Nantes : une brigade de travailleurs en situation de handicap valorisent les invendus alimentaires…

L’association Handicap Travail Solidarité a lancé un concept inédit en France.

A Nantes, des travailleurs handicapés transforment les invendus alimentaires d’un magasin en jus et biscuits.

Les produits sont préparés et vendus sur place. 

Une brigade de travailleurs handicapés transforme les invendus alimentaires en jus de fruits et légumes

 

La brigade anti gaspi quitte en bus l’ESAT de la Cholière à Orvault. Gilles, Noémie, Aymeric et Ophélie, travailleurs en situation de handicap, rejoignent chaque mercredi les ateliers d’un hypermarché situé à Saint-Herblain, au nord de Nantes.

« Cela prouve que je peux sortir à l’extérieur de l’ESAT et que je peux apprendre à faire autre chose qu’être en atelier », explique Ophélie Raballand, travailleuse en situation de handicap

Encadrée par l’association HTS, Handicap Travail Solidarité, la mission de la brigade est écologique et solidaire : sauver des fruits et légumes trop abimés pour rester en rayon, mais bien trop beaux pour être jetés à la benne. Chaque semaine, cette grande surface donne entre 50 et 100 kilos de produits frais.

Je suis contente d’être ici, j’apprends à couper des légumes. Cela me permet d’apprendre, pour plus tard, quand je vais prendre mon indépendance, mon appartement, un jour.

Ophélie Raballand

Des outils adaptés

Pour tous, il a fallu trouver des outils adaptés et penser différemment certains process de fabrication. Pour la confection des cookies, la pesée est ainsi simplifiée.

« On leur met une marge de tolérance, on n’est pas au gramme près », explique Aziliz Le Talludec, chargée de projet R&D à Handicap Travail Solidarité. « S’ils ont 79 ou 81 grammes, c’est bon pour leur pesée, pour qu’ils ne soient pas stressés. »

La recette des futurs cookies est simple. Du pain de la veille broyé, du beurre, beaucoup de chocolat et une bonne dose d’esprit d’équipe.

« Le fait de se retrouver dans un environnement autre que l’ESAT, dans un milieu ordinaire, les relations humaines se tissent », confirme Noémie Caquineau, directrice du projet SoliFoodWaste.

La suite logique, ce sont des gâteaux tout chauds et des jus de fruits originaux pressés à la demande, vendus à l’espace snacking du magasin, qui se transforme pour quelques heures en un lieu de vente anti-gaspi et solidaire unique en France.

Les invendus alimentaires n’ont pas fait un seul kilomètre

« On réduit le gaspillage alimentaire. On est sur une fabrication très locale, artisanale, de bonne qualité », explique Christophe Jolivet, directeur de l’hypermarché Auchan Saint-Herblain.

« On est sur de l’inclusion de personnes en situation de handicap. Quoi de mieux que travailler devant tout le monde et avec tout le monde. Cette démarche est très positive ».

Trouver sa place dans le monde du travail. Evoluer, progresser, c’est tout l’enjeu de ce genre d’expérience, qui permet à ces salariés de sortir un peu des établissements médicaux sociaux.

« On fait les choses de manière graduelle. Savoir qu’ils peuvent revenir en atelier, c’est aussi important pour eux, pour revoir les collègues. L’atelier est aussi un lieu de repli, pour revenir dans un environnement connu », confirme Gwenaël Madec, responsable production et commercialisation à l’ESAT de la Cholière.

Plus on a de monde à l’extérieur, plus cela a des effets d’entrainement auprès des autres.

L’ADAPEI de Loire-Atlantique accompagne vers l’emploi près de 3 000 personnes en situation de handicap. La loi de 1987 oblige les entreprises de plus de 20 salariés à embaucher au moins 6% de travailleurs handicapés. Mais le taux de chômage de cette population reste démesuré, à plus de 15%.

Source FR3.

Transport et logistique : des opportunités pour les personnes en situation de handicap…

Le secteur du transport a créé 78000 emplois en France depuis 2016. Autant dire qu’il s’agit d’un vivier de recrutement, y compris pour les personnes en situation de handicap.

L’AGEFIPH a en effet développé la Prestation d’Évaluation des Capacités Fonctionnelles pour le rendre plus accessible.

Formation : 3 nouveaux centres Aftral en Ile-de-France - FranceRoutes

 

Comment assurer la sécurité d’emploi des Sécuriser personnes en situation de handicap

Lancée début septembre et financée par l’AGEFIPH, la PECF est inédite dans la région. Expérimentée avec succès en Bretagne, cette prestation sectorielle innovante a pour objectif de sécuriser l’emploi des personnes qui ont un handicap de l’appareil locomoteur. « L’idée c’est d’évaluer précisément les conséquences du handicap sur la formation et l’emploi pour accéder aux métiers du transport et de la logistique. On s’aperçoit qu’il y a un réel besoin de recrutement au niveau de cette branche, c’est un secteur important dans la région.» explique Stéphanie Foulloy de l’AGEFIPH.

La PECF est le fruit d’un partenariat entre l’AGEFIPH, l’AFTRAL – un organisme de formation spécialisé en transport et logistique, le centre de réadaptation fonctionnelle Saint-Lazare, des acteurs de l’emploi, du transport et de la sécurité routière.

En premier lieu, l’orientation vers cette prestation est prescrite par un référent de parcours. Celui-ci identifie les personnes qui souhaitent se reconvertir vers ces métiers ou revalider un permis de conduire suite à un accident qui a engendré un handicap moteur. La plupart du temps, le prescripteur est un acteur du service public de l’emploi (Cap emploi, Pôle emploi, missions locales…). Parfois, il s’agit du médecin du travail. Plus rarement, de centres de réadaptation professionnelle. Un ergothérapeute réalise alors un pré-diagnostic suite auquel il valide la possibilité ou non de suivre cette orientation.

La PECF se déroule sur une demi-journée. Le bénéficiaire est évalué en situation réelle avec un simulateur de conduite adapté, des camions et autocars aménagés. Cette prestation a lieu sur le site de formation de l’AFTRAL. Le référent handicap de l’Aftral, un formateur, une ergothérapeute et un médecin spécialisé en médecine physique et de réadaptation participent à l’évaluation pour un regard croisé, chacun dans son domaine d’expertise.

A l’issue de la prestation, un bilan de capacités fonctionnelles et sectorielles est remis au prescripteur et au bénéficiaire qui peut poursuivre ainsi son parcours vers l’emploi et le présenter aux différents acteurs de la chaine de décision qui interviennent dans ce parcours (médecin agréé de la préfecture, inspecteur de la sécurité routière, centre de formation, employeur et médecin de santé au travail).

Transport et logistique : des secteurs qui recrutent

La prestation doit permettre de s’assurer que le handicap de la personne ne va pas faire obstacle à son entrée en formation et à son déroulé. Elle vise à rendre accessible l’offre de formation de la conduite routière en s’appuyant sur toute la chaîne de professionnels de santé et de sécurité routière.

L’AFTRAL s’est positionnée sur des moyens de compensation, des aménagements de véhicules par exemple, pour pouvoir rendre possibles la formation et la remise à niveau du permis de conduire.

« L’objectif est d’orienter les personnes qui le souhaitent vers les métiers du transport routier de marchandises ou de voyageurs et les métiers de la logistique. Le bénéficiaire peut ensuite soit s’orienter vers une régularisation de son permis poids lourd, s’il est déjà bénéficiaire de ce permis, soit aller dans une formation de droit commun certifiante, diplômante ou qualifiante, en alternance ou en formation continue. »

Située à Monchy-Saint-Éloi, près de Beauvais, la PECF des Hauts-de-France accueille les bénéficiaires de la région mais aussi d’Île de France et du Grand-Est.

Source LE COURRIER PICARD.

Saumur. Handicap : le partenariat entre l’IME et l’école du Clos Coutard fait classe…

Sept élèves en situation de handicap de l’IME de Chantemerle sont inclus à l’école du Clos Coutard depuis sept ans.

D’autres initiatives de la part de la Ville entendent favoriser l’inclusion des élèves handicapés.

En 2015, l’école du Clos Coutard accueillait pour la première fois à Saumur une classe avec des enfants de l’Institut médico-éducatif de Chantemerle.

 

À l’occasion du renouvellement de la convention pour la scolarisation d’enfants de l’IME Chantemerle à l’école du Clos Coutard, la Ville de Saumur, l’ADAPEI 49 et les services de l’Éducation nationale se sont félicités ce lundi 11 octobre 2021 de la volonté d’inclusion des élèves souffrant de handicap dans le milieu scolaire classique. À Clos Coutard, sept élèves de 6 à 11 ans de l’IME (Institut médico-éducatif) font partis des 250 enfants scolarisés depuis six ans.

S’ils sont suivis par un professeur et deux personnels éducatifs dédiés au sein d’une classe particulière, ils partagent les projets culturels de l’établissement, notamment autour de la musique, avec les autres enfants. C’est du sur-mesure en termes d’accompagnement : on est vigilant à ce que cette inclusion soit profitable au développement de l’élève. Il y a des passerelles et des allers-retours possibles entre l’IME et l’école​, précise Christian Javelle, directeur de l’IME Chantemerle.

Bientôt une classe pour les autistes

Pour répondre au besoin d’accompagnement scolaire et thérapeutique d’élèves en situation de handicap, il faut un parcours particulier. Cette inclusion repose au quotidien sur des enseignants et éducateurs mais il faut un partenariat pérenne pour le développer. Ce qui se décante à Saumur, ce serait bien de le développer davantage à l’échelon départemental​, complète Marie Hélène Chautard, présidente de l’Adapei 49.

Saumur compte aujourd’hui 48 élèves repartis dans quatre classes Ulis (trois dans le public, une dans le privé) et devrait ouvrir à la rentrée 2022 une classe dédiée pour sept enfants souffrant d’autisme, certainement à l’école des Récollets (la 5e en Maine-et-Loire). Une deuxième classe externalisée avec cinq élèves de l’IME vient d’ouvrir au sein de l’école privée Saint-André à Saumur.

Du plus jeune aux plus vieux

La Ville est volontariste sur les problématiques liées au handicap dans sa globalité​, assure Astrid Lelièvre, première adjointe de Saumur en citant l’accueil d’enfants souffrant de handicap en crèche, au centre de loisirs mais aussi de personnes âgées dans la future maison de retraite de la Sagesse avec des logements réservés pour les travailleurs de l’Esat. Un accord de principe a aussi été trouvé pour que les élèves soient accompagnés par les mêmes personnes dans la tranche périscolaire, notamment sur la pause méridienne. Cette prise en charge a évidemment un coût pour la collectivité mais changer le regard de la société sur ces enfants qui sont dits différents ​n’a pas de prix pour Astrid Lelièvre.

Source OUEST FRANCE.

Tours : des jeunes atteints de handicap et leurs proches accompagnés pour assister ensemble à un concert…

Huit jeunes atteints de troubles psychiques ont assisté à un concert, samedi 9 octobre, pris en charge par une association.

Leurs proches ont pu les accompagner et profiter de cette parenthèse culturelle.

Sonia Pareux, en compagnie d’enfants atteints de handicaps, de familles et de sept autres bénévoles pour assister au « Requiem » de Mozart, samedi, au Vinci.

 

Dans le cadre des Concerts d’automne, organisés du 8 au 17 octobre à Tours, une représentation du Requiem de Mozart était donnée samedi 9 octobre au palais des congrès, par un imposant collectif tchèque de soixante musiciens.

Un public souvent délaissé de ces lieux où la musique se fait solennité a eu la chance de profiter du concert. Huit jeunes atteints de divers troubles psychiques (troubles du spectre autistique, troubles du comportement…) ont pu assister à l’évènement, accompagnés de leur famille et de l’association Autrement dit. « Sûrement une première dans le département », se réjouissait Sonia Pareux, présidente de l’association et salariée du Pôle ressources handicap 37.

Avec son expertise d’éducatrice spécialisée, elle a créé l’association il y a quelques années avec deux buts : valoriser le rôle des personnes atteintes de handicap dans la culture, et rapprocher ce public de l’offre culturelle. C’est donc à la confluence de ces deux objectifs que cette soirée a été mise sur pieds, pour la joie des jeunes et de leurs parents.
« D’habitude, on s’en empêche » Dans le prolongement des « accueils répit » créés pendant le premier confinement par Sonia, permettant aux parents d’enfants atteints de handicaps de faire garder leurs enfants sur des demi-journées ou des week-ends, le but ici était de « sécuriser les parents et les enfants », afin qu’ils puissent profiter ensemble et de manière égale du concert.

Encadrées par huit bénévoles issus du secteur sanitaire et social mais aussi d’ailleurs, les familles, dont certaines n’avaient pas pu renouer avec les salles de spectacle depuis longtemps, ont pu jouir de la représentation avec une charge mentale amoindrie par l’équipe qui « peut intervenir si jamais un petit commence à faire une crise » ou si un spectateur mal avisé venait faire une réflexion quant au comportement des jeunes.

« Je pense que c’est bon pour tous, commentait Medhi, père de Joshua, atteint d’un syndrome autistique. On est dans une logique inclusive. Oui, il se peut que nos enfants soient un peu bruyants. Mais c’est déjà comme ça dehors et les gens doivent s’habituer à faire avec dans une salle de spectacle aussi. D’habitude, on s’en empêche, alors c’est une chance d’être accompagnés par Autrement dit ».

« Montrer que la culture leur est accessible » Pour Sandra, bénévole issue du secteur de la communication, c’est « un cadeau pour nous et pour les parents de voir ça. C’est aussi l’occasion de montrer aux personnes atteintes de ce type de troubles que des choses leur sont accessibles, même si ça reste marginal pour le moment ».

Néanmoins, cela représente une organisation assez lourde, notamment pour Sonia Pareux qui a mis « plus d’un mois » à monter cette sortie. Une initiative d’abord lancée par l’entreprise jocondienne Valeurs Culinaires, qui s’était fait offrir une trentaine de places, et qu’elle a souhaité donner à l’association.

Source LA NOUVELLE REPUBLIQUE.

Handicap : Guérande prête des rampes amovibles pour l’accessibilité…

Guérande (Loire-Atlantique) met à disposition gratuitement des rampes amovibles pour permettre l’accessibilité des logements aux personnes à mobilité réduite.

La Ville de Guérande met à disposition des rampes amovibles

 

Guérande (Loire-Atlantique) met à disposition des habitants des rampes d’accès amovibles pour les fauteuils roulants.

Stéphane Simon, conseiller municipal subdélégué au handicap :

À Guérande, notamment en centre-ville en raison de l’architecture, beaucoup de maisons ne sont pas accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Compliqué alors pour les familles, amis, de recevoir un proche en fauteuil roulant ou tout simplement, d’accéder à sa propre maison en cas d’immobilité passagère suite à une fracture par exemple.

Une idée du Morbihan

Si la municipalité de Guérande n’a pas enregistré de demande particulière, elle a décidé de prendre les devants en proposant aux habitants un prêt gratuit de rampes amovibles, permettant l’accès aux habitations.

 L’idée remonte à 2019. Le maire de Guérande avait rencontré Yann Jondont, alors maire de Langoëlan dans le Morbihan. Lui même en fauteuil roulant, il avait sensibilisé Nicolas Criaud sur l’accessibilité et sur cette solution. La crise du Covid a retardé le lancement du dispositif. Il est aujourd’hui opérationnel.

Ghislaine Hervoche, première adjointe.

Trois rampes disponibles

Dès à présent, le Centre communal d’action sociale propose deux grandes rampes et une petite. Pliables comme une valise, elles sont facilement transportables. L’idée est de les prêter gratuitement (avec caution) sur un temps déterminé.

Nous testons avec trois rampes mises en service. Si la demande est plus importante, nous ajusterons.

Thyphenn Bodin, directrice du CCAS.

L’investissement, pour ces trois outils, est d’environ 5000 €.

Utile : CCAS, 11 rue des Saulniers. tél. 02 40 24 99 57

Source ACTU.

Des jeunes de 7 à 10 ans sensibilisés au handicap à l’accueil de loisirs…

« Quand cela arrive à quelqu’un d’être handicapé, c’est très embêtant, mais on peut quand même faire beaucoup de sports ! », déclare le jeune Pierre.

Des jeunes de 7 à 10 ans sensibilisés au handicap à l’accueil de loisirs...

Le même Pierre qui ajoute, avec une sincérité qui fait plaisir à entendre : « Maintenant, quand je verrai une personne handicapée, je lui demanderai si je peux l’aider. »

Ces réflexions d’enfant sont le résultat d’un travail entrepris par Christopher Boardman, animateur au centre social Jacques-Pillet et qui encadre l’accueil de loisirs du mercredi, à l’espace jeunesse.

Avec l’aide du Comité handisport de la Nièvre (qui regroupe une vingtaine de clubs) et sa présidente, Nathalie Laurent, il a mis en place un projet destiné à sensibiliser ses jeunes (7 à 10 ans) autour du handicap et du handisport, des valeurs s’inscrivant dans les objectifs du CSI, qui travaille au quotidien à toutes les formes d’intégration.

Quatre matinées ont été programmées, pour lesquelles les enfants ont montré beaucoup d’intérêt. Tout a commencé par un atelier de témoignages et d’échanges avec des sportifs en situation de handicap, suivi d’un deuxième temps de sensibilisation, consacré à la découverte puis l’initiation à la langue des signes française, une autre façon de communiquer qu’ils ne connaissaient pas.

Après une troisième séance dédiée à la vie quotidienne (apprendre à se repérer à l’aveugle, à l’aide d’une canne pour malvoyants et d’un chien d’aveugle), la dernière matinée a permis la pratique du basket fauteuil, de la boccia et du goalball.

L’aspect ludique de ces activités n’a pas brouillé le message initial, car tous se sont rendu compte des difficultés que rencontrent les personnes handicapées dans ces situations.

Un enseignement qui fait chaud au cœur de Nathalie Laurent, qui œuvre inlassablement pour sa cause (1.500 jeunes Nivernais sont ainsi sensibilisés chaque année) : « Nous mettons en avant le côté rassembleur du sport, et nous avons la chance de pouvoir surfer sur la vague du succès des Jeux Paralympiques pour sensibiliser la population ».

Source LE JOURNAL DU CENTRE.

Covid-19 : les vaccins efficaces à 90% contre les formes graves, selon une étude française…

Cette vaste étude française s’est basée sur les données de 22 millions de Français et sur une période de sept mois. 14 jours après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé «une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90%».

Ces données françaises confirment d'autres observations faites en vie réelle ailleurs dans le monde.

 

La vaccination contre le Covid-19 réduit de 90% le risque d’hospitalisation et de décès chez les plus de 50 ans et semble aussi efficace face au variant Delta, sur lequel on manque toutefois encore de recul, selon une vaste étude française en vie réelle publiée lundi. «Cela signifie que les personnes vaccinées ont 9 fois moins de risque d’être hospitalisées ou de décéder de la Covid-19 que les personnes non vaccinées», explique à l’AFP l’épidémiologiste Mahmoud Zureik, directeur de la structure Epi-Phare, qui associe l’Assurance maladie (Cnam) et l’Agence du médicament (ANSM).

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs d’Epi-Phare ont comparé les données de 11 millions de personnes vaccinées de plus de 50 ans avec celles de 11 millions de personnes non-vaccinées dans la même tranche d’âge, sur une période allant du 27 décembre 2020 (début de la vaccination en France) au 20 juillet dernier. À partir du 14e jour après l’injection de la seconde dose, les chercheurs ont observé «une réduction du risque d’hospitalisation supérieure à 90%».

Efficace contre le variant Delta

Ce constat vaut pour les vaccins de Pfizer/BioNtech, Moderna et AstraZeneca (le quatrième autorisé en France, celui de Janssen, l’a été plus tardivement, a été utilisé dans des proportions moindres et n’est donc pas inclus dans l’étude). «Cette réduction est du même ordre de grandeur pour le risque de décès au cours d’une hospitalisation pour Covid-19», selon Epi-Phare. Cette efficacité sur les formes graves de la maladie «ne semble pas diminuer sur la période de suivi disponible, qui allait jusqu’à 5 mois».

Pour cerner l’impact du variant Delta, aujourd’hui dominant, les chercheurs ont estimé de manière spécifique la réduction du risque d’hospitalisation au cours de la période où il a pris de l’ampleur en France, à partir du 20 juin (donc un mois avant la clôture de l’étude). Ils ont trouvé des résultats comparables aux périodes antérieures: une efficacité de 84% chez les 75 ans et plus, et de 92% chez les 50-74 ans. Cela permet de fournir «de premiers éléments», mais «cette période reste très courte pour évaluer l’impact réel de la vaccination sur ce variant», préviennent les chercheurs, qui poursuivent leur étude pour en savoir plus. Ces données françaises confirment d’autres observations faites en vie réelle ailleurs dans le monde.

Source LE FIGARO.

Boulogne : une femme en situation de handicap agressée sur la promenade des remparts…

Les faits se sont déroulés ce dimanche après-midi, à Boulogne-sur-Mer. Une sexagénaire a été victime d’un vol violent alors qu’elle se promenait sur la promenade Charles-Dickens.

Boulogne-sur-Mer (62) : une femme âgée et en situation de handicap agressée, son sac arraché

 

Il était 15 h 30 environ, quand l’agression a eu lieu, ce dimanche. Une femme de 66 ans, en situation de handicap, profite d’une éclaircie pour se promener en haut des remparts, à Boulogne-sur-Mer. Lors de sa ballade sur la promenade Charles-Dickens, « elle a tout d’un coup senti qu’on voulait lui arracher son sac », explique sa sœur, qui l’a récupérée ce lundi au centre hospitalier. « Elle a aussitôt perdu connaissance et s’est réveillée à l’hôpital. »

Des fractures au visage

La victime n’a aucun souvenir de l’agression. Mais elle n’a pas retrouvé le sac en question. « Elle a plusieurs fractures au visage, sur l’os orbital et sur la pommette, précise sa sœur. Les médecins nous disent qu’elle a dû recevoir un coup de poing. »

Lundi, des policiers sont venus à l’hôpital « prendre sa déposition ». « Il n’y aurait pas eu de retrait depuis sa carte bancaire, et il n’y avait que 20 € et son téléphone dans le sac », précise la sœur de la victime.

Le commissaire central, Arnaud Jublin, confirme qu’une plainte a été déposée pour vol avec violence. Une enquête est en cours.

Source La Voix du Nord.

 

Alzheimer : certains symptômes visibles 18 ans avant le diagnostic…

Les premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer apparaitraient des années avant le diagnostic. Plusieurs études scientifiques sont arrivées à ce constat grâce à des tests cognitifs.

Une récente recherche va jusqu’à avancer que certains signaux seraient visibles 18 ans avant le diagnostic.

Alzheimer : certains symptômes visibles 18 ans avant le diagnostic...

 

La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative qui se caractérise par la dégénérescence des cellules nerveuses et une mort des neurones . Cette maladie implique une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles (cognitives) conduisant à des répercussions dans les activités de la vie quotidienne.

D’après les dernières estimations, 1,2 million de personnes pourraient être touchées par Alzheimer ou une maladie apparentée en France. Sur ce chiffre, environ 750 000 personnes sont diagnostiquées.

« Vous avez plusieurs formes possibles de la maladie d’Alzheimer, nous décrivait le Dr Retali, neurologue, au cours d’une précédente interview. La forme dite ‘normale’ commence par un trouble de la mémoire épisodique et traduit une atteinte claire de l’hippocampe ».

Or, saviez-vous que certains symptômes pouvaient se manifester des années avant le diagnostic ? Une étude vient d’identifier plusieurs signaux d’alerte qui se manifesteraient 18 ans avant. Ce n’est d’ailleurs pas la première à démontrer ce phénomène. Découvrez les symptômes dans notre diaporama.

« Il peut y avoir des indications subtiles de la maladie d’Alzheimer dans la mémoire jusqu’à 18 ans avant un diagnostic »

L’une étude a porté sur plus de 2 000 personnes et a montré que les tests de mémoire et de réflexion peuvent révéler des différences chez les personnes qui développent la maladie d’Alzheimer jusqu’à 18 ans avant le diagnostic. Selon le test mené 13 à 18 ans avant la fin de l’étude, il a été constaté qu’un score inférieur aux tests cognitifs serait lié à un risque de démence de 85 % plus élevé. Cela démontre également que le développement de la maladie d’Alzheimer peut commencer de nombreuses années avant le diagnostic.

« La démence provoque souvent des changements dans le cerveau des années avant que les symptômes ne deviennent apparents. Cette étude montre qu’il peut y avoir des indications subtiles de la maladie d’Alzheimer dans la pensée et la mémoire jusqu’à 18 ans avant qu’un diagnostic formel puisse avoir lieu », commente le Dr Doug Brown, ancien directeur de la recherche et du développement à la Alzheimer Society, à nos confrères du Times of India.

Un autre rapport paru en 2015 arrivait aux mêmes conclusions concernant les indices précoces révélant la maladie d’Alzheimer.

« Les modifications de la cognition et de la mémoire, qui précèdent les signes évidents d’Alzheimer, apparaissent des décennies avant la maladie, expliquait à l’époque le Dr Kumar Rajan, principal auteur de l’étude. Nous ne pouvons pas encore détecter ces changements chez des patients à risque, mais nous avons pu les observer dans un groupe d’individus qui ont fini par développer une démence due à Alzheimer ». Un des facteurs de risque inattenduchez les personnes jeunes vient notamment d’être révélé par une récente étude. L’article, publié dans le Journal of Alzheimer’s Disease le 28 septembre 2021, montre que la dépression au début de l’âge adulte peut entraîner une baisse de la capacité cognitive 10 ans plus tard ainsi qu’un déclin cognitif chez les personnes âgées. Les chercheurs ont  en effet révélé que les personnes âgées ayant souffert de dépressions dans la vingtaine avaient 73% plus de risques d’avoir des capacités cognitives réduites que les autres. Les risques étaient de 43% s’ils avaient présenté des symptômes dépressifs après 40 ans.

Source MEDISITE.

Je suis dyslexique : un film d’animation bouleversant. De nombreuses fois primé…

Le film d’animation que vous allez découvrir s’inspire d’un fait vécu.

Je suis dyslexique : un film d’animation bouleversant…

 

Il a été de nombreuses fois primé. Il raconte le combat d’un enfant dyslexique, un combat permanent contre les mots, les livres, les préjugés, les moqueries et le système éducatif. Un combat qui le fait se sentir seul et désemparé face à cette difficulté qu’il imagine comme une montagne à gravir.

« Je ne suis pas stupide » est son cri du coeur.

Bouleversant.

Source ANIMATION LAND.