Tarn : une cagnotte pour aider Caroline à équiper une voiture adaptée à son handicap…

Depuis sa naissance, Caroline Bec compense son handicap aux bras en utilisant ses pieds. Pour pouvoir étudier à Toulouse à la rentrée prochaine, sa famille a lancé une cagnotte pour lui acheter une voiture adaptée.

Caroline Bec compense son handicap aux bras avec ses pieds.

 

Caroline est née avec une malformation des deux bras. Depuis qu’elle est toute petite, cette jeune tarnaise compense ce handicap avec l’usage de ses pieds. Elle écrit, se coiffe, écrit à l’ordinateur, se brosse les dents. Une vie presque normale accompagnée de son chien d’assistance Ozzi qui l’accompagne partout.

En terminale au lycée La Borde Basse à Castres dans le Tarn, la jeune fille talentueuse souhaite poursuivre ses études à la fac de droit de Toulouse.

« Une clio pour Caro »

Une nouvelle vie à plus d’une heure de route de son domicile. Seule une auto-école à Berck dans le Pas-de-Calais lui a proposé de passer son permis avec un véhicule qui se conduit uniquement avec les pieds.

Ses parents lui ont déjà acheté une voiture. Mais il reste à financer l’adaptation complète du véhicule. 40 000 euros sont nécessaires pour l’équiper.

Nous avons lancé une page Facebook Une Clio pour Caro et une cagnotte Leetchi afin d’acquérir cette voiture adaptée au handicap de Caroline.

Marie-Pierre Bec, la maman de Caroline

Une cagnotte solidaire

La cagnotte en ligne a déjà permis de récolter plus de 3000 euros. Un bon début pour Caroline qui reste déterminée à gagner son autonomie.

La jeune lycéenne prévoit, une fois son bac en poche, de participer à un stage de conduite, avant de récupérer sa voiture.

Source FR3.

Handicap : une entreprise de l’Yonne propose des camping-cars adaptés…

Comment partir en vacances quand on est en situation de handicap ? C’est dans l’Yonne que se trouve l’une des rares entreprises proposant des campings-cars adaptés.

Chaque mois, Accessoires Loisirs Ycaunais reçoit un véhicule équipé, réalise les derniers aménagements et le vend à un particulier.

3 jours de travaux et 2 personnes sont nécessaires à réaliser les derniers aménagements.

 

Ce vendredi 30 avril marquera la Journée internationale des Mobilités et de l’accessibilité. En France, on compte près de 12 millions de personnes en situation de handicap. Seules 6 structures proposent dans l’hexagone de vendre des camping-cars adaptés pour leur permettre de partir normalement et de manière autonome en vacances. L’une de ces entreprises, Accessoires Loisirs Ycaunais, est basée à Sens dans l’Yonne.

L’entreprise s’occupe des finitions

« L’adaptation de la table est spécifique, pareil pour la cuisine et la salle de bain, détaille Sandrine Schlernitzauer, responsable de l’entreprise Accessoire Loisirs Icaunais qui propose ces véhicules. Le frigo est en général en bas et pas en haut, les placards aussi ».

Le principe de ces véhicules adaptés est simple : faciliter l’accès des personnes en situation de handicap et fluidifier la circulation, notamment en fauteuil roulant. Dans l’habitacle, tout doit être à portée de main du propriétaire pour lui permettre d’être parfaitement autonome au moment de prendre la route des vacances. Pas toujours facile dans des véhicules conçus pour être compacts.

Pour proposer ce produit, l’entreprise icaunaise reçoit une fois par mois un modèle de la marquer italienne Blucamp, déjà équipe à 80%. Elle réalise sur place les derniers aménagements adaptés à la pathologie du client qui souhaite se procurer le véhicule spécial. Les équipements sont donc disposés pour notamment permettre un accès facilité aux différents espaces de vie, notamment la salle de bain comme on peut le voir sur cette photo.

Handicap : une entreprise de l’Yonne propose des camping-cars adaptés

« Le véhicule arrive avec une plateforme et on installe des accessoires spécifiques. On peut mettre de la climatisation, placer le siège conducteur en fonction de la personne qui va acheter le camping-car et ce qu’il veut pour la conduite, mettre un rail pour qu’il puisse avoir son fauteuil où il le souhaite. On fait les finitions », décrit la cheffe d’entreprise.

Une structure familiale

L’occasion donc de permettre à des personnes en situation de handicap de partir de manière autonome en voyage sur les routes et les aires dédiées au camping. Plus besoin de chercher un établissement mis aux normes d’accessibilité ! « Je n’ai pas la sensation de faire une bonne action, ou que ce soit un engagement de ma part. Je pense juste qu’il faut parler de la possibilité d’avoir des véhicules pour les personnes à mobilité réduite. En France, c’est très peu diffusé », explique Sandrine Schlernitzauer.

Mais la structure familiale travaille encore avec ses propres moyens et est d’ailleurs à la recherche de 2 collaborateurs pour renforcer ses activités. Au total, 2 techniciens et 3 jours de travail sont nécessaires pour apporter les accessoires spécifiques au handicap du futur acquéreur du camping-car.

Un coût total de 70 000 euros

Mais cette liberté a un prix. Un véhicule adapté coûte au final 70 000 euros, dont 40 000 de matériels spécifiques. Pour comparaison, il faut débourser au minimum 35 000 euros pour s’offrir un camping-car classique sur le marché.

« Généralement, les gens qui achètent sont super contents, même si ce n’est jamais parfait. Il y a toujours des adaptations que l’on ne peut pas faire. »

Sandrine Schlernitzauer, responsable de l’atelier

Trois personnes sont actuellement inscrites sur liste d’attente pour obtenir leur propre camping-car spécifique. La structure à taille humaine leur offre la possibilité de venir voir un véhicule disponible pour déterminer s’il est adaptable à leur handicap.

Une activité proposée depuis juin 2020

Sandrine Schlernitzauer gère avec son fils la petite structure familiale qui met sur le marché les camping-cars adaptés depuis juin 2020. Depuis plusieurs années, Accessoires Loisirs Ycaunais était spécialisée dans l’entretien de voitures.

« On a un atelier de réparation de véhicule de loisirs à Sens. Et il y avait une entreprise de vente de camping-cars à Véron dont le propriétaire partait à la retraite. On a racheté cette entreprise avec mon fils », détaille la responsable de la société. Depuis ce rachat en juin 2020, Accessoires Loisirs Ycaunais propose 3 types de véhicules à la vente, dont les camping-cars adaptés Blucamp.

Source FR3.

 

Tetraplégique, coincé chez lui en Creuse, Gabriel appelle aux dons pour acheter une voiture adaptée…

A 31 ans, Gabriel aimerait être autonome malgré son handicap.

Il a besoin d’une voiture adaptée à son fauteuil, que les aides ne permettent pas de financer entièrement.

Ce jeune habitant d’Ahun lance donc une cagnotte, la deuxième en deux ans.

Gabriel, 31 ans, passe beaucoup de temps à promener son chien autour de chez lui mais ne peut s'éloigner sans voiture adaptée à son handicap.

 

Les roues du fauteuil roulant de Gabriel, 31 ans, sont couvertes de terre. Ce Creusois tétraplégique passe beaucoup de temps dehors à se promener autour de sa maison à Ahun avec son chien. Mais impossible d’aller très loin sans voiture. Il aurait besoin d’un fourgon adapté à son handicap, mais les aides sont loin d’être suffisantes. Il lance donc un appel aux dons, le deuxième en deux ans.

Grâce à la MDPH (maison départementale pour les personnes handicapées), il peut toucher jusqu’à 10.000 euros pour financer cet achat. Sauf que le véhicule dont il a besoin coûte 45.000 euros d’occasion, et 60.000 euros neuf. « Ça me dérange de demander une deuxième fois de l’aide, j’ai l’impression de quémander, mais j’ai retourné le problème dans tous les sens, pour l’instant je n’ai pas le choix », soupire-t-il. Sa compagne étant en CDD et lui sans emploi, les banques sont frileuses pour prêter.

Retrouver son autonomie

En économisant, il pourrait peut-être s’offrir sa voiture adaptée d’ici plusieurs années, mais le temps est long quand on est coincé chez soi : « Je suis toujours obligé de demander à ma compagne de me conduire, or je déteste demander, j’aime bien tout faire tout seul. » Sa fille de quatre ans demande à son papa de l’emmener à l’école ; pour l’instant, c’est impossible. « J’aimerais bien faire les courses ou chercher le pain, aider ma compagne qui est obligée de faire beaucoup de choses. »

Atteint depuis sa naissance d’un angiome situé au niveau de la moelle épinière, Gabriel est devenu tétraplégique du jour au lendemain, à 28 ans. C’est son entourage qui l’a convaincu de lancer cette deuxième cagnotte.

Le premier appel aux dons lui avait permis de récolter 17.000 euros. Il ne s’attendait pas à une telle générosité et remercie tous ses donateurs, car grâce à cet argent il a pu rentrer chez lui après sa longue rééducation à Noth. Le chantier a coûté en tout 70.000 euros. Sa maison est désormais adaptée à son handicap : une salle de bain et une chambre au rez-de-chaussée et des portes coulissantes qui permettent à son fauteuil de passer.

Pour aider Gabriel, il faut aller sur le site de la Cagnotte des proches via ce lien.

Source FRANCE BLEU.

 

Montpellier : avec les fraudeurs en ligne de mire, extension du stationnement gratuit pour les conducteurs handicapés…

Une nouvelle procédure est en place à Montpellier.

Elle permet aux personnes à mobilité réduite de stationner gratuitement de partout à condition de s’être déclaré au préalable en ligne.

Une aide de la mairie face à l’augmentation de la fraude aux macarons qui ne cesse d’augmenter.

Les conducteurs handicapés ont normalement un macaron attestant de leur handicap pour pouvoir stationner gratuitement sur des places réservées. Mais ils sont trop souvent falsifiés.

 

Il faut savoir que chaque ville doit réserver au moins 2 % des places de stationnement matérialisées, situées sur les voies, publiques ou privées, ouvertes à la circulation publique, aux titulaires de la carte de stationnement Handicapé.

Le macaron bleu posé sur le tableau de bord ou le pare-brise est normalement l’attestation indiquant que le conducteur du véhicule est une personne en situation de handicap. Mais il est de plus en plus falsifié. Et utilisé pour occuoer ainsi illégalement une place de stationnement normalement réservé aux handicapés.

Résultat : de nombreuses personnes à mobilité réduite sont contraintes de stationner sur les autres places de parking. Mais contrairement aux places Handicapé, les places standards ne sont pas gratuites. Et c’est souvent un problème de trouver ou d’atteindre l’horodateur. De nombreux automobilistes se sont plaints ces derniers temps de se faire verbaliser faute de place Handicapé libre. La Ville de Montpellier propose donc depuis lundi 15 mars une solution.

Certains n'hésitent pas à stationner sur des places réservées pour les conducteurs handicapés, avec ou sans macaron attestant de l'invalidité.

Gratuité étendue pour les conducteurs handicapés inscrits

Désormais, pour pouvoir stationner gratuitement sur une place standard (c’est-à-dire non réservée pour handicapé) dans les rues de Montpellier, le conducteur doit s’être préalablement inscrit en ligne sur le site www.tam-voyages.com.

Une démarche administrative supplémentaire nécessitant de fournir son attestation MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées), sa pièce d’identité et la carte grise du véhicule concerné. Une contrainte pour les personnes à mobilité réduite mais qui vise à les protéger.

Une bonne idée pour Karina Akdif de l’association APF France Handicap, même si cette solution ne résout pas le problème de la fraude et de l’occupation illégale des places handicapées :

« Depuis deux ans, nous avons de nouvelles cartes et elles sont difficilement falsifiables. Mais les autres, celles qui sont souvent copiées, sont toujours en circulation et ce jusqu’en 2025”, explique-t-elle. “On aurait préféré qu’ils les interdisent plutôt que de nous ajouter des démarches administratives supplémentaires.” 

Cette nouvelle mesure permet aux personnes à mobilité réduite de stationner pendant 24 heures gratuitement.

Source FR30.

VIDEO. Handi Garde : deux frères grenoblois offrent une respiration sportive aux jeunes handicapés…

Marc et Robin Lamothe ont créé un service de garde autour du sport pour des personnes en situation de handicap.

Ils s’occupent principalement de jeunes qui n’ont pas la chance de bénéficier de structures d’accueil adaptées.

Avec eux, ils partagent des moments de joie et de dépassement de soi.

Marc et Robin Lamothe repoussent les limites du handicap pour les enfants et les adolescents dans la région grenobloise.

 

A les voir courir, sourires aux lèvres, derrière le fauteuil roulant de Gabriel, on ne sait pas qui de l’enfant ou de ses deux accompagnateurs est le plus heureux. Ce matin, Marc et Robin Lamothe s’occupent d’un petit garçon de 5 ans, atteint du syndrome d’Angelman. Cette maladie génétique rare le prive du langage, provoque des crises d’épilepsie et l’empêche de marcher. Pourtant « il a fait tout un tour de piste au stade Bachelard, soit 400 mètres » confie Marc « très fier de lui ».

Car depuis un an, Gabriel apprend à marcher trois fois par semaine entre les jambes du trentenaire. Et ses exploits ne s’arrêtent pas là… En février, Marc l’a même emmené skier, lui qui ne tient pas tout seul debout. « Extraordinaire » commentent Alexandre et Helena, les parents du petit garçon qui n’auraient jamais imaginé voir leur fils gagner autant en motricité.

Offrir des moments d’évasion et de sourire

« Quand on voit ça, c’est comme si on avait gagné au loto », nous confie Robin. Car si les deux frères jumeaux sont rémunérés via des chèques emploi service universel pour s’occuper d’une quarantaine de personnes sur la région grenobloise, ils ne font pas ça pour l’argent. « On voulait pallier le manque de structures et d’activités pour les enfants comme Gabriel », explique Marc. « C’est pour cela que l’on a créé Handi Garde« , « ça nous permet aussi de faire de notre passion un métier », ajoute Robin.

Les jumeaux ont un diplôme d’accompagnant éducatif et social. Ils ont tous deux travaillé dans l’univers médico-social avant de lancer ce service de garde. Marc était auxiliaire de vie scolaire, Robin aide à domicile. C’est lors de son service civique dans un centre pour schizophrènes qu’il a eu l’envie de travailler auprès de tous ceux qui sont en situation de handicap.

Repousser les limites

« On s’occupe beaucoup d’enfants déscolarisés, notamment de jeunes autistes. Faute de structures spécialisées, ils ne sortent pas beaucoup et leurs parents sont épuisés. Ils ont besoin de calme et la nature, ça les apaise ».

En matière d’activités, les deux frères, tous deux très sportifs, ne s’imposent aucune limite. Paddle, kayak, trek dans le désert en joëlette, ski, rando… Ils sont de tous les défis. Actuellement, ils entraînent un jeune atteint du syndrome Gilles de la Tourette pour le GR20, le sentier de grande randonnée de Corse. « Ces enfants sont comme les autres, ils sont capables de plein de choses, cela prend juste un peu plus de temps », explique Robin.

Besoin de véhicules adaptés

Pas facile de suivre le rythme de ces deux frères qui enchaînent balade en fauteuil sur les hauteurs de Saint-Martin-d’Uriage avec une séance de ski à Chamrousse avec d’autres jeunes. Le week-end, ils encadrent bénévolement des sorties en groupes pour ces enfants différents. Une vie à 100 km/heure, faite d’incessants allers-retours et de trajets quotidiens à travers tout le département de l’Isère.

Pour l’instant, chacun d’entre eux utilise sa voiture personnelle pour véhiculer les personnes dont ils s’occupent. « On n’a pas la place de ranger tout le matériel. On a les skis, les vélos, les fauteuils et ce n’est vraiment pas pratique. Malheureusement, les véhicules adaptés coûtent très très cher : 25 000 à 30 000 euros pour un véhicule d’occasion », regrette Marc. Ils ont donc lancé une cagnotte en ligne pour les aider à financer cet outil de travail.

Le soutien de l’Asparun

Cette année, l’association iséroise ASPARUN a également choisi de soutenir Handi Garde lors de sa course solidaire, ce week-end du 12 et 13 mars. Les bénéfices liés aux achats de dossards seront reversés à l’association des frères Lamothe, pour que plus d’enfants en difficulté puissent bénéficier de ces moments de joie et de légereté en montagne. « Quand on est dehors, on apprend plein de choses : la confiance en soi, la motricité, l’effort, le partage, le dépassement de soi, et c’est ce qu’on veut donner à tous ces jeunes, qui sont un peu exclus de la société », conclut Robin.

Robin et Marc Lamothe de Handigarde avec Gabriel, atteint du syndrome d'Angelman, à Villeneuve d'Uriage.

Source FR3.

Dordogne : des collégiens courent pour financer la voiture de Léa étudiante qui a des prothèses de jambes…

Les élèves du collège de Thenon en Dordogne ont couru ce lundi pour récolter de l’argent pour aider une étudiante handicapée à acheter une voiture adaptée.

Léa, étudiante en droit, a des prothèses à la place des jambes. Elle a besoin d’une voiture adaptée à son handicap.

Ils collectent de l'argent pour que Léa puisse acheter une voiture adaptée à son handicap

 

C’est tout le canton de Thenon en Dordogne qui se mobilise autour de Léa, enfant du pays et étudiante en droit à l’université de Périgueux. Après les pompiers, les gendarmes, les commerçants, ce sont aujourd’hui lundi les élèves du collège Suzanne Lacore ( où la jeune fille a été scolarisée) qui ont couru pour contribuer au financement d’une voiture adaptée pour Léa. La jeune fille atteinte d’une méningite foudroyante quand elle était bébé, a des prothèses à la place des jambes. Léa veut devenir éducatrice spécialisée et elle a absolument besoin d’une voiture adaptée pour être indépendante de ses parents. Ce type de véhicule coûte aux environs de 15 000 euros.

Les collégiens de Thenon ont participé au challenge avec leurs professeurs

Les collégiens de Thenon ont récolté 500 euros

Les collégiens de Thenon ont participé au challenge sur Facebook « je prête mes jambes pour Léa ». Chaque kilomètre parcouru rapporte un euro. Vous pouvez, comme ces adolescents, participer à une véritable course ou tout simplement, aller sur la page Facebook de l’opération ou sur le site lesportif.com et vous engagez à faire un don. Ce lundi, les collégiens qui ont couru, ont récolté plus de 500 euros. Si vous voulez aider Léa, vous avez encore une semaine pour faire preuve de solidarité, le challenge se termine le 15 mars.

Source FRANCE BLEU.

Haute-Marne : une cagnotte pour aider Lexane à vivre mieux…

A Doulaincourt-Saucourt en Haute-Marne, la petite Lexane, 7 ans, souffre d’une maladie génétique rare et les équipements pour faciliter son quotidien coûte cher.

Sa famille a lancé une cagnotte participative pour l’aider notamment à acheter une voiture adaptée.

Lexane, 7 ans, ne peut pas se tenir assise ou debout toute seule. Elle a besoin en permanence d'équipements adaptés.

À sept ans, Lexane ne marche pas, ne mange pas et ne s’assoit pas toute seule. La petite fille est atteinte d’une maladie génétique rare, une mutation du gêne Woxx, diagnostiquée il y a seulement un an.

Pourtant quelques mois seulement après la naissance de Lexane, sa mère Anastasia était déjà préoccupée par sa santé. « Lexane a commencé à être malade à ses quatre mois. Elle a eu des crises d’épilepsie à répétition. Les médecins ont rapidement constaté un retard dans son développement moteur, elle ne parvenait pas à tenir sa tête ».

Des équipement encombrants

Depuis sa naissance, ses parents s’occupent d’elle en permanence. La mère de Lexane a toujours refusé de la placer dans une structure spécialisée pour pouvoir la garder auprès d’elle. Pourtant à mesure que la petite fille grandit, les gestes du quotidien se font de plus en plus compliqués.

« Aujourd’hui, Lexane utilise un verticalisateur et un siège-coque et bientôt elle aura un fauteuil roulant, explique Anastasia Nowicki. Ce sont des équipements encombrants et on aimerait trouver une maison plus adaptée pour lui faciliter la vie. »

Lexane aura prochainement besoin d'un véhicule adapté pour transporter son fauteuil roulant.

Un appel aux dons et à la solidarité sur internet

Le plus urgent pour la famille de Lexane est aujourd’hui de changer de véhicule.

« On aura bientôt un fauteuil roulant donc on a vraiment besoin d ‘un véhicule adapté, explique Anthony Stivalet le père de Lexane. C’est un véhicule avec une rampe et une place pour le fauteuil roulant. C’est indispensable pour pouvoir emmener notamment Lexane à l’hôpital à Dijon pour faire ses examens. Aujourd’hui nous avons installé un siège auto dans notre voiture, c’est le plus grand qui existe. Bientôt ce sera très difficile d’y installer Lexane dedans. »

Le problème pour la famille de Lexane est le coût de ce véhicule, estimé entre 30.000 et 55.000 euros. Un montant inaccessible pour les parents de Lexane qui ont donc décidé de faire appel à la solidarité et d’ouvrir une cagnotte pour financer leur projet : https://www.leetchi.com/c/vehicule-adapte-pour-lexane

Source FR3.

 

 

En Loire-Atlantique, les personnes à mobilité réduite font les frais d’une nouvelle réglementation du contrôle technique…

Pierre Emeriau, tétraplégique ne peut plus utiliser son véhicule adapté.

Sur sa carte-grise, la mention « handicap », obligatoire depuis 2019, n’y figure pas.

Le véhicule de Pierre Emeriau, tétraplégique ne peut plus passer le contrôle technique sans modification de la carte grise. Chaque modification doit être présentée au moment du contrôle

Depuis le mois de juin, Pierre Emeriau, 29 ans, devrait techniquement  être à l’arrêt car son véhicule ne passe plus le contrôle technique. Problème, cet habitant de La Regrippière, à 37 kilomètres de Nantes est tétraplégique et le mini van garé devant sa maison est donc, entièrement aménagé pour qu’il puisse le conduire.

D’après un arrêté ministériel de 2013, entré en vigueur l’année suivante, il est nécessaire de préciser qu’il s’agit d’une carrosserie “HANDICAP” sur la carte grise. Mais cela ne posait pas de problème au moment du contrôle technique.

C’est en octobre 2019, avec une évolution de la réglementation européenne en 2018, que cette non-conformité est considéré comme une défaillance majeure, dans quel cas le véhicule est refusé au contrôle technique. C’est le cas de Pierre, dont le véhicule date de 2008.

Parcours administratif

La suite, c’est un nouvel handicap, cette fois-ci administratif. Pierre avait deux mois pour faire la modification de sa carte grise, avant la contre-visite. Or, le délai ayant été dépassé, il a repassé un nouveau contrôle technique le 3 septembre afin de s’assurer de rouler pendant deux mois supplémentaires. Si ces visites continuent de se multiplier, c’est son porte-monnaie qui en prendra un coup.

Prochainement, il devra se rendre à Bordeaux pour faire vérifier le véhicule avec tous les procès-verbaux. « C’est un système très sécurisé et très aménagé. J’ai contacté la Dreal (Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) à Nantes qui ne connaissait pas mon système de fixation. Ils m’ont demandé un dossier vraiment énorme. » 
Si Pierre Emeriau a finalement réussi à fournir un dossier complet comprenant l’ensemble des procès-verbaux d’essais et de tests, de chaque partie transformée du véhicule, de nombreux autres utilisateurs et propriétaires se retrouvent sans solution.

La solution : « c’est poubelle »

Les scénarios varient : le transformateur ayant cessé l’activité, la transformation n’ayant pas de PV, le véhicule acheté d’occasion en provenance de l’étranger… « Pour eux, c’est poubelle » s’énerve Marc Verove, conseiller APF France handicap en Loire-Atlantique. « Nous aussi à l’APF, nous avons deux véhicules qui ne passeront pas le contrôle technique. Et on s’en sert tous les deux jours. Nous allons devoir jeter un véhicule de 50.000 euros. C’est dramatique ». 

Pierre Emeriau, tétraplégique, a vidé l'aménagement de son van et y a installé un siège spécifique pour pouvoir conduire

Difficile d’envisager de se débarrasser de précieux véhicule dont le coût d’achat et d’aménagement est conséquent. « J’en ai eu pour plus de 130.000 euros de transformation » précise Pierre.

L’autre solution serait de trouver un centre de contrôle technique qui prendrait le risque d’accepter le véhicule en l’état. « Mais au niveau des assurances, personne ne va se risquer à cela » répond Marc Verove.

Une mauvaise lecture de la loi

Le conseiller pointe un autre problème. Les centres de contrôle technique n’appliquent pas la même règle. « Certains me parlent de l’adaptation du poste de conduite, or dans la loi de 2013, c’est uniquement le fait qu’il y ait un fauteuil roulant attaché au véhicule et avec une ceinture de sécurité » explique Marc Verove.

« Si une personne conduit avec un système de frein à main et l’accélérateur au volant, ce n’est pas un véhicule handicap, mais des accessoires. Et pourtant, des contrôles techniques me disent qu’ils ne le passeront pas. »

Il ajoute que pour les véhicules entrés en circulation après 2014, les services administratifs en charge ou les entreprises de transformation ont pu elles-mêmes « oublier de faire le changement de carte grise, « mais tout le monde se tourne contre l’utilisateur ». 

« C’est l’autonomie de milliers de personnes qui est menacée »

Pour l’association, cette situation est « inacceptable » et il est nécessaire de modifier la législation actuelle. « C’est l’autonomie de milliers de personnes qui est menacée » écrit-elle dans un communiqué. De son côté, Pierre Emeriau ne veut pas non plus lâcher l’affaire.

Il s’est adressé aux hautes sphères de l’Etat pour sensibiliser sur sa situation. Il a ainsi pu transmettre son message à Damien Abad, député LR de l’Ain, et lui-même en situation de handicap, qui a ainsi attiré l’attention du ministre de l’Intérieur à la fin du mois juillet. À ce jour, aucune réponse de sa part n’a été transmise.

Source FR3.

Bretteville-le-Rabet. Matthieu et Thaïs ont reçu leur véhicule adapté…

C’est une bonne nouvelle pour la famille Colibert. Après avoir réuni 45 000 € grâce à une campagne participative sur Internet pour acheter un véhicule adapté au handicap de leurs deux enfants, ils ont enfin pu le récupérer, le 3 juillet 2020.

La famille Colibert a enfin pu récupérer le véhicule adapté au handicap de Matthieu et Thaïs.

Solidarités

Depuis quelques jours, la famille Colibert a le sourire. En juin 2019, David et Marie-Antoinette Colibert avaient mis en ligne une cagnotte participative sur le site Gofundme pour financer l’achat d’un véhicule adapté au handicap de leurs enfants, Matthieu et Thaïs, tous deux porteurs de la maladie de Hurler (1).

En six mois à peine, la famille avait réussi à récolter 45 000 € pour financer l’achat du véhicule. Mais la crise sanitaire a retardé son arrivée. « Nous aurions dû recevoir notre véhicule début avril, confiait Marie-Antoinette Colibert, dans nos colonnes, fin avril. Mais avec le confinement, l’aménagement a été arrêté. »

« Une première sortie en famille depuis longtemps »

Avec le déconfinement, son aménagement a pu reprendre, et le 3 juillet 2020, David et Marie-Antoinette Colibert sont allés récupérer leur nouvelle voiture. « Matthieu et Thaïs étaient tellement contents de l’avoir enfin. Pour nous, c’était un soulagement, raconte la maman. Nous avons pu l’inaugurer le soir même en allant au baptême du nouveau petit cousin de Matthieu et Thaïs. Notre première sortie familiale depuis bien, bien longtemps… »

Avec ce nouveau véhicule, la famille Colibert envisage même de prendre quelques jours de vacances. « Cet été, on a prévu de partir quelques jours chez mes parents. Des vacances qui n’étaient même pas envisageables auparavant. La voiture que nous avions n’était pas du tout adaptée. »

Depuis l’arrivée ce nouveau véhicule, les enfants ne se départissent pas de leur sourire. « Aujourd’hui, Matthieu prend plaisir à aller dedans. Il est toujours tout excité et chante à tue-tête pendant que nous roulons, sourit Marie-Antoinette Colibert. On remercie encore tous nos donateurs, car ce véhicule nous a changé la vie. »

(1) Une maladie génétique rare et évolutive qui atteint les os, les capacités cognitives et provoque des troubles cardiaques et respiratoires.

Source OUEST FRANCE.

Handicap : Samuel Marie, grand voyageur et ambassadeur de la « mobilité embarquée »…

Tétraplégique, ce trentenaire accro au voyage prône l’optimisme et veut convaincre que tout est possible en fauteuil.

 Paris, mardi 9 juillet 2019.Samuel Marie, ici avec la secrétaire d’Etat aux Personnes handicapées, a fait le tour du monde avec son van aménagé.

Samuel Marie est un hyperactif. A 31 ans, l’ancien cordiste (professionnel du BTP en hauteur) se prépare à traverser son quatrième continent et publier le récit de ses aventures. Mardi, le baroudeur a débarqué dans la capitale pour rencontrer Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des Personnes handicapées. Car lui est en fauteuil, tétraplégique depuis son accident, il y a douze ans.

Souriant, il descend de son camion aménagé, dans lequel il peut voyager partout, et dans lequel on entre par une plateforme manœuvrée par une télécommande. Objectif de la journée : faire une balade à Paris en parlant accessibilité, alors que le gouvernement veut accélérer l’inclusion des personnes handicapées par de grandes mesures à l’école et au travail, notamment.

« Les 75 000 km, je les ai faits tout seul », insiste Samuel Marie, tout sourire, lorsque la ministre l’interroge sur ses voyages. Depuis douze ans, le trentenaire peut tout juste tendre les bras. Pour réaliser son tour du monde, il a donc fait aménager son van en maison roulante.

Découvrez le van de Samuel, tétraplégique et bientôt sur les routes américaines.

Il a fallu déployer des trésors d’ingéniosité pour que l’engin puisse lui être utile dans tous ses périples, de Paris à Pékin en passant par les Etats-Unis et le Canada. Pas de siège côté conducteur, des poignées sur le volant, un dossier muni de solides ceintures pour compenser le déséquilibre de son corps : « Tout a été pensé pour me laisser le plus d’autonomie possible », explique-t-il.

Il obéit à « un devoir pédagogique »

Pour lui, c’est bien cela qui doit guider les mesures à destination des handicapés : leur permettre de se déplacer par eux-mêmes. On en est encore loin, comme ils ont pu le constater en se rendant sur le quai du RER B, station Luxembourg : les agents RATP doivent descendre installer une rampe à chaque fois qu’un usager en fauteuil roulant veut monter dans une rame !

Source LE PARISIEN.