Seine-et-Marne : Elle se garait sur des places pour handicapés grâce à la carte d’un homme décédé…

USURPATION D’IDENTITE – La quadragénaire n’était par ailleurs pas titulaire du permis de conduire.

Seine-et-Marne : Elle se garait sur des places pour handicapés grâce à la carte d’un homme décédé

 

Une femme de 45 ans a reçu une amende de 1.500 euros pour s’être illégalement garée sur des emplacements réservés aux handicapés à Serris (Seine-et-Marne). Elle est aussi visée par une procédure judiciaire, rapporte La Marne. Une enquête a montré qu’elle utilisait la carte européenne de stationnement pour personnes handicapées d’un homme âgé de 71 ans.

14 opérations de contrôle

Ce dernier est décédé, indique Ouest-France. Les agissements de la quadragénaire avaient été découverts dans le cadre d’une enquête menée du 3 janvier au 21 mars à Serris. 14 opérations de vérification d’occupation des places de  stationnement réservées aux personnes handicapées. Le véhicule de la Seine-et-Marnaise avait été contrôlé le 15 mars dernier.

L’habitante de Neuilly-sur-Marne (Seine-et-Marne) a reconnu avoir utilisé la carte d’une tierce personne fournie par une amie. L’automobiliste circulait par ailleurs sans permis de conduire. Au total, 120 personnes garées indûment sur ces emplacements ont été verbalisées au cours de l’opération.

Source 20 MINUTES.

Places handicapées : au centre commercial du Val d’Europe, la police fait la chasse aux fraudeurs…

Depuis le début de l’année, au centre commercial du Val d’Europe à Serris, les PV pleuvent pour les automobilistes qui ont la mauvaise idée de se garer sur une place réservée aux personnes handicapées.

Un phénomène en recrudescence.

Serris, ce jeudi. Les policiers ont constaté une recrudescence des stationnements indus sur les places réservées aux handicapés du centre commercial du Val d'Europe. LP/Thomas Segissement.

 

Elles sont situées juste devant l’entrée du centre commercial de Serris. Alors forcément, elles suscitent les convoitises, même si les parkings pour se garer au Val d’Europe ne sont pas toujours pris d’assaut. Les places réservées aux personnes handicapées ne sont malheureusement pas toujours occupées par les automobilistes concernés.

Ce jeudi matin, par exemple, sur les trois voitures stationnées sur ces places devant l’entrée, une seule semblait avoir une carte en règle. Une situation un peu trop fréquemment constatée ces derniers mois selon les policiers du commissariat de Chessy-Lagny, qui ont décidé de sévir

« C’est un chef adjoint de l’unité d’appui opérationnelle qui a remarqué que beaucoup d’automobilistes occupent des stationnements réservés sans carte, sur le parking du centre, mais aussi sur le Cours du Danube, indique le commissaire Samuel Fy. Alors, nous avons décidé de multiplier les opérations de contrôle et nous continuerons tant que nous constaterons des infractions. »

120 amendes à 135 euros dressées entre janvier et mars

Ainsi, entre janvier et mars, les forces de l’ordre ont mené quatorze opérations de répression contre le stationnement indu et le bilan est édifiant. Pas moins de 120 amendes ont été dressées. Il faut savoir qu’occuper indûment un emplacement réservé aux personnes handicapées est considéré comme un stationnement gênant, sanctionné d’une amende de 135 euros, voire la mise en fourrière du véhicule si vous n’arrivez pas à temps pour repartir avant l’arrivée de la dépanneuse.

Parmi les cas emblématiques, figure celui d’une femme âgée de 45 ans, qui utilisait la carte européenne de stationnement pour personne handicapée d’un homme décédé depuis plusieurs années. Elle avait été contrôlée sur le parking du centre par un équipage du commissariat alors qu’elle était assise au volant d’une Golf. Les policiers ont rapidement établi qu’elle avait récupéré cette carte qui aurait dû être détruite depuis 2016. Et qu’elle était encore en attente de son permis de conduire.

« Elle a fait l’objet d’une poursuite devant le tribunal de police et elle encourt une contravention de 5e classe pouvant aller jusqu’à 1 500 euros », précise le commissaire.

Source LE PARISIEN.

« Ne payez pas » : handicap et voitures flasheuses à Bordeaux, la mairie mise sur l’information…

L’adjoint chargé du handicap, Olivier Escots, assure que tout est fait pour lever les réserves émises par le Défenseur de droits et garantir l’accessibilité de la ville ainsi que la gratuité du stationnement.

« Ne payez pas » : handicap et voitures flasheuses à Bordeaux, la mairie mise sur l’information

 

Depuis janvier, pour contrôler le stationnement, Bordeaux a remplacé les rondes à pied par des voitures avec lecture automatisée des plaques d’immatriculation (Lapi).

Les personnes handicapées munies de cartes de stationnement (CMI-S ou CES) sont censées pouvoir se garer gratuitement partout en France, sans autre formalité. Mais le système Lapi, qui ne lit pas ces cartes, les oblige, pour ne pas être verbalisés à tort, à se signaler. Soit en inscrivant leur véhicule à (6 place Rohan ou monstationnement.bordeaux.fr). Soit en prenant un « ticket » à la journée (à l’horodateur ou sur des applis Flowbird et Easypark).

Un système contesté par certains et dont le Défenseur des droits est saisi. Motif : les personnes ignorant cette spécificité locale ont des chances de recevoir un forfait post-stationnement (FPS) indu.

Olivier Escots, adjoint au maire de Bordeaux en charge du handicap.

À la Ville de Bordeaux, on se dit engagé pour neutraliser ces FPS intempestifs. « Nous sommes en lien avec une déléguée du Défenseur des droits, explique Olivier Escots, adjoint au maire en charge du handicap. Une des problématiques repose sur l’accessibilité du site. Les services travaillent à optimiser les informations en ligne. Un accompagnement est mis en œuvre, avec la présence de médiateurs numériques dans les équipes d’accueil. Mais il restera un écueil, celui de l’accessibilité de France Connect, outil mis en œuvre par l’État et sur lequel nous n’avons pas la main. »

Concernant « l’entrave aux libertés publiques » pointée par le Défenseur des droits dans un rapport de 2018, Olivier Escots estime que « depuis, plusieurs grandes villes sont passées à la Lapi et les bonnes pratiques qui ont pu être mises en œuvre viennent lever ces risques ».

Les places handicapées sous contrôles

L’élu se veut aussi rassurant sur la constitution par l’opérateur chargé du contrôle (en l’espèce, Moovia), d’un « fichier des personnes titulaires d’une carte de stationnement handicapé », qui a fait tiquer le Défenseur des droits. « Une vigilance accrue a été observée pour que la gestion des données respecte le Règlement général sur la protection des données. »

Sur le risque de verbalisation des visiteurs, Olivier Escots rappelle que « l’inscription est ouverte à tout titulaire de la CMI-S ou CES, qu’il réside à Bordeaux, en Gironde ou ailleurs ».

Sur l’information, l’élu plaide qu’elle « a été relayée par les différents outils à disposition de la Ville (‘‘Bordeaux Mag’’, affichages, Internet…) et par la MDPH. Elle est également disponible sur le site de l’Office de tourisme, dans la partie Bordeaux accessible ».

Et si un FPS est malgré tout émis ? « Je le dis et je le répète : ne payez pas », insiste l’élu. « La mise en œuvre d’un recours administratif préalable obligatoire, avec la présentation des justificatifs, permet d’annuler le FPS. Une information est faite aussi à cette occasion, dans les échanges avec les services, pour inciter les personnes à s’inscrire. »

Source LA DEPÊCHE.

Moselle : les places pour handicapés cartographiées pour une meilleure accessibilité…

Une quinzaine de géomètres sillonnent actuellement la Moselle pour cartographier les places de parking pour handicapé dans le cadre de l’opération « Blue Parking ».

Les points GPS collectés ont été publiés le vendredi 03 décembre à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées.

Une centaine de places ont été pour l'instant cartographiées dans le secteur de Saint-Avold.

 

Les places pour handicapés seront bientôt géolocalisables sur le GPS de votre voiture. Une centaine a été cartographiée dans le secteur de Saint-Avold, en Moselle, dans le cadre de l’opération « Blue Parking«  lancée par le conseil régional de l’ordre des géomètres-experts. L’ensemble des données topographiques sont stockées et seront accessibles gratuitement à tous à partir de ce vendredi 3 décembre à l’occasion de la journée internationale des personnes handicapées.

Mieux localiser les places pour handicapé

Gilet jaune sur les épaules et perche à la main, Thierry prend les relevés topographiques des deux places pour handicapés de l’aire de covoiturage de Saint-Avold. Avec son appareil électronique, le géomètre enregistre les dimensions du rectangle bleu, de cinq mètres de long sur trois mètre 30 de large : « On mesure les points en X et Y avec une précision au centimètre près. On se met sur le point, puis on prend les quatre points extérieures de la place plus le point d’entrée, comme cela la voiture sait part où elle peut rentrer. » Son GPS est en lien direct avec les satellites, ce qui lui permet de relevée la position exacte de chacun des points.

Ces données sont ensuite récoltés chaque jour dans des ordinateurs et seront accessibles au grand public. « Cela permettra d’être utilisé par des applications, détaille Thierry Ribic, président de l’Union Nationale des Géomètres Expert en Moselle, les constructeurs automobiles pourront les intégrer dans les GPS des voitures pour faciliter la vie des personnes à mobilité réduite. »

Une manière de faciliter l’accessibilité à des places qui sont, parfois, difficiles à trouver dans certains secteurs, surtout pour les personnes de passage. « Quand vous arrivez dans une commune d’une certaine importance, comme celle de Saint-Avold, une personne qui vient de l’extérieur, pourra mieux les localiser« , ajoute Salvatore Coscarella, président de l’agglomération de Saint Avold.

La cartographie des places pour handicapés sera publiée ce vendredi 3 décembre sur le site Géofoncier. Ces points GPS pourront être utilisés par les voitures de demain, des véhicules autonomes capables de se garer en total autonomie, sans conducteur à son bord.

« Encore trop peu de places disponibles »

Cartographier les places pour personnes handicapées, c’est bien, à condition qu’il y en aie suffisamment. Et ce n’est pas encore le cas, déplore Joseph Muller, responsable accessibilité à l’APF-France Handicap pour la Moselle, et invité de France Bleu Lorraine ce vendredi. « Il y a encore trop peu de places disponibles, seulement deux pour cent places normales, il en faudrait au moins trois fois plus. »

Le problème, c’est aussi le manque de civisme de certains usagers valides, « qui se mettent dessus, en disant j’en ai pour deux minutes, on voit ça tous les jours« . Il rappelle que bien souvent, les personnes à mobilité réduite ne peuvent tout simplement pas utiliser les places « normales » qui seraient libres, parce qu’elles ne sont pas assez larges, par exemple, pour sortir en fauteuil de la voiture, ou parce qu’elles sont trop éloignées de l’entrée du magasin.

Il insiste aussi sur le fait que les cartes pour accéder aux places handicapées sont attribuées à une personne, pas à une voiture – pas question d’en faire profiter toute la famille. « Elles sont réservées aux personnes qui ne peuvent pas faire plus de 300 mètres debout« . Enfin, Joseph Muller appelle aussi les automobilistes à ne pas se garer sur les trottoirs, pour permettre le passage des fauteuils roulants et des poussettes. « Une personne handicapée dans un environnement accessible est dans une situation de valide, et une personne valide dans un environnement non adapté est dans une situation de handicap. On est tous concernés, respectons-nous les uns les autres. »

Source FRANCE BLEU.

 

Canada : Decathlon compose avec le handicap en réinventant le symbole universel d’accessibilité…

Au Canada, la marque Decathlon s’est lancé le défi de réinventer le symbole universel d’accessibilité par des silhouettes de personnes en situation de handicap pratiquant un sport.

Objectif : rendre le sport accessible à tous et à toutes !

 

On ne présente plus Decathlon. Cette marque incontournable d’accessoires sportifs qui existe depuis tant d’années. Au Canada, ce détaillant de sport s’est lancé dans une initiative hors norme : incorporer le sport au symbole universel d’accessibilité.

Le symbole universel d’accessibilité est utilisé depuis 1968 pour caractériser les handicaps physiques. C’est ce que l’on retrouve dans tous les parkings souterrains. Decatlon Canada a décidé d’en faire une dimension sportive en réinventant ces symboles.

Decathlon veut faire changer le regard des gens sur le handicap 

Decathlon a réalisé une campagne intitulée « Symboles du possible » en collaboration avec l’agence de communication Rethink. Ce projet consiste à faire changer le regard des gens sur le handicap quel qu’il soit.

On y voit le traditionnel logo représentant une personne en fauteuil roulant en train d’exercer diverses activités sportives comme le tennis, le tir à l’arc, le rugby, le basket-ball et même le tennis. Des disciplines qui étaient pratiquées lors des Jeux Paralympiques de Tokyo 2020.

Ainsi, la marque de sport veut mettre l’accent sur l’acceptation de tous, quelle que soit sa situation ou son origine ethnique.

Ces symboles sont visibles sur les parkings de nombreux commerces du Canada.

A travers ceci, Decathlon veut ainsi porter un message fédérateur autour des valeurs du sport. Pour donner plus de visibilité à cette initiative, le site abilitysigns.ca propose 18 icônes sportifs fabriqués sur-mesure. Des stickers Giphy sont également à disposition. Ils sont disponibles sur ce lien.

Plus que jamais avec son initiative, Décathlon prouve que le sport est accessible à tout le monde, avec ou sans handicap. Comme le dit la marque : À fond la forme !

Source DEMOTIVATEUR.

 

On lui reproche de se garer sur une place réservée… alors qu’elle est handicapée…

Tous les handicaps ne sont pas visibles. Cela semble fou, en 2021, de devoir le rappeler, mais visiblement cela n’est pas ancré dans toutes les têtes.

Une personne a laissé un message sur la vitrine pour critiquer le stationnement de la gérante.  Photo ER /Léa LORIOL

 

Jennyfer, gérante de « Ma boutique belles tailles », l’a malheureusement constaté ce mardi. C’est, en effet, avec stupéfaction que cette dernière a découvert un mot des plus déplaisants en ouvrant sa boutique.

Une lettre sur laquelle il lui est reproché de se garer régulièrement sur une place réservée aux personnes en situation de handicap empêchant ainsi de « vrais handicapés » d’en avoir l’accès. Tout cela parce que la commerçante sort de son véhicule sans présenter des signes de faiblesse quelconque.

Les personnes handicapées ne sont pas toutes en fauteuil roulant !

Pourtant cette dernière est atteinte d’une maladie invalidante qui peut parfois lui causer de vives douleurs et ainsi l’empêcher de réaliser certains mouvements. « C’est de la diffamation, j’ai été affichée et je ne comprends pas comment les gens se permettent cela », s’indigne-t-elle. « Il faut également revoir le logo et l’interprétation que l’on en fait car les personnes handicapées ne sont pas toutes en fauteuil roulant ! »

Source EST REPUBLICAIN.

Moulins : manifestation pour qu’Intermarché libère ses places de parking réservées aux personnes handicapées…

Voilà plus d’un an que les places normalement réservées aux personnes handicapées sur le parking de l’Intermarché de Moulins (Allier) sont occupées par le stock de bonbonnes de gaz.

Après une manifestation, la direction promet de faire intervenir le prestataire avant la fin du mois.

Une trentaine de manifestants sont venus réclamer au supermarché de libérer les places handicapées occupées par des bonbonnes de gaz.

 

« Libérez nos places. » La banderole des manifestants emmenés par la délégation Allier de l’APF France Handicap est explicite, la situation aussi. Sous les rangées de bonbonnes de gaz alignées devant ce magasin Intermarché de Moulins (Allier), dépasse une partie du siglage au sol indiquant des places de parking réservées aux personnes handicapées. Places, de fait, inaccessibles.

« Il y a un soutien total des clients du magasin« , décrit Sandrine Raynal, la directrice territoriale de l’association qui décrit ces consommateurs en situation de handicap, obligés d’aller faire leurs courses plus loin, ou encore cette cliente qui fait désormais les courses pour son père handicapé puisque accéder au magasin devient trop contraignant pour lui.

Depuis plus d'un an, les places réservées aux personnes handicapées sont occupées par des bonbonnes de gaz devant cet Intermarché de Moulins.

 

Une situation réglée d’ici la fin du mois ?

Avant d’en arriver à manifester, l’APF France Handicap Allier dit pourtant avoir échangé avec la directrice de cet Intermarché. Le 8 mars dernier, elle a même reçu un courrier du préfet de l’Allier lui rappelant l’obligation légale de mettre à disposition des places pour les personnes à mobilité réduite. « C’est la première fois que nous avons une telle résistance« , assure Sandrine Raynal, la directrice territoriale de l’association.

La directrice du magasin, elle, explique que ces bonbonnes de gaz ont été déposées là malencontreusement à la fermeture de la station-service du supermarché, et assure qu’après les signalements, elle a relancé plusieurs fois le prestataire pour qu’il les déplace et promet que ce sera fait d’ici la fin du mois. La commerçante plaide la bonne foi et pour le prouver, s’engage à mobiliser des salariés, dès le vendredi 20 août pour libérer au moins une place de parking handicapé.

Source FRANCE BLEU.

 

Sarthe : en situation de handicap, elle perd son procès contre la mairie de Vaas…

Un couple de Vaas (Sarthe) dont la femme est en situation de handicap demandait à la mairie la matérialisation d’une place de stationnement réservée.

Il a été débouté. 

Le couple de requérants a été débouté et devra verser 1 000 € à la mairie de Vaas (Sarthe).

 

Le tribunal administratif de Nantes a débouté une femme handicapée à 80 % et son mari, qui s’étaient retournés contre la mairie de Vaas (Sarthe) après que cette dernière ait refusé en 2018 de supprimer la ligne blanche qui les empêche de se garer juste devant chez eux.

Le couple de requérants – qui habite rue Alexis-Heurteloup – voulait au moins que la municipalité leur crée une place de stationnement réservée aux personnes handicapées.

La ligne blanche qui avait été peinte au sol en 2015 juste devant chez eux matérialise en fait le passage réservé aux piétons dans cette rue « étroite » : plus de 3 700 véhicules l’empruntaient chaque jour en 2007, dont « 7,6 % de poids lourds », selon un document communal.

« Une ligne jaune préexistante […] interdisait tout stationnement de véhicule avant même l’apposition de la ligne blanche », relève par ailleurs le tribunal administratif de Nantes.

« De plus, il n’est pas contesté qu’aucune place de stationnement n’était antérieurement matérialisée à proximité immédiate de la maison des requérants ».

Sécuriser la circulation des piétons

Et si le stationnement a précisément été interdit sur le côté pair de la rue Alexis-Heurteloup, entre la rue Louise-Nion et celle du 14-Juillet, c’est précisément « dans l’objectif de prévenir les accidents » et « sécuriser la circulation des piétons » au vu du « trafic important » que connaît cet « axe important d’accès au centre-bourg ».

Source ACTU.

Albi. Pose du premier panneau « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap »…

La pose du premier panneau de la campagne 2021 « Si tu prends ma place, prends aussi mon handicap » a eu lieu, hier, au parking du Jardin national.

Cet affichage est destiné à sensibiliser les automobilistes aux stationnements réservés aux personnes à mobilité réduite.

Les membres du Rotary et une partie de l’équipe municipale devant le panneau.

 

Chaque année, 40 panneaux sont installés dans la ville d’Albi et les communes alentour comme Cunac, Puygouzon et Saint-Juéry. L’action est réalisée par le Rotary Club Albi Lapérouse avec l’aide du centre communal d’action sociale d’Albi, la communauté d’agglomération de l’Albigeois et l’APF France handicap, l’association des paralysés de France.

« Nous souhaitons nous inscrire dans la durée avec ces campagnes annuelles, a expliqué Pierre Michel, président du Rotary Club Albi Lapérouse. Nous aurions pu placer un panneau sur chaque place de la ville d’un coup, mais le but était de rappeler chaque année à la population l’importance de cette sensibilisation. » L’emplacement de cette première pose n’était pas anodin car il se situe près de la statue Lapérouse, monument important pour le Rotary club Albi Lapérouse.

Stéphanie Guiraud-Chaumeil, maire d’Albi, accompagnée de ses adjoints, n’a pas hésité à saluer les actions faites par le Rotary Club Albi Lapérouse : « Je vous remercie pour vos initiatives dans la ville avec également la plantation d’arbres dans l’Albigeois ».

370 places réservées

Elle a souhaité aussi rappeler l’intérêt de ces places destinées aux personnes handicapées. « Ces stationnements permettent à chacun de trouver une place, de vivre ensemble, de faciliter la vie et d’avoir accès aux loisirs et commerces à proximité, a précisé la maire. Si nous nous avons cette chance de pouvoir marcher, eux se sont battus pour leur autonomie et méritent de la reconnaissance. »

Au total, 370 places réservées aux personnes à mobilité réduite existent sur la ville d’Albi. À terme, Pierre Michel espère pouvoir installer un panneau pour chaque emplacement. « Nous avions commencé par les communes du grand Albigeois, dorénavant nous voulons que toute la ville soit arborée par ces pancartes ».

Source LA DEPÊCHE.

Gap : abattu pour une place de parking handicapé…

Un homme en fauteuil roulant a tué par arme à feu son voisin d’immeuble ce midi à Gap.

C’est un conflit pour une place de parking réservée aux personnes en situation de handicap qui serait à l’origine du drame.

Le tireur a abattu la victime en bas de leur immeuble

 

Il n’y a qu’une seule place de parking réservée aux personnes en situation de handicap en bas de cet immeuble de huit étages. Et c’est semble-t-il cette situation qui a conduit au drame ce midi à Gap, entre deux habitants.

D’un côté, un homme en fauteuil roulant d’une soixantaine d’années, « on lui ouvrait la porte, il nous parlait, nous disait de rester sage » confie un adolescent qui habite l’immeuble d’en face. De l’autre, un père de quatre enfants qui vivait là en famille, connu et apprécié dans ce quartier sans histoire proche du centre-ville. D’après un voisin, il avait lui aussi une reconnaissance de handicap qui lui permettait de se garer sur cette fameuse place, la mieux située, juste en face de la porte de l’immeuble. Mais ce n’était pas l’avis de son voisin en fauteuil.

Il l’attend au rez-de chaussée, armé

Le conflit couvait depuis longtemps, et c’est dans la matinée de samedi qu’il vire au tragique. Plusieurs habitants parlent d’une première agression du père de famille, vers 8h30, on évoque des menaces et un couteau. Sous le choc, il aurait décidé de se rendre à l’hôpital, accompagné de son fils. Mais son voisin veut en découdre, et il l’attend au rez-de-chaussée de l’immeuble, armé. Des coups de feu sont tirés. Le père de famille est tué.

P. habite au premier étage et raconte alors comment des membres de la famille, affolés par les tirs, commencent à descendre en hurlant vers la scène de crime.

« Je les ai faits rentrer chez moi, pour éviter un autre drame. Ensuite j’ai appelé la police. »

Un habitant de l’immeuble

Le tireur retranché dans son appartement

Le tireur est rentré chez lui quand cinq hommes de la Brigade Anti-Criminalité de Gap arrivent devant son appartement. Le Raid est en route pour intervenir, mais après quelques minutes de dialogue à travers la porte, les policiers haut-alpins parviennent à l’interpeller, sans heurt.

Le parquet de Gap a ouvert une enquête judiciaire pour assassinat, confiée à la Brigade de sûreté urbaine du commissariat de Gap (BSU). La préméditation a en effet été retenue par le parquet en raison du différend qui serait survenu le matin. Pour le procureur de la République de Gap, Florent Crouhy, l’hypothèse d’un handicap dont aurait pu souffrir la victime reste à vérifier.

De nombreux habitants se sont rassemblés pour comprendre ce qui avait pu provoquer un tel drame

« Je suis choqué » répète un habitant du quartier « j’y croyais pas ». Ils sont nombreux à s’être rassemblés devant l’immeuble, avec tous la même question : « Pour une place de parking, comment c’est possible? ». Derrière les véhicules de police, la voiture de la victime est toujours garée, sur cette place.

Source FR3.