Tests Covid-19 payants à partir de vendredi : toutes les réponses à vos questions…

Dès le 15 octobre, les tests anti-Covid ne seront plus gratuits dans un certain nombre de cas.

Pour qui ?

À quel prix ? 

Les tests resteront gratuits pour certaines catégories de personnes.

 

Le 15 octobre, les tests de dépistage du Covid-19 deviennent payants. Emmanuel Macron l’avait annoncé lors de son allocution du 12 juillet, avant que l’information ne soit confirmée par Jean Castex le 26 septembre, dans une interview aux Échos. Qui est concerné ? Combien vont-ils coûter ?

Pourquoi les tests sont-ils rendus payants ?

La fin de la gratuité des tests au 15 octobre entre dans la stratégie du gouvernement d’inciter les personnes encore non vaccinées (soit 25% de la population) à le faire. Le 12 juillet, Emmanuel Macron avait expliqué qu’il s’agissait «d’encourager la vaccination plutôt que la multiplication des tests». Il y a également un motif budgétaire. «Il n’est plus légitime de payer des tests de confort à outrance aux frais du contribuable», a déclaré Jean Castex aux Échos.

Combien les tests vont-ils coûter ?

Les tests PCR et antigéniques ne coûteront pas le même prix. Le gouvernement a publié mercredi les tarifs. «Les prix à régler seront identiques à ceux actuellement pris en charge l’Assurance maladie», indique-t-il, et ils varient en fonction du type de test, du professionnel qui le réalise, du jour et du lieu.

  • Le tarif de référence d’un test RT-PCR réalisé dans un laboratoire de biologie médicale s’établit à 43,89 euros.
  • Pour les tests antigéniques, réalisés en pharmacie, par un professionnel de santé ou dans un laboratoire, le tarif varie du simple au double, de 22,02 à 45,11 euros. Le tableau ci-dessous résume les différents tarifs de référence.

Tests gratuits : pour qui ?

Tout le monde ne devra pas mettre la main à la poche pour se faire tester. Pourront toujours bénéficier d’un remboursement de la Sécurité sociale :

  • les personnes ayant un schéma vaccinal complet ou ayant une contre-indication à la vaccination.
  • les individus non-vaccinés symptomatiques, sur présentation d’une ordonnance datant de moins de 48 heures.
  • les personnes ayant un certificat de rétablissement de moins de six mois.
  • les cas contacts signalés par l’Assurance maladie.
  • les mineurs, qui auront aussi accès à un dépistage gratuit en milieu scolaire, de même que les personnes majeures encore scolarisées au lycée.
  • les personnes concernées par des campagnes de dépistage collectif, par exemple dans les établissements scolaires.
  • Ceux qui ont besoin d’un test pour se faire opérer ou qui bénéficient d’un certificat de contre-indication au vaccin.

Attention cependant : les personnes concernées devront présenter un justificatif pour être remboursées, qu’il s’agisse d’un certificat de vaccination, d’une pièce d’identité pour les mineurs ou d’une prescription médicale.

Des tarifs spécifiques pour les territoires d’Outre-mer

Une petite subtilité : la fin de la gratuité des tests s’applique différemment dans les territoires d’Outre-mer. À Mayotte, les tests resteront gratuits, «compte tenu de la fragilité du système de dépistage local». À La Réunion, le tarif des tests sera fixé à 27,16 euros en semaine, et à 32,16 euros le dimanche. Et, en Guyane, Martinique et Guadeloupe, la gratuité s’arrêtera «à la date de fin de l’urgence sanitaire».

Quid des autotests ?

Attention, les autotests ne peuvent plus être utilisés pour valider un passe sanitaire à partir du 15 octobre. «Les autotests réalisés sous la supervision d’un professionnel de santé ne seront plus reconnus», précisait le ministère de la Santé début octobre, ajoutant que «ce dispositif avait en effet été déployé temporairement au cours de l’été, afin d’accompagner l’extension de l’utilisation du passe sanitaire».

Quelle différence entre les tests PCR et les tests antigéniques ?

Les tests PCR et antigéniques sont tous réalisés par un prélèvement au fond du nez, dit nasopharyngé, à l’aide d’un écouvillon. Là où le PCR est plus fiable et nécessite une analyse en laboratoire, avec un résultat rendu sous 24 à 72h, le test antigénique est moins sensible et rend son verdict rapidement, en 15 à 30 minutes.

Les autorités sanitaires conseillent aux personnes cas contacts et asymptomatiques de privilégier les tests antigéniques. Ils sont également recommandés aux personnes symptomatiques qui ont des symptômes depuis moins de quatre jours.

Un test PCR est plus approprié pour ceux dont les symptômes sont apparus il y a plus de quatre jours.

Comment trouver un centre pour se faire dépister ?

Pour trouver un centre de dépistage du Covid-19 près de chez soi, le gouvernement a mis à disposition, sur le site Santé.fr, une carte regroupant tous les lieux de prélèvement. Une recherche par géolocalisation est possible. Pour chaque point de dépistage sont données des informations détaillées, telles que les coordonnées, les horaires, ou encore les modalités d’accès et de prise de rendez-vous.

Source LE FIGARO.

Un antibiotique oublié pourrait permettre d’éradiquer la maladie de Lyme, voici ce que l’on sait…

Des chercheurs américains disent avoir mis au point un nouveau traitement efficace contre la maladie de Lyme, qui ne causerait pas d’effets secondaires.

Comment ? Grâce à un antibiotique découvert dans les années 1950 et oublié depuis : l’hygromycine A.

Explications.
Un antibiotique oublié pourrait permettre d’éradiquer la maladie de Lyme, voici ce que l’on sait

Des chercheurs de l’université de Northeastern à Boston, aux États-Unis, ont annoncé début octobre 2021 avoir trouvé un nouveau moyen pour lutter efficacement contre la maladie de Lyme. Également appelée borréliose de Lyme, c’est une affection transmise à l’homme après une morsure de tique, lorsque celle-ci est infectée par la bactérie parasite Borrelia. Toutes les tiques ne sont pas contaminées par cette bactérie, mais lorsqu’elles le sont, cela peut entraîner chez l’être humain différentes pathologies invalidantes – mais non contagieuses – comme des paralysies partielles, des réactions cutanées ou nerveuses ainsi que de grandes douleurs articulaires et de l’arthrite…

 

En France, pas moins de 50 000 personnes en sont victimes par an. Parmi elles, 850 patients sont hospitalisés chaque année en raison de cette infection. La maladie est aujourd’hui traitée par des antibiotiques à large spectre, c’est-à-dire pouvant être utilisés contre de nombreux germes et pour un grand nombre d’infections.

Un antibiotique oublié

Dans une récente étude publiée dans la revue médicale Cell , des chercheurs américains estiment avoir trouvé un moyen plus efficace pour soigner cette maladie. Leur arme ? Un antibiotique découvert dans les années 1950 mais un peu oublié aujourd’hui : l’hygromycine A.

Cet antibiotique afficherait une efficacité « exceptionnelle » contre les bactéries à l’origine de la maladie de Lyme selon le principal auteur de l’étude, Kim Lewis. « Personne ne s’y est intéressé car son efficacité contre les bactéries en général est assez faible, précise le scientifique. Mais nous avons en revanche constaté qu’il présente une efficacité exceptionnelle contre les spirochètes. » Ces derniers sont une famille de bactéries comprenant la Borrelia.

Après des essais sur des souris, les scientifiques américains estiment que l’hygromycine A, même utilisé à forte dose, « ne présente aucun signe de toxicité, ce qui suggère que ce composé est sûr », souligne le site spécialisé Futura Sciences . Les chercheurs révèlent que l’hygromycine A agit de manière ciblée sur la Borrelia contrairement aux traitements actuels qui ont en plus des effets secondaires comme la perturbation de la flore intestinale et l’augmentation de la résistance aux antibiotiques chez les patients traités. Autre point positif : les chercheurs affirment également que leur découverte « pourrait permettre « d’éradiquer » la maladie Lyme dans l’environnement », relaie le journal Le Progrès .

La prudence est de mise

Une avancée « encourageante » pour la recherche selon l’immunologiste français Louis Teulière, que nous avons joint au téléphone : « C’est encourageant car ça à l’air d’être adapté, nous dit-il. La seule inconnue que je pose sera de savoir si cet antibiotique pourra être efficace sur les formes les plus cachées de la maladie, dans les tissus à l’abri de l’oxygène notamment. »

Le scientifique français se veut également très prudent : « Un antibiotique se mesure à son efficacité sur un type bactérie mais aussi par sa pénétration tissulaire. Dans quel tissu cet antibiotique pourra-t-il pénétrer ? Mais cela reste une bonne nouvelle. C’est une arme supplémentaire dans l’arsenal contre cette maladie même si on ne sait pas pour le moment si cela suffira ou pas. Il est encore trop tôt. »

 

Source OUEST FRANCE.

 

 

 

Peut-on vraiment se fier au nutri-score pour mieux manger ?…

A, B, C, D ou E. Cinq lettres qui aident à mieux choisir ses produits alimentaires au quotidien.

Cette notation nommée « nutri-score » a été conçue par l’épidémiologiste français Serge Hercberg, spécialiste de la nutrition.
Peut-on vraiment se fier au nutri-score pour mieux manger ?

 

Applaudi par certains, décrié par d’autres, le nutri-score laisse rarement indifférent. Mais comment fonctionne-t-il ? Et que signifie-t-il vraiment ?

C’est une lettre du A au E, verte, jaune orange ou rouge, appelée « nutri-score ». Apposée sur de nombreux produits alimentaires distribués en supermarchés, cette « note » permet de savoir d’un coup d’œil si on affaire �� un produit de bonne qualité nutritionnelle. Mis en place pour la première fois en France en 2017, le nutri-score est désormais présent dans plusieurs pays européens, comme l’Allemagne, la Belgique, l’Espagne ou les Pays-Bas, et son utilisation est recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais il s’attire les foudres d’industriels, comme Philippe Palazzi, directeur général de Lactalis. La Confédération générale de Roquefort l’a récemment attaqué, jugeant la note (D) qui lui est attribuée comme « injuste ».

À la base de ce système de notation, on retrouve les travaux du Français Serge Hercberg. À la tête d’une équipe de recherche en épidémiologie en nutritionnelle rattachée à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), c’est lui qui va imposer ce procédé pour calculer le score d’un produit alimentaire. « Nous avons proposé cette notation à la lumière d’autres logos répondant aux éléments à prendre en compte dans le nutri-score, et en tenant compte des connaissances scientifiques déjà existantes », explique le professeur Hercberg.

Un calcul de bons et de mauvais points

Le nutri-score est le résultat d’un calcul de bons et de mauvais points. Pour classer chaque produit, il prend en compte, sur 100 grammes, la teneur en nutriments et aliments à favoriser d’une part (c’est-à-dire les fibres, protéines, fruits et légumes, légumes secs, etc.) et la teneur en nutriments à limiter (c’est-à-dire les calories, acides gras saturés, sucres, etc.). Les résultats du calcul donnent une valeur comprise entre -15 et 40. Le A correspond à une valeur comprise entre -15 et -2, le vert clair de -1 à 3, le jaune de 4 à 11, l’orange de 12 à 16 et le rouge de 17 à 40.

Ce système fait ses preuves, selon son créateur. « Les clients qui se nourrissent en appliquant les principes du nutri-score ont moins de cancers, moins d’obésité, moins de diabète, moins de maladies cardio-vasculaires », affirme-t-il, avec le soutien d’une étude menée sur les menus de 500 000 Européens .

Ne pas mélanger les choux et les carottes

Cependant, pour que le nutri-score soit efficace, il faut vraiment le prendre à la lettre. Dans son livret explicatif, Santé publique France précise bien que cette note ne permet de comparer que des produits au sein d’un même rayon ou d’une même catégorie, comme les céréales ou les gâteaux ; ou bien de comparer un même produit de différentes marques, comme un plat préparé ou une glace ; ou bien encore de comparer des produits qui se consomment à la même étape du repas (par exemple, des desserts).

Selon Stanislas Trolonge, diététicien nutritionniste à Bordeaux, le nutri-score a d’autres limites : « Il s’appuie sur l’idée que si un produit est sucré, gras et riche en sel, il est nocif. Mais certains aliments, comme les huiles, sont importants pour apporter certains nutriments indispensables. Le risque est donc que certains aliments soient vus comme négatifs, alors qu’indispensables pour notre santé. »

Autre mauvais point, le nutri-score ne note pas le degré de transformation ni la présence ou non d’additifs présents dans le produit alimentaire. « Le nutri-score ne prend en compte que l’aspect quantitatif de l’aliment, alors qu’on s’attache de plus en plus à la qualité de ce dernier. »

Des limites inhérentes, selon le créateur du nutri-score

Le créateur du nutri-score, Serge Hercberg, ne conteste pas ses critiques. « Tous les logos nutritionnels ont pour limite de n’informer que sur le côté nutritionnel, plaide-t-il. Cela ne prend pas en compte les additifs ou la présence de pesticides, par exemple. Mais ce n’est pas quelque chose qu’on peut reprocher au nutri-score. Aujourd’hui, on n’est pas capable, scientifiquement, d’agréger toutes ces informations dans un indicateur unique. » Il invite les consommateurs à chercher des informations complémentaires, comme le label Agriculture biologique, et à regarder le nombre d’additifs présents dans les produits.

Source OUEST FRANCE.

Trois sœurs nonagénaires réunies dans la même maison de retraite à Poligny…

Cela faisait des années qu’elles étaient en maison de retraite mais dans différents établissements.

Les trois soeurs de 91, 95 et 99 ans sont désormais réunies à Poligny, grâce à Thérèse, la fille de l’une d’elle.

Trois sœurs nonagénaires réunies dans la même maison de retraite à Poligny

 

C’est une belle histoire car cela faisait des années que Denise Marchioni, Odile Chauvin et Colette Dobez ne s’étaient pas retrouvées. Les années avancent, elles n’ont jamais été malades mais le poids de l’âge est bien là et ces trois sœurs n’ont pas pu rester à leur domicile. Depuis environ deux ans, elles étaient toutes les trois en maison de retraite mais pas au même endroit.

La fille de Denise, Thérèse, devait se rendre dans les divers établissements pour rendre visite à toute la famille. Alors elle a demandé leur rapprochement et c’est chose faite depuis deux mois.

Les trois sœurs Dobez (leur nom de jeune fille) sont nées à Pont-du-Navoy. Denise, l’aînée, a 99 ans. Elle est née le 26 mars 1922. Odile, 95 ans, est née le 20 avril 1926 et Colette, 91 ans, est née le 14 août 1930. Elles avaient également trois frères mais ils sont tous décédés : Michel, Henri et Camille.

Une vie remplie de souvenirs

Toutes les trois ont des souvenirs encore prévis même si les Jurassiennes avoir parfois avoir « la mémoire qui flanche ! ».

Elles essaient de se remémorer leur jeune temps. Denise a travaillé avec son mari aux chemins de fer principalement à Cuisia, ils ont eu une fille, Thérèse. Odile a travaillé chez Bousseau, son mari était chef dans l’usine et elle coupait le tissu pour fabriquer les robes. Le couple n’a pas eu d’enfant. Quant à Colette, elle a travaillé comme serveuse à Morez et à Pont-du-Navoy au café-restaurant « Chez Camille ». « À cette époque j’étais belle et gentille ! »

Des caractères bien trempés

Les sœurs ont une personnalité bien différente et des caractères bien trempés. Elles ont su très jeunes ce qu’était le travail de force : « Notre père nous emmenait aux champs pour travailler avec les bœufs. On a toutes eu notre certificat d’études. Denise l’a même obtenu très tôt, à 11 ans. Mais on n’a pas pu continuer nos études car nos parents n’en avaient pas les moyens. On a toutes eu une belle vie mais une vie difficile au travail. »

Leur maman est décédée à 95 ans. « Notre mère est devenue vieille et nous aussi ! » Au fil de la discussion, les échanges deviennent cocasses entre les nonagénaires : « Qu’est-ce que tu racontes ? Tu ne te souviens plus ? Tu dis n’importe quoi ! Tu n’y es plus.. », se lancent-elles.

En tout cas, elles sont bien contentes de se retrouver dans le même établissement et n’ont pas fini de se charrier sur leur passé mais aussi sur leur présent car elles veulent toutes avoir le mot de la fin.

Source LE PROGRES.

Les fruits et les légumes seront vendus sans plastique dès le 1er janvier 2022…

Le décret qui interdit les emballages en plastique dès 2022 est paru ce mardi.

Il y aura des exceptions jusqu’en 2026.

Le décret prévoit une exception pour les fruits et les légumes vendus par lots de 1,5 kilogramme ou plus et pour ceux «présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac».

 

Ils sont omniprésents dans les supermarchés : des fruits, des légumes vendus souvent en très petite quantité mais dans des emballages plastiques parfois très volumineux. À la suite de la loi anti-gaspillage de 2020, cette pratique sera interdite dès le 1er janvier 2022, mais il y aura provisoirement des exceptions, le temps que les filières concernées s’adaptent. Le décret est paru ce mardi au Journal officiel.

L’interdiction dès le 1er janvier 2022 concernera les poireaux, les courgettes, les aubergines, les poivrons, les concombres, les pommes de terre et les carottes dites «normales», les tomates rondes, les oignons et les navets «normaux», les choux, les choux-fleurs, les courges, les panais, les radis, les légumes racines, les topinambours. Et du côté des fruits : les pommes, les poires, les bananes, les oranges, les clémentines, les kiwis, les mandarines, les citrons, les pamplemousses, les prunes, les melons, les ananas, les mangues, les fruits de la passion et les kakis.

Le décret prévoit en revanche deux catégories d’exceptions : d’abord les fruits et les légumes vendus par lots de 1,5 kilogramme ou plus ; ensuite, ceux «présentant un risque de détérioration lors de leur vente en vrac». On retrouve notamment les framboises, les fraises, les groseilles, les myrtilles, tout comme les «fruits mûrs à point» (appellation contrôlée) et les graines germées. Les industriels ont jusqu’au 30 juin 2026 pour trouver une solution alternative. Le délai est en revanche plus court pour les salades, les épinards, les endives, les asperges et les champignons (31 décembre 2024), de même que pour les tomates côtelées, les pêches et les nectarines (les 30 juin 2023).

Aujourd’hui, 37% des fruits et des légumes sont vendus emballés. Avec cette loi, ils devraient quasiment disparaître d’ici 2026, la seule exception étant pour les fruits et les légumes transformées qui ne sont pas concernés par le décret d’interdiction. Plus largement, l’objectif de la loi climat et résilience est que 20% des produits de grandes et moyennes surfaces soient vendus en vrac à l’horizon 2030, contre 1 à 3% aujourd’hui.

Lundi soir, tout en affirmant que la filière des fruits et légumes frais représente «moins de 1,5% des conditionnements plastiques du secteur alimentaire» en France, l’interprofession des fruits et légumes Interfel s’est demandé «pourquoi» cette filière était «ciblée en priorité». «Dans le contexte Covid, le manque de disponibilité des matières premières et le coût des solutions alternatives» rendent «particulièrement difficile une mise en place» de la mesure «au 1er janvier 2022», ajoute l’interprofession, qui dit regretter que «l’utilisation de plastique 100% recyclable pour les emballages» proposée par la filière «n’ait pas été retenue». «Nous espérons que cette mesure franco-française, et exclusivement sectorielle ne pénalisera pas la place des produits français au sein de l’espace européen» conclut Interfel.

Source LE FIGARO.

Quand le handicap dope l’innovation : le cas de Rogervoice pour faciliter les communications téléphoniques…

Olivier Jeannel a lancé l’application Rogervoice pour faciliter les communications téléphoniques pour les personnes sourdes ou malentendantes.

Disponible en plusieurs langues, toutes les conversations sont automatiquement sous-titrées avec l’application.

 

Par la suite, Olivier Jeannel décide d’élargir l’offre de Rogervoice aux personnes sourdaveugles dont la conversation est retranscrite sur une interface en braille et la réponse vocalisée. La vocalisation des propos permet également à des personnes avec des troubles de la parole (mutisme, aphasie, bégaiement, etc.) de faciliter leurs appels. Zoom sur cette belle aventure entrepreneuriale où handicap, créativité et détermination sont source d’innovation.

Retour sur la genèse du projet

Olivier Jeannel est sourd profond depuis l’âge de 2 ans. Pour communiquer, il porte un appareil auditif et pratique la lecture labiale, mais rencontrait des problèmes pour avoir des conversations téléphoniques. « Le téléphone n’a pas de lèvres », rappelle-t-il avec malice. Il s’intéresse alors aux technologies de reconnaissance vocale qui connaissent une évolution considérable, notamment avec l’intelligence artificielle, qui permet de proposer des services sur mesure, selon les besoins. Le projet Rogervoice est en marche. Il entreprend tout de suite de passer à l’étude de faisabilité pour tester et valider la capacité de la reconnaissance vocale à transcrire une conversation sans faute ni délai. « Il fallait avant tout tester et avec ma surdité, j’étais à même de comprendre les attentes », souligne-t-il. Les premiers essais étant concluants, une campagne de financement est lancée pour réunir les fonds nécessaires et faire connaître plus largement le projet. Preuve de l’intérêt pour une telle solution, la campagne permet de collecter le double de la somme initialement fixée et de développer la première version de l’application.

 

Olivier Jeannel

Un succès qui encourage l’entrepreneuriat et l’inclusion

Rogervoice rencontre un vif succès avec pas moins de 2 millions d’appels rendus accessibles et le soutien de l’ensemble des opérateurs téléphoniques pour lancer et gérer, depuis 2018, l’accessibilité de leur offre de téléphonie pour tous leurs clients. Mais plus que des chiffres, ce qui touche Olivier Jeannel, ce sont les nombreux témoignages reçus qui témoignent de la pertinence de la solution. « Soulagement, liberté… Beaucoup d’utilisateurs nous remercient car Rogervoice leur permet de ne pas être dépendant des autres et donc d’avoir une vie personnelle et professionnelle plus épanouie » se réjouit-il. L’application satisfait les particuliers mais aussi les entreprises, qui peuvent favoriser l’inclusion de collaborateurs sourds ou malentendants.
L’équipe Rogervoice compte quatre personnes sourdes qui utilisent aussi l’application dans le cadre de leur travail, que ce soit pour des conversations téléphoniques ou des réunions en visio. « C’est là où le numérique, qui peut parfois être excluant pour les personnes en situation de handicap, se révèle un formidable levier d’inclusion avec le développement de solutions simples et innovantes pour leur faciliter le quotidien », explique-t-il.
Pour les entreprises, ce type d’innovation permet également de penser et concevoir différemment leurs produits et leurs services, en profitant de l’expérience de profils divers. Pour Olivier Jeannel, cette diversité doit d’ailleurs être perçue comme un avantage et encourager l’entrepreneuriat.

Source ORANGE.

Prendre le large malgré un handicap visuel ? C’est possible avec SARA…

Déficient visuel, Olivier Ducruix est un passionné de navigation, source d’épanouissement et de liberté. Pour partager cette sensation, il a créé avec Mathieu Simonnet, l’application SARA (Sail And Race Audioguide) qui permet aux personnes malvoyantes ou aveugles de naviguer en – presque – toute autonomie.

 

SARA ou la liberté de naviguer

« Le voilier est le seul véhicule que l’on peut piloter sans voir car les plans d’eau sont suffisamment vastes », explique Olivier Ducruix, déficient visuel. À condition de pouvoir être accompagné d’un voyant, ou mieux d’une application qui fournirait toutes les informations relatives à la glisse du bateau, son cap, sa vitesse.

C’est toute l’ambition de SARA, l’application qu’Olivier Ducruix a co-créé avec Mathieu Simonnet, président de l’association Orion qui a déjà travaillé sur un projet d’outil d’aide à la navigation pour les personnes déficientes visuelles.
Le concept naît en 2009 de leur rencontre sur un plan d’eau. L’idée de SARA est déjà là mais il n’existe pas encore de technologie suffisamment évoluée pour la concrétiser. La première version de l’application attendra 2016, pour la régate. Développée au sein du centre de compétences en accessibilité (CCA) numérique d’Orange et en partenariat avec la Fédération Française de Voile, SARA donne vocalement toutes les informations relatives à la position de départ, au parcours et à l’avancée du bateau. « Les voyants qui participaient à une course les yeux bandés ont avoué avoir découvert des sensations inédites liées à la glisse sur l’eau », se réjouit Olivier Ducruix. L’application est un succès et deux ans plus tard sort la version croisière qui délivre les mêmes fonctionnalités et peut être connectée avec les instruments de bord. Avec cette version croisière, Olivier et Mathieu ont remporté un appel à projets de l’Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels (UNADEV).

Depuis mai 2021, l’application est disponible gratuitement sur l’Apple Store en plusieurs langues : français, anglais, espagnol, italien et bientôt japonais.

En outre, cette application pourrait être utilisée dans le cadre d’autres pratiques sportives (aviron, paddle, kayak). Olivier Ducruix a d’ailleurs reçu plusieurs sollicitations venues du monde entier. Une ouverture vers des perspectives plus larges…

Olivier Ducruix et Mathieu Simonnet

L’implication d’Orange sur les questions d’accessibilité numérique

« Depuis le lancement du projet, Orange a été un vrai moteur pour sa concrétisation », explique Olivier Ducruix. Alors salarié du Groupe, il bénéficie d’une part des conseils informatiques et ergonomiques du CCA numérique et de la DSI, et, d’autre part, de moyens techniques pour tester la solution in situ sur les bateaux en navigation. De plus, la Fondation Orange a contribué au financement de SARA. Un projet gagnant-gagnant puisqu’en s’y associant, Orange a profité de la créativité d’Olivier Ducruix et revisité sa conception de l’innovation et de collaboration notamment en matière de numérique inclusif.
Les sites et les applications devraient toutes respecter les règles d’accessibilité telles que définies par les Web Content Accessibility Guidelines (WCAG). Olivier intervient d’ailleurs pour le compte du CCA numérique afin de sensibiliser les ingénieurs et les développeurs à la nécessité de s’adapter aux handicaps et de penser accessibilité. Orange lui a aussi permis d’être détaché à l’UNADEV au service du projet Cécivoile qui veut faire découvrir la voile aux personnes atteintes d’une déficience visuelle.

Selon Olivier Ducruix, le handicap ne doit pas être un prétexte pour innover : le seul échec étant de ne pas essayer. Même si la route est compliquée, le travail en équipe permet d’avancer car la faiblesse de l’un peut être le point fort d’un autre. C’est aussi cela, la diversité.

Source ORANGE.

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »…

Le secteur médico-social du handicap, qui représente 25000 usagers et 7000 salariés en Gironde, a manifesté ce mercredi à Bordeaux pour dénoncer ses conditions de vie et de travail.

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »

 

Les salaires n’ont pas été revalorisés par le Ségur de la Santé, aggravant la pénurie de main d’œuvre et la maltraitance dans des établissements incapables de prendre correctement en charge leurs résidents. Conséquence : trois d’entre eux sont décédés pendant l’été dans un foyer de Villenave d’Ornon.

Elles avaient 27, 32 et 35 ans, et sont mortes faute de soins suffisants cet été à la MAS (maison d’accueil spécialisée) Le Junca, à Villenave d’Ornon. Ce constat glaçant, c’est la direction de l’établissement elle même qui le fait ce jeudi, lors d’une conférence de presse dans ses locaux.

« Nous accueillons des personnes polyhandicapées de naissance ou suite à un accident de la vie (AVC, traumatisme crânien…). Certaines sont en état végétatif, et en grande vulnérabilité. Mais nous n’avons pas réussi à assurer pendant tout l’été la permanence des soins fondamentaux pour trois personnes, car il nous manquait la moitié des effectifs », déplore Michel Keisler, directeur général de l’Apajh Gironde (association pour adultes et jeunes handicapés) qui gère trois MAS, dont celui du Junca.

Fausses routes

L’établissement disposait alors seulement de 50% de son effectif total, soit 19 personnes au lieu de 38, et de 3,5 équivalent temps plein (ETP) d’infirmières contre sept postes nécessaires pour s’occuper de 50 résidents. Aussi, alors que les aides de vie devaient alimenter les personnes les plus vulnérables par sonde gastrique trois fois par jour, elles ont dû passer à deux fois, avec un plus gros débit.

« Les personnes nourries ainsi ont alors tendance à régurgiter, à faire des fausses routes et respirer des aliments, ce qui peut provoquer des infections respiratoires, poursuit Michel Keisler. L’hospitalisation à domicile n’a pas été suffisante. Trois personnes sont décédées, cinq autres ont pu être mises en sécurité dans un établissement hospitalier. »

« Nous avons de la technicité et du savoir-faire, mais quand il n’y a plus de personnel soignant, on ne peut pas faire de miracle », abonde Danielle Verdoodt, directrice de la MAS de ViIlenave d’Ornon. « Les évènements graves qui sont survenus dans cet établissement sont symptomatiques de ce qui se passe dans notre pays », souligne le directeur de l’APAJH.

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »

Crise des vocations

En avril dernier, l’association avait pourtant alerté le gouvernement et les médias sur les risques du Ségur de la Santé : en revalorisant les salaires du seul secteur médical, cet accord entre le gouvernement et la profession a rendu d’autant moins attractive la branche médico-sociale, qui connaissait déjà une crise des vocations, et a marqué « un point de rupture », selon Michel Keisler.

Le secteur a donc décidé de remonter au créneau, écrivant au Premier ministre, Jean Castex, pour l’alerter sur « la situation catastrophique des établissements médico-sociaux » : les Ségur ont entraîné une « hémorragie leurs ressources et compétences », de « très nombreux salariés ayant démissionné pour travailler dans les EHPAD et les hôpitaux publics, qui offrent dorénavant de meilleures conditions de salaires ».

« L’écart de salaire est désormais de plus de 400 euros mensuel avec le milieu hospitalier pour les infirmières, indique Danielle Verdoodt. Alors qu’il nous manque 3,5 ETP, celles qui restent envisagent de partir si elles ne sont pas revalorisées. »

« Déjà des morts en Gironde dans le champ du handicap »

Du social aux burgers

Car au salaire et à ses perspectives d’évolutions médiocres – 2000 euros pour une infirmière en fin de carrière, au lieu de 3000 à l’hôpital – s’ajoutent des conditions difficiles :

« Il y a de grosses surcharges de travail, avec des amplitudes horaires de 6h30 à 23h, une présence un week-end sur deux, affirme Anaïs Lafaye, directrice du pôle hébergement de l’APEI du Libournais, une association d’insertion des handicapés. Cela met bien à mal la vie de famille. Aussi, les gens préfèrent monter leur foodtruck et vendre des burgers plutôt que de bosser dans le médico-social ! Résultat, on doit embaucher des personnes pas forcément qualifiées, et cela vire à la maltraitance. »

Manifestation devant la préfecture ce mercredi 6 octobre 2021 (SB/Rue89 Bordeaux)

 

Pour défendre sa profession et exiger un « Ségur pour tous », Anaïs Lafaye et une vingtaine de ses collègues ont défilé ce mercredi à Bordeaux. En tête d’un cortège qui, entre la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS), a rassemblé plusieurs centaines de personnes, des personnes en fauteuils, résidentes de plusieurs établissements du département.

« On est là pour soutenir les personnes qui travaillent auprès de nous et qui ne sont pas assez reconnues et payées, martèle Ghislaine, qui vit au MAS de Tresses. Je trouve ça aberrant. Et puis il n’y a pas assez de personnel, parfois plus qu’une personne au lieu de deux pour s’occuper de nous, cela commence à devenir galère. »

« Nos premières lignes à nous »

Les salariés témoignent en effet de la réduction drastique des activités ou des sorties, une « double peine » infligée après les restrictions sanitaires liées à la Covid. Céline, dont la fille polyhandicapée de 24 ans vit dans une MAS de Mérignac, rapporte les demandes faites aux familles de prendre au maximum leurs proches les week-ends, pour soulager leurs effectifs.

« Aujourd’hui, on veut se montrer avec nos premières lignes à nous, ces personnels qui nous permettent d’avoir une vie sociale, du répit, explique cette maman. C’est dommage qu’ils n’arrivent pas à fidéliser leurs salariés, qui sont des relais importants pour les résidents. Ainsi, ma fille va repérer des personnes, qui pourront compenser le manque d’affection familiale. Mais ces accompagnants s’épuisent, il y a beaucoup de turn-over alors que chaque personne handicapée a ses particularités. On est pas rassuré. »

Ce mercredi, les représentants girondins du secteur du handicap ont été reçus en fin de journée à l’ARS. Ils ont tenu à faire passer au grand public que la crise majeure dépasse largement les 7000 salariés et les 25000 usagers de leurs établissements : personne n’est à l’abri d’un accident de la vie dont soi-même ou un proche peut être la victime.

Source RUE 89 – BORDEAUX.

Handicap : 9 solutions digitales au service de l’autonomie…!

Le numérique s’impose de plus en plus comme un véritable levier pour l’inclusion.

Ainsi, plusieurs produits et services ont été développés afin de faciliter l’autonomie des personnes avec autisme ou porteuses de handicaps.

Quel que soit le pays, y compris à revenu faible, des outils adaptés et abordables existent.

Petit panorama.

 

#1 SignBook : en Jordanie, une application mobile pour accompagner les personnes sourdes et mal entendantes

Co-fondé en 2018 par Anas Shtiwi, SignBook aide les personnes sourdes et mal entendantes dans leur quotidien via trois fonctionnalités : la communication vidéo en temps réel avec un interprète en langue des signes arabe, le scan de code-barre pour accéder aux informations essentielles d’un produit, d’un médicament, ainsi que la traduction et la publication des dernières actualités. Poussée auprès des prestataires de services (opérateurs de téléphonie, banques, entités gouvernementales…) qui la proposent ensuite aux utilisateurs, l’application SignBook a été développée avec le soutien technique d’Orange en Jordanie.

˃ SignBook

#2 Accessible Jordan : la Jordanie accessible à tous

C’est pour pouvoir circuler en toute autonomie qu’Aya Aghabi, en chaise roulante depuis un accident de voiture, a créé le site accessiblejordan.com en septembre 2017. Mis au point avec le soutien d’Orange Jordan, il permet aux personnes ayant un handicap moteur, visuel ou des problèmes de mobilité, d’effectuer une recherche de lieux accessibles par typologie : restaurants, sites touristiques, parcs, hôtels… Une petite description du lieu est fournie à chaque fois, avec la possibilité de noter le site en termes d’accueil et de niveau d’accessibilité.
La mère d’Aya, qui a repris le flambeau après le décès de sa fille en 2019, mène le projet encore plus loin en créant des actions de sensibilisation au handicap dans les écoles et en lançant une application mobile, toujours avec le soutien d’Orange Jordan.

˃ Accessible Jordan

#3 Confort+ : une solution pour améliorer le confort de navigation en ligne

Mis au point par Orange, Confort+ est une extension de navigateur qui améliore l’expérience des utilisateurs, notamment ceux ayant un handicap moteur, visuel ou cognitif (dyslexie par exemple). Augmenter la taille des polices, accentuer le contraste des couleurs, modifier les mises en page ou naviguer par pointage sont quelques-uns des réglages offerts par Confort+. Un seul paramétrage suffit pour que tous les sites web prennent en compte les préférences de l’utilisateur.
Disponible en OpenSource, Confort+ est téléchargeable gratuitement sur les navigateurs Firefox, Chrome et Internet Explorer 11.

˃ Confort +

#4 Police de caractère Accessible-DfA

La police d’écriture Accessible-DfA, déposée en OpenSource, permet aux personnes en difficulté de lecture – comme les personnes malvoyantes ou dyslexiques – de lire avec davantage d’aisance. Les confusions entre caractères sont minimisées : le i, le l et le 1 sont bien distincts, le O et le 0 ne se mélangent plus. De même, l’ensemble des caractères du français, comme les majuscules accentuées (ÀÉÈÊÇ), les guillemets (« ») et les cadratins (—) sont disponibles et bien lisibles.

˃ Police Accessible-DfA

#5 Signs@Work : le dictionnaire connecté de la langue des signes au travail

Pour faciliter l’inclusion professionnelle des collaborateurs sourds dans un monde numérique, les Orange Labs ont développé un lexique collaboratif de la langue des signes française (LSF). Utilisé comme un réseau social par les communautés et les métiers de l’entreprise, Signs@Work permet d’inventer de nouveaux signes, de rechercher un concept ou un terme, et de voter pour les néologismes proposés (« Hackathon », « Cloud », « Coopnet » …).
Disponible en OpenSource, Signs@Work est un projet financé par la Mission Insertion Handicap d’Orange.

˃ Signs@Work

#6 SantéBD : l’accès aux informations de santé en ligne pour tous

Permettre à chaque patient, même fragile, d’être acteur de sa santé et de participer aux décisions médicales qui le concernent : tel est l’objectif de la plateforme numérique SantéBD. Mise au point par l’association CoActis Santé en partenariat avec la Fondation Orange, elle explique différentes pathologies, les consultations et soins associés sous forme de bandes-dessinées personnalisables, de posters et de vidéos. Parmi les 50 thèmes de santé illustrés : le cancer, les soins dentaires ou encore, la prise en charge de la douleur chez les patients atteints d’un handicap moteur ou mental.
SantéBD est disponible gratuitement en ligne et via l’application mobile.

˃ SantéBD

#7 Tsara : le jeu pédagogique pour mieux comprendre l’autisme

TSARA (Trouble du spectre de l’autisme et recommandations aux aidants) est un learning game pour sensibiliser à l’autisme et aider les proches de personnes autistes dans leur quotidien. Développé en français et en anglais par le Centre régional pour l’enfance et l’adolescence inadaptée (CREAI) grâce au soutien de la Fondation Orange, le jeu reproduit des scènes de la vie réelle : à l’école, chez le médecin, au restaurant, etc. Ces mises en situations s’accompagnent de recommandations et de bonnes pratiques pour avoir les bonnes réactions et les meilleures réponses possibles en présence d’une personne qui présente des troubles autistiques.
Application mobile gratuite, le jeu met en scène des situations de la vie potentiellement problématiques pour les personnes avec autisme et leur entourage. Un quiz propose différentes réponses pour chaque situation, avec des gains de points à la clé. Les réponses, issues des recommandations d’experts, s’accompagnent de contenus complémentaires sur l’autisme : conseils, guides, vidéos…
La Fondation Orange, qui soutient depuis 30 ans la cause de l’autisme, est le mécène principal du projet.

˃ Tsara

#8 Autisme Info Service : le premier dispositif d’information national

Aux personnes avec autisme, leurs proches et leurs aidants partout en France, Autisme Info Service propose un dispositif gratuit d’écoute et d’information par téléphone et par e-mail. Comment reconnaitre les premiers signes d’autisme chez son enfant ? Vers qui se tourner pour obtenir un diagnostic ? Quels outils et méthodes pour mieux accompagner une personne avec autisme ? Le service répond à toutes ces questions et bien d’autres.
La Fondation Orange est l’un des partenaires fondateurs du dispositif.

˃ Autisme Info Service

#9 Le Cube : de la réalité virtuelle pour réduire l’anxiété des enfants avec autisme

Le Cube est un dispositif de réalité virtuelle immersive conçu pour aider les enfants avec autisme à mieux faire face aux divers stimuli visuels et auditifs de leur environnement quotidien. Ce projet, porté par le Centre d’excellence autisme du CHRU de Tours et soutenu par la Fondation Orange, s’illustre par la garantie d’une restitution réaliste de l’environnement de l’enfant, grâce à des images à 180° tournées dans les lieux précis qu’il fréquente. Placé ensuite dans une cabine d’immersion à cinq faces de 3 m x 3 m, l’enfant sera accompagné et soutenu par des professionnels de santé. Les bénéfices attendus pour l’enfant sont nombreux : meilleure capacité de gestion de l’état émotionnel, ainsi que meilleur ajustement comportemental dans la vie quotidienne, les sorties et l’ambiance de l’école ou du collège. Cela devrait également permettre aux proches d’être plus sereins, notamment quand ils sont avec l’enfant dans des environnements multi stimulants. À terme, cette innovation pourrait être étendue aux adultes ou à d’autres enfants, notamment dans le cadre de bilans socio-adaptatifs ou d’examens complémentaires.

Source ORANGE.

Une journée de bonheur offerte aux personnes en situation de handicap…

Quel beau samedi, début octobre, la dizaine de pensionnaires du CAT Les Olivettes et leurs trois éducateurs ont passé. Basé à Boisset-et-Gaujac, ce foyer pour personnes en situation de handicap mental se donne pour mission de favoriser l’inclusion des handicapés dans la société notamment par le travail.

Les pensionnaires du CAT prennent la pose

L’association Pradel Liens, de son côté, se veut la maison du vivre-ensemble en opposition à l’isolement et l’exclusion.

Une journée de bonheur offerte aux personnes en situation de handicap

Quel beau samedi, début octobre, la dizaine de pensionnaires du CAT Les Olivettes et leurs trois éducateurs ont passé. Basé à Boisset-et-Gaujac, ce foyer pour personnes en situation de handicap mental se donne pour mission de favoriser l’inclusion des handicapés dans la société notamment par le travail. L’association Pradel Liens, de son côté, se veut la maison du vivre-ensemble en opposition à l’isolement et l’exclusion.

Sous l’impulsion de Gérard Marin, adhérent et papa d’une petite Ingrid pensionnaire aux Olivettes, les bénévoles de Pradel Liens décidaient d’offrir à des handicapés une journée de soleil au château du Pradel sous le signe du partage et de la bonne humeur. La matinée commençait par un atelier de danse animé par Samia, coordinatrice de l’association et cinq danseuses des Divines. Handicapés et valides réunis et soudés dans une même chorégraphie était un moment très fort, «  un condensé d’émotion » confiait Samia, très émue de voir les barrières et préjugés tomber par la magie d’un groupe de danseurs qui donnaient l’impression de se connaître depuis toujours.

Des chants et de la danse

D’ailleurs sitôt l’atelier terminé tous se retrouvaient dans la cour du château pour chanter et danser ensemble. Sensibles à cette démarche d’inclusion, plusieurs habitants de la commune s’étaient mobilisés. Le restaurant La Terrasse et l’artisan Fabrice Lespinasse offraient la paella préparée avec talent par Gérard Lain, président du comité des fêtes, Joseph Barba, le maire, touché par cette initiative, venait saluer les bénévoles et adhérer à l’association, et Berenice, la chorégraphe des Divines présentait à tous sa petite Cylaë née à peine un mois plus tôt. L’après-midi était consacrée au tournoi de pétanque où équipes mixtes valides et handicapées rivalisaient de maîtrise pour pointer les boules au plus près du cochonnet. Tous recevaient des mains de Rani, le président, coupes, tasses, casquettes, harmonicas, bracelets et autres trophées gracieusement offerts par des particuliers ou professionnels de la commune, avant de déguster de succulentes crêpes confectionnées par Samia. Autant dire qu’à 17 heures, le moment venu de se séparer, les résidents du CAT ne voulaient plus partir ! « Nous souhaitions mettre en lumière le handicap et changer le regard de la société », explique le président.

Objectif 100 % atteint par Pradel Liens qui prépare déjà de nombreux évènements pour les prochains mois.

Source MIDI LIBRE.