Arnaque à la vaccination : ne rappelez surtout pas les numéros à douze chiffres…

Sur le front de la pandémie, les escrocs flairant le profit ont multiplié les arnaques. Faux tests, fausses dérogations, faux vaccins et fausses convocations dans les centres de vaccinations.

Témoignages.

 

Arnaque à la vaccination : ne rappelez surtout pas les numéros à douze chiffres

 

Claude est âgée de 83 ans. Cette semaine-là, l’habitante d’Arcey attendait un coup de fil annoncé par le centre de vaccinations de L’Isle-sur-le-Doubs pour une prise de rendez-vous en vue de sa première injection Covid-19.

« J’étais tellement pressée de me faire vacciner que je ne me suis pas méfiée », avoue l’octogénaire. Car fin de semaine, son téléphone sonne effectivement.

« Je suis tombée dans le panneau tête baissée »

Au bout du fil, une demoiselle au vague accent lui annonce que son rendez-vous va être fixé. « Aussi m’invite-t-elle à raccrocher et à rappeler immédiatement un numéro à 12 chiffres et à demander un certain Monsieur Bernard. Elle me presse d’ailleurs de le faire à l’instant, au prétexte qu’il y a beaucoup de monde en attente pour les prises de rendez-vous. Je suis tombée dans le panneau tête baissée ».

« Il disposait de mon identité et de ma date de naissance. Comment ? »

Car Claude appelle illico le numéro commençant par 00 26. Au bout du fil, le fameux M. Bernard. « Il disposait de mon identité et de ma date de naissance. Comment ? Je n’en sais rien. Toujours est-il qu’il me met en attente. Sous aucun prétexte, me dit-il, je ne dois raccrocher. Une minute passe, puis, deux, puis trois ». À la quatrième minute suspendue au combiné, Claude flaire l’escroquerie et raccroche.

Des lignes éphémères

Selon son fils, qui a effectué des recherches, cet appel provenait du Guatemala. Il en a coûté 14 € de note téléphonique à Claude, qui a alerté la gendarmerie. Un petit ruisseau financier qui peut devenir grand fleuve car elle n’est sans doute pas la seule à tomber entre les mailles des champions de l’ arnaque au téléphone. Ils ouvrent des lignes éphémères et encaissent…

Appels d’Afrique, du Guatemala…

Gilbert, un retraité de 93 ans de Vieux-Charmont, en a lui aussi fait les frais. Par téléphone, il lui a été demandé de composer un numéro à 12 chiffres commençant par 00 23 au motif de lui avancer la date de son rendez-vous pour la 2e injection Covid. L’ancien militaire ne s’est pas laissé berner. L’appel provenait d’Afrique. Prudence.

Source EST REPUBLICAIN.

Coronavirus : Faudra-t-il aussi vacciner les enfants pour sortir de l’épidémie ?…

VACCINATION  – Un scénario de l’Institut Pasteur suggère que la vaccination des mineurs serait indispensable pour lever totalement les restrictions et gestes barrières.

Coronavirus : Faudra-t-il aussi vacciner les enfants pour sortir de l'épidémie ?

 

  • Une modélisation de l’Institut Pasteur suggère qu’il faudrait vacciner 90 % des adultes pour arriver à supprimer la circulation du variant britannique du Covid-19.
  • Mais si la France décidait de vacciner les enfants, ce pourcentage descendrait à 70 % des moins de 65 ans.
  • Le débat sur la vaccination des enfants semble donc ouvert, même si pour certains pédiatres il est très prématuré alors que la France manque encore de doses et de données sur les effets secondaires des vaccins sur les enfants.

Quand pourra-t-on retrouver la vie d’avant ? Pas tout de suite, si l’on en croit la dernière modélisation de l’Institut Pasteur. En effet, plusieurs chercheurs français se sont penchés sur l’effet de la vaccination sur la dynamique de l’épidémie de Covid-19. Ces modélisateurs jugent que la vaccination des enfants pourrait être une piste pour imaginer la fin des restrictions et des mesures barrières. 20 Minutes vous explique pourquoi.

Selon l’étude de l’Institut Pasteur, seulement 20 % des Français ont contracté le virus plus d’un an après le début de la pandémie. Les chercheurs rappellent que l’arrivée du variant dit britannique, plus contagieux, plus létal, change la donne pour arriver à l’immunité collective. « On avait annoncé au début de l’épidémie qu’il fallait 60 % de personnes immunisées pour atteindre l’immunité collective, qui représente le seuil à partir duquel l’épidémie n’évolue plus », rappelle  Jean-Stéphane Dhersin, directeur adjoint scientifique au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et spécialiste de la modélisation des épidémies. Désormais, si on imagine que le variant anglais fait grimper le R0 à 4, [c’est-à-dire qu’un malade contamine en moyenne quatre personnes], il faudra donc vacciner beaucoup plus. »

Combien précisément ? « Si la campagne de vaccination porte uniquement sur la population adulte, il faudrait que plus de 90 % des adultes soient vaccinés pour qu’un relâchement complet des mesures de contrôle soit envisageable », notent les chercheurs de Pasteur. « Un chiffre qui fait peur, reconnaît Jean-François Dhersin. Au vu de l’acceptabilité actuelle, quand le président dit qu’on va rouvrir en mai ou en juin, c’est irréaliste. » En effet, selon notre baromètre de la santé YouGov, en partenariat avec Doctissimo, mi-mars, seulement 58 % des adultes souhaitaient se faire vacciner contre le Covid-19. Un chiffre qui revient dans nombre d’autres sondages et qui augmente très lentement depuis le début de la vaccination.

Vacciner les enfants, un débat prématuré ?

Pour sortir de ce casse-tête chinois, l’Institut Pasteur souffle donc une piste intéressante : la vaccination des enfants. « S’il est démontré que les vaccins sont sûrs chez les enfants et qu’ils réduisent efficacement la susceptibilité [risque d’infection] dans cette population, la vaccination de 60-69 % des 0-64 ans et de 90 % des plus de 65 ans pourrait permettre le relâchement complet des mesures de contrôle. » « Cette couverture est beaucoup plus envisageable », réagit le chercheur au CNRS. Dans une interview à Libération, Marie-Paule Kieny, présidente du Comité Vaccin Covid-19, allait dans le même sens : « si on veut limiter encore la circulation du virus et la survenue de variants, il faudra considérer la vaccination des enfants. »

Mais pour Christèle Gras-Le Guen, présidente de la Société Française de Pédiatrie, ce débat est prématuré. « Il faut procéder par étapes. On est en train de vacciner les patients les plus fragiles, les sujets les plus exposés, les soignants, les enseignants. Ensuite, il va falloir élargir les indications à tous les adultes, en particulier les jeunes adultes parce qu’on a montré que c’est chez eux que le virus circule largement. L’autre priorité, c’est de vacciner les enfants fragiles. D’ailleurs une centaine d’enfants ont déjà été vaccinés en France, quand ils ont des déficits du système immunitaire. »

Que disent les études sur les enfants ?

Pour le moment, les vaccins contre le Covid-19 ne sont pas autorisés aux moins de 16 ans, faute d’études suffisantes sur ce jeune public. Mais les laboratoires ont anticipé ce débat. Le 16 mars, Moderna annonçait un essai clinique afin de tester un vaccin pédiatrique contre le Covid-19 chez des enfants âgés de 6 mois à 11 ans. Pfizer avait une longueur d’avance : leurs essais cliniques dès 2020 avaient intégré des adolescents entre 16 et 18 ans. Ils ont donc ouvert par palier la vaccination à de plus jeunes mineurs. Avec un résultat inespéré :  selon un essai clinique réalisé aux Etats-Unis sur 2.260 adolescents et dévoilé le 31 mars, le vaccin Pfizer/BioNTech est efficace à 100 % chez les 12-15 ans.

« Il faut qu’on s’assure que les bénéfices sont importants et les inconvénients mineurs, reprend Christèle Gras-Le Guen. Pour les personnes âgées, la balance est clairement positive. Là où ça devient une vraie discussion, c’est quand le bénéfice attendu est minime. Il faudra alors que les effets secondaires soient nul ou quasi nuls, sinon les familles n’accepteront pas de vacciner leurs enfants. »

« Nous attendons d’avoir plus de données »

Justement, la France prépare une étude sur les effets du vaccin AstraZeneca chez l’enfant avec Covireivac. « On proposera à des parents et enfants volontaires de participer à l’essai clinique pour évaluer, non pas l’efficacité, mais les effets secondaires et la production d’anticorps, explique la présidente de la Société française de pédiatrie. Pour le moment, il n’y pas encore d’enfant inclus. La vaccination des enfants, on y pense, mais on n’y est pas. Nous attendons d’avoir plus de données. Si nous découvrons deux effets secondaires graves, on arrête tout de suite. »

Les Etats-Unis envisagent déjà de vacciner les enfants dès l’été, le Royaume-Uni à l’automne. Le débat risque donc d’arriver prochainement en France. Par ailleurs, la Cour européenne des droits humains (CEDH), saisie par des parents d’enfants refusés par des écoles maternelles, faute d’avoir été vaccinés en République tchèque, a rendu son avis ce jeudi : selon elle, la vaccination obligatoire est « nécessaire dans une société démocratique ». « Cet arrêt vient conforter la possibilité d’une obligation vaccinale sous conditions dans l’actuelle épidémie de Covid-19 », a commenté Nicolas Hervieu, juriste spécialiste de la CEDH, interrogé par l’AFP.

Reste que si quatre Français sur dix refusent, pour le moment, la vaccination, combien accepteront de faire vacciner leurs enfants ? Surtout en sachant que ces derniers restent peu infectés et rarement par des formes graves. « On est dans le pays des vaccino-sceptiques, il n’y avait pas raison que cette pandémie change les choses, soupire Christèle Gras-Le Guen. Accepter les effets secondaires d’un vaccin pour des jeunes qui risquent seulement une maladie bénigne, c’est un acte de civisme. Pour autant, l’intérêt individuel qu’il faut pouvoir mettre en avant, c’est : la vaccination rime avec sortie de crise, place en terrasse et au cinéma. Ce qui me dérangerait, c’est qu’on soit obligés de vacciner des petits enfants quand des adultes ne l’auraient pas fait. Un enfant de CP comprend : le virus atteint surtout les jeunes adultes et très peu les enfants, avant de penser à vacciner son prochain, vaccinez-vous vous-même ! »

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Peut-on gérer une crise sanitaire sans objectifs chiffrés ?…

Emmanuel Macron et le gouvernement ne donnent plus d’objectifs chiffrés après l’annonce de nouvelles mesures, ce qui n’est pas sans poser problème.

Coronavirus : Peut-on gérer une crise sanitaire sans objectifs chiffrés ?

 

  • Depuis les 5.000 cas par jour et les 3.000 personnes en réanimations, caps fixés lors du second confinement, plus aucun objectif chiffré concernant la pandémie de coronavirus n’est donné par le gouvernement.
  • Mardi, Emmanuel Macron a ajouté du flou autour des indicateurs sanitaires en révélant que la réouverture des écoles serait décidée indépendamment des chiffres de l’épidémie.
  • Cette navigation à vue est-elle dangereuse ?

Emmanuel Macron déclarait au Parisien : « Je n’ai pas conditionné la réouverture des maternelles et des écoles, puis des collèges et des lycées, à des indicateurs sanitaires. » Lors de l’annonce du troisième confinement la semaine dernière, déjà, le chef de l’Etat n’avait donné aucun objectif chiffré à atteindre pour lever les mesures de restrictions contre le coronavirus. Et ce contrairement au deuxième confinement, entre octobre et décembre 2020, où les limites de 5.000 cas par jour et de 3.000 personnes en réanimation avaient été données par le président.

Un objectif qui n’avait d’ailleurs pas été atteint. Certes, la France était repassée sous la barre des 3.000 patients en réanimation, mais elle ne s’était pas approchée des 5.000 cas par jour. Le deuxième confinement avait cependant été levé le 15 décembre, probablement pour « sauver » Noël et l’économie des achats de cadeaux, alors que la France tournait à environ 10.000 cas par jour.

La vaccination comme exception

Depuis cet échec, des objectifs chiffrés, il n’y en a plus. Les niveaux d’incidence (et les niveaux d’alerte correspondant) n’entraînent pas de mesure automatique. Aucun chiffre n’est requis pour prendre ou revenir sur une décision. La mortalité ou la saturation des hôpitaux ne sont commentées qu’en termes de hausse ou de baisse, jamais comme des paliers à ne pas dépasser. Seule la vaccination garde des objectifs fixes et indiqués : 10 millions de personnes vaccinées à la mi-avril, 20 millions à la mi-mai, et 30 millions fin juin. Cette politique sanitaire, sans limites précises, peut-elle au final être efficace ?

« Nous avons besoin d’objectifs car les mesures sont graduelles, elles doivent donc être utilisées dans des situations précises. C’est important de définir ces situations de manière claire et objectivable – avec des chiffres donc –, et les mesures correspondantes », plaide Hélène Rossinot, médecin spécialiste de la Santé Publique. Fixer la sortie du confinement à tel résultat, la réouverture des lieux non-essentiel à tel autre, c’est justifier pourquoi on prend telle ou telle décision. Difficile actuellement de savoir si une mesure fonctionne ou pas, tant on ne lui donne aucun but clairement identifiable, à part le très flou « diminuer la circulation du virus ».

De quoi faire bondir le chercheur en épidémiologie Michaël Rochoy : « On navigue à vue. On ne sait pas ce qui justifie telle action, pourquoi la fermeture des écoles a été décidée la semaine dernière et pas avant, ni ce qu’il faudra présenter comme bilan pour sortir du troisième confinement. »

Cap ou pas cap ?

C’est peut-être l’un des principaux effets de l’absence d’objectifs chiffrés dans la stratégie gouvernementale : l’absence de visibilité. Exemple avec l’interminable couvre-feu instauré dans le pays depuis des mois, et dont personne ne peut dire ce qui permettra de le lever. Michaël Rochoy : « Sans objectif à atteindre, on ne sait pas où l’on va ni quand ça s’arrête, et il y a ce sentiment d’un jour sans fin. Un objectif, c’est aussi une ligne d’arrivée. » Hélène Rossinot s’interroge elle sur l’adhésion de la population : « Sans objectif, il y a moins de motivation et moins de compréhension des mesures. »

Certains chiffres méritent certes d’être questionnés. « On peut remettre en question l’incidence ou le nombre de cas par jour, fixer des objectifs en termes de mortalité ou de réanimation, cela peut s’entendre, reprend Michaël Rochoy. Mais on ne peut pas composer sans indicateurs sanitaires ». D’autant que la France dispose de nombreux outils en la matière. Et le chercheur en épidémiologie de s’interroger : « A quoi sert de tester autant de personnes pour ne pas s’en servir ensuite comme point de référence ? »

S’émanciper du sanitaire

Cette navigation à vue semble faire écho à une séparation de plus en plus marquée entre Emmanuel Macron et la communauté scientifique. Tacles envers le Conseil scientifique, critiques contre les soignants, rappel que tout ne peut être dicté par le sanitaire… Michaël Rochoy ironise : « On sent une volonté de s’émanciper de la science, mais composer sans les données sanitaires dans une crise… sanitaire n’est peut-être pas l’idée du siècle. »

Hélène Rossinot rappelle : « Bien sûr qu’il y a d’autres facteurs à prendre en compte, mais c’est ridicule d’opposer sanitaire et économie ou sociale dans une telle crise. L’économie, de même que la santé mentale des Français, ira mieux quand on sera sortis de la crise. » Reste à savoir quand.

Source 20 MINUTES.

À 14 ans, il crée une appli pour faire l’appel en classe à distance, elle marche dans le monde entier…

Les élèves suivent-ils vraiment leurs cours virtuels ? Maxence Espagnet, un jeune Français aujourd’hui âgé de 15 ans, a trouvé un moyen pour aider les enseignants à s’en assurer.

 

Passionné d’informatique, cet adolescent de la région toulousaine a élaboré un programme qui permet de faire l’appel à distance.
Imaginée lors du premier confinement pour son père prof, l’application compte aujourd’hui 3 200 utilisateurs dans 110 pays.
À 14 ans, il crée une appli pour faire l’appel en classe à distance, elle marche dans le monde entier

 

Maxence Espagnet a su mettre à profit le premier confinement en France en 2020. L’adolescent, qui était alors âgé de 14 ans, a profité de cette période inédite pour concevoir un logiciel qui permet aux enseignants donnant leurs cours à distance de faire l’appel en ligne de leurs élèves. Un an après, son appli compte 3 200 utilisateurs dans 110 pays.

L’idée ? Elle lui a été inspirée par son père, lui-même professeur. Le jeune garçon, passionné d’informatique depuis l’âge de 7 ans, s’est chargé de la mettre en application. « Après avoir consulté ses élèves, mon père a choisi d’utiliser pour ses cours Discord, ce réseau social très connu des jeunes pour les jeux vidéo, raconte Maxence, qui est en seconde à Saint-Orens, à 15 minutes de Toulouse. C’est très bien fait. Tous les utilisateurs peuvent ajouter de nouvelles fonctionnalités ou programmes pour améliorer l’usage de ce réseau. Lors de ses cours, mon père regrettait de ne pas pouvoir savoir rapidement qui était présent ou non, et ainsi repérer les élèves en difficulté. Il m’a demandé de l’aide. »

200 heures de travail

Deux cents heures de travail plus tard, son bot, ce programme informatique indépendant qu’on peut ajouter à n’importe quel serveur, est prêt. Nommé Suivix, il fait le bonheur de son père et de quelques-uns de ses collègues.

« J’ai alors compris que cela pourrait aider beaucoup plus de monde que quelques professeurs de la région toulousaine. L’appli s’adresse d’ailleurs aussi aux chefs d’entreprise », précise l’adolescent, qui a installé son serveur dans le garage familial.

Il a alors décidé d’en faire la publicité sur des sites spécialisés. Le concept accessible en français et anglais séduit rapidement ses premiers utilisateurs, en France et au-delà des frontières hexagonales.

À 14 ans, il crée une appli pour faire l’appel en classe à distance, elle marche dans le monde entier

 

Soutenu par son département

Son projet est aussi repéré par le Conseil départemental de Haute-Garonne qui décide de le soutenir dans le cadre de son dispositif Initi’active Jeunesses. Un coup de pouce qui permet à Maxence Espagnet de faire connaître encore un peu plus son application.

La bourse qu’il a obtenue lui a permis aussi de créer un logo et de continuer d’améliorer les fonctionnalités de Suivix, un logiciel qu’il veut « le plus intuitif possible », dit-il. « Aujourd’hui, les utilisateurs peuvent savoir à l’instant T qui est là. Mon idée serait de leur permettre de savoir tout au long d’une session qui était présent ou absent. »

Un atout sur son CV

Le lycéen ne tire aucun bénéfice financier de son projet. L’application est totalement gratuite. Le jeune homme considère toutefois que ce logiciel qu’il a développé lui rapporte gros.

« J’envisage de faire carrière dans l’informatique. Design, montage vidéo, développement d’applications… Je ne sais pas encore dans quel domaine exactement, mais je sais que cette expérience m’a permis de progresser et me servira pour mon CV, explique-t-il avec lucidité. Elle me permettra de montrer ma progression dans ce domaine d’activité. »

Source OUEST FRANCE.

 

Covid-19 : un an après, ce que l’on sait (désormais) et ce que l’on ne sait (toujours) pas du virus…

Jamais un virus n’avait suscité tant de publications scientifiques en si peu de temps.

Si son fonctionnement et sa structure sont désormais bien connus, on ignore encore, entre autres, comment il est passé à l’être humain.

Un étudiant en médecine fait des tests PCR de dépistage du Covid-19 à Paris, le 25 février 2021.   (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)

 

Le printemps 2021 a, dans l’Hexagone, un goût amer de retour à la case départ. Un an après le premier confinement, les services de réanimation sont à nouveau débordés, les commerces jugés non essentiels fermés, et les déplacements restreints. Espéré initialement pour l’été 2020, le « monde d’après » se fait désirer. Pourtant, les connaissances ont beaucoup progressé sur le Covid-19 (« co » pour corona, « vi » pour virus, « d » pour « disease » comme « maladie » en anglais, et « 19 » pour 2019, l’année où le virus a été identifié à Wuhan, en Chine). Que sait-on de ce virus, sur lequel le gratin des épidémiologistes mondiaux se penche depuis plus d’un an ? Et que ne sait-on toujours pas ? Franceinfo récapitule.

Ce que l’on sait désormais

• Des variants plus transmissibles sont apparus. Depuis un an, le virus Sars-CoV-2 a été scruté sous toutes les coutures, suscitant une avalanche de littérature scientifique jamais vue à ce niveau auparavant. « Si je tape Covid sur le site PubMed, qui recense tous les articles scientifiques, j’obtiens 120 000 articles recensés, sans compter tous les articles en prépublication. A titre de comparaison, pour le VIH, on en est à 380 000, soit à peine trois fois plus avec quatre décennies de recul », expose Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et Immunité à l’Institut Pasteur. D’où, explique-t-il encore à franceinfo, « des progrès énormes sur la compréhension du virus, son fonctionnement, sa structure, et la façon dont il entre dans l’organisme et se multiplie dans les cellules infectées ».

Mais un nouveau champ d’investigation s’est ouvert ces derniers mois. Les mutations du virus ont en effet pris un tour plus alarmant avec quelques variants qui modifient, selon le CNRS, « la transmissibilité ou la virulence du virus, ou encore sa sensibilité aux traitements et vaccins ». « On a vu qu’avec sa propagation active, détaille encore Olivier Schwartz, « le virus a tendance à muter« . 

« Le virus s’est retrouvé soumis à une pression de sélection, c’est-à-dire qu’il a été confronté à des populations immunisées, soit parce qu’elles avaient déjà été infectées, soit parce qu’elles avaient été vaccinées. Pour survivre, il a fait en sorte d’être plus infectieux, afin d’avoir un avantage sélectif qui lui permet de se propager mieux au sein de la population. »

Olivier Schwartz, responsable de l’unité Virus et Immunité à l’Institut Pasteur

à franceinfo

Et de donner un exemple : « Le variant dit ‘anglais’ est ainsi plus transmissible car il se fixe mieux au récepteur lui permettant d’entrer dans les cellules de l’organisme. Il est également plus pathogène au-delà de 65 ans. » Sur des milliers de mutations identifiées à travers le monde, trois de ces variants inquiètent particulièrement la communauté scientifique : les variants B.1.1.7 (identifié outre-Manche), P.1 (apparu au Brésil) et B.1.351 (détecté en Afrique du Sud). Début mars, selon les données de Santé publique France, le variant B.1.1.7 était ainsi devenu majoritaire en France.

• La contamination passe essentiellement par les postillons et les aérosols. S’il reste utile de se laver les mains, inutile de forcer sur les virucides : une étude américaine publiée fin janvier 2021 montre que le risque de s’infecter en touchant une surface contaminée est inférieur à 0,05%. Car la contamination s’effectue essentiellement par les postillons et les aérosols (de minuscules particules en suspension dans l’air). « L’importance des aérosols explique les supercontaminations qui se sont produites en milieux fermés et mal ventilés« , analyse la professeure Anne-Claude Crémieux, infectiologue à l’hôpital Saint-Louis, à Paris.

« Dans le mode de transmission, on a surestimé au départ la contamination par les mains, par les objets, et sous-estimé les aérosols. »

Anne-Claude Crémieux, infectiologue

à franceinfo

L’une des premières études* à avoir soulevé le problème de la ventilation a été réalisée en Chine, dès avril 2020, dans un restaurant de Canton où une cliente avait contaminé neuf autres personnes à cause d’une mauvaise ventilation de la salle. Depuis, des chercheurs en mécanique des fluides à l’université de Cambridge* ont montré que les bâtiments modernes, les plus étanches, sont souvent problématiques (leur ventilation garde homogènes, dans les différentes pièces, aussi bien la température que les contaminants).

« On sait maintenant que les contaminations dans une pièce par aérosols peuvent avoir lieu à des distances plus grandes qu’un ou deux mètres et sur des temps plus longs que ce qu’on croyait au début », insiste Simon Mendez, chercheur en mécanique des fluides au CNRS à Montpellier. « On sait aussi qu’il y a des grandes variations d’un moment à l’autre, suivant le stade de la maladie, et d’une personne à l’autre. Si neuf personnes n’en contaminent aucune, et qu’une seule personne en contamine dix, le taux de reproduction de la maladie sera égal à 1 [seuil au-delà duquel elle continue de se propager]. C’est ça aussi qui est dur à gérer avec cette maladie, ce n’est pas uniforme. » En clair, quelques foyers (clusters) où le Covid-19 flambe suffisent à faire repartir l’épidémie.

Parallèlement, on sait que le risque de contamination est faible à l’extérieur, même s’il reste possible d’être contaminé par des gouttelettes ou des aérosols projetés par une personne infectée se trouvant à proximité.

• L’aération et le port du masque ont fait la preuve de leur utilité. Cette meilleure connaissance des modes de contamination a entraîné de nouveaux gestes barrières à respecter, en particulier dans les lieux clos. A l’automne 2020, la Sécurité sociale a ainsi ajouté à sa liste des « bons gestes » la nécessité d' »aérer chaque pièce le plus souvent possible ». La France a suivi le plaidoyer d’Angela Merkel : début octobre, la chancelière allemande avait souligné que l’ouverture des fenêtres était un des moyens les moins chers et les plus efficaces pour lutter contre la maladie. L’Allemagne a d’ailleurs décidé d’investir 500 millions d’euros dans l’aération de ses bâtiments publics.

Autre mesure désormais évidente, mais absente des recommandations des autorités sanitaires en mars 2020 : le port du masque. « On sait désormais avec certitude que c’est efficace, assène Anne-Claude Crémieux. Et on s’est aperçu récemment que le masque protège aussi bien la personne qui le porte que celles à proximité. D’où la nécessité que tout le monde le porte. » Des enquêtes confortent ces propos. Pris sans masque, forcément, les repas jouent un rôle central dans les contaminations étudiées par l’Institut Pasteur dans son enquête ComCor (PDF) au long cours, portant sur 77 208 personnes « avec infection aiguë par le Sars-CoV-2 ».

• La maladie a des symptômes multiformes. Fièvre, toux, courbatures, difficulté respiratoires… On sait désormais, tests à l’appui, reconnaître les multiples symptômes de la maladie, mais ce n’était pas si facile l’an dernier. « En février 2020, se souvient Anne-Claude Crémieux, on cherchait des malades avec pneumonie virale, comme ça s’est passé pour le Sras [syndrome respiratoire aigu sévère, un autre coronavirus] en 2003. Du coup, on laissait passer des gens pauci-symptomatiques [avec peu de symptômes], qui avaient juste mal à la gorge et mal à la tête, comme pour un rhume. On sait maintenant qu’il peut s’agir des symptômes de la maladie. On a appris au fil du temps que le Covid-19 allait de formes peu graves à des formes très graves. » Et que ces symptômes peuvent changer au cours des mois : « Avec la progression du variant ‘anglais’, on voit moins d’anosmie (perte de l’odorat) et d’agueusie (perte du goût) », observe Alexandre Bleibtreu, infectiologue à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

Autre singularité de cette maladie qui a surpris Anne-Claude Crémieux, « le fait que les malades transmettent la maladie 48 heures avant l’expression des symptômes », ce qui facilite la propagation « invisible » de l’épidémie.

• Les formes graves sont mieux traitées. Bonne nouvelle (il en faut), se réjouit la même infectiologue, « depuis mars 2020 et les arrivées en masse dans des réanimations débordées, on a appris à faire une meilleure prise en charge grâce aux corticoïdes, aux anticoagulants et à l’oxygénothérapie. C’est le trépied qui évite le passage aux réanimations avec ventilation mécanique. Depuis l’an dernier, la mortalité a ainsi diminué pour les patients sévères, et se situe désormais à 30%. »

Sachant que la vaccination protège désormais les plus âgés, « le rajeunissement des patients en réanimation améliore le pronostic de survie : si on est plus jeune, on survit plus », nuance Alexandre Bleibtreu. Mais il reconnaît, lui aussi, qu’« on a une meilleure connaissance de la maladie et une meilleure compréhension de chaque mesure ». « La corticothérapie stabilise la situation. Et l’oxygénothérapie permet de se passer d’intubation ou de la retarder alors qu’au départ, on intubait tout le monde », constate-t-il. L’oxygénothérapie est une aide respiratoire moins invasive qu’en réanimation, explique la vidéo ci-dessous.

A noter encore, dans cette maladie, « un énorme effet âge, souligne Anne-Claude Crémieux. L’essentiel des décès est au-dessus de 70 ans. Au-dessous de 50 ans, il n’y a quasiment pas de mortalité » (depuis le début de la pandémie et au 2 mars 2021, il y a eu 904 décès de personnes de moins de 50 ans sur les 69 904 décès recensés à l’hôpital en France).

• Les vaccins sont efficaces sur les formes graves, et même sur la transmission. Bonne nouvelle (bis), les vaccins ont fait la preuve de leur efficacité. Pas seulement dans les essais, mais dans la vie réelle. Des travaux (PDF, en anglais) issus de la vaccination à grande échelle réalisée en Ecosse ont ainsi montré qu’un mois à peine après la première dose, les vaccins d’AstraZeneca et de Pfizer réduisaient fortement le risque de développer une forme grave conduisant à une hospitalisation (respectivement de 94% et de 85% par rapport aux personnes n’ayant pas reçu de vaccin).

Dans cette épidémie, « le progrès spectaculaire est venu de la conception et de la production de vaccins en moins d’un an, avec l’impact que l’on connaît désormais sur les formes graves et même en partie sur la transmission, salue Anne-Claude Crémieux. Des études anglaises et américaines toutes récentes sur le personnel soignant à qui l’on a administré du Pfizer et du Moderna montrent que ces vaccins à ARN messager préviennent les formes symptomatiques ou asymptomatiques et cassent ainsi les transmissions. »

Ce que l’on ne sait pas

• Quelle est l’origine du virus ? Le mystère plane toujours, et le rapport rendu à l’OMS par une douzaine d’experts internationaux envoyés à Wuhan en janvier 2021 n’a pas levé les doutes. Dans leurs conclusions, ces experts examinent quatre scénarios (dont la piste d’une fuite d’un laboratoire). Ils privilégient la théorie la plus admise, celle de la transmission naturelle du virus d’un animal réservoir (probablement la chauve-souris) à l’humain, par l’intermédiaire d’un autre animal non encore identifié. Mais quel est cet animal intermédiaire ? Blaireau-furet ? Lapin ? Chat ? Vison ? Autre ? On ne le sait toujours pas, déplore le virologue Etienne Decroly, directeur de recherche au CNRS à l’université Aix-Marseille.

« Malgré les investigations conduites par les autorités chinoises, aujourd’hui, aucune évidence scientifique ne permet de tirer une conclusion parmi les différentes hypothèses proposées pour expliquer l’origine du Sars-CoV-2. »

Etienne Decroly, virologue

à franceinfo

C’est pourtant une question scientifique clé si on veut mettre en place des contre-mesures efficaces à l’avenir. « Par exemple, pour les virus de la grippe, on sait que les élevages de canard sont à risques (…), poursuit-il. On surveille donc l’apparition de virus aviaires dans ces élevages et des campagnes d’abattage sont organisées pour éviter les zoonoses. On pourrait mettre en place des stratégies du même type concernant les coronavirus si on connaissait les mécanismes zoologiques. Si on n’identifie pas les mécanismes sous-jacents à la naissance de l’épidémie de Sars-CoV-2, on prend le risque de rejouer des situations épidémiques similaires dans les prochaines années. »

• Pourquoi l’épidémie se propage-t-elle de façon aussi hétérogène ? Les connaissances de base sur la transmission (postillons, aérosols…) ne suffisent pas à répondre de façon fine à la question suivante : pourquoi l’épidémie peut-elle être si haute dans tel endroit, et nettement moins importante ailleurs ? « On a été très frappé au cours de cette pandémie par une hétérogénéité dans la propagation selon les territoires, remarque Anne-Claude Crémieux. On peut essayer d’analyser cette hétérogénéité, mais on a du mal à la prévoir. Est-ce que les facteurs climatiques jouent un rôle ? On ne sait pas, ni pourquoi certaines régions sont plus exposées que d’autres. »

En France, les circonstances de propagation du virus sont particulièrement mal connues, faute de « rétro-tracing ». Cette méthode, systématique au Japon, par exemple, consiste à déterminer la (ou les) personne(s) à l’origine de la contamination. Certes, depuis quelques mois, l’étude Comcor de l’Institut Pasteur tente d’élucider cette énigme. Mais avec difficulté, puisque seules « 45% des personnes infectées connaissent la personne source qui les a infectées ».

• Quelle est la proportion de personnes infectées qui sont asymptomatiques (sans symptômes) ? Au moins la moitié, répondent nos interlocuteurs, sans s’avancer davantage. « On ne le sait toujours pas, relève Anne-Claude Crémieux, alors qu’un des problèmes de cette maladie réside dans cette contamination invisible par les personnes asymptomatiques. Combien sont-elles ? On pensait jusqu’à maintenant que c’était aux alentours de 50%, mais une étude publiée en mars 2021 dans la revue scientifique The Lancet* et réalisée sur 10 000 personnes à Wuhan donne le chiffre de 80% d’asymptomatiques. »

Faute de le savoir, difficile de déterminer le taux de létalité réel de la maladie (rapport entre le nombre de morts du Covid-19 et le nombre de personnes infectées). D’où des batailles de chiffres qui ont toutes leurs biais. On se contentera de botter en touche en donnant celui de la surmortalité en France en 2020, en raison de l’épidémie de Covid : +9,1%.

•  Quelle est la durée de l’immunité, et, au-delà, de l’épidémie ?  Même si l’on pense qu’elle dure plusieurs mois, « la mère de toutes les inconnues, c’est la durée de la protection induite par l’immunité naturelle [lorsqu’on a été infecté] ou les vaccins », souligne Anne-Claude Crémieux. Problème supplémentaire : cette immunité a été bousculée par les variants : « Va-t-il falloir modifier les vaccins par rapport à des variants comme le variant dit ‘sud-africain’, qui entraîne un échappement immunitaire partiel aux anticorps [c’est-à-dire une moindre résistance, même si on est immunisé par le vaccin ou une infection] ? » s’interroge-t-elle encore.

Avant d’enchaîner sur une troisième question : « On sait que le vaccin va permettre une diminution de la circulation du virus. Mais est-ce qu’on va vers une circulation virale à bas bruit ou vers un zéro Covid, avec suppression du virus ? » C’est pourtant de ce niveau collectif d’élimination virale que dépendra la poursuite ou non de la pandémie.« Toute épidémie a vocation à s’éteindre, mais on ne sait pas quand, confirme Olivier Schwartz. Lorsqu’une certaine immunité aura été atteinte par le vaccin, va-t-il y avoir encore des vagues, des vaguelettes ? On l’ignore. »

* Les liens suivis d’un astérisque sont en anglais.

Source FRANCE INFO.

Covid-19 : 93 000 cancers n’ont pas pu être diagnostiqués en 2020 à cause de l’épidémie, alerte la Ligue contre le cancer…!

« La crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier le cancer, un fléau qui touche près de 400 000 personnes chaque année », rappelle Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.

Un kit de dépistage du cancer colorectal, le 4 mars 2016 à Morlaix (Finistère). (MAXPPP)

 

La Ligue contre le cancer tire à nouveau la sonnette d’alarme. Dans un communiqué diffusé mardi 23 février, la célèbre association chargée de promouvoir le dépistage des cancers estime que « près de 93 000 diagnostics » n’ont pas pu être établis en France en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, qui aurait entraîné de nombreux retards dans la prise en charge des malades.

L’association, qui avait déjà alerté sur la baisse des dépistages à l’automne, profite du début de « Mars bleu », un mois de sensibilisation au dépistage des cancers colorectaux, pour inciter à nouveau les Français à consulter leur médecin. « Nous devons continuer à marteler ce message pour sauver des vies. La crise de la Covid-19 ne doit pas faire oublier le cancer, un fléau qui touche près de 400 000 personnes chaque année », rappelle Axel Kahn, président de la Ligue contre le cancer.

Le cancer colorectal, avec plus de 43 000 nouveaux cas et plus de 17 000 décès chaque année en France, représente la deuxième cause de décès par cancer chez l’homme et la troisième chez la femme, précise la Ligue. Qui rappelle que s’il est détecté tôt, ce cancer est guérissable dans 90% des cas.

Source FRANCE INFO.

Covid-19 : quand la Ville de Paris demande le règlement des activités extrascolaires annulées…

Les Parisiens viennent de recevoir une lettre de la municipalité les invitant à régler l’ensemble des frais annuels des activités périscolaires.

À Bordeaux, les familles ont été remboursées.

 

Cours de théâtre, sport, peinture… La plupart des activités proposées dans les centres d’animation n’ont pas pu avoir lieu depuis le début de l’année scolaire en raison des mesures sanitaires. Pourtant, les Parisiens viennent de recevoir une lettre de la mairie de Paris les invitant à régler la totalité du montant, selon Europe 1. « Il y aura des compensations financières mais nous ne savons pas encore sous quelle forme», revendique la Ville de Paris.

La mairie met en avant que le règlement est demandé dans un souci d’équité. Certains Parisiens avaient en effet réglé l’ensemble des frais en une seule fois au début de l’année. «Grâce à ça, les compensations financières pourront être attribuées de la même manière à tous les adhérents.»

Une solution peu appréciée par les parents parisiens. « Nos enfants n’ont eu que six cours depuis le début de l’année. Il serait plus logique de rembourser les familles qui ont payé l’intégralité de l’inscription à la rentrée », déclare Coline, mère de famille dans le 18e arrondissement.

À bordeaux, les frais sont remboursés

À Bordeaux, les familles ont directement été remboursées. Les habitués d’un centre ont pu demander des avoirs également. À Lyon ou Marseille, les activités périscolaires sont gérées par des associations qui ont remboursé leurs adhérents ou leur ont proposé des avoirs.

En ce qui concerne les inscriptions en centres de loisirs pour les vacances de Pâques, elles ont pu être annulées et ne seront pas facturées. Même à Paris.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : Covidliste, l’application qui vous alerte s’il reste des doses de vaccin près de chez vous…

Il n’est pas nécessaire d’appartenir aux publics prioritaires à la vaccination pour en profiter.

 275.655 volontaires sont déjà inscrits mardi matin 06 avril.

275.655 volontaires étaient déjà inscrits ce mardi sur Covidliste.

 

Une amie a réussi à se faire vacciner parce qu’il restait des doses chez son médecin généraliste… Une histoire qu’on entend de plus en plus autour de nous. De nombreux médecins, pharmacies et centres de vaccination dressent en effet des listes de volontaires à la vaccination pour ne pas gâcher les doses qu’il leur reste en fin de journée.

Qu’est-ce que Covidliste ?

Pour automatiser et fluidifier ce phénomène, deux médecins de l’hôpital Foch à Suresnes ont créé le service Covidliste. Ce service permet de s’inscrire en ligne pour être alerté directement s’il reste des doses à proximité. Il n’est pas nécessaire d’appartenir aux publics prioritaires à la vaccination pour en profiter. Tous les âges sont autorisés. 275.655 volontaires sont déjà inscrits ce mardi matin.

Quelques informations classiques sont demandées :

  • nom,
  • prénom,
  • date de naissance,
  • adresse,
  • numéro de téléphone.

Une seule condition, être réactif. « Si vous ne validez pas rapidement votre demande, cette dose sera attribuée à un prochain volontaire », précise le site internet.

En ce qui concerne le nombre d’établissements de santé partenaires, aucune donnée n’a été divulguée sur le site internet. Mais Covidliste appelle les établissements à devenir partenaire.

Dans le même objectif de fluidifier la vaccination, un autre service est apparu récemment «Vite ma dose !». Développé par Guillaume Rozier, cet outil, qui fait partie de l’arsenal visible sur le site CovidTracker, permet de «détecter les rendez-vous disponibles» par département pour les Français éligibles à la vaccination.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : peut-on choisir le vaccin qu’on reçoit ?…

Il est dans certains cas possible de décider quel sérum nous sera injecté.

Voici les clefs pour s’y retrouver.

Selon sa situation, un patient peut avoir le choix ou non de son lieu de vaccination, et donc du sérum qui lui sera injecté.

 

Selon sa situation, un patient peut avoir le choix ou non de son lieu de vaccination, et donc du sérum qui lui sera injecté. Dans les cabinets de médecine générale ou les pharmacies, on injecte seulement le vaccin AstraZeneca car il est plus facile à conserver. Dans les centres de vaccination (par exemple les vaccinodromes ou autres salles communales), on propose le Moderna ou le Pfizer. Le point sur la situation pour mieux s’y retrouver :

Si vous avez plus de 70 ans, vous pouvez choisir. Pour opter pour le Moderna ou le Pfizer/BioNtech, il faudra se rendre en centre de vaccination. Vous pouvez savoir en ligne (sur Doctolib par exemple au moment de la prise de rendez-vous) ou en téléphonant, lequel des deux sera injecté. Si vous vous faites vacciner chez votre médecin traitant ou en pharmacie, ce sera l’AstraZeneca.

Si vous avez entre 55 et 69 ans, et que vous avez une comorbidité qui présente un très haut risque (cancer, transplantation, maladie chronique rénale, trisomie 21, certaines maladies rares…), vous pouvez également choisir entre le centre de vaccination (Pfizer ou Moderna) ou le cabinet du médecin traitant / pharmacie (AstraZeneca).

En revanche, si vous avez une comorbidité associée à un risque de forme grave (et non un très haut risque), vous ne pouvez vous faire vacciner qu’avec l’AstraZeneca en pharmacie ou chez votre médecin traitant. Cela concerne entre autres les pathologies cardiovasculaires, le diabète, les problèmes respiratoires, les cirrhoses, l’obésité, les maladies neurologiques, les troubles psychiatriques…

Il vous faudra une prescription de votre médecin traitant, dans les deux cas. Si vous n’avez pas de comorbidité, vous ne pouvez pas encore vous faire vacciner.

Si vous avez entre 50 et 54 ans avec une comorbidité qui présente indéfiniment un très haut risque ou bien un haut risque (voir ci-dessus), vous ne pouvez, sur prescription, qu’opter pour un centre de vaccination qui propose du Moderna ou du Pfizer. En effet, la HAS (Haute Autorité de Santé) a conseillé de n’utiliser le vaccin AstraZeneca que chez les plus de 55 ans, en raison des incertitudes liées aux risques de thromboses.

Si vous avez entre 18 et 49 ans, exclusivement avec une comorbidité qui présente un très haut risque (voir ci-dessus) et sur prescription, vous ne pouvez aller qu’en centre de vaccination et donc être vacciné avec le sérum Pfizer ou bien Moderna.

Si vous êtes un professionnel de santé, ou un sapeur-pompier, âgé de 55 ans et plus, vous pouvez avoir le choix entre les trois sérums. En revanche, si vous avez entre 18 et 54 ans, vous ne pouvez aller qu’en centre de vaccination et donc choisir entre le Pfizer et le Moderna.

Source LE FIGARO.

Covid-19 : un responsable de l’EMA confirme un lien entre AstraZeneca et les thromboses…

L’Agence européenne des médicaments n’est pas encore en mesure de déterminer ce qui cause les thromboses après une prise de vaccin.

Des doses du vaccin AstraZeneca.

 

Un responsable de l’Agence européenne des médicaments (EMA) confirme l’existence d’un «lien» entre le vaccin AstraZeneca et les cas de thrombose observés après son administration, dans une interview au quotidien italien Il Messaggero publiée mardi 6 avril.

«Nous pouvons désormais le dire, il est clair qu’il y a un lien avec le vaccin. Ce qui cause cette réaction, cependant, nous ne le savons pas encore. Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», affirme Marco Cavaleri, responsable de la stratégie sur les vaccins à l’EMA. «Pour résumer, dans les prochaines heures nous dirons qu’il y a un lien, mais nous devons encore comprendre comment cela se produit», ajoute-t-il, alors que l’EMA doit se réunir sur le dossier du 6 au 9 avril. «Nous cherchons à obtenir un tableau précis de ce qui se passe, à définir de manière précise ce syndrome dû au vaccin. Parmi les personnes vaccinées, il y a un nombre de cas de thromboses cérébrales chez les personnes jeunes, supérieur à ce à quoi nous nous attendrions. Cela nous devons le dire», a-t-il encore déclaré.

Depuis plusieurs semaines, des suspicions sont apparues sur de possibles effets secondaires graves, mais rares, après l’observation chez des personnes vaccinées avec AstraZeneca, de cas de thromboses atypiques. Des dizaines de cas ont déjà été recensés, dont plusieurs se sont soldés par un décès. Au Royaume-Uni, il y a eu 30 cas et sept décès sur un total de 18,1 millions de doses administrées au 24 mars. Jusqu’ici, l’EMA soutenait qu’«aucun lien causal avec le vaccin n’est prouvé», même s’il est «possible», et que les avantages de la vaccination contre le coronavirus l’emportent toujours sur les risques.

Pour Paul Hunter, spécialiste en microbiologie médicale de l’université d’East Anglia, «les éléments de preuves penchent plutôt dans le sens que le vaccin Oxford-AstraZeneca soit bien la cause». Par précaution, plusieurs pays ont décidé de ne plus administrer ce vaccin en dessous d’un certain âge, comme la France, l’Allemagne et le Canada. La Norvège et le Danemark ont carrément suspendu son utilisation pour l’instant. De son côté, AstraZeneca a assuré en mars qu’il n’y avait «aucune preuve de risque aggravé», et assuré samedi que «la sécurité des patients» constituait sa «principale priorité».

Source LE FIGARO.