Territoire de Belfort : Handi’Chiens recherche des bénévoles pour accueillir des futurs chiens d’assistance…

Les chiens d’assistance sont des chiens destinés à accompagner enfants et adultes en situation de handicap.

Pour les éduquer, l’association Handi’Chiens recherche des bénévoles susceptibles de les accueillir sur le Territoire de Belfort.

Les familles d'accueil prendront un chiot de 8 semaines sous leurs ailes.

Prendre soin d’une petite boule de poils chez vous, ça vous tente ? Pour la première fois en Franche-Comté, Handi’Chiens lance une délégation sur le Territoire de Belfort. L’association recherche ainsi des bénévoles pouvant accueillir et éduquer des futurs chiens d’assistance pour des personnes en situation de handicap.

Karine Babin est déléguée bénévole pour l’association. Elle est l’instigatrice du projet : « Cela fait 5 ans que j’éduque des chiots pour l’association. J’ai suivi une formation pour être à mon tour déléguée et former d’autres familles d’accueil ». Un projet en réponse à la demande constante de futurs bénéficiaires.

Goldens retrievers, labradors ou caniches royaux… les familles seront chargées de leur inculquer les bases de leur éducation et d’en faire des chiens équilibrés. « Les familles apportent beaucoup d’amour. Le fait que le chien grandisse dans un cadre aimant et bienveillant est très bénéfique pour lui », explique la déléguée.

Pour accueillir un petit chiot, pas de critères spécifiques. Il suffit d’aimer les animaux. « Tout le monde peut participer. Ce qui est important c’est d’avoir envie de le faire et d’avoir du temps à consacrer au chien ».

Un engagement sur 18 mois

Les chiots arrivent dans leur famille à 8 semaines et y restent jusqu’à leurs 18 mois. « Durant cette période il s’agit d’aimer le chien, de l’aider à grandir, de lui apprendre une trentaine de commandes », détaille Karine Babin. Ces 18 mois seront ponctués de cours, en présence des autres familles et de la déléguée. « On se retrouve tous les 15 jours pour faire un point sur le chiot et pouvoir avancer au fur et à mesure que le chien grandit ».

A chaque séance, la déléguée donnera des exercices ou des pistes à explorer par les familles d’accueil, afin de les aider à faire grandir le chien dans le bon sens. Passage de porte, marche en laisse et rapport d’objet sont tant d’exercices qu’apprendront les chiots.

Durant leur apprentissage, les chiots travailleront, entre autres, la marche en laisse.

A la fin de cet apprentissage, les chiots seront ramenés dans le centre dont ils dépendent. Des éducateurs canins finiront leur éducation. L’association les remettra ensuite gratuitement à une personne en situation de handicap.

« C’est un peu difficile de les voir partir mais quand on commence l’aventure on le sait. On a 18 mois pour profiter d’eux et après on sait qu’ils vont partir. C’est difficile mais le résultat est émotionnellement tellement fort ! », conclut Karine Babin.

En quoi consiste Handi’Chiens ?

Handi’Chiens est une association créée en 1989. Elle a pour mission d’éduquer et de remettre gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en situation de handicap. Handi’Chiens propose aussi des chiens d’accompagnement social à des établissements pour personnes dépendantes (EHPAD, IME etc.) et depuis 2017 des chiens d’alerte pour personnes épileptiques.

Si l’aventure vous tente, vous pouvez contacter Karin Babin au 06 61 68 45 26 ou par mail : karine.fabrice@net-c.com

Source FR3.

 

Ehpad: des animaux de compagnie contre la solitude….

Grâce à la médiation animale, des personnes âgées retrouvent le sourire.

C’est même souvent une véritable thérapie.

Henriette trouve du réconfort auprès de Pacha.

Le coronavirus n’a pas fait que des victimes de la maladie. La solitude a fait partie des dommages collatéraux les plus importants, surtout chez les personnes âgées. Pour les réconforter dans ces périodes difficiles, la présence d’animaux à leurs côtés peut s’avérer précieuse. Certains établissements autorisent déjà leurs résidents à recevoir la visite de petits compagnons, généralement par le biais de leur famille. Constatant les effets bénéfiques de ces moments d’affection, ils se sont mis à recourir aux services de spécialistes de la médiation animale intervenant à la demande.

Dominique Portal, ancienne animatrice en maison de retraite, qui a créé AnimalCâlin en 2013, en fait partie. Grâce à l’aide d’une employée et d’une dizaine de bénévoles, Hélio la tourterelle, Missy la chatte, Bianca le cochon d’Inde, Gandhi le chien et bien d’autres sont bichonnés à la campagne, dans les environs d’Albi. Une fois ces derniers formés, sa mission: rendre le sourire aux seniors qu’elle visite avec leur aide.

Et l’accueil des intéressés est généralement enthousiaste. «C’est une bonne idée, quand on sait ce qui va nous arriver, c’est beau aussi l’amour d’un animal. Ils nous aiment tel qu’on est », se réjouit, en serrant Pacha dans ses bras, Henriette, décédée depuis. «Certaines personnes âgées, lorsqu’elles sont confrontées aux animaux, sont métamorphosées, comme si elles revenaient quelques années auparavant», témoigne Anne-Sophie Chevasson, bénévole de l’association Petits Frères des Pauvres, qui visite les résidents du service de l’hôpital Marchant à Toulouse, Les jardins de Silos, et a financé en grande partie les interventions d’AnimalCâlin. L’animal a le pouvoir de combler des besoins psychologiques du fait qu’il ne juge pas».

« L’animal ne juge pas. Il replace le patient en tant que personne ».

Dr Ingrid Payet, service de soins palliatifs, hôpital Joseph Ducuing (Toulouse)

«Nous voyons à quel point cela leur apporte un apaisement et leur fait passer un moment hors du service et hors du soin, explique de son côté le Dr Ingrid Payet, à l’initiative de l’intervention d’AnimalCâlin dans le service de Soins palliatifs de l’hôpital Joseph Ducuing à Toulouse. Tout ce qui est contact, le fait de pouvoir le prendre dans ses bras, par le toucher, la caresse, donc une interaction, replace le patient en tant que personne. Surtout l’animal n’est pas du tout jugeant. On a dans notre service des gens atteints de pathologies évolutives graves, avec parfois une altération physique importante et l’animal va aller au-delà de la maladie, de l’aspect, et replace le patient en tant que personne. C’est quelque chose qui est au-delà des mots».

Les études montrent que cette approche permet de réduire la prise en charge médicamenteuse

Dominique Portal, directrice d’AnimalCâlin

«Les études montrent que cette approche permet de réduire la prise en charge médicamenteuse», affirme Dominique Portal. Car selon les publics, les objectifs peuvent être différents: non seulement à visée récréative ou de bien-être mais aussi thérapeutiques (motricité, sensorialité, relationnel, social ou éducatif). «Nous avons une grille d’évaluation avec l’établissement selon l’objectif qu’il a fixé (par exemple, la motricité): fait, ne fait pas, veut, ne veut pas, touche, ne touche pas. Ou touche, caresse, brosse, sachant que les malades d’Alzheimer vont souvent brosser à contre-poil. Et sur la durée, les résultats sont parfois impressionnants». »Dans le cas d’Alzheimer, cela peut atténuer les déambulations et l’anxiété», témoigne Stéphanie, bénévole de l’association. Si la grande majorité des interventions d’AnimalCâlin ont lieu en Ehpad (68%), «la médiation animale fonctionne aussi dans les hôpitaux, auprès des handicapés et dans les crèches», explique la fondatrice de l’association. Des établissements aussi variés que la maison de retraite Les Grands chênes à Saïx, la maison d’accueil spécialisée pour adultes handicapés Le Mas Les Genêts à Cagnac-les-Mines (Tarn), la crèche Bénénou d’Albi ou le centre de soins de suite et de réadaptation de la Clauze à Réquista (Aveyron) en ont tous fait l’expérience.

Christian et la tourterelle Hélio se sont apprivoisés.

L’association a également un partenariat, financé par le département, avec le service d’aide à la personne Adomicia, pour lutter contre l’isolement des personnes âgées à domicile. Même si la plupart du temps ses interventions sont plutôt financées par des fonds privés: associations et fondations ou mécénat d’entreprises.

Des interventions suspendues depuis le confinement

Mais paradoxalement, c’est au moment où les seniors en auraient le plus besoin que ces interventions extérieures ont été suspendues. Non seulement pendant le confinement du fait de la fermeture des établissements aux personnes extérieures mais souvent encore aujourd’hui, alors que plane la crainte d’une seconde vague. Les visites encore récentes et très encadrées, les craintes liées à l’association du virus à la transmission par l’animal font que les interventions se font encore rares dans les Ehpad, même si d’autres structures les reprennent peu à peu. De vingt séances mensuelles en moyenne, AnimalCâlin est tombé à cinq séances par mois actuellement. «Nous tenons nous aussi à ne faire courir aucun risque à nos animaux, chacun d’entre nous intervenant toujours avec son propre animal, qu’il a formé et connaît bien», explique sa représentante. De toute façon, l’association ne travaille jamais l’été, considérant qu’il fait trop chaud dans la région pour les bêtes et que les conditions optimales ne sont pas réunies en établissements, les résidents étant souvent regroupés dans les quelques pièces fraîches.

Une profession pas encore reconnue

Autant dire que les professionnels du secteur souffrent. Certains, comme AnimalCâlin, ont pu bénéficier d’aides pendant le confinement, d’autres non. La question est de savoir si ces dernières se poursuivront à la rentrée. «À défaut, nous ne pourrons pas garder tous nos animaux, car nous n’aurons plus de quoi couvrir les frais de nourriture, soins et vétérinaire plus le salaire de notre employée», redoute Dominique Portal. Un syndicat vient bien de voir le jour pour représenter la profession mais celle-ci n’est toujours pas reconnue au Registre national de la certification professionnelle. Le métier aurait besoin d’une reconnaissance nationale avec ses règles, ses méthodes homologuées et son éthique. Il faut dire que ses représentants, issus soit du secteur médico-social soit du secteur canin ou animal, n’ont pas de méthodes homologuées car chacun a sa propre approche. Et seule une école, Agatéa, propose une formation diplômante courte (un mois) de «Chargé de projet en médiation par l’animal», éligible au Compte personnel de formation. Un métier qui a encore de beaux jours devant lui.

Source LE FIGARO.

Coronavirus : Au Royaume-Uni, un premier cas de chat testé positif au Covid-19…

Le félin aurait été contaminé par son maître.

Coronavirus : Au Royaume-Uni, un premier cas de chat testé positif au Covid-19

C’est une première outre-Manche. Un chat a été testé positif au nouveau coronavirus au Royaume-Uni, ont annoncé ce lundi les autorités sanitaires, soulignant qu’il n’y avait « pas de preuve » qu’il puisse transmettre la maladie aux êtres humains. Il s’agit du tout premier animal domestique contaminé chez nos voisins britanniques, près de trois mois après le tout premier cas français de félin infecté et détecté.

Des tests effectués la semaine dernière par l’Agence de la santé animale et végétale (Apha) dans son laboratoire de Surrey, près de Londres, ont confirmé la contamination du félin, a annoncé Christine Middlemiss, vétérinaire en chef britannique.

Le maître aurait contaminé son chat

« Il s’agit du premier cas au Royaume-Uni de chat domestique testé positif au Covid-19, mais ça ne devrait pas être une source d’inquiétude », a réagi Yvonne Doyle, directrice médicale de la santé publique en Angleterre, soulignant qu’« il n’y avait pas de preuve que les animaux peuvent transmettre la maladie aux êtres humains ».

Selon les premiers éléments de l’enquête sanitaire, « la contamination a eu lieu du maître vers le chat », a-t-elle ajouté. Le matou avait d’abord été diagnostiqué par un vétérinaire comme souffrant d’herpès virus félin, mais un échantillon testé par la suite au Covid-19 s’est révélé positif.

Des cas en France et ailleurs dans le monde

Quelques cas de contamination chez les animaux de compagnie ont déjà été confirmés en France et ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.

« C’est un événement très rare et les animaux contaminés à ce jour ne présentent que des signes cliniques bénins, puis se rétablissent en quelques jours », a rassuré Christine Middlemiss.

Source 20 MINUTES.

Urgence ou dégradation : devez-vous briser une vitre pour sauver un enfant ou un animal ? …

Un enfant est enfermé dans une voiture surchauffée, en plein soleil.

Que devez-vous faire? Avez-vous le droit de casser la vitre ou forcer la porte pour lui venir en aide?

Devez-vous penser d’abord au danger imminent ?

Urgence ou dégradation : devez-vous briser une vitre pour sauver un enfant ou un animal ?

L’été est là, et avec lui les grosses températures. Une chaleur qui, dans l’habitacle d’une voiture, peut se transformer en danger mortel.

Un enfant ou un animal peut mourir en seulement quelques minutes lorsqu’il est enfermé dans un habitacle surchauffé. Mais, si vous êtes témoin d’un danger imminent, avez vous le droit de briser une vitre pour sauver l’occupant ?

Droit ou devoir moral ?

Ce sont deux notions qui s’opposent ici : vous n’avez pas le droit de briser la vitre d’un véhicule qui n’est pas le votre, mais le devoir moral vous impose d’intervenir pour sauver l’enfant qui serait prisonnier de l’habitacle surchauffé.

La loi est formelle, le propriétaire du véhicule pourrait, s’il le souhaite, porter plainte contre la personne qui aurait détérioré son véhicule.

La destruction ou la dégradation d’un bien appartenant à autrui sont en effet puni et prévus dans le code pénal. Mais alors que faire ?

Quelle est la marche à suivre ?

Dans ce genre de situation, si vous estimez que l’enfant ou l’animal est en danger, il faut agir rapidement car chaque seconde compte.

– Contactez les pompiers qui pourront fracturer la voiture pour faire sortir l’enfant, mais également l’emmener dans le service d’urgence le plus proche, ou lui prodiguer les premiers soins.

– Contacter la police ou la gendarmerie est également un bon réflexe, car ils pourront également établir un constat et briser une vitre.

Mais avant toute chose, si vous estimez que la situation est urgente et que l’occupant est en situation de danger imminent, vous pouvez prendre la décision de briser la vitre pour lui porter secours.

Comment se protéger ?

L’idéal, dans cette situation serait de s’entourer d’un ou plusieurs témoins. Ils pourront attester de votre bonne foi. Prenez leurs nom, prénom, coordonnées et numéro de téléphone.

Nous avons tous, dans notre smartphone un appareil photo. Utilisez le, prenez un maximum de photos, ou de vidéos pour documenter la situation et son caractère urgent.

La loi vous protège

Evidemment, si le danger immédiat est prouvé et que la vie de l’enfant ou de l’animal est menacée, la loi est là pour vous protéger.

Le Code pénal indique que “face à un danger actuel ou imminent qui menace soit même, autrui, ou un bien, la personne qui accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien n’est pas pénalement responsable”.

Que faire après avoir cassé la vitre ?

Allongez l’enfant dans un endroit frais. Il faut l’hydrater le plus rapidement possible en lui donnant de l’eau.

Mouillez abondamment sa peau, pour faire baisser sa température corporelle. Appelez un médecin ou un service d’urgence.

Aspirine et paracétamol sont déconseillés lors d’une insolation. Ils peuvent endommager le foie déjà ou provoquer des troubles de la circulation sanguine en cas de coup de chaleur.

Source EST REPUBLICAIN.