Places handicapées : au centre commercial du Val d’Europe, la police fait la chasse aux fraudeurs…

Depuis le début de l’année, au centre commercial du Val d’Europe à Serris, les PV pleuvent pour les automobilistes qui ont la mauvaise idée de se garer sur une place réservée aux personnes handicapées.

Un phénomène en recrudescence.

Serris, ce jeudi. Les policiers ont constaté une recrudescence des stationnements indus sur les places réservées aux handicapés du centre commercial du Val d'Europe. LP/Thomas Segissement.

 

Elles sont situées juste devant l’entrée du centre commercial de Serris. Alors forcément, elles suscitent les convoitises, même si les parkings pour se garer au Val d’Europe ne sont pas toujours pris d’assaut. Les places réservées aux personnes handicapées ne sont malheureusement pas toujours occupées par les automobilistes concernés.

Ce jeudi matin, par exemple, sur les trois voitures stationnées sur ces places devant l’entrée, une seule semblait avoir une carte en règle. Une situation un peu trop fréquemment constatée ces derniers mois selon les policiers du commissariat de Chessy-Lagny, qui ont décidé de sévir

« C’est un chef adjoint de l’unité d’appui opérationnelle qui a remarqué que beaucoup d’automobilistes occupent des stationnements réservés sans carte, sur le parking du centre, mais aussi sur le Cours du Danube, indique le commissaire Samuel Fy. Alors, nous avons décidé de multiplier les opérations de contrôle et nous continuerons tant que nous constaterons des infractions. »

120 amendes à 135 euros dressées entre janvier et mars

Ainsi, entre janvier et mars, les forces de l’ordre ont mené quatorze opérations de répression contre le stationnement indu et le bilan est édifiant. Pas moins de 120 amendes ont été dressées. Il faut savoir qu’occuper indûment un emplacement réservé aux personnes handicapées est considéré comme un stationnement gênant, sanctionné d’une amende de 135 euros, voire la mise en fourrière du véhicule si vous n’arrivez pas à temps pour repartir avant l’arrivée de la dépanneuse.

Parmi les cas emblématiques, figure celui d’une femme âgée de 45 ans, qui utilisait la carte européenne de stationnement pour personne handicapée d’un homme décédé depuis plusieurs années. Elle avait été contrôlée sur le parking du centre par un équipage du commissariat alors qu’elle était assise au volant d’une Golf. Les policiers ont rapidement établi qu’elle avait récupéré cette carte qui aurait dû être détruite depuis 2016. Et qu’elle était encore en attente de son permis de conduire.

« Elle a fait l’objet d’une poursuite devant le tribunal de police et elle encourt une contravention de 5e classe pouvant aller jusqu’à 1 500 euros », précise le commissaire.

Source LE PARISIEN.

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