A LIRE… A MEDITER…. ! Prenez le temps !….

Je me présente, mon surnom est Corona virus, mais mon vrai nom est Covid 19, je vous expliquerai à la fin, pourquoi je porte ce nom-là.

 

Je suis né en Chine, je ne sais pas trop comment, je le saurai plus tard.

 

J’ai commencé à imposer mon autorité dans mon pays d’origine.

Pour tout vous dire, je suis destiné à prouver à l’humain, qui se croyait l’être vivant le plus intelligent de la planète, qu’il s’était trompé de route pour tracer sa vie.

 

A moi seul, j’ai prouvé que l’Europe n’existait pas, Bruxelles n’a pas réagi à mes attaques, seuls les états se sont affolés. J’ai prouvé aussi que le Royaume-Uni n’avait pas de frontières, je suis arrivé là-bas sans encombre.

Je suis en France pour mettre les pendules à l’heure.

 

A moi seul j’ai fait arrêter les ventilateurs à paroles que sont Marlène Schiappa et Aurore Bergé, je ferai autant de dégâts chez les femmes que chez les hommes, chez les riches, que chez les pauvres.

A moi seul, je fais fermer les lieux de cultes, de toutes les religions, je fais mettre du gel hydro alcoolique sur les mains aussi des musulmans.

 

A moi seul, je fais mettre les professions de santé à l’honneur, alors que récemment, les flics les tabassaient, les gazaient, les éborgnaient. Attention…

A moi seul, j’aide à soutenir les agriculteurs, les routiers, pris auparavant pour des moins que rien.

 

A moi seul, je règle le problème des retraites, en soumettant les insoumis, mettant fin aux débats interminables, je m’attaque aux plus anciens.

A moi seul, je mets fin au réchauffement climatique, les avions ne volent plus, les voitures ne sortent plus, je suis plus fort que le Forum de Davos qui réunit 1500 jets privés, sans résultat.

 

A moi seul, je fais fermer les écoles, pour que les familles profitent de leurs jeunes enfants.

A moi seul, je veux prouver qu’une poignée de députés suffit pour tenter de régler les problèmes.

 

A moi seul, j’ai fait baisser, d’un coup de baguette magique le cour du pétrole, quand je reviendrai, je m’occuperai des taxes sur les carburants.

A moi seul, j’ai fait perdre plusieurs milliards aux plus riches, la bourse s’étant écroulée, l’argent n’étant pas fictif.

 

A moi seul, j’ai prouvé que les médicaments n’étaient plus fabriqués en France, mais dans mon pays de naissance.

A moi seul, pourtant invisible, j’ai fait débloquer par l’état 45 milliards en quelques instants, alors que les gilets jaune ont lutté plus d’un an pour obtenir, soi-disant 17 milliards.

 

A moi seul, j’ai réussi à retisser des liens entre les individus, qui s’appellent comme pour les vœux.

J’allais oublier, j’ai un complice, le Président Hollande, je l’ai autorisé à faire le prélèvement à la source, pour que les politiques continuent à jouer avec le pognon en échange il a fermé plus de 15 000 lits d’hôpitaux pour que mon action soit plus efficace.

Je vais vous expliquer pourquoi je m’appelle Covid 19 : les lettres C, O, V, I se retrouvent dans le mot civilisation, le D indiquant départ et 19 mon année de naissance.

 

En résumé, j’ai ouvert, en 2019, l’ère d’une nouvelle civilisation, vous comprenez maintenant pourquoi les gens s’appellent comme pour les vœux.

J’espère que cette fois l’être humain a bien compris, sinon, j’ai bien un petit copain, qui viendra vous confiner définitivement.

Bon courage à tous

« Sans protection, je bosse la peur au ventre », témoigne une femme de ménage…

Technicienne pour plusieurs sociétés touloises, Sabrina témoigne des conditions de travail de sa corporation, « livrée à elle-même face au coronavirus, sans aucune mesure de protection, ni directive reçues ».

"Sans protection, je bosse la peur au ventre", témoigne une femme de ménage

« Pour les femmes de ménages, c’est comme si rien ne s’était passé. Comme si le coronavirus n’était jamais arrivé sur notre territoire. Nous n’avons reçu aucune directive, aucun matériel spécial. Avec mes collègues, nous ressentons une angoisse terrible, chaque matin, je vais bosser la peur au ventre », témoigne Sabrina*.

La journée de travail de l’agente d’entretien débute quand beaucoup de Français dorment encore, et se termine à la nuit tombée. Sauf que la France est en période de confinement , pandémie oblige. « On est livrés à nous-même, pourquoi on n’est pas à l’abri, nous aussi ? », questionne la Touloise.

Quand elle quitte son appartement en direction de la première société qui l’emploie pour des ménages, elle n’a même pas l’attestation de déplacement dérogatoire de l’employeur en poche, obligatoire pour circuler.

Pour tout soutien, une affiche sur les gestes barrières

« Une semaine après le début du confinement, la société ne me l’a toujours pas fourni, je n’arrête pourtant pas de les relancer ! », enrage Sabrina. Quant au matériel, « c’est le néant », poursuit-elle. « On continue à travailler avec nos gants en latex alors qu’on nettoie des bureaux, des ordinateurs, des toilettes, qui peuvent très bien avoir été touchés par des porteurs sains du virus. »

Seul signe de vie que Sabrina assure avoir reçu de ses patrons depuis l’allocution d’Emmanuel Macron précédant la mise sous cloche du pays, une affiche lui rappelant les gestes barrières. « De rage, je l’ai déchiré. Franchement, se laver les mains plusieurs fois par jour, on suit ces recommandations-là toute l’année en tant que technicienne d’entretien. »

Quand les clients sont proches ? « C’est l’enfer ! »

Après son premier poste de la journée, l’agente enchaîne avec un deuxième « chantier ». Puis, en toute fin de journée, elle se rend sur un troisième, un grand magasin, encore ouvert, où elle est donc en contact direct avec des dizaines de clients. « Là, c’est l’enfer », jure-t-elle.

« Qui est porteur, qui ne l’est pas ? Les gens sont très proches de nous, circulent. Et toujours rien pour se protéger. Toujours aucune directive. Entre employées, on fait très attention, on se parle de loin, on fait notre travail en respectant les distances de sécurité prônées par le gouvernement, des nouvelles façons de travailler qu’on a décidé nous-mêmes. »

Source EST REPUBLICAIN.

« Elle avait une légère toux » : Julie, 16 ans, emportée par le coronavirus…

Julie, lycéenne, originaire de l’Essonne, est la plus jeune victime française du coronavirus.

Elle est décédée mardi soir à Paris.

C’est la plus jeune victime du Coronavirus à ce jour en France. Julie, 16 ans , lycéenne, originaire de l’Essonne, est décédée des suites du Covid-19 mardi soir à l’hôpital Necker à Paris.

« Faut arrêter de croire que cela ne touche que les personnes âgées. Personne n’est invincible face à ce virus mutant », confie sa sœur aînée au journal Le Parisien.

« Julie avait simplement une légère toux la semaine dernière. Cela a empiré ce week-end avec des glaires et lundi, on a été voir un médecin généraliste. C’est là qu’on lui a diagnostiqué une détresse respiratoire. Elle n’avait pas de maladies particulières avant cela », souligne la sœur de Julie. « On n’aura jamais de réponse », indique quant à elle la mère de la jeune femme. « C’est invivable ». Elle évoque « le choc de perdre un enfant », « le sens de la vie », l’obligation de « continuer ».

Deux derniers tests négatifs

Samedi, Julie commence à ressentir des essoufflements. « Pas énorme, elle avait du mal à reprendre son souffle », se souvient sa mère dans un entretien à l’Agence France Presse. Puis viennent les quintes de toux, qui la poussent lundi à conduire sa fille chez le médecin. Là, le généraliste constate une déficience respiratoire « acceptable ». Il décide d’appeler le Samu, finalement ce sont les pompiers qui arrivent.  Combinaisons intégrales, masques, gants, « c’est la 4e dimension », dit la mère. Ils emmènent la jeune fille, équipée d’un masque en papier sous son masque à oxygène, vers l’hôpital le plus proche, à Longjumeau, dans l’Essonne.  Sabine rentre chez elle. Lorsqu’elle appelle l’hôpital un peu plus tard, on lui parle d’un scanner, d’opacités pulmonaires, « rien de grave ».

Mais dans la nuit, Julie, en insuffisance respiratoire, est transférée à l’hôpital Necker pour enfants, à Paris. Deux autres tests au Covid-19 sont menés. Julie est admise en réanimation mardi. Quand elle vient rendre visite à sa fille dans l’après-midi, celle-ci est anxieuse, parle mais fatigue vite : « J’ai mal à mon cœur », dit-elle.  Mais les résultats aux deux derniers tests au Covid-19 apportent de bonnes nouvelles : négatifs.

« Depuis le début, on nous dit que le virus ne touche pas les jeunes. On l’a cru, comme tout le monde

« On ouvre la porte de la chambre, les infirmières ne mettent plus de blouse, le médecin lève le pouce pour me dire c’est bon », raconte Sabine. Julie semble avoir évité le pire.  Il est tard, Sabine rentre chez elle, promet qu’elle reviendra le lendemain.  Tard dans la soirée, un appel : le résultat du premier test fait à l’hôpital de Longjumeau vient d’arriver, Julie est positive au Covid-19 et son état se dégrade, elle doit être intubée.
« On n’y croit pas. On se dit qu’ils se sont trompé. Et pourquoi ces résultats arrivent aussi tard? », se demande encore Sabine.
« Depuis le début, on nous dit que le virus ne touche pas les jeunes. On l’a cru, comme tout le monde », dit la sœur aînée de Julie, Manon.
Vers 00H30, un autre coup de fil : « Venez, vite! ». Quand elle arrive à l’hôpital avec sa fille aînée vers 1h du matin mercredi, Julie est décédée.

Source EST REPUBLICAIN.

Confinement : dans les EHPAD, le lien social préservé grâce à la visioconférence… Vidéo..

Pour entretenir les relations familiales malgré le confinement, certaines maisons de retraites proposent à leurs résidents des séances de visioconférence.

Exemple à Objat, en Corrèze.

Confinement : dans les EHPAD, le lien social préservé grâce à la visioconférence. © Jean-Sébastien Tingaud

La fenêtre de l’ordinateur n’a jamais aussi bien porté son nom. Véritable fenêtre sur le monde, elle permet à certaines personnes âgées de garder contact avec leurs proches.

Confinée dans sa chambres à la résidence des Grands Prés d’Objat, en Corrèze, Hélène, 94 ans, a la chance de pouvoir discuter avec sa famille. Grâce à un logiciel de visioconférence, elle échange deux fois par semaines avec Suzanne, sa fille. 

« Il y a des émotions qui passent. Il y a des gestes qui sont significatifs. Il y a des mots qu’elle exprime et qu’elle ne m’exprimerait pas au téléphone. »

Des séances plébiscitées

L’équipe de la résidence est étonnée de l’engouement suscité par cette proposition. Dans l’établissement, 25 séniors ont recours à la visioconférence pour joindre leurs familles. Parmi eux, certains sont très affaiblis, mais le lien passe tout de même, explique Nathalie Desvilles, une des animatrice.

« Certains résidents n’ont pas la parole. Nous avons mis les familles en face et ça n’a été que du positif. »

Un lien social vital

Ces visioconférences permettent de préserver la vie sociale des résidents, très précieuse en cette période de confinement. D’autant que les mesures se sont renforcées. Après l’arrêt des visites, il y a déjà quelques semaines, les résidents sont désormais tenus de rester dans leur chambre.

Le résident se retrouve seul. Il n’a pas l’habitude de ça. Dans les jours qui viennent ça va poser d’autres problèmes.

Le directeur de la résidence, Jean-Pierre Estager, prépare son établissement à affronter le pic de l’épidémie. Mais pour lui, ces restrictions ne doivent pas nuire au bien-être des seniors.

Source FR3.

Coronavirus COVID 19 : la difficulté du confinement pour les personnes en situation de handicap mental…