Coronavirus : « Ces thromboses post-vaccination sont très différentes des thromboses courantes », explique une spécialiste de la médecine vasculaire. A Savoir !…

Des thromboses ont été répertoriés après le vaccin AstraZeneca et celui de Jannsen, Marie-Antoinette Sevestre-Pietri fait le point sur ce que l’on sait de cette réaction, rare mais grave.

Coronavirus : « Ces thromboses post-vaccination sont très différentes des thromboses courantes », explique une spécialiste de la médecine vasculaire

 

  • Cette semaine, les Etats-Unis ont suspendu la vaccination avec le sérum de Janssen après six cas de thromboses dont une mortelle.
  • Après des semaines de modifications des campagnes vaccinales avec AstraZeneca en Europe, les inquiétudes se multiplient sur ces deux vaccins à adénovirus.
  • Quelles sont les spécificités de ces thromboses ? Peut-on donner un médicament qui limiterait le risque de caillot sanguin ? La présidente de la Société française de médecine vasculaire a répondu aux questions de 20 Minutes.

Après six cas de thromboses, dont un décès sur 7,5 millions de personnes vaccinées, les Etats-Unis ont suspendu cette semaine l’administration du vaccin Jannsen pour une semaine. Après les  doutes et tergiversations autour d’AstraZeneca, les cas de thromboses, ces caillots sanguins qui bouchent une veine, post-vaccination inquiètent.

En France, où le vaccin Jannsen n’est pas encore disponible, sur près de 2,5 millions d’injections, l’Agence du médicament a répertorié 12 cas de ces thromboses atypiques, entraînant quatre décès. Pour tenter de comprendre quel est le lien entre ces deux vaccins et ces thromboses, 20 Minutes a interrogé Marie-Antoinette Sevestre-Pietri, cheffe de service en médecine vasculaire au CHU d’Amiens et présidente de la Société française de médecine vasculaire.

Y a-t-il plus de risque de faire une thrombose avec certains vaccins que d’autres et pourquoi ?

Oui, il y a plus de risque de faire des thromboses particulières avec les vaccins à adénovirus. C’est-à-dire celui d’AstraZeneca, développé avec un adénovirus de chimpanzé et celui Janssen, avec un adénovirus humain. Ces vaccins induisent une très forte réaction inflammatoire. Elle active les plaquettes sanguines (qui permettent d’arrêter un saignement quand on se coupe) dont le nombre va beaucoup baisser. Ce qu’on appelle une thrombopénie. Les plaquettes qui restent, elles s’agrègent, ce qui provoque un caillot sanguin.

Est-ce une réaction nouvelle ou traditionnelle après un vaccin ?

Créer des vaccins avec des adénovirus, c’est relativement nouveau. On a déjà utilisé des adénovirus pour la thérapie génique. Vous injectez un gène modifié pour qu’il fabrique une protéine chez un patient qui ne peut pas la produire. On avait remarqué une inflammation à cause de ces adénovirus, mais pas cet effet-là précis. On n’a jamais eu un vaccin à adénovirus diffusé à grande échelle.

En quoi ces thromboses sont-elles spécifiques ?

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que ces thromboses post-vaccination, spécifiques et très rares, sont très différentes des thromboses courantes. D’abord par leur localisation : cerveau et abdomen alors que les thromboses veineuses courantes sont plutôt visibles sur le mollet, la cuisse et l’embolie pulmonaire sur les poumons. Autre différence : elles concernent des personnes jeunes, au 2/3 des femmes. Enfin, la spécificité de cette réaction, c’est qu’elle est associée à une baisse de plaquettes et qu’il y a des thromboses en chaîne, partout dans le corps.

Ce qui évoque une réaction allergique à l’héparine. L’héparine est un anticoagulant [fluidifiant du sang] naturel issu de la muqueuse de porc. Paradoxalement, quand on donne ce médicament, on peut observer un mécanisme immunoallergique : les anticorps détruisent les plaquettes. C’est rare, mais ça peut être sévère. C’est d’ailleurs pour ça que les Danois ont mesuré les anticorps après la vaccination avec les mêmes kits qui servent après avoir donné de l’héparine.

Ce risque est-il important de faire cette réaction allergique ?

Avec le Covid-19, un patient a 8 % de risque de faire une thrombose veineuse quand il est hospitalisé. En réa, ça monte jusqu’à 20 %. Après la vaccination, on a rapporté, pour le moment, 80 cas de thromboses sur 20 millions d’injections dans le monde. C’est infime. A l’échelle d’une population, c’est très peu, à l’échelle personnelle, c’est autre chose. J’explique à mes patients qu’il faut se faire vacciner car le risque de mourir du Covid-19 est bien plus important que de mourir de ces thromboses. On a vu combien l’opinion change vite. Au début, les gens se méfiaient du vaccin à ARN messager, même les médecins… Aujourd’hui, c’est le triomphe du vaccin ARN.

Comment expliquer que cela touche les jeunes et les femmes ?

Pour le moment, on ne sait pas pourquoi. Peut-être qu’il y a des choses liées aux récepteurs hormonaux. L’immunité qui suréagit chez ces patients jeunes est une hypothèse sérieuse.

Quels signes doivent alerter ?

Après le vaccin AstraZeneca, on a vu dans nos hôpitaux beaucoup de nos internes et étudiants en médecine faire des réactions inflammatoires fortes. C’est normal d’avoir de la fièvre et des courbatures pendant 24h. Au-delà de 48h, si ça persiste, il faut en revanche être vigilant. S’il y a des signes comme d’importants maux de tête ou de ventre, la vision brouillée, une main qui ne marche pas, des troubles de la parole, qui sont les signes d’AVC, il faut s’affoler.

Y a-t-il un traitement préventif possible ?

Beaucoup de collègues nous demandent s’ils doivent donner par prévention un anticoagulant. Non, parce que cet anticoagulant n’aura aucune action sur cette thrombose immunologique. Ce médicament ne protège pas de cette réaction. D’autant qu’il y a un risque d’hémorragie, donc donner un anticoagulant n’est pas une bonne idée.

Et curatif ?

Oui. Comme c’est quelque chose de nouveau, on tâtonne. Mais il y a des possibilités thérapeutiques. La société de médecine vasculaire et de réanimation ont émis des recommandations. Les traitements dépendent du taux de plaquette. Pour les patients les plus graves, on va donner un traitement anticoagulant et surtout des immunoglobulines pour supprimer ces anticorps. Chez les patients qui ont une faible thrombopénie, on va injecter des plaquettes avec des anticoagulants très spéciaux. Mais il y a une grosse mortalité : un tiers des patients en décèdent, selon les données disponibles.

Combien de temps faut-il rester vigilant ? Est-ce qu’il y a un risque lors de la deuxième injection ?

Les cas qui ont été décrits sont intervenus entre une semaine et 18 jours après l’injection. Au-delà d’un mois, cette réaction est très peu probable. On ne sait pas s’il y a un risque à la deuxième injection quand la première s’est bien passée.

Est-ce que le risque est plus élevé pour les patients qui ont déjà des maladies vasculaires ?

Non. Les gens qui font facilement des thromboses, c’est soit une anomalie de la coagulation, soit les circonstances, à savoir l’immobilisation prolongée après une chirurgie, pendant un vol en avion très long… Et bien sûr, l’âge joue. La maladie thromboembolique c’est 1 cas sur 1.000 au niveau national et 1 cas sur 100 pour les plus de 70 ans. Ces patients-là ont beaucoup de risques d’avoir une thrombose sévère avec le Covid-19. Et vraiment très, très peu de risque d’avoir une réaction allergique après le vaccin AstraZeneca. Mais mes patients ont du mal à comprendre cette nuance.

Covid-19 : la crise sanitaire a désorienté les publics handicapés…

À l’image de ce qu’ont vécu les personnes suivies par l’Adapei du Doubs, la crise sanitaire que le pays traverse depuis un an n’a pas été facile à vivre pour les personnes en situation de handicap.

Un public qui manque toujours de considération et de visibilité.

Covid-19 : la crise sanitaire a désorienté les publics handicapés

 

« Cette crise sanitaire nous a rappelé que l’inclusion des handicapées dans la société était loin d’être acquise. » Responsable de l’Atlas, une structure bisontine de l’Adapei 25 (association départementale de parents et d’amis de personnes handicapées mentales) qui s’occupe du temps libre de personnes handicapées intellectuelles, Romaric Vieille n’a pu que constater le mal-être et les difficultés de ces gens qu’ils côtoient au quotidien.

Covid-19 : la crise sanitaire a désorienté les publics handicapés

Au service L’Atlas, à Besançon, les personnes handicapées suivies par l’Adapei peuvent venir se ressourcer. Une structure indispensable pour maintenir du lien social, alors que certains travailleurs en Esat ont perdu leur activité professionnelle pendant la crise sanitaire. Photo ER /Ludovic LAUDE 

« La plupart des personnes que nous suivons, qui sont assez autonomes, ont mal vécu le premier confinement. Du jour au lendemain, leur vie sociale, s’est quasi arrêtée. Et ces personnes ont manqué d’informations claires et accessibles. »

Privés de travail

Exemple avec les attestations de sortie, que raconte Marilyne Jeannier, 42 ans, mère de famille bisontine suivie par l’Adapei : « L’an dernier, nous avons dû faire des attestations faciles à lire et à comprendre car celle de l’État n’était pas compréhensible pour de nombreuses personnes handicapées. » Souhaitant agir, Marilyne Jeannier a créé l’association « Droits devant 25 » en juin dernier, juste après le premier confinement.

Olivier Piard, un Bisontin de 55 ans, l’a aidée. Travaillant en Esat (établissement de service d’aide par le travail), lui aussi n’a pas bien vécu le confinement : « Ne pas aller au boulot pendant trois mois, ç’a été très dur », confirme ce Bisontin qui travaille en sous-traitance industrielle pour l’Adapei 25.

Il fallait maintenir un lien

« Certaines personnes suivies à l’Adapei vivent seules et pour eux, le travail en Esat représente un véritable lien social », enchaîne Thierry Del’Hozanne. Le directeur du pôle travail et insertion professionnelle de l’Adapei précise que les travailleurs handicapés qui œuvrent dans les Esat peuvent être des déficients intellectuels, ou des personnes ayant développé des troubles psychiques.

Lors de la fermeture des Esat, les structures accompagnantes ont mis en place des organisations pour maintenir le lien avec les travailleurs, mais aussi pour assurer la continuité de l’activité.Illustration à l’Adapei, les écoles étant fermées, la production de repas par la cuisine centrale de l’association est soudainement passée de 6 000 à 400 repas par jour.

Covid-19 : la crise sanitaire a désorienté les publics handicapés

L’Adapei 25 accueille 867 enfants et adolescents dans le Doubs. En tout, elle suit 3 600 personnes handicapées, polyhandicapés, autistes. Photo ER /Ludovic LAUDE

Un personnel obligé de s’adapter

« Malgré les difficultés, on a pu compter sur la capacité d’adaptation de nos personnels », ajoute Thierry Del’Hozanne. « Pour appeler le plus souvent possible nos bénéficiaires qui pouvaient souffrir d’une forme d’isolement, mais aussi afin de changer d’emploi au pied levé. »

Preuve que tous les employés de l’Adapei ont dû s’adapter : « Un jour, pendant le premier confinement, seuls 36 de nos 210 salariés bisontins occupaient leur poste d’origine », explique Thierry Del’Hozanne.

Inclusion

Des efforts ont été faits, mais les professionnels sont toujours unanimes : la prise en charge du handicap et de la déficience intellectuelle en France n’est pas assez développée.

Le directeur général de l’Adapei cite l’exemple de la vaccination  : « Les handicapés, notamment ceux que nous hébergeons, n’ont pas eu le même traitement que les résidents d’Ehpad qui ont bénéficié d’une campagne de vaccination », explique Franck Aigubelle. « Le parcours pour se faire vacciner est beaucoup plus dur pour les publics que nous aidons. Ce qui n’est pas juste au regard de leur handicap. »

Et Romaric Vieille de conclure sur la notion d’inclusion, si chère aux défenseurs de la prise en charge de la déficience mentale : « L’inclusion c’est très bien, mais pour y parvenir, il faut absolument que la société s’adapte aux personnes en situation de handicap. » Et pas l’inverse.

Doubs – Publics handicapés dans le Doubs : quelques repères

Un poulailler qui a fait mieux que résister

L’Adapei 25 est financée par le Département, l’agence régionale de santé (ARS) mais aussi par ses activités de production. Ses Esat proposent de la sous-traitance industrielle, des activités de blanchisserie, de préparation et livraison de repas et même de l’agroalimentaire. Si la plupart de ces activités ont vu leur chiffre d’affaires baisser durant le premier confinement, d’autres secteurs ont fait mieux que résister. C’est le cas du poulailler de Pelousey. « Certains clients ont eu des problèmes d’approvisionnement et ont été contents de nous acheter nos volailles produites localement », explique-t-il. « Notre activité a augmenté de 20 % en 2020. La difficulté a été de maintenir l’activité de l’abattoir en l’absence des 23 personnes handicapées qui le font tourner en temps normal, mais qui n’étaient pas là durant le premier confinement. »

Des masques produits à l’Esat de Pontarlier

C’est une nouveauté de 2021 : l’Esat de Pontarlier de l’Adapei produit des masques chirurgicaux. Le pôle enfance-adolescence en commande 150 000 par mois.

Fin de prises en charge

Durant cette période de crise sanitaire dure à vivre pour certains travailleurs d’Esat, il est arrivé que les troubles psychiques prennent le dessus. « Nous avons enregistré cinq arrêts de prise en charge en un an », regrette Thierry Del’Hozanne. Autant de personnes qui n’ont pas été en mesure de reprendre leur activité professionnelle après les différents arrêts d’activité liés à la crise de la Covid.

160 adultes handicapés suivis pendant le confinement

Dans la région de Besançon, l’Adapei fait travailler 350 personnes en Esat. Dès le 17 mars, les Esat ont fermé. Mais les services de l’association ont assuré un suivi par téléphone, ou à domicile, pour 160 personnes.

Des personnels éprouvés

« La crise sanitaire a été éprouvante pour les personnels qui ont beaucoup travaillé, et dont les emplois n’ont pas été valorisés comme ils le souhaitaient », résume Franck Aigubelle. Le directeur de l’Adapei 25 fait référence au mouvement du médico-social privé pour obtenir notamment les augmentations de salaires qui ont été accordées aux soignants de l’hôpital public , dans le cadre du Ségur de la Santé. Des revalorisations qu’ils n’ont pas obtenues.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : Age, région, état de santé… Qui sont les 100.000 personnes mortes du Covid-19 en France ?…

Santé publique France a annoncé ce jeudi que la barre des 100.000 morts du Covid-19 avait été officiellement dépassée.

Coronavirus : Plus de 500 nouveaux décès en 24 heures (Illustration)

 

  • Il y a désormais plus de 100.000 morts du coronavirus en France.
  • Selon Santé publique France, 57 % des personnes décédées de la maladie sont des hommes, 93 % sont âgées de plus de 65 ans et 41,5 % étaient atteintes de comorbidités.
  • Les régions les plus endeuillées au début de la crise étaient l’Ile-de-France et le Grand-Est.

Le chiffre symbolique est officiellement atteint. 100.000 personnes sont décédées du coronavirus en France depuis le début de l’épidémie. Qui sont ces personnes ? Où vivaient-elles ? Souffraient-elles déjà de problèmes de santé ? 20 Minutes dresse le portrait-robot des individus derrière ce bilan, grâce aux données de Santé publique France et celles recensées par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de Décès ( CépiDc).

Lors de la première vague en mai 2020, Santé publique France indiquait que 84 % des décès concernaient des personnes atteintes de comorbidités et 92 % étaient âgées de plus de 65 ans. Un peu moins d’un an plus tard, le taux de décès lié au Covid-19 reste le plus élevé chez les personnes de plus de 65 ans présentant des comorbidités.

Majoritairement des hommes, âgés, et atteints d’une ou plusieurs comorbidités

Depuis le début de l’épidémie, 58 % des personnes décédées du Covid-19 sont des hommes. Entre mai 2020 et avril 2021, l’âge moyen du décès se situe entre 84 et 85 ans et 93 % des personnes décédées avaient 65 ans et plus. Parmi les plus jeunes (moins de 20 ans), seules douze personnes sont mortes de la maladie en France.

Mais l’âge n’est pas le seul facteur à prendre en compte, comme le rappelle Catherine Hill, épidémiologiste et bio statisticienne : « l’âge et les comorbidités jouent tous les deux un rôle dans les formes graves du Covid-19 ». Selon Santé publique France, sur 43.000 certificats de décès reçus par le CépiDc, 65 % des personnes décédées étaient déjà fragilisées par une ou plusieurs pathologies. L’hypertension artérielle et les pathologies cardiaques sont les plus mentionnées sur les certificats électroniques.

Morts à l’hôpital

Les régions les plus endeuillées au début de la crise étaient l’Ile-de-France et le Grand-Est. A l’automne 2020, lors de la deuxième vague, d’autres régions ont été durement frappées, comme l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté et Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Selon Santé publique France, entre le 1er mars 2020 et le 6 avril 2021, 71.208 décès sont survenus au cours d’une hospitalisation. 26.093 autres décès ont eu lieu dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées (Ehpad) et autres établissements sociaux et médico-sociaux.

Cependant, il faut rappeler que face à la flambée de l’épidémie en avril et mai 2020, les autorités ont peiné à organiser le décompte, et seuls les décès survenus en milieu hospitalier étaient alors comptabilisés. La mission du CépiDc a par la suite permis de traiter les informations liées à la mortalité avec des certificats électroniques, mais il reste encore  des incertitudes sur les chiffres des morts en Ehpad.

Source 20 MINUTES.

Mort du Covid ou de maltraitance ? Les enfants d’un résident d’un Ehpad à Mazamet dans le Tarn déposent plainte…

Selon Didier et Denis Bordes, leur père de 93 ans n’est pas décédé du Covid mais du fait qu’il ait été attaché pendant 15 jours sur un fauteuil.

Ils viennent de déposer plainte contre un Ehpad de Mazamet pour homicide involontaire.

Georges Bordes décédé le 30 mars 2021 à l'Ehpad "La chevalière" de Mazamet

 

« Pendant la guerre on attachait des prisonniers…mais là quand même ! La covid ce n’est pas la peste! Nos anciens ne méritent pas ça avec la vie qu’ils ont mené ». Didier Bordes est toujours sous le coup de l’émotion et d’une certaine colère après le décès de son père à 93 ans. Pour la famille, Georges Bordes n’est pas mort de la covid mais de maltraitance après avoir été attaché sur un fauteuil dans sa chambre pendant 15 jours. Didier et son frère Denis choisissent une photo pour mettre sur la tombe et avec leur sœur, ils ont décidé de porter plainte.

Une plainte pour l’exemple

« On ne comprend pas pourquoi notre père est resté attaché sur un fauteuil tous les jours pendant 15 jours. C’est pour ça qu’on a décidé de déposer plainte contre l’Ehpad pour homicide involontaire et maltraitance auprès du parquet. J’espère qu’il y aura une issue positive pour que ça n’arrive plus à d’autres personnes. » Cherif Chabbi, procureur de la république de Castres procède actuellement à des auditions. Une partie du personnel médical de l’Ehpad mais aussi le médecin de famille qui a prescrit l’ordonnance de contention pour Georges Bordes sont ou seront entendus.

Didier et Denis Bordes choisissent une photo de leur père pour mettre sur la tombe

Pour la directrice de l’Ehpad Sarah Caminade-Marty, son établissement n’a fait que respecter le protocole prévu. « Les équipes et moi-même sommes très affectées par ce décès mais aussi choquées par ce que nous avons pu lire dans la presse. Nous réfutons toute maltraitance. »

La contention physique remise en cause

C’est justement ce protocole que la famille trouve indigne. En cas de covid dans un établissement, les directives de l’ARS prévoient qu’il peut être procédé de manière exceptionnelle à des mesures de contention, uniquement sur prescription médicale. Le 15 mars dernier, l’Ehpad « La chevalière » de Mazamet (Tarn) avertit la famille Bordes que leur père Georges réside depuis février 2018 a été testé positif au Covid.

Il n’était pas vacciné car dans un premier temps, la famille ne l’a pas souhaité. « L’infirmière coordinatrice nous a confirmé qu’à partir du 15 mars 2021, notre père serait contentionné dans sa chambre. A partir de là, nous ne pouvions plus le voir et nous n’avons eu aucune nouvelle de l’Ehpad. »

« La question que je me pose : un homme de plus de 90 ans attaché tout seul sur un fauteuil, combien de temps va t-il tenir?  A plus de 90 ans, même sans Covid, on ne peut pas tenir. »

Didier Bordes, fils de Georges Bordes décédé à l’Ehpad de Mazamet

La question essentielle reste donc celle des causes de la mort. Selon la famille Bordes, leur père était asymptomatique. « Il était en bonne santé, il avait sa mobilité. Mais tous les jours attaché sur un fauteuil, dans sa chambre tout seul pour pas qu’il sorte. Et la nuit, on lui mettait des somnifères, des sédatifs pour qu’il reste tranquille. Pour moi il n’est pas mort du Covid. Depuis cette affaire, j’ai beaucoup de coups de téléphone sur la maltraitance des anciens. » 

Le parquet devra donc déterminer les causes exactes de la mort de Georges Bordes, savoir s’il a été ou pas victime de maltraitances ayant entraîné de manière involontaire son décès.

Source FR3.

 

Saint-Omer : la vaccination à domicile a commencé pour les personnes très dépendantes, une première en France…

A Saint-Omer, un service de vaccination à domicile pour les personnes très dépendantes a été mis en place.

Cette initiative est l’une des premières en France.

Saint-Omer : la vaccination à domicile a commencé pour les personnes très dépendantes, une première en France. Illustration

 

Christiane Martel, la présidente de l’UNA de Saint-Omer (Union nationale de l’aide, des soins et des services aux domiciles), a imaginé un dispositif pour vacciner ceux qui ne vont plus que « du lit à la fenêtre, puis du lit au fauteuil et puis du lit au lit », raconte-t-elle, reprenant le texte de Jacques Brel.

Si le chanteur belge réservait sa formule pour décrire la condition des personnes très âgées, celle de l’Audomaroise s’étend plus largement à toutes les personnes très dépendantes qui ne peuvent plus se déplacer pour aller dans un centre de vaccination ou chez leur médecin traitant. « Dès le début de la campagne de vaccination, j’ai pris conscience qu’il y allait avoir une difficulté pour ceux qui ne peuvent pas se déplacer », explique-t-elle. Les ainés représentent une part importante des personnes éligibles au dispositif. Christiane Martel fait le parallèle avec les Ehpad, dans lesquels ce sont les médecins qui se déplacaient pour vacciner. « Il y a des personnes âgées à domicile qui sont aussi accablées que celles dans les Ehpad. C’est d’ailleurs cette solitude qui les a éloignées du virus ».

Certes, fait-elle remarquer, « le transport par ambulance serait possible » jusqu’à un centre de vaccination mais celui-ci peut-être « traumatisant ». Devant ce constat, elle a travaillé avec le directeur de la clinique de Saint-Omer, Thomas Ballenghien, pour trouver un protocole adéquat.

Six seringues chargées de Pfizer dans une valise

Les autorisations ont tardé à arriver. Mais depuis le 9 avril, Amélie Deboudt, l’infirmière coordinatrice du SSIAD de Saint-Omer (Services de soins infirmiers à domicile), porte l’espoir et les vaccins jusqu’aux domiciles de ces personnes. Au 14 avril, elle avait réalisé deux tournées (c’est la seule à les faire), le 9 et le 13 avril. Lors de celles-ci, six vaccinations ont été réalisées à chaque fois. « Le matin, je me rends d’abord au centre de vaccination de la clinique de Saint-Omer pour me faire remettre une petite valise contenant six seringues chargées de vaccin Pfizer (c’est-à-dire le nombre de doses contenues dans un flacon, ndlr). J’ai ensuite six heures pour les injecter », narre Amélie Deboudt.

L’infirmière profite de la présence de l’aide-soignante, venue pour faire la toilette quotidienne du futur vacciné, pour injecter le vaccin. « J’arrive souvent au début de la toilette, qui peut durer jusqu’à trois quarts d’heure. Moi je n’en ai que pour quelques minutes. Cette organisation permet de laisser la personne vaccinée sous la surveillance de l’aide-soignante. Il y a également un médecin référent et que je peux appeler en cas de problème », détaille l’infirmière qui assure ne pas avoir rencontré, pour l’instant, des personnes avec de l’appréhension. « Au contraire, elles sont souvent contentes et soulagées », précise-t-elle. Elle fait ces tournées en plus de son travail quotidien. Pour l’instant, il est donc compliqué de les multiplier, pourtant la demande est là.

Le protocole, imaginé dans le Pas-de-Calais, pourrait être utilisé ailleurs en France. C’est déjà le cas dans les Vosges. A Saint-Omer, le nombre de personnes identifiées pour bénéficier du service serait actuellement de 50.

Source FR3.

Covid-19 : l’activité physique protège des formes graves…

Pour éviter de développer une forme grave du coronavirus, rien de tel que de bonnes séances de sport.

Covid-19 : l'activité physique protège des formes graves

 

Ne pas pratiquer d’activité physique régulièrement multiplierait le risque d’hospitalisation par 2,3 et de décès par 2,5 en cas de Covid-19, selon une nouvelle étude publiée dans le British Journal of Sports Medicine.

Les chercheurs avaient pour objectif de comparer les taux d’hospitalisation, les admissions en unité de soins intensifs et la mortalité des patients atteints de la Covid-19 en fonction de leur niveau d’activité physique (complètement inactifs ; 0 à 10 minutes de sport par semaine / peu actifs ; 11 à 149 minutes de mouvements par semaine / actifs ; plus de 150 minutes d’activité physique par semaine).

Faire de l’activité physique une priorité

Pour ce faire, ils ont inclus dans leur cohorte d’étude 48 440 adultes ayant été touchés par la Covid-19 entre le 1er janvier 2020 et le 21 octobre 2020. Bilan : les malades de la Covid-19 qui étaient inactifs présentaient un risque plus élevé d’hospitalisation, d’admission en soins intensifs et de décès dus au Sras-Cov-2 que les patients qui respectaient les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique.

« Le respect des directives en matière d’activité physique est fortement associé à une réduction des formes graves de la Covid-19 chez les adultes infectés », concluent les auteurs de l’étude. « Nous recommandons que les organismes de santé publique fassent de la promotion de l’activité physique une priorité, et que celle-ci soit intégrée aux soins médicaux quotidiens », ajoutent-ils.

Source POURQUOI DOCTEUR.

Coronavirus : Une troisième dose de vaccin nécessaire pour les patients immunodéprimés…

Les personnes dialysées, greffées ou souffrant d’un cancer devront recevoir une troisième dose de vaccin anti-Covid pour être protégés efficacement du virus.

Coronavirus : Une troisième dose de vaccin nécessaire pour les patients immunodéprimés

 

  • Dans une note urgente adressée aux professionnels de santé vaccinateurs, la Direction générale de la santé préconise l’administration d’une troisième dose de vaccin anti-Covid pour les personnes immunodéprimées.
  • Les patients sous dialyse, ayant reçu une greffe d’organe ou qui sont atteints d’un cancer ont un système immunitaire plus faible.
  • Pour les protéger efficacement du coronavirus, deux doses de vaccin ne suffisent pas.

Une réponse immunitaire insuffisante après deux doses. Dimanche, la direction générale de la Santé (DGS) a adressé une note urgente à l’intention de tous les professionnels de santé vaccinateurs, pour les informer qu’une troisième dose de vaccin anti-Covid est désormais recommandée pour les patients immunodéprimés. Plusieurs études récemment publiées démontrent en effet que chez ces patients vulnérables, le protocole classique à deux injections ne suffit pas pour développer une immunité suffisamment protectrice face au coronavirus.

« Conformément à l’avis du 6 avril 2021 du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), l’injection d’une troisième dose de vaccin à ARN messager est nécessaire pour les personnes sévèrement immunodéprimées », indique la DGS. Une nouvelle accueillie avec soulagement par les associations de patients, mobilisées sur la question depuis plusieurs semaines.

Une troisième dose de vaccin à ARN messager

En pratique, seront éligibles à cette troisième dose les patients « transplantés d’organes solides, transplantés récents de moelle osseuse, les patients dialysés, ou encore atteints de maladies auto-immunes sous traitement immunosuppresseur fort », précise la DGS. Elle prévoit en outre que « des recommandations seront ultérieurement émises concernant la nécessité d’une troisième dose pour les insuffisants rénaux chroniques non dialysés, les patients atteints de cancers et les patients atteints de maladies auto-immunes sous d’autres traitements immunosuppresseurs ».

L’application de cette nouvelle recommandation prévoit que « cette troisième injection doit intervenir quatre semaines au moins après la deuxième dose, ou dès que possible pour les personnes qui auraient déjà dépassé ce délai », ajoute la DGS, qui réserve spécifiquement pour cette population des doses de vaccin à ARN messager.

Des patients produisant une réponse immunitaire plus faible

Cette annonce était attendue par les associations de patients, qui réclamaient un schéma adapté aux plus vulnérables. « On a très vite observé que la réponse immunitaire était amoindrie chez les personnes greffées et dialysées, après la première injection, mais aussi après la seconde, rappelle Magali Léo, responsable du pôle plaidoyer de Renaloo, association de patients ayant des maladies rénales entraînant greffes et dialyses. Ce n’est pas surprenant, puisque la vaccination est souvent moins efficace sur cette population immunodéprimée. Mais c’est une vraie déconvenue pour ces personnes à haut risque de forme grave du Covid-19, qui se savent vulnérables et qui voient dans la vaccination l’espoir de revenir à une vie plus normale. L’annonce de cette efficacité vaccinale amoindrie les inquiète, eux qui sont nombreux à être dans une forme d’autoconfinement et d’enfermement depuis des mois ».

Ce nouveau schéma vaccinal « nécessite un accompagnement des patients immunodéprimés, car tous ceux et celles qui sont greffés ou dialysés ne savent pas forcément qu’ils ne sont pas protégés avec deux doses, qu’ils ont désormais une troisième injection à recevoir, et que la Haute autorité de santé (HAS) devrait prochainement ouvrir la vaccination à leurs proches, poursuit Magali Léo. On travaille avec l’Assurance maladie pour que l’information complète soit relayée aux patients, mais aussi à toutes les structures vaccinatrices ».

Des études observationnelles en cours

Côté recherche, « il y a une demande de clarification sur le niveau d’anticorps à atteindre par les patients immunodéprimés », observe André Le Tutour, coprésident de Transhépate, la Fédération nationale des malades et transplantés hépatiques. Car « les essais cliniques menés par les laboratoires ne comprennent pas de patients immunodéprimés sévères, greffés ou dialysés, qui en ont été exclus », regrette Magali Léo.

Résultat : « aujourd’hui, on n’a pas d’indication sur le niveau d’anticorps qui permet, chez les patients immunodéprimés, de neutraliser le risque de forme grave de coronavirus, ni sur la place de l’immunité cellulaire pour leur protection, précise-t-elle. Si les choses s’étaient passées différemment, peut-être aurait-on pu prévoir un vaccin ad hoc pour les personnes immunodéprimées sévères, peut-être plus dosé ou avec des adjuvants. Mais ce n’est pas le cas. Et on ne peut avoir de données qu’en vie réelle. Donc on attend les travaux du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale (COSV), qui prévoit une sérologie après la deuxième et la troisième dose pour évaluer la réponse immunitaire induite. Ainsi, on sera bientôt en capacité de mesurer l’efficacité de cette troisième dose ». D’autant que « des patients intègrent aussi la cohorte COV-POPART de l’ANRS, ce qui permettra de collecter de précieuses données », espère André Le Tutour.

Un schéma encore plus renforcé ? Trop tôt pour le dire

Si les résultats de ces études l’exigeaient, « on pourrait aller vers un schéma encore plus renforcé pour une partie de cette population, avec des injections supplémentaires de vaccin, avance Magali Léo. Mais pour l’instant, il est bien trop tôt pour se prononcer. Ce qui est sûr, c’est que la France est pour l’heure le seul pays qui propose cette troisième dose ».

Greffé du foie il y a plusieurs années, André Le Tutour reste confiant : « Il ne faut pas s’alarmer. J’ai reçu mes deux premières injections, et désormais, je vais prendre rendez-vous pour la troisième. Non seulement je me sens protégé, mais en plus, je participe à l’immunité collective ».

Source FRANCE BLEU.

Coronavirus : des enseignants refoulés du vaccinodrome de Grenoble…

Une trentaine d’enseignants se sont fait refouler ce lundi matin du vaccinodrome de Grenoble alors qu’ils avaient pris rendez-vous.

La semaine dernière, plusieurs chefs d’établissements avaient pourtant annoncé aux professeurs qu’ils pourraient se faire vacciner.

Le vaccinodrome de Grenoble

 

C’est un couac dont le CHU de Grenoble se serait bien privé. Ce lundi matin, une trentaine d’enseignants se sont fait refouler du vaccinodrome alors qu’ils avaient rendez vous pour se faire vacciner. Tous avaient reçu l’information la semaine dernière de la part de leur direction que des créneaux seraient disponibles pour ceux qui souhaiteraient se faire vacciner avant la campagne nationale. Une ligne téléphonique spécifique au CHU de Grenoble leur avait été donnée pour prendre rendez-vous. Sauf qu’une fois sur place, les enseignants ont été refoulés à l’entrée comme l’explique Christophe Tarricone, professeur d’histoire géographie au lycée du Grésivaudan à Meylan : « Les enseignants ont eu des informations de la part de leur direction ». « Dans mon lycée c’est mon proviseur qui m’a donné un numéro de téléphone à contacter au CHU, une ligne spécifique pour les enseignants de l’Isère ; l’information a circulé dans mon lycée et dans une grande majorité des établissements de l’Isère », précise le professeur.

Selon Christophe Tarricode, « les collègues ont pris rendez-vous et ont commencé à se diriger vers le vaccinodrome ». « Les enseignants qui se sont présentés munis de leur fiche de salaire pour prouver qu’ils sont enseignants, se sont fait refouler », regrette-t-il. Certains enseignants ont fait une centaine de kilomètres pour rien.

Le CHU de Grenoble explique que l’erreur provient du prestataire Keldoc qui permet les prises de rendez-vous. Ce prestataire travaillait sur une phase de test de rendez-vous pour les enseignants, qui a été mise en ligne vendredi. Cette mise en ligne  a trompé les agents qui prenant les rendez-vous téléphoniques.

Pour ces enseignants déboutés, c’est forcement une déception. De quoi mettre en colère Christophe Tarricone, professeur d’histoire géographie au lycée du Grésivaudan à Meylan : « On avait été très déçus des annonces de notre ministre et du premier ministre, on s’était fait à l’idée qu’on ne serait jamais prioritaires. Il y a une vraie colère, nous on veut reprendre le plus vite possible les cours avec nos élèves ».

« On a compris qu’on n’aurait aucune priorité, les enseignants seront vaccinés quand la vaccination sera ouverte à tous. »

« Nous sommes un métier de contact, comme les caissières d’ailleurs. Alors nous ne devrions pas être prioritaires par rapport à d’autres professions en terme de vaccination mais à partir du moment où on nous donne la possibilité d’être vacciné et finalement on nous retire cette possibilité c’est difficile à accepter. », ajoute-t-il

Une affiche a été apposée sur le vaccinodrome pour informer les enseignants

Une affiche a été apposée sur le vaccinodrome pour informer les enseignants

Source FRANCE BLEU.

 

« On n’est pas traités comme les autres, il faut sans arrêt se battre »: les personnes en situation de handicap sont-elles les oubliées de la vaccination?…

Alors que la campagne de vaccination des personnes en situation de handicap, considérées comme prioritaires, connaît des retards, le président d’une association pour handicapés, demande la vaccination des aidants et des familles.

Une vaccination qui permettrait de rompre les chaînes de transmission.

"On n'est pas traités comme les autres, il faut sans arrêt se battre": les personnes en situation de handicap sont-elles les oubliées de la vaccination?

 

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel….

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel….

 

D’après un arrêté du 10 avril, qui prévoit le déploiement des autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sur prélèvement nasal, ceux-ci sont dispensés gratuitement par les pharmaciens d’officine.

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel....

 

Aux personnes relevant des catégories suivantes :

  • salariés des services à domicile suivants intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap : Service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), Service polyvalent d’aide et de soins à domicile pour personnes âgées et/ou handicapées adultes (SPASAD), Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD), Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ;
  • salariés de particuliers employeurs intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap pour des actes essentiels de la vie ;
  • accueillants familiaux mentionnés à l’article L. 441-1 du code de l’action sociale et des familles accompagnant des personnes âgées ou en situation de handicap.

Cette dispensation gratuite d’autotest est assurée sur présentation d’un justificatif du professionnel.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.