Covid-19. Peut-on se faire vacciner si on a été asymptomatique ? On vous répond….

Peut-on recevoir un vaccin contre le Covid-19 si on a été asymptomatique ?

Et avec combien de doses ?

Une seule comme le recommande par la Haute autorité de santé ou peut-on en recevoir deux ?

Le début de la campagne de vaccination contre le Covid-19 au CHU de Nantes. Photo d’illustration.

 

« J’ai entendu dire au journal télévisé que si on a été positif au Covid-19, il ne fallait faire qu’un vaccin. Comment savoir si on doit avoir une seule dose ou deux, si l’on a été asymptomatique ? » demande Annick.

Les personnes qui ont déjà été malades peuvent effectivement ne se faire injecter qu’une dose de vaccin au lieu de deux. La Haute autorité de Santé, dans son avis du 11 février, « recommande de les vacciner six mois après la maladie, et de ne faire qu’une dose de vaccin, sauf pour les personnes immunodéprimées », explique le site Vaccination info service.

Ce qui est en jeu ici, c’est la durée de protection après la maladie. Comme nous l’a déjà expliqué le professeur Pierre Tattevin, infectiologue au CHU de Rennes, « les personnes ayant eu des formes plus sévères sont protégées plus longtemps ».

Cela dépend aussi du sujet : « Les jeunes immunocompétents sont protégés plus longtemps que les immunodéprimés ou les sujets âgés ». 

Se faire tester avant d’être vacciné ?

Le ministère de la Santé explique qu’il « n’est pas utile de se faire tester de manière automatique avant de se faire vacciner ».

« Cependant si une personne est cas contact, la vaccination doit être repoussée et un test réalisé pour confirmer ou non une infection. Si le test est négatif, la vaccination pourra alors avoir lieu. »

Si vous avez eu des symptômes du Covid-19 l’an dernier sans avoir été diagnostiqué par un test à l’époque, il n’est pas nécessaire d’effectuer une sérologie afin de vérifier que vous l’avez eu : le délai de six mois après la maladie est passé. Vous pouvez vous faire vacciner.

Il est possible aussi d’avoir eu le Covid-19 sans développer de symptômes de la maladie, c’est le cas des personnes asymptomatiques. Sont considérées comme telles les personnes qui sont en période d’incubation et les personnes infectées, sans symptômes.

Recevoir deux doses ?

Qu’en est-il des personnes qui ont eu le Covid en étant asymptomatiques, ou celles qui ne savent peut-être pas qu’elles ont déjà été infectées ?

Elles peuvent bien recevoir deux doses sans « aucun danger », indique Matthieu Revest, infectiologue au CHU de Rennes. « Il n’y a que des avantages, cela renforce la protection du patient. »

« Le mot asymptomatique regroupe plusieurs types de personnes : celles en incubation qui vont développer des symptômes plus tard et celles qui n’ont réellement pas de symptômes », explique Jacqueline Marvel, immunologiste et directrice de recherche au CNRS, à nos confrères de Sciences et Avenir .

« Dans le premier cas, il s’agit de personnes avec une immunité préexistante qui leur permet de neutraliser le virus. Si on les immunise avec un vaccin, cela viendra renforcer l’immunité préexistante. Dans le deuxième cas, cela va contribuer à développer une réponse immunitaire plus rapide. Dans tous les cas, il n’y aura pas d’effet délétère. »

Source OUEST FRANCE.

Covid-19. C’est la cacophonie autour de la vaccination des profs….

Seuls « les enseignants de plus de 50 ans au contact d’enfants handicapés » et les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) pourront se faire piquer rapidement.

La France peine à édicter une règle claire concernant la vaccination des enseignants (photo d'illustration).

 

Les enseignants doivent-ils être vaccinés en priorité contre le Covid-19 ? Oui, selon dix-neuf pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La Russie, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Autriche, la Pologne, l’Estonie, la Lituanie ont fait ce choix. La France, elle, peine à édicter une règle claire.

Le 3 janvier, le ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer expliquait que les enseignants faisaient partie des personnels de premier rang ​et que leur vaccination serait souhaitable au mois de mars au plus tard​. Le 1er mars, le ministre de la Santé, Olivier Véran, le renvoyait dans les cordes : Pas de priorisation pour qui que ce soit, en dehors des soignants, des pompiers.

Pas question de vacciner un prof âgé de 30 ans

Depuis, c’est la cacophonie. Début avril, Olivier Véran et Jean-Michel Blanquer semblaient avoir accordé leurs violons : la vaccination aurait lieu d’ici à la fin du mois d’avril​. Mais le 6 avril, Emmanuel Macron a balayé ces conjectures : les enseignants feront partie des publics prioritaires une fois la vaccination ouverte aux moins de 50 ans, soit à la mi-juin. Cela n’aurait aucun sens ​de vacciner un enseignant de 30 ans en priorité sur ses parents de 70 ans​, a-t-il argumenté vendredi 9 avril.

Exceptions

Mais il y aura des exceptions, a précisé Emmanuel Macron : les accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) et les personnels au contact de personnes très vulnérables​, soit 70 000 personnes selon lui, auront droit à une vaccination prioritaire » dans ​« les prochaines semaines ». « Les enseignants de plus de 50 ans au contact d’enfants handicapés » pourront se faire vacciner, ​« sans doute » dès cette semaine, a précisé Jean Castex, samedi.

D’où vient ce nombre de 70 000 enseignants prioritaires ?

Le cap semble enfin clair. Mais d’où vient le nombre de 70 000 enseignants prioritaires évoqués par Emmanuel Macron ? Les AESH, à eux seuls, sont 110 000. Et Selon le syndicat national des lycées et collèges (Snalc), 84 % des élèves handicapés sont scolarisés en milieu ordinaire. Dit d’une autre manière, tous les enseignants, ou presque, sont en contact avec un élève handicapé…

Agacé, le maire LR de La Garenne-Colombes (Hauts-de-Seine), Philippe Juvin, par ailleurs chef du service des urgences de l’hôpital européen Georges-Pompidou a pris la décision de faire vacciner tous les enseignants de maternelle et de primaire qui sont sous la responsabilité de la commune », ​dès cette semaine.

Source OUEST FRANCE.

Coronavirus : Comment faire son autotest de dépistage ?… Vidéo.

C’est parti ! Les autotests ont débarqué dans les pharmacies hexagonales.

Coronavirus : Comment faire son autotest de dépistage ?

 

Le but : accélérer le diagnostic du Covid-19 chez les personnes qui ne présentent pas de symptômes de la maladie. Ils permettent à toute personne de 15 ans ou plus d’effectuer un prélèvement à domicile et d’en connaître le résultat en quinze ou vingt minutes.

Mais comment utiliser un tel test ? Voici donc un petit tuto en vidéo. Et on le rappelle : tout autotest positif doit être confirmé par un test PCR classique.

 

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Le recul de l’espérance de vie pourrait être « très marqué en Ile-de-France »…

Avant même la crise du coronavirus, d’importantes disparités en matière d’espérance de vie étaient notables en Ile-de-France.

La pandémie a souligné ces inégalités.

Explications de la statisticienne Valérie Féron

Coronavirus : Le recul de l’espérance de vie pourrait être « très marqué en Ile-de-France »

 

  • Selon une étude parue en mars, en 2019, l’Ile-de-France est la région où l’on vit le plus vieux mais d’importantes disparités sont constatées.
  • Avec la pandémie, l’espérance de vie pourrait reculer de manière plus importante dans la région en raison de la puissance des trois vagues épidémiques.

Les chiffres datent d’avant la pandémie. A l’époque, finalement, où on les regardait assez peu. En 2019, l’espérance de vie a progressé en Ile-de-France, 81,4 ans pour les hommes et 86,1 ans pour les femmes, selon une étude publiée fin mars par l’Observatoire régional de santé. Si à première vue ces données peuvent paraître obsolètes au regard de la crise sanitaire, elles éclairent néanmoins grandement la situation présente. Car bien avant le Covid-19, les inégalités territoriales en matière de santé sont flagrantes. On vit ainsi de deux ans de moins en Seine-Saint-Denis qu’à Paris. Entretien avec Valérie Féron, statisticienne, auteure de cette étude.

Dans votre étude, vous notez, qu’en 2019, l’Ile-de-France est la région où l’on vit le plus vieux mais qu’elle présente d’importantes disparités…

Le lien entre l’espérance de vie et le profil sociodémographique est très important. Plus on appartient à une catégorie socio-professionnelle élevée, plus on a de chances de vivre vieux. Une étude de l’Insee soulignait, par exemple, que les cadres vivent en moyenne six ans de plus que les ouvriers. Donc si on se place à l’échelle nationale, l’Ile-de-France est une des régions où l’on retrouve le plus de cadres, de gens diplômés, aisés… Mais on note d’importantes disparités, sociales, économiques, à l’échelle régionale qui ont des conséquences directes sur l’espérance de vie. A Stains, en Seine-Saint-Denis, les femmes vivent sept ans de moins que dans le 16e, à Villeneuve-Saint-Georges (Essonne), les hommes vivent huit ans de moins que dans ce même arrondissement. D’une manière générale, il y a plus de deux ans d’espérance de vie de moins en Seine-Saint-Denis qu’à Paris.

Comment expliquer de telles disparités alors même que l’accès aux soins est gratuit en France ?

Pour se faire soigner, il faut avoir le temps de le faire ou même d’y penser. On sait bien que la santé n’est pas forcément la priorité de tous : des personnes qui font face à des problèmes sociaux ou économiques importants ne vont pas forcément avoir un suivi régulier. Par ailleurs, l’offre de soins n’est pas la même sur tout le territoire : la Seine-Saint-Denis est un désert médical, il est plus difficile d’obtenir un rendez-vous chez un généraliste que dans les départements voisins.

Lors de la crise sanitaire, la Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de l’Hexagone, a enregistré en 2020, la plus forte surmortalité en France. Cet écart de mortalité était-il prévisible ?

Aux disparités que j’évoquais se sont ajoutés plusieurs éléments spécifiques à cette crise sanitaire. De nombreux travailleurs essentiels, qui ne pouvaient pas faire de télétravail et étaient donc particulièrement exposés, sont originaires de Seine-Saint-Denis ou du Val d’Oise, qui a également été très touché. Les foyers suroccupés favorisent également la propagation du virus.

A-t-on une idée des conséquences de la crise sanitaire sur l’espérance de vie dans la région ?

Selon une étude de l’Insee publiée récemment, on estime qu’en 2020, l’espérance de vie a reculé en France de six mois pour les femmes et sept pour les hommes. Nous n’avons pas encore les chiffres régionaux mais le recul pourrait être encore plus net en Ile-de-France puisque la région a subi de plein fouet les trois vagues. Cela sera probablement une baisse ponctuelle, comme lors de la canicule de 2003 qui avait causé une surmortalité importante, mais elle sera marquée.

Source 20 MINUTES.

 

« J’ai l’impression que mon corps pourrit à l’intérieur »: le calvaire des patients déprogrammés…

La situation commence à être critique dans les hôpitaux de la région. A l’hôpital Nord Franche-Comté de Trévenans, comme partout ailleurs, en raison du Covid, les déprogrammations s’accélèrent, on ne garde que les opérations urgentes.

Mais ce n’est pas sans conséquence pour des centaines de malades.

146 patients sont décédés à l'hôpital de Trévenans depuis le début de la deuxième vague

 

Dès ce lundi 12 avril, l’hôpital Nord Franche Comté passe un nouveau palier et déprogramme la plupart des opérations non urgentes. Cela répond à une demande l’Agence Régionale de Santé (ARS pour faire face à l’afflux de patients Covid.  Mais toutes ces déprogrammations commencent à avoir des conséquences importantes pour les patients.

C’est le cas de Léa Farey-Coulin : elle aurait dû se faire opérer en novembre dernier, à Trévenans, pour une endométriose, une maladie chronique qui touche l’utérus d’une femme sur 10. Mais l’opération, considérée comme non urgente, a déjà été reportée deux fois. « J’arrive à saturation, j’ai des douleurs de plus en plus fortes, des kystes dans les ovaires, sans compter la fatigue, et puis plus la maladie progresse, plus le risque de stérilité augmente, c’est angoissant.« , s’inquiète la jeune femme. « J’ai l’impression que mon corps pourrit à l’intérieur. »

200 personnes sur liste d’attente, des opérations repoussées à l’année prochaine

Léa est loin d’être un cas isolé. Des centaines de patients ont vu leurs interventions repoussées en Franche-Comté. Et cela va encore s’accélérer puisque la capacité de l’hôpital arrive à saturation : 94 patients sont hospitalisés en raison du Covid à Trévenans et 21 sont en réanimation. « Dans mon service, je reprogramme des opérations à l’année prochaine, j’ai 200 patients sur ma liste d’attente« , déplore le docteur Jean-Baptiste Andreoletti, chef du service chirurgie plastique.

« C’est vrai que l’on fait majoritairement de la chirurgie de confort mais nous avons tout de même des femmes qui attendent une reconstruction mammaire après un cancer du sein, ou bien des personnes qui ont perdu beaucoup de poids et qui attendent une chirurgie réparatrice pour ne plus avoir de macération sous les plis aux endroits où ils ont des excès de peau« .

Seulement trois salles d’opérations ouvertes sur 14

Mais surtout le docteur Andreoletti, qui est également président du conseil des blocs opératoires, s’alarme de la situation dans tous les autres services : « Mes collègues de chirurgie digestive n’ont jamais vu autant de cancers du colon au stade T4, donc très avancés, qui arrivent en urgence. Soit parce qu’ils ont eu des diagnostics retardés, ou qu’ils n’ont pas eu leur coloscopie, etc…« , s’alarme-t-il. « Autre exemple : les chirurgiens vasculaires m’ont signalé beaucoup de cas d’artérites des membres inférieurs (ndlr : des problèmes de circulation du sang vers les pieds), qui ne sont pas pris à temps. Donc au lieu d’une intervention chirurgicale mineure, ils sont amenés à les opérer à des stades beaucoup plus lourds, et donc avec bien plus de risques d’amputation« .

Et cette situation concerne tous les services. Car désormais, à l’hôpital de Trévenans, seules trois salles d’opérations sont ouvertes sur les 14 prévues à l’origine. Tous les personnels sont mobilisés pour faire face à l’épidémie de Covid. Et les patients s’en rendent compte : « J’ai le sentiment qu’il n’y a que l’épidémie de Covid qui compte en ce moment, mais il faut qu’on pense aux autres patients« , estime Léa Farey-Coulin. « Tout cela devient invivable« .

Source FRANCE BLEU.

 

Coronavirus : tout savoir sur les autotests, mis en vente en pharmacie…

Les autotests pour détecter le Covid-19 doivent arriver en pharmacie.

Ce nouvel outil de la panoplie du gouvernement pour endiguer l’épidémie sera cependant difficile à trouver dans un premier temps.

On fait le point.

Les autotests comprennent un écouvillon à introduire dans le nez.

 

Homologués depuis le 16 mars par la Haute autorité de santé, les autotests arrivent en France à partir de ce lundi 12 avril. Un arrêté du ministre de la Santé a été publié ce dimanche au Journal officiel pour autoriser leur vente en pharmacie.

Très attendus par les Français, ils permettront de savoir si l’on est positif ou non au Covid-19 grâce à un prélèvement nasal, mais moins profond donc moins désagréable que les tests PCR ou antigéniques habituels. Mais ils ne se suffiront pas à eux-mêmes car en cas de test positif, un test PCR sera nécessaire pour le confirmer le cas échéant et pour également le comptabiliser et caractériser un éventuel variant. Où les trouver ? Qui pourra les acheter ? Quelle fiabilité ? France Bleu fait le point.

Où et quand pourra-t-on s’en procurer ?

Annoncé dans un premier temps à la vente dans les grandes surfaces, les autotests ne seront disponibles qu’en pharmacie. Le ministère de la Santé rappelle qu’il s’agit de dispositif médicaux et, comme l’indique la loi, ils doivent alors être vendus en officine. « Il faut qu’il y ait un professionnel de santé qui puisse vendre ces tests-là, et en expliquer le fonctionnement, ce n’est pas si simple » a justifié Olivier Véran. Les pharmaciens pourront les vendre à partir de lundi 12 avril mais ils risquent d’être compliqués à trouver dans les premiers jours. La quasi-totalité des stocks a été préemptée par l’Etat afin de préparer la rentrée des classes (26 avril pour les maternelles/primaires et 3 mai pour les collèges/lycées). Dans un entretien au Journal du dimanche, Olivier Véran dit envisager « d’aller jusqu’à deux tests par semaine par élève et par enseignant ».

Le déploiement des autotests dans les pharmacies sera progressif « tout au long de la semaine », a précisé le ministre de la Santé. « On ne sera pas prêts demain à 8 heures du matin », a de toute façon fait savoir sur franceinfo Gilles Bonnefond, le président de l’Union des Syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ce dimanche. Il espérait avoir davantage d’informations sur les prix, les conditions de mise à disposition et la liste des tests qui sont reconnus par l’Agence du médicament comme étant fiables.

D’ailleurs, de nombreuses officines n’ont pas encore été livrées. « Samedi, j’ai appelé beaucoup des mes confrères et pour le moment nous ne les avons pas encore reçus, explique Raphael Gigliotti, le trésorier du syndicat des pharmaciens des Alpes-Maritimes. On peut espérer les recevoir en milieu de semaine prochaine. Sauf miracle, je ne vois pas comment ils arriveraient lundi dans nos officines. » Certains fournisseurs et pharmaciens attendaient la publication de l’arrêté. De plus, « certains tests ne sont pas encore validés par les autorités sanitaires« , explique Caroline Mignot, pharmacienne dans le Loiret. Elle a donc préféré attendre quelques jours avant de passer commande, pour s’assurer que les tests qu’elle vendrait étaient bien validés.

A quel coût ?

Leur prix est encadré : il ne pourra excéder 6 euros jusqu’au 15 mai, puis 5,20 euros. Leur vente sur Internet est interdite.

Ils seront délivrés gratuitement, sur justificatif, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu’aux accueillants familiaux accompagnant ces personnes, dans la limite de 10 autotests par mois. Au total, « environ 600 000 professionnels bénéficieront de cette prise en charge intégrale par l’Assurance Maladie », estime le ministère de la Santé. En revanche, « les autotests ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie pour le grand public » qui dispose « déjà d’une offre de tests PCR et antigéniques facilement accessibles et pris en charge, dans un réseau dense de plus de 12 000 points de tests ».

Qui peut y avoir accès ?

La HAS indique autoriser les autotests pour les plus de 15 ans qui ne présentent pas de symptômes, « dans le cadre de campagnes de dépistage itératif à large échelle, ainsi que dans le cadre de tests de confort (se faire tester avant des rassemblements familiaux par exemple) pour les particuliers », rappelle la DGS.

Comment ça marche ?

L’autotest a un fonctionnement similaire à celui des tests antigéniques puisqu’il se présente sous la forme d’une sorte de coton-tige à introduire dans son nez. Rassurez-vous, il est plus court que pour les tests antigéniques et PCR. Les autorités sanitaires françaises estiment qu’un test doit aller au moins à trois centimètres pour être efficace, bien que certains fabricants assurent qu’il n’y a qu’à rester à la surface des narines. Il faut ensuite effectuer cinq  rotation dans la narine avant retirer le coton-tige. Une fois le prélèvement réalisé, il faut le placer dans un tube rempli d’une solution et, si le test est positif, une bande colorée apparaît. Le résultat est rapide, moins d’une demi-heure.

Quel intérêt contre l’épidémie ?

Les partisans des autotests y voient un moyen d’accroître l’ampleur du suivi de l’épidémie. « Réalisés de manière massive, ils pourraient stopper rapidement la circulation du virus », a affirmé début mars à l’Assemblée nationale le député Cyrille Isaac-Sibille (Modem). « Ils sont simples d’utilisation, ils donnent un résultat immédiat (et) peuvent être diffusés largement« , a-t-il énuméré. Il faut, en effet, parfois des jours pour obtenir le résultat d’un test PCR, ce qui limite la réactivité face à l’épidémie.

Quelle fiabilité ?

« La Haute autorité de Santé impose pour autoriser ces tests que leur « sensibilité », c’est-à-dire leur capacité à détecter le virus chez une personne malade, s’élève au minimum à 80% », rappelle le ministère de la Santé. Par ailleurs, le risque d’un « faux positif » est « extrêmement réduit », moins de 1%.

Cependant, « le prélèvement des autotests n’étant pas réalisé par un professionnel de santé, mais par l’usager lui-même, la possibilité d’obtenir un « faux négatif » causé par une erreur de prélèvement est bien réelle ». Le ministère rappelle qu’aucun test ne permet « en cas de résultat négatif de lever les gestes barrières ».

Surtout, en cas de résultat positif avec un autotest, la Haute autorité de santé indique qu’un test PCR sera indispensable pour le confirmer et pour détecter un éventuel variant. Cela permet aussi de « conserver un outil de suivi » de l’épidémie, souligne Olivier Véran.

Source FRANCE BLEU.

Quelles astuces pour ne pas faire du télétravail un enfer ? …

Face à la crise sanitaire majeure liée à la Covid-19, de nombreuses entreprises ont recours au télétravail. Objectif, réduire les déplacements et favoriser la distanciation sociale.

A condition que cela ne se fasse pas au détriment du confort du télétravailleur.

Quelles astuces pour ne pas faire du télétravail un enfer ?

 

Posté à la maison, nous sommes nombreux à négliger notre poste de travail et à faire de notre canapé et de notre table basse notre nouveau bureau. Si cette situation peut sembler plus confortable, elle ouvre la voie aux troubles musculo-squelettiques (TMS) et autres douleurs dorsales. Vous devez donc vous aménager un lieu de travail à part entière et adopter la bonne gestuelle.

Quel environnement ?

Idéalement, le poste de travail doit être placé dans une pièce lumineuse, avec l’écran disposé – autant que possible – à la perpendiculaire de la ou des fenêtres. Question de bon sens : l’éblouissement peut effectivement conduire à une situation de fatigue visuelle accrue. Enfin n’oubliez pas de reposer régulièrement vos yeux, prenez des pauses régulières (20 secondes toutes les 20 minutes) en regardant au loin. Le travail sur écran diminue l’amplitude et la fréquence du clignement, une des causes du syndrome de l’œil sec. N’hésitez donc pas à « forcer » ce clignement.

L’écran

Ne posez pas votre ordi portable sur les genoux mais sur un plan de travail. Le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux, à une distance confortable de lecture. Celle-ci correspond plus ou moins à la longueur du bras. Si vous travaillez sur un ordinateur portable, utilisez un rehausseur qui permet justement de placer le haut de l’écran à hauteur des yeux.

Votre posture générale

Les pieds doivent reposer à plat sur le sol de préférence. Voire sur un repose-pied lorsque le siège ou le plan de travail n’est pas réglable en hauteur et que vous n’êtes pas en mesure de poser vos pieds à plat. Lorsque vous utilisez le clavier, l’angle du coude est droit ou légèrement obtus. Les avant-bras sont proches du corps. Le dos, droit ou légèrement en arrière, soutenu par le dossier.

Fauteuil

Si vous le pouvez, privilégiez un fauteuil de bureau (et pas une chaise de la salle à manger qui aura vite fait de vous casser le dos). Son dossier et son assise doivent être réglables, au même titre que les accoudoirs (en hauteur). Ces derniers doivent être disposés afin de supporter les avant-bras sans soulever les épaules. L’assise doit également être profonde afin de vous donner la possibilité d’appuyer le bas du dos sans que le bord avant n’exerce de pression derrière les genoux.

Luttez contre l’isolement professionnel…

… sinon c’est la déprime assurée. Ayez des horaires de communication fixes avec vos collègues. Discuter est essentiel… Et permet de s’assurer que tout le monde va bien.

Source EST REPUBLICAIN.

 

Covid-19 : le recours systématique aux écrans complique le quotidien des aveugles et des malvoyants…

Un an après le début de l’épidémie, franceinfo a rencontré plusieurs personnes en situation de handicap visuel dans l’agglomération lilloise.

Lecture pour malvoyant. Photo d'illustration. (PHOTO PIERRE HECKLER / MAXPPP)

 

Derrière ses grandes lunettes beiges, Annie force sur ses yeux clairs depuis un an. Cette retraitée malvoyante vit seule et doit tout gérer à distance. Mais certaines tâches, comme faire les courses en ligne, sont devenues infernales : « On peut risquer de cliquer où il ne faut pas. Ça m’est déjà arrivé de cliquer trop fort et de commander trois fois la même chose. Je me suis retrouvée avec 18 litres de lait. » Attestations en ligne, click and collect, réunions sur zoom… Avec l’épidémie de Covid-19, nous n’avons jamais eu autant besoin d’Internet. Mais pour les aveugles et les malvoyants, qui représentent plus de 1,5 million de Français, ce recours systématique aux écrans complique tout.

Un équipement très cher

Pour aider les personnes comme Annie à s’adapter à la crise sanitaire. Certaines associations organisent une formations numériques à distance. À l’Union des aveugles et déficients visuels (Unadev), Philippe donne des cours gratuitement :  « On a maintenant des outils comme les ordinateurs et les téléphones qui contiennent des options qui permettent d’agrandir ou d’épaissir le texte. On a aussi, surtout, des outils de lecture d’écran qui permettent de produire une information vocale à partir d’un écran. »

Chez elle, Sabine est équipée dans sa chambre d’un écran d’ordinateur trois fois plus grand que la moyenne. Dans le salon, il y a une télé géante, et dans la cuisine, un télé-agrandisseur. Une machine qui grossit le texte à l’infini. Mais tout cet équipement revient très cher. Le télé-agrandisseur coûte à lui seul 4 200 euros, et son achat peut être subventionné. « Mais après, il faut monter un dossier de dix pages, indique Sabine. Il faut qu’on nous aide à le remplir parce que ce n’est pas fait pour les personnes malvoyantes non plus. Ce sont des dossiers écrits en tout petit. Mais ce n’est pas pris en charge en totalité. Le reste est de votre poche, il faut pouvoir les sortir les 2 100 euros. »

« Tant qu’on a du texte, on écoute tout »

Pour rendre le numérique plus accessible, Mathieu Froidure a fondé la société Urbilog. Aveugle depuis ses 40 ans, il teste les sites internet et repère ce qui doit être amélioré. C’est une voie très rapide qui le guide pendant qu’il tapote sur son écran. « Là, j’ai compris que c’était des champignons mais je ne vois pas la partie ajouter au panier », explique-t-il alors qu’il surfe sur un site de supermarché. Pour Mathieu Froidure, cette synthèse vocale est comme un fauteuil roulant : « Tant que c’est plat, le fauteuil passe partout. C’est exactement la même chose pour une synthèse vocale : tant qu’on a du texte, on écoute tout. »

« Pour le fauteuil roulant, si vous avez une marche, ça devient un obstacle. Sur un site, si vous avez une image qui n’est pas textualisée, vous avez un obstacle. »

Mathieu Froidure

à franceinfo

Pour l’instant, plus de 70% des sites publics sont encore inaccessibles aux déficients visuels.

Source FRANCE INFO.

Valentin, Haïfa, Camille… Avoir 20 ans en cité universitaire à Nice à l’heure du Covid….

Avoir 20 ans en 2021… Une de nos équipes a passé plusieurs jours avec trois étudiants dans leur cité universitaire de Nice, dans les Alpes-Maritimes.

Ils ont accepté de nous faire partager leur quotidien marqué par l’épidémie de Covid.

Camille Erhart, Haïfa Guedri et  Valentin Pizzolorusso, trois étudiants de Nice.

 

Au pied de l’une des collines de Nice, coincée entre le campus de la faculté de droit et la voie rapide qui traverse la ville, la cité universitaire des Colinettes. En temps normal, 253 étudiants peuvent loger là-bas mais avec le Covid, c’est plus compliqué.

Certains des ces étudiants ont décidé de revenir chez leurs parents, la plupart sont restés. Nous avons rencontré trois voisins d’étage de cette cité des Colinettes et parmi eux, Valentin Pizzolorusso.

Cet étudiant en sport passe sa 4e année en « cité U ». Avec un large sourire, il nous ouvre la porte de son logement : 9 m2, une chambre standard, avec douche et toilettes incorporées.

Valentin Pizzolorusso dans sa chambre de la cité des Colinettes.

A 23 ans, il veut devenir boxeur professionnel. Même s’il a l’habitude d’évoluer entre les cordes du ring, Valentin Pizzolorusso est un peu groggy : il ne peut plus combattre. Avec le Covid, tout affrontement officiel est interdit, le jeune homme a seulement le droit de s’entraîner.

« La faculté m’a donné un statut de sportif de haut niveau qui fait que j’ai le droit de manquer des cours pour pouvoir m’entraîner mais seulement pour pouvoir m’entraîner.
Ça fait un an que je n’ai pas bossé (en combat). C’est super dur parce que là on s’entraîne dur, » reconnait-il.

« S’entraîner sans vraiment savoir quand est-ce que tu vas combattre, c’est dur, surtout si c’est pour passer professionnel. J’ai 23 ans et il faut que je me dépêche… »

précise Valentin Pizzolorusso.

La distance et le contact

« Dans la définition même du testament, il y a la révocabilité », la voix du professeur  de Camille Erhart résonne dans sa chambre de cité U. Elle aussi loge aux Colinettes, juste à côté de la faculté de droit où elle est inscrite en Master I de droit privé.

« C’est sûr que j’ai l’impression que l’on m’a volé un an de ma vie. Mais c’est un petit peu le cas pour tout le monde aussi

confie-t-elle quand on lui demande comment elle a vécu cette épidémie. »

Camille Erhart assiste à un cours de droit en visioconférence.

Même si elle est à quelques minutes à pied des amphithéâtres, depuis le premier confinement, presque tous ses cours sont en visioconférence. Une règle qui s’est un peu assouplie, Camille a droit aujourd’hui à un cours en amphithéâtre, une seule fois par semaine.

À l’intérieur, le nombre de personnes est limité, les étudiants sont espacés et le port du masque y est obligatoire. Prendre un café avec ses amis avant le cours, revenir sur les lieux de la faculté et surtout sortir de sa chambre, la jeune fille de 22 ans profite de ce moment éphémère qui était avant son quotidien.

« Moi je préfère venir ici, largement. C’est vrai que l’on retrouve plus le côté humain, on a un échange avec le professeur, on est aussi content de se retrouver entre nous donc c’est beaucoup plus agréable pour moi de suivre le cours en amphi ».

S’adapter pour tenir

Dans cette chambre de la cité universitaire des Colinettes, la poêle crépite. À l’intérieur, des légumes vont et viennent et dégagent un parfum qui change du riz ou des pâtes habituellement préparés par les étudiants. À la manœuvre, Haïfa Guedri profite de la chance que d’autres locataires n’ont pas, un coin cuisine dans sa studette de 13 m2.

Cette chance n’a pas vraiment souri à la jeune tunisienne qui a très mal vécu le 1er confinement. Pour elle, tout s’est arrêté, même les virements bancaires de sa famille.

Plus rien ne fonctionnait comme l’explique Haïfa Guedri :

« C’est inquiétant de voir que l’on a plus d’argent sur notre compte bancaire. C’est un stress de plus, le stress de la situation sanitaire, le stress du confinement… On peut pas sortir, on a peur, on ne savait pas c’était quoi ce virus. C’était étrange, on ne comprenait rien et en plus de ça, j’avais un blocage par rapport au virement bancaire… C’était vraiment très dur pour moi. »

Un an après, nous en sommes au 3e confinement et ça va beaucoup mieux pour Haïfa. Titulaire en Tunisie d’un diplôme de pharmacienne, elle se spécialise en France en ingénierie de la santé en master 2.

« Bonjour », Haïfa sort de la cité des Colinettes pour travailler. Le Crous (Centre régional des œuvres universitaires et scolaires) lui a proposé de travailler quelques heures par semaine à l’accueil.

Parmi ses missions, appeler les étudiants des autres résidences et leur famille. La liste est longue et les appels s’enchaînent : « Oui, ma fille va très bien merci. Elle est à la résidence », répond la mère d’une étudiante de Nice.

Haïfa Guedri, étudiante tunisienne, échange avec sa mère qu'elle n'a pas vu depuis un an et demi lors d'un appel vidéo.

Quelqu’un à qui parler

Dans la cité universitaire des Colinettes, il y a toujours quelqu’un à qui parler. Un voisin de chambre qui passe ou du monde à l’accueil, c’est l’occasion d’engager une discussion.

Et pour ceux qui sont loin de leurs proches comme Haïfa Guedri il y a les appels vidéos. La nuit est tombée sur Nice, le couvre-feu empêche tout le monde de sortir et c’est à cette heure-ci que l’étudiante tunisienne prend des nouvelles de sa mère restée au pays.

« Ça va ? Qu’est-ce que tu as fait aujourd’hui ? « , sa mère lui répond : »il y a eu beaucoup de vent, je suis restée à la maison ». Un échange banal entre un enfant et sa mère mais une discussion essentielle au bien-être quotidien de ces étudiants.
L’étudiante n’a pas vu sa mère depuis 1 an et demi, elle l’appelle tous les soirs :

– « Tu me manques toujours ma fille. »

– « Merci maman ».

L’appel est terminé. Ce soir Haïfa Guedri ne veut pas rester seule, elle a décidé d’inviter ses voisins à partager un repas dans la cuisine commune.

Valentin et Camille partagent avec Haïfa le repas qu'elle leur a préparé.

Poulet au menu pour le sportif Valentin Pizzolorusso et l’étudiante en droit Camille Erhart. « Je suis allé courir, il y avait du vent…. Je ne te raconte pas ». « Où ? Sur la promenade des Anglais ? » Un moment de partage au cours duquel chacun raconte sa journée.

Après le repas, le silence s’installe dans la cuisine, mais pas dans les couloirs. La musique de la Ligue des champions de football résonne, on entend le générique d’une série derrière une autre porte… Chacun rompt la solitude comme il peut.

Le jour s’est levé. Et cette fois-ci, une drôle de musique résonne partout dans la cité des Collinettes. Une batucada a été invitée et le rythme des percussions brésiliennes chasse un peu le ciel gris qui a recouvert Nice ce jour-là.

On voit des étudiants sourire, d’autres danser derrière leur fenêtre même si peu d’entre eux sont sortis dehors pour profiter du spectacle.

Une batucada fait résonner ses percussions dans la cité des Colinettes.

Un dôle de rythme

Camille Erhart va de temps en temps passer le week-end dans sa famille à Roubion, petit village de montagne des Alpes-Maritimes. Elle revient toujours aux Collinettes avec plaisir et l’année prochaine, elle y préparera le concours de l’École nationale de la magistrature.

De son côté, Valentin Pizzolorusso ne sait pas s’il restera en cité universitaire. Il espère pouvoir boxer très vite pour débuter sa carrière de sportif professionnel.

Haïfa Guedri est aussi dans l’incertitude. Elle a postulé dans de plusieurs laboratoires de recherches et attend des réponses.

Une chose est sûre, quand, plus tard tous les trois se souviendront de leurs 20 ans, ils n’oublieront pas leur cité des Collinettes et cette drôle d’ambiance qui y régnait. Ils n’oublieront pas non plus ces échanges et cette solidarité qui leur a permis de surmonter cette épreuve en plein cœur de leur jeunesse.

Source FR3.

 

Covid-19 : faut-il désormais privilégier les masques FFP2 contre le virus ?…

Pour lutter contre la Covid-19, le masque FFP2 est plus filtrant que le masque chirurgical. Néanmoins, en fonction des situations, ce dernier peut-être suffisant.

Explications.

Covid-19 : faut-il désormais privilégier les masques FFP2 contre le virus ?

 

Depuis de début de la crise sanitaire de la Covid-19, les masques se sont imposés dans nos vies. Mais, parfois, la confusion existe encore entre ceux dits FFP2 et les chirurgicaux. Le premier filtre l’air inspiré et les petites particules qu’il contient. Ainsi, il protège à la fois la personne qui le porte et ceux qui sont à ses côtés.

Le masque chirurgical, quant à lui, a surtout un intérêt pour les autres car il limite l’excrétion macro gouttelettes, qui peuvent contenir du virus. Il ne suffit pas à protéger celui qui le porte s’il est en contact avec des individus qui n’en ont pas, lors d’une réunion par exemple. En effet, ce n’est que si tous les participants à une discussion portent un masque chirurgical qu’il les empêche de se contaminer. Et, si tout le monde le porte dans une pièce, il limite les macro gouttelettes présentes dans l’air, ce qui diminue également les risques de contamination.

Bien porter le masque pour qu’il soit efficace

Aujourd’hui, ces deux types de masques sont disponibles à la vente pour toute la population. Le FFP2 est un peu plus cher que le chirurgical, entre deux et trois euros la pièce pour le premier, alors que le second est vendu par lot de cinquante pour cinq à dix euros en fonction des commerces. Mais les masques FFP2 peuvent être gratuits dans deux cas de figure : en sollicitant l’aide médicale d’Etat ou sur prescription médicale pour les personnes âgées de plus de 65 ans ayant certains facteurs de risque comme le diabète.

Quel masque faut-il choisir dans sa vie quotidienne ? Les masques FFP2 sont surtout utilisés par les soignants. A l’étranger, en revanche, certains pays comme l’Autriche l’ont rendu obligatoire pour toute la population dans les commerces et les transports. En France, aucune règle n’est fixée. Mais si cela est économiquement possible, il est préférable d’utiliser un FPP2 lors de situations où les personnes environnantes ne portent pas bien ou pas en continue leur masque, comme dans le train ou dans le métro. En effet, le port du masque chirurgical est efficace uniquement si l’ensemble des individus présents dans un lieu le porte correctement et tout le temps. Ainsi, lors d’une visite à un proche, le masque chirurgical est suffisant si les individus respectent ces conditions.

Réaliser un check-in pour le masque FFP2

Qu’il s’agisse du FFP2 ou du chirurgical, le masque doit donc être mis correctement et changé régulièrement pour être performant. Pour cela, les protocoles sont stricts. Il faut, avant toute manipulation, se laver les mains et, ensuite, toujours saisir le masque par les élastiques. Ce n’est qu’une fois posé sur le visage, que l’utilisateur peut l’ajuster. Le masque chirurgical doit couvrir la surface du bas du menton jusqu’au nez, en pinçant la barrette nasale avec les deux mains.

Pour les masques FFP2, la mise en place est plus complexe. Ils doivent mouler et s’adapter au visage de la personne. Pour vérifier qu’il est bien mis, il faut réaliser un check-in, qui permet de contrôler son étanchéité. Pour cela, il faut inspirer fortement et sentir les parois du masque se coller au visage, aux narines et/ou à la bouche. L’utilisateur peut ressentir une difficulté à inspirer car l’air est filtré, mais cela indique qu’il est posé correctement et fonctionne bien. Mais, si ce test est raté, cela signifie qu’il y a une fuite d’air. Il faut donc réajuster le masque.

Le port du masque est crucial mais reste aussi important que les autres gestes barrières. Ainsi, même avec un FFP2, il faut continuer à respecter la distanciation sociale, le lavage régulier des mains, à éternuer dans son coude… Des efforts qui devront encore être fournis plusieurs mois.