublié son amour de jeunesse : « Les femmes, ce n’est pas que je les renie, mais maintenant, avant de me mettre avec quelqu’un, je regarde le bon et le moins bon chez elle ».

A travers les portraits de ces personnages, formidablement attachants, nous allons à la rencontre de ces « amours d’automne » dans ce qu’ils ont de plus beau et de plus authentique.

« Aimer, c’est fluide et facile, en principe. Si ça ne l’est pas, on s’est trompé. »

 Lou

Un film touchant où l’émotion et les blessures enfouies se mêlent aux rires, révélant ce besoin de tendresse et d’amour à tout âge.

« On aime autant à 70 ans qu’à 20, mais pas de la même manière » résume Coline Gros. « En même temps, quand on voit Marie-France et Andrée avec leur téléphone, on a l’impression de voir deux adolescentes ! »

Voir l’interview de Coline Gros dans le 18.30 du 15 février.

  • « Le temps d’aimer » s’inscrit dans une collection documentaire, « L’amour au pays », diffusée le 15 février sur les antennes régionales de France 3. Douze films, comme autant de lettres d’amour, qui composent une photographie de l’Amour en France en 2021…

Le teaser de la collection « L’amour au pays »

«Le temps d’aimer»

Un documentaire de 52’ de Coline Gros.
Coproduction France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur – 13 Productions.

Diffusion lundi 15 février 2021 à 22h55 sur France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Source FR3.

Isolement – La restriction des visites dans les hôpitaux, Ehpad, maisons de repos et autres centres de convalescence est-elle vraiment justifiée d’un point de vue sanitaire ?…

Le très lourd coût humain que ces restrictions impliquent pour les malades et personnes dépendantes comme pour leurs familles mérite que l’on s’y attarde.

D’autant que ces établissements ne parviennent pas à protéger leurs résidents des contaminations.

Isolement - La restriction des visites dans les hôpitaux, Ehpad, maisons de repos et autres centres de convalescence est-elle vraiment justifiée d’un point de vue sanitaire ?...

 

Comment  expliquer le décalage entre la grande fermeté des restrictions quant aux visites dans les centres médicaux et hospitaliers et la réalité de l’exposition des patients ou résidents à la Covid-19 ?

Jean-Luc Plavis : Il faut comprendre qu’un établissement de soin hospitalier, ou un EHPAD, ne sont pas des établissements ordinaires. Des recommandations de la Haute Autorité de Santé ont été posé concernant les visites dans ces établissements. Il apparaît normal, du fait du public accueilli, de leur état de santé, que des mesures de sécurité soient assurées dans le cadre des visites des proches ou de toute personne souhaitant rendre visite à une personne âgée ou un malade.

Le principe de précaution qui a prévalu lors du premier confinement, a été appliqué sans toujours tenir compte de ces recommandations, avec une excessivité des mesures prises, entraînant des conséquences psychiques pour les personnes hospitalisées, mais aussi les familles.

Avec le temps, l’expérience du premier et du second confinement, les professionnels de santé et les Directions des établissements concernés ont su dans leur grande majorité, concilier la nécessaire sécurisation des lieux de soins face à la Covid-19, et l’impératif d’assurer des visites aux personnes malades, selon une organisation définie par l’établissement, en lien avec les représentants des résidents et des familles (Conseil de Vie Sociale).

Bien entendu, ces mesures peuvent parfois être ressenties comme démesurées au regard de la réalité de l’exposition des patients ou des résidents, mais n’oublions pas que nous avons encore aujourd’hui plus de 3000 patients en réanimation, que le nombre de morts s’élèvent à près de 83 000 morts, alors qu’il y a un an à peine on nous parlait de « gripette » dans le monde médical. Nous disposons en tout cas aujourd’hui de tests antigénique, de masques, de gel hydroalcoolique, qui permettent d’assurer au mieux une protection, à la fois du personnel soignant, des malades et des résidents. Il apparaît difficile malgré tout d’imposer des tests à tous les visiteurs, mais il s’agit d’une responsabilité individuelle, qui rend possible aujourd’hui le fait de faciliter les visites des proches, à partir du moment où chaque établissement s’appuie sur les recommandations en cours, et adapte ces visites au regard des risques encourus. Ce qui n’est pas normal et qui a pu être constaté par des associations comme France Alzheimer, c’est l’attitude de certains établissements qui fermaient leurs portes aux visites, alors qu’aucun cas de Covid-19 n’y a été déclaré.

Quelle est la réalité du « coût humain » et de la souffrance que ces restrictions représentent pour les malades et leurs familles et quelle est pour vous sa proportionnalité avec ces mesures très strictes encadrant les visites ?

Il est difficile de définir à la date d’aujourd’hui le coût humain de ces souffrances. Comme tout traumatisme subi par une personne, les conséquences s’inscrivent souvent dans un temps long. Nous avons bien entendu au niveau de France Assos Santé et surtout ses délégations, reçus de nombreux témoignages de malades, de personnes âgées, de proches, qui relataient cette souffrance et leur incompréhension, avec un sentiment de ne pas être écoutés, entendus par les établissements ou les soignants. En Ile-de-France, nous sommes régulièrement sollicités pour faire médiation dans les établissements de santé, ou l’on nous demande d’intervenir auprès de l’Agence Régionale de Santé, avec laquelle nous travaillons de concert sur cette crise sanitaire.

Ce qui est le plus difficile à supporter pour les proches, les familles, ce sont des dysfonctionnements, des incompréhensions ou des positions trop strictes prises dans les établissements.

La vaccination et notamment celle des soignants ouvre-t-elle de nouvelles perspectives au regard de cette exposition ? D’autres protocoles moins stricts sont-ils envisageables ?

Certes la vaccination ouvre de nouvelles perspectives. Mais là encore, nous devons rester vigilant, car l’état n’est pas en mesure de garantir une vaccinations pour tous d’ici la fin de l’année 2021. Et les variants pèsent sur l’efficience de la vaccination dans le temps. Il faudra donc scruter les chiffres des nouvelles contaminations et l’impact de ces variants, au regard du nombre de personnes vaccinées. Les gestes barrières, le port du masque, le lavage des mains doivent être maintenus, pour permettre de protéger les plus fragiles.

Source ATLANTICO.

Crise sanitaire et handicap : l’information en santé enfin accessible à tous… La France en 2020 compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap…

« Quand les enjeux du handicap avancent, c’est toute la société qui progresse. » C’est ainsi que débute le dossier de presse du Comité interministériel du handicap datant du 16 novembre dernier.

La France en 2020 compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap.

 

Si la crise sanitaire a révélé les difficultés d’accès à l’information en santé des personnes vivant avec un handicap ou éloignées du système de soins (personnes non francophones, précaires…), elle a aussi été un catalyseur de solutions innovantes au service de tous grâce au travail collaboratif des associations et des pouvoirs publics.

Une mobilisation sans précédent au service des plus fragiles

Seulement quelques jours après que le premier confinement ait été décidé en mars, l’Alliance Internationale pour les personnes en situation de handicap (IDA) publiait dix recommandations, notamment sur la nécessité d’informer les personnes en situation de handicap et de former les personnels de santé à l’accueil de ces patients aux besoins particuliers. Pourquoi ? Parce que mieux comprendre la santé, c’est avoir moins peur, être davantage coopérant et au final être acteur de sa santé.

« Une information accessible est le prérequis à l’auto-détermination, c’est-à-dire à la capacité d’une personne à prendre des décisions qui la concernent. En cas d’opposition de la part des professionnels ou des organisations, la personne doit pouvoir faire valoir ses droits à l’auto-détermination grâce à l’accompagnement collectif par les pairs qui est un vecteur d’émancipation. » détaille Karen Buttin, personne autiste*.

Par la suite, les acteurs de la santé et du médico-social, notamment les associations, ont fait preuve d’une extraordinaire créativité et réactivité pour produire des outils de communication et des guides de recommandations. Impossible ici d’être exhaustif aux vues de la profusion des initiatives ; citons par exemple les ressources utiles recommandées par les associations nationales comme APF France Handicap ou Santé Publique France mais aussi les associations régionales comme le CREAI Ile-de-France en collaboration avec l’ARS Ile-de-France et le CReHPsy Pays-de-La-Loire.

« Le rôle de notre association, en temps de crise sanitaire, est entre autres de proposer une information fiable, accessible à tous, transparente et honnête aux personnes en situation de handicap et à leurs proches, afin qu’elles restent actrices de leur santé et en capacité de donner un consentement libre et éclairé. » explique Marie-Catherine Time, représentante Régionale APF France handicap Auvergne-Rhône-Alpes.

Mentionnons aussi les outils de notre association CoActis Santé, engagée pour l’accès à la santé pour tous, comme le poster SantéBD pour expliquer le test PCR avec des images et des mots simples et les fiches-conseils HandiConnect pour guider les professionnels de santé dans l’accueil de patients en situation de handicap, en particulier la fiche-conseils « Comment communiquer avec une personne sourde/malentendante ? ».

L’engagement de l’Etat

Les efforts soutenus de l’État, en particulier du Secrétariat d’Etat en charge des Personnes handicapées, méritent d’être soulignés : transcription des documents officiels en FALC (Facile à Lire et à Comprendre), discours systématiquement traduits en langue des signes et vélotypie, production, entre autres, d’un guide pour mieux vivre le confinement avec un enfant autiste par la Délégation Interministérielle à la stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neuro-développement et de la plateforme solidaires-handicaps.fr pour recenser les initiatives solidaires… La nécessité d’adopter des réflexes d’accessibilité dans notre société a été mise en lumière, notamment lorsque le port du masque a été rendu obligatoire, empêchant la lecture labiale chez les personnes sourdes qui la pratiquent.

Au final, il paraît légitime de penser que la pandémie de COVID-19 aura été un révélateur de la capacité d’adaptation et de la résilience des acteurs de la santé, du handicap, du médico-social et de la solidarité. Ne nous arrêtons pas là et utilisons ces outils comme des preuves de concept pour continuer à oeuvrer ensemble en faveur d’une société plus inclusive où l’information en santé est accessible à tous et où les professionnels de santé sont formés à l’accueil de patients vivant avec un handicap. Car ce qui est fait pour les plus vulnérables de notre société est utile à tous.

* Karen Buttin est membre de Personnes autistes pour une auto-détermination responsable et innovante (PAARI), du conseil d’administration d’Handi-Voice, think tank d’auto-représentants qu’elle représente à la Commission santé, bien-être et bientraitance du CNCPH et au Conseil scientifique de l’Association pour la recherche sur l’autisme et la prévention des inadaptations (ARAPI), ainsi que facilitatrice-chercheuse à CapDroits qui est une démarche scientifique et citoyenne.

Source ECONOMIE MATIN.

Faut-il prendre une assurance dépendance ?…

Notre espérance de vie s’allonge, mais les risques de perdre notre autonomie augmentent eux aussi.

Les contrats « assurance dépendance » qui répondent à cette préoccupation fleurissent chez de nombreux assureurs aujourd’hui.
Sont-ils intéressants ?
Peut-on miser dessus ?
Découverte. 
Faut-il prendre une assurance dépendance ?

1 – Comment ça marche ?

Que couvre-t-elle : l’assurance dépendance offre une protection financière sous forme de rentes mensuelles aux personnes qui perdent avec l’âge leur autonomie et doivent faire face à des dépenses supplémentaires (aide à domicile, maison de retraite…).

Combien ça coûte : tout dépend des garanties souscrites. Plus l’assureur couvre de risques, plus le contrat sera à un prix élevé. L’âge au moment de la souscription et la rente que vous souhaitez recevoir influencent également le montant des cotisations (entre 30 et 80 euros/mois bien souvent).

Ce n’est pas un produit d’épargne : ne vous y trompez pas. Ce sont en principe des contrats dits « à fonds perdus ». Autrement dit, si vous vivez très bien jusqu’à la fin de votre vie, sans souci de dépendance, vous aurez cotisé pour rien pendant des années. Les cotisations seront perdues pour les héritiers, sauf si vous avez un contrat avec une épargne attenante.

Sachez-le : votre complémentaire santé peut avoir inclus une garantie dépendance dans le contrat que vous avez signé. Renseignez-vous. De nombreuses complémentaires santé comprennent aujourd’hui une garantie dépendance. Mais il ne s’agit que d’une clause secondaire et le montant de la rente est souvent faible.

2 – A quel âge souscrire ?

De nombreux assureurs proposent ces contrats aux personnes qui ont entre 50 et 75 ans.

N’attendez pas trop : il est préférable d’adhérer suffisamment tôt pour faire baisser les prix et quand vous êtes encore en pleine forme ! Pourquoi ? Tout simplement parce que vous aurez à remplir un questionnaire et à passer des examens de santé qui peuvent faire monter fortement la note s’ils dénoncent la moindre défaillance physique ou mentale.

En cas de profil « à risque » : une surprime peut vous être demandée. Vous pouvez faire face également à un refus ou à des exclusions (Certaines situations qui engendrent une dépendance peuvent ne pas être couvertes par le contrat. Lisez bien les clauses d’exclusion.). Si une pathologie par exemple est déjà avérée à la souscription du contrat et qu’elle peut entraîner une dépendance à plus ou moins long terme, celle-ci risque de ne pas être couverte.

Un conseil : vérifiez tous les termes du contrat avant de signer et faites jouer la concurrence.

3 – Ce qui déclenche la garantie

En cas de perte d’autonomie, les assureurs vont prendre en compte les actes de la vie quotidienne, à savoir s’habiller, s’alimenter, se laver, se déplacer… pour faire le point sur le degré de dépendance. En fonction de critères préétablis, il peut y avoir une prise en charge partielle (aide pour les repas…) ou totale (assistance en continue).

Le montant de la rente : il dépend des cotisations déjà versées, du contrat et des garanties souscrites, et s’élève en moyenne entre 300 et 600 euros/mois, voire beaucoup plus en fonction du contrat. La rente est alors versée 3 mois après l’avis du médecin-conseil de l’assureur.

Méfiez-vous car de nombreux contrats spécifient que pour que le paiement soit effectif, il faut qu’il n’y ait aucune possibilité d’amélioration de l’état de santé. Cela peut alors prendre des mois, voire des années avant que la garantie s’active, avec des formalités très compliquées.

Sachez aussi que la couverture est effective seulement si la dépendance survient au moins un an* après la souscription du contrat, voire 3 ans pour les maladies neuro-dégénératives comme Alzheimer. Si la dépendance survient pendant ce délai, aucune indemnité ne sera perçue, le contrat sera clôturé et l’assureur remboursera ou non les cotisations versées. Les assureurs n’appliquent pas en revanche de délai de carence en ce qui concerne la dépendance due à un accident.

4 – Est-ce vraiment intéressant de souscrire à une assurance-dépendance ?

Faites-vos calculs en commençant par vérifier si le montant de votre future retraite et l’ensemble de votre patrimoine vous permettront dans un certain nombre d’années de couvrir le coût d’un établissement spécialisé ou d’un maintien à domicile, à savoir environ 2 000 euros/mois.

Vous pouvez également bénéficier de l’APA (Allocation Personnalisé d’Autonomie) attribuée par les conseils généraux dont le montant varie entre 550 et 1 300 euros, en fonction du degré de dépendance et de vos ressources. Il vous faudra faire la demande de cette aide et remplir certaines conditions. Renseignez-vous auprès des centres d’action communale. Plus les ressources de la personne sont élevées, plus l’APA sera faible.

Après calculs, si cela ne suffit pas, une rente peut alors dans ce cas être intéressante et se cumuler. Attention : un grand nombre de contrats dépendance n’assurent que la dépendance totale. Pensez à choisir une assurance qui couvre également la dépendance partielle. Une alternative : l’assurance-vie peut être aussi un bon moyen d’épargner et d’assurer une rente en cas de perte d’autonomie.

Source PLANET.

Epargne retraite : ces comportements dangereux des assureurs dont vous devriez vous méfier…!

Nouvelle mise en garde du gendarme de l’assurance : les propositions de transfert des épargnes-retraite sont parfois trompeuses…!

Epargne retraite : ces comportements dangereux des assureurs dont vous devriez vous méfier

Des documents publicitaires mensongers ? Il semblerait que les assureurs y aient parfois recours. L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) vient en effet de mettre un garde « un organisme d’assurance après avoir constaté la diffusion de documents publicitaires présentant de manière insuffisamment équilibrée les avantages et inconvénients du contrat proposé ». Dans un communiqué publié ce 7 janvier 2021, le superviseur français précise que les faits constatés « portent atteinte aux règles de bonnes pratiques de la profession en matière de communication à caractère publicitaire ». Le nom de l’organisme visé n’est toutefois pas dévoilé.

Quelles sont les méthodes dénoncées ?

1. Assurance retraite : les pratiques commerciales douteuses des assureurs

Selon le gendarme des assureurs, les procédés « pointés du doigt consistaient à transmettre aux assurés détenant des contrats de retraite supplémentaire relevant de gammes anciennes et comportant des garanties contractuelles importantes (taux de revalorisation notamment) « . Des courriers publicitaires visaient aussi à « promouvoir le transfert de l’épargne vers des contrats de retraite de type Madelin ou PERP plus récents, assortis de garanties moindres ».

« Or, ces courriers publicitaires mettaient en avant les avantages potentiels des opérations de transfert, sans pour autant présenter clairement les risques de baisse de la rente annuelle garantie s’y attachant », avertit l’ACPR dans son communiqué.

L’autorité appelle ainsi les différents organismes à plus de transparence.

2. Assurance retraite : les avantages et les risques encourus doivent être connus

L’ACPR indique être « particulièrement attentive à la clarté et à l’exactitude de l’information contenue dans les communications à caractère publicitaire ». Ainsi, elle « appelle l’ensemble des professionnels, assureurs et intermédiaires, à toujours veiller à l’équilibre des communications diffusées, quel que soit le type de contrats ».

Et de rappeler : « Les clients doivent comprendre les caractéristiques principales de l’offre, avec une présentation loyale et équilibrée des avantages et des risques encourus. »

2. Épargne retraite : les recommandations de l’ACPR

Voici quelques bonnes pratiques que doivent respecter les assureurs depuis le 6 décembre 2019, selon l’ACPR, qui les regroupe dans un même document, conformément aux dispositions des articles L. 612-1, II 3° et L. 612-29-1, alinéa 2 du Code monétaire et financier :

  • d’identifier clairement le caractère publicitaire de la communication, notamment par son format, son contenu, ou, à défaut, par une information explicite
  • de présenter clairement les différentes informations de manière à permettre au public d’en appréhender aisément le sens.
  • de rendre les différentes informations parfaitement lisibles ou audibles, dans des conditions normales de lecture ou d’audition

Source PLANET.

Pour deux personnes sur trois en France, il est inenvisageable d’être placée en Ehpad…

Les résultats d’un sondage mené chaque année depuis 2000 révèlent les souhaits des Français·es quant à la gestion de leur propre perte d’autonomie ou de celle de leurs proches.

 

Les Français·es souhaitent majoritairement, en cas de dépendance, rester vivre à domicile. La population demande une implication accrue des pouvoirs publics, concevant –pour une majorité plus réduite– qu’il soit nécessaire de cotiser et épargner davantage. Les demandes de soutien sont également élevées en ce qui concerne les aidant·es.

Ces constats, établis depuis le début des années 2000, ne connaissent pas de grandes variations dans l’opinion. Des attentes hautes donc, que ne doit pas décevoir un gouvernement qui a organisé une grande concertation nationale sur la question.

Enquête barométrique

Cette concertation de grande ampleur sur le thème «grand âge et autonomie» a été menée de fin 2018 à 2019. Il en ressort un rapport officiel faisant le point sur les situations et les évolutions, les politiques et les dispositifs, les besoins et les perspectives.

Ce document consistant, salué par les spécialistes comme par les opérateurs, rend d’abord compte des fortes demandes de transformation exprimées dans le cadre de la concertation. Il en va d’une priorité au maintien à domicile, de propositions pour l’amélioration de la qualité de la prise en charge en établissement, pour le respect du besoin d’être chez soi quel que soit le lieu de vie, pour la simplification du parcours et de l’accompagnement, pour une plus grande égalité de traitement selon les territoires.

Ces observations et recommandations rendues au gouvernement doivent nourrir les réflexions et les annonces pour renforcer ce secteur singulier de l’action publique qu’est devenue la dépendance.

Afin de prévenir la dépendance et de promouvoir l’autonomie, il importe de mesurer les aspirations et opinions des Français·es à ces sujets. La concertation aura été l’occasion de les écouter, notamment les plus concerné·es, et de réaliser des expertises et des exercices de synthèse. C’est ce que propose cet article en synthétisant les résultats d’une grande enquête d’opinion abordant les sujets de la dépendance et de l’autonomie des personnes âgées.

Nombre de sondages ponctuels apportent de l’information utile. Les enquêtes dites barométriques –parce que répétant les mêmes interrogations plusieurs fois, parfois sur temps très long– fournissent des données encore plus intéressantes, car permettant de repérer des évolutions et des continuités.

Le ministère des Affaires sociales produit depuis 2000 une telle étude. Celle-ci, conduite sous l’égide de sa Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), interroge chaque année un échantillon représentatif de la population française. Cet échantillon, de taille très honorable (3.000 personnes de plus de 18 ans vivant en France métropolitaine), se voit passer un questionnaire très large sur la protection sociale. Les questions abordent les thèmes de la dépendance. L’enquête de la Drees permet ainsi de tirer quelques enseignements extrêmement clairs.

Priorité au maintien à domicile

En cas de survenance de la dépendance, prévaut pour les Français·es une large préférence pour le maintien à domicile. Interrogée depuis une vingtaine d’années sur la question, la population française privilégie nettement les solutions permettant de demeurer à domicile, à la fois pour soi-même et pour ses proches.

Confrontées hypothétiquement à la dépendance d’un·e proche, la part des personnes interrogées estimant qu’elles placeraient ce membre de leur famille dans une institution spécialisée a augmenté de quatre points entre 2000 et 2017. La part d’entre elles se déclarant prêtes à l’accueillir à leur propre domicile a quant à elle baissé de cinq points.

Mais ces deux options ne rassemblent pas la majorité des Français·es, qui mettent toujours en avant l’option du maintien à domicile de la personne devenant dépendante, soit en l’aidant financièrement, soit en l’aidant matériellement.

Dans l’éventail des possibles, c’est la modalité d’une implication accrue des personnes elles-mêmes auprès de leur proche, à son domicile, qui arrive aujourd’hui en tête. L’option du placement dans une institution spécialisée reste la dernière.

Si l’on ne s’intéresse pas aux proches mais à soi-même, l’option de l’établissement pour personnes âgées (la maison de retraite ou «établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes», Ehpad) s’avère de moins en moins envisageable.

En 2000, elle était déjà minoritaire, avec 55% des Français·es ne la considérant pas comme envisageable en ce qui les concerne directement. En 2017, ce sont les deux tiers qui estiment inenvisageable une telle perspective.

Dans toutes les questions posées « barométriquement » sur la dépendance, c’est ce sujet qui a connu le plus d’évolutions, avec une part de Français·es réticent·es à la perspective de l’établissement qui progresse de plus de dix points sur près de vingt ans.

La préférence pour le maintien à domicile

Ces résultats sont largement corroborés par d’autres sondages ou d’autres informations, tirées par exemple de la concertation conduite entre 2018 et 2019. Il ressort que l’entrée en établissement se vit comme un déracinement, une rupture difficile à vivre sur bien des plans, avec des conséquences d’ailleurs problématiques sur l’état de la personne ainsi nouvellement logée.

Maintenir à domicile, c’est une façon de préserver, jusqu’au bout si cela peut être rendu possible, un environnement fait de souvenirs, de conditions de vie jugées plus favorables, avec de l’autonomie et de la liberté.

Attente d’intervention publique

Si les Français·es aspirent au grand âge à demeurer physiquement dans la sphère privée, cela ne les empêche pas de demander à tout âge un effort accru de la sphère publique pour mieux traiter de la dépendance. La majorité estime que c’est à l’État et aux pouvoirs publics en général de prendre en charge financièrement les personnes âgées dépendantes.

La question n’est posée que depuis 2014, et on ne saurait noter trop de variations sur cette période. Ce sont ainsi deux tiers des personnes interrogées qui avancent la nécessité d’une prise en charge principalement publique de la dépendance, contre un quart qui pensent que la responsabilité en incombe d’abord à la descendance et à la famille. Enfin, une personne sur dix répond que c’est aux individus concernés de s’assurer et de prévoir.

L'ETAT d'abord

Quant aux modalités de cette prise en charge, c’est d’abord autour du financement d’un tel effort par une cotisation que les Français·es ont été interrogé·es depuis 2000, là aussi sans bouleversement important de l’orientation et de la hiérarchie des opinions.

Si une cotisation spécifique devait être créée afin de couvrir le risque de dépendance(1), elle devrait selon les répondant·es être facultative –ce qui, soit dit en passant, est assez étrange pour un risque que l’on appelle à voir davantage socialisé.

En tout état de cause, une personne sur deux estime qu’une telle cotisation ne devrait être acquittée que par celles et ceux qui le souhaitent. Un tiers estime au contraire qu’il devrait s’agit d’une véritable cotisation sociale, obligatoire.

De façon originale, l’obligation de cotiser pourrait légitimement, selon une personne sur cinq, être modulée en fonction de l’âge. L’obligation de cotisation dépendance ne débuterait qu’à partir d’un certain âge. Lequel? C’est une affaire de paramètres que ne traite pas le baromètre.

Sur le plan de l’épargne personnelle, le questionnaire interroge depuis 2000 sur ce que les Français·es seraient prêt·es de faire. On ne leur demande pas une mesure de leur effort éventuel, mais simplement de dire s’il leur serait possible d’épargner davantage en prévision d’une éventuelle situation de dépendance les concernant.

En la matière, on doit relever une majorité de personnes prêtes à épargner plus, mais avec une certaine érosion dans le temps de cette proportion. Du côté des Français·es qui ne se disent pas prêt·es à le faire –soit par manque de moyens, soit parce que la question ne leur semble pas fondée–, la proportion passe du quart des personnes interrogées au début des années 2000 à presque 40% en 2017. C’est une autre des transformations importantes dans le temps de l’opinion.

Après les recettes, les dépenses. Pour couvrir le risque de dépendance, il faut certes du financement, mais il faut aussi un instrument. En l’espèce, les Français·es sont interrogé·es sur la prestation qui pourrait venir compenser les surcoûts liés à la dépendance(2), à domicile ou en établissement.

Avec cette question, il s’agit de savoir si la prestation doit être attribuée avec une condition de ressources ou non. Une majorité forte se dégage en faveur d’une allocation qui serait ciblée sur les personnes disposant de faibles revenus.

On doit cependant signaler une progression significative de l’opinion selon laquelle l’aide financière par rapport à la dépendance doit être versée à tout le monde. En 2000, 24% des répondant·es se prononçaient en faveur de ce que l’on appelle communément l’universalité dans le secteur de la protection sociale, contre 30% en 2017.

Cotisations et prestations

Soutien aux aidant·es

On a également consulté les Français·es sur leur rôle et leurs demandes en tant qu’aidant·es. Là aussi, pour les personnes concernées, un soutien accru des pouvoirs publics est demandé.

Un peu plus d’un cinquième des répondant·es déclarent apporter personnellement une aide régulière et bénévole à une personne âgée dépendante, que cette dernière vive chez elle, au domicile de l’aidant·e ou en établissement.

Depuis 2011, on peut repérer une baisse de la part des individus se déclarant aidant·es, mais elle se compense en partie par l’augmentation du nombre de personnes interrogées indiquant qu’elles ne peuvent aider car elles-mêmes doivent être aidées.

Qui est aidant ?

Au-delà de cette remarque de détail, l’essentiel est dans la proportion des aidant·es –les trois quarts– qui disent avoir le sentiment de ne pas recevoir suffisamment d’aide et de considération de la part des pouvoirs publics.

Il s’ensuit de nouvelles demandes aux pouvoirs publics. Celles-ci, pour reconnaître et appuyer les aidant·es, passent d’abord par l’ouverture de centres d’accueil de jour pour recevoir les personnes dépendantes dans la semaine.

Pour plus du tiers des aidant·es déclaré·es, c’est cette option qui doit être prioritaire. Vient ensuite, pour un quart des suffrages, la fourniture d’une aide financière. Ce sont des nécessités d’aménagement du temps de travail ou de formation qui suivent.

En tout état de cause, pour le ramasser dans une conclusion bien rapide, il reste bien des choses à faire! À ne pas trop décevoir, surtout après une ambitieuse concertation.

1 — Il est implicitement évident qu’une telle cotisation irait au-delà de la contribution solidarité autonomie (CSA). Celle-ci, de 0,3% à la charge de l’employeur, affectée à la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), afin de financer des actions en faveur de l’autonomie des personnes âgées ou handicapées, a été créée en 2004. La question du baromètre avait été posée auparavant et n’a pas été revue depuis.

2 — Il va là aussi sans dire que l’on n’entre pas précisément dans la technique du dossier. Avant que la question ne soit posée pour la première fois en 2000, il existait depuis 1997 la prestation spécifique dépendance (PSD). Cette PSD, d’ailleurs sous condition de ressources, a été remplacée en 2001 par l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). La question du baromètre conserve cependant bien toute sa légitimité, car elle porte sur la philosophie plus que sur la nature du dispositif.

Source SLATE.

 

Vesoul : une dame de 73 ans malade d’Alzheimer condamnée pour une attestation de déplacement mal datée !

Vendredi 4 décembre 2020, une femme a été condamnée pour défaut d’attestation par le tribunal de police de Vesoul, en Haute-Saône.

Au premier confinement, elle avait été verbalisée pour une attestation mal datée.

Or, cette dame est atteinte d’Alzheimer depuis cinq ans, sa fille est abasourdie.

 

Le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n'y a pas eu de relaxe

« Police et juges à VESOUL : Honteux, détestables, méprisables…. La Rédaction HANDICAP INFO « 

Une dame de 73 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer a été condamnée par le tribunal de police de Vesoul, vendredi 4 décembre 2020. Elle n’avait pas présenté la bonne attestation de déplacement lors du premier confinement au mois de mai, à Luxeuil en Haute-Saône. Sa fille est venue de Paris pour défendre sa mère au tribunal. Face au verdict, elle est encore abasourdie.

Une fille choquée de voir sa mère condamnée, alors qu’elle est malade d’Alzheimer

Le  28 avril 2020, cette femme de 73 ans est allée ses courses au supermarché Auchan de Luxeuil, à 800 mètres de chez elle. Ce jour là, elle avait bien une attestation sur elle, mais pas à la bonne date. Les policiers municipaux ne se sont pas aperçus qu’elle tenait des propos incohérents, et l’ont verbalisée.

Sa fille s’est donc démenée et a contacté la mairie de Luxeuil. Elle a expliqué l’état de sa maman, malade depuis cinq et suivie par un neurologue.

Le maire et le procureur appellent à la clémence, sans succès

Le maire Frédéric Burghard, a confirmé la désorientation de cette dame. Il a même fait passer une consigne à sa police municipale, leur demandant de ne plus mettre d’amende à cette personne. La mise en cause, humiliée, a fini par payer 166 euros : le montant de l’amende majorée,

Durant l’audience ce vendredi, le procureur a lui aussi demandé la clémence du tribunal, mais il n’y a pas eu de relaxe. Cette Luxovienne est donc coupable de défaut d’attestation. La dispense des frais de justice n’apaisera pas sa fille, les frais de justice ayant déjà été payés.

Source FRANCE BLEU.

 

Mauvaise nouvelle pour les retraités : les pensions de réversion pourraient bien chuter…

Les pensions de réversion ne sont peut-être plus aussi adaptées au monde actuel qu’elles ne l’étaient par le passé.

Un rapport envisage leur nécessaire transformation.

 

Mauvaise nouvelle pour les retraités : les pensions de réversion pourraient bien chuter...

 

Mauvaise nouvelle pour les veuves ?

La pension de réversion, qui profite à 90% aux femmes, pourrait considérablement évoluer. D’aucuns s’interrogent en vérité sur la pertinence d’un tel dispositif dans le monde d’aujourd’hui, rapporte Capital. Cela n’a rien d’étonnant ! Cette indemnité, rappelle le site du service public, « correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l’assuré décédé (salarié ou fonctionnaire) ». « Elle est versée si certaines conditions sont remplies à l’époux (et/ou ex-époux) survivant, et aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire). Une pension d’invalidité de veuf(ve) peut être versée sous condition d’âge et d’invalidité », poursuivent les équipes rédactionnelles du site.

Seulement voilà, les conditions d’accès à ce mécanisme qui vient en aide à de nombreuses femmes – au total, souligne le mensuel spécialisé en économie, elles peuvent espérer récupérer entre 50 et 60% de ce que touchait feu leur conjoint – pourrait ne plus faire sens. La question est posée par « Retraite et société », une publication de la Caisse nationale d’assurance vieillesse, ce mardi 1er décembre 2020.

Quel est le problème avec la pension de réversion ?

Premier problème : initialement, le dispositif était pensé pour répondre aux besoins de ces femmes qui n’avaient pas pu travailler et n’avaient donc pas – ou peu – constitué de droits en vue des vieux jours. Dès lors, au décès du mari, la situation devenait financièrement très difficile à assurer. Or, ce cas de figure est devenu de plus en plus rare. D’une part parce que les femmes travaillent – ce qui ne signifie pas qu’elles n’aient pas besoin de la pension de réversion, au regard des chiffres -, d’autre part parce que le modèle marital a considérablement évolué…

Quel avenir pour la pension de réversion ?

Est-ce à dire qu’il faut supprimer la pension de réversion, si elle n’est plus adaptée au monde d’aujourd’hui ? Pas nécessairement. Au contraire, même, pour bien des veuves, ce dispositif reste indispensable, indique Capital. En 2017, 4,4 millions de retraités en bénéficiaient, expliquait d’ailleurs la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees). En moyenne, les femmes – qui perçoivent 9 pensions de réversion sur 10 – touchaient alors 691 euros par mois.

Sauf à modifier le dispositif, ce montant devrait drastiquement chuter. « Rapportées au PIB, les pensions de réversion versées par la Cnav, qui représentent 0,46% du PIB en 2016, représenteraient 0,28% du PIB en 2070 », écrivent les autrices de l’étude, Alessandra di Porto et Nassima Ghernaout.

Pourquoi les pensions de réversion vont-elles chuter ?

Plusieurs facteurs pourraient influencer à la baisse le montant des pensions de réversion. Et Capital de citer l’allongement de la durée de vie, le recul du taux de mariage ainsi que l’amélioration des carrières des femmes. Cependant, aucune de ses raisons ne compte autant que la baisse des écarts d’âge entre conjoints.

D’après d’autres auteurs, qui ont également participé à la rédaction de l’étude, ce seul facteur pourrait engendrer « une réduction de moitié du poids des pensions de réversion dans l’ensemble des pensions versées par les principaux régimes de retraite ». Et pour cause ! Le décès du conjoint survenant plus tard dans la vie commune, la pension de réversion est versée moins longtemps.

Source PLANET.

 

Somme. Deux aides-soignantes condamnées pour des violences sur une pensionnaire d’Ehpad…

Deux aides-soignantes ont été condamnées, jeudi 12 novembre, à une amende avec sursis pour violences sur une octogénaire d’un Ehpad de Bray-sur-Somme (Somme).

Deux aides-soignantes de la maison de retraite de Bray-sur-Somme ont été condamnées pour des violences sur une pensionnaire.

Le réveil avec caméra espion placé dans la chambre avait filmé des gestes et paroles de maltraitance : deux aides-soignantes ont été condamnées jeudi 12 novembre à une amende avec sursis pour violences sur une octogénaire d’un Ehpad de Bray-sur-Somme (Somme).

Le tribunal correctionnel d’Amiens a reconnu les deux femmes, âgées de 41 et 50 ans, coupables de violences sur personne vulnérable, leur infligeant 800 euros d’amende avec sursis, a-t-on appris auprès des avocats, confirmant une information du Courrier Picard.

« Insultes, humiliations, brimades »

Entre 2016 et 2017, le fils et tuteur de la pensionnaire, atteinte de la maladie d’Alzheimer, avait placé dans la chambre un réveil avec une caméra à l’intérieur qui a capté « le son et l’image » des « insultes, humiliations, brimades » que la vieille femme avait subies, selon l’avocat de la famille, Pierre-Henri Delarue.

« Ce qui est scandaleux dans cette affaire, c’est que le parquet n’ait pas raccroché (aux poursuites) les dirigeants de l’Ehpad qui portent une responsabilité bien plus lourde », a-t-il réagi. Pour lui, ce dossier rappelle que certaines maisons de retraite sont « en fait des boîtes à fric où le personnel est traité de manière abjecte ».

« Cadences infernales »

« Tout le monde aurait pu avoir à s’expliquer », a également déclaré l’avocat des prévenues, Stéphane Daquo, mettant en avant « les cadences infernales » pour les toilettes et les repas imposées par la direction de la résidence Louise Marie d’Arc.

« Un rapport de l’inspection générale des services a montré que leur protocole n’était pas adapté. Il y a une responsabilité collective », a-t-il ajouté, rappelant qu’une dizaine d’autres membres du personnel avaient écopé d’un rappel à la loi dans cette enquête.

Source OUEST FRANCE.

Atteinte d’Alzheimer, cette ancienne ballerine se remémore à la perfection sa chorégraphie en entendant le « Lac des Cygnes » (vidéo)…

« Une danseuse sera toujours une danseuse » : tel est le message publié par l’association Musica para Despertar à travers une vidéo diffusée il y a quelques jours et rapidement devenue virale sur les réseaux sociaux.

Elle montre comment les souvenirs d’une ancienne ballerine reviennent à l’écoute du Lac des Cygnes sur lequel elle dansait il y a plus d’un demi siècle.

Atteinte d'Alzheimer, cette ancienne ballerine se remémore à la perfection sa chorégraphie

Un véritable instant de grâce. Publiée il y a quelques jours par l’association espagnole Musica para Despertar (musique pour s’éveiller), la vidéo capturée en 2019 émeut de très nombreux internautes. « Une danseuse sera toujours une danseuse », écrit l’association. Selon elle, Marta C. González était danseuse ballerine à New York dans les années 1960. Plus d’un demi-siècle plus tard, elle se remémore et exécute sa chorégraphie à la perfection lorsqu’elle entend le célèbre « Lac des Cygnes » de Tchaïkovski.

Bienfaits de la musique

La scène a eu lieu en 2019. La danseuse est décédée peu de temps après. C’est pour lui rendre hommage que l’association a diffusé ce moment entrecoupé d’images d’une jeune danseuse exécutant la même chorégraphie. Sur son site, Musica para Despertar affirme : « heureusement, parmi les dernières zones à disparaître dans le cerveau endommagé par la maladie d’Alzheimer, il y a celles en charge de la mémoire musicale et de la capacité à ressentir les émotions ». La musique a alors des effets bénéfiques sur les personnes atteintes par cette maladie neurodégénérative. Pendant un instant, « il semble que le mouvement coordonné revient, les émotions intenses et les souvenirs d’une vie reviennent ».

Source RTL.BE