Handicap : ils sont famille d’accueil pour former Salto à devenir chien d’assistance à Bessoncourt (90)…

À Bessoncourt, Mathilde et Florian ont accueilli, il y a presqu’un an, un chiot destiné à devenir chien d’assistance pour une personne handicapée. Au quotidien, ils lui apprennent les bases de son futur « métier ».

En juillet, il quittera sa famille d’accueil pour être placé.

Handicap : ils sont famille d’accueil pour former Salto à devenir chien d’assistance

 

Salto partage le quotidien de Mathilde Holowka et Florian Galmiche depuis le 10 mars 2021. « Il est arrivé la veille de mon anniversaire », confie Florian. Un cadeau qui sera toutefois éphémère, mais le couple le sait : « On éduque Salto pendant un an et demi et ensuite, il ira dans le centre handi-chien d’Alençon avant d’être donné à une personne handicapée. »

« Même si on partage tout avec lui, qu’il vit avec nous 24 h sur 24, on sait qu’il n’est pas à nous et qu’on fait une bonne action », confie le jeune couple. « Nos voisins sont admiratifs, mais ils ont du mal à comprendre qu’on éduque un chien qui va ensuite nous quitter… »

« Ouvrir une porte, donner l’alerte en aboyant, monter sur une table pour prendre un objet »

C’est à la suite d’ un article paru dans nos colonnes en 2020 que les Bessoncourtois ont décidé de tenter cette aventure pas comme les autres. « Il y a toujours eu des chiens dans ma famille », confie Florian Galmiche. « Mathilde quant à elle, était plus réservée. C’était un bon compromis… »

Arrivé à trois mois, Salto a un an et demi pour apprendre les comportements et ordres spécifiques qui le transformeront de chien de compagnie en super-héros du quotidien. « Il en connaît une vingtaine, sait ouvrir une porte, dire bonjour, donner l’alerte en aboyant quand on le lui demande, monter sur une table pour prendre un objet et rester à sa place quand on le lui ordonne. En fait, il ne doit prendre aucune initiative, mais écouter les demandes qu’on lui fait, pour pouvoir ensuite aider une personne en fauteuil ou un enfant autiste… »

« Toutes les deux semaines, on se retrouve avec les quatre autres familles d’accueil pour des ateliers en extérieur, dans la cour de l’école de Châtenois-les-Forges, avec la déléguée handi-chien, Karine Babin  », détaille Mathilde. « Pendant deux ou trois heures, elle nous explique les nouveaux comportements à apprendre au chien. »

Découvrir le plus d’endroits possibles

Avec un objectif de taille : qu’il découvre le plus d’endroits et de situations possibles pour rester calme et impassible. Mathilde et Florian ont fait voyager Salto en voiture, en bateau, en télécabine au ski. Il a assisté à l’entraînement des joueurs sur le stade voisin, visité des tas de magasins, notamment l’animalerie pour être en contact avec des animaux. Et depuis un mois, il découvre le petit dernier. « Il doit faire preuve de délicatesse avec un bébé, un enfant ou une personne âgée. »

« L’apprentissage demande plusieurs heures de travail par jour, mais il y a aussi des moments de détente », confient les maîtres temporaires de Salto.

Apprendre à obéir à n’importe qui

Régulièrement, les chiens changent de famille d’accueil, pour ne pas s’habituer à une personne précise. « Ils doivent pouvoir obéir à n’importe qui en vue de leur futur placement. »

Le premier week-end de juillet, Salto quittera Bessoncourt. « On le sait, mais on s’y attache. » Le pincement au cœur sera inévitable. « On peut garder le contact après si on le souhaite. La séparation sera difficile, mais l’expérience est extraordinaire et on sait qu’il sera super avec la personne qui le recevra. »

« Ensuite, on sera sans doute famille relais, pour accueillir occasionnellement un chien, pour les vacances par exemple. » Il faut dire que le bébé, lui aussi, a besoin d’une grande attention…

Source EST REPUBLICAIN.

En fauteuil avec son chien, on la fait descendre du bus à Lorient…

Alors qu’elle était à bord d’un bus de la CTRL, ce jeudi, avec son chien d’assistance, une Lorientaise atteinte d’un lourd handicap a été sommée, par le conducteur, de museler son animal ou de descendre du véhicule, contrairement à la réglementation en vigueur.

Auregan Sevellec a été contrainte de descendre d’un bus au motif que son chien ne portait pas de muselière. Mais en tant que chien d’assistance, Gitane en était bel et bien dispensée.

« J’avais pris le bus une demi-heure avant sans aucun souci », raconte Auregan Sevellec. À 26 ans, cette étudiante lorientaise est atteinte d’une maladie rare qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant, avec Gitane, son chien d’assistance. Mais ce jeudi, peu avant 13 h, alors que la jeune femme est installée à bord d’un second bus, à l’arrêt place Alsace-Lorraine, le conducteur lui demande de museler son chien. « J’ai expliqué qu’il s’agissait d’un handichien, précise-t-elle. Le conducteur a alors téléphoné à la CTRL pour se renseigner avant de me répéter que je devais museler Gitane ou descendre du bus ». Auregan choisit donc, de dépit, la seconde option et termine son trajet en fauteuil.

« Je prends les transports en commun avec mon chien depuis sept ans, c’est la première fois que cela m’arrive, confie-t-elle. Pour ne pas nuire à l’image des handichiens, j’ai préféré descendre ». Contrariée, Auregan Sevellec a choisi de ne pas porter plainte mais toutefois d’écrire à la CTRL et de témoigner « pour que cela ne se reproduise pas ».

La CTRL s’excuse

La loi impose à tous les chiens une muselière à bord des transports en commun à l’exception des chiens d’assistance pour personnes malvoyantes ou à mobilité réduite. En conformité avec la législation, le règlement de la CTRL autorisait donc Auregan Sevellec à monter à bord avec son chien non muselé. Dans sa réponse au mail de protestation de la jeune femme, la CTRL s’excuse : « Après vérification auprès du service concerné, il apparait que le conducteur du véhicule a lancé un appel radio à son responsable afin de savoir si votre chien pouvait monter à bord. Le conducteur n’a pas précisé à l’opérateur qu’il s’agissait d’un handichien. Ce dernier lui a donc, conformément à notre règlement intérieur, indiqué que les chiens ne peuvent être acceptés à bord si ceux-ci ne sont pas muselés. Nous regrettons cet incident et nous nous excusons pour la gêne occasionnée ».

Mieux informer pour éviter la confusion

Auregan Sevellec ne conserve pas de rancune de cet incident mais souhaite un meilleur niveau d’information sur le sujet pour éviter les situations confuses : « Mon intention n’est pas de critiquer le conducteur qui a cru appliquer le règlement, mais d’informer les professionnels ainsi que les passagers, qui ont assisté à ce refus, de la réglementation sur les chiens d’assistance. De plus, cinq chiots sont en formation dans le pays de Lorient et devraient circuler dans les bus avec des dresseurs qui ne sont pas atteints de handicap, il faut éviter les quiproquos ».

Source LE TELEGRAMME.

Une vente de Cupcakes pour offrir un chien d’assistance aux handicapés à Dijon…

Une pâtissière dijonnaise a lancé une opération ce jeudi pour récolter de l’argent afin de permettre à l’association Handi’chiens d’acheter et éduquer un chien d’assistance pour une personne en situation de handicap moteur.

Lors d'une première opération le 26 septembre, Muriel Arcos a réussi à récolter plus de 1000€ pour Handi'chiens

Des cupcakes pour un chiot ! C’est le défi relevé par la pâtissière dijonnaise de « Cakes in the city ». Depuis jeudi 22 octobre et jusqu’au samedi 24 octobre, Muriel Arcos tient un stand de cupcakes au centre commercial La Toison d’or à Dijon pour récolter de l’argent pour l’association Handi’chiens qui éduque et remet gratuitement des chiens d’assistance aux personnes en situation de handicap moteur.

Cuire 2000 gâteaux en trois jours

L’opération est simple : un Cupcake pour un euro. L’objectif étant d’en cuisiner sans arrêt pour en vendre le plus possible. Muriel Arcos espère préparer 2000 gâteaux en trois jours : « C’est carrément faisable. Je prépare mon plan de travail pour pouvoir envoyer du cupcake ! »

L'association pour laquelle Muriel Arcos s'investit sera présentée à La Toison d'Or samedi 24 octobre

Déterminée, la pâtissière défend une cause : celle des enfants et adultes handicapés qui ont besoin d’un chien d’assistance. « Il y en a souvent ici à La Toison d’or. Ce sont des chiens qui aident leur maître handicapé moteur à faire leurs courses en leur tenant leur portefeuille par exemple » explique la mère de famille.

Si Muriel Arcos veut récolter le plus d’argent possible c’est parce qu’un chien d’assistance, généralement un labrador ou un golden retriever, coûte entre 1000 et 2000 euros sans compter le dressage. Lors d’une première opération le 26 septembre, Muriel Arcos a réussi à récolter 1275 euros pour Handi’chiens en une après-midi, ce qui a permis à l’association d’acquérir un nouveau chiot qui sera bientôt éduqué et offert à une personne en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.

Choletais. Futurs chiens d’assistance recherchent familles d’accueil…

L’association handi’chiens éduque des chiens de races labrador et golden retriever avant qu’ils ne soient confiés à des personnes handicapées.

Elle recherche des familles d’accueil dans le secteur de Cholet.

Papotte, chien d’assistance que l’association Handi’chiens a éduqué et sociabilisé.

Via son centre en Bretagne basé dans les Côtes-d’Armor, l’association Hand’chiens, autrefois Association nationale d’éducation de chiens d’assistance pour personnes handicapées, recherche des familles d’accueil dans les environs de Cholet et Bressuire. Celles-ci ont un rôle important puisqu’elles sont chargées bénévolement d’« éduquer » et de « sociabiliser » les futurs chiens d’assistance de races labrador et golden retriever, durant seize mois.

« Un apprentissage en douceur »

Handi’chiens souhaite constituer un nouveau groupe de bénévoles dans ce secteur entre le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres, en janvier 2021.Pour mener à bien leur mission, les familles retenues, qui n’entrent dans aucun profil type, se retrouveront tous les quinze jours, autour d’une déléguée départementale spécialement formée, qui leur transmettra « les clés pour un apprentissage en douceur, entre cours de psychologie canine et mises en pratique. »

Éducation : le matériel fourni

L’association reconnue d’utilité publique fournit le matériel nécessaire à l’éducation du chien et prend en charge les soins vétérinaires et l’alimentation, durant toute la période.

Contacts : 02 96 58 18 40 ou contact.bretagne@handichiens.org

Source OUEST FRANCE.

Territoire de Belfort : Handi’Chiens recherche des bénévoles pour accueillir des futurs chiens d’assistance…

Les chiens d’assistance sont des chiens destinés à accompagner enfants et adultes en situation de handicap.

Pour les éduquer, l’association Handi’Chiens recherche des bénévoles susceptibles de les accueillir sur le Territoire de Belfort.

Les familles d'accueil prendront un chiot de 8 semaines sous leurs ailes.

Prendre soin d’une petite boule de poils chez vous, ça vous tente ? Pour la première fois en Franche-Comté, Handi’Chiens lance une délégation sur le Territoire de Belfort. L’association recherche ainsi des bénévoles pouvant accueillir et éduquer des futurs chiens d’assistance pour des personnes en situation de handicap.

Karine Babin est déléguée bénévole pour l’association. Elle est l’instigatrice du projet : « Cela fait 5 ans que j’éduque des chiots pour l’association. J’ai suivi une formation pour être à mon tour déléguée et former d’autres familles d’accueil ». Un projet en réponse à la demande constante de futurs bénéficiaires.

Goldens retrievers, labradors ou caniches royaux… les familles seront chargées de leur inculquer les bases de leur éducation et d’en faire des chiens équilibrés. « Les familles apportent beaucoup d’amour. Le fait que le chien grandisse dans un cadre aimant et bienveillant est très bénéfique pour lui », explique la déléguée.

Pour accueillir un petit chiot, pas de critères spécifiques. Il suffit d’aimer les animaux. « Tout le monde peut participer. Ce qui est important c’est d’avoir envie de le faire et d’avoir du temps à consacrer au chien ».

Un engagement sur 18 mois

Les chiots arrivent dans leur famille à 8 semaines et y restent jusqu’à leurs 18 mois. « Durant cette période il s’agit d’aimer le chien, de l’aider à grandir, de lui apprendre une trentaine de commandes », détaille Karine Babin. Ces 18 mois seront ponctués de cours, en présence des autres familles et de la déléguée. « On se retrouve tous les 15 jours pour faire un point sur le chiot et pouvoir avancer au fur et à mesure que le chien grandit ».

A chaque séance, la déléguée donnera des exercices ou des pistes à explorer par les familles d’accueil, afin de les aider à faire grandir le chien dans le bon sens. Passage de porte, marche en laisse et rapport d’objet sont tant d’exercices qu’apprendront les chiots.

Durant leur apprentissage, les chiots travailleront, entre autres, la marche en laisse.

A la fin de cet apprentissage, les chiots seront ramenés dans le centre dont ils dépendent. Des éducateurs canins finiront leur éducation. L’association les remettra ensuite gratuitement à une personne en situation de handicap.

« C’est un peu difficile de les voir partir mais quand on commence l’aventure on le sait. On a 18 mois pour profiter d’eux et après on sait qu’ils vont partir. C’est difficile mais le résultat est émotionnellement tellement fort ! », conclut Karine Babin.

En quoi consiste Handi’Chiens ?

Handi’Chiens est une association créée en 1989. Elle a pour mission d’éduquer et de remettre gratuitement des chiens d’assistance à des personnes en situation de handicap. Handi’Chiens propose aussi des chiens d’accompagnement social à des établissements pour personnes dépendantes (EHPAD, IME etc.) et depuis 2017 des chiens d’alerte pour personnes épileptiques.

Si l’aventure vous tente, vous pouvez contacter Karin Babin au 06 61 68 45 26 ou par mail : karine.fabrice@net-c.com

Source FR3.

 

Plainte déposée à Castres après la vidéo virale d’une personne handicapée…

Une plainte a été déposée à Castres apprend France Bleu Occitanie ce mardi, alors qu’une vidéo virale a été postée sur les réseaux sociaux par une personne en situation de handicap qui estime s’être vue refuser l’accès à un salon de thé.

Une enquête est en cours.

Handicapée, un café refuse de la laisser entrer avec son chien

Que s’est-il passé devant un salon de thé du centre-ville de Castres récemment ? Une vidéo virale a été postée lundi sur les réseaux sociaux par une femme, Mathilde, en situation de handicap. Elle estime s’être vue refuser l’accès à l’établissement alors qu’elle était accompagnée d’un chien d’assistance.

« Et pourtant !

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : LE BISTROT DES SAVEURS à CASTRES “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce. » HANDICAP INFO.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

On entend une partie de l’argumentaire du propriétaire des lieux : “Quelle que soit la réglementation madame, je suis chez moi ici” lance-t-il. “C’est moi qui vais porter plainte contre vous, vous m’empêchez de travailler”, ajoute une femme qui semble travailler dans ce café. “Vous ne rentrerez pas chez moi, avec ou sans chien. J’ai le droit de refuser des clients. Donc quoi qu’il arrive, vous ne rentrez pas, alors hop”, conclut le propriétaire en refermant la porte de son commerce.

Sur la vidéo, la jeune femme, en fauteuil roulant, est accompagnée d’un chien revêtu d’une cap bleue. Il s’agit d’un moyen d’identifier les chiens d’assistance, qui accompagnent les personnes en situation de handicap.

Une vidéo vue presque deux millions de fois

Sur la vidéo, qui a été vue presque 1 900 000 de fois, et qui est devenue rapidement virale, on voit plusieurs personnes dont un commerçant sommant à la femme en fauteuil roulant de ne pas rentrer. Ce mardi, France Bleu Occitanie apprend qu’une plainte a bien été déposée au commissariat de Castres par la personne en situation de handicap.

Mais rien ne prouve pour l’heure que la jeune femme a bien été empêchée de rentrer à cause de la présence de son chien, ou à cause de son handicap, comme l’affirment des milliers d’internautes qui se sont emparés de l’affaire. Une enquête est en cours.

« L’article 88 de la loi du 30 juillet 1987 garantit l’accès “aux lieux ouverts au public”, dont font partie les cafés, aux chiens guides d’aveugle ou d’assistance accompagnant les personnes titulaires de la carte “mobilité inclusion” portant les mentions “invalidité” et “priorité”. Refuser l’accès à une personne accompagnée d’un chien d’assistance est un délit qui peut être verbalisé par une amende allant de 150 à 450 euros. » HANDICAP INFO.

Source FRANCE BLEU.

A AIDER D’URGENCE !!! La fondation Frédéric Gaillanne qui offre des chiens guides à des enfants déficients visuels est en difficulté…

Cette fondation certifiée centre européen d’éducation de chiens guide pour enfants est installée à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Seulement le confinement a stoppé deux mois et demi ses activités mais surtout gommé le mécénat et les dons.

Le labernois ou Saint-Pierre est réputé pour ses qualités d'assitance : la Fondation Frédéric Gaillanne le privilégie pour les enfants déficients visuels ou atteints d’autres formes de handicap

Ici de jeunes chiens sélectionnés avec soin sont entrainés et éduqués durant deux ans grâce notamment à un  parcours qui recrée le décor et l’ambiance sonore d’une ville et tous ses repères olfactifs ou sensitifs. Des chiens qui coûte pour les soins et l’entrainement en fin d’apprentissage  25 000 euros chacun mais la fondation les offre aux enfants qu’elle dote. Donc le mécénat et les dons sont le moteur de cette générosité et tout cela a été mis en suspens depuis le mois de mars.

Eric Lascar, directeur général de la Fondation a mis notamment les salariés en chômage partiel :  « Ce confinement au même titre que d’autres organisations nous a mis en difficulté et aujourd’hui on fait appel à des donateurs, anciens comme nouveaux , afin de pouvoir nous aider à la remise de chiens guides pour des enfants aveugles mais aussi à la remise de chiens d’assistance à des enfants qui présentent des troubles du spectre autistiques. Cette année nous allons de toute façon remettre moins de chiens que ce qui était initialement prévu puisqu’il y a aussi des enfants qui viennent aussi de l’étranger et qu’aujourd’hui avec les mesures sanitaires on ne peut pas les recevoir. »

La Fondation Frederic Gaillanne organisera ses portes ouvertes le dernier weekend de septembre pour faire connaitre son action et à cette occasion six chiens en fin d’apprentissage cette année seront officiellement remis à leurs jeunes bénéficiaires.

Camille, animalière à la Fondation, en compagnie de quatre des huit jeunes labernois nés sur place il y a deux mois et demi

 

Site :  https://www.fondationfg.org/

Source FRANCE BLEU.

 

Handi’chiens victime du confinement : “On a des chiens qui auraient pu être remis à des enfants mais c’est impossible”…

Handi’Chiens forme des chiens d’assistance et d’accompagnement social qui partagent le quotidien de personnes malades ou handicapées.

Mais le confinement a fragilisé cette association créée à Alençon en 1989.

L’argent des donateurs se fait rare.

Plus de 1000 chiens d'assistance viennent actuellement en aide à des personnes malades ou handicapées dans toute la France. / © PHOTOPQR/LE PARISIEN

Les chiens aboient de nouveau. Le centre de formation a repris vie, presque normalement. Les éducateurs inculquent aux labradors et aux golden retriver les trucs du métier d’assistant ou d’accompagnant social.

« On essaye de réorganiser les formations. La difficulté, c’est qu’on nous ne pouvons pas faire de rassemblement. On ne peut pas prendre le risque de mettre ensemble des personnes qui ont une santé fragile, » explique Marie Wattiau, l’intervenante en médiation animale de l’association Handi’Chiens à Alençon.

Les stages de passation qui permettent la rencontre entre l’animal et son nouveau maître ne peuvent donc pas se tenir. « On a des chiens qui auraient pu être remis à des enfants atteints de myopathie. C’est impossible aujourd’hui ». Les remises aux bénéficiaires initialement prévues en mai et en juin sont reportées à plus tard.

Le confinement a joué un sale tour à l’association. Handi’Chiens compte quatre centres de formation en France et un établissement destiné aux éducateurs. Pendant plus de deux mois, toute l’activité s’est arrêtée. Le personnel a été placé en chômage partiel. Les chiens sont retournés dans les familles d’accueil. Leur formation dans les centres a été interrompue. « C’est certain que le travail des chiens en a pâti, » déplore Marie Wattiau. Ils ont repris leur apprentissage le 4 mai.

15 000 euros pour former un chien

Plus ennuyeux encore, l’épidémie qui a paralysé le pays a aussi contribué à gréver les budgets. « Beaucoup d’événements organisés à notre profit ont été annulés partout en France, explique Sophie Mary, la directrice du centre d’Alençon. Des lotos, des ventes de fleurs, des cross dans des écoles. Dans le nord, un Lion’s Club organise chaque année un vente d’oeuvres d’art qui nous rapporte 30 000 euros. C’est annulé, et ils ne peuvent pas reporter ». En temps normal, l’association bénéficie aussi de la générosité des donateurs. « Mais c’est bien naturel en ce moment, beaucoup reportent leur effort sur la recherche médicale ».

Handi’Chiens n’a pas encore chiffré les pertes. Mais la situation est assez critique. « Si on n’arrive pas à compenser le manque à gagner au second semestre, le risque, c’est qu’on soit obligé de faire encore appel à du chômage partiel, mais cette fois pour des raisons financières. » Personne au sein de l’association ne veut se résoudre à cette extrémité.

« Moins d’argent, c’est moins de chiens formés, et donc moins de personnes aidées. Aujourd’hui, le délai d’attente pour les bénéficiaires est déjà de deux ans… »
Sophie Mary, directrice du centre Handi’Choiens à Alençon

Handi’Chiens redoute les conséquences de ce trou d’air. « Aujourd’hui, nous achetons les chiots qui seront opérationnels d’ici deux ans. Un chien formé coûte 15 000 euros, et c’est un principe, il est remis gratuitement au bénéficiaire, souligne la directrice. Il faut compter les frais vétérinaires, la nourriture, les frais de déplacement des familles d’accueil qui les hebergent chez eux pendant un an et demi, et la formation qui dure six mois dans les centres. » L’association a donc entrepris de rappeler un à un ses donateurs réguliers en espérant pouvoir compter sur leur générosité. « Parce que la finalité de tout ce travail, c’est le sourire de nos bénéficiaires ».

Handi'Chiens

Handi’Chiens recherche aussi des bénévoles, des volontaires. « Ce n’est pas le travail qui manque, insiste Marie Wattiau. On a toujours besoin pour entretenir les espaces verts, bricoler, fabriquer des jouets en bois pour les chiens. On cherche des gens qui ont du temps et du coeur » Et ce temps donné n’a pas de prix.

Source FR3.