Coronavirus : La notice des autotests envoyés dans les écoles contient une erreur de taille…!

CONFUSIONLa notice erronée accompagnant 43 % des autotests distribués explique qu’un résultat négatif correspond à une contamination au coronavirus.

Coronavirus : La notice des autotests envoyés dans les écoles contient une erreur de taille

 

Le ministère de l’Education nationale a prévenu jeudi les collèges et les lycées d’une erreur dans la notice de certains autotests de dépistage du Covid-19. Les documents indiquent qu’un résultat négatif signifie que le sujet est atteint du coronavirus, rapporte RTL.

43 % des autotests commandés pour les établissements scolaires seraient ainsi accompagnés de cette instruction erronée. « Les tests Panbio destinés aux professeurs du secondaire » sont également concernés, a précisé le ministère au Monde. L’indication inexacte a par ailleurs été corrigée et la version en ligne du document a été modifiée. Le courriel envoyé aux directeurs et enseignants propose un lien vers cette mise à jour.

Des établissements réticents face aux autotests

Avant même cette bévue, les responsables des établissements scolaires s’étaient montrés réticents face au dispositif. « Cela va être compliqué voire infaisable car nous n’avons pas de personnel volontaire suffisant, pas de retour sur les médiateurs évoqués par le ministre et pas assez de locaux », avait estimé la secrétaire nationale du syndicat SNPDEN Christel Boury, citée par le HuffPost.

Le test antigénique utilisé dans le programme de dépistage dans les lycées et collèges implique un prélèvement nasal moins profond que le test PCR. L’écouvillon n’est en effet long que de 3 ou 4 cm. Le résultat est disponible au plus tard 20 minutes après le prélèvement.

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : « Le message des pouvoirs publics est mal passé »… En pharmacie, les autotests n’attirent pas les foules…

Disponible en pharmacie depuis le 12 avril, cet outil supplémentaire de dépistage du coronavirus n’a pas encore convaincu.

Coronavirus : « Le message des pouvoirs publics est mal passé »… En pharmacie, les autotests n’attirent pas les foules

 

  • Les autotests sont une forme de test antigénique à réaliser soi-même.
  • Ce dispositif est déployé dans les pharmacies depuis le 12 avril. Mais il peine à se faire connaître, et certains pharmaciens s’inquiètent de son usage inadapté.
  • 20 Minutes est allé dans des officines de la région parisienne pour en savoir plus.

A quelques pas de l’hôpital Beaujon, à Clichy, au nord-ouest de Paris, la pharmacie du docteur Jean-Yves Fournet vend des autotests depuis le 12 avril. C’est depuis cette date que les officines proposent aux patients ces tests antigéniques, qui viennent compléter l’arsenal du dépistage contre l’ épidémie de coronavirus en France. Remboursés pour les personnes travaillant auprès des personnes âgées, ils sont vendus à 6 euros. Un prix plafonné qui, d’ici au 15 mai, baissera à 5,20 euros.

Mais la demande ne semble pas au rendez-vous. Dans son officine, Jean-Yves Fournet indique que depuis le début de leur commercialisation, il en a seulement vendu une dizaine. Et au niveau national ? Libération indiquait récemment que d’après la DGS, la moitié des officines en ont déjà vendu. Jean-Yves Fournet doit en outre faire preuve de pédagogie. « Rien qu’hier, on m’a appelé deux fois pour me demander comment faire et s’il était possible de revenir à l’officine pour confirmer le résultat ».

« La crainte majeure, c’est que les résultats positifs passent sous les radars »

Les autotests sont destinés aux personnes de plus de 15 ans qui n’ont pas de symptômes du Covid-19 et ne sont pas cas contact. Mais ça, tout le monde ne le sait pas. « Les personnes qui souhaitent en acheter ne répondent pas à ces critères, confirme Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Les gens se trompent. Je pense que le message des pouvoirs publics est mal passé ». Autre info souvent ignorée du grand public : « ces tests n’ont d’intérêt que s’ils sont réalisés une à deux fois par semaine », afin de détecter le virus au début de la maladie, ajoute Gilles Bonnefond.

Cet outil sera par ailleurs largement utilisé dans les prochaines semaines auprès des lycéens, comme l’a annoncé Jean-Michel Blanquer la semaine dernière. « Cela pourrait permettre une hausse de l’utilisation dans les familles », espère le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine. Mais avec un risque : que les personnes dont l’autotest se révèle positif n’aillent pas plus loin dans leurs démarches. « La crainte majeure, c’est que les résultats positifs passent sous les radars ».

Les pharmaciens rappellent à chaque fois la marche à suivre : si le test s’avère positif, il faut s’isoler et effectuer un test PCR, plus fiable. Sans oublier l’autre danger : « Ces autotests ne doivent pas se transformer en « pass » pour faire la fête et oublier les gestes barrières », rappelle Gilles Bonnefond.

En attendant les livraisons

Il n’y a donc pas foule côté acheteurs. Mais du côté de l’offre, certaines pharmacies ne sont toujours pas livrées. « On a précommandé auprès du laboratoire Biosynex il y a deux semaines, explique Esther Boman, docteur à la Pharmacie du Landy, toujours à Clichy. Tous les autotests ont été réquisitionnés par l’Etat. Ils sont en rupture de stock, donc on attend ».

Non loin, à la Pharmacie de l’Avenir, c’est le même constat. : « Ils ont annoncé trop vite, on n’a pas de nouvelles de l’organisme qui devait nous fournir », nous dit-on sur place.

Source 20 MINUTES.

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel….

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel….

 

D’après un arrêté du 10 avril, qui prévoit le déploiement des autotests de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sur prélèvement nasal, ceux-ci sont dispensés gratuitement par les pharmaciens d’officine.

Des autotests gratuits pour les aides à domicile sur présentation d’un justificatif du professionnel....

 

Aux personnes relevant des catégories suivantes :

  • salariés des services à domicile suivants intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap : Service d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), Service polyvalent d’aide et de soins à domicile pour personnes âgées et/ou handicapées adultes (SPASAD), Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD), Service d’accompagnement à la vie sociale (SAVS), Service d’accompagnement médico-social pour adultes handicapés (SAMSAH), Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD) ;
  • salariés de particuliers employeurs intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap pour des actes essentiels de la vie ;
  • accueillants familiaux mentionnés à l’article L. 441-1 du code de l’action sociale et des familles accompagnant des personnes âgées ou en situation de handicap.

Cette dispensation gratuite d’autotest est assurée sur présentation d’un justificatif du professionnel.

Source LA GAZETTE DES COMMUNES.

Coronavirus : Comment faire son autotest de dépistage ?… Vidéo.

C’est parti ! Les autotests ont débarqué dans les pharmacies hexagonales.

Coronavirus : Comment faire son autotest de dépistage ?

 

Le but : accélérer le diagnostic du Covid-19 chez les personnes qui ne présentent pas de symptômes de la maladie. Ils permettent à toute personne de 15 ans ou plus d’effectuer un prélèvement à domicile et d’en connaître le résultat en quinze ou vingt minutes.

Mais comment utiliser un tel test ? Voici donc un petit tuto en vidéo. Et on le rappelle : tout autotest positif doit être confirmé par un test PCR classique.

 

Source 20 MINUTES.

Coronavirus : tout savoir sur les autotests, mis en vente en pharmacie…

Les autotests pour détecter le Covid-19 doivent arriver en pharmacie.

Ce nouvel outil de la panoplie du gouvernement pour endiguer l’épidémie sera cependant difficile à trouver dans un premier temps.

On fait le point.

Les autotests comprennent un écouvillon à introduire dans le nez.

 

Homologués depuis le 16 mars par la Haute autorité de santé, les autotests arrivent en France à partir de ce lundi 12 avril. Un arrêté du ministre de la Santé a été publié ce dimanche au Journal officiel pour autoriser leur vente en pharmacie.

Très attendus par les Français, ils permettront de savoir si l’on est positif ou non au Covid-19 grâce à un prélèvement nasal, mais moins profond donc moins désagréable que les tests PCR ou antigéniques habituels. Mais ils ne se suffiront pas à eux-mêmes car en cas de test positif, un test PCR sera nécessaire pour le confirmer le cas échéant et pour également le comptabiliser et caractériser un éventuel variant. Où les trouver ? Qui pourra les acheter ? Quelle fiabilité ? France Bleu fait le point.

Où et quand pourra-t-on s’en procurer ?

Annoncé dans un premier temps à la vente dans les grandes surfaces, les autotests ne seront disponibles qu’en pharmacie. Le ministère de la Santé rappelle qu’il s’agit de dispositif médicaux et, comme l’indique la loi, ils doivent alors être vendus en officine. « Il faut qu’il y ait un professionnel de santé qui puisse vendre ces tests-là, et en expliquer le fonctionnement, ce n’est pas si simple » a justifié Olivier Véran. Les pharmaciens pourront les vendre à partir de lundi 12 avril mais ils risquent d’être compliqués à trouver dans les premiers jours. La quasi-totalité des stocks a été préemptée par l’Etat afin de préparer la rentrée des classes (26 avril pour les maternelles/primaires et 3 mai pour les collèges/lycées). Dans un entretien au Journal du dimanche, Olivier Véran dit envisager « d’aller jusqu’à deux tests par semaine par élève et par enseignant ».

Le déploiement des autotests dans les pharmacies sera progressif « tout au long de la semaine », a précisé le ministre de la Santé. « On ne sera pas prêts demain à 8 heures du matin », a de toute façon fait savoir sur franceinfo Gilles Bonnefond, le président de l’Union des Syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) ce dimanche. Il espérait avoir davantage d’informations sur les prix, les conditions de mise à disposition et la liste des tests qui sont reconnus par l’Agence du médicament comme étant fiables.

D’ailleurs, de nombreuses officines n’ont pas encore été livrées. « Samedi, j’ai appelé beaucoup des mes confrères et pour le moment nous ne les avons pas encore reçus, explique Raphael Gigliotti, le trésorier du syndicat des pharmaciens des Alpes-Maritimes. On peut espérer les recevoir en milieu de semaine prochaine. Sauf miracle, je ne vois pas comment ils arriveraient lundi dans nos officines. » Certains fournisseurs et pharmaciens attendaient la publication de l’arrêté. De plus, « certains tests ne sont pas encore validés par les autorités sanitaires« , explique Caroline Mignot, pharmacienne dans le Loiret. Elle a donc préféré attendre quelques jours avant de passer commande, pour s’assurer que les tests qu’elle vendrait étaient bien validés.

A quel coût ?

Leur prix est encadré : il ne pourra excéder 6 euros jusqu’au 15 mai, puis 5,20 euros. Leur vente sur Internet est interdite.

Ils seront délivrés gratuitement, sur justificatif, aux salariés à domicile intervenant auprès de personnes âgées ou en situation de handicap, ainsi qu’aux accueillants familiaux accompagnant ces personnes, dans la limite de 10 autotests par mois. Au total, « environ 600 000 professionnels bénéficieront de cette prise en charge intégrale par l’Assurance Maladie », estime le ministère de la Santé. En revanche, « les autotests ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie pour le grand public » qui dispose « déjà d’une offre de tests PCR et antigéniques facilement accessibles et pris en charge, dans un réseau dense de plus de 12 000 points de tests ».

Qui peut y avoir accès ?

La HAS indique autoriser les autotests pour les plus de 15 ans qui ne présentent pas de symptômes, « dans le cadre de campagnes de dépistage itératif à large échelle, ainsi que dans le cadre de tests de confort (se faire tester avant des rassemblements familiaux par exemple) pour les particuliers », rappelle la DGS.

Comment ça marche ?

L’autotest a un fonctionnement similaire à celui des tests antigéniques puisqu’il se présente sous la forme d’une sorte de coton-tige à introduire dans son nez. Rassurez-vous, il est plus court que pour les tests antigéniques et PCR. Les autorités sanitaires françaises estiment qu’un test doit aller au moins à trois centimètres pour être efficace, bien que certains fabricants assurent qu’il n’y a qu’à rester à la surface des narines. Il faut ensuite effectuer cinq  rotation dans la narine avant retirer le coton-tige. Une fois le prélèvement réalisé, il faut le placer dans un tube rempli d’une solution et, si le test est positif, une bande colorée apparaît. Le résultat est rapide, moins d’une demi-heure.

Quel intérêt contre l’épidémie ?

Les partisans des autotests y voient un moyen d’accroître l’ampleur du suivi de l’épidémie. « Réalisés de manière massive, ils pourraient stopper rapidement la circulation du virus », a affirmé début mars à l’Assemblée nationale le député Cyrille Isaac-Sibille (Modem). « Ils sont simples d’utilisation, ils donnent un résultat immédiat (et) peuvent être diffusés largement« , a-t-il énuméré. Il faut, en effet, parfois des jours pour obtenir le résultat d’un test PCR, ce qui limite la réactivité face à l’épidémie.

Quelle fiabilité ?

« La Haute autorité de Santé impose pour autoriser ces tests que leur « sensibilité », c’est-à-dire leur capacité à détecter le virus chez une personne malade, s’élève au minimum à 80% », rappelle le ministère de la Santé. Par ailleurs, le risque d’un « faux positif » est « extrêmement réduit », moins de 1%.

Cependant, « le prélèvement des autotests n’étant pas réalisé par un professionnel de santé, mais par l’usager lui-même, la possibilité d’obtenir un « faux négatif » causé par une erreur de prélèvement est bien réelle ». Le ministère rappelle qu’aucun test ne permet « en cas de résultat négatif de lever les gestes barrières ».

Surtout, en cas de résultat positif avec un autotest, la Haute autorité de santé indique qu’un test PCR sera indispensable pour le confirmer et pour détecter un éventuel variant. Cela permet aussi de « conserver un outil de suivi » de l’épidémie, souligne Olivier Véran.

Source FRANCE BLEU.