Y a-t-il « 100.000 élèves en situation de handicap scolarisés en plus » sur le quinquennat ?…

D’après Emmanuel Macron, l’école compte 100.000 nouveaux élèves avec un handicap depuis 2017.

C’est un peu moins, d’après les chiffres de la rentrée 2021.De plus, ce bilan n’inclut pas seulement des enfants qui n’étaient pas scolarisés avant.

Y a-t-il "100.000 élèves en situation de handicap scolarisés en plus" sur le quinquennat ?..

En campagne au Havre jeudi 14 avril, Emmanuel Macron s’est réjoui que davantage d’enfants avec un handicap soient admis à l’école depuis son élection, en 2017. « On a 100.000 élèves en situation de handicap qui sont scolarisés en plus » sur le quinquennat, a souligné Emmanuel Macron face à un professeur. Mais qu’en est-il ?

D’après les chiffres de l’Éducation nationale, 321.500 élèves présentant un handicap étaient alors « scolarisés en milieu ordinaire » à la rentrée scolaire 2017. Par milieu ordinaire, il faut entendre au sein d’une classe normale ou dans une classe Ulis, c’est-à-dire une unité localisée d’inclusion scolaire. À la rentrée 2021, le ministère de l’Éducation nationale annonçait que 400.000 enfants en situation de handicap étaient alors scolarisés. Si cette scolarisation est en « augmentation de 19% en 5 ans », note le ministère, elle concerne 78.500 enfants depuis le début du quinquennat. Et non 100.000, comme présenté par Emmanuel Macron.

Pour avancer ce chiffre, il parait peu probable que le président sortant ait anticipé la rentrée scolaire 2022. En effet, le ministère de l’Éducation nationale nous indique qu’aucune prévision des effectifs n’est faite avant la rentrée de septembre. De plus, ce bilan laisse entendre que ces « 100.000 élèves » qui présentent un handicap n’étaient pas scolarisés jusqu’alors. Or, comme le relève le site à destination des familles « Ecole et Handicap », cette progression ne renvoie pas à une hausse effective du nombre d’élèves scolarisés mais à une évolution de la reconnaissance du handicap.

La prise en compte de ces enfants à l’école a été rendue possible par la loi de 2005, qui a défini juridiquement le handicap. Depuis, des élèves qui n’étaient pas considérés en situation de handicap sont reconnus comme tels. « De nouveaux troubles sont mieux connus et mieux reconnus aujourd’hui comme des handicaps, tels que les troubles des apprentissages et du langage, les troubles de l’attention ou les troubles du comportement », observe « École et Handicap ».

C’est ce que nous confirme l’Éducation nationale, citant par exemple les cas de dyslexie : « Ce sont des élèves dont on reconnait mieux le handicap. De manière générale, nous prenons mieux en compte certaines difficultés considérées comme du handicap, ce qui a augmenté le nombre d’enfants pris en charge ou intégrés dans des classes lambdas. En parallèle, nous avons aussi augmenté le nombre d’enfants autistes en maternelle ». Cela traduit indéniablement des efforts institutionnels vers l’intégration des enfants handicapés en milieu scolaire. Or, cette progression de leur scolarisation ne résulte pas, comme le laisse entendre Emmanuel Macron, d’une augmentation du nombre d’élèves mais d’une meilleure prise en compte du handicap, sous toutes ses formes.

Source TF1.

 

Lucie Carrasco interpelle Emmanuel Macron sur son cas de personne en situation de handicap – 15/04 – Découvrez la Vidéo…

Lucie Carrasco, une créatrice de mode atteinte d’amyotrophie spinale, une maladie génétiqueneuromusculaire dégénérative qui la condamne à vivre en fauteuil roulant, a interpellé Emmanuel Macron sur les méandres de l’administration qui la privent de son allocation adulte handicapée, une fois qu’elle sera mariée.

Lucie Carrasco interpelle Emmanuel Macron sur son cas de personne en situation de handicap

 

Les détails avec elle, Lucie Carrasco, tétraplégique, militante pour l’accessibilité des personnes en situation de handicap.

Voir la Vidéo, cliquez ici.

Source BFM. Vidéo

Handicap à l’école : Emmanuel Macron veut permettre aux accompagnants de travailler 35 heures par semaine…

Le président candidat Emmanuel Macron était l’invité de Wendy Bouchard ce jeudi dans l’émission « Ma France ».

Depuis Le Havre, il a réaffirmé sa volonté de faire passer les Accompagnants d’élèves en situation de handicap aux 35 heures, pour leur permettre de gagner davantage.

Emmanuel Macron dans une école de la Somme, en juin 2021.

 

Invité de Wendy Bouchard dans l’émission « Ma France » ce jeudi, Emmanuel Macron a confirmé sa volonté de permettre aux AESH, les Accompagnants d’élèves en situation de handicap, de travailler 35 heures par semaine. Les personnes qui exercent cette fonction travaillent généralement 24h par semaine, et sont donc payées en-dessous du SMIC. 

Emmanuel Macron a été interpellé sur la rémunération des AESH par Nathalie, auditrice de France Bleu Nord qui travaille dans le Pas-de-Calais. « On parle beaucoup de l’augmentation du salaire des enseignants, mais nous avons l’impression d’être oubliés dans l’Education nationale », a déploré Nathalie, qui travaille 24 heures par semaine et gagne environ 800 euros par mois. 

Le président sortant a commencé par défendre son bilan : « Qu’est ce qu’on a fait durant les cinq années qui viennent de s’écouler ? On a embauché davantage d’accompagnants des enfants en situation de handicap. Beaucoup n’étaient pas en CDI, c’étaient des contractuels ou des contrats courts. Donc on a essayé au maximum de donner un statut, un cadre, une stabilité là-dessus, à des CDD très peu payés ou très mal payés », a-t-il argumenté. « Durant ces cinq ans, on a créé plus de postes, on a stabilisé les postes et on a permis de donner un statut et d’enlever de la précarité. Ce qui fait qu’en cinq ans, on a permis à 100.000 enfants de plus d’aller à l’école. C’est-à-dire qu’on est passé d’un peu plus de 300.000 enfants qui étaient en situation de handicap et qui allaient à l’école au début du quinquennat, à aujourd’hui 400.000 », a précisé le Président. « Ce qui n’est pas encore assez », a-t-il reconnu.

« Accompagner du temps périscolaire » pour arriver aux 35 heures

« Il y a aujourd’hui certains de nos compatriotes qui font ce travail et se découragent parce que les temps plein sont rares et peu d’AESH touchent le Smic », a admis le chef de l’État avant d’égrener ses propositions : « Ce qu’il y a dans mon programme pour les cinq ans qui viennent – c’est un vrai investissement, car ça coûte énormément d’argent public – c’est de permettre à nos accompagnants d’enfants en situation de handicap, de pouvoir travailler 35 heures. Ça veut dire de pouvoir accompagner du temps périscolaire, de reconnaître l’accompagnement du temps en cantine et du temps après l’école pour pouvoir faire les devoirs, afin de leur permettre de travailler 35 heures, et donc de passer d’un Smic à temps partiel à un Smic à temps plein », a-t-il détaillé, pour être « dignement rémunérés ».

Pour Emmanuel Macron, cette proposition est plus viable que d’accompagner plusieurs enfants pour arriver à 35 heures, un fonctionnement pas toujours possible ni pertinent : « Certains accompagnants ont un temps complet parce qu’ils accompagnent plusieurs enfants. Mais ce n’est pas toujours évident, parce qu’il y a des enfants qui demandent un investissement complet », a-t-il détaillé. « C’est compliqué quand on a une vingtaine d’heures, de trouver un complément de 15 heures avec un deuxième enfant », a-t-il rappelé.

Source FRANCE BLEU.

Présidentielle 2022 : Toutes les personnes handicapées ont le droit de vote…

Le droit de vote à toutes les personnes majeures souffrant d’une handicap mental est permis depuis 2019.

Présidentielle 2022 : Toutes les personnes handicapées ont le droit de vote

 

Les personnes handicapées ont, elles aussi, le droit d’exercer leur citoyenneté. D’après l’article L.62-2 du Code électoral, les bureaux de vote doivent disposer d’au moins un isoloir accessible aux personnes se déplaçant en fauteuil roulant.

De la même manière, l’urne doit leur être accessible. Il revient au président du bureau de vote de prendre toute mesure utile pour simplifier le déroulé du vote autonome des personnes handicapées notamment pour ce premier tour de scrutin de l’élection présidentielle.

Ouverture du droit de vote aux personnes souffrant d’un handicap mental

Mais l’évolution la plus notable de ces dernières années est l’ouverture du droit de vote à toutes les personnes majeures souffrant d’un handicap mental. Jusqu’ici, ces personnes, généralement sous tutelle, étaient privées de leur droit de vote par une décision de justice. Mais l’article 11 de la loi du 23 mars 2019 de programmation 2018-2022 et de réforme pour la justice a abrogé ladite décision, contenue dans l’article 5 du Code électoral. Désormais, ces personnes peuvent voter à condition de s’inscrire sur les listes électorales de leur commune selon la procédure régulière.

Le jour du vote, les officiers de police judiciaire peuvent se déplacer à la demande des personnes qui, en raison de maladies ou d’infirmité graves, ne peuvent manifestement pas se déplacer. Si elles veulent bénéficier de cette aide, une demande de déplacement à domicile doit être formulée par écrit et être accompagnée d’une simple attestation sur l’honneur indiquant que l’électeur est dans l’impossibilité manifeste de se déplacer.

Des professions de foi accompagnées d’un dispositif d’audiodescription.

Pour les personnes atteintes d’une infirmité physique certaine les mettant dans l’impossibilité d’introduire leur bulletin dans l’enveloppe et de glisser celle-ci dans l’urne, la possibilité de se faire aider physiquement pour voter existe. C’est l’article L.64 du Code électoral qui leur permet de se faire assister par un électeur de leur choix, ce dernier n’ayant pas nécessairement à être inscrit dans le même bureau de vote, ni dans la même commune. A noter toutefois qu’il ne peut s’agir de mandataires judiciaires à leur protection et des personnes les accueillant, intervenant ou les prenant en charge dans les établissements, qu’ils soient sociaux, médico-sociaux et sanitaires, ni des personnes travaillant à leur service. Cet électeur aidant est en droit de rentrer dans l’isoloir avec la personne qu’il aide, et peut introduire l’enveloppe dans l’urne à sa place.

De plus, si la personne handicapée n’est pas en mesure de signer seule la liste d’émargement, cet électeur peut signer à sa place avec la mention manuscrite « l’électeur ne peut signer lui-même », et ce toujours selon l’article 64 du Code électoral. Enfin, les professions de foi fournies par les candidats dans le cadre de l’élection présidentielle et des législatives sont généralement disponibles en ligne, sous format dématérialisé. Cette année, il est prévu que ces professions soient déposées en ligne dans un langage « facile à lire et à comprendre » et accompagnées d’un dispositif d’audiodescription.

Source 20 MINUTES.

Finistère : Un marathonien handicapé court 600 km pour une association canine…

EXPLOIT – Le Breton court avec ses trois chiens et une charrette de 40 kg.

Finistère : Un marathonien handicapé court 600 km pour une association canine

 

Éric Hochart s’est lancé le défi de rejoindre Clisson (Loire-Atlantique) depuis Plougonvelin (Finistère). Il espère boucler le 22 avril son périple de 600 km commencé le 9 avril. Le marathonien de 56 ans est handicapé depuis un accident, raconte Ouest-France. Il multiplie les défis depuis plusieurs années, notamment avec ses trois chiens : Métisse, Jasmine et Ixes qui sont à nouveau à ses côtés.

Promotion pour Handi’chiens Bretagne

Par son exploit, le sportif espère faire connaître l’association Handi’chiens Bretagne qui forme des chiens assistant les personnes handicapées motrices. Lors de ses escales, tous les 60 km, il va à la rencontre du public et tente d’obtenir un soutien financier. « Je veux prouver qu’il est possible de se surpasser, même avec un handicap, et d’aller au bout de ses rêves ! », explique aussi Éric Hochart.

Le marathonien court avec une charrette de 40 kg, aidé de ses chiens. Il s’est réjoui des rencontres « improbables et enrichissantes » qui rythment ses journées. Son aventure peut être suivie sur sa page Facebook.

Source 20 MINUTES.

L’Agefiph œuvre pour l’inclusion des personnes en situation de handicap…

Au sein de l’une des agences Pôle Emploi du Havre, l’Agefiph a accompagné et financé l’adaptation de poste de Marie-Céline Herrou, passionnée par les ressources humaines et aujourd’hui conseillère Pôle Emploi.

L’Agefiph œuvre pour l’inclusion des personnes en situation de handicap

 

Après une formation d’assistante en ressources humaines, Marie-Céline Herrou intègre les services RH de plusieurs grands noms de l’intérim. Pour chacune de ces expériences professionnelles, l’Agefiph a été sollicitée, permettant d’adapter ses différents postes à son handicap visuel.

L’Agefiph, partenaire de confiance

En 2019, lorsque Marie-Céline Herrou s’installe au Havre, elle est suivie par Bénédicte Leroy de Cap Emploi. La conseillère sollicite régulièrement l’Agefiph, un partenaire de confiance qui propose :

. Des aides multiples (formation, adaptation de poste…)

  • Un service pour l’accompagnement dans l’emploi des personnes en situation de handicap

Pour mieux comprendre le handicap et les besoins de Marie-Céline Herrou, Bénédicte Leroy a d’abord opté pour un bilan mené par le service interrégional d’appui pour adultes déficients visuels, partenaire de l’Agefiph. Une étape clé qui permet une meilleure inclusion des personnes en situation de handicap dans l’emploi.

L’adaptation, clé de l’inclusion

Pendant son accompagnement par Cap Emploi, Marie-Céline Herrou décide de s’intéresser particulièrement à :

. La locomotion avec un chien guide

  • Les logiciels dotés d’une synthèse vocale

Deux leviers pour maximiser ses chances d’accéder à un emploi. D’ailleurs, après avoir suivi le processus classique de recrutement de Pôle Emploi, la jeune femme intègre une agence du Havre en 2021.

Pendant 6 mois, elle est accompagnée et formée au logiciel à commande vocale développé par Pôle Emploi et l’ensemble des applicatifs métiers. Avant sa prise de poste, des actions de sensibilisation au handicap visuel sont menées auprès de ses futurs collègues et de l’équipe de direction. Quelques aménagements sont aussi réalisés pour permettre à Marie-Céline Herrou de se déplacer en toute sécurité.

Le Services d’Appui au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés (SAMETH) est également intervenu pour répondre aux questions de l’équipe et les informer du comportement à adopter avec Ohana, le chien de Marie-Céline Herrou.

Construire des parcours professionnels

La présence discrète de ce compagnon à quatre pattes est un vecteur de sympathie et d’apaisement pour toute l’équipe. D’après Mathilde Sénéchal, directrice de l’agence, l’arrivée de Marie-Céline a créé une vraie dynamique de groupe autour du handicap et montré que c’est possible pour une entreprise. Elle est reconnue pour ses qualités humaines et l’expertise avec laquelle elle accompagne les 250 demandeurs d’emploi dont elle a la charge.

Parmi eux, beaucoup sont en situation de handicap. Forte d’un parcours exemplaire, Marie-Céline Herrou les encourage à construire leur propre chemin professionnel. Selon elle, avec de la motivation et une adaptation de poste, tout est possible pour les personnes en situation de handicap. Une conviction viscéralement partagée par l’Agefiph.

Source PARIS NORMANDIE.

Présidentielle : avec #MaVoixCompte2022, les Français en situation de handicap mental interpellent les candidats et formulent 15 propositions…

Leur but : aider les personnes en situation de fragilité mentale à exercer leur droit de vote.

Plus d’un millier de personnes ont participé à cette opération qui aura duré neuf mois.

résidentielle : avec #MaVoixCompte2022, les Français en situation de handicap mental interpellent les candidats et formulent 15 propositions

 

Les Français en situation de handicap mental ou souffrant de troubles cognitifs interpellent les candidats à la présidentielle et formulent quinze propositions dans cet entre-deux tours, indique le Cercle Vulnérabilités et Société à l’origine de l’opération #MaVoixCompte2022. Le but est d’aider les personnes en situation de fragilité mentale (handicap, troubles cognitifs, maladie neurodégénérative, troubles du vieillissement, etc.) à exercer leur droit de vote. Ils sont deux millions à être concernés.

Quinze propositions-clés, issues d’ateliers composés de personnes en situation de fragilité mentale, ont été envoyées aux équipes de campagne des candidats à l’Élysée afin de faire entendre leur voix. Ces propositions concernent cinq thèmes : la santé et l’économie ; la liberté et la sécurité ; l’écologie et le réchauffement climatique ; la coopération entre les générations ; la citoyenneté.

Quelles sont les propositions ?

En matière de santé et d’économie, le think thank propose notamment de lutter contre les déserts médicaux par la suppression du numerus clausus pour les concours de médecine et de pharmacie, mais aussi le développement des maisons de santé avec l’appui des mairies. Autre proposition pour garantir l’accès aux soins : réduire les délais de rendez-vous, organiser le transport vers les lieux de soins, mais aussi renforcer les actions d’éducation, de prévention et de soin pour les personnes précaires, et au-delà, envisager la santé mentale comme une grande cause nationale.

Pour la liberté et la sécurité, plusieurs propositions ont été faites, dont la garantie du respect des choix autour des actes du quotidien (douches, repas, participation aux animations, hospitalisation), celle de l’inclusion dès l’école maternelle et la lutte contre les discriminations et la sanction des stigmatisations. Et enfin, la gratuité des transports en commun ou les aménagements des trottoirs pour les personnes à mobilité réduite.

Enfin, du côté de la citoyenneté, le groupe de réflexion propose de faciliter les conditions d’accès au vote pour tous, en aidant à l’acheminement des personnes et en démultipliant les canaux ou moyens d’accéder au vote. Mais aussi d’inscrire le vote comme un devoir citoyen, allant jusqu’à le rendre obligatoire, aux côtés d’autres mesures telles que le service militaire ou civique.

Plus d’un millier de participants

L’opération « Ma Voix Compte 2022 » a duré neuf mois et près d’un millier de personnes en situation de handicap mental ou souffrant de troubles cognitifs y ont participé. Des ateliers et des débats ont eu lieu lors du « Grand débat national » de 2019, puis pendant les élections municipales de 2020, et enfin entre mai 2021 et mars 2022.

Les personnes ayant participé sont des adultes, résident dans une institution (Ehpad, MAS, foyer d’accueil…) vivent avec un handicap mental (cognitif, psychique) ou une déficience intellectuelle, une affection ou une maladie chronique ayant un impact mental (neurologiques, psychiatriques…), ce sont des personnes âgées affectées par une diminution de leurs capacités cérébrales, etc. Dans chaque établissement, un premier atelier a généralement porté sur les élections, le droit de vote et l’intérêt de l’utiliser. Un second atelier a porté sur une thématique choisie par les participants et sur la construction collective de propositions.

Source FRANCE INFO.

Le Cateau-Cambrésis : pour que le handicap ne soit plus un frein à l’embauche…

Jusqu’au 20 juin, CAP Emploi Grand-Hainaut ainsi que de nombreux partenaires organisent « Le printemps du handicap ».

Une réunion est organisée au Cateau le 28 avril.

 

À cette occasion, plusieurs animations et événements sont organisés à destination notamment des demandeurs d’emploi en situation de handicap. Dans le Catésis, un événement est prévu le 28 avril à la Maison familiale du Cateau.

Au détour d’une série d’événements concoctés par les équipes du Cap Emploi Grand Hainaut, l’idée repose sur un constat : il y a une méconnaissance des dispositifs existants en faveur de l’emploi des travailleurs en situation de handicap. L’objectif de ce Printemps du Handicap est donc de communiquer tous azimuts pour vulgariser le handicap dans le monde de l’entreprise et démystifier le sujet alors que les entreprises ont des difficultés pour recruter. L’un des événements menés dans le cadre du Printemps du Handicap est prévu le 28 avril à la MFR du Cateau.

u programme, le matin, une première partie de sensibilisation et de mise en situation de handicap des recruteurs présents sera suivie d’un job dating. L’après-midi un atelier de professionnalisation est destiné aux professionnels de l’emploi insertion pour sensibiliser et mettre en situation des professionnels de l’emploi et de l’insertion et informer sur les modes de compensation et la démarche pédagogique à employer sur les phases de recrutement, d’intégration et de maintien.

Bref, un ensemble d’actions pour promouvoir les compétences des personnes en situation de handicap auprès des entreprises

Le 28 avril, de 8 h 30 à 15 h 30, à la MFR, 73, rue Faidherbe au Cateau. Renseignements : contact@cegh59.fr ou au 03 27 29 66 66.

Source LA VOIX DU NORD.

 

PREMIERE MONDIALE : Le fauteuil roulant intelligent pour éviter les obstacles testé dans des lieux culturels…

C’est une première.

Intérêt majeur : Ce kit de protection peut être installé sur n’importe quel modèle de fauteuil roulant.

photo frédéric, en fauteuil roulant depuis l’âge de 17 ans, teste le nouveau fauteuil roulant dans les différents espaces des champs libres à rennes dont son musée.

C’est une première. Mardi 12 avril 2022, des personnes en situation de handicap ont testé, aux Champs-Libres de Rennes, un fauteuil roulant électrique intelligent. Un fauteuil qui leur offre une véritable bulle de protection dans leurs déplacements au milieu des autres visiteurs.

 

« Effectivement c’est sécurisant pour moi et pour les autres usagers. Je ne crains plus de percuter, avec ce fauteuil roulant, du mobilier ou tout autre obstacle qui se trouverait sur mon chemin », assure Frédéric.

Le fauteuil roulant électrique « intelligent », développé par des équipes du pôle Saint-Hélier de Rennes et de l’Insa de Rennes, a été testé dans des lieux accueillant du public, dans des conditions réelles.

Testé aux Champs libres de Rennes et au musée des Beaux-Arts.

Ce fauteuil, équipé d’une cinquantaine de capteurs, offre une bulle de protection aux personnes en situation de handicap les utilisant.

Il est capable d’identifier les obstacles, de les contourner ou d’éviter des collisions.

 

Source OUEST FRANCE.

Orne. Une plateforme pour détecter l’autisme chez les enfants de moins de 7 ans…

Pour détecter des troubles du neuro-développement chez les enfants, et permettre une intervention précoce, une plateforme de coordination et d’orientation a été mise en place.

Patricia Boisnard (secrétaire), Ruxandra Cardas (médecin neuro pédiatre, coordinatrice) et Manon Pichereau (coordinatrice psychologue)

 

Près de 35 000 enfants naissent chaque année en France, avec un trouble du neuro-développement. Ils sont en moyenne diagnostiqués à l’âge de sept ans.

Mais les premiers signes apparaissent avant les trois ans de l’enfant : retard de parole, de mobilité, de communication… Autant de symptômes qui peuvent être signes de troubles du spectre autistique, trouble de l’attention ou encore dyspraxie.

Ces perturbations du développement cognitif, sensorimoteur ou comportemental, ne sont pas sans impact sur le fonctionnement scolaire, social et familial de l’enfant.

Une détection précoce

« Plus tôt les troubles sont détectés, plus tôt il sera possible d’intervenir et de prendre en charge l’enfant », explique Ruxandra Cardas, médecin neuro-pédiatre, coordinatrice de la plateforme, dans l’Orne.

Afin de permettre une détection précoce de ces troubles, dans l’Orne, une « plateforme de coordination et d’orientation des troubles du neuro-développement » (PCO TND 61) a été mise en place au mois de janvier 2022.

Ce projet s’inscrit dans le plan national autisme de l’Agence Régionale de Santé qui prévoit la mise en place de ces plateformes dans tous les départements.

Une équipe pluridisciplinaire

Le but est de permettre d’orienter et de soutenir les familles confrontées aux premières difficultés de développement de leur enfant. Mais aussi et surtout, « d’améliorer le repérage et le diagnostic des enfants », explique Manon Pichereau, psychologue coordinatrice de la plateforme, « et d’ainsi favoriser les interventions précoces ».

Une équipe a été formée pour intervenir lors du processus de diagnostic et coordonner le parcours de l’enfant. Quatre professionnels spécialisés dans les troubles du neuro-développement (deux médecins, une psychologue et une secrétaire) constituent cette équipe pluridisciplinaire.

Accéder au parcours

Dès les premiers signes de retard de développement de l’enfant, notamment ceux évoquant un trouble du spectre autistique, le médecin ou le pédiatre remplit une « fiche d’alerte », qu’il adresse à l’équipe de la PCO.

« L’enfant doit avoir entre 0 et 7 ans, et ne pas être engagé dans un autre parcours de diagnostic », rappelle la neuropédiatre Ruxandra Cardas. Les signes peuvent être un retard de parole, un enfant qui ne suit pas du regard, ne répond pas à son prénom, ne pointe pas du doigt…

La demande sera ensuite traitée en commission par l’équipe de la PCO. Un parcours gratuit de bilan et d’interventions nécessaires à la prise en charge de l’enfant, pour une période d’un an (renouvelable un an), pourra être proposé.

Le suivi de l’enfant

« L’équipe pourra orienter les familles vers des kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes, psychologues ou encore psychomotriciens… », détaille Manon Pichereau.

Cette intervention précoce permet la prise en charge par l’assurance maladie de l’intégralité du parcours, y compris les séances de professionnels non conventionnés. Manon Pichereau argumente : « Cela permet une importante baisse du reste à charge des familles ».

Depuis son ouverture le 10 janvier 2022, dix parcours de bilans et d’interventions ont été mis en place pour des enfants, par la PCO de l’Orne.

Source ACTU.FR