L’Ile-de-France étend son aide pour l’achat d’un vélo pour les personnes handicapées…

MOBILITE Les tandems, triporteurs ou autres dispositifs de troisième roue électrique permettant le transport de personnes handicapées vont bénéficier d’une aide financière de la région Ile-de-France.

La région Ile-de-France étend son dispositif d’aide à l’achat en faveur du vélo, en se tournant vers l’inclusivité. Ile-de-France Mobilités qui propose déjà une aide à l’achat de 50% du prix du vélo, avec un plafond de 500 euros, a en effet décidé d’élargir le dispositif de subventionnement à d’autres catégories de vélos « afin de prendre en compte l’ensemble des situations de handicap », indique-t-on au sein de la collectivité.

Cette aide à l’achat va concerner des nouveaux types de vélos : les tandems permettant de circuler avec une personne en situation de handicap, les vélos triporteurs permettant de transporter une personne en fauteuil roulant, et le dispositif de troisième roue électrique.

55.000 demandes d’aide d’achat depuis février

L’aide à l’achat pour ces nouveaux vélos sera opérationnel dès ce lundi et concerne les vélos achetés à compter du 1er juillet 2020. Elle consiste en une aide à hauteur de 50 % du prix du vélo après déduction des aides locales ou de la Sécurité sociale, plafonnée à 50 %.

La région indique avoir reçu 55.000 demandes d’aide d’achat pour un vélo entre février et le 21 septembre 2021, « environ la moitié ont été validées », est-il annoncé. Pour 2021, le budget prévu par IDFM est de 300 millions d’euros.

Source 20 MINUTES.

Tours : inauguration d’un dispositif unique en France de réalité virtuelle à destination des autistes…

A Tours, un dispositif de réalité virtuelle, unique en France, a été inauguré ce jeudi, en présence de la secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel.

Il vise à mieux prendre en charge les personnes autistes, ou atteintes de troubles du neurodéveloppement.

La secrétaire d'Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, à Tours ce jeudi

Le CHRU de Tours renforce sa prise en charge de l’autisme et des troubles du neuro développement (comme les difficultés d’attention, les troubles du langage). Il a inauguré ce jeudi le Cube, un dispositif de réalité virtuelle conçu spécialement pour les personnes atteintes de ces troubles par la société IMAGIN-VR basée à Laval.

Le Cube est installé à Mame, à quelques mètres de l’hôpital Bretonneau et de son Centre Universitaire de Pédopsychiatrie. Centre qui a reçu au printemps dernier le label de Centre d’excellence sur l’autisme et les troubles du neurodéveloppement. La secrétaire d’Etat aux personnes handicapées, Sophie Cluzel, est d’ailleurs venue à Tours ce jeudi, à l’occasion de cette inauguration.

L’habituer à être dans un monde qui le perturbe et le paralyse – Josiane, mère d’un autiste

Lunettes spéciales sur le nez, elle se retrouve ainsi embarquée dans une zone de travaux, une situation qui peut être très stressante à vivre pour les autistes. Et c’est justement le but de ce dispositif virtuel, habituer la personne autiste aux stimulations sensorielles, auditives, visuelles, auxquelles elle est très sensible, comme par exemple une cour de récré. Le professeur Frédérique Bonnet-Brilhault est la responsable du Centre de pédopsychiatrie du CHRU. « Avec l’exposition au préalable, elle aura développé des circuits de traitement de cette information, du coup il y aura moins l’effet de surprise ». 

Ce dispositif n’existait pas quand le fils autiste de Josiane était enfant. Lui qui a 30 ans aujourd’hui pourrait pourtant encore en bénéficier, selon sa maman. « Je serai preneuse de faire un test avec ce type d’outils, pour lui faire passer par exemple la phobie qu’il a des chiens, pour l’habituer à être dans un monde qui le perturbe et le paralyse ». 

Vers une généralisation prochaine en France

La secrétaire d’Etat Sophie Cluzel, manifestement très intéressée par ce Cube virtuel, envisage de le généraliser en France. « Je veux pouvoir analyser les travaux de recherche et que ce soient les chercheurs eux-mêmes qui nous disent on peut le développer car on a des résultats importants ». 

Les personnes autistes ne seront d’ailleurs pas les seules à bénéficier du Cube, seront aussi concernés les enfants qui souffrent de difficultés d’attention, ou encore de troubles du langage.

A l’occasion de sa venue, Sophie Cluzel a d’ailleurs labellisé deux autres Centres d’excellence pour la prise en charge de l’autisme et des troubles du neurodéveloppement, à Strasbourg et à Lyon.

Source FRANCE BLEU.

Metz – Handicap : Attention à l’arnaque aux « faux-handicapés »…

Des gens se font passer pour sourds et muets pour arnaquer les passants, ces derniers jours, à Metz.

Ils demandent aux gens de signer une fausse pétition et de faire des dons pour une association qu’ils ne représentent pas.

La police lance un appel à la vigilance.

La police demande de signaler toute collecte qui semble frauduleuse.

Certains n’ont visiblement aucun scrupule… Depuis quelques jours, des gens se font passer pour des faux handicapés, pour récolter des dons, dans le centre-ville de Metz. Plusieurs personnes, parfois accompagnés d’enfants, se font passer pour sourds et muets et font croire qu’ils organisent une collecte pour Handicap international. La police lance un appel à la vigilance : « Il s’agit d’usurpateurs qui utilisent la fibre solidaire des gens pour les escroquer. Ne signez rien, ne donner aucun argent, et appelez le 17 ».

Fausse pétition mais vraie arnaque

La police explique  : « Ils interpellent les passants (encore hier dans la galerie marchande des Galeries Lafayette à Metz), leur présente ce formulaire/pétition (beaucoup d’autres peuvent exister) qui est manifestement faux, et font signer les victimes, qui pensant œuvrer pour de bonnes causes, versent des dons en espèces« .

Le document que les malfaiteurs présentent à leurs victimes.

Source FRANCE BLEU.

Handicap – Fin de Vie – Témoignage: Colette aurait voulu qu’on aide son fils à partir sereinement !…

C’est un cri de détresse que pousse cette maman lensoise: son fils est décédé à la fin du mois d’août après de longues semaines d’une dégradation de son état de santé.

Incapable d’exprimer son souhait d’en finir parce-qu’il était polyhandicapé.

Colette réclame une révision de la loi.

Fabrice était polyhandicapé profond depuis la naissance, il avait 50 ans lorsqu'il est décédé

Fabrice est né « polyhandicapé profond » il y a 50 ans. Depuis le diagnostic, alors qu’il n’avait que quelques mois, ses parents n’ont pu qu’accompagner leur fils tout au long de sa vie et de la dégradation de son état général. « Et puis quand c’est devenu trop difficile, témoigne Colette aujourd’hui, nous avons dû nous résoudre à le placer dans une institution adaptée« .

Trouver le bon centre d’hébergement n’a pas été simple mais finalement Fabrice a trouvé un lieu de vie qui semblait lui convenir. Pour autant son état de santé ne cessait de se dégrader. Mais à chaque nouvelle épreuve, le corps médical trouvait une solution. « Il ne pouvait plus respirer?… On l’a mis sous oxygène! Il ne pouvait plus se nourrir?… On lui a passé une sonde gastrique! » se souvient sa soeur Carine, non sans une certaine amertume et qui n’hésite pas à parler d’acharnement.

Le confinement n’a pas arrangé les choses

Colette, la maman de Fabrice, a souffert de l’éloignement durant le confinement. En début d’année, une épidémie de grippe au sein de son établissement avait déjà réduit les possibilités de visite. Et puis il y a eu le confinement. Entre-temps, elle a perdu son époux qui la soutenait et entourait Fabrice depuis de longues années. Bref, un enchaînement de circonstances qui n’ont fait qu’aggraver la situation.

« Quand on s’est retrouvé, il n’était plus que l’ombre de lui-même« . Fabrice avait perdu la vision, l’essentiel de ses moyens de communication, et puis son état a continué de se dégrader. Un jour on informe Colette que son fils a été transporté aux urgences de l’hôpital.  Et puis en soins palliatifs… elle sent la fin arriver et demande qu’on aide Fabrice à partir « dignement » et sans douleur.

Pour renforcer la loi sur la fin de vie

Forte de la loi »Leonetti » sur la fin de vie, Colette demande de l’aide au corps médical, mais en vain. La loi prévoit que l’on aide les malades en fin de vie qui en font la demande ou dont le pronostic vital est engagé. Or Fabrice n’a pas de vocabulaire et surtout il est totalement, ou presque, inconscient. Et puis toutes ses fonctions vitales sont palliées par des artifices médicaux.

Alors aujourd’hui, la mère de famille lensoise et sa fille demandent aux députés de « pousser plus loin encore la législation sur la fin de vie: « dans notre cas, dit Colette, il faudrait qu’un collège de médecins puissent se prononcer sur la nécessité d’allonger la vie d’un patient qui ne peut plus s’exprimer« .

Source FRANCE BLEU.

Aidants. Coronavirus en Loire-Atlantique : Le département lâche 6 millions d’euros pour des primes exceptionnelles…

AIDANTS Le conseil départemental a décidé de se substituer à l’Etat en versant une prime aux secteurs de l’aide à domicile, du handicap et de la protection de l’enfance.

Coronavirus en Loire-Atlantique : Le département lâche 6 millions d’euros pour des primes exceptionnelles

Ils vont bien toucher une prime exceptionnelle après leur implication pendant la crise du coronavirus. Le conseil départemental de Loire-Atlantique va en effet assurer le versement d’une dotation exceptionnelle d’environ 6,5 millions d’euros aux secteurs de l’aide à domicile, de la protection de l’enfance, du handicap et des personnes âgées, a-t-il confirmé vendredi. Au total, pas moins de 9.600 professionnels de Loire-Atlantique vont percevoir une prime de 1.000 euros, au prorata de leur temps de travail pendant le confinement, selon les critères établis par l’Etat.

Cette prime, annoncée par Emmanuel Macron, devait initialement être versée par l’Etat mais celui-ci s’était ensuite rétracté pour la majorité des établissements. La collectivité départementale a donc décidé d’assumer elle-même cette promesse. Au final, sur les 6,5 millions d’euros qu’elle dépense, environ 900.000 euros seront compensés par l’Etat, assure-t-elle.

« Les professionnels bénéficiaires ont été en première ligne, ont pris des risques. On ne pouvait pas les laisser de côté », justifie Philippe Grosvalet, président PS du conseil départemental, qui fait remarquer que tous les départements n’ont pas souhaité se substituer à l’Etat de la même façon. Le versement de la prime, mis en œuvre avant décembre, sera géré par les employeurs.

Le budget départemental en « alerte rouge »

Cette dépense intervient dans un contexte financier délicat pour le département de Loire-Atlantique, déjà pénalisé par une baisse significative des « droits de mutation » (une partie des frais de notaires versés lors de l’achat d’un bien) en raison de la morosité du marché immobilier.

Surtout, les demandes d’allocation RSA ont augmenté de 10 % depuis février en raison de la suppression de nombreux emplois. Soit une facture supplémentaire prévisionnelle d’environ 30 millions d’euros à la charge de la collectivité. « C’est bien plus que ce qu’on imaginait. Nous n’avons plus de levier pour augmenter nos recettes. On est en alerte rouge », s’inquiète Philippe Grosvalet.

L’incertitude est telle que le conseil départemental a décidé de repousser exceptionnellement à 2021 le vote de son budget.

Source 20 MINUTES.

Aidants familiaux : plusieurs associations proposent, dans un Livre Blanc, la création d’un statut de salarié-aidant…

Les associations Interfacia, Responsage, Le Lab RH notamment, spécialisées sur cette question, font 10 propositions pour faciliter la vie des salariés-aidants, alors que le gouvernement permet depuis ce jeudi aux personnes soutenant un proche de demander à bénéficier d’un congé indemnisé de trois mois.

Une femme en situation de handicap, le 13 mars 2018.

Plusieurs associations proposent dans un livre blanc, publié jeudi 1er octobre, la création d’un statut de salarié-aidant pour favoriser l' »inclusion » de façon « équitable et durable » des Français qui doivent s’occuper d’un proche âgé dépendant ou en situation de handicap. Alors que le gouvernement permet depuis jeudi aux personnes soutenant un proche de demander à bénéficier d’un congé indemnisé de trois mois, les associations Interfacia, Responsage, Le Lab RH notamment, spécialisées sur cette question, font ainsi 10 propositions pour faciliter la vie des salariés-aidants.

Parmi ces propositions, la création d’une politique de l’accès à l’emploi. Les associations préconisent le développement « auprès de Pôle Emploi d’une expérimentation pour l’accompagnement du retour à l’emploi des aidants actifs ». Elles proposent aussi que ce retour à l’emploi soit soutenu « administrativement, logistiquement et financièrement ».

Intégrer le dialogue social le sujet des salariés-aidants

Autre proposition, l’intégration dans le dialogue social du sujet des salariés-aidants avec comme principal objectif, « encourager les partenaires sociaux à généraliser les aides concrètes » au niveau des branches professionnelles. Plus concrètement, permettre aux salariés-aidants plus de souplesse dans l’organisation de leur travail : aménagement des horaires individualisés ou du temps de travail en fonction des besoins, souplesse dans les modalités et conditions de prise de congés, d’autorisation d’absence, de télétravail.

Enfin, les associations demandent une implication de la médecine du Travail en introduisant dans les visites médicales des services de santé au travail « un questionnement sur la situation d’aidant ou non d’un salarié ». Selon le nouveau baromètre « Aider et Travailler » rendu public lundi, une très grande majorité de salariés (80,9 %) estime que leur statut d’aidant pose un problème, notamment sur l’organisation du travail de l’équipe, même si 63,1%, soulignent que cela joue positivement sur la cohésion d’équipe.

Source FRANCE INFO.

Territoire de Belfort : Handi’Chiens recherche des bénévoles pour accueillir des futurs chiens d’assistance…

Les chiens d’assistance sont des chiens destinés à accompagner enfants et adultes en situation de handicap.

Pour les éduquer, l’association Handi’Chiens recherche des bénévoles susceptibles de les accueillir sur le Territoire de Belfort.

Les familles d'accueil prendront un chiot de 8 semaines sous leurs ailes.

Prendre soin d’une petite boule de poils chez vous, ça vous tente ? Pour la première fois en Franche-Comté, Handi’Chiens lance une délégation sur le Territoire de Belfort. L’association recherche ainsi des bénévoles pouvant accueillir et éduquer des futurs chiens d’assistance pour des personnes en situation de handicap.

Karine Babin est déléguée bénévole pour l’association. Elle est l’instigatrice du projet : « Cela fait 5 ans que j’éduque des chiots pour l’association. J’ai suivi une formation pour être à mon tour déléguée et former d’autres familles d’accueil ». Un projet en réponse à la demande constante de futurs bénéficiaires.

Goldens retrievers, labradors ou caniches royaux… les familles seront chargées de leur inculquer les bases de leur éducation et d’en faire des chiens équilibrés. « Les familles apportent beaucoup d’amour. Le fait que le chien grandisse dans un cadre aimant et bienveillant est très bénéfique pour lui », explique la déléguée.

Pour accueillir un petit chiot, pas de critères spécifiques. Il suffit d’aimer les animaux. « Tout le monde peut participer. Ce qui est important c’est d’avoir envie de le faire et d’avoir du temps à consacrer au chien ».

Un engagement sur 18 mois

Les chiots arrivent dans leur famille à 8 semaines et y restent jusqu’à leurs 18 mois. « Durant cette période il s’agit d’aimer le chien, de l’aider à grandir, de lui apprendre une trentaine de commandes », détaille Karine Babin. Ces 18 mois seront ponctués de cours, en présence des autres familles et de la déléguée. « On se retrouve tous les 15 jours pour faire un point sur le chiot et pouvoir avancer au fur et à mesure que le chien grandit ».

A chaque séance, la déléguée donnera des exercices ou des pistes à explorer par les familles d’accueil, afin de les aider à faire grandir le chien dans le bon sens. Passage de porte, marche en laisse et rapport d’objet sont tant d’exercices qu’apprendront les chiots.

Durant leur apprentissage, les chiots travailleront, entre autres, la marche en laisse.

A la fin de cet apprentissage, les chiots seront ramenés dans le centre dont ils dépendent. Des éducateurs canins finiront leur éducation. L’association les remettra ensuite gratuitement à une personne en situation de handicap.

« C’est un peu difficile de les voir partir mais quand on commence l’aventure on le sait. On a 18 mois pour profiter d’eux et après on sait qu’ils vont partir. C’est difficile mais le résultat est émotionnellement tellement fort ! », conclut Karine Babin.

En quoi consiste Handi’Chiens ?

Handi’Chiens est une association créée en 1989. Elle a pour mission d’éduquer et de remettre gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en situation de handicap. Handi’Chiens propose aussi des chiens d’accompagnement social à des établissements pour personnes dépendantes (EHPAD, IME etc.) et depuis 2017 des chiens d’alerte pour personnes épileptiques.

Si l’aventure vous tente, vous pouvez contacter Karin Babin au 06 61 68 45 26 ou par mail : karine.fabrice@net-c.com

Source FR3.

 

franceinfo seniors. Le 6 octobre, c’est la journée nationale des aidants… La caravane « Tous aidants » fait son tour de France jusqu’à fin octobre…

Dans le cadre de la journée nationale des aidants le 6 octobre, la caravane « Tous aidants » fait son tour de France jusqu’à fin octobre.

La caravane"Tous aidants" accompagne les aidants.

Les aidants, c’est environ 11 millions de Français qui accompagnent une personne plus ou moins proche en perte d’autonomie, situation de handicap ou de maladie.

Qui sont-ils ?

Comment jonglent-ils avec leur vie personnelle et professionnelle ? Financièrement, ont-ils des aides ? Quelles sont leurs principales difficultés ? Que demandent-ils ? Pour les aidants, on parle bien d’une activité à plein temps. A quelques semaines de la journée nationale des aidants, le 6 octobre prochain, et en plein cœur du projet de la création d’une cinquième branche de la Sécurité Sociale dédiée à la dépendance, à la perte d’autonomie, la caravane « Tous aidants » fait son tour de France jusqu’à fin octobre.

Ces situations révèlent un état d’épuisement réel et de surmenage chez plus de six aidants sur 10 (74% des aidants déclarent avoir besoin de répit), pourtant moins d’un  aidant sur 10 a recours aux solutions existantes.

L’objectif de la caravane « Tous aidants » est d’aller au-devant des proches aidants, afin de répondre à leurs questions, de les orienter et de faciliter leur quotidien. Pour cela, des assistantes sociales accueillent les aidants dans un espace convivial et confidentiel afin de les mettre en confiance et de libérer la parole.

La caravane s’installe durant 3 jours au sein des hôpitaux, sur les parkings des centres commerciaux ou sur une place publique

– Versailles, sur le parvis de la Gare de Versailles Chantiers, 78000, du 5 au 6 Octobre de 9h30 à 19h00

– Mantes-la-Jolie, au sein de l’hôpital de Mantes-La-Jolie, 2, boulevard Sully 78200, du 7 au 8 Octobre de 9h30 à 19h00

– Le Plessis-Robinson, au sein de l’hôpital de Marie Lannelongue, 133 avenue de la Résistance 92350 du 12 au 14 Octobre de 9h30 à 19h00

– Paris, au sein de l’hôpital Necker AP-HP, 149, rue de Sèvres 75015, du 15 au 17 Octobre de 9h30 à 19h00

– Rennes, sur la place du Colombier, 35000, du 19 au 21 Octobre de 9h30 à 19h00

– Toulouse, sur la place Arnaud Bernard, 31000, du 26 au 28 Octobre de 9h30 à 19h00

Si vous habitez l’une de ces villes et vous souhaitez être reçu par les assistantes sociales, prenez rendez-vous (gratuitement) avec nos professionnels sur contact@lacompagniedesaidants.org

Source FRANCE INFO.

Journée nationale des aidants : témoignage d’un père en Haute-Vienne… Vidéo.

Ce mardi 6 octobre 2020, c’est la 10e journée nationale des aidants qui assistent leurs proches atteints de maladies ou des handicaps.

Rencontre avec Henri à St-Junien qui aide ses deux filles myopathes.

Henri aide au quotidien ses deux filles handicapées.

C’est un travail à temps plein. A 68 ans, Henri Beau accompagne au jour le jour, ses filles, Céline 43 ans, et Marie-Pierre 39 ans, toutes les deux souffrent d’une maladie neuromusculaire dégénérative héréditaire, une forme de myopathie.

Depuis quinze ans, endosser le rôle d’aidant, s’est imposé comme une évidence pour leur père : « le matin, je nettoie la sonde de gastrotomie de Céline. Ce geste pourrait être fait par une infirmière mais j’ai voulu le prendre à mon compte. La deuxième chose, c’est de participer au lever de Marie-Pierre ».

En France, huit à 11 millions de personnes s’occupent d’un proche en perte d’autonomie, que ce soit un parent âgée, une personne handicapée ou souffrant d’une maladie chronique ou invalidante. Six sur 10 aidants sont des femmes, 88% des familles sont affectées dans leur vie professionnelle et 40% des mères cessent leur activité, selon des chiffres gouvernementaux.

De nouvelles mesures, destinées à aider ces familles, entrent en vigueur, comme l’allocation journalière du proche aidant, une avancée certes mais des difficultés subsistent.

Tout existe. Il y a des choses mises en places par les conseils départementaux, il y a des assistantes sociales mais il franchir ce premier pas.

Henri Beau, aidant.

Le gouvernement avait lancé en octobre 2019 une stratégie de mobilisation et de soutien « Agir pour les aidants », pour la période 2020-2022,
avec un budget de 400 millions d’euros, dont 105 millions pour des solutions de répit.
Depuis le 1er octobre, les aidants peuvent demander à bénéficier d’un congé de trois mois indemnisé, qui pourra être renouvelé, jusqu’à un an sur
l’ensemble de la carrière du salarié. Cette indemnisation du congé proche aidant (CPA) avait été approuvée par l’Assemblée nationale en octobre 2019.

Besoin de souffler

Le travail d’aidant se révèle souvent très fatiguant et les moments de pause sont rares, avec les conséquences de la crise sanitaire aussi. Pour se ressourcer, Henri Beau s’accorde une promenade dans la journée, un moment de pause essentiel avec le portable dans la poche pour être joint. Prochainement, il a prévu, avec ses filles, de s’évader quelques jours, dans un village de vacances adossé à une structure médico-sociale.

Beaucoup d’aidants attendent toujours un vrai statut et davantage de solutions de répit.

Source FR3.

Caen. Des fauteuils nouvelle génération pour les poly handicapés…

Lauréate du prix Klesia, Handy Rare et Poly a équipé en fauteuils adaptés quatre établissements médico-sociaux autour de Caen.

Les fauteuils viennent d’être livrés. Un soulagement pour les familles et les enfants !

Il y a quelques mois, l’association caennaise Handy Rare & Poly a obtenu le Prix Nouvelles technologies, organisé par l’assurance santé Klesia, avec à la clef une somme de 20 000 €.

Cet argent, ajouté aux dons reçus, a permis à l’association, spécialisée dans l’accompagnement d’enfants et jeunes adultes poly handicapés, de faire l’acquisition de fauteuils Laloo. Ceux-ci ont été officiellement remis à leurs bénéficiaires, cette semaine. « L’attente a été longue en raison du confinement. Mais nous avons enfin pu honorer notre engagement. Ces acquisitions, exceptionnelles pour l’association, contribuent au bien-être des enfants et jeunes poly handicapés. Ce qui est le premier objectif de notre association », souligne Hélène Mazaud, membre active de l’association.

Caen. Des fauteuils nouvelle génération pour les poly handicapés. Handy Rare et Poly a équipé en fauteuils adaptés quatre établissements médico-sociaux autour de Caen.

En tout, 13 familles ainsi que quatre établissements médico-sociaux (FAM de Douvres, IME Corentin Donnard, MAS Ikigaï, et IME de Graye) accueillant des enfants de l’association se sont vus remettre ce fauteuil nouvelle génération, réputé à la fois pour sa polyvalence et sa robustesse.

« Tous les autres enfants admis dans ces établissements spécialisés peuvent en profiter également, tient à rappeler Hélène Mazaud. Les fauteuils Laloo sont particulièrement adaptés au poly handicap. Ils offrent une alternative à la position assise classique. Ils permettent par ailleurs aux bénéficiaires de s’apaiser, d’être plus disponibles et ainsi de mieux appréhender le travail de rééducation. La possibilité d’avoir les jambes à l’intérieur du fauteuil, en position assis-tailleur, induit un redressement automatique du tronc et permet de réduire les tensions corporelles. Ce qui en fait un outil très apprécié des professionnels de santé. »

Source OUEST FRANCE.