Covid à Alençon. Handicapé, son fils ne supporte plus les restrictions sanitaires…

Habitant près de La Ferté-Macé, Marie-Madeleine rend visite à Meddy chaque dimanche, à la MAS Les Passereaux à Alençon.

L’éloignement déchire la mère et le fils.

La retraitée souffre de l’éloignement de son fils, lourdement handicapé, qu’elle ne peut garder chez elle.

 

Quand la crise sanitaire s’ajoute à un lourd handicap, l’hospitalisation devient une prison difficile à supporter. Témoignage de Marie-Madeleine, qui voit son fils de 44 ans souffrir chaque semaine davantage.

« Meddy est hémiplégique et épileptique. Vers l’âge de 5 ans il a fait une mauvaise chute qui lui a occasionné un hématome au cerveau. Mal soigné, il souffre depuis de handicaps. Il a fréquenté en externe des établissements spécialisés jusqu’à ses 18 ans. Mais en 1996, j’ai eu un accident de voiture et suis restée dans le coma pendant deux ans. Comme j’étais seule à m’occuper de lui, il a été mis sous tutelle et placé au CPO (Centre psychothérapique de l’Orne), à Alençon (Orne). Il a beaucoup souffert durant cette période.

À présent, il est hospitalisé à la MAS (N.D.L.R. Maison d’accueil spécialisée pour adultes handicapés en situation de grande dépendance) Les Passereaux, rue Anne-Marie-Javouhey. Habitant à Magny-le-Désert, je voudrais qu’il vienne à la MAS de La Ferté-Macé, ouverte depuis deux ans. Mais on me dit qu’il n’y a pas de place. Et je ne peux faire aucune démarche par moi-même puisque Meddy est sous tutelle.

Des visites trop courtes

Je vais le voir chaque dimanche mais depuis un an et le début de la crise sanitaire, la situation se complique encore plus. Bien qu’il soit vacciné, je n’ai pas le droit de le prendre chez moi pour le week-end. À son retour, il devrait alors être isolé des autres pensionnaires durant huit jours. Il ne le supporterait pas.

Je n’ai droit qu’à trois quarts d’heure de visite. C’est bien trop peu compte tenu de la distance que je parcours à cause de mon lieu d’habitation. C’est épuisant moralement et physiquement, ça me coûte cher également. Suivant le personnel de service, on m’accorde parfois un peu plus de temps mais il arrive que je me fasse gronder parce que je le ramène en retard de notre balade dans le parc. En quoi cela gêne-t-il ? Il n’y a pas d’autres visiteurs.

Je n’ai plus non plus l’autorisation de lui apporter des friandises. « Rien ne doit rentrer de l’extérieur » me dit-on. Que ce soit des gâteaux ou nos vêtements, quelle différence ? On peut porter le virus sur nous. La première chose que Meddy me demande en arrivant ce sont ces gâteaux. Il n’a plus de plaisirs.

Il se blesse volontairement pour se révolter

Mon fils va mal. Il ne supporte plus cette situation. Lui qui était joyeux plus jeune, il est devenu triste. Il s’ennuie. Il ne comprend pas cette histoire de Covid. Il ne veut pas croire que ça dure encore et encore. Il écoute, se révolte, fait des colères. Il ne parle plus du tout et garde la tête dans les épaules. Dernièrement, il a trouvé comme défense de se blesser volontairement en se laissant tomber de son fauteuil. Les soignants me disent qu’il joue la comédie devant moi, qu’avec eux il n’est pas le même. Je ne peux pas le croire.

Malgré le confinement, j’y vais quand même. Je ne veux pas qu’il se sente abandonné. Pour lui, c’est pire qu’être prisonnier. Mais pour moi c’est hyper dur, je n’en peux plus. En France, les handicapés sont mal perçus. Quand on entend les témoignages de parents, on nous culpabilise.

Quand je le laisse le dimanche soir, Meddy est en pleurs. Moi, je suis mal, j’ai envie de tout casser. Je n’ai personne à qui parler, alors je me défoule sur Facebook. J’y déverse ma peine et ma colère. »

Source OUEST FRANCE.

Et si la pandémie était une chance pour redémarrer autrement. A Reims, le philosophe Gérard Lemarié l’espère…

Nous n’acceptons plus la solitude, « certains font les mariolles, en refusant le port du masque ou le vaccin ».

Pour le philosophe Gérard Lemarié, la crise sanitaire nous renvoie à nos peurs de toujours.

Il faut attendre pour en mesurer l’impact, mais elle nous a montré notre fragilité.

Gérard Lemarié pense que "personne ne sait de quoi demain sera fait".

Gérard Lemarié pense que « personne ne sait de quoi demain sera fait ».

Ceux qui ont le goût du questionnement, de la réflexion, ont sans doute, un jour assisté à une conférence du professeur de philosophie, Gérard Lemarié, que ce soit dans le cadre d’interventions à la médiathèque de Reims, dans la Marne, ou encore dans le cadre du cycle de conférences Passerelles. Si aujourd’hui, le philosophe a cessé de donner des cours à l’école de commerce, Neoma, et à la faculté de médecine, il fourmille de projets de nouvelles conférences.

Nous traversons une épreuve, celle de la pandémie. Et sur ce Coronavirus et ses conséquences, le philosophe, Gérard Lemarié porte un regard classique. « Il n’y a pas d’étonnement« , déclare-t-il, « dans la mesure où l’on a toujours eu peur de tout, des autres, de la nature, de ce que nous-mêmes pouvons  faire à nous-mêmes. Le virus existe depuis 3.000 ans. Ce n’est pas nouveau. Là, on est confronté à un énorme problème mondial, avec l’impossibilité de nous protéger, alors que nous avions les moyens de le faire. La pandémie a révèlé notre impuissance, face à la nature, malgré les merveilleuses avancées technologiques, qui n’ont au fond servi que de cataplasmes ».

« Il faut penser global et agir local. Il faut s’y mettre tous, et que le vaccin s’étende à la population mondiale. »

Gérard Lemarié, philosophe.

« Nous craignons, depuis toujours la souffrance et la mort, la nôtre et celles des autres« . Gérard Lemarié précise que la philosophie, représente une aide pour en avoir moins peur, mais ne parvient pas à les éradiquer. « La pandémie n’est rien d’autre qu’une récurrence de cette triple peur à jamais présente en nous« .

 Pascal, il y a plusieurs siècles, se penchait sur l'homme et la solitude.
Pascal, il y a plusieurs siècles, se penchait sur l’homme et la solitude.© Daniel Casanave.

La question de la solitude

Si le philosophe constate que depuis deux ans, la technologie est incapable de régler la question, il s’étonne également que les gens ne soient pas plus responsables. « Il y a des choses à faire« , dit-il. « On assiste à des dérèglements irrationnels. Quand on compare les vaccins et les risques pour la santé, on peut s’étonner que les gens soient si craintifs. Il ne faut pas non plus faire les mariolles en refusant de porter le masque ».

Dans son analyse de la situation, Gérard Lemarié, renvoie à Pascal, au 17ème siècle. « La philosophie nous invite à rester seul, mais on n’accepte plus la solitude, le courage. On ne comprend pas que le confinement, c’est se retrouver seul, dans une chambre, avec un livre. Pascal », nous rappelle Gérard Lemarié, « affirmait que le malheur des hommes venait du fait de ne savoir le faire. Aujourd’hui, pour certains, il faut constamment être entouré « . Le philosophe considère qu’on ne mesurera l’impact considérable de cette crise que lorsqu’on en aura dépassé la crainte. Pour autant, il pense que des choses auront changé, mais assistera-t-on à un retour à nos modes de vie d’avant la pandémie?

Et si cette période était l'occasion de reconsidérer ses priorités ?
Et si cette période était l’occasion de reconsidérer ses priorités ?© Daniel Casanave.

L’espoir d’une réflexion

Nous n’en avons pas encore fini avec la crise sanitaire, loin de là. Mais déjà, Gérard Lemarié espère que la pandémie fera réfléchir, notamment sur les vraies valeurs, l’argent, la technique. « On assiste à une victoire de la technologie et de sa faiblesse. On ne peut rien, ce qui entraîne froid, frayeur. On s’attendait à avoir tous les moyens, et on s’aperçoit qu’on est fragile ».

Ce que souhaite le philosophe, c’est que la situation nous fasse aller dans une direction meilleure. « Si un évènement peut nous faire changer, c’est un évènement comme celui-ci. Il faut penser global et agir local. Il faut s’y mettre tous, et que le vaccin s’étende à la population mondiale. Actuellement, la crise sanitaire nous apporte, en même temps, des aspects positifs, mais aussi négatifs. Ca peut nous faire réagir, pour qu’on ne reparte pas sur les mêmes bases. C’est presque une chance, une vraie chance ».

« On ne comprend pas que le confinement, c’est se retrouver seul, dans une chambre, avec un livre. Aujourd’hui, pour certains, il faut constamment être entouré. »

Gérard Lemarié, philosophe.

« Il n’y aura pas de retour en arrière« , analyse Gérard Lemarié, « parce que nous sommes au cœur d’une nouvelle fracture, une rupture dans l’ordre du savoir, coupure qui transforme à chaque fois nos manières de penser le monde qui nous entoure ».

Accepter les réseaux sociaux

La mondialisation souvent mise en cause, Gérard Lemarié rappelle qu’on  l’a réclamée, dès le 17ème siècle. « On était persuadé qu’on allait tout savoir, et on a démocratisé. L’une des conséquences, ce sont les réseaux sociaux. On ne peut pas les critiquer, car c’est la possibilité de dire ce qu’on a envie de dire. Il faut tout accepter ». S’il craint que « les liens ne reposent désormais plus que sur l’argent« , le philosophe considère que « personne ne peut dire de quoi demain sera fait« .

Pendant les différents confinements, Gérard Lemarié n’est pas resté inactif. La rentrée de septembre sera pour lui riche en  évènements avec la création d’un grand cycle de conférences, à Bezannes, près de Reims, dans la Marne, dans la salle Galaxy. De nombreuses conférences, dans le cadre des Social Clubs du groupe Frey, auront lieu dans ses centres commerciaux, mais il faudra suivre également la mise en place d’un cycle de rencontres prestigieuses dans la salle Proust, chez Drouant, à Paris, où le prix Goncourt est décerné, chaque année. Le regard du philosophe sur ce moment si particulier que nous traversons y est très attendu.

Source FR3.

Coronavirus : Peut-on assouplir les gestes barrières entre personnes vaccinées ?…

VACCINATION Depuis plus d’un an, le port du masque, le lavage des mains ou la distanciation sociale font partie de notre quotidien, mais cela pourrait bien changer, une fois vaccinés.

Coronavirus : Peut-on assouplir les gestes barrières entre personnes vaccinées ?

 

  • Les gestes barrières – le port du masque, la distanciation sociale et le lavage fréquent des mains – ont été mis en place au début de la crise sanitaire pour limiter les contaminations.
  • Dans un rapport publié mercredi, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) envisage un assouplissement des gestes barrières entre personnes vaccinées.
  • Mais si les vaccins protègent contre les formes graves du coronavirus, on ne sait pas encore s’ils empêchent la transmission.

Pourra-t-on bientôt se faire la bise ? Enlever son masque ? Prendre ses proches dans les bras ? Si les gestes barrières sont pleinement entrés dans nos habitudes depuis le début de l’épidémie de coronavirus, ils pourraient bientôt être assouplis entre les personnes vaccinées, selon un rapport du Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).

Une étude de l’agence européenne, publiée ce mercredi, avance que les personnes pleinement vaccinées, y compris les personnes âgées, peuvent assouplir les gestes barrières, comme le port du masque et la distanciation sociale, mis en place pour lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19.

Pas de risque zéro

Dans son rapport, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies affirme que pour les « individus entièrement vaccinés », y compris les personnes âgées, qui présentent donc un risque « faible à très faible » de contracter le virus ou de le transmettre, « la distanciation physique et le port de masques faciaux peuvent être assouplis ». Une conclusion évidente pour Martin Blachier, épidémiologiste et médecin en santé publique, qui estime que deux personnes vaccinées peuvent retirer le masque, même en intérieur : « Quand vous êtes vaccinés vous avez une protection proche de 100 %. Le port du masque, ce n’est pas pour vous protéger, mais pour protéger les autres. Si la personne en face de vous est également vaccinée, le masque n’a plus aucun intérêt », explique-t-il.

Un avis que ne partage pourtant pas son confrère Pascal Crépey. Pour l’épidémiologiste, le risque zéro n’existe pas, même pour les personnes vaccinées. « Dire aux personnes vaccinées qu’on peut retirer le masque sans risque, ce serait faux. Le vaccin protège bien, il ne protège pas à 100 %. Réduction du risque ne veut pas dire absence de risques », justifie-t-il, rappelant que des résidents d’Ehpad ont contracté le virus alors qu’ils étaient vaccinés.

D’autre part, les personnes vaccinées « ne sont jamais totalement isolées, elles voient d’autres personnes non vaccinées ou vont faire leurs courses », poursuit-il, expliquant que le vaccin protège des formes graves, mais il n’empêche pas d’attraper le virus. Pour le spécialiste, si des adaptations pourraient être envisagées à l’avenir pour les personnes vaccinées, assouplir les gestes barrières semble prématuré : « Ce n’est pas forcément une bonne stratégie de commencer à baisser la garde sur les gestes barrières, notamment lorsqu’on est soi-même à risque. Et aujourd’hui, les personnes vaccinées, en grande partie les personnes âgées, sont les personnes les plus à risques. »

Une différence entre intérieur et extérieur

Pourtant dans son rapport, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies va même encore plus loin, affirmant que les gestes barrières, notamment le port du masque et la distanciation physique, peuvent également être « levées ou modifiées » lorsque des personnes vaccinées sont en présence de personnes non vaccinées « du même foyer ou de la même bulle sociale » qui ne présentent pas de « facteurs de risque de maladies graves ou de diminution de l’efficacité du vaccin », comme les personnes âgées ou immunodéprimées.

Martin Blachier met pourtant en garde : le vaccin protège contre la sévérité des symptômes, « mais on ne sait pas encore s’il protège contre la transmission. Selon les premières études, ce serait le cas, mais c’est encore incertain », prévient-il. En clair, même si vous êtes vacciné, vous pouvez toujours contracter le virus et le transmettre à ceux qui n’ont pas été vaccinés.

Pour l’expert, les gestes barrières doivent rester les mêmes en intérieur, mais pourraient être assouplis en extérieur, le risque d’être contaminé étant très faible. « On se contamine par aérosols. En extérieur, avec l’air, ces aérosols ne restent pas dans l’air. Même sans masque ou sans distanciation sociale, il y a peu de risque. » Si Pascal Crépey reconnaît un risque plus faible en extérieur, il rappelle que les contaminations se font aussi par postillons : « Si on ne porte pas de masque et qu’on ne respecte pas la distanciation, on peut contaminer ou être contaminé par les postillons », avance l’épidémiologiste, qui appelle à conserver les gestes barrières.

La protection vaccinale en question

Reste la question de la protection vaccinale. Les vaccins protègent bien, mais leur efficacité n’est pas immédiate. Pour envisager d’assouplir les gestes barrières, il faut donc d’abord être sûr que le vaccin offre sa protection maximum. Pour Moderna, elle est obtenue « sept jours après la deuxième injection de vaccin chez des sujets indemnes d’infection antérieure au SARS-CoV-2 », contre 15 jours pour Pfizer, peut-on lire sur le site du ministère de la Santé. Pour le vaccin AstraZeneca, « les sujets commencent à être protégés environ trois semaines après la première dose », mais « ils ne seront pas protégés de façon optimale avant un délai de quinze jours suivant l’administration de la seconde dose », selon l’Agence européenne des Médicaments.

« C’est une protection qui est croissante, mais elle n’est pas maximale avant trois ou quatre semaines. La première injection protège, la deuxième pérennise », résume Martin Blachier. « Dès la première injection, vous avez déjà quasiment atteint le maximum de protection vis-à-vis des formes graves. Là où c’est moins clair, c’est sur la transmission », ajoute Pascal Crépey. Du côté du ministère de la Santé, la consigne est claire : « Il est nécessaire de continuer à appliquer les gestes barrières et de s’isoler si nécessaire, même après la 1re dose et la 2e dose de vaccin », peut-on lire sur le site de l’Assurance maladie.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Les risques de thrombose liés au vaccin AstraZeneca nettement moins élevés chez les plus de 50 ans…

ETUDE Les bénéfices du vaccin AstraZeneca augmentent avec l’âge, conclut l’Agence européenne des médicaments.

Coronavirus : Les risques de thrombose liés au vaccin AstraZeneca nettement moins élevés chez les plus de 50 ans

 

Cela se confirme. Les bénéfices du vaccin AstraZeneca contre le Covid-19 augmentent avec l’âge et continuent de l’emporter sur les risques, tels que des apparitions de caillots sanguins, a déclaré vendredi l’Agence européenne des médicaments (EMA) après une nouvelle étude. Les autorités sanitaires devraient également continuer à administrer la seconde dose dans les délais recommandés par le laboratoire AstraZeneca, dont le vaccin est controversé depuis le signalement de très rares cas de thromboses.

La Commission européenne avait demandé à l’EMA de mener une nouvelle étude suite aux inquiétudes de plusieurs pays européens qui ont choisi de limiter l’utilisation du vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois AstraZeneca aux personnes âgées. Le Danemark ne l’utilise plus.

« Les données ont montré que les bénéfices de la vaccination augmentent avec l’âge », a déclaré le directeur exécutif adjoint de l’EMA, Noël Wathion, lors d’une conférence de presse. « Les bénéfices de Vaxzevria (le nom du vaccin AstraZeneca) l’emportent sur les risques chez les adultes de tous les groupes d’âge, comme déjà confirmé par l’agence », a poursuivi Noël Wathion. Les conclusions de cette nouvelle étude devraient être un « guide utile pour les Etats membres lors de l’ajustement de leurs stratégies de vaccination », a-t-il ajouté.

Deux fois moins de thromboses chez les plus de 50 ans

Les rares cas de caillots sanguins se sont produits chez environ une personne sur 100.000 ayant reçu le vaccin AstraZeneca, selon l’EMA. Mais le risque est plus élevé chez les personnes entre 40 et 49 ans (2,1 cas sur 100.000), entre 20 et 29 ans (1,9 cas) et entre 30 et 39 ans (1,8 cas), selon les chiffres du régulateur.

Les risques sont plus faibles pour les personnes plus âgées : 1,1 cas sur 100.000 dans la tranche d’âge 50-59 ans, un cas sur 100.000 chez les 60-69 ans, 0,5 chez les 70-79 ans et 0,4 cas chez les plus de 80 ans.

L’étude « montre clairement que les effets favorables de la vaccination par rapport aux cas très rares de caillots sanguins augmentent avec l’âge », a ajouté Peter Arlett, responsable de l’analyse des données à l’EMA.

L’EMA a déclaré le 7 avril que les caillots sanguins devraient être répertoriés en tant qu’effet secondaire très rare du vaccin. Les rares cas de thromboses devraient également être répertoriés comme un effet secondaire du vaccin Johnson & Johnson, qui utilise la même technologie qu’AstraZeneca, a annoncé l’EMA mardi.

Noël Wathion a ajouté vendredi que l’étude montre qu’une deuxième dose d’AstraZeneca devrait continuer à être administrée, et ce entre 4 et 12 semaines après la première. Malgré des rapports selon lesquels les cas de caillots sanguins étaient plus fréquents chez les femmes, l’EMA a déclaré qu’il n’y avait « pas suffisamment de données disponibles dans toute l’UE » pour affirmer que les risques sont liés au sexe.

Pour l’AstraZeneca, 287 cas ont été enregistrés dans le monde, dont 142 dans l’Espace économique européen (UE, Islande, Norvège et Liechtenstein), selon l’EMA. La plupart des cas observés avec AstraZeneca concernent des femmes de moins de 60 ans.

Pour le vaccin de Pfizer-BioNTech, 25 cas de caillots sanguins ont été signalés, 8 pour celui de Johnson & Johnson et 5 pour Moderna, selon des chiffres de l’EMA publiés mardi. La Commission européenne envisage une action en justice contre AstraZeneca, dont les livraisons de vaccins sont nettement inférieures aux chiffres prévus initialement.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : Gare à ce chiffre sur les effets secondaires du vaccin Pfizer avancé par Didier Raoult…!

FAKE OFF Didier Raoult a avancé le chiffre de « 70 % d’effets secondaires » avec ce vaccin.

Celui-ci correspond simplement à la douleur passagère ressentie par certaines personnes vaccinées à l’endroit de l’injection.

Coronavirus : Gare à ce chiffre sur les effets secondaires du vaccin Pfizer avancé par Didier Raoult

 

  • Didier Raoult a avancé dans une vidéo publiée mercredi qu’il y a 70 % d’effets secondaires avec le vaccin Pfizer-BioNTech. Le professeur explique s’appuyer sur un travail de la prestigieuse revue Nature.
  • Ces 70 % correspondent en fait à une douleur ressentie par les vaccinés à l’endroit de l’injection.

Un chiffre spectaculaire, mais qui cache une réalité beaucoup moins effrayante. Dans une vidéo publiée mercredi, Didier Raoult avance qu’il y a « 70 % d’effets secondaires » avec le  vaccin contre le coronavirus de Pfizer/BioNTech. Le dirigeant de l’IHU Méditerranée déclare s’appuyer sur un travail récent de la prestigieuse revue scientifique Nature, mais ne détaille pas quels sont ces effets secondaires.

L’IHU nous précise que Didier Raoult cite un article publié le 16 février dans la revue américaine.

FAKE OFF

Alors, à quoi correspondent ces 70 % d’effets secondaires cités par Nature ? A une douleur ressentie par les personnes vaccinées à l’endroit de la piqûre. Une sensation et un moment qui peuvent bien sûr s’avérer désagréables, mais qui ne remettent pas en cause le bénéfice du vaccin par rapport au risque encouru en contractant le Covid-19.

Nature s’appuie sur des données de Tom Shimabukuro, un chercheur des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC), qui datent du 14 janvier. Sur près d’un million de personnes ayant participé à cette recherche, 67,7 % ont fait part d’une « douleur » après la première dose du vaccin Pfizer-Moderna et 74,8 % après la deuxième dose. La tendance est confirmée par des données complémentaires, publiées en mars. Par ailleurs, 26 % ont fait part de maux de tête après la première dose et 42 % après la seconde.

« Dans l’ensemble, les profils de sécurité des vaccins Covid-19 [Pfizer/BioNTech et Moderna] sont rassurants et conformes à ceux observés lors des essais cliniques », note le chercheur des CDC.

Lors des essais cliniques, 77,4 % des participants qui ont tenu un journal de leurs symptômes sept jours après la vaccination ont fait part d’au moins un effet secondaire. La majorité était « de sévérité légère ou modérée », soulignent les CDC.

Source 20 MINUTES.

Vaccination au Royaume-Uni : 32 cas de caillots mortels recensés avec AstraZeneca…!

PIQURE Plus de 21 millions de doses ont été injectées outre-Manche.

Vaccination au Royaume-Uni : 32 cas de caillots mortels recensés avec AstraZeneca

 

Le régulateur britannique a recensé 168 cas majeurs de caillots sanguins au Royaume-Uni chez des patients qui ont reçu le vaccin AstraZeneca contre le coronavirus, dont 32 mortels, pour plus de 21,2 millions de premières doses administrées, selon un bilan publié jeudi. Analysant ces données, qui vont jusqu’au 14 avril, le MHRA estime toujours que « les bénéfices du vaccin l’emportent toujours sur les risques chez la majorité des personnes ».

Le taux d’incidence s’élève ainsi à 7,9 cas de caillots par million de doses et les données suggèrent un taux plus important chez les adultes les plus jeunes, le régulateur soulignant que ces éléments qui évoluent doivent être pris en compte dans l’utilisation de ce vaccin. Le comité scientifique supervisant la campagne de vaccination britannique a recommandé début avril de limiter quand c’est possible l’usage du vaccin AstraZeneca aux plus de 30 ans.

Le taux de caillots devrait un peu augmenter mais rester extrêmement rare

Les craintes autour des cas rares de caillots sanguins ont conduit plusieurs pays européens à limiter l’usage du vaccin développé par l’université d’Oxford et le laboratoire anglo-suédois aux catégories les plus âgées de la population. Les cas de caillots recensés au Royaume-Uni concernent 93 femmes et 75 hommes âgés de 18 à 93 ans. L’un d’eux est intervenu après une deuxième dose de vaccin. Cette augmentation du nombre de cas était « attendue », a réagi le Pr Adam Finn, de l’université de Bristol, cité par l’organisme Science Media Centre.

Soulignant que le public et le personnel soignant sont désormais sensibilisés à ce syndrome, il relève que « les cas sont signalés de manière fiable et rapide », certains « survenus précédemment sont à présent reconnus et signalés également ». Il a expliqué s’attendre « à ce que le nombre de cas par millions de vaccins devienne clair assez rapidement et que les signalements se stabiliseront, mais il est clair » que les caillots « resteront un événement très rare ».

Présentant le plus lourd bilan en Europe avec plus de 127.000 morts, le Royaume-Uni s’est engagé dans une campagne de vaccination massive, utilisant pour l’heure les vaccins AstraZeneca, Pfizer/BioNTech et Moderna. Selon les derniers chiffres, plus de 33 millions de personnes ont reçu une première dose, plus de onze millions une deuxième.

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : les femmes résistent-elles mieux au virus ?…

Même dans notre réponse immunitaire, il semble que nous ne soyons pas égaux face au SARS-CoV-2. L’immunité des femmes serait plus durable, selon les travaux de chercheurs strasbourgeois.

Covid-19 : les femmes résistent-elles mieux au virus ?

 

Question fondamentale dans la lutte contre la pandémie de Covid-19, la réponse immunitaire de l’organisme face au virus pose encore de nombreuses questions.

Cette réponse se déclare typiquement dans les deux à trois semaines suivant l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2, avant de s’atténuer. Mais pendant combien de temps conserve-t-elle son efficacité ? Toutes les catégories de la population sont-elles aussi bien protégées ?

308 patients suivis

Pour tenter d’en savoir plus, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) de Strasbourg, en partenariat avec l’équipe d’Olivier Schwartz, de l’institut Pasteur, ont scruté les dossiers médicaux de 308 patients atteints d’une forme légère de la Covid-19.

Cette étude a permis d’identifier une catégorie d’anticorps, dits « anti-S », comme les plus persistants.

Chez 98 % des patients suivis, ils étaient encore présents à un taux détectable dans les trois à six mois suivant l’infection.

Une réponse plus faible mais plus durable

Le taux d’anticorps anti-S diminue progressivement, mais l’étude a observé des différences importantes d’un patient à l’autre.

« Immédiatement après l’infection, le taux d’anticorps anti-Covid-19 est en moyenne inférieur chez les femmes », constate ainsi le professeur Samira Fafi-Kremer, principale auteure de l’étude.

« Mais avec le temps, il suit un déclin qui est généralement moins prononcé chez elles que chez les hommes, quel que soit leur âge ou leur poids », poursuit-elle.

Une stratégie vaccinale à adapter ?

Les chercheurs ont réparti les patients suivis en deux groupes selon leur période d’immunité.

Ils ont observé que le premier groupe, correspondant aux périodes d’immunité les plus longues, était « plutôt constitué de femmes », tandis que le second, correspondant à une protection plus courte, était « majoritairement masculin ».

Ces données devront être réexaminées. Elles pourraient, selon le professeur Fafi-Kremer, « suggérer une réponse vaccinale différente chez les hommes et les femmes ». Et peut-être aboutir à une adaptation de la stratégie vaccinale.

Les particularités de l’immunité féminine

Ces résultats confirment ce que l’on savait déjà sur l’immunité féminine.

« On sait par exemple que les femmes ont d’une façon générale une réponse humorale et cellulaire plus robuste que les hommes, que ce soit face à d’autres maladies infectieuses ou en réponse à une vaccination », décrit le professeur Fafi-Kremer.

« Le versant délétère de cette plus large réactivité est que les femmes sont plus souvent sujettes aux maladies auto-immunes. »

Comme souvent, cette différence s’explique par les gènes et les hormones présents dans chaque sexe.

« Une grande partie des gènes de l’immunité se situe sur le chromosome sexuel X, présent en deux exemplaires chez les femmes, contre un seul chez les hommes », rappelle le professeur Fafi-Kremer.

Source EST REPUBLICAIN

Coronavirus : Pourquoi il faut absolument sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents d’Ehpad…

VACCINATION Si les autorités sanitaires assurent que 100 % des résidents d’Ehpad ont reçu leur première dose de vaccin anti-Covid, il y aurait en réalité chaque mois des milliers de nouveaux résidents qui, eux, arrivent en Ehpad pas encore vaccinés.

Coronavirus : Pourquoi il faut absolument sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents d’Ehpad

 

  • Première population ciblée par la campagne vaccinale contre le Covid-19, les résidents d’Ehpad ont à ce jour presque tous été vaccinés.
  • Le ministère de la Santé indique ainsi que 100 % des résidents ont reçu leur première dose de vaccin.
  • Mais le secteur précise que chaque mois, les Ehpad accueillent des milliers de nouveaux résidents qui, souvent, arrivent sans avoir encore eu accès au vaccin. D’où son appel pour qu’un stock de doses soit sécurisé pour les prochains mois.

Objectif atteint. A ce jour en France, 100 % des résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée (USLD) ont reçu leur première injection de vaccin anti-Covid, selon les tout derniers chiffres du ministère de la Santé. Et 76 % ont d’ores et déjà reçu leurs deux doses. Pour les autres, ce n’est qu’une question de jours avant de recevoir leur deuxième injection, puisque pour les résidents d’Ehpad, le délai entre les deux doses n’est que de 21 jours, pour leur assurer une protection contre le coronavirus la plus optimale et rapide possible.

Forcément, les chiffres ont de quoi réjouir. Mais cela signifie-t-il que le Covid-19 est pour de bon hors des Ehpad et que la totalité des résidents ont été vaccinés ? Pas tout à fait.

Un renouvellement important des résidents

99 % dimanche. 100 % ce mardi. Le ministère de la Santé suit de près et actualise quotidiennement ces chiffres pour les résidents d’Ehpad. Une couverture vaccinale maximale, mais qui accuse peut-être un léger décalage avec la réalité du terrain. « Les 100 % annoncés sont fondés sur la capacité globale des Ehpad et USLD à vacciner. Les « vrais » chiffres tournent plutôt aux alentours de 90 à 92 % de premières doses administrées, indique Yann Reboulleau, dirigeant de Philogeris Résidences, un groupe d’une douzaine d’Ehpad. Ce qui est malgré tout très bon, ajoute-t-il. En réalité, on n’est pas à 100 % ». Pour sa méthodologie, Santé publique France précise que « du fait de l’impossibilité d’identifier les populations cibles en tant que telles dans Vaccin Covid [l’outil numérique de suivi de la vaccination], des algorithmes sont mis en place afin d’estimer au mieux les populations cibles sur la base des données disponibles », et rappelle notamment « l’absence de codage pour les résidents en Ehpad ou USLD ».

Mais surtout, « au moment où la vaccination a commencé, les Ehpad n’étaient pas remplis, et ces derniers mois, il y a eu beaucoup d’arrivées de nouveaux résidents, souligne Yann Reboulleau. En dehors du contexte particulier de la pandémie, il y a en moyenne 15.000 résidents qui décèdent chaque mois en France, soit environ 180.000 par an. C’est une réalité : ce public vient passer la dernière partie de sa vie en Ehpad. Depuis de début de l’année, des milliers de nouveaux résidents se sont installés en Ehpad, et ce que nous observons, c’est qu’ils arrivent majoritairement non vaccinés. Ce sont souvent des personnes âgées qui vivaient isolées à domicile, déjà fortement en perte d’autonomie et qui n’ont donc pas eu la possibilité d’aller vers le vaccin avant leur arrivée ».

« On ne peut pas empêcher le Covid-19 de circuler »

Problème : le virus, lui, est toujours là. « On ne peut pas empêcher le Covid-19 de circuler. Les deux tiers des Ehpad y ont été confrontés et il continuera à circuler aussi longtemps que l’épidémie sera en cours, estime Yann Reboulleau. Certes, on n’aura plus des clusters de plusieurs dizaines de personnes comme nous avons pu en connaître lors des deux premières vagues, mais les contaminations restent possibles. On le voit, il y a des cas recensés dans différents Ehpad où les résidents ont pourtant été vaccinés. La bonne nouvelle, c’est que ce sont des cas bénins voire asymptomatiques, et les protocoles sanitaires et les gestes barrières restent de rigueur. Mais forcément, un nouveau résident qui arrive non vacciné risque toujours d’attraper la maladie et surtout de développer une forme grave ».

Et après de longs mois d’un isolement difficile pour les résidents, plus question pour eux d’en repasser par là. « Le virus ne doit plus impacter collectivement les établissements, qui doivent fonctionner dans des conditions normales. Les résidents sont privés de tous les petits plaisirs de ce moment de leur vie : le contact des proches, la possibilité de voir leurs petits-enfants, de partager un repas en famille, de sortir se balader, déplore-t-il. Rien ne justifie de remettre les établissements sous cloche : quand on regarde les chiffres de la troisième vague, on observe qu’elle ne touche pas les Ehpad et les personnes très âgées, à la différence des deux premières. S’il n’y avait pas eu la vaccination en Ehpad, la mortalité aurait sans doute été encore plus forte que durant les vagues précédentes. Aujourd’hui, il faut laisser les résidents vivre ».

Sécuriser des doses de vaccin pour les nouveaux résidents

D’où l’importance capitale d’assurer la vaccination de ces nouveaux résidents. « L’évolution de l’épidémie en Ehpad démontre la pertinence d’avoir vacciné en priorité les personnes âgées. La vaccination est un immense soulagement. C’est pourquoi il est impératif d’approvisionner en continu les Ehpad de 100.000 doses par mois jusqu’en juin, puis de 50.000 doses mensuelles, afin de poursuivre la protection des nouveaux résidents et des personnels jusqu’à la fin de l’année, et de rassurer les familles », abonde Florence Arnaiz-Maumé, déléguée générale du SYNERPA, le premier syndicat des Ehpad privés.

« Il y en aura de moins en moins, mais aussi longtemps qu’il y aura des personnes âgées à domicile pas encore vaccinées, on verra arriver de nouveaux résidents pas vaccinés, à qui l’on doit pouvoir administrer un sérum anti-Covid dès leur arrivée, renchérit Yann Reboulleau. Pour cela, il faut sécuriser des doses, conserver des modalités spécifiques d’approvisionnement ».

Source 20 MINUTES.

Covid-19 : à quoi pourraient ressembler nos vacances d’été ?…

Après une année de confinement, couvre-feu et autres restrictions, il nous est enfin permis d’envisager nos vacances d’été.

Masque sur la plage, voyage en Europe, annulation des billets : à quoi doit-on se préparer ?

Covid-19 : à quoi pourraient ressembler nos vacances d'été ?

 

« On peut commencer à se projeter sur les vacances d’été. » C’est Thierry Breton, le commissaire européen en personne qui le dit. Interrogé par BFMTV ce dimanche, celui-ci a salué l’accélération de la vaccination partout en Europe et parlé du « pass sanitaire » qui sera déployé en Europe, normalement, au mois de juin. Sur CBS, Emmanuel Macron a quant à lui expliqué qu’une levée progressive des restrictions de voyage aurait lieu à partir du mois de mai.

Suffisamment de bonnes raisons pour rêver à quelques jours de repos au soleil pour cet été. Toutefois, autant l’accepter, les vacances complètement « normales », ce ne sera pas pour tout de suite.

On peut réserver ses vacances, malgré les inconnues

Les incertitudes persistent : le confinement court encore jusqu’au 2 mai en France et le pays, qui a passé la barre des 100 000 morts dus au Covid-19, est submergé par une troisième vague. Pour ceux qui auraient du mal à se projeter d’ici à 3 mois, les professionnels du tourisme ont choisi de s’adapter.

Dans les clubs de vacances et gîtes de France, les offres permettant aux clients d’annuler leurs séjours sans frais, ni justification ont été prolongées.

Du côté d’Airbnb, la plateforme qui permet de réserver un logement à un particulier, les hôtes ont été invités à proposer des conditions flexibles, ce qui permet le remboursement intégral d’une réservation en cas d’annulation.

Souplesse est également le maître-mot pour réserver ses billets de train, puisque l’on peut les échanger ou les rembourser sans frais jusqu’à 3 jours avant le départ. De même chez Air France, qui propose une flexibilité pour les changements de tickets et autres remboursements.

On peut privilégier les destinations européennes

Difficile toutefois de s’imaginer partir à l’autre du bout monde. « On aspire tous à avoir des vacances. Sans doute seront-elles, comme l’année dernière, en Europe, il faut se le dire », a ainsi déclaré Thierry Breton. Dans ce sens, un « pass sanitaire » doit être déployé au cours du mois de juin dans les pays européens, ce qui devrait permettre de justifier sa situation sanitaire (vacciné, immunisé, détenteur d’un test négatif…)

Certains pays européens ont déjà indiqué leurs conditions pour accueillir les touristes : obligation d’un test PCR négatif, d’une période d’isolement ou les deux. Pour se rendre en Croatie ou en Roumanie, il faut par exemple justifier d’un certificat de vaccination alors que pour un séjour en Espagne, seul un test PCR de moins de 72 heures est demandé. En Grèce, qui ouvre son territoire à partir du 14 mai, les touristes seront accueillis s’ils ont été vaccinés, s’ils ont des anticorps ou un test négatif en leur possession.

On peut profiter, comme en 2020, du territoire français

Des campings en Bretagne, des balades dans les Cévennes et des parasols plantés au bord de la Méditerranée… Cette année encore, les Français pourraient privilégier les séjours à l’intérieur du territoire. En 2020, indique Le Parisien, le Routard avait constaté une hausse de 30 % de ses ventes sur ses guides intérieurs. C’est dire le succès de notre Hexagone.

Cet été encore, les gestes barrières devraient encore être d’actualité : c’est-à-dire masques et distanciation. Si aujourd’hui, le port du masque n’est pas obligatoire sur toutes les plages, il est possible que les préfets actent la décision. Il y a un mois, Jean Castex avait laissé entrevoir le retour de quelques libertés estimant qu’il ne « s’agira sûrement pas de vacances complètement normales », mais qu’à la différence de l’été 2020, au cours de l’été 2021, « on aura vacciné, et donc on aura retrouvé une partie de notre liberté ». Pour l’heure, près de 12 millions de Français ont reçu une première dose de vaccin anti-covid. L’objectif du gouvernement est d’atteindre d’ici mi-juin les 30 millions.

Le vrai retour à la normale ? Pas pour tout de suite

Il faudra néanmoins attendre encore un peu pour retrouver nos vacances de l’ère « de la vie d’avant ». D’après une étude de l’Institut Pasteur, publiée le 6 avril, un retour complet à la normale ne serait envisageable qu’à l’automne 2021. Et encore, cela « dépendra de la couverture vaccinale atteinte dans les différents groupes d’âge et des caractéristiques de transmission du virus dominant ».

Quant à l’immunité collective ? Il faudrait que 90% de la population adulte soit vaccinée pour l’atteindre, indiquent encore les scientifiques.

Source EST REPUBLICAIN.

PASS SANITAIRE – Coronavirus : L’application « TousAntiCovid » va certifier tests et vaccination…

PASS SANITAIRE Ce nouveau dispositif numérique sera expérimenté à partir de ce lundi.

L'application française de traçage des malades du Covid-19 TousAntiCovid va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d'un test de détection du virus, puis certifier l'état vaccinal

L’application française de traçage des malades du Covid-19 TousAntiCovid va intégrer un carnet permettant de prouver le résultat positif ou négatif d’un test de détection du virus, puis certifier l’état vaccinal, a annoncé ce dimanche le gouvernement dans une invitation à la presse.

« TousAntiCovid-Carnet, dont l’expérimentation débute ces prochains jours, vise à stocker sous forme numérique (dans l’application) et de manière sécurisée (une) preuve de test négatif ou positif certifiée et, demain, une attestation certifiée de vaccination », est-il précisé, alors que le dispositif doit être présenté ce lundi.

Pour traverser les frontières

« La France s’engage dès maintenant dans l’expérimentation de la fonctionnalité TousAntiCovid-Carnet lors des vols à destination de la Corse et des Outre-mer », annonce le gouvernement, qui souhaite ensuite étendre le procédé aux déplacements vers les pays de l’Union européenne.

Le projet du « pass sanitaire » est évoqué depuis des mois en France et doit permettre la levée progressive des restrictions de déplacements et l’accès à certains lieux et évènements, mais aucun détail n’avait été donné sur la forme finalement retenue.

Un sésame européen d’ici fin juin

Au niveau européen, l’Union européenne doit mettre en place d’ici fin juin un sésame destiné à faciliter les déplacements des Européens pouvant attester qu’ils ont été vaccinés contre le Covid-19, ou alors qu’ils ont passé un test PCR ou antigénique rapide, ou encore qu’ils sont immunisés après avoir été infectés.

Les ambassadeurs des 27 Etats membres ont fixé mercredi à un an la durée d’application d’un règlement sur le certificat sanitaire préparé par la Commission européenne et désormais négocié avec les eurodéputés.

Même pour les enfants

Le pass sanitaire « ne sera pas déclaratif » et nécessitera par exemple une prise de sang pour assurer de l’immunité acquise, a affirmé ce dimanche le commissaire européen au marché intérieur Thierry Breton, interrogé sur BFMTV. Le document concerna « tout le monde », y compris les enfants, mais restera « volontaire », a-t-il encore assuré.

L’application TousAntiCovid (ex StopCovid) a été téléchargée par près de 14,7 millions de personnes depuis le 2 juin 2020, et a notifié 171.107 personnes d’un risque d’exposition au Covid-19.

Source 20 MINUTES.