INSOLITE. Haut-Rhin : elle accueille des renards malades ou handicapés dans son refuge pour les sauver de l’euthanasie…

Mélinda a créé l’Arche de Cerise pour venir en aide aux renards malades ou handicapés.

Elle prend soin d’eux pour leur éviter l’euthanasie.

Elle a déjà reçu plusieurs menaces de morts pour ce qu’elle fait.

Mais grâce au soutien d’autres personnes, elle arrive à subvenir aux besoins des renards.

Lulu, Rouquette, Chipie, Ragnar, Cerise, Rosalie. Voici comment s'appellent les renards résident à l'Arche de cerise.

 

Tous les jours, Mélinda s’occupe de six renards qui ne sont plus en capacité de vivre seuls, dans son refuge l’Arche de cerise dans le Haut-Rhin. En 2016, elle a été confrontée à une difficulté qui l’a poussée à créer ce lieu d’accueil. « Je travaillais comme bénévole dans un centre de soin, je m’occupais des cervidés et des oiseaux. Il y avait aussi deux renards. Suite à une visite de l’Office français de la biodiversité, on m’a dit que je ne pouvais pas relâcher les renards dans la nature et qu’il fallait les tuer », raconte Mélinda.

Elle a donc décidé en 2017 d’obtenir le certificat d’élevage de renard. « Pour y arriver j’ai dû justifier d’un diplôme dans le domaine animalier, ce n’était pas facile de remplir les critères. » Mais le fait d’avoir 12 ans d’expérience comme bénévole dans des centres de soins pour la faune sauvage lui a permis d’obtenir l’habilitation pour ouvrir un refuge.

Lulu, Rouquette, Chipie, Ragnar, Cerise et Rosalie sont tous issus de centres de soins. Leur point commun est d’être atteonune maladie ou un handicap qui rend impossible leur retour à la vie sauvage. « Il y en a un qui est malvoyant, un autre qui a le crâne fracturé donc il a besoin qu’on le nourrisse à la cuillère. » 

Des donateurs généreux

Le refuge n’est pas ouvert au public, « afin de protéger les animaux », précise Mélinda. Mais il reçoit beaucoup de soutien de l’extérieur. « Je reçois des messages de personnes qui me disent que c’est super ce que je fais. Il y a aussi beaucoup de gens qui nous aident. Aujourd’hui je gère le refuge uniquement grâce aux dons. »

Les renards sont nourris grâce aux dons des particuliers.

Mais cette activité n’est pas perçue positivement par tous. Mélinda affirme avoir fait l’objet plusieurs fois sur les réseaux sociaux, par téléphone et par SMS, de menaces de morts. « On m’appelait la nuit pour me dire « je vais te tuer ». J’ai gardé toutes les preuves mais je n’ai pas porté plainte », précise la gérante du refuge. Encore une fois, elle a été soutenue, et désormais elle ne reçoit plus de menaces. « Il y a une entreprise de Strasbourg qui m’a installé des caméras de vidéosurveillance partout autour du refuge gratuitement. Depuis, je suis tranquille. » 

Espèce non nuisible dans le Haut-Rhin

Le renard n’est plus considéré comme espèce nuisible dans le Haut-Rhin depuis 2019 : on peut même le croiser relativement tranquillement. Il reste tout de même gibier, il est donc chassable. « Je pose un problème en France parce qu’ils ne comprennent pas qu’on veuille sauver des renards, ils considèrent que c’est une espère nuisible. » Malgré les menaces, Mélinda précise sur Facebook « j’ai des chasseurs qui soutiennent notre association, le gérant de la chasse du coin n’y voit aucun problème. »

Du côté de la fédérations des chasseurs du Haut-Rhin, son président Gilles Kaszuk, qui découvre l’existence du refuge, affirme ne pas comprendre « les menaces envers cette dame dont il salue l’action. » 

Il explique n’être « ni pour ni contre ce genre de refuges. Personnellement j’estime qu’il n’y a pas beaucoup de renards donc lorsque je chasse et que j’en vois un, je ne lui tire pas dessus. Après, chaque chasseur fait comme il veut. Il est nécessaire de tirer certains renards parce que les lièvres et les chevreuils en souffrent beaucoup. »

La gérante, qui possède un salon de toilettage en plus du refuge, voudrait accueillir plus d’animaux mais elle a atteint sa capacité maximale. Impossible pour le moment d’obtenir une autorisation d’accueillir d’autres types d’animaux dans un refuge agrandi. « J’ai fait une demande pour avoir le certificat d’accueil des cervidés il y a plusieurs années mais on ne m’a jamais répondu », regrette l’amoureuse des animaux.  

En attendant de pouvoir accueillir d’autres animaux dans son refuge, Mélinda et son équipe ont créé une marque de vêtement pour subvenir aux besoins des six renards.

Source FR3.

Sauver les animaux handicapés de l’euthanasie, la mission de Suzi Handicap dans l’Orne…

Suzi Handicap est un refuge monté il y a huit ans à Montreuil-au-Houlme (Orne) par Stéphanie Lisicki.

Il a pour objectif de sauver les animaux lourdement handicapés de l’euthanasie.

Rencontre avec sa fondatrice.

Un des chiens handicapés du refuge

 

Vaches, chats, chevaux, chiens… À Suzi Handicap, les animaux handicapés ont droit à une seconde vie. Dans l’Orne, à Montreuil-au-Houlme , Stéphanie Lisicki a créé ce havre de paix depuis huit ans. « Quand j’étais enfant, je côtoyais déjà des animaux handicapés. Puis j’ai rencontré Suzi, une jument handicapée destinée à l’abattoir, je l’ai soignée durant 15 ans tous les jours », raconte la jeune femme, auparavant auxiliaire vétérinaire. C’est à la suite du décès de Suzi que Stéphanie décide de créer son association avec, au départ, une cinquantaine d’animaux.

Des animaux maltraités

Les animaux confiés à Stéphanie proviennent des gros refuges comme la SPA et de saisies réalisées par la police. « 80 % sont issus de maltraitance », se désole la gérante. Un chiffre qui ne baisse pas. Aujourd’hui, 200 animaux provenant de France et de l’étranger sont accueillis à Suzi Handicap. Seulement 10 % sont proposés à l’adoption : « On reste propriétaires des loulous, les personnes ont les soins à charge ». Pour subvenir aux besoins de tous ces animaux, elle compte sur les dons et sur son crédit. «  On a 550 000 euros de frais par an. La moitié sont des frais vétérinaires. Ce n’est pas simple, il faut se battre ! »

Mais Stéphanie se débrouille. Accompagnée de son mari, elle construit la plupart des prothèses de ses propres mains. « J’ai des compétences en chirurgie  », assure-t-elle. Deux salariés et deux personnes en service civique les épaulent dans les tâches du refuge. Passionnée, Stéphanie garde le sourire grâce aux animaux. « Il y a beaucoup d’évolution. Voir des transformations, c’est impressionnant ! C’est plein de bonheur de les voir s’épanouir ».

Balade au refuge

Beaucoup de frais

Actuellement, un petit veau d’un jour tente d’être sauvé après avoir été écrasé par sa maman. « Il y en a pour 5 000 euros pour sa patte, mais on va tout faire pour le garder en vie », confie la fondatrice. Dans de très rares cas, l’association ne s’acharne pas et laisse partir les animaux en souffrance. « Une vache avait une fracture ouverte pendant un mois, on a tout fait pour elle. On a même contacté des chirurgiens de Paris, mais elle n’a pas pu être sauvée », s’attriste la gérante.

Les chariots proviennent le plus souvent des États-Unis

Les animaux domestiques sont le plus souvent victimes des humains. Une centaine de chats et une cinquantaine de chiens logent dans leurs maisons respectives. « Ils ont chacun un lit pour enfant, une terrasse, de quoi jouer… », affirme la directrice qui prône le confort avant tout. Mais de nombreux chiens sont encore en attente d’une place dans ce lieu bienveillant. L’association lance un appel aux dons pour agrandir le bâtiment. Et rien n’arrêtera Stéphanie dans son besoin de sauver ces animaux qu’elles considèrent comme ses enfants. « On essaye de sensibiliser dans les écoles, les lycées, parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui maltraitent ces animaux. Ils doivent les respecter, de la même manière que les humains  ».

Source PARIS NORMANDIE.

 

Laëtitia Milot dans « Liés pour la vie » : « Le regard des autres sur le handicap peut être ravageur »…

La comédienne est l’héroïne de « Liés pour la vie », une fiction autour du handicap diffusée sur TF1 lundi 7 juin et tirée de son roman sorti en 2017.

Nouveau succès en vue !

Laëtitia Milot dans "Liés pour la vie", la fiction inspirée de son roman.

 

C’est un projet, une cause, qui lui tient à cœur. Six ans après le succès de On se retrouvera, inspiré de son premier roman, Laëtitia Milot est à l’affiche de Liés pour la vie, la nouvelle fiction de TF1 diffusée lundi 7 juin, tirée de son livre sorti en 2017. L’histoire ? Celle de Lucie, une cavalière émérite promise à un bel avenir, mais dont la vie bascule après un accident de la route.

Dévastée, la jeune femme qui a perdu l’usage de ses jambes fait la connaissance de Marc (François Vincentelli), un homme brisé par la vie qu’elle croise par hasard à l’hôpital et dont elle tombe amoureuse. Mais ce que Lucie ignore, c’est que Marc est le chauffard qui l’a renversée ce fameux soir…

Liés pour la vie est la deuxième fiction adaptée de votre livre…

Je suis très fière qu’on puisse parler ce sujet aussi fort à la télé. C’est un honneur que TF1 me fait une fois encore d’adapter mon deuxième roman.

La fiction parle de handicap, mais aussi de pardon, d’équitation et d’alcoolisme. Qu’est-ce qui a inspiré cette histoire ? 

Elle est née alors que je regardais les jeux Paralympiques. J’ai été très émue lors de la victoire d’un cavalier et de son cheval. Je me suis dit qu’on ne parlait pas assez de ces athlètes incroyables et j’ai eu envie d’écrire un livre sur ça. Pour le personnage de Lucie, je me suis inspirée de l’histoire de Cécile, une championne paralympique devenue paraplégique à la suite d’un accident. Elle a une force et une résilience incroyables.

Connaissiez-vous le monde de l’équitation ? 

J’adore les animaux, mais je n’étais pas du tout une cavalière, j’ai d’ailleurs mis deux semaines pour passer du trot au galop ! Et je ne savais pas à quel point on pouvait avoir une relation aussi fusionnelle et complice avec un cheval. Je l’ai vécu durant la préparation physique de ce film avec Nubi, le cheval qui joue le rôle de Saphir. On a noué une belle complicité, c’était magique.

« J’ai voulu faire passer un message d’espoir et de résilience : on peut se relever de tout » – Laëtitia Milot
Avant ce téléfilm, le monde du handicap vous était-il familier ?

J’ai grandi avec un parrain et une marraine qui étaient malheureusement handicapés et qui sont partis trop tôt. Et il y a aussi eu mon ancien compagnon qui a été non-valide dans ses derniers mois. Ces trois personnes m’ont donné une leçon de vie et une approche différente du handicap. J’ai compris que le regard des autres peut être ravageur parfois. C’est ce que j’ai voulu montrer dans le livre et dans la fiction. C’est fou aussi qu’en 2021 il n’y ait pas plus de choses faites pour les personnes non valides.

Comment avez-vous appréhendé le fait de jouer en fauteuil ? 

C’était très émouvant. Je l’avais reçu un mois avant le tournage, et j’ai passé beaucoup de temps dedans à la maison pour m’entrainer. J’étais complètement dans la peau de Lucie et ça m’a beaucoup touchée.

Lucie est une battante. Comme vous… 

Elle ressemble surtout aux trois personnes dont je vous parlais avant. C’est grâce à elles que j’ai cette force aujourd’hui. À travers Lucie j’ai voulu faire passer un message d’espoir et de résilience : on peut tout surmonter.

« J’ai tendance à être rancunière mais j’ai beaucoup changé parce que j’ai réalisé que ça ne servait à rien de ruminer » – Laëtitia Milot
Le film parle aussi du pardon, qui est parfois très compliqué…

Oui, ce n’est pas facile de pardonner. Moi j’ai tendance à être rancunière, mais j’ai beaucoup changé parce que j’ai réalisé que ça ne servait à rien de ruminer, à un moment donné il faut avancer. Pour Lucie cette histoire d’amour est complexe, car même si Marc a détruit sa vie, il l’a aussi sauvée.

Vous venez de publier un nouveau livre, Sélia. De quoi parle ce roman ? 

C’est un thriller psychologique qui suit le parcours d’une ex-chanteuse de la « Star Ac » qui rêve d’intégrer une comédie musicale. Alors qu’elle intègre le casting, les choses vont virer au cauchemar. On change complètement de registre, là on est dans le monde du showbiz, de la machination, de la maladie mentale et de l’enfance difficile.

Le sujet idéal pour une fiction, non ? 

Ça, je n’en sais rien ! Je suis superstitieuse et je n’aime pas vendre la peau de l’ours. Je préfère être agréablement surprise plutôt que de m’imaginer monts et merveilles et que ça ne fonctionne pas.

D’où vous vient cette envie de parler de sujets complexes ?

Je suis devenue une personne publique malgré moi, car au départ, je n’ai pas fait ce métier pour ça. Je me suis dit qu’il fallait que je me serve de cette notoriété pour parler de sujets qui me touchent, comme l’endométriose notamment. Je viens d’ailleurs de tourner un spot avec TF1 pour sensibiliser le public à cette maladie.

Les robots vont-ils remplacer les chiens guides des personnes mal voyantes ?…

CECITE Pour l’instant, le robot chien guide peut aider une personne mal voyante à se déplacer dans un environnement intérieur clos.

Les robots vont-ils remplacer les chiens guides des personnes mal voyantes ?

 

Des chercheurs en robotique de l’Université de Californie à Berkeley ont mis au point un nouveau type de robot destiné à aider les personnes mal voyantes. Ce robot quadrupède se rapproche fortement des chiens guides et serait d’ailleurs amené à les remplacer.

Le robot chien guide peut aider la personne qui le « tient en laisse » à se déplacer en toute sécurité dans un environnement intérieur clos tout en lui évitant de percuter un mur ou un objet. L’idée derrière ce nouveau type de robot est de fournir une aide « plus accessible » aux personnes mal voyantes, car le dressage d’un chien guide exige plusieurs années de formation.

« Un chien guide bien élevé doit généralement être sélectionné et formé individuellement », a déclaré Zhongyu Li, l’un des chercheurs à l’UC Berkeley’s Hybrid Robotics Group qui a réalisé l’étude, à TechXplore. « De plus, les compétences d’un chien ne peuvent pas être transférées à un autre. Cela rend la formation des chiens guides à la fois chronophage et laborieuse, et le processus n’est pas facilement évolutif. Au contraire, les algorithmes développés sur un chien guide robotisé peuvent être facilement déployés sur un autre robot. »

Les chiens guides ont encore de beaux jours devant eux

Étant donné que les robots quadrupèdes ressemblent à des chiens guides tant au niveau de leur forme avec leurs quatre pattes, qu’au niveau de leur taille, ces engins pourraient très bien se substituer à un chien guide « traditionnel ».

Les avancées technologiques de ces dernières années ont permis de mettre au point des robots quadrupèdes capables de se déplacer seuls et de faire des tâches plus ou moins complexes. Ici, le robot chien guide est équipé d’un capteur LiDARD 2D qui lui permet de détecter son environnement, d’une caméra qui lui permet de suivre « son humain », d’une laisse pour guider la personne mal voyante et enfin d’un capteur de force au niveau de la laisse.

Le choix de cette laisse « lâche » ne s’est pas fait hasard. Elle permet entre autres de laisser plus de liberté au robot chien pour ajuster sa trajectoire sans influencer celle de l’humain. Il peut également la tendre pour guider plus facilement la personne qui le suit dans un espace confiné.

Les résultats des premiers tests sont particulièrement prometteurs, mais il faudra encore plusieurs années de développement pour que le robot chien guide soit opérationnel. La prochaine étape pour les chercheurs est de faire en sorte que leur machine puisse guider une personne mal voyante dans un environnement ouvert plus complexe.

Plœmeur. Quand les chiens éveillent les enfants polyhandicapés…

La médiation animale, et plus particulièrement canine, ouvre de nouvelles voies pour les enfants polyhandicapés.

On la propose au centre de Kerpape, à Plœmeur (Morbihan).

Olivier Bonaventur, directeur du centre de Kerpape, a reçu un chèque de 4 000 € de la part de la Fondation d’entreprise Grand Ouest pour le projet autour de la médiation animale, mené au sein de l’établissement.

 

La Fondation d’entreprise Grand Ouest a pour mission de soutenir et d’encourager les acteurs du territoire porteurs de projets innovants sur son territoire. Sur le premier trimestre 2021, son Comité de décision du Morbihan a décidé de soutenir six associations du pays de Lorient, pour un montant total de 14 500 €.

Jeudi soir 29 avril 2021, la fondation a choisi de remettre un chèque de 4 000 € au Fonds de dotation Kerpape pour accompagner leur projet de Médiation animale auprès d’enfants hospitalisés au centre mutualiste de Kerpape, à Plœmeur (Morbihan)

Un projet coup de cœur

Nathalie Le Meur, présidente de la Fondation d’entreprise Grand Ouest, a expliqué que ce projet a été le vrai coup de cœur du comité de décision du Morbihan. « Après avoir participé au financement du centre d’équithérapie, il y a quelques années, la Fondation est ravie d’accompagner la création de ce nouveau projet de thérapie par la médiation animale. »

Établir un contact autrement

Des séances hebdomadaires d’une heure sont proposées avec deux petits groupes d’enfants polyhandicapés, depuis début septembre. Elles sont animées par une psychomotricienne et une orthophoniste ainsi qu’une personne formée en médiation animale.

Floriane Page de Patte d’Union vient chaque semaine à la rencontre des enfants avec deux chiens, Otava et Roxane. « Ces séances permettent d’établir le contact autrement, de stimuler. Pour certains, la présence de l’animal pour les apaiser. Pour d’autres, cela va permettre de mobiliser certains membres non sollicités dans le quotidien, explique l’équipe soignante. Mais on est plus sur la gestion des émotions. Cela offre une possibilité pour ces enfants d’agir sur le monde et de recevoir quelques informations sensorielles. C’est tout simplement une manière d’exister pour des enfants qui ont peu de potentialités. »

Source OUEST FRANCE.

Autisme : les séances de répit à la ferme débutent en janvier…

Porté par l’association Handicap Extrême-Sud et la ferme pédagogique de Padula, à Porto-Vecchio, le projet de répit en faveur des jeunes autistes sera une réalité début de cette année.

Une bonne nouvelle dans une microrégion où peu de structures existent

Leria fera partie des jeunes accueillis à la ferme de Padula par l'équicienne Lætitia Mannoni.

Ce projet de répit à la ferme, l’équicienne Lætitia Mannoni et l’association Handicap Extrême-Sud espéraient le voir devenir réalité depuis le printemps dernier, « quand, pendant le premier confinement, il n’y avait aucune solution de répit pour les familles comptant un jeune autiste. Avec la fermeture des différentes structures les accueillant quotidiennement ou de manière plus ponctuelle, le besoin de souffler est devenu encore plus prégnant chez les aidants », développe Georges Attard, président de Handicap Extrême-Sud.

Dès le 11 janvier, huit jeunes autistes ou souffrant de troubles du spectre autistique seront donc reçus individuellement à la ferme pédagogique de Padula, sur la route de Porra, à Porto-Vecchio, que dirige Laetitia Mannoni. Des séances de deux heures pendant lesquelles le jeune sera en contact avec les animaux de la ferme, et notamment les chevaux, puisque le projet tourne essentiellement autour de l’équithérapie. « Ces jours-ci, Laetitia travaille sur le suivi des jeunes, sur les différentes activités qui leur seront proposées. L’échange avec les familles est essentiel pour une prise en charge individualisée et ces rendez-vous préalables permettent de définir au mieux chaque projet personnalisé. »

Les rendez-vous à la ferme de Padula se feront au rythme d’une à deux fois par mois, essentiellement les mercredis et samedis, « qui correspondent aux jours où les parents ont le moins de solutions de répit. Le reste de la semaine, certains sont à l’école ou en institution et il faut permettre aux familles de travailler ou de procéder à certains rendez-vous sur ces plages horaires qui sont plus compliquées à gérer pour elles », soutient Georges Attard.

Une prise en charge gratuite

Les familles bénéficieront d’un crédit-temps accordé à chaque jeune en fonction de différents critères, mais la prise en charge sera gratuite pour tous. Un petit tour de force réussi grâce « à l’implication de tous nos partenaires. Nous avons eu la chance d’être soutenus dès le départ par la municipalité de Porto-Vecchio. Celle de Sotta a suivi très rapidement, tout comme les partenaires institutionnels que sont la Mutualité sociale agricole (MSA) et la Caf de Corse-du-Sud. Et hier (jeudi, ndlr), nous avons reçu 1 500 € de la part de la Fondation Orange, dans le cadre d’un appel à projet national. Ces fonds ainsi que l’argent récolté au travers d’une cagnotte en ligne nous permettent de lancer le fonctionnement avec une assise financière de 8 000 € environ. Cette somme plus élevée que celle que nous avions prévue initialement permettra de proposer à davantage de familles de rejoindre le dispositif ou, si nous n’avons pas d’autres inscriptions, d’augmenter les crédits-temps des jeunes d’ores et déjà inscrits ».

S’il reconnaît que le temps de mise en place a été relativement rapide, Georges Attard se dit « satisfait » que ce projet aboutisse. « C’est un projet rapide car nous sommes sur une offre de services avec une structure existante. Mais l’expérience et les partenaires acquis grâce au projet de répit à la ferme nous permettront aussi d’en développer de nouveaux, en particulier en ce qui concerne le répit à domicile. Les besoins dans la microrégion existent et nous ne pouvons pas les ignorer. »

Parmi les jeunes qui seront accueillis dès janvier, certains vivent à Porto-Vecchio, d’autres à Figari ou à Bonifacio, ou encore à Ghisonaccia : « On prend ceux qui en font la demande et qui en ont besoin, tout simplement. Dès qu’il y a une situation de tension, on tente de trouver une solution. »

S’ils espèrent avant tout que ce projet annualisé portera ses fruits, ses instigateurs savent aussi qu’il faudra continuer à se battre pour des financements et autres soutiens : « On va au combat parce que nous sommes des familles avec un enfant qui a des besoins spécifiques. Mais au-delà de la simple revendication, on va vers la construction de projets qui pourront répondre à des problématiques qui nous touchent tous. »

Les familles de personnes en situation de handicap peuvent contacter l’association Handicap Extrême-Sud au 06 88 90 51 27 pour bénéficier de ce soutien.

Source CORSE MATIN.

 

La Romagne. Sensibilisation au handicap à la maison familiale rurale…

Les élèves de 4e et 3e, à la maison familiale rurale (MFR) du Vallon, ont fait connaissance avec l’association Voir à deux, reliée à l’association plus connue des Chiens guides d’aveugles de l’Ouest.

Jean-Michel Braud est venu présenter son guide Lupin qui l’accompagne au quotidien.

Annie Bruneau, présidente, et Jean-Michel Braud, vice-président, leur ont détaillé les missions de leur association : « Voir à deux implique une personne malvoyante et son guide chien. C’est à la maison des chiots, à Bouchemaine, que commence l’apprentissage qui se poursuit dans une famille d’accueil, durant quelques mois. »

Les ados ont pu ensuite se familiariser avec le système d’écriture réservé aux malvoyants : le braille.

Jean-Michel a présenté son guide, un labrador qui répond au nom de Lupin. Au quotidien, Lupin est indispensable à son maître et l’accompagne pour toutes ses sorties hors de la maison : « C’est un compagnon pour moi. Il m’incite à sortir et cela me fait du bien. »

Cette intervention a montré aux jeunes que le handicap visuel n’est pas forcément signe d’isolement. Malgré leur handicap, les intervenants ont donné une belle leçon de vie.

Source OUEST FRANCE.

 

Coronavirus : Chiens, chats, porcs… Quels risques pour les animaux ?….

Après l’abattage de millions de visons en Europe, dont un millier en France, les scientifiques se veulent (très) rassurants sur le rôle des animaux dans la propagation de l’épidémie.

 

Coronavirus : Chiens, chats, porcs… Quels risques pour les animaux ?

  • La présence du Covid-19 a été détectée dans un élevage de visons en Eure-et-Loir, où le ministère de l’Agriculture a donné l’ordre d’abattre la totalité des mille animaux de l’exploitation.
  • Alors que le vison semble être l’une des seules espèces animales à pouvoir transmettre ce virus à l’être humain, faut-il s’inquiéter pour les autres élevages du territoire français ou pour les animaux de compagnie ?
  • Non, selon des spécialistes, qui confirment que le risque est faible.

Des milliers de visons abattus en France, plusieurs millions au Danemark et aux Pays-Bas après la découverte de cas de coronavirus dans les exploitations. Doit-on craindre une transmission à d’autres animaux d’élevage ou de compagnie en France ?

Pour y voir plus clair, 20 Minutes a interrogé deux spécialistes : Jeanne Brugère-Picoux, professeure honoraire de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, membre de l’Académie nationale de médecine et Vincent Legros, enseignant-chercheur à VetAgro Sup, en charge de l’étude COVIDAC et chercheur au Centre international de recherche en infectiologie (Ciri).

Poulets, vaches… D’autres élevages peuvent-ils être impactés ?

En l’état actuel des connaissances, non. Le terrible sort connu par les exploitations de visons tient au caractère particulier de l’animal face au virus, indique Vincent Legros. « Ce que l’on sait pour l’heure, c’est qu’ils peuvent se contaminer entre eux mais ils peuvent aussi transmettre le virus aux humains », indique-t-il. Douze contaminations de ce type ont été recensées au Danemark. C’est d’ailleurs le seul animal qui en est capable. « Aucune transmission du SARS-CoV-2 à l’être humain n’a été décrite jusqu’à présent à partir d’animaux d’élevage domestique (bovins, ovins, porc, volailles), à l’exception des visons d’élevage », affirme Jeanne Brugère-Picoux.

Alors que 75 % des maladies émergentes chez les humains sont d’origine animale, la question de la transmission du coronavirus à l’homme a intéressé très tôt les chercheurs dans la pandémie. Résultat : « Chez les poulets, les canards et les porcs, on n’observe pas de retour de l’infection vers l’homme », affirme Vincent Legros. Impossible pour ces élevages de contaminer les humains. Idem pour les bovins : « Il y a eu une étude sur les vaches en Allemagne : elle a montré qu’elles sont très peu sensibles au coronavirus », rappelle Jeanne Brugère-Picoux. « S’il y avait eu un passage des bovins aux humains, vu le nombre d’animaux qu’il y a en France, on l’aurait probablement déjà observé », ajoute Vincent Legros.

Les animaux de compagnie sont-ils à risque ?

« Aucun cas de transmission d’un chien ou chat à l’être humain en condition naturelle » n’a été repéré, rappelle Vincent Legros. Idem pour les animaux de compagnie, où les seules infections constatées par les études l’ont été… du propriétaire vers son animal. Les chats, hamsters et autres furets ont huit fois plus de chance d’être infectés quand leur maître est positif, selon l’étude Covidac. Les chiens semblent moins sensibles à la maladie.

D’où l’importance de prendre des précautions en cas d’infection : « Il faut maintenir les gestes barrières, même avec son animal de compagnie. Ce qu’on cherche à éviter, c’est que le virus infecte trop d’animaux et qu’il s’adapte à une autre espèce, qu’il utilise ensuite comme réservoir de la maladie », commente Vincent Legros, qui préconise de respecter la distanciation jusqu’à ce que le test soit négatif.

Dans une étude rendue publique la semaine dernière, l’Anses a confirmé que « les animaux domestiques et sauvages ne jouent pas un rôle épidémiologique dans le maintien et la propagation du SARS-CoV-2. A ce stade, cette diffusion est le résultat d’une transmission interhumaine par voie respiratoire. » Ce qui n’empêche pas les spécialistes d’être prudents. « Aucun rôle n’a été démontré pour l’instant », nuance Jeanne Brugère-Picoux mais une mutation du virus transmissible aux humains reste possible. Elle conseille de renforcer la surveillance des espèces animales « car tout virus qui change d’espèce présente un risque ».

Source 20 MINUTES.

 

En fauteuil avec son chien, on la fait descendre du bus à Lorient…

Alors qu’elle était à bord d’un bus de la CTRL, ce jeudi, avec son chien d’assistance, une Lorientaise atteinte d’un lourd handicap a été sommée, par le conducteur, de museler son animal ou de descendre du véhicule, contrairement à la réglementation en vigueur.

Auregan Sevellec a été contrainte de descendre d’un bus au motif que son chien ne portait pas de muselière. Mais en tant que chien d’assistance, Gitane en était bel et bien dispensée.

« J’avais pris le bus une demi-heure avant sans aucun souci », raconte Auregan Sevellec. À 26 ans, cette étudiante lorientaise est atteinte d’une maladie rare qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant, avec Gitane, son chien d’assistance. Mais ce jeudi, peu avant 13 h, alors que la jeune femme est installée à bord d’un second bus, à l’arrêt place Alsace-Lorraine, le conducteur lui demande de museler son chien. « J’ai expliqué qu’il s’agissait d’un handichien, précise-t-elle. Le conducteur a alors téléphoné à la CTRL pour se renseigner avant de me répéter que je devais museler Gitane ou descendre du bus ». Auregan choisit donc, de dépit, la seconde option et termine son trajet en fauteuil.

« Je prends les transports en commun avec mon chien depuis sept ans, c’est la première fois que cela m’arrive, confie-t-elle. Pour ne pas nuire à l’image des handichiens, j’ai préféré descendre ». Contrariée, Auregan Sevellec a choisi de ne pas porter plainte mais toutefois d’écrire à la CTRL et de témoigner « pour que cela ne se reproduise pas ».

La CTRL s’excuse

La loi impose à tous les chiens une muselière à bord des transports en commun à l’exception des chiens d’assistance pour personnes malvoyantes ou à mobilité réduite. En conformité avec la législation, le règlement de la CTRL autorisait donc Auregan Sevellec à monter à bord avec son chien non muselé. Dans sa réponse au mail de protestation de la jeune femme, la CTRL s’excuse : « Après vérification auprès du service concerné, il apparait que le conducteur du véhicule a lancé un appel radio à son responsable afin de savoir si votre chien pouvait monter à bord. Le conducteur n’a pas précisé à l’opérateur qu’il s’agissait d’un handichien. Ce dernier lui a donc, conformément à notre règlement intérieur, indiqué que les chiens ne peuvent être acceptés à bord si ceux-ci ne sont pas muselés. Nous regrettons cet incident et nous nous excusons pour la gêne occasionnée ».

Mieux informer pour éviter la confusion

Auregan Sevellec ne conserve pas de rancune de cet incident mais souhaite un meilleur niveau d’information sur le sujet pour éviter les situations confuses : « Mon intention n’est pas de critiquer le conducteur qui a cru appliquer le règlement, mais d’informer les professionnels ainsi que les passagers, qui ont assisté à ce refus, de la réglementation sur les chiens d’assistance. De plus, cinq chiots sont en formation dans le pays de Lorient et devraient circuler dans les bus avec des dresseurs qui ne sont pas atteints de handicap, il faut éviter les quiproquos ».

Source LE TELEGRAMME.

Choletais. Futurs chiens d’assistance recherchent familles d’accueil…

L’association handi’chiens éduque des chiens de races labrador et golden retriever avant qu’ils ne soient confiés à des personnes handicapées.

Elle recherche des familles d’accueil dans le secteur de Cholet.

Papotte, chien d’assistance que l’association Handi’chiens a éduqué et sociabilisé.

Via son centre en Bretagne basé dans les Côtes-d’Armor, l’association Hand’chiens, autrefois Association nationale d’éducation de chiens d’assistance pour personnes handicapées, recherche des familles d’accueil dans les environs de Cholet et Bressuire. Celles-ci ont un rôle important puisqu’elles sont chargées bénévolement d’« éduquer » et de « sociabiliser » les futurs chiens d’assistance de races labrador et golden retriever, durant seize mois.

« Un apprentissage en douceur »

Handi’chiens souhaite constituer un nouveau groupe de bénévoles dans ce secteur entre le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres, en janvier 2021.Pour mener à bien leur mission, les familles retenues, qui n’entrent dans aucun profil type, se retrouveront tous les quinze jours, autour d’une déléguée départementale spécialement formée, qui leur transmettra « les clés pour un apprentissage en douceur, entre cours de psychologie canine et mises en pratique. »

Éducation : le matériel fourni

L’association reconnue d’utilité publique fournit le matériel nécessaire à l’éducation du chien et prend en charge les soins vétérinaires et l’alimentation, durant toute la période.

Contacts : 02 96 58 18 40 ou contact.bretagne@handichiens.org

Source OUEST FRANCE.