Bourges : les familles d’autistes réclament de nouvelles structures d’accueil…

Une cinquantaine de parents ou proches d’autistes ont manifesté ce mardi matin à Bourges, devant la délégation de l’ARS (Agence Régionale de Santé). Un rassemblement à l’initiative de Sesame Autisme. 

Les familles souhaitent pouvoir souffler par moments.

 

L’association réclame depuis 2017 l’ouverture de nouvelles structures dans le Cher pour une prise en charge spécifique des autistes. Il n’y a que 5 places autisme actuellement en maison d’accueil spécialisée. Il faudrait aussi créer un service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), spécifique autisme.

Les parents ont manifesté devant l'ARS à Bourges

Les pouvoirs publics ont prévu de nouvelles places dans un centre géré par APF France Handicap mais Sesame Autisme estime que ce Samsah doit relever d’une association spécialisée dans l’autisme, tant la prise en charge de ce handicap est spécifique. L’engament avait été pris en 2017 de créer un SAMSAH par département mais pour l’instant il n’y en a qu’en Indre-et-Loire et en Eure-et-Loir.

Valérie est la maman d’un jeune homme, autiste de 19 ans, à St-Doulchard. . Elle a participé à ce rassemblement. Valérie se sent abandonnée et aimerait pouvoir souffler davantage  :  » C’est comme si j’avais un enfant de 5 ans dans un corps d’adulte. Le matin, c’est une heure et demie pour qu’il soit prêt, le soir presque deux heures avant de pouvoir passer à table. Il faut respecter tout un rituel. Parfois, c’est juste horrible quand Julien se sent bousculé dans ses repères. Son frère est parti à Bruxelles ; moi, je pars en formation trois jours par mois. Cela le perturbe énormément. Durant deux semaines en septembre et une semaine en ocotbre, il mangeait, et il recarachait presque tout. Julien a beaucoup maigri.

Nous parents, on est sans arrêt désemparés. Il faut que cela bourge. Il nous a été dit que les parents devaient arrêter de travailler pour s’occuper de leurs jeunes adultes autistes. Ce n’est pas entendable ! C’est juste impossible. J’ai vu pendant le confinement ce que cela a donné. Les occuper à la maison pendant plus d’un mois, ce n’était pas possible. Mon fils prenait le téléphone la nuit, il appelait les pompiers. C’était du grand n’importe quoi. Il faut pouvoir les placer dans des structures adaptées à leur handicap.  »

Source FRANCE BLEU.

Éducation : une classe élémentaire pour jeunes élèves autistes inaugurée à Biguglia …

Lancée officiellement le 8 novembre, une classe de huit élèves âgés de 6 à 11 ans de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia est la première de Haute-Corse à faire partie d’une unité d’enseignement élémentaire autisme (UEEA).

Une classe de huit élèves d'unité d’Enseignement en Élémentaire Autisme (UEEA) à l'école élémentaire Simone-Peretti de Biguglia.

 

Celle-ci a été inaugurée, mardi 25 novembre, par plusieurs représentants institutionnels et partenaires de l’initiative.

Une nouvelle structure d’accueil pour accompagner et intégrer des élèves en situation de handicap en milieu scolaire ordinaire. Huit élèves de cycle 2 allant du CP au CE2 et âgés de 6 à 11 ans avec un diagnostic d’autisme reconnu font désormais partie de l’école élémentaire Simone-Peretti à Biguglia. L’inauguration par des institutionnels a eu lieu, mardi, en la présence du personnel pédagogique et médico-social.

Une première au niveau élémentaire sur la Haute-Corse, une deuxième dans la région avec une autre classe à Ajaccio, pour des enfants pouvant venir de tout le département. Un accompagnement à la fois sur le plan psycho-éducatif, pédagogique et thérapeutique dans des locaux modernes et adaptés.

Une structure aménagée et qui s’inscrit donc dans une approche « neuro-développementale » pour des élèves n’ayant pas suffisamment acquis d’autonomie, de langage et qui peuvent présenter des difficultés « substantielles » dans leurs relations sociales, la communication ou le comportement.

Accroître la scolarisation des élèves handicapés dans les milieux « ordinaires »

Suivie par une équipe pluridisciplinaire avec des professionnels venant de l’Éducation nationale, cette classe est issue d’un long processus de développement et de réflexion auprès des différents partenaires. « On poursuit le développement d’unités d’enseignement en élémentaire qui est un enjeu majeur au niveau de l’Éducation nationale. Nous essayons d’accompagner au mieux les élèves handicapés avec un service autour de l’école inclusive dans chaque département et des pôles inclusifs d’accompagnements locaux (PIAL) », explique Bruno Benazech, directeur académique des services de l’Éducation nationale de Haute-Corse.

Dans le même sens, l’Agence régionale de santé de Corse a mis en avant la coopération des professionnels de l’Éducation nationale et du médico-social avec l’Adapei de Haute-Corse. Pour sa directrice Marie-Hélène Lecenne, « cette externalisation et ce modèle d’accompagnement entre l’équipe pédagogique et les spécialistes médico-sociaux représentent ce qu’il faut développer à l’avenir pour tous les enfants en situation de handicap. Cela va dans le sens de l’inclusion des enfants en milieu scolaire ordinaire ».

Un suivi scolaire continu à développer dans le futur

Un projet déjà mis en place dans d’autres départements de la métropole et qui permet à des enfants autistes de suivre une scolarisation à plein temps, y compris les temps de récréation et de restauration. Une victoire pour Véronique Cuvillier-Lugarini, présidente de l’association Eveil, qui se félicite d’avoir « réalisé en co-construction ce challenge qui n’était pas gagné d’avance. Tout cela dans le but de satisfaire des familles jusque-là dans le désespoir de voir leurs enfants sans aucun espoir ni avenir ».

Un chantier de l’inclusion sociale des personnes handicapés dans le milieu scolaire qui est « encore vaste mais qui prouve que la création de cette unité d’enseignement peut aboutir à de grandes avancées dans le futur », a déclaré Marcelle Nutti, référente départementale pour les troubles du spectre de l’autisme. 

Avant d’ajouter que ces « deux mondes de l’Education nationale et du médico-social peuvent fonctionner ensemble. L’essentiel étant de sensibiliser et former du personnel à la prise en charge des troubles du spectre de l’autisme ».

Un suivi scolaire qui entend s’élargir désormais avec les mêmes moyens à disposition dans le milieu secondaire et l’enseignement supérieur.

Le renforcement de l’offre de scolarisation adaptée s’inscrit donc dans l’idée de pouvoir réinsérer pleinement les élèves au sein de leurs classes de référence. Des objectifs et de nouvelles perspectives « qui ont besoin de se mettre en place de manière plus importante dans le temps pour ne plus laisser d’élèves avec un diagnostic d’autisme dans l’impasse » pour Geneviève Paoli, directrice de l’école Simone-Peretti.

Source FR3.

Le cri du cœur de la mère de Yannis, atteint d’autisme, sur liste d’attente pour intégrer un IME : « On se sent abandonnés par l’Etat »…

Atteint de troubles autistiques, Yannis est sur liste d’attente pour intégrer un Institut médico-éducatif à Calais. Sa mère refuse d’attendre trois à quatre ans.

Elle a lancé une pétition en ligne pour alerter sur la situation critique de son fils de 7 ans reconnu handicapé à 80%.

Yanis, 7 ans, est atteint de troubles autistiques. Il attend actuellement une place en Institut médico-éducatif à Calais.

 

“Yannis doit attendre 3-4 ans avant d’être admis en Institut médico-éducatif… donc pas de scolarité adapté à son handicap avant ses 11 ans.” Pour Anissa Bouifer, la situation scolaire de son fils Yannis, 7 ans, atteint de troubles autistiques, est critique.

En attendant de trouver une place dans l’un des deux IME de Calais, l’enfant n’est scolarisé qu’à hauteur de deux heures par jour en classe de maternelle. “Avec son handicap, c’est déjà compliqué de l’éduquer, déplore-t-elle, nous nous sentons abandonnés par l’Etat”.

« Je souhaiterais une aide de l’Etat pour faire avancer les choses et que mon petit garçon bénéficie comme chaque enfant du droit a l’école et d’étudier dans les meilleures conditions qui soient pour lui »

Anissa Bouifer, mère de Yannis, 7 ans, en attente d’une place en IME

Plus de 16 000 signatures de soutien sur la pétition en ligne

La semaine dernière, cette mère de famille a lancé une pétition en ligne “Soutien pour Yannis : une place en IME” adressée à l’Académie de Lille, à Karine Gauthier, vice-présidence du conseil départemental Pas-de-Calais en charge du handicap, au ministre de l’Education nationale et au président de la République, l’appel à l’aide accompagné d’une photo du petit garçon a déjà recueilli plus de 16 000 signatures.

“J’ai perdu mon emploi pour pouvoir m’occuper de mon fils”, explique Anissa Bouiffer. Chaque jour, elle doit récupérer son fils à l’école à 11 heures après les deux heures de classe quotidienne en maternelle. “C’est compliqué de le faire garder. Aucun employeur ne souhaite embaucher quelqu’un avec ma situation. »

Dans cette famille vivant à Guines près de Calais, seul le père travaille, en intérim. “Une situation précaire”, selon la mère de Yannis, qui estime que l’Etat ne fait pas suffisamment pour les personnes handicapées. « On avance pas, on recule”.

« Yannis est un petit garçon plein de vie et de capacités. Il est sociable et autonome, décrit-elle. J’ai peur qu’il ne trouve pas d’emploi plus tard ». Anissa Bouifer espère que la pétition en ligne et la médiatisation de la situation de son fils fera « avancer les choses ». 

Source FR3.

Pléneuf-Val-André. La halte-relais France Alzheimer fonctionne les mardis…

Accompagné une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ou toutes autres maladies apparentées est une très forte charge pour l’accompagnant souvent lié 24/24 heures au malade.

Marie-Noël Hardy et Simone Moy, bénévoles et référentes France Alzheimer à Saint-Brieuc ; Jean-Jacques Morvan, référent à Pléneuf-Val-André ; Yvon Roselier, président départemental

 

Ces troubles entraînent aussi souvent une rupture sociale du malade et de son accompagnant. D’où la création d’une halte-relais tous les mardis matin.

 Elle permet aussi aux malades de rencontrer d’autres personnes, de faire des activités. Elle offre un cadre serein pour un accompagnement en douceur vers l’acceptation progressive d’aides extérieures.  L’accueil est assuré par des bénévoles, formés par l’union de France Alzheimer,  une formation indispensable pour un accueil adapté .

 Le but de cette halte est d’offrir aux accompagnants la possibilité de profiter d’un moment pour eux en toute tranquillité, de rencontrer d’autres accompagnants et d’échanger entre eux et avec l’association  explique Yvon Roselier, président départemental de l’association France Alzheimer. »
Halte-relais France Alzheimer, salle des activités de l’espace socioculturel du Tertre-du-Bourg, rue des Drs-Roux-et-Calmette, à Pléneuf-Val-André ; chaque mardi, de 9 h à 12 h. Inscriptions auprès du secrétariat de France Alzheimer, du mardi au vendredi, tél. 02 96 60 85 42.

La halte-relais est la première sur le département. D’accès gratuit, elle s’adresse à l’ensemble de la communauté d’agglomération de Lamballe, Terre et Mer.  Le choix d’une permanence le mardi matin est directement lié au marché de Pléneuf. Ce jour-là, le choix d’une rencontre hebdomadaire est lié une facilité de gestion et à la gratuité parce que tout le monde doit avoir accès à ce type d’aide. 

Source OUEST FRANCE.

La Ferté-Macé. L’accueil de jour pour malades d’Alzheimer ferme…

Lors de l’assemblée générale extraordinaire, lundi, les membres de l’association Aloïs pays d’Andaine Jean-Jacques Francesconi ont pris la décision, à l’unanimité, de dissoudre l’association.

Les participants à l’assemblée générale extraordinaire où il a été décidé de dissoudre l’association.

 

En conséquence, le centre d’accueil de jour pour les malades atteints de la maladie d’Alzheimer va fermer ses portes.

« Après quinze ans au service des malades d’Alzheimer et de leurs familles, c’est avec regret que nous avons pris cette décision. Mais après de très longs mois de confinement et de situation sanitaire délicate, aucune demande d’accueil n’a été faite pour intégrer ce centre d’accueil de jour. Les familles ont d’autres besoins comme, par exemple, les accueils à la journée dans les Ehpad du secteur ou des accompagnements au domicile », expliquent les responsables.

L’association espère que ces familles trouveront des solutions d’aide qui leur conviendront et les soulageront au quotidien. Les responsables d’Aloïs constatent que « depuis novembre, de nombreux bénévoles se sont engagés dans les visites de courtoisie organisées par la municipalité, mettant ainsi leurs compétences au service des personnes isolées ».

Source OUEST FRANCE.

Covid19 : une vente caritative d’œuvres au profit de l’association France Alzheimer Corse…

A cause de la crise sanitaire, les associations ont peiné à récolter les fonds nécessaires à leur fonctionnement.

C’est dans ce cadre que les associations France Alzheimer Corse et Donne e Surelle ont organisé le samedi 18 décembre une vente caritative d’œuvres au Palazzu Domu d’Ajaccio.

A cause de la crise sanitaire, les associations ont peiné à récolter les fonds nécessaires à leur fonctionnement.

 

45 tableaux d’une trentaine d’artistes corses ont été exposés et proposés aux enchères ce samedi 18 décembre. Les bénéfices de leur vente ont été reversés au profit de l’association France Alzheimer Corse.

Une des peintres, Lorie Renaud, a réalisé une œuvre sur le thème du lien et de la connexion. « Ma grand-mère paternelle a eu cette maladie, et je n’ai pas pu lui dire au revoir parce qu’elle était sur le continent. Rejoindre cette association c’était pouvoir apporter quelque chose et c’est pour ça que j’ai voulu créer un tableau« , confie-t-elle.

Une vingtaine de tableaux vendue

Pour l’association, cette journée symbolise les retrouvailles.  » Après cette période horrible du Covid19 qui nous a coupé des adhérents, on avait besoin de retrouver le lien« , explique Jean-Marc Cresp, Vice-président de l’association France Alzheimer Corse. Ce samedi, une vingtaine de tableaux a été vendue.

Philippe Christian est atteint de troubles cognitifs. Selon lui, ce genre d’événements est essentiel pour mieux connaître Alzheimer. « Ça permet d’interpeller les gens concernant cette maladie. Et de faire des rapprochements entre sa personne et le malade en question », considère-t-il.

Il est aussi possible de les acheter en ligne. En Corse, entre 6.000 et 8.000 personnes sont officiellement déclarées atteinte de la maladie d’Alzheimer.

Cours de danse, trampolines, spectacles… Bientôt un parc unique pour les enfants porteurs d’un handicap…

Un bâtiment entièrement pensé et aménagé pour les enfants porteurs de handicap. Des ateliers et des cours proposés chaque jour.

Le « village des enfants extraordinaires » ouvrira en 2022 à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne). Photo d'illustration.

 

Tel est le projet pharaonique qu’a imaginé un couple de Franciliens. Ce « village des enfants extraordinaires » doit ouvrir en septembre 2022 dans le Val-de-Marne.

Les préinscriptions sont déjà possibles en ligne.

 

C’est un concept unique en son genre qui n’existe pas encore en France. Emmanuelle et Jérôme Stioui, deux habitants de Saint-Mandé (Val-de-Marne), ont imaginé un lieu entièrement dédié aux enfants porteurs d’un handicap moteur et psychique.

Il s’agit d’un immense centre de 600 m2 dans lequel tout sera adapté pour ces jeunes visiteurs âgés entre 6 et 18 ans. Un parc pour s’amuser, se défouler, apprendre et être stimulé.

Des experts qui ont travaillé sur Disneyland Paris

Concrètement, ce fameux parc ne ressemblera à aucun autre. « C’est un OVNI. Nous sommes précurseurs », précisent Emmanuelle et Jérôme Stioui, parents d’Alicia née avec un syndrome cardio-facio-cutané. Ils ont voulu soigner la décoration pour que le village ne soit pas plongé dans une « ambiance maussade ». Pour cela, « nous avons fait appel à des sociétés qui travaillent avec le Puy du Fou et Disneyland Paris ». Plus précisément, « nous sommes partis sur le thème de la nature enchantée, un univers magique et féerique ».

Ce « village des enfants extraordinaires » verra le jour à Saint-Maur-des-Fossés, commune située à 12 km à l’est de Paris. Le gros œuvre vient d’être achevé et la livraison est prévue au printemps 2022. L’ouverture, elle, est programmée à la rentrée scolaire 2022. Les préinscriptions sont possibles sur le site Internet de l’association depuis début décembre.

Des cours de cuisine, de danse, de musique

Les parents d’Alicia, épaulés par une équipe de bénévoles, ont également pensé aux enfants autistes. « Certains ont besoin d’observer le groupe et de se mettre à l’écart mais nous ne voulions pas qu’ils soient obligés de quitter l’atelier. Nous avons créé des petits cocons en forme de champignon et de balancelle. »

Le mobilier, l’accessibilité, les équipements ont été pensés en lien avec des professionnels pour que les enfants puissent profiter du jardin, de la cuisine, de la salle de spectacles, du parcours moteur, de la salle de relaxation et de l’aire de jeu de 500 m2 avec des trampolines, des balançoires sécurisées, un carrousel… Un parking privatif de 15 places a été prévu.

À l’étage, plusieurs salles d’ateliers seront créées. Les enfants, même ceux en fauteuil roulant, pourront recevoir des cours de danse, de musique… « Grâce à des châssis vitrés, les parents pourront observer leurs enfants derrière une vitre sans tain ce qui n’est pas possible dans les Instituts Médico-Educatifs. »

Deux millions d’euros

Ce « village des enfants extraordinaires », qui a été repéré par Le Parisien, n’accueillera pas uniquement les enfants porteurs de handicap mais toute leur famille. Leurs frères et sœurs pourront profiter des installations sans surcoût la semaine et le week-end. Les parents, eux, auront l’obligation de rester sur place. « Ce n’est pas un système de garde », prévient le père de famille.

Cet incroyable projet demande évidemment un financement très important : deux millions d’euros. Il manque à ce jour 10 000 €. Les dons sont possibles sur le site de l’association. Emmanuelle et Jérôme Stioui ont notamment reçu le soutien de la Fondation Perce-Neige, la région Ile-de-France, la ville de Saint-Mandé. Le budget de fonctionnement a, lui, a été estimé entre 500 000 et 600 000 € par an.

Accueillir les familles les plus modestes

Le couple souhaite que toutes les familles, même les plus modestes, puissent profiter de leur parc. Il réfléchit à mettre en place un système de tarification sur quotient familial et des bourses. Il faudra compter 350 € pour un abonnement annuel pour un atelier par semaine (hors vacances scolaires) ou 15 €/demi-journée par famille pour profiter des installations en accès libre.

Conscients que la demande est forte en France notamment où les IME sont rares, ils souhaitent aider les familles. « Nous savons que nous avons eu de la chance pour Alicia. Nous avons eu une place dans un IME à ses cinq ans. En province, l’attente peut durer des années. » Dans le futur, ils espèrent que leur concept de village « prototype » pourra voir le jour dans d’autres régions en métropole.

Ils espèrent que les familles en attente d’une place en institut médico-éducatif (IME) pourront obtenir une aide financière de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH). « Il va falloir que nous nous battions », reconnaissent les Stioui.

Source OUEST FRANCE.

Loire-Atlantique. Handicap : ce foyer de vie est repris par la fondation Perce-Neige…

Au 1er janvier 2022, le foyer des Hautes Roches devient la Maison Perce-Neige.

Boussay, Foyer Hautes Roches

 

L’établissement, qui accueille des personnes en situation de handicap, est situé à Boussay.

Une page se tourne au foyer de vie des Hautes Roches, à Boussay.

En Loire-Atlantique, la fondation gère deux établissements : à La Chapelle-sur-Erdre et maintenant Boussay.

L’association Asfeai qui assurait la gestion de l’établissement a été dissoute.

La structure qui accueille des personnes en situation de handicap mental a été reprise par la fondation Perce-Neige, dans le cadre d’une fusion-absorption.

Depuis sa création, Perce-Neige réalise des maisons de vie pour accueillir les personnes en situation de handicap, assure des missions de conseil et soutien auprès des familles et interpelle les pouvoirs publics.

A compter du 1er janvier 2022, la structure deviendra la Maison Perce-Neige.

La fondation, créée en 1966 à l’initiative de feu l’acteur Lino Ventura, a pour but d’accueillir et d’accompagner les enfants et les adultes touchés par une déficience mentale, un handicap physique ou psychique.

Perce-Neige gère aujourd’hui plus de 40 établissements spécialisés (foyers de vie, foyers d’accueil médicalisés, Maisons d’accueil spécialisées…) répartis sur l’ensemble du territoire. Parmi ceux-ci, trois sont spécifiquement dédiés à l’accueil de personnes autistes dans le Val-de-Marne, le Maine-et-Loire et les Bouches-du-Rhône.

Depuis sa création, Perce-Neige réalise des maisons de vie pour accueillir les personnes en situation de handicap, assure des missions de conseil et soutien auprès des familles et interpelle les pouvoirs publics.

Pas de changement

Le transfert ne change rien pour les familles et l’établissement qui compte 16 salariés, accueille 16 résidents et gère une chambre d’accueil temporaire.

C’était la condition. La fondation reprend tout. ll n’y a pas de perte d’emploi. L’encadrement reste sur site.

Frédéric Beron, directeur du foyer.

Cette absorption devenait inéluctable pour l’établissement dont la petite taille devenait critique.

« Cela va dans le sens de la professionnalisation. Au regard des contraintes économiques et de la gestion quotidienne, cela devenait de plus en plus compliqué pour le conseil d’administration qui s’épuisait, faute de renouvellement des membres. Il fallait trouver un autre modèle », souligne le directeur.

Plutôt qu’un regroupement forcé, le foyer a donc choisi d’intégrer Perce-Neige.

C’est une fondation avec laquelle on partage les mêmes valeurs et dont la notoriété est importante. C’est sécurisant pour les familles.

Frédéric Beron. 

Une autre association créée

En intégrant la fondation, l’établissement de Boussay va bénéficier de tous les services d’une structure à l’envergure nationale ; assistance sociale, ressources humaines, comptabilité…

L’Asfeai dissoute, les parents et amis ont décidé de créer une nouvelle association « Association Foyer les Hautes Roches ».

De nouveaux statuts ont été adoptés. Cette dernière aura un rôle de partenaire et sera un soutien bénévole et financier pour la maison Perce-Neige.

Son but est principalement récréatif.

L’association aura vocation à créer des activités et des animations pour le compte du foyer et de ses résidents.

Source ACTU.FR

 

Un défilé inclusif réunit près de 60 personnes handicapées mentales à La Rochelle…

57 modèles, porteurs d’un handicap intellectuel, se sont entraînés pendant des mois pour apprendre à défiler. Cet évènement unique en France est organisé dans l’agglomération rochelaise par l’association UNAPEI. 

La coiffeuse Sophie Beauçais finalise la coiffure d'une participante.

 

Qui a dit qu’on ne peut pas fouler les podiums en étant en situation de handicap ? Certainement pas l’UNAPEI de Charente-Maritime, l’association d’aide aux personnes handicapées mentales, qui fête cette année ses 60 ans et qui a décidé pour l’occasion d’organiser un grand « défilé inclusif ». 57 participants exactement, défilent au Biopôle de Léa nature à Périgny, ce 24 septembre à 19 heures. Tous ces top-modèles d’un soir vivent au quotidien dans les foyers de l’UDAPEI. L’évènement n’aurait pas pu se faire sans le concours d’une autre association Partage ta différence, spécialisée dans les défilés inclusifs.

Les dernières répétitions se sont déroulées au foyer rural de Périgny.

Dans la grande salle de répétition, au foyer rural de Périgny, Bruno se prépare à défiler : « Je passe en deuxième position », sourit-il. Il écoute avec attention les consignes de Fathé Dellal, présidente de Partage ta différence. « Vous êtes prêt le groupe 2 ? » lance-t-elle. La musique démarre, et les modèles s’avancent sur le podium, surveillés de loin par Fathé Dellal. « Ils ont besoin de repères pour se positionner : au sol il y a des cerceaux, mais surtout il y a nous, les encadrants. Ils nous connaissent et ça les rassure », explique-t-elle.

Il faut s’adapter à l’handicap de chaque participant. Certains ne comprennent que si l’on parle très fermement, alors que pour d’autres il faut parler tout doucement. C’est pour ça qu’on a mis trois mois pour que tout le monde apprenne à défiler ! » – Fathé Dellal, présidente de Partage ta différence

Heureusement, il n’y a pas que le stress du podium à vaincre : les participants se font aussi chouchouter par des coiffeurs, des stylistes et des maquilleurs. Tous sont venus aider bénévolement, comme la coiffeuse Sylvie Buttigier. « C’est génial car les participants savent précisément ce qu’ils veulent. Tout à l’heure, une jeune fille voulait des couettes, et rien d’autre ! » rigole-t-elle.

Dans leurs émotions, ils partagent beaucoup plus que mes clients habituels, ils sont très généreux ! » – Sophie Bauçais, coiffeuse bénévole pour le défilé de l’UNAPEI

« Moi je suis contente pour les gens qui vont venir nous voir défiler », tient à rappeler Catherine, une des participantes. « Ils vont être content de voir ce spectacle ! » Emilie Journée, chargée de l’évènement pour l’UNAPEI 17, conclut : « On veut surtout qu’ils s’amusent et se fassent plaisir. On ne vise pas la perfection ! »

Source FRANCE BLEU.

Le Viagra pourrait être utilisé pour traiter la maladie d’Alzheimer…

Des scientifiques américains affirment que les utilisateurs de sildénafil, le nom générique du Viagra, sont moins susceptibles de développer la maladie d’Alzheimer.

Cette découverte, bien qu’à confirmer, les incite à déterminer plus précisément l’origine de cet effet protecteur.

Le Viagra pourrait être utilisé pour traiter la maladie d'Alzheimer

 

La maladie d’Alzheimer, la forme la plus courante de démence liée à l’âge, touche des centaines de millions de personnes dans le monde. Malgré le nombre croissant de cas, il n’existe actuellement aucun traitement efficace. Et si celui-ci existait déjà, mais que son usage était jusqu’ici réservé à une autre condition pathologique ? Telle est l’hypothèse de scientifiques de la clinique de Cleveland à propos du sildénafil, un traitement approuvé par la Food and Drug Administration (Agence américaine du médicament) pour la dysfonction érectile (Viagra) et l’hypertension pulmonaire (Revatio). Leur étude parue dans Nature Aging révèle qu’il pourrait s’agir d’un candidat médicament prometteur pour prévenir et traiter la maladie d’Alzheimer.

À l’aide d’un système informatique et d’un réseau de cartographie génétique portant sur 7 millions de patients, les chercheurs ont souhaité déterminer quel médicamentparmi les 1 600 molécules approuvées par l’autorité sanitaire américaine pourrait s’avérer être un traitement efficace pour la maladie d’Alzheimer. Ils ont attribué des scores plus élevés aux médicaments ciblant à la fois la protéine bêta-amyloïde et la protéine taudans le cerveau, deux phénomènes pathologiques cérébraux décrits dans la maladie d’Alzheimer, par rapport aux médicaments ciblant uniquement l’un ou l’autre. Les résultats ont placé le sildénafil en tête des médicaments à tester dans un futur essai clinique.

« Le sildénafil améliore considérablement la cognition et la mémoire »

Les chercheurs ont déjà pu déterminer que le sildénafil est associé à une incidence réduite de 69% de la maladie d’Alzheimer. « Des études montrent que l’interaction entre l’amyloïde et la protéine tau contribue davantage à la maladie d’Alzheimer que l’une ou l’autre seule », explique le Pr Feixiong Cheng. « Nous avons émis l’hypothèse que les médicaments ciblant l’intersection du réseau moléculaire des endophénotypes amyloïde et tau devraient avoir le plus grand potentiel de succès. » Une bonne nouvelle puisque l’usage d’un traitement déjà existant à de nouvelles fins thérapeutiques offre une alternative à l’élaboration de nouveaux médicaments, un processus très long et coûteux.

« Le sildénafil, dont il a été démontré qu’il améliore considérablement la cognition et la mémoire dans les modèles précliniques, s’est présenté comme le meilleur candidat médicament », ajoute le Pr Cheng. « Nous avons constaté que son utilisation réduisait la probabilité de développer la maladie d’Alzheimer chez les personnes atteintes de maladie coronarienne, d’hypertension et de diabète de type 2, qui sont toutes des comorbidités significativement associées au risque de la maladie. » Pour explorer de plus près l’effet du sildénafil sur la maladie d’Alzheimer, les chercheurs ont développé un modèle de cellules cérébrales dérivé d’un patient atteint de la maladie d’Alzheimer à l’aide de cellules souches.

Cette expérience a permis de déterminer la façon dont le sildénafil peut influencer les changements cérébraux liés à la maladie : cette molécule augmente la croissance des cellules cérébrales et diminue l’hyperphosphorylation des protéines tau, une caractéristique qui conduit à des enchevêtrements neurofibrillaires que l’on trouve dans la maladie d’Alzheimer. Outre le lancement d’un essai clinique pour confirmer les avantages cliniques du sildénafil sur une large cohorte de patients atteints d’Alzheimer, l’équipe scientifique prévoit d’appliquer cette approche de « réorientation des médicaments » à d’autres maladies neurodégénératives, dont la maladie de Parkinson et la sclérose latérale amyotrophique (SLA).

Source SANTE MAGAZINE.