Handi Kart – Karting: un stage pour les personnes en situation de handicap…

C’est une première en Calédonie : un stage de conduite réservé aux personnes en situation de handicap.

Objectifs : leur donner des notions de sécurité routière, leur apprendre les trajectoires et le freinage.

Premiers stagiaires sur la piste : Nicolas Brignone et Pierre Fairbank.

handikart

Sur le tracé de Nakutakoin, les deux champions handisports calédoniens se sont essayés au karting, au volant de bolides aux moteurs de 26 CV. Ces derniers, qui peuvent atteindre 100 km/h ont été spécialement aménagés par l’association Handikart NC, avec notamment les commandes au volant.

Un projet ambitieux

L’association Handikart NC a mis en place un projet réservé aux personnes en situation de handicap. Toute la matinée a été consacrée aux cours de maîtrise, à la conduite et ses difficultés. Exercices d’évitement, de freinage, d’accélération… mais aussi de trajectoire, tout est à apprendre. Au total, la formation se déroule en trois modules de 40 heures. Le but : pouvoir anticiper les dangers de la route. 

« L’objectif c’est de leur faire découvrir le kart et aussi de leur donner les notions de sécurité routière, comme tout ce qui est freinage. 90% des gens sur la route ne savent pas freiner. Au niveau des handicapés, cette formation est une première. Là on voit qu’ils maîtrisent plutôt bien »

Jean-Yves Coulon, formateur option karting

Adrénaline et émotions garanties

Premières impressions à chaud de Pierre Fairbank. « On essaye d’écouter les consignes, c’est tout nouveau. C’est génial c’est une formation, c’est bénéfique pour apprendre à conduire et de nous permettre de vivre ça donc au niveau émotionnel et sensations, j’ai bouffé autant de jus qu’un marathon » lance l’athlète, sur un ton amusé.

Handikart brignone et fairbank

De son côté, Nicolas Brignone s’est déjà adapté comme un champion ; lui qui a déjà essayé le karting en Australie et en Nouvelle-Zélande. « Moi j’adore, j’ai toujours été très sport mécanique depuis mon enfance et on ne dirait pas mais le karting ça reste quand même très physique et au niveau des sensations, c’est vraiment au top… au niveau des sensations de vitesse, de freinage… Ouvrir le karting aux personnes en situation de handicap, c’est toujours bien d’avoir une nouvelle discipline où justement on peut s’épanouir. Je pense que ça peut apporter beaucoup et ça va nous apprendre beaucoup » confie-t-il, avant de repartir pour un tour de piste.

L’adrénaline est au rendez-vous pour ces deux grands sportifs habitués aux compétitions. « Ça va beaucoup plus vite, mais en forçant un peu moins » lance Pierre Fairbank. L’objectif est d’ouvrir, au plus grand nombre, la possibilité de suivre ce genre de formation dans le but d’améliorer la sécurité routière. Au-delà du plaisir de piloter un karting, la notion de sensibilisation à la conduite est de plus en plus importante.

Source FRANCE INFO.

 

 

Les étudiants architectes se mobilisent pour les adultes en situation de handicap…

La 14e édition du concours d’idées CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie, organisé par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), invite les étudiants en architecture à concevoir un lieu de vie inclusif et innovant à destination des adultes en situation de handicap.

Les étudiants architectes se mobilisent pour les adultes en situation de handicap

Le concours d’idées CNSA Lieux de vie collectifs & autonomie, organisé avec le soutien du CCAH et parrainé par le ministère de la Culture, fait appel chaque année à la créativité des étudiants en architecture pour imaginer les lieux de vie collectifs de demain sur la base d’un cahier des charges.

Cette année, les étudiants sont amenés à concevoir un habitat tenant compte des spécificités liées au handicap, tout en s’adaptant à ses occupants et à leurs projets de vie sociale et professionnelle. Ils sont encouragés à s’associer à des étudiants en médecine, soins infirmiers, travail social, paysage ou design pour mieux identifier les besoins d’aménagement des résidents, mais également des professionnels du domaine médico-social.

Les étudiants peuvent retirer leur dossier de candidature, le règlement et le cahier des charges sur le site de la CNSA, et ont jusqu’au 3 mai 2021 pour déposer leur projet.

Source Widoobiz.

Handicap : dans la Manche, « il manque environ 150 accompagnants scolaires »…

Dans la Manche, comme dans d’autres départements, les Accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) ne sont pas assez nombreux.

Pour quelles raisons ?

Dans le département de la Manche, il y aurait un manque de 150 AESH en cette rentrée scolaire 2020.

Qu’est-ce qu’un Accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) ?

Crée dans le cadre de la loi de 2005 pour l’égalité des droits et des chances, l’Accompagnant d’élèves en situation de handicap (AESH) répond aux besoins d’enfant ou d’adolescent qui requièrent une attention soutenue pendant la scolarité, de la primaire au collège. Le but étant de favoriser l’autonomie, sans se substituer à l’enseignant.

Il existe trois types d’AESH. Le premier, à titre mutualisé, permet l’accompagnement de plusieurs élèves, simultanément ou successivement ; à titre individuel, lorsque l’aide mutualisée ne permet pas de répondre aux besoins d’accompagnement de l’élève ; à titre collectif, un accompagnement des élèves orientés en Unités localisés pour l’inclusion scolaire (Ulis) à l’école, au collège, en lycée général et technologique ou professionnel.

Pour être AESH, il est indispensable de suivre une formation de soixante heures, dispensée par l’Éducation nationale. Depuis la rentrée 2019, chaque AESH bénéficie d’un contrat d’une durée de trois ans renouvelable une fois, avec la possibilité d’obtenir, à terme, un contrat à durée indéterminée.

Comment sont attribués les AESH ?

Pour qu’une AESH soit attribuée, il faut d’abord qu’un enfant en soit inscrit à la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), qui instruit un dossier pour l’attribution d’un accompagnant. Puis, c’est à la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de décider d’une notification.

« Cette décision se prend à la suite d’un vote. Une équipe pluridisciplinaire se réunit pour ça. L’Éducation nationale a une voix sur 23, explique François Chenal, conseiller technique pour l’école inclusive auprès de la rectrice. Le premier tiers des voix correspond aux conseillers départementaux, le deuxième tiers aux représentants d’associations de parents d’enfants en situation de handicap et le troisième correspond aux différentes instances, Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), Caisse d’allocations familiales (CAF) et des représentants syndicaux. »

La CDAPH fait savoir à la famille la décision. Si une notification d’AESH est envoyée aux parents, c’est à l’Éducation nationale de trouver un accompagnant. Dans le cas contraire, la famille a le droit d’effectuer un recours en cas de désaccord.

Les AESH sont ensuite attribués en fonction du lieu et des besoins de l’enfant. « Des Pôles inclusifs d’accompagnement localisés (PIAL) ont été mis en place dans tout le département, cette année, pour redonner aux directeurs d’école et aux inspecteurs la responsabilité des accompagnements », explique François Chenal.

Combien d’enfants disposent d’une notification dans la Manche ?

« Dans le département, 2 200 enfants sont en situation de handicap et 1 350 enfants sont accompagnés », ajoute François Chenal. Dans une lettre ouverte, le Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles (SNUIPP) et les Professeurs d’enseignement général de collège (PEGC), affilié à la FSU, soulignent un manque de 150 AESH dans le département.

Pour quelles raisons le département manque-t-il d’AESH ?

François Chenal reconnaît que l’Éducation nationale a « des difficultés de recrutement. Il y a un problème de ressource et de calendrier, car les notifications tombent en fonction des besoins des enfants. Il y a aussi eu un retard dans les formations pour les AESH à cause de la crise sanitaire. »

Mais, selon Sandrine Aubry, trésorière du syndicat FSU, « ce sont plutôt des moyens budgétaires qui posent problème. Nous sommes un département qui se prétend pourtant inclusif à 100 %, mais il n’y a pas de moyens. » Le métier d’AESH est aussi peu reconnu et valorisé. Dépendants de l’Éducation nationale, « les accompagnants ne sont pas fonctionnaire et leur salaire reste faible. Pour un temps partiel, 24 heures par semaine, il est de 750 € net par mois. »

Source OUEST FRANCE.

 

Alzheimer : comment parler à un proche malade ? Alzheimer est-elle notre plus grande peur à tous ?…

Plus de 900.000 personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer en France.

Alors comment adopter un comportement adéquat vis-à-vis d’un proche touché par cette maladie ?

La maladie d’Alzheimer provoque des pertes de mémoire et complique fortement la vie des personnes atteintes. Elle touche aujourd’hui plus de 900.000 personnes en France.

Il n’est pas évident d’adopter un comportement adéquat en présence d’un proche que l’on a connu en parfaite forme, actif, bien portant, les idées en place et qui a changé du jour au lendemain à cause de sa maladie.

Le point le plus important est de ne jamais se mettre en colère. Cela peut devenir énervant de répéter la même chose une dizaine de fois ou de nettoyer tout ce que peut renverser la personne atteinte mais il faut savoir se maîtriser.

Il savoir faire preuve d’empathie. On est jamais aussi efficace et pertinent que quand on prend la peine de se mettre à la place de l’autre. L’autre en l’occurrence est un proche qui, bien qu’il n’ait plus toute sa tête, se rien compte que quelque chose ne vas pas. Dans ce contexte, l’agressivité ne fait qu’accentuer un repli sur soi qui, lui, ne fera que profiter à la maladie.

Rester bienveillant.

Il est primordial de faire en sorte que le proche atteint par la maladie d’Alzheimer sente qu’il fait pleinement partie de votre vie ou de la famille. Il doit sentir qu’il est à sa place là où il se trouve. Il faut donc continuer de lui parler de la même manière que vous lui parliez avant qu’il ne soit atteint. Ne lui parlez pas comme s’il était un enfant, il reste un adulte. Ce comportement est humiliant et contre-productif.

Savoir anticiper certaines situations est inévitable. Si vous dites, par exemple, au patient qu’il doit se préparer pour un rendez-vous dans l’après-midi, ne lui dites pas cinq heures avant. Sinon, il aura oublié. Autre exemple, si un ami est invité chez vous. La personne malade risque très probablement de ne plus se souvenir de son nom. Dans ce cas, pour qu’il ne se retrouve pas dans l’embarras, prévenez-le : « Tiens voilà Untel, le fils de Truc ou de Bidule ».

Toutes les infos que vous donnez au dernier moment aident la personne dont la mémoire s’effiloche à avoir la bonne réaction.

Laissez le malade radoter

Cela peut sembler paradoxale mais les personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer sont capables d’aller chercher des anecdotes très anciennes au fin fond de leur mémoire. Si vous l’avez déjà entendue où qu’il l’a déjà racontée, ne relevez surtout pas le fait qu’il radote.

Une personne qui raconte de vieux souvenirs, c’est une personne qui retrouve de l’assurance, de l’estime de soi, parce qu’elle s’ancre dans une époque où elle était en pleine possession de ses moyens.

Son récit est donc fluide, cela va même lui procurer du plaisir. De plus, il demeure très important de continuer à parler lorsqu’on est touché par cette maladie, c’est pourquoi l’orthophonie est préconisée par les spécialistes.7

Source RTL.

Paris : une famille, dont deux handicapés, expulsée de chez elle par le Vatican ?…

L’Église catholique, propriétaire d’immobilier dans la capitale, aurait prié une femme de 60 ans de quitter son domicile, alors qu’elle vivait avec son frère et sa sœur, tous deux handicapés.

Malgré une situation très précaire, une fratrie aurait été expulsé de son appartement du VIIe arrondissement de Paris, pour des loyers impayés. Le propriétaire de la bâtisse : le Vatican, qui détient plusieurs biens dans la capitale.

Comme expliqué à l’antenne de RTL, la sexagénaire qui louait cet appartement de 160 mètres carrés y vivait depuis 1962, avec ses parents, décédés depuis, son frère et sa sœur. Ces deux derniers sont handicapés, l’un physiquement, l’autre mentalement.

« Je n’ai pas pu assurer ces loyers, j’ai des personnes malades à charge (…) J’aurais préféré qu’ils soient un peu plus compréhensifs« , déclarait-elle fin juillet 2019, alors que les loyers de 3.700 euros par mois n’étaient plus réglés et que la société gestionnaire réclamait à l’époque la somme de 110.000 euros.

Selon France Bleu, la menace d’expulsion se serait concrétisée. Après un départ forcé, la famille, qui a demandé un relogement à plusieurs reprises, aurait été envoyée dans un appart-hôtel de Villejuif (Val-de-Marne).

Contacté, le Vatican aurait indiqué que cette décision émanait de Sporidex, la société qui s’occupe de ses biens à Paris. Une fausse excuse, selon l’avocat des expulsés, qui note que celle-ci appartient entièrement à l’Église.

Source RTL.

 

Le coronavirus peut-il vraiment rendre sourd ?…

Des médecins britanniques ont observé ce qui semble être un premier cas au Royaume-Uni. Mais cela reste très rare, et il est difficile de lier Covid et surdité.

Parmi les nombreux effets secondaires recensés de la Covid-19, il pourrait aussi y avoir une perte de l’audition. C’est en tout cas ce qu’affirment des médecins britanniques, qui ont constaté ce qui semble être un premier cas au Royaume-Uni.

Il s’agit un homme de 45 ans, traité pour Covid-19 à l’hôpital, qui a remarqué une sorte de sonnerie dans son oreille gauche, puis a perdu complètement l’audition de cette oreille. Il ne s’est que partiellement rétabli après un traitement à base de corticoïdes, rapportent les médecins dans un article publié dans la revue médicale BMJ Case Report.

Un premier cas de perte auditive mentionnant le Covid-19 a déjà été signalé en avril 2020 en Thaïlande. Mais pour l’heure, pas de panique : ce cas reste très rare. Le docteur Nils Morel, chirurgien ORL et président du syndicat national des médecins OLR (SNORL) assure n’en avoir pour sa part jamais observé. Il explique qu’il est « compliqué de faire un lien de certitude » entre perte d’audition soudaine et Covid-19.

« On sait qu’une infection virale peut donner une surdité brusque », explique-t-il à RTL.fr. On peut donc imaginer que le coronavirus fasse partie de ces infections. D’ailleurs, des atteintes du système nerveux central ont déjà été observées avec le virus. « Il est possible que cela soit à l’origine d’une surdité », indique le médecin.

Une pathologie mal connue.

Source RTL.

Choletais. Futurs chiens d’assistance recherchent familles d’accueil…

L’association handi’chiens éduque des chiens de races labrador et golden retriever avant qu’ils ne soient confiés à des personnes handicapées.

Elle recherche des familles d’accueil dans le secteur de Cholet.

Papotte, chien d’assistance que l’association Handi’chiens a éduqué et sociabilisé.

Via son centre en Bretagne basé dans les Côtes-d’Armor, l’association Hand’chiens, autrefois Association nationale d’éducation de chiens d’assistance pour personnes handicapées, recherche des familles d’accueil dans les environs de Cholet et Bressuire. Celles-ci ont un rôle important puisqu’elles sont chargées bénévolement d’« éduquer » et de « sociabiliser » les futurs chiens d’assistance de races labrador et golden retriever, durant seize mois.

« Un apprentissage en douceur »

Handi’chiens souhaite constituer un nouveau groupe de bénévoles dans ce secteur entre le Maine-et-Loire et les Deux-Sèvres, en janvier 2021.Pour mener à bien leur mission, les familles retenues, qui n’entrent dans aucun profil type, se retrouveront tous les quinze jours, autour d’une déléguée départementale spécialement formée, qui leur transmettra « les clés pour un apprentissage en douceur, entre cours de psychologie canine et mises en pratique. »

Éducation : le matériel fourni

L’association reconnue d’utilité publique fournit le matériel nécessaire à l’éducation du chien et prend en charge les soins vétérinaires et l’alimentation, durant toute la période.

Contacts : 02 96 58 18 40 ou contact.bretagne@handichiens.org

Source OUEST FRANCE.

Aidants familiaux : le sacrifice douloureux d’une Guérétoise…

Selon un sondage Occurrence publié hier, 9% des français seraient en situation d’aide familiale.

Choisir d’être aidant familial, c’est faire un sacrifice, souvent source d’un grand malaise.

En France plus de 10 millions de personnes aident au quotidien leurs proches malades ou dépendants.

Béatrice vit à Guéret. Sa mère a été diagnostiqués Alzheimer en 2017. Et depuis le début de l’année son état s’est aggravé. Alors Béatrice a fait le choix de « mettre sa vie entre parenthèses. » Elle n’a pas arrêté de travailler, mais elle a « mis de côté plein de choses pour [se] consacrer à [sa] maman. »

Une fois sa première journée de travail terminée, Béatrice en commence aussitôt une deuxième. Elle conduit jusque chez sa mère, à 50 kilomètres de Guéret, où elle passe la soirée, la nuit, « et le matin avant de me rendre à mon travail. » Pendant la journée, c’est son frère qui prend le relais.

« Une deuxième journée de travail »

Béatrice ne se le cache pas, elle est épuisée : « C’est une deuxième journée de travail, avec une charge émotionnelle et affective importante. Et c’est bénévole. »

Pour l’hygiène et les repas, des aides à domicile s’occupent de la maman de Béatrice. Lui reste à charge, avec son frère, d’assurer une présence, et de maintenir des repères psychologiques pour sa maman. Il a fallu réapprendre à vivre avec elle, car pour une personne malade d’Alzheimer, « tout changement est vécu comme une agression. » Il a fallu réapprendre des gestes, «qu’on pensait quelconques, mais qui finalement l’agressent, donc il faut être vigilant. » 

Adopter ce comportement d’attention et d’empathie, c’est du travail. « Ça demande une réflexion et une analyse. Avec mon frère on discute, et on se demande, comment faire au mieux? Et je ne suis pas sûre que parfois on y parvienne vraiment. »

« Qu’est-ce que c’est trois mois? »

Le congé pour proches aidants entré en vigueur début octobre? « Ça n’est pas suffisant, constate Béatrice. Trois mois qu’est-ce que c’est? C’est sortir une personne en Ehpad pendant 3 mois? Ou c’est repousser de 3 mois une échéance pour mettre la personne en institution dans un deuxième temps? ».

Source FRANCE BLEU.

 

Haute-Marne : une cagnotte pour aider Lexane à vivre mieux…

A Doulaincourt-Saucourt en Haute-Marne, la petite Lexane, 7 ans, souffre d’une maladie génétique rare et les équipements pour faciliter son quotidien coûte cher.

Sa famille a lancé une cagnotte participative pour l’aider notamment à acheter une voiture adaptée.

Lexane, 7 ans, ne peut pas se tenir assise ou debout toute seule. Elle a besoin en permanence d'équipements adaptés.

À sept ans, Lexane ne marche pas, ne mange pas et ne s’assoit pas toute seule. La petite fille est atteinte d’une maladie génétique rare, une mutation du gêne Woxx, diagnostiquée il y a seulement un an.

Pourtant quelques mois seulement après la naissance de Lexane, sa mère Anastasia était déjà préoccupée par sa santé. « Lexane a commencé à être malade à ses quatre mois. Elle a eu des crises d’épilepsie à répétition. Les médecins ont rapidement constaté un retard dans son développement moteur, elle ne parvenait pas à tenir sa tête ».

Des équipement encombrants

Depuis sa naissance, ses parents s’occupent d’elle en permanence. La mère de Lexane a toujours refusé de la placer dans une structure spécialisée pour pouvoir la garder auprès d’elle. Pourtant à mesure que la petite fille grandit, les gestes du quotidien se font de plus en plus compliqués.

« Aujourd’hui, Lexane utilise un verticalisateur et un siège-coque et bientôt elle aura un fauteuil roulant, explique Anastasia Nowicki. Ce sont des équipements encombrants et on aimerait trouver une maison plus adaptée pour lui faciliter la vie. »

Lexane aura prochainement besoin d'un véhicule adapté pour transporter son fauteuil roulant.

Un appel aux dons et à la solidarité sur internet

Le plus urgent pour la famille de Lexane est aujourd’hui de changer de véhicule.

« On aura bientôt un fauteuil roulant donc on a vraiment besoin d ‘un véhicule adapté, explique Anthony Stivalet le père de Lexane. C’est un véhicule avec une rampe et une place pour le fauteuil roulant. C’est indispensable pour pouvoir emmener notamment Lexane à l’hôpital à Dijon pour faire ses examens. Aujourd’hui nous avons installé un siège auto dans notre voiture, c’est le plus grand qui existe. Bientôt ce sera très difficile d’y installer Lexane dedans. »

Le problème pour la famille de Lexane est le coût de ce véhicule, estimé entre 30.000 et 55.000 euros. Un montant inaccessible pour les parents de Lexane qui ont donc décidé de faire appel à la solidarité et d’ouvrir une cagnotte pour financer leur projet : https://www.leetchi.com/c/vehicule-adapte-pour-lexane

Source FR3.

 

 

Handicap : la MDPH de l’Yonne mauvaise élève dans le délai de traitement des dossiers…!

Le gouvernement a lancé un plan à destination des MDPH ( Maisons Départementales des Personnes Handicapées ).

A la clé 25 millions d’euros de budget supplémentaires mais aussi des obligations en terme d’efficacité et de modernisation.

La MDPH de l’Yonne fait figure de mauvais élève.

Le plan de modernisation prévoit de publier à chaque trimestre un baromètre sur la qualité des MDPH (photo d'illustration)

Ce jeudi, la Secrétaire d’Etat en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel a lancé un plan pour moderniser les 104 Maisons Départementales des Personnes Handicapées que compte la France. Ces structures dépendent du département et ont pour objectif d’accompagner les personnes handicapées et leur famille. Ce sont elles qui, notamment, ont à charge d’instruire les dossiers et reconnaître les handicaps. Au total chaque année les MDPH instruisent 4,5 millions de demandes qui vont de la simple carte de stationnement au besoin d’obtenir une place dans une institution spécialisée.

Selon ce plan de modernisation « MDPH2022 », les structures vont bénéficier de subventions supplémentaires ( à hauteur de 25 millions d’euros) mais devront en contrepartie se moderniser, se perfectionner. Le plan prévoit notamment de publier chaque trimestre un baromètre sur leur efficacité. Certaines sont en effet mauvaiseses élèves lorsqu’il s’agit de prendre en charge des personnes souffrant de handicap. C’est le cas par exemple dans l’Yonne où il faut attendre plusieurs mois pour voir son dossier traité.  7,4 précisément selon nos confrères du _Parisien-Aujourd’hui en France_.

Des lenteurs sources d’inquiétudes pour les usagers

Un chiffre exagéré selon Catherine Maudet, conseillère départementale de l’Yonne, membre de la commission des solidarités, en charge du handicap. Elle veut bien le reconnaître, souvent quand on parle de la MDPH de l’Yonne c’est pour parler de sa lenteur. Une lenteur constatée par Christelle depuis de nombreuses années. Cette auxerroise de 31 ans est aveugle. Sa première demande a été traitée en quatre mois, en revanche la seconde a été traité en sept mois et lui a causé beaucoup d’inquiétude. « Je les contactais régulièrement, une fois par mois. De toute façon ils m’apportaient toujours la même réponse en me disant qu’ils étaient dans les délais ». Problème de la reconnaissance de son handicap dépendent des aides de la Caisse d’Allocation Familiale. La jeune femme a dû alors demander à continuer de percevoir les aides en attendant le renouvellement de son statut « Par contre, la dame de la CAF m’a dit, on continue, par contre si la décision de la MDPH est négative, sachez que vous nous devrez la somme que l’on vous a versée » explique Christelle.

Au Conseil départemental on pointe le manque de moyens

De son côté l’élue reconnaît une lenteur récurrente. Un retard rattrapé en partie après la venue dans l’Yonne de Sophie Cluzel le 30 janvier dernier. La Secrétaire d’Etat a débloqué des moyens mais « manque de chance il y a eu le confinement ! » explique Catherine Maudet. « Sur les 35 agents de la MDPH, seuls trois étaient en présentiel. Sur des dossiers sécurisés il n’est pas possible de travailler à distance. Ceci explique le retard que nous avons de nouveau à éponger à l’heure actuelle ».

Un retard qui ne date pas d’hier, la faute au manque de moyens. 15% des Icaunais souffrent de handicap, un chiffre dans la moyenne nationale. En revanche, les aides perçues pour faire fonctionner la MDPH ne sont pas à la hauteur selon Catherine Maudet : « Si je me permets de comparer les aides versées à la MDPH de l’Yonne et celle de la Côte d’Or, effectivement nous dans l’Yonne nous sommes les parents pauvres. Nous n’avons pas les mêmes moyens mis à notre disposition pour faire notre travail correctement. » En 2019 par exemple les 35 agents de la MDPH ont traité 25 000 dossiers dans notre département.

L’élue est donc favorable au plan de modernisation annoncée par la secrétaire d’Etat en charge du handicap. Pour améliorer son service à l’usager la MDPH a, par ailleurs, mis en place la commission 360 « c’est le fait de répondre à la personne en faisant le tour de tous ses problèmes et des solutions que l’on peut apporter » détaille Catherine Maudet qui précise que toute personne handicapée  ou aidant peut appeler le 0 800 360 360.

Source FRANCE BLEU.