La maladie de Parkinson, un handicap peu reconnu !…

A mesure que cette pathologie neurodégénérative progresse, elle devient de plus en plus handicapante, car elle provoque une perte d’autonomie. C’est pourquoi certains patients sont contraints d’arrêter de travailler.

Mais à ce jour, la maladie de Parkinson est une affection progressivement invalidante peu reconnue.

Plusieurs malades rencontrent des difficultés pour faire valoir leurs droits, selon l’association France Parkinson.

La maladie de Parkinson, un handicap peu reconnu !

 

L’ESSENTIEL
  • L’enquête a été menée auprès de 3.579 adultes atteintes de la maladie de Parkinson, dont 3.087 patients et 492 aidants.
  • 30 % des malades interrogés disposent de la reconnaissance de handicap.

La maladie de Parkinson constitue la deuxième cause de handicap moteur après les accidents vasculaires cérébraux. Pourtant, 70 % des personnes souffrant de cette affection neurodégénérative depuis plus de dix ans ne bénéficient pas d’une reconnaissance de handicap. C’est ce qu’a révélé une enquête, réalisée par Opinionway pour l’association de patients France Parkinson, présentée le 24 mars lors d’une conférence de presse.

« Si cette reconnaissance n’est pas nécessaire dans les premières années de la maladie, le caractère neurodégénératif de la pathologie induit nécessairement une perte d’autonomie à terme », a indiqué l’association. Selon France Parkinson, cinq facteurs peuvent expliquer cette absence de reconnaissance, sans toutefois la justifier.

1 / La limite d’âge pour la reconnaissance de handicap

L’association précise que la limite d’âge à 60 ans exclut d’emblée les adultes qui ont été diagnostiqués après 60 ans. « Ces dernières ne pourront plus obtenir le statut de personne handicapée octroyée par la Maison départementale des personnes handicapées. On parle ensuite d’une perte d’autonomie liée à la vieillesse, alors que l’apparition du handicap n’est en rien corrélée à l’âge de la personne », peut-on lire dans le sondage.

2 / Aucune systématisation des démarches

L’enquête révèle que le caractère évolutif de la perte d’autonomie empêche toute systématisation de démarches. Contrairement à un handicap lié à un AVC, à un accident de la route ou à une affection neuro-développementale qui survient immédiatement, l’apparition du handicap lié à la maladie de Parkinson se fait de manière progressive mais aussi aléatoire, en fonction de l’efficacité des traitements ou encore du degré d’atteinte de la pathologie.

3 / La complexité des démarches administratives

Les démarches pour faire valoir les droits des patients souffrant de cette affection neurodégénérative sont complexes sur le plan administratif. D’après l’association, les malades n’ont pas forcément de repères dans le champ du handicap et du médico-social en général.

4 / Le déni de la maladie par les patients

« Il existe chez certains malades une forme de déni, l’acceptation du handicap équivalant pour eux à une forme de renoncement à lutter contre la maladie. Cela les empêche d’entamer les démarches administratives souvent longues qui sont nécessaires pour la reconnaissance du handicap », explique France Parkinson.

5 / Des pratiques différentes d’un département à l’autre

Le sondage spécifie que les pratiques de la Maison départementale des personnes handicapées peuvent varier d’un département à l’autre. Résultat : plusieurs demandeurs rencontrent des difficultés pour faire valoir leurs droits auprès de cet organisme, selon leur lieu de résidence.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Handicap : de nouvelles solutions pour rendre accessibles les sports de nature…

La fédération française handisport (FFH) mène depuis dix ans une politique pour développer l’accessibilité des sports de nature aux personnes en situation de handicap via son action High five et le soutien d’initiatives locales.

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“Sable mou favorisant l’instabilité des appuis”, “largeur de 1 m permettant le passage avec un accompagnant”, “ici présence d’une racine à droite”… En janvier, Emmanuel Buchoud, référent sports de nature de la fédération Handisport, a audité 17 parcours de trail et marche nordique à Saint-Jean-de-Monts, en Vendée, avec Laurent Foissac, chargé d’On Piste, réseau de destinations “outdoor” labellisées par Rossignol.

Infos de parcours

Résultat : parmi plus de 60 territoires français recensés sur l’application On Piste, les itinéraires vendéens (comme plusieurs autres) donnent désormais aux sportifs handicapés des informations pour adapter leur matériel ou leur accompagnement, puis pour se guider sur le terrain.

“En 2019, nous avions aménagé ces itinéraires pour faire face au développement du trail et de la marche nordique, explique Adeline Calloch, de l’office du tourisme de la communauté de commune Océan Marais-de-Monts. Le sport, moteur de développement de notre territoire, doit respecter nos 80% d’espaces sensibles. Mais il doit aussi inclure tous les sportifs”.

Et, sur ces chemins où s’entraîne notamment la triathlète paralympique Gwladys Lemoussu, membre du club Saint-Jean-de-Monts Vendée triathlon-athlétisme (extrêmement moteur dans l’initiative de labellisation), également “bootcamp” du marathon français jusqu’à Paris 2024, l’inclusion s’entend au sens large : du sport santé au haut niveau.

S’adapter à la nature

“Ces parcours témoignent de l’évolution de l’accessibilité des sports de nature, commente Emmanuel Buchoud. Il y avait eu des prémices avec le ski dans les années 50 ou la joëlette (fauteuil tout terrain de randonnée, avec des accompagnateurs, ndlr) dans les années 80… Mais aussi des tentatives de créer des parcours en bitume, pour des personnes en fauteuil essentiellement, et limités à quelques centaines de mètres. Aujourd’hui, on cherche plutôt à aider les pratiquants handicapés à s’adapter à l’environnement que l’inverse… Comme lorsqu’on met des crampons pour aller sur le glacier… Il faut donner la bonne information, au besoin mettre à disposition des outils”.

Tel est le choix de Handinature, l’expérience initiée il y a quatre ans par Lamalou-les-Bains (34), ville thermale et terre de jeux 2024. Aujourd’hui portée par la maison de santé et ses kinésithérapeutes, dont Carlos Ribero, son président, l’association gère depuis septembre dernier une station de location de matériel adapté : joëlette, tandem côte-à-côte, tricycle, handbike, hippocampe… Objectif, simple : faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite à la voie verte voisine, Passa Païs et aux chemins de trail, VTT et randonnée du massif du Caroux…

“On s’adresse à la fois aux touristes, aux curistes et aux résidents des centres, note Michel Canovas, élu au sport de la ville qui compte 2800 habitants, 13 000 curistes par an et six centres de rééducation. Handinature participe, grâce au sport, au rayonnement de notre territoire ». Le projet, qui mobilise divers acteurs des sports de nature et s’inscrit dans les trails et courses, avait bénéficié initialement d’un financement de 170 000 euros, de la ville (40%), du Feder européen (30%), de la Région (15 %) la région et du département (15%).

High Five : pour une offre plus pérenne

A Lamalou, la fédération handisport a également assuré l’an dernier une formation des accompagnants et responsables du projet, comme elle le fait depuis quatre ans dans le cadre de High Five, son programme de développement  et de diversification des offres de pratique. L’idée de ce dispositif ? Aider les clubs, comités départementaux, collectivités ou gestionnaires d’espaces naturels à structurer une offre “handisports de nature” régulière, plutôt que ponctuelle. Exemple parmi d’autres : dans le parc naturel du Vexin français, dans le Val d’Oise, la fédération a formé des accompagnateurs de randonnée pour accueillir et encadrer des personnes à mobilité réduite, déficients visuels ou auditifs…

“On progresse, se félicite Emmanuel Buchoud. L’an dernier, 39 structures proposaient une offre sportive pérenne, alors qu’en 2008, par exemple, on organisait essentiellement des découvertes ou des initiations de trois jours en milieu naturel”. Pour autant, si elle privilégie les projets de pratique régulière, la fédération Handisport ne renonce pas aux événements catalyseurs.

Pour la deuxième année consécutive, le EDF ADN Tour Handisport (soutenue par l’énergéticien) propose de fin avril à octobre dix grands de raids multisports à des participants en situation de handicap et valides, dans des paysages chaque fois somptueux. Première étape  les 30 avril et 1er mai, le parc naturel régional du marais poitevin accueillera le raid handi-valide Deux-Sèvres. “Ce sont de superbes moments de partage, poursuit le référent Sports de nature. Et des temps importants pour faire valoir le même droit à la nature, voire à la prise de risque, pour tous”.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Thouars : une journée consacrée le 02 avril à l’autisme pour sensibiliser sur ce handicap…

Cécile Kouifi-Guignon est pleinement engagée pour sensibiliser aux troubles du spectre autistique, qui touchent notamment son fils Elias.

Cécile Kouifi-Guignon est pleinement engagée pour sensibiliser aux troubles du spectre autistique, qui touchent notamment son fils Elias.

 

Cécile Kouifi-Guignon, mère d’un enfant touché par le syndrome d’Asperger, organise samedi 2 avril 2022 un espace de rencontres, au Super U de Thouars, pour évoquer des troubles méconnus, incompris et sources de nombreuses souffrances.

La Thouarsaise Cécile Kouifi-Guignon, maman d’Élias, adolescent de 15 ans atteint de TSA (1), a voulu prendre sa part dans la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, positionnée le 2 avril sur le calendrier. Ainsi, en appui avec des associations et des organismes, elle organise un point rencontre éphémère ouvert à tous, samedi 2 avril 2022, dans la galerie marchande du centre commercial Super U de Thouars, entre 10 h et 18 h.

« On me dit que c’est audacieux de faire ça dans un supermarché, car c’est un peu l’ennemi public n° 1 pour les autistes, de par le monde, le bruit, et la lumière. Mais on va quand même essayer », précise Cécile Kouifi-Guignon.

« Nous sommes très en retard dans la prise en charge »

Maintenant que le rendez-vous est posé, cette journée a un double objectif. D’abord transmettre, partager des informations, évoquer les outils d’aide, les retours d’expérience. « Nous ne sommes pas forcément des experts, mais des témoins. Nous voulons faire circuler l’info, cela ne nous rendra pas moins riche », poursuit la mère de famille. Ces rencontres permettent aussi aux visiteurs d’identifier les interlocuteurs, qu’ils soient en lien avec le soin, le médico-social, des associations de soutien ou d’autres parents dans le même cas.

« En France, nous sommes très en retard dans la prise en charge de l’autisme, au point que la société peut être maltraitante, discriminante, autant de comportements générés par la méconnaissance et la peur. C’est pourquoi la vulgarisation de ces troubles est très importante », insiste Cécile Kouifi-Guignon.

« Je prends les gens pour ce qu’ils sont, des adultes. Je ne suis pas là pour mâcher l’information. On doit réfléchir comme des adultes, militer, et faire connaître les problématiques »

Cécile Kouifi-Guignon, maman d’Élias, enfant autiste Asperger, Thouars

Elle reproche d’ailleurs assez au système dinfantiliser les personnes atteintes et les aidants, en plaçant ces premiers sous tutelle et/ou curatelle, en pratiquant parfois la castration chimique, etc. « Une façon d’acheter la paix sociale », reproche-t-elle. Ainsi, elle ne veut surtout pas reproduire cela. « Je prends les gens pour ce qu’ils sont, des adultes. Je ne suis pas là pour mâcher l’information. On doit réfléchir comme des adultes, militer, et faire connaître les problématiques. »

En plus du soutien de Super U et du Centre ressources autisme (CRA) Poitou-Charentes, Cécile Kouifi-Guignon sera accompagnée par le Sessad TSA de Thouars, l’association Théâtre & Musique du Thouet (TMT), lauréate du trophée Handi’thouarsais en 2018, le Pôle ressources handicap et GPA, la Ligue de l’Enseignement 79, le centre socioculturel du Thouars, l’association des accidentés de la vie (Fnath 79), ainsi que de l’Association de loisirs des personnes autistes (Alepan).

(1) TSA : troubles du spectre autistique, terme générique qui regroupe les diverses formes d’autisme.

Un premier livre sur le sujet

Parce qu’elle a cheminé dans son appréhension du handicap de son fils, Cécile Kouifi-Guignon a par le passé publié un ouvrage, intitulé « Une chose à la fois », et dans lequel elle décrit sa vie de mère d’un enfant autiste Asperger. Ce témoignage n’a pu être possible qu’à la suite d’un long processus personnel, qui permet d’accepter la réalité et de l’assumer. « J’ai longtemps vécu une démarche intérieure, avant d’accepter et de pouvoir extérioriser. » Désormais, elle peut partager son expérience.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Places handicapées : au centre commercial du Val d’Europe, la police fait la chasse aux fraudeurs…

Depuis le début de l’année, au centre commercial du Val d’Europe à Serris, les PV pleuvent pour les automobilistes qui ont la mauvaise idée de se garer sur une place réservée aux personnes handicapées.

Un phénomène en recrudescence.

Serris, ce jeudi. Les policiers ont constaté une recrudescence des stationnements indus sur les places réservées aux handicapés du centre commercial du Val d'Europe. LP/Thomas Segissement.

 

Elles sont situées juste devant l’entrée du centre commercial de Serris. Alors forcément, elles suscitent les convoitises, même si les parkings pour se garer au Val d’Europe ne sont pas toujours pris d’assaut. Les places réservées aux personnes handicapées ne sont malheureusement pas toujours occupées par les automobilistes concernés.

Ce jeudi matin, par exemple, sur les trois voitures stationnées sur ces places devant l’entrée, une seule semblait avoir une carte en règle. Une situation un peu trop fréquemment constatée ces derniers mois selon les policiers du commissariat de Chessy-Lagny, qui ont décidé de sévir

« C’est un chef adjoint de l’unité d’appui opérationnelle qui a remarqué que beaucoup d’automobilistes occupent des stationnements réservés sans carte, sur le parking du centre, mais aussi sur le Cours du Danube, indique le commissaire Samuel Fy. Alors, nous avons décidé de multiplier les opérations de contrôle et nous continuerons tant que nous constaterons des infractions. »

120 amendes à 135 euros dressées entre janvier et mars

Ainsi, entre janvier et mars, les forces de l’ordre ont mené quatorze opérations de répression contre le stationnement indu et le bilan est édifiant. Pas moins de 120 amendes ont été dressées. Il faut savoir qu’occuper indûment un emplacement réservé aux personnes handicapées est considéré comme un stationnement gênant, sanctionné d’une amende de 135 euros, voire la mise en fourrière du véhicule si vous n’arrivez pas à temps pour repartir avant l’arrivée de la dépanneuse.

Parmi les cas emblématiques, figure celui d’une femme âgée de 45 ans, qui utilisait la carte européenne de stationnement pour personne handicapée d’un homme décédé depuis plusieurs années. Elle avait été contrôlée sur le parking du centre par un équipage du commissariat alors qu’elle était assise au volant d’une Golf. Les policiers ont rapidement établi qu’elle avait récupéré cette carte qui aurait dû être détruite depuis 2016. Et qu’elle était encore en attente de son permis de conduire.

« Elle a fait l’objet d’une poursuite devant le tribunal de police et elle encourt une contravention de 5e classe pouvant aller jusqu’à 1 500 euros », précise le commissaire.

Source LE PARISIEN.

Les femmes handicapées ont des grossesses plus compliquées (et ce n’est pas normal)…

Alors que très peu d’études ont été publiées sur les grossesses des femmes handicapées, une nouvelle recherche démontre que les risques de complications sont plus importants au sein de cette population. 

Les femmes handicapées ont des grossesses plus compliquées (et ce n'est pas normal)

 

L’ESSENTIEL
  • 9 % de la population française est considérée comme handicapée (hors enfants de 15 ans ou moins).
  • Au 31 décembre 2018, environ 165 000 personnes étaient accueillies dans des structures pour enfants handicapés et 346 000 dans des structures pour adultes handicapés.

Selon une nouvelle étude, les femmes handicapées ont plus de risques que les autres d’avoir des complications pendant ou après leur grossesse.

« Les femmes handicapées ont longtemps été ignorées »

Plus de 12% des femmes en âge de procréer présentent un handicap physique, sensoriel ou intellectuel, et les données de l’enquête américaine Medical Expenditure Panel Survey montrent que les femmes handicapées ont des taux de grossesse similaires à ceux des femmes valides. Pourtant, « les femmes handicapées ont longtemps été ignorées par la recherche obstétrique et la pratique clinique. Leur invisibilité dans ce domaine découle d’abord des pratiques eugéniques imposées aux personnes handicapées tout au long du 20e siècle, mais aussi des préjugés qui persistent aujourd’hui concernant la sexualité, la grossesse et les capacités éducatives des personnes handicapées, et ce malgré la Convention des Nations Unies qui protège leurs droits reproductifs », déplorent les scientifiques dans un éditorial.

Pour pallier ce manque de données, les chercheurs ont étudié le parcours obstétrique de 223 385 Américaines, dont 2 074 (0,9%) femmes handicapées. Parmi les femmes souffrant d’un handicap, 1733 (83,5 %) étaient diminuées physiquement, 91 (4,4%) intellectuellement et 250 (12,1 %) souffraient de problèmes sensoriels.

Diabète gestationnel, prééclampsie, hémorragie….

Après analyse, comparativement aux femmes valides, les femmes handicapées présentaient un risque plus élevé de diabète gestationnel, de placenta praevia, de rupture prématurée des membranes, de fièvre post-partum, de décès maternel, de prééclampsie/éclampsie sévère et d’hémorragie, le péril le plus élevé étant observé pour les thromboembolies, les problèmes cardiovasculaires et les infections. Les femmes souffrant d’un handicap, quel qu’il soit, présentaient également une probabilité plus élevée d’interventions chirurgicales pendant leur grossesse, comme les césariennes.

« Ces données montrent qu’il est nécessaire de disposer d’informations sur les grossesses des femmes handicapées afin d’éclairer la pratique clinique, d’autant plus qu’elles sont confrontées à d’importants problèmes sociaux et sanitaires avant la conception de leur (s) enfant (s) (taux élevés de pauvreté, de maladies chroniques, de dépression, d’anxiété, ect… », concluent les chercheurs.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Un enfant handicapé sur trois victime de violences…!

C’est une étude qui fait froid dans le dos : le nombre de jeunes handicapés victimes de violences est impressionnant. 

Un enfant handicapé sur trois victime de violences

 

L’ESSENTIEL
  • Cette étude fournit une vue d’ensemble alarmante de la violence subie par les enfants et adolescents handicapés dans le monde
  • Malgré des avancées et des prises de conscience récentes, il apparaît urgent de multiplier les efforts et les collaborations entre gouvernements pour bannir toute forme de violence envers les enfants d’ici 2030, d’après les Nations Unies

Un ensemble impressionnant d’études conduites entre 1990 et 2020 sur plus de 16 millions d’enfants handicapés, de 0 à 18 ans, venant de 25 pays, publié dans The Lancet Child & Adolescent Health Journal stipule qu’un tiers des enfants et adolescents handicapés ont subi des violences. Un chiffre impressionnant qui pourrait dissimuler une réalité encore plus dramatique, aggravée par la pandémie de Covid 19

Deux fois plus de risque d’en être victime

Dans l’ensemble, les enfants et adolescents handicapés ont deux fois plus de risque d’être victime de violence que les enfants qui ne souffrent pas de handicaps mentaux ou physiques. Ainsi, même si de faible disparités existent – les plus touchés sont les enfants atteints de troubles mentaux et cognitifs (34%) et ceux qui viennent d’un milieu social défavorisé ou d’un pays pauvre ou en voie de développement – la vulnérabilité est bien visible pour tous les enfants handicapés.

Un impact sérieux et durable sur leur santé

Les violences émotionnelles et physiques sont les plus fréquemment rapportées puisqu’elles concernent un enfant et adolescent sur trois. Mais d’autres violences ressortent de l’ensemble des études : un enfant handicapé sur cinq souffre d’un manque de soins et d’attention et un sur dix est victime de violence sexuelle. Toutes ces violences ont un impact considérable sur la santé et le bien-être de ses enfants.

Pris pour cible

Il ressort également un fort taux de harcèlement moral (40%), caractéristique des violences faites aux enfants handicapés. Ils sont d’autant plus vulnérables et pris pour cible qu’ils manquent souvent de moyen de communiquer et de se défendre. Et la situation pourrait être encore plus grave, puisque l’analyse des données est basée sur les rapports entre enfants/adolescents et soignants ou aidants – or la violence peut s’exprimer dans d’autres cas de figures.

La prévalence de la violence pourrait être encore plus importante

A noter aussi que parmi les 98 études, seuls 23 viennent de 7 pays où les revenus sont les moins importants, alors qu’une grande majorité des enfants et adolescents handicapés (94%) vivent dans ces pays où le manque d’informations sur le handicap, la stigmatisation, l’accès difficile à une aide sociale contribuent à élever le taux de violence subie par cette population vulnérable, et que la pandémie de coronavirus a contribué à isoler.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Melle : la résidence les Jardins de la Béronne élue meilleur Ehpad de France en 2021 par le guide MDRS…

Située à Melle (Deux-Sèvres), la résidence les Jardins de la Béronne a été élue en tête du palmarès 2021 de MDRS, un guide qui répertorie les meilleurs Ehpad de France.

La ligne directrice des enquêteurs de la sélection : « Confierions-nous nos parents à cet établissement? ».

L'établissement a reçu la note maximale selon plusieurs critères comme l'environnement ou la qualité des lieux de vie et des animations.

 

« L’ensemble des prestations de l’établissement nous a séduits et nous lui avons attribué la note maximale de 10. David Jacquet est le directeur du site MDRS, qui réalise chaque année un guide répertoriant et notant les Ehpad en France. Pour lui, la résidence des Jardins de la Béronne est un modèle du genre. « L’établissement a à peu près tout, décrit-il. Il s’est rapproché du centre-ville et il a des terrasses et un panorama sur l’extérieur. Il a aussi un intérieur magnifique, avec tous les lieux de vie possibles. C’est de l’hôtellerie trois ou quatre étoiles. Les animations proposées à l’intérieur sont très riches. Et pour les personnes dépendantes ou atteintes d’alzheimer, il a deux unités spécifiques. » 

C’est pour toutes ces raisons que la résidence est arrivée en tête du palmarès 2021, réalisé par MDRS, devant trois autres établissements situés dans l’Aisne, à Paris, et à Cognac. Chaque année, les enquêteurs de MDRS visitent entre 1 800 et 2 100 maisons de retraite. Ils s’y rendent incognito, en expliquant qu’ils souhaitent placer un proche.

Les critères de notation sont l’environnement, la qualité du bâtiment, le nombre de lieux de vie, la qualité des chambres, les espaces verts, la qualité d’accueil, de la cuisine ou encore des animations. Ils suivent une ligne directrice : « Confierions-nous nos parents à cet établissement? ».

Mettre en avant l’engagement des soignants en Ehpad

Ils ne prennent cependant pas en compte la qualité des soins et de la prise en charge, considérant qu’ils ne passent pas assez de temps sur place pour en juger. Ce prix survient dans un contexte compliqué pour les Ehpad, après la sortie d’une enquête sur le groupe d’établissements Orpéa. L’occasion de quand même mettre en avant les structures qui offrent une bonne prise en charge.

Selon David Jacquet, l’image négative que peuvent avoir les Ehpad est principalement due à un manque d’effectifs et de financements. Après la réforme santé de 2002, l’ensemble du parc immobiliers des résidences a été entièrement rénové, mais pas l’intérieur. « Avec cette mise à neuf, le coût de séjour a augmenté donc les placements se font plus tard, avec des dépendances plus lourdes et des pathologies plus nombreuses, regrette-t-il. Mais comme l’enveloppe délivrée par les ARS pour le personnel n’a pas augmenté, les personnes qui ont à gérer à l’intérieur des structures ne sont pas assez nombreuses. Cela crée un malaise, une fatigue et donc une image qui se détériore. »

Source FRANCE BLEU

 

« Tout Sexplique » : Comment la maladie d’Alzheimer impacte la vie des malades ?…

De quelle manière la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut affecter la vie intime et la sexualité d’une personne malade et de son couple ? 

« Tout Sexplique » : Comment la maladie d’Alzheimer impacte la vie des malades ?...

 

De quelle manière la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée peut affecter la vie intime et la sexualité d’une personne malade et de son couple ? Quelles sont les expressions inhabituelles, engendrées par la maladie, dans les comportements sexuels ? Malgré la maladie, quels sont les besoins d’intimité et de sexualité des personnes malades d’Alzheimer ? Comment peuvent aider les aidants ? Christel Koëff, psychologue clinicienne, neuropsychologue et formatrice à l’association France Alzheimer, qui accompagne les malades et les aidants, répond à ces questions.

Le rendez-vous  Tout Sexplique est un podcast hebdomadaire de 20 Minutes. Vous pouvez l’écouter gratuitement sur toutes les applications et plateformes d’écoute en ligne, comme Apple podcast, Spotify ou Podcast addict par exemple. N’hésitez pas à vous abonner pour faire grandir notre communauté, nous laisser des commentaires et des petites étoiles sur Apple podcast. Pour nous écrire, notre courriel : audio@20minutes.fr

Dans notre podcast Minute Papillon!, on retrouve notre rendez-vous hebdo Tout Sexplique, où l’on échange sur la  sexualité, la santé et la société. Si vous avez des questions sur ces thèmes, on les transmet à des professionnels pour qu’ils y répondent. Comment faire ? Vous déposez un message vocal sur notre répondeur, à partir du bouton ci-dessous.

On évoque dans cet épisode la maladie d’Alzheimer, une maladie neuro-dégénérative, c’est-à-dire une atteinte cérébrale progressive conduisant à la mort neuronale, selon la définition du ministère des solidarités et de la santé. Elle est caractérisée par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles qui a des répercussions dans les activités de la vie quotidienne. Il y a 1,2 million de personnes malades en France. Et plus de 225.000 nouveaux cas sont diagnostiqués, dont 35.000 ont moins de 65 ans, selon l’association France Alzheimer.

Source 20 MINUTES.

« Enfin chez soi » : à Guéret, une résidence « inclusive » pour les personnes en situation de handicap…

Une résidence de cinq logements va être ouverte par l’Apajh à Guéret. Dans cet immeuble, les personnes en situation de handicap auront chacune leur appartement, tout en étant accompagnées au quotidien. 

Romain et Virginie se préparent à vivre seuls en appartement.

 

On sera plus tranquilles qu’au foyer ! » Romain et Virginie visitent les appartements de la résidence inclusive de l’Association pour adultes et jeunes handicapés (Apajh), et s’y imaginent déjà. Dans quelques semaines, les deux amoureux, tous deux en situation de handicap, vont emménager dans un des cinq logements de cet immeuble. Chez eux pour la première fois, mais pas tout à fait seuls. Ils auront la possibilité d’être accompagnés au quotidien par Mathis Portail, l’animateur socio-culturel recruté pour l’occasion.

Une présence rassurante

« Je serai présent six jours par semaine en moyenne, en fin d’après-midi et le soir », explique le jeune homme. Son rôle : « faire de la veille, s’assurer que tout le monde est bien chez soi, assurer une présence et aider dans la vie quotidienne ». Mais pas question de faire à la place des résidents, l’objectif est de les accompagner vers l’autonomie. « S’ils ne savent pas changer une ampoule, je leur montre, mais je ne le fais pas à chaque fois ! »

Une présence qui rassure Romain. « Mathis pourra nous aider si on a un souci, pour la cuisine ou d’autres choses ». L’animateur proposera aussi des ateliers, des animations dans l’espace commun de l’immeuble, un ancien appartement transformé en cuisine et salon. « Chacun aura la possibilité d’y participer, ou pas. L’objectif étant quand même d’avoir un minimum de vie en commun ». 

Les candidatures toujours ouvertes

« La résidence est pensée comme un sas entre l’hébergement collectif, et l’appartement totalement individuel », ajoute Magalie Garcia, directrice adjointe des foyers d’hébergement de l’Apajh. « Quand on ferme la porte on est chez soi, en même temps le semi-collectif permet d’éviter la solitude, et de s’entraider. » Certains resteront ici quelques mois, le temps de s’adapter à leur nouveau quotidien. D’autres peut-être toute la vie. « Il n’y a pas de règle, tout dépend du projet », ajoute Magali Garcia.

Les futurs habitants sont sélectionnés selon le profil et le projet de vie. Six à huit personnes au total peuvent vivre ici. Pour l’instant, l’APAJH a reçu une dizaine de candidatures, et les dossiers peuvent être déposés auprès de l’association en continu.

Source FRANCE BLEU.

Handicap : « Les cabinets médicaux ne sont pas du tout accessibles », dénonce un couple de niçois…

Patrick et Michèle Touchot vivent en fauteuil roulant et dénoncent le manque d’équipements pour les personnes handicapés dans les cabinets médicaux de Nice.

Un frein énorme selon eux dans l’accès aux soins.

Ce couple de niçois lutte pour une meilleure accessibilité des lieux de soins.

 

Pour les personnes en situation de handicap se soigner est souvent un véritable casse-tête. Un couple de niçois en situation de handicap le constate tous les jours, Patrick et Michèle Touchot luttent pour un meilleur accès aux soins. Ils vivent tous les deux en fauteuil roulant et dès qu’ils doivent aller chez le médecin, c’est toujours la même histoire, « les cabinets médicaux ne sont pas du tout accessibles », dénonce Patrick.

À chaque fois selon le Niçois, « il y a toujours soit des marches, soit la porte d’entrée qui est trop étroite, soit l’ascenseur qui ne convient pas ». Du coup, Patrick et Michèle n’ont pas d’autre choix que d’aller à l’hôpital, mais « quand on va à l’hôpital les délais des rendez-vous, c’est entre un mois et six mois. »

« On a la double peine. »

Un frein dans l’accès aux soins d’autant plus problématique que les besoins sont importants pour les personnes handicapées. « On a la double peine, on cumule les problèmes de santé des personnes handicapés et des personnes valides », estime Patrick Touchot. « On est assis 24 heures sur 24. La colonne vertébrale en prend un coup, la peau aussi. C’est des choses supplémentaires qui arrivent à beaucoup de personnes en fauteuil roulant lorsqu’elles atteignent la soixantaine », remarque-t-il.

À cela, s’ajoute le problème du coût des équipements. 15.000 euros pour acheter un fauteuil électrique, la sécurité sociale ne prend en charge qu’une petite partie, « 3.600 euros » selon Patrick. Pour le reste, il faut se débrouiller. « Il faut trouver des financements, avoir une bonne mutuelle, pour pouvoir se payer un fauteuil tous les cinq ans parce qu’au bout de cinq ans, ils sont foutus », raconte Patrick. « C’est un budget que l’on prévoit tous les mois et qui est très conséquent pour être sûrs que l’on ne va pas se faire avoir », complète Michèle.

Autant de problèmes qu’ils dénoncent sur les réseaux sociaux avec leur association Accessible pour Tous et ils comptent bien faire bouger les lignes.

Source FRANCE BLEU.