Une expérience immersive à Montpellier pour simuler les troubles de l’autisme…

À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme, une expérience immersive avait lieu ce samedi à l’Odysseum de Montpellier.

Des équipements sonores, visuels, olfactifs et gustatifs, pour mettre tous nos sens en alerte, et mieux comprendre la réalité des troubles autistiques.

L'objectif : affoler tous les sens d'un coup. L'odorat, le toucher, le goût et l'ouïe, pour simuler les troubles sensoriels

 

Une expérience immersive pour se mettre dans la peau d’un autiste. Opération proposée ce samedi à l’Odysseum de Montpellier, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. L’objectif : affoler tous les sens d’un coup. L’odorat, le toucher, le goût et l’ouïe, pour simuler les troubles sensoriels. Une idée de l’association ‘l’invisible visible », créée par la maman d’un jeune autiste.

Immersion en nos troubles

Les personnes qui tentent l’expérience n’en mènent pas large : lunettes déformantes sur les yeux, les pieds sur une planche qui bouge, un bâton d’encens près du nez, une cuillère de moutarde ou de harissa dans la bouche et de la musique à fond dans les oreilles. On dirait une méthode de torture. C’est Cathy Cassisa qui en a eu l’idée. « Je vais surcharger tous les sens de la personne et lui parler, et on va voir ce qu’elle va ressentir », raconte-t-elle.

Le but de cette maman d’un jeune autiste est de permettre aux passants de se mettre littéralement à la place de son fils. « Il a des hypo et des hyper sensibilités. C’est comme si je vous mettais un feu d’artifice à côté de votre oreille. Vous ne pourrez pas vous concentrer », décrit-elle. Il s’agit de casser les stéréotypes et de permettre à tous de mieux comprendre le fardeau que peuvent représenter les troubles de l’autisme pour les personnes qui les subissent. « Si on comprend, qu’on essaie de les soulager et que l’on adopte les bons comportements, ils peuvent vivre comme les autres », affirme Cathy Cassisa.

Changer de regard sur l’autisme

Lucie, étudiante qui veut devenir éducatrice spécialisée, s’installe. Elle a un peu de mal à saisir la cuillère de moutarde qui lui est tendue, et prend son temps pour répondre aux questions. Sa camarade, Blandine, s’en sort plutôt bien, mais « ça va mieux » quand ça s’arrête. « On se rend vraiment compte de ce que les enfants ou adultes autistes peuvent vivre quand il y a du bruit dans un supermarché ou ailleurs ».

Sur les stands, de nombreux objets pour stimuler nos sens

Initiative saluée par Rachel, autiste elle-même, qui préside l’association « l’avenir des possibles ». Cette structure regroupe des adultes autistes qui veulent faire changer le regard sur ces troubles. « La méconnaissance des gens est parfois hyper violente pour nous », dit-elle. « Mieux on connaît la différence, mieux on l’accepte. C’est ça l’inclusion : que chacun puisse comprendre l’autre », estime-t-elle.

Source FRANCE BLEU.

Permis de conduire : de nouvelles règles relatives au handicap…

Un nouvel arrêté tout juste publié fait évoluer le droit au permis de conduire pour les personnes atteintes d’un handicap. 

Permis de conduire : de nouvelles règles relatives au handicap

 

On le sait, conduire est une activité loin d’être anodine, nécessitant des compétences particulières afin d’assurer la sécurité des occupants du véhicule, ainsi que des autres usagers de la route. Il est donc logique que certains handicaps, qu’ils soient moteurs ou non soient incompatibles avec le fait de prendre le volant d’un véhicule. Dans la loi, il est donc stipulé une série de règles et de restrictions pour les personnes porteuses d’un handicap ou d’une malade, qui pourrait rendre la conduite dangereuse. Néanmoins, alors que la recherche ne cesse d’évoluer, certaines pathologie peuvent désormais être compatibles avec le permis. C’est justement pour cela qu’un arrêté vient d’être publié au Journal Officiel.

Des affections moins handicapantes

Publié ce dimanche 3 avril, cet arrêté fait évoluer l’accessibilité à la conduite pour certains handicaps. C’est notamment le cas pour les personnes atteintes d’un « handicap auditif profond », qui peuvent désormais passer le permis de conduire, grâce à « un meilleur appareillage pour les personnes sourdes, par exemple, ou des évolutions matérielles pour les personnes en situation de handicap moteur ». Celles-ci pourront également conduire des poids-lourds.

De leur côté, les personnes diabétiques n’auront plus besoin de passer une visite médicale. C’est en revanche toujours le cas de celles dont le traitement génère un risque d’hypoglycémie. Néanmoins, le décret souligne que les « pathologies neuro-évolutives type maladie d’Alzheimer et maladies apparentées […] ne doivent plus conduire dès l’apparition d’un déclin cognitif ».

Source AUTO PLUS.

 

Handicap : une reconversion professionnelle réussie…

Contraint de renoncer à son emploi dans les espaces verts, Christophe Bobeau vient d’être recruté en CDI par Quadripack à Saint-Benoît sur un poste adapté.

Chez Quadripack à Saint-Benoît, Christophe Bobeau bénéficie d’un poste adapté à sa situation.

 

Christophe Bobeau ne tourne pas autour du pot : « Je suis hyper bien ici et peut-être que j’y finirai ma carrière… » Ici, c’est l’usine Quadripack à Saint-Benoît, où sont fabriqués les produits d’entretien et d’hygiène écologiques de la marque L’arbre vert. Il vient d’y être embauché en contrat en durée indéterminée pour répondre à une nouvelle orientation. À 48 ans, le Poitevin, reconnu travailleur handicapé, envisage désormais son avenir professionnel plus sereinement.

Une aubaine après une opération à un œil lourde de conséquences l’été dernier. « En raison des contraintes médicales, il ne lui était plus possible de travailler dans les espaces verts, un secteur où Christophe était chef d’équipe chez nous », souligne Virginie Pereira, directrice de STS (Société travail services), entreprise adaptée basée à Poitiers.

« On me donne déjà des responsabilités » C’est à ce titre que Christophe Bobeau avait déjà eu l’occasion d’intervenir pour Quadripack. « On fait régulièrement appel à STS pour certains travaux et Christophe, c’est quelqu’un que j’apprécie, avec une motivation sans faille, indique Sébastien Doucet, directeur général de Quadripack. Quand j’ai eu connaissance de sa situation, j’ai pris contact avec Virginie Pereira. Il se trouve que j’avais un poste fait pour lui en fabrication où on formule les produits qui vont dans l’ensemble des flacons. Je le lui ai proposé et Christophe, en moins de deux semaines de test, a démontré son aptitude en terme de rigueur, de surveillance et d’organisation. » « Il ne faut pas se tromper dans la recette, reprend Christophe, muni d’un scanner à main devant d’immenses cuves. Ça me rappelle mon métier d’origine de boulanger-pâtissier et on me donne déjà des responsabilités. »

Accident à l’âge de 3 ans Il estime se sentir « bien intégré » dans cet environnement qu’il apprivoise. « Je m’entends bien avec mes nouveaux collègues, l’ambiance est bonne et les horaires, du matin ou du soir, me permettent d’entreprendre des choses par ailleurs », apprécie celui qui est trésorier du centre socioculturel Cap Sud à Poitiers. En réalité, ses problèmes oculaires ont démarré à l’âge de 3 ans. « Un accident de bretelles qui m’a valu cinq opérations », se souvient Christophe. Qui, après avoir été charcutier traiteur ou réceptionniste, avait lancé sa société de paysagiste et de pose de panneaux publicitaires.

« On est en train de le former pour progresser » Une greffe de l’œil a tout remis en cause il y a quelques années. « Je ne pouvais plus travailler seul et je suis rentré chez STS. Ce n’est pas évident de dire qu’on a des problèmes de santé. Le handicap n’est pas toujours bien accepté. » Lui n’aime pas rester à ne rien faire. Virginie Pereira : « Il a été arrêté en septembre et octobre après son opération et souhaitait reprendre. Regarder les autres travailler, ça n’allait pas. » Le parcours de Christophe Bobeau prend une autre tournure avec la main tendue de Quadripack.

Après coup, Sébastien Doucet observe : « Christophe est humble et on est en train de le former pour progresser. C’est une reconversion réussie, son inclusion prend tout son sens. » Virginie Pereira abonde : « C’est une réussite totale. » Sur sa cinquantaine de salariés, Quadripack recense quatre personnes en situation de handicap.

Source NOUVELLE REPUBLIQUE.

BELFORT – Les accompagnants d’élèves handicapés veulent être reconnus…

À l’occasion de la campagne présidentielle, les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) ont voulu faire entendre leur voix, mardi.

Soutenus par la FSU SNUIpp, ils demandent un vrai statut et un salaire adapté pour ce métier indispensable pour la réussite de l’école inclusive.

Les accompagnants d’élèves handicapés veulent être reconnus

 

Tous s’accordent à dire que leur rôle est indispensable et incontournable pour permettre la réussite de l’école inclusive. Les accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) seraient 170 dans le Territoire de Belfort. « Un chiffre en hausse, puisqu’il y a trois ans, on en comptait 90 », rappelle Peggy Goepfert, du syndicat FSU SNUIpp.

Ce sont eux qui permettent aux élèves ayant une maladie (diabète, épilepsie…), un problème de comportement, un retard de développement, qui souffrent d’autisme ou d’un handicap physique, de suivre une scolarité dans une classe ordinaire. Sur prescription de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), cet accompagnement permet une prise en charge individualisée de l’enfant, en évitant sa déscolarisation. L’AESH permet de décharger l’enseignant et de ne pas pénaliser le reste de la classe.

Sauf qu’en pratique, les accompagnants estiment être considérés comme la 5e  roue du carrosse. « Il n’y a pas de diplôme spécifique, seul le bac est demandé. Et la formation de 60 heures aborde les différentes pathologies mais ne permet pas d’appréhender une aide personnalisée. »

« Notre situation est précaire, maximum deux contrats à durée déterminée de trois ans et une embauche possible seulement au bout de six ans », expliquent Monya et Nouria. « Pour 24 heures par semaine, on touche 785 € nets. »

De la maternelle au BTS

À l’occasion de la présidentielle, les accompagnants scolaires espèrent sensibiliser les candidats à leur sort. Et revendiquent un métier qualifié, formé et reconnu à sa juste valeur. « Nous demandons la création de postes d’éducateurs spécialisés scolaires », ajoutent les deux AESH. « Et surtout davantage de moyens », renchérit Peggy Goepfert. « Car même si la MDPH attribue des heures d’accompagnement, l’élève ne peut en bénéficier que si l’Éducation nationale peut financer les postes. Jusqu’à présent, dans le Territoire de Belfort, on n’a pas eu trop de problèmes, mais on redoute désormais une pénurie. Actuellement, par exemple, aucune nouvelle attribution ne pourra avoir lieu avant la rentrée de septembre. »

Dans le cas de l’accompagnement mutualisé, l’AESH doit se partager entre plusieurs élèves en difficulté d’une même école. « Il faut passer d’une classe à l’autre, avec des niveaux différents, des handicaps différents et sans cesse s’adapter. » Les accompagnants assistent les élèves qui en ont besoin de la petite section jusqu’au BTS.

Source EST REPUBLICAIN.

Prime à la naissance, allocation pour la garde d’enfant… Augmentation du montant des prestations familiales en avril 2022 (Allocation d’éducation de l’enfant handicapé,…)…

Au 1er avril 2022, les prestations familiales versées par les CAF sont revalorisées de 1,8 %. Les allocataires recevront ces nouveaux montants à partir des versements de mai.

Allocations familiales

 

Les bénéficiaires de minima sociaux ne seront pas les seuls à voir le montant de leurs prestations relevé de 1,8 % au 1er avril 2022, les familles sont, elles aussi, concernées.

Allocation de base de la Paje

Le montant de l’allocation de base de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève à 175,01 € par mois lorsqu’elle est versée au taux plein et à 87,51 € par mois pour un taux partiel.

Prime à la naissance ou à l’adoption

Versée au début du 7e mois de grossesse ou à l’adoption, si les ressources de 2020 ne dépassent pas un certain plafond, la prime versée au titre de la Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) s’élève désormais à 965,34 € pour une naissance et à 1 930,68 € pour une adoption.

En cas de naissances ou d’adoptions multiples, la CAF (Caisse d’allocations familiales) verse autant de primes que d’enfants nés ou adoptés.

Rappelons que depuis le 1er mars dernier, les CAF deviennent gratuitement l’intermédiaire entre les parents séparés pour assurer le prélèvement de la pension alimentaire et son versement à l’autre parent.

Prestation partagée d’éducation de l’enfant

Accessible aux parents qui cessent ou réduisent leur activité professionnelle pour s’occuper de leurs enfants de moins de 3 ans (ou de moins de 20 ans s’ils sont adoptés), la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) s’élève désormais à 398,79 € par mois, en cas de cessation totale d’activité, à 257,80 € pour une durée de travail inférieure ou égale au mi-temps, et à 148,72 € pour une durée de travail comprise entre 50 et 80 %.

Complément familial

Le complément familial, prévu pour les familles avec au moins trois enfants à charge âgés de 3 à 20 ans, sous conditions de ressources, peut varier de 175,01 € à 262,53 € par mois.

Complément de mode de garde

Le complément de mode de garde (CMG) est versé aux parents salariés ou bénéficiaires du RSA qui font appel à une assistante maternelle ou une crèche pour accueillir leurs enfants de moins de 6 ans. Son montant est conditionné aux revenus des parents.

Montants mensuels maximums de la prise en charge par la CAF en cas de rémunération directe du salarié en fonction des plafonds de revenus (du 1er avril 2022 au 31 mars 2023) :

Âge de l’enfant – de 3 ans* 479,17 € 302,15 € 181,26 €
de 3 ans à 6 ans 239,58 € 151,10 € 90,64 €

Allocation journalière de présence parentale (AJPP)

Versé pour les parents qui s’occupent de leur enfant gravement malade, accidenté ou handicapé, le montant de AJPP s’élève désormais à 58,59 € par jour ou à 29,30 par demi-journée pour une personne seule ou un couple. En cas de dépenses supplémentaires liées à l’état de santé de l’enfant, un complément de 112,23 € par mois, peut être versé, sous conditions.

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé

Versée pour aider les parents dans l’éducation et les soins d’un enfant en situation de handicap de moins de 20 ans, l’AEEH s’élève désormais à 135,13 €/mois pour l’allocation de base.

Ce montant peut être augmenté d’un complément de 101,35 € à 1 146,69 € selon la réduction ou cessation d’activité professionnelle des parents, l’embauche d’une tierce personne rémunérée et le montant des dépenses liées au handicap de l’enfant. Le parent isolé qui assume seul la charge de son enfant handicapé et qui bénéficie d’un complément d’AEEH, peut toucher une majoration spécifique pour parent isolé, d’un montant qui varie de 54,90 € à 451,84 € en fonction du complément accordé.

Allocation journalière du proche aidant (Ajpa)

L’aide journalière du proche aidant est versée aux actifs qui ont pris des congés ponctuels pour s’occuper d’un proche en perte d’autonomie. Elle n’est pas conditionnée par le niveau des ressources, mais en tant que revenu de remplacement, elle est fiscalisée. Son montant est de 58,59 € pour une journée et de 29,30 € pour une demi-journée.

Allocation en cas de décès d’un enfant

Cette nouvelle allocation est versée par la CAF aux familles touchées par le décès d’un enfant de moins de 25 ans vivant au sein du foyer. Elle s’échelonne de 1 019,04 € à 2 038,03 € selon les ressources.
Les montants indiqués incluent la Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).
Exonérées d’impôt, ces prestations n’ont pas à figurer sur la déclaration de revenus.

Dès que la CAF reçoit l’information, elle adresse aux parents une proposition de rendez-vous dans un de ses accueils ou au domicile pour étudier la situation de la famille, évaluer l’accès à des aides et faciliter les démarches administratives.

Source LE PARTICULIER.

AAH : l’allocation aux adultes handicapés passe à 919,86 € par mois en avril 2022…

L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) à taux plein est revalorisée de 1,8 % au 1er avril 2022.

Attribué sans que les bénéficiaires n’aient à faire des démarches, le nouveau montant sera versé dès le mois de mai prochain.

Hausse de la AAH

 

16,26 euros de plus par mois pour les bénéficiaires. C’est le supplément que reçoivent désormais les bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH). À partir du 1er avril 2022, le montant maximal de cette prestation pour une personne seule ne disposant d’aucune ressource passe à 919,86 euros par mois, contre 903,60 en 2021. Attribué automatiquement, le nouveau montant sera versé dès le mois de mai prochain.

Cette hausse de 1,8 % s’appliquant automatiquement, les bénéficiaires n’ont donc aucune démarche particulière à effectuer.

Plusieurs conditions exigées

Pour profiter de l’AAH, il faut justifier d’un taux d’incapacité d’au moins 80 % ou compris entre 50 % et 79 %, en cas de restriction substantielle et durable d’accès à l’emploi causée par le handicap. La demande d’allocation doit être formulée auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Les ressources du bénéficiaire (revenus 2020) ne doivent pas dépasser les plafonds suivants : 10 843,20 € pour les célibataires ou 19 626,19 € pour les couples. Ces montants sont majorés de 5 421,60 € par enfant à charge.

Mise en place d’un abattement sur les revenus du conjoint des bénéficiaires de l’AAH

Malgré l’opposition de nombreuses associations, comme APF France handicap, Aides, Unafam et Unapei, les revenus du conjoint (marié, pacsé ou concubin) des titulaires de l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) continuent d’être pris en compte dans le calcul de cette prestation.

Toutefois, la loi de finances pour 2022 a instauré un abattement forfaitaire sur les revenus des personnes vivant en couple.

Source LE PARTICULIER.

Présidentielle 2022 : les personnes handicapées mentales votent pour la toute première fois…

Le 10 avril 2022 sera le premier tour de l’élection présidentielle. Parmi les nouveaux électeurs, des personnes handicapées mentales.

Ce sont 80 000 personnes concernées en France.

Le 10 avril 2022 sera le premier tour de l’élection présidentielle. Parmi les nouveaux électeurs, des personnes handicapées mentales. Ce sont 80 000 personnes concernées en France.

 

« Les personnes inscrites sur les listes électorales ont une carte d’électeur », c’est ainsi que débute le cours d’initiation à l’élection présidentielle. Carte électorale à la main et programme sous les yeux, tous les supports ont été adaptés pour les accompagner au mieux dans cet acte symbolique.

Aujourd’hui, on a décidé de simplifier chaque programme des douze candidats. L’idée n’est pas de donner notre avis, mais de simplifier pour que ce soit compréhensible pour tous » explique l’accompagnateur.

Un accès au vote récent

C’est depuis le 23 mars 2019, que la réforme pour la justice a abrogé L.5 du code électoral pour les personnes souffrant d’un handicap mental. Chaque majeur en tutelle a désormais le droit d’effectuer une demande d’inscription sur les listes électorales de leur commune selon la même procédure que les autres électeurs.

Ce sont désormais 80 000 personnes souffrant d’un handicap mental qui pourront le 10 avril prochain faire entendre leur voix, à une élection présidentielle.

Source FR3.

Sécurité routière : les malades Alzheimer interdits de conduite « dès l’apparition d’un déclin cognitif »…

L’arrêté paru le 28 mars 2022 au Journal officiel fixe la liste des maladies et handicaps compatibles avec l’obtention et le maintien du permis de conduire.

Ce texte interdit la conduite aux personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer « dès l’apparition d’un déclin cognitif ». 

L'arrêté paru ce dimanche au Journal officiel fixe la liste des affections médicales incompatibles ou compatibles pour l'obtention, le renouvellement ou le maintien du permis de conduire.

Le texte interdisant notamment la conduite pour les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, a été publié ce dimanche au Journal officiel. L’arrêté du 28 mars 2022 fixe la liste des maladies et handicaps compatibles ou incompatibles, avec ou sans aménagements ou restriction, pour l’obtention du permis de conduire. Plusieurs millions de Français sont concernés par cette mise à jour du texte.

Le texte actualise notamment « l’incompatibilité définitive avec la conduite pour les pathologies neuro-évolutives de type maladie d’Alzheimer et maladies apparentées ». « Les personnes atteintes de troubles cognitifs liés à ces pathologies ne doivent plus conduire dès l’apparition d’un déclin cognitif », précise-t-il.

L’accès à la conduite élargi en fonction des aménagements possibles

Mais cet arrêté permet également la prise en compte d’innovations scientifiques et technologiques afin d’ouvrir l’accès à la conduite, y compris de véhicules lourds, à des personnes ayant des incapacités physiques ou auditives importantes. Les « technologiques ont accru les possibilités d’aménagements des véhicules et d’appareillage des conducteurs », précise le ministère de l’Intérieur qui liste le détail des pathologies concernées.

Il en est de même pour les personnes qui présentent un diabète, seuls les conducteurs sous traitement avec un risque d’hypoglycémie devront se soumettre à un contrôle médical périodique. A l’inverse, il précise que certaines affections médicales sont désormais considérées incompatibles avec la conduite de manière temporaire ou définitive.

Source FRANCE BLEU.

DREEFT, le 1er système de freinage pour fauteuil roulant…

Imaginez-vous freiner votre vélo en saisissant la roue avant à main nue ? Impensable non ?!

Pourtant, c’est le quotidien de 65 millions d’utilisateurs de fauteuil roulant manuel à travers le monde.

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A chaque freinage, à chaque virage, les mains en sont brûlées, les membres supérieurs traumatisés. EPPUR a donc choisi de réinventer, ou plutôt d’inventer le freinage en fauteuil roulant.
Pourquoi continuer à dépenser de l’énergie pour ralentir alors qu’on peut la consacrer à avancer ?

Comment freine-t-on en fauteuil roulant manuel ?

Si les fauteuils roulants sont aujourd’hui de plus en plus perfectionnés, ils sont pourtant tous démunis de freins. Actuellement, pour ralentir ou stopper leurs fauteuils, les utilisateurs n’ont pas d’autre moyen que de serrer très fort la main courante : cet anneau en aluminium à l’extérieur de la roue. Le resultat ? On se brûle et solliciter fortement tous leurs membres supérieurs pour réussir à s’arrêter. On utilise littéralement ses mains comme plaquettes de freins.

Les pentes deviennent alors un obstacle redouté, même en descente d’une rampe d’accès. Le corps en est fatigué comme le montre la prévalence des troubles musculo-squelettiques chez les utilisateurs de fauteuil roulant.

La mobilité en fauteuil roulant en quelques chiffres…

  • 65 millions d’utilisateurs de fauteuils roulants manuels à travers le monde, 650 000 en France ;
  • 70% des paraplégiques souffrent de troubles musculo–squelettiques (TMS) de l’épaule après 20 ans d’utilisation d’un fauteuil roulant ;
  • 35% des paraplégiques souffrent de TMS de l’épaule après 6 mois d’utilisation d’un fauteuil roulant.

DREEFT : un système de frein sans se faire mal aux mains

Pour améliorer la mobilité et l’autonomie de ces nombreux utilisateurs, EPPUR a conçu DREEFT. Une paire de roues adaptable à n’importe quel fauteuil roulant manuel.

Inspirée des vélos hollandais, elle intègre en son centre un système de freinage par « rétropédalage ». Il permet à l’utilisateur d’actionner un frein en tirant la main courante légèrement vers l’arrière.

Ce système permet donc à n’importe qui de ralentir et de se diriger sans aucun frottement dans la main et avec 5x moins d’efforts. Quel que soit son fauteuil, quelle que soit sa pathologie ou son âge.

Un engouement qui, lui, ne freine pas

Plusieurs utilisateurs et professionnels de santé ont déjà testé et approuvé DREEFT. Des médecins MPR, Profs APA, Kinés et ergothérapeutes issus d’une dizaine de centres de rééducation. Notamment du centre L’espoir à Villeneuve d’Ascq, le centre Raymond Poincaré à Garches, ou encore le centre Calvé à Berck.

Plusieurs appels à projets ont salué le dispositif . Comme celui de Silver Surfer,  le fond d’investissement régional de la région Hauts-de-France. Également le prix du Design & Handicap de la SOFMER, le challenge citoyen CGI ou encore le 1er prix du concours Dyson Award France.

En 2021 notamment, EPPUR a été labellisée French Tech Seed, lauréate des CIC Start Innovation Business Awards et lauréate du prix coup de cœur de la Métropole Européenne de Lille dans le cadre de son appel à projet “Innovation et prévention”.

Le système DREEFT désormais disponible en précommande

Après avoir présenté et pré-vendu ses premiers produits auprès des particuliers et des professionnels lors du salon Autonomic Paris 2021, EPPUR s’apprête aujourd’hui à faire le lancement commercial de DREEFT, toujours en précommande, pour une livraison aux utilisateurs prévue en septembre 2022.

Effectivement, il est d’ores et déjà possible pour vous de vous procurer une paire de roues depuis le site internet d’EPPUR. L’équipe vous propose d’ailleurs une démonstration de DREEFT en visioconférence afin de tout vous expliquer sur le produit et de répondre à vos questions.

En parallèle, la startup se lance dans un Tour de France en vue de présenter et faire tester le système aux utilisateurs de fauteuils roulants, aux professionnels de santé et aux revendeurs de dispositifs médicaux des différents sites. Si DREEFT vous intéresse, vous pouvez dès à présent remplir le formulaire de contact mis à votre disposition sur le site internet en y indiquant votre ville de résidence. Ainsi, vous connaitrez la date du passage de la startup dans votre région.

Source TOUSERGO.

Journée des troubles bipolaires : « Le diagnostic nous a rendu notre liberté », raconte Laetitia Payen, maman d’un garçon bipolaire…

Laetitia Payen est maman de deux enfants, dont un garçon bipolaire, et présidente de l’association Bicycle, qui aide les familles d’enfants touchés par les troubles de l’humeur.

Journée des troubles bipolaires : « Le diagnostic nous a rendu notre liberté », raconte Laetitia Payen, maman d’un garçon bipolaire... (Photo d'illsutration)

 

  • Le mercredi 30 mars, c’était la Journée mondiale des troubles bipolaires.
  • L’occasion de mettre en lumière le récit de Laëtitia Payen, mère d’un garçon diagnostiqué bipolaire à 5 ans, après des années d’errance thérapeutique et d’enfer familial.
  • Pour 20 Minutes, elle raconte en vidéo comment elle est arrivée au diagnostic de bipolarité, alors qu’en France, la maladie psychiatrique reste taboue, surtout chez les enfants.

Des colères assourdissantes, des insultes qui pleuvent, des coups qui ne s’arrêtent pas… et subitement, une avalanche de câlins et d’excuses. Dès ses premières années, Stanislas a désarçonné ses parents et sa grande sœur par un comportement hors des clous. Autisme, troubles dys, hyperactivité, hypersensibilité ? Après bien des rendez-vous médicaux et des dizaines de fausses pistes, la mère de Stanislas, Laëtitia Payen, est arrivée à une conclusion surprenante : son fils de 5 ans souffrait de troubles bipolaires. Une maladie psychique handicapante, surtout quand elle n’est pas diagnostiquée, qu’il est rare de reconnaître chez un enfant.

Depuis, cette iconographe est devenue présidente de l’association Bicycle, qui accompagne les familles d’enfants et adolescents souffrant de troubles de l’humeur. Après des années de crises, de doutes, de culpabilité, de méthodes faites maison, de lectures et de rencontres, Laëtitia Payen a voulu raconter son vécu dans Mon enfant cyclone, le tabou des enfants bipolaires*, qui vient de paraître.

Une piste « trop souvent exclue d’emblée en France »

L’objectif n’est pas de donner un diagnostic, mais de suggérer une piste « trop souvent exclue d’emblée en France à tous les parents désemparés qui ont tout essayé, qui ont cherché, consulté, sans trouver de solutions ». A l’occasion de la  Journée mondiale des troubles bipolaires, 20 Minutes a rencontré Laëtitia Payen.

Elle le reconnaît : rien n’est facile dans ce parcours du combattant. Pourtant, Stanislas a été diagnostiqué dès ses 5 ans. Et aujourd’hui à 13 ans, il va bien et il est scolarisé. Mais est-ce trop tôt pour enfermer un enfant dans une case et lui donner des médicaments ? « Ça a été un soulagement pour lui, le diagnostic. Il m’a dit « c’est pas moi qui suis méchant ». L’avantage du diagnostic précoce est de reculer la prise de médicament et en donner le moins possible. Quand on pense à troubles bipolaires, tout de suite, on pense médicament. Or, c’est l’inverse. De toute façon, ces enfants vont avoir des étiquettes et recevoir des traitements, mais souvent pas les bons, à haute dose, avec des hospitalisations. Et des drames : tentative de suicide pour les enfants, pour les parents des signalements et ça peut aller jusqu’au placement. »

Voilà pourquoi elle se bat avec son association Bicycle pour accompagner les parents… et sensibiliser les soignants. « Aucun parent n’a envie de psychiatriser son enfant ! Comme beaucoup de parents de l’association, le diagnostic nous a rendu notre liberté. C’est un problème pour les gens qui ne sont pas confrontés à cette maladie. »

Mais l’autrice rassure : « tous les enfants qui ont des problèmes de comportement ne sont pas bipolaires ! La crise d’opposition ou d’adolescence, ça passe. Chez l’enfant bipolaire, non seulement ça ne va pas passer, mais ça va s’aggraver. »

* Mon enfant cyclone, Laëtitia Payen avec Catherine Siguret, Flammarion, 16 mars 2022, 19€.

Source 20 MINUTES.