Le Département des Landes donne la parole aux aidants…

Le Conseil Départemental des Landes propose aux accompagnants de personnes en perte d’autonomie de remplir un questionnaire en ligne.

Ceci afin de participer à la construction de la politique landaise d’aide aux aidants.

Les aidants ont jusqu'au 5 décembre pour répondre au questionnaire

Le Département des Landes met en œuvre une politique d’aide aux aidants pour soutenir les personnes qui accompagnent au quotidien un proche ou un membre de leur famille en situation de perte d’autonomie (liée à l’âge, au handicap ou à la maladie). Afin de mieux savoir comment accompagner et soutenir ces aidants, le Conseil Départemental recueille leur témoignage. Il leur propose de remplir un questionnaire en ligne. Les réponses, entièrement anonymes, seront ensuite traitées par un cabinet indépendant (cabinet Mazars), et serviront au Département pour construire sa stratégie d’aide aux aidants.

Jusqu’au 5 décembre pour répondre

Si vous êtes intéressé pour participer, il faut répondre avant le 5 décembre. Le temps de réponse est estimé à 10 minutes maximum. Pour ceux qui souhaitent développer leur propos, il sera également possible de bénéficier d’un entretien individuel complémentaire.

Plus d’informations sur landes.fr

Source FRANCE BLEU.

Handicap : dans l’Eure, un premier concours de cuisine inclusif !…

Chefs, apprentis et travailleurs handicapés se sont unis pour remporter les prix de « l’H’apprenti cuistot » organisé par le CFAIE (Centre de formation des apprentis interconsulaire de l’Eure) à Val-de-Reuil.

Chefs, apprentis et personnes en situation de handicap ont conçu en commun un menu pour le jury de l’H’apprenti cuistot » organisé par le CFAIE (Centre de formation des apprentis interconsulaire de l’Eure) à Val-de-Reuil. FRED.D / #PRESSE30

 

La journée du lundi 22 novembre au CFAIE (Centre de formation des apprentis interconsulaire de l’Eure) à Val-de-Reuil ne pourra se résumer que par deux mots : « sourire et lien ». Alors que le métier de la restauration est sous tension face à leurs besoins de main-d’œuvre et que les personnes en situation de handicap ne trouvent pas facilement des emplois ou n’osent pas pousser les portes alors qu’elles ont la capacité, l’organisme de formation s’est associé à l’AKTO, opérateur de compétences et l’association CAP EMPLOI 27 qui accompagne des personnes et des employeurs sur la question du handicap pour organiser les 1ère Gourman’hand’ise, un concours de cuisine inclusif.

Dans les deux cuisines du centre de formation, huit brigades se sont retrouvées tôt le matin. Composée par un chef d’un restaurant local, d’un apprenti en brevet professionnel et d’une personne en situation de handicap sélectionnée par les missions locales, l’équipe a dû, en deux heures, réaliser un menu composé d’une goujonnette de poulet sauce curry et sa mousseline de carotte et d’une tarte normande. Un concours pour apprendre à travailler ensemble, communiquer et partager une passion.

Après quelques de minutes pour repérer les lieux, toutes et tous se sont attelés à la tâche toujours avec bienveillance. Vers 13 heures, huit juges choisis parmi les partenaires ont goûté tous les plats avec des présentations différentes et quelques ajouts gustatifs comme de la truffe, fruits ou fleurs comestibles pour décerner le prix de la créativité, le prix gastronomique et le prix esthétique. Des choix difficiles tant la qualité fut au rendez-vous.

Poser un cadre rassurant

Mais au-delà de ces prix « symboliques », pour les organisateurs, c’est le retour d’expérience le plus important : « connaître vos besoins pour recruter des travailleurs handicapés ». C’est aussi la prise de conscience des deux parties. Pour Benjamin Revel, chef et gérant de La Musardière à Giverny, « cela me parle complètement ce côté inclusif et formation. L’idée de ce concours est très sympa. Il permet de voir comment faire dans la cuisine, alors que nous venons d’embaucher un premier apprenti, Mathis porteur de trisomie pour la salle.

Ici, il a fallu mettre la personne en confiance, car ça chauffe, ça brûle, il y a du bruit. Cela peut être déstabilisant. Il faut poser d’abord un cadre rassurant, poser des questions, vraiment faire sentir que la personne est intégrée. Et puis, ça fonctionne, car je suis persuadé qu’importe sa situation, on peut faire presque tous les métiers. C’est une histoire de motivation et le manager doit s’adapter ». À 21 ans, Kevin Duval est apprenti à La Chaîne d’Or aux Andelys.

En 2e année de brevet professionnel, « c’est mon premier concours et c’était magnifique. Il restera gravé dans ma mémoire et inscrit sur mon CV. Dans ce trio, avec ma patronne et Zoé, on a tous eu notre rôle à jouer. Plus tard, je veux ouvrir ma propre entreprise et devenir chef. Il est clair que je trouverais toujours une place pour les personnes en situation de handicap ». Avec son handicap dit psychique, Chloé Cauchois est détentrice d’un CAP Cuisine obtenu au lycée Jean-Baptiste d’Écretot à Louviers. Elle a accepté de venir, « car je suis à la recherche d’un emploi. C’est dur pour moi alors que j’ai la formation. On m’a proposé ce concours et franchement, je suis tombée sur une équipe très gentille.

Mon handicap n’est pas géant, mais pour certaines personnes excluant. Cette journée restaure une confiance en moi. J’espère qu’elle va permettre aux professionnels de comprendre la situation des travailleurs handicapés. J’y ai pris du plaisir et de la motivation pour poursuivre ce métier ». La journée s’est terminée bien entendu par une remise de diplômes et de lots, mais surtout « pour montrer que cette action est une démonstration que tous les liens sont possibles », a conclu le chef Benjamin Revel.

Source LE PARISIEN.

Son livre sur le handicap à l’école…

Maurice Marqués, habitant de Mauzé-sur-le-Mignon, vient d’écrire un livre consacré à la prise en charge du handicap en milieu scolaire.

Son livre sur le handicap à l’école... Maurice Marqués.

 

Originaire de Béziers, il a commencé sa carrière au centre de Chizé comme électronicien pour les biologistes en 1969, après ses études de docteur ès  sciences, avant de devenir chef de projet chez Philips.

Il en avait tiré son premier livre, Évaluation des projets industriels, suivi d’un autre consacré aux sujets de société, Thérapie de choc pour une société injuste.
Son dernier essai, Le handicap à l’école, vient du constat de l’auteur que, dans les écoles, les intervenants extérieurs viennent, en plus des enseignants, pour détecter les enfants en difficulté de handicap intellectuel ou autre et voir comment les aider.

Des demandes sont faites entre enseignants et parents à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), des équipes pluridisciplinaires sont chargées d’évaluer les besoins. En 2017, il y avait près de 390.000 enfants en France qui souffraient de surdité, de troubles visuels, de handicaps moteurs et de différentes déficiences, indique Maurice Marqués.

Il destine son livre, édité chez « Connaissances et savoirs », aux parents concernés en détaillant les différents organismes, associations, professionnels, financements pour les soins, maisons d’accueil et foyers d’hébergement. L’écrivain y rassemble les informations et conseils utiles afin de mieux comprendre ce qu’est le handicap en milieu scolaire. Il souhaite aider à mieux appréhender la prise en charge des élèves handicapés et aider les familles face aux difficultés rencontrées.

Renseignements : m.a.marques@wanadoo.fr

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Lyon : un handicapé et sa mère agressés à la gare de la Part-Dieu…

Les deux victimes, âgées de 25 et 55 ans, ont été prises à partie par leurs assaillants vendredi vers 19h10, à la suite d’un regard jugé déplacé.

Les agresseurs ont pris la fuite mais l'un d'entre eux a été interpellé puis placé en garde à vue, avant de reconnaître les faits. (Photo d'illustration)

 

Quatre individus ont violemment agressé un jeune homme handicapé mental et sa mère vendredi 12 novembre au soir à la gare de la Part-Dieu à Lyon, selon Le Progrès.

Sans autre raison qu’un regard qui leur aurait déplu, quatre individus ont violemment agressé un jeune homme handicapé mental puis sa mère, vendredi soir à la gare de la Part-Dieu à Lyon (3e).

La mère projetée au sol

Les deux victimes, âgées de 25 et 55 ans, ont été prises à partie par leurs assaillants vers 19h10, à la suite d’un regard jugé déplacé. La mère a été projetée au sol après s’être interposée alors que son fils subissait des coups violents.

Les agresseurs ont pris la fuite mais l’un d’entre eux a été interpellé puis placé en garde à vue. Il a reconnu les faits, mais l’enquête continue afin d’identifier les autres membres du groupe.

Source LE FIGARO.

 

Handicap. L’Auberge Napoléon à Grenoble, un restaurant inclusif pour partager les différences…

Depuis mars 2020, sept personnes en situation de handicap intellectuel forment la nouvelle équipe de l’Auberge Napoléon à Grenoble (Isère).

auberge Napoléon Grenoble

 

Le restaurant est immanquable avec son imposante devanture verte et rouge. Institution grenobloise depuis plus de 35 ans, l’Auberge Napoléon, située rue de Montorge, face au jardin de Ville et à deux pas de la place Grenette, a rouvert ses portes en juin dernier.

Passé la porte à midi, l’équipe de serveuses s’active à l’arrivée des premiers clients : accueil, vérification du passe sanitaire, puis direction l’une des dix tables qu’offre la salle entièrement rénovée.

Si le restaurant a tout d’ordinaire, une discrète affiche à l’entrée de l’établissement prévient les visiteurs. Vous serez ici accueillis dans un « restaurant d’insertion professionnelle » porté par l’association eybinoise Arist (Association de Recherche et d’Insertion Sociale des Trisomiques) qui travaille depuis 1980 « en faveur de la reconnaissance des personnes avec trisomie 21 et plus largement des personnes avec une déficience intellectuelle ».

Un an et demi après une ouverture malheureuse en mars 2020, écourtée à deux semaines en raison du confinement, la nouvelle équipe de l’Auberge Napoléon trouve enfin ses marques.

Du lundi au vendredi, sept travailleurs en situation de handicap et deux encadrants participent au bon fonctionnement du restaurant, qui propose 25 couverts le midi uniquement. En cuisine, Jean-Sébastien, Christopher, Anne-Adye, Franck et Léa, entre 23 et 56 ans, sont dirigés par leur chef Benoît.

Avec au menu du jour un velouté de courgette, une joue de porc à la tomate, accompagnée de riz du Canada, célerisotto et tombée de choux verts puis tarte bourdalou ou brownie en dessert. « On propose aussi une viande et un poisson », souligne le chef, qui renouvelle les plats à chaque service et détermine le rôle de chacun pour la journée.

« On le découvre le matin sur ce grand tableau où on a notre couleur qui correspond au plat à réaliser », explique Franck, particulièrement enthousiaste à l’idée de « travailler des produits frais ».

« C’est dans la rencontre que l’on s’enrichit »

Côté salle, Eva encadre Laurène, Morgane et Jessica, qui zigzaguent entre les tables, prennent les commandes et servent les clients. Tous et toutes ont des parcours différents, mais se retrouvent autour d’une envie commune : travailler dans la restauration.

En 2002, l’Arist a lancé une enquête de deux ans auprès des personnes handicapées en Isère pour leur demander quelle profession ils souhaitaient exercer. « De là est sorti un livre blanc rendu au département avec des propositions, dont un espace événementiel autour de la restauration et des arts du spectacle », indique Sophie Laffont, directrice de l’Arist.

Source ACTU GRENOBLE.

Confrontés à la maltraitance des malades d’Alzheimer, ils défendent un projet d’habitat alternatif…

Gérard, Chrystèle et Josiane, aidants de malades d’Alzheimer, veulent construire une maison collective à Poligné (Ille-et-Vilaine), pour mieux accueillir les personnes atteintes.

Gérard Gautron, Chrystèle Gérard et Josiane Pinard (absente), ont monté un projet alternatif d'accueil de malades d'Alzheimer, et viennent de trouver un terrain à Poligné (Ille-et-Vilaine).

 

Accompagner le malade le plus longtemps possible. Lui trouver une place, quand le garder à la maison n’est plus envisageable. Le changer d’endroit, lorsque l’établissement n’est pas adapté à la maladie. En parallèle, gérer une montagne de papiers administratifs. Et au milieu de tout ça, accuser le coup comme on peut.

C’est le parcours qu’a connu Gérard Gautron, en tant qu’aidant d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer. Avec Chrystèle Gérard et Josiane Pinard, le Castelbriantais (Loire-Atlantique) a fondé en 2018 l’association Raison d’Êtres, qui œuvre en faveur d’un meilleur traitement des malades et leurs aidants.

Des Ehpad non adaptés à la maladie

Lorsque sa femme est tombée malade, Gérard Gautron est resté à ses côtés le plus longtemps possible. « Une crise plus grave que les autres l’a emmenée à l’UCC (Unité cognitivo-comportementale) de Pouancé. Mais c’est un accueil temporaire. »

L’homme, âgé de 68 ans, trouve ensuite une place dans un Ehpad du coin. Une expérience courte et traumatisante :

J’ai été prié de récupérer ma femme au bout de trois semaines. Ils l’ont foutue dehors. Une malade d’Alzheimer qui déambule jour et nuit, ça dérange les autres résidents.

Gérard Gautron

En septembre 2018, son épouse revient à l’UCC de Pouancé, avant d’être placée dans la nouvelle unité d’hébergement renforcée (UHR) de Châteaubriant, où elle est toujours aujourd’hui. « C’est une unité spécialisée pour accueillir des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer ou de maladies neuro-dégénératives », précise-t-il.

Gérard Gautron a encore la gorge nouée aujourd’hui lorsqu’il parle de ces mois d’incertitude.

À l’annonce de la maladie, on vous donne juste un rendez-vous avec un neurologue six mois plus tard. À l’Ehpad, on m’a demandé si je m’étais occupé des mesures juridiques, testament, curatelle, démarches de fin de vie… On m’a dit qu’il fallait faire vite et on m’a laissé me débrouiller. C’est quand on est déjà dedans qu’on cherche à vous enfoncer.

Gérard Gautron

Mort de dénutrition

À l’UCC de Pouancé, Gérard Gautron rencontre Chrystèle Gérard, fin 2018. Lorsqu’il entend l’infirmière parler de l’approche humaniste Carpe Diem, qui donne la priorité à la relation humaine, à la personne atteinte d’Alzheimer avant la maladie elle-même, ses mots lui font aussitôt écho.

Elle-même est là pour accompagner Josiane Pinard et son mari, Charles, atteint d’une maladie neurodégénérative de type Alzheimer. « Je travaille dans une petite structure d’accompagnement personnalisé. J’ai accompagné Josiane pendant huit mois, jusqu’à la mise en structure de Charles », précise l’infirmière naturopathe de 41 ans.

Le couple est confronté aux mêmes difficultés que Gérard Gautron et son épouse. Charles est placé dans un premier temps dans un Ehpad à Pornichet. « J’ai vu la dégringolade, confie Chrystèle Gérard. Perte de 11 kg, perte du langage, des comportements de plus en plus compliqués… »

Elle poursuit :

« J’ai vu Josiane démunie, beaucoup de tristesse et surtout avec un fort sentiment de culpabilité et de perte de contrôle. En tant que professionnelle, je me suis dit que ce n’était pas possible de ne pas laisser de place comme ça aux aidants. C’est là que j’ai commencé à avoir l’idée d’une petite maison pour aidants et malades, avec un accompagnement personnalisé. »

Chrystèle Gérard

Au bout de sept mois, Charles est retiré de cet Ehpad. Après un passage à l’UCC de Pouancé, il est placé dans le même Ehpad que celui où l’épouse de Gérard était restée trois semaines.

Le mari de Josiane est décédé à l’hôpital. Sur le rapport, Josiane a lu qu’il était mort de dénutrition. Comme il faisait des fausses routes, le personnel de l’Ehpad avait arrêté de le nourrir. Quand elle a vu ça, elle a fait un AVC. Elle n’a pas pu assister à son enterrement.

Chrystèle Gérard

L’approche Carpe Diem

Marqués par leurs expériences individuelles traumatisantes, l’infirmière et les deux aidants décident dès leur rencontre de fonder leur association, pour accompagner au mieux les malades et leurs proches. « Alzheimer est une maladie très mal appréhendée de manière globale, et encore plus en France, où les personnes atteintes sont mises dans le même lot que les autres malades », explique Gérard Gautron.

Chrystèle Gérard abonde :

La maladie touche des personnes de plus en plus jeunes. Les Ehpad ne sont pas adaptés, ni les établissements de masse. En 2017, il y avait 616 personnes diagnostiquées par jour contre 739 en 2018. En 2034, une personne sur quatre sera aidante.

Chrystèle Gérard

Dès la naissance de Raison d’Êtres germe l’idée de créer une structure d’accueil, complètement adaptée aux malades d’Alzheimer, qui mettrait en application l’approche humaniste Carpe Diem, que Chrystèle Gérard a découvert lors de ses études au Québec. « C’est une approche de Nicole Poirier. Elle avait une maison de famille, au Canada, qui ne servait plus. Elle a décidé d’accueillir des personnes malades et leurs aidants. Le but était que les malades se sentent chez eux. »

L’infirmière précise :

Avec Carpe Diem, on cherche à connaître le fond de la personne, savoir ce qu’elle sait encore faire ou aimerait faire, utiliser ses compétences. On définit un projet de vie individuel, avec ses besoins et ressentis. Il faut qu’elle garde sa dignité et le contrôle de sa vie. On met la personne au centre de sa prise en charge.

Chrystèle Gérard

Le projet d’habitat

Depuis trois ans, le trio a travaillé sur son projet, avec l’incubateur Tag35, ainsi qu’un architecte. Gérard, Chrystèle et Josiane ont mis au point un concept d’habitat novateur, qui comporterait trois éco-bâtiments : un hébergement à temps plein, pour huit personnes, un accueil de jour, du lundi au vendredi, pour huit personnes également, et un habitat inclusif, pour cinq à sept personnes.

« Dans ce dernier espace, les personnes seraient locataires et auraient leur appartement, tout en profitant d’espaces communs, comme une buanderie, un lieu de restauration… On pourrait accueillir des couples dont une personne est malade et l’autre non. »

L’accueil de jour disposerait par ailleurs d’un espace de formation, ainsi que d’une chambre, pour les aidants. « Ils pourraient recevoir une aide juridico-administrative, être formé pour mieux connaître la maladie, accéder à des groupes de parole… », précise l’infirmière.

Pour fonctionner, la structure aurait besoin de 21 personnes en équivalent temps plein, soit un soignant pour moins de deux résidents, contre un pour six à 11 résidents en Ehpad actuellement.

« On en profiterait pour promouvoir les dynamiques locales, en faisant travailler les associations, artisans et producteurs du coin », ajoutent Chrystèle et Gérard.

Au total, l’association aurait besoin de 2,5 millions d’euros pour construire les maisons, et 2,5 millions supplémentaires pour les deux premières années de fonctionnement.

Une rencontre avec le ministre en septembre

Ces dernières semaines, le projet de Chrystèle, Gérard et Josiane a pris un tournant. Le trio a rencontré l’ARS, le bailleur social officiel d’Ille-et-Vilaine et le député Gaël le Bohec. « Il nous a vraiment ouvert des portes », soulignent-ils.

Le député a notamment fait remonter leur projet dans les hautes sphères, jusqu’au ministre de la Santé.

Dans le cadre de la loi Grand âge et Autonomie, étudiée à l’automne, on pourrait obtenir un agrément et les financements nécessaires, en tant que concept novateur reproductible ailleurs.

Chrystèle, Gérard et Josiane rencontreront Olivier Véran et Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, en septembre 2021.

En parallèle, la municipalité de Poligné a voté le 30 juin 2021, à l’unanimité, l’implantation du projet dans la commune, avec l’affectation d’un terrain de 6000 m2, en face de l’IME. « Cela permettrait de mutualiser certaines ressources », souligne Chrystèle Gérard.

Une fois les financements obtenus, Chrystèle, Gérard et Josiane visent trois à cinq ans pour donner naissance à leur projet d’habitat, pour que d’autres malades et aidants n’aient plus à vivre ce qu’ils ont traversé.

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Source ACTU BRETAGNE.

 

Alzheimer : « On essayait de dédramatiser sans se moquer »… L’humoriste Tom Villa raconte comment il a accompagné ses grands-parents. Découvrez les Vidéos….

L’humoriste et chroniqueur de 32 ans Tom Villa a réalisé deux spots vidéo visant à lever des fonds pour la recherche, lors de la Journée Alzheimer, du 21 septembre dernier.

L’humoriste Tom Villa raconte comment il a accompagné ses grands-parents.

 

  • Tom Villa, humoriste, s’était fait remarquer en 2017 avec une chronique très intime sur la maladie d’Alzheimer.
  • Depuis 2020, il collabore avec la Fondation pour la recherche médicale, en réalisant des spots vidéo pour sensibiliser à cette maladie qu’il connaît bien.
  • En effet, sa grand-mère a souffert d’Alzheimer pendant treize ans… puis son grand-père dès le décès de son épouse. Tom Villa raconte à 20 Minutes son vécu, son engagement et ses peurs.

On le connaît plus mordant que tendre. Mais l’humoriste Tom Villa, 32 ans, chroniqueur sur France Inter et comédien dans la série Munch, sait aussi se livrer quand on parle maladie d’Alzheimer. Une pathologie qui lui tient à cœur, car il l’a vue de près, et ce dès l’adolescence. Voilà pourquoi il a accepté de participer à la nouvelle campagne d’ appels aux dons* afin que la recherche continue à chercher des solutions pour ces personnes qui voient leur mémoire s’éteindre.

Alzheimer, c’est une maladie que vous connaissez bien…

C’est une maladie que j’ai connue en 2003 avec ma grand-mère diagnostiquée Alzheimer. J’avais 13 ans. On remarquait avec mes parents qu’elle avait des oublis. Ils l’ont emmenée chez un, puis plusieurs médecins. Le diagnostic est tombé. Elle a pris un traitement. Le problème, c’est qu’à l’époque ils n’étaient sans doute pas aussi aboutis qu’aujourd’hui. J’ai vu son déclin pendant treize ans. Jusqu’à son décès en 2016.

Comment a-t-elle changé ?

Je tire un immense chapeau à mon grand-père, qui s’en est occupé. Nous, on n’avait qu’un aperçu. On passait le samedi ou le dimanche. On essayait de dédramatiser, sans se moquer. Quand elle me posait pour la 8e fois la question : « qu’est-ce que tu fais dans la vie ? », je répondais « spationaute ». Il y avait beaucoup de répétitions, de fixettes, des fois des pics d’agressivité. Par exemple, elle bloquait quand elle ne trouvait pas ses clés et accusait quelqu’un de les avoir cachées. Mais il y a plein de formes et de nuances avec Alzheimer. A un moment, on s’est rendu compte que mon grand-père était de moins en moins en forme, on a mis ma grand-mère en maison de retraite.

A sa mort, c’est votre grand-père qui, lui aussi, a perdu la mémoire… Cela a-t-il été semblable pour lui ?

Il n’a pas été officiellement diagnostiqué Alzheimer. Je pense que le décès de ma grand-mère l’a libéré d’une responsabilité. Le corps et l’esprit se sont relâchés. Lui aussi, il s’est mis à échanger nos prénoms. Mais il a eu une forme plus douce, plus légère. La dernière année, il était en maison de retraite. Il est parti deux ans après ma grand-mère. Ils sont partis tous les deux à 89 ans pile. 89-89, on dirait un score de basket !

Diriez-vous que vous avez été aidant ?

Je les ai accompagnés. Mais le premier aidant, c’était mon grand-père. Puis il y avait mes parents. J’étais aidant d’aidant d’aidant. Spectateur, ou plutôt sur le banc de touche au cas où il se passe quelque chose. J’étais Adil Rami pendant la Coupe du monde de 2018​ [qui n’a pas joué une seule minute] ! J’essayais de mettre l’ambiance dans les vestiaires… Tous, on essayait d’aérer mon grand-père. Je me souviens que ma grand-mère me répétait tout le temps « qu’est-ce que t’as grandi ! » Alors je répondais : « pourtant, j’ai pas mis mes talons ! » J’essayais d’amuser les autres, sans jamais vexer ma grand-mère. Si le malade, fragile, se sent en danger, ça peut mener à des colères difficiles à gérer.

Pourquoi vous avez décidé d’appuyer la démarche de la Fondation pour la recherche médicale (FRM) ?

Rien de mieux que d’être concerné pour parler d’une cause ! J’ai rencontré les gens de la FRM il y a quatre ans après une chronique sur France Inter, dans laquelle je recevais Thierry Lhermitte pour parler d’Alzheimer. Je me suis dit « Mais qu’est-ce que je vais dire de drôle ? » J’ai raconté quelque chose de personnel, de tendre, de sincère. L’année dernière, la FRM m’a ouvert les bras. J’ai proposé de faire une vidéo. J’ai écrit le petit sketch, je l’ai envoyé à Thierry Lhermitte, un des parrains de la fondation, il a dit oui, et la semaine d’après, on tournait.

Mon engagement sur cette maladie est évident. Chacun sait faire des choses différentes. Je suis ni un chercheur, ni un médecin. Le but, c’est de sensibiliser les gens, d’essayer de les accrocher. La vidéo, on l’a pas vendue comme un message sur Alzheimer, pendant une minute trente, on ne sait pas trop de quoi on parle, et c’est seulement à la fin qu’on comprend. L’impact a été d’autant plus fort : 7 millions de vues sur Facebook.

Cette année, vous rempilez avec deux spots vidéo pour une nouvelle campagne d’appel aux dons…

Il ne fallait pas faire la même chose. Je voulais quelque chose de collégial, à la fois avec des gens de la société civile et deux ou trois personnes connues pour montrer que ça touche tout le monde. Connu, pas connu, jeunes, vieux, on peut être malade, aidant d’un proche ou d’un ami. On a fait un spot pour la télé de 30 secondes 00, pas facile. Sur le digital, on a fait une autre vidéo. On a réuni Matt Pokora, Nagui, moi, Elie Semoun, qui a bien connu cette merde avec son papa, Laury Thilleman, la chanteuse Pomme, Tristan Lopin et Marc Lévy. On y parle d’oublis.

Qu’y a-t-il de spécifique avec cette maladie ?

Elle est très dure pour le malade, mais presque encore plus compliquée pour l’entourage. On ne la voit pas, physiquement, le malade se porte bien. Parfois, il ne sait même pas qu’il en souffre. J’ai vu mon grand-père hésiter à aller dans des réunions familiales parce que tout le monde n’était pas forcément au courant de la maladie de ma grand-mère. Va expliquer à tous pourquoi elle repose la même question…

« C’est un peu le schéma de la feuille brûlée : tout ce qui est perdu, ça ne revient pas. »

Avez-vous l’impression qu’il y a encore un gros tabou ?

On sait bien mieux ce que représente cette maladie. Il y a vingt ans, on disait « Pépé, il perd la boule. » Mais il ne faut pas hésiter à se faire diagnostiquer. A emmener ses parents chez le médecin au moindre doute. Il faut prendre la maladie le plus tôt possible pour freiner l’avancée. C’est un peu le schéma de la feuille brûlée : tout ce qui est perdu, ça ne revient pas.

Peut-on faire rire sur cette maladie ?

Oui. Je la connais trop bien pour tomber dans la facilité du sketch « Tiens Mamie, tu peux me donner 10 euros ? » Dix minutes après : « Tiens Mamie, tu peux me donner 10 euros ? » L’humour, c’est subjectif, mais il n’y a rien de mieux pour sensibiliser les gens que d’essayer de faire des choses un peu originales et drôles. J’adorais l’émission Culture pub, je pleurais de rire devant certaines publicités sur la sécurité routière avec beaucoup d’humour noir. Ça plaît ou pas, mais ça fait réagir.

Cela vous arrive-t-il de vous dire « mince, j’ai un Alzheimer précoce » ?

Ça m’arrive de me dire « aïe, j’ai des petits trous de mémoire ». Alzheimer non, mais c’est un truc qui m’inquiète pour moi, et surtout mon entourage. Quand je vois le poids que ça peut être, ça fait très peur. Mais le cerveau est étonnant. Quand j’étais petit, je galérais à apprendre une poésie de dix lignes. Aujourd’hui, je connais par cœur mon spectacle de 1h30, celui d’Arnaud Ducret que j’ai coécrit aussi. Mais c’est ce qu’on dit, quand on apprend des choses qu’on aime, c’est plus facile.

Source 20 MINUTES.

Lille : Pour la première fois, un essai clinique veut prouver l’efficacité de la caféine pour le traitement d’Alzheimer…

Une équipe de chercheurs lillois a lancé une étude thérapeutique pour mesurer les effets de la caféine sur la maladie d’Alzheimer.

Lille : Pour la première fois, un essai clinique veut prouver l’efficacité de la caféine pour le traitement d’Alzheimer

 

  • Des études semblent montrer que la caféine a des effets bénéfiques sur la maladie d’Alzheimer.
  • Un essai thérapeutique mené par une équipe de chercheurs lillois va tester cette hypothèse pendant trois ans.

On va peut-être enfin savoir. La caféine (ou la théine, car c’est la même molécule) a-t-elle réellement un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer ? Depuis une quinzaine d’années, des études scientifiques sont régulièrement menées autour de cette question, mais aucune expérience thérapeutique n’avait été réalisée sur des êtres humains.

C’est désormais chose faite grâce à une équipe de chercheurs et de médecins lillois. Depuis le mois de juillet, un essai clinique est réalisé sur 248 patients volontaires de plus de 50 ans et atteint d’un début d’Alzheimer. « A notre connaissance, c’est la première fois dans le monde, souligne Thibaud Lebouvier, médecin neurologue au CHU de Lille, à l’initiative du projet. Nous devrions avoir les premiers résultats dans trois ans. »

Un risque moindre

Pour mémoire, le café est l’aliment le plus consommé dans le monde et Alzheimer, la maladie dégénérative la plus répandue. « Il semble intéressant de savoir précisément ce que la consommation de caféine provoque dans le cerveau et ce qu’elle génère concernant le processus complexe de la mémoire », ajoute Thibaud Lebouvier.

L’objectif de cet essai clinique est donc de valider l’hypothèse des effets bénéfiques de la caféine face à la dégénérescence neurologique. « Les biologistes savent depuis longtemps que cette molécule a des effets sur le fonctionnement du cerveau. Des expériences ont notamment montré des réactions stimulantes sur la mémoire chez l’abeille », note David Blum, chercheur en neurosciences à l’Inserm de Lille.

Au Canada ou en Finlande, d’autres études épidémiologiques sur des populations, dans le temps, ont également dévoilé un risque moindre de développer la maladie d’Alzheimer chez les personnes consommant du café. « Mais on ne peut pas faire un lien direct avec la caféine car on ne connaît pas les doses exactes d’absorption », précise David Blum.

Consolidation de la mémoire ?

D’où l’expérience lilloise où cette dose sera mesurée précisément. « On saura, par exemple, si la caféine agit sur la consolidation de la mémoire ou sur un autre phénomène neurologique », espère Thibaud Lebouvier.

Les deux initiateurs de l’étude restent cependant prudents. « Une précédente étude un peu similaire sur les effets de la caféine sur la maladie de Parkinson n’avait donné aucun résultat, reconnaît Thibaud Lebouvier. Il n’est pas question pour l’instant de faire la promotion du café ou du thé pour soigner la maladie d’Alzheimer. »

Source 20 MINUTES.

Une fausse gare pour les malades d’Alzheimer dans un Ehpad du Pas-de-Calais…

Depuis le mois de juin, un Ehpad de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais) propose à plusieurs malades d’Alzheimer une « thérapie du voyage ».

Celle-ci consiste à les apaiser, leur faire revivre des émotions et à communiquer grâce à un décor de gare installé dans l’établissement.

Ce décor lié au voyage entraîne, selon les premières constations, davantage de communication pour les malades. Photo d’illustration.

Ce décor lié au voyage entraîne, selon les premières constations, davantage de communication pour les malades. Photo d’illustration.

Faire revivre les émotions d’un voyage à des malades d’Alzheimer. C’est ce que propose depuis juin dernier l’Ehpad (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) « l’Aquarelle » de Bully-les-Mines (Pas-de-Calais). L’établissement a mis en scène un faux hall de gare pour inviter les habitants à s’exprimer hors de leur quotidien et dans un contexte de voyage, rapporte France Bleu Nord, dimanche 10 octobre.

Cette « thérapie du voyage » singulière a pour but d’apaiser les malades et les aider à récréer du lien. Elle leur permet également de sortir de leur quotidien et stimuler leurs souvenirs. Les premiers résultats semblent concluants puisque certains patients se montrent plus apaisés et communiquent davantage, détaille la radio locale.

Un protocole strict

Pour ce décor grandeur nature, l’Ehpad a mis en place un guichet dessiné sur le mur, un tableau de départs fictifs et un mannequin en guise de contrôleur. « Les soignants qui les accompagnent sont en civil, ils sont dans une ambiance sécurisante, et ça les amène à parler. Comme dans un vrai train, avec des inconnus, ils se livrent parfois à des réflexions très profondes, ou des confidences », a développé Margaux Leveillé la psychologue en charge du projet auprès de nos confrères.La thérapie est actuellement réservée à quinze personnes en fonction de critères stricts et précis. Les malades souffrent de plusieurs symptômes : une agitation verbale et comportementale, de l’anxiété ou encore de l’apathie, entre autres. La maladie ne doit pas être à un stade trop avancé ni trop récent, précise France Bleu. « Le but c’est que des malades d’autres maisons de retraite, ou d’autres patients accompagnés par France Alzheimer puissent en profiter », a indiqué Chrystelle Sénéchal la directrice de l’établissement.

Source OUEST FRANCE.

La cause de la progression de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau découverte…

Une étude révèle de nouvelles informations sur la cause de la progression de la maladie d’Alzheimer, une avancée qui pourrait influencer la façon dont les traitements sont conçus.

Cette image non datée montre une IRM d’un cerveau sain (à gauche) et d’un cerveau d’un malade d’Alzheimer (à droite) avec des creux noirs où le cerveau s’est rétréci.

Cette image non datée montre une IRM d’un cerveau sain (à gauche) et d’un cerveau d’un malade d’Alzheimer (à droite) avec des creux noirs où le cerveau s’est rétréci.

Des amas de protéines toxiques, qu’on pense responsables du déclin cognitif associé à la maladie d’Alzheimer, atteignent différentes zones du cerveau et s’y accumulent au fil des décennies, selon une nouvelle étude publiée vendredi 29 octobre 2021.

Développer les futurs traitements

L’article, publié dans Science Advances, est le premier à utiliser des données humaines pour quantifier la vitesse des processus moléculaires menant à cette maladie neurodégénérative, et pourrait influencer la façon dont les traitements sont conçus.

Elle bouleverse également la théorie selon laquelle les amas se forment à un seul endroit et déclenchent une réaction en chaîne dans d’autres zones, un schéma constaté chez la souris. Une telle propagation peut se produire, mais n’est pas le moteur principal, selon les chercheurs.

« Deux éléments ont rendu ce travail possible », explique à l’AFP Georg Meisl, chimiste à l’Université de Cambridge et l’un des auteurs principaux de l’article. « D’abord l’étude de données très détaillées venant de TEP-scan [un type d’examen par imagerie médicale, N.L.D.R] et de divers ensembles de données rassemblés, et les modèles mathématiques qui ont été développés au cours des dix dernières années. »

Les chercheurs ont utilisé 400 échantillons de cerveau prélevés après la mort de personnes atteintes d’Alzheimer et 100 TEP scan effectués sur des personnes qui vivent avec la maladie pour suivre l’agrégation de protéine tau.

Cette dernière et une autre protéine appelée bêta-amyloïde s’accumulent, provoquant la mort des cellules cérébrales ainsi qu’un rétrécissement du cerveau.

Plus de 40 millions de personnes touchées dans le monde

Cela cause notamment des pertes de mémoire et une incapacité à accomplir des tâches quotidiennes. Cette maladie est un des principaux problèmes de santé publique, et touche plus de 40 millions de personnes dans le monde.

Les chercheurs ont aussi découvert que cinq ans étaient nécessaires aux agrégats pour que leur nombre double. C’est un chiffre « encourageant », selon Georg Meisl, car il montre que les neurones sont déjà capables de combattre les agrégats.

« Peut-être que si nous parvenons à les améliorer un peu, nous pourrons retarder considérablement l’apparition de la maladie grave. »

La maladie d’Alzheimer est classifiée en suivant les « stades de Braak », et les scientifiques ont découvert qu’il fallait environ 35 ans pour passer du stade 3, où des symptômes légers apparaissent, au stade 6, le plus avancé.

Les agrégats suivent une croissance exponentielle, ce qui explique « pourquoi la maladie met si longtemps à se développer, et pourquoi l’état des personnes a tendance à s’aggraver rapidement », selon Georg Meisl.

L’équipe veut appliquer les mêmes méthodes pour étudier les lésions cérébrales traumatiques et la démence fronto-temporale, dans laquelle la protéine tau joue aussi un rôle.

« Espérons que cette étude et d’autres permettront d’orienter le développement de futurs traitements ciblant la protéine tau, afin qu’ils aient plus de chance de ralentir la maladie et d’aider les personnes atteintes de démence », a déclaré dans un communiqué Sara Imarisio, de l’Alzheimer’s Research UK.

Source OUEST FRANCE.