École inclusive : Handi’Mallette, une initiative pour sensibiliser les enfants au handicap… Vidéos

Cette association militante a pour but de sensibiliser le plus grand nombre sur la question du handicap, au travers de différents ateliers dans les écoles.

École inclusive : Handi’Mallette, une initiative pour sensibiliser les enfants au handicap

Les handicaps sont encore la cible d’idées reçues. Le saviez-vous ? 97% des personnes atteintes d’un handicap ne sont pas en fauteuils roulants.

Pour sensibiliser au maximum, LADAPT a crée Handi’Mallette, un action pédagogique et labellisée par l’éducation nationale, pour enrichir ses connaissances sur les différents handicaps (moteur, surdité, cécité, mental, cognitif, psychique, cérébro-lésés ou traumatisé crânien, etc…).

Des ateliers encadrés

Ces actions pédagogiques, adaptées aux 3-5 ans et aux 6-16 ans, sont proposées au sein des centres de loisirs mais également en classe par les enseignants. “Suite à cela, un professionnel de santé et un bénévole se rendent dans les classes pendant 3 heures, pour proposer cette action Handi’Mallette aux enfants”, indique Julie Achaume, adjointe de direction de LADAPT. “Tout d’abord, on leur demande ce qu’il pense du handicap, ensuite, ils donnent leurs idées. Au cours de ces échanges, on répond à leurs questions et on présente les différentes familles du handicap. On tient absolument à faire passer des messages clés sur la question de la diversité du handicap, notamment le handicap invisible », souligne Julie.

“On a des témoignages extraordinaires d’enfants qui ont une vision positive du handicap”

Après les explications, les élèves passent à la mise en situation, toujours encadrés par un professionnel de santé et une personne bénévole. “Il y a des ateliers sur différents thèmes afin de découvrir la diversité des handicaps : atelier sur les troubles de l’apprentissage, écrire son prénom en braille, se déplacer avec des lunettes et une canne blanche ou encore, apprendre la langue des signes.” Des ateliers ludiques qui sensibilisent les enfants. « On a des témoignages extraordinaires d’enfants, qui ont une vision positive du handicap, notamment dans le discours et la réflexion », indique-t-elle.

À la fin de la journée, les enfants remplissent un questionnaire de satisfaction, ils reçoivent également un prix. “Ils reçoivent un diplôme intitulé « je suis ambassadeur du handicap”, car on les charge d’une mission, celle de porter la bonne parole autour d’eux”, indique Lysette noyer, bénévole et retraitée.

“C’est que du bonheur de faire ça »

Plus encore, les enfants apprennent à être solidaire les uns les autres. Ils comprennent que « le handicap peut être compensé par des aides : un fauteuil, des lunettes, un ordinateur, une aide humaine, un camarade, on insiste sur la notion de solidarité. » Du côté des bénévoles mobilisés pour une journée, cette expérience est également bénéfique. “C’est que du bonheur de faire ça”, conclut Lysette.

Depuis sa création il y a sept ans, Handi’Malette a sensibilisé plus de 15.000 enfants et plus de 200 enseignants et animateurs.

Source AU FEMININ.

 

Qu’est-ce qui motive le personnel en Ehpad ?…

Le dévouement du personnel dans les Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est bien réel.

Une étude montre que les soignants puisent pour la plupart leur motivation dans la fierté et le plaisir que leur procure leur travail.

Qu’est-ce qui motive le personnel en Ehpad ?...

Le personnel des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) s’est retrouvé en première ligne pendant la crise sanitaire et la pandémie a compliqué des conditions de travail déjà difficiles. Néanmoins, ces salariés restent investis dans leur travail. Comment expliquer leur motivation ? Qu’est-ce qui les pousse à être toujours présents ?

Il ressort de nos recherches portant sur la motivation qu’une grande partie des soignants partage les valeurs de l’Ehpad et prend du plaisir à effectuer son travail.

Pour comprendre la motivation de ce personnel, la théorie de l’autodétermination nous invite à tenir compte à la fois de l’intensité et de la qualité de la motivation.

La motivation peut se décomposer en deux types : la motivation contrôlée (la poursuite d’une activité pour une raison instrumentale, récompense ou sanction) et la motivation autonome (poursuivre une activité pour le plaisir que l’on retire de son travail).

Amotivés et mercenaires : une minorité

Une enquête menée auprès de 306 soignants de 10 Ehpad début 2020 dans le cadre du projet MEPRU (maintien de l’emploi et des personnes en zones rurales) financé par la Région Occitanie fait ressortir une forte motivation autonome couplée à une motivation contrôlée variable, comme le montre la figure ci-après :

Ce graphique fait apparaître quatre situations types.

On s’aperçoit d’abord que les soignants sont très peu nombreux à se trouver dans une situation d’« amotivation », c’est-à-dire une situation dans laquelle il n’existe aucun levier de motivation pour les faire évoluer.

La proportion de « mercenaires » est quasi inexistante. Il s’agit de personnes à la recherche d’avantages matériels en échange de leur participation au travail. Ils ne prennent pas de plaisir dans leur travail et sont susceptibles d’adopter des comportements déviants pour arriver à leurs fins. Les managers peuvent, à court terme, espérer développer leur performance en maniant la « carotte et le bâton ».

Plaisir, pragmatisme et idéalisme

Si la plupart des soignants font preuve d’une forte motivation autonome, deux catégories se dégagent néanmoins.

Tout d’abord, les soignants guidés par le « plaisir et l’idéalisme ». Ils se caractérisent par une faible motivation contrôlée et une forte motivation autonome. Pour ces individus, inutile de distribuer des récompenses financières ou de les sanctionner, ce n’est pas ce qui les intéresse.

En revanche, ces salariés seront attentifs aux feedbacks positifs, à la valorisation de leurs compétences, au fait de disposer d’autonomie et de développer des relations positives avec toutes les parties prenantes de l’organisation (managers, collègues, résidents, familles, etc.).

Enfin, la situation « plaisir et pragmatisme » correspond à des soignants qui présentent à la fois une forte motivation autonome et une forte motivation contrôlée. Ils ont du plaisir à effectuer leur travail, sont attachés à leur travail et sont également motivés par l’obtention de récompenses.

À partir du moment où le niveau de motivation autonome est haut, les primes sur performances pourront encore renforcer la motivation pour développer des performances. Dans cette situation, les récompenses financières, à l’instar de la prime Covid de 1 000 à 1 500 € accordée par le gouvernement en juin dernier, pourront véritablement venir renforcer la motivation.

Une soignante en Ehpad en témoigne : « Je serais la première à me donner corps et âme si j’avais la reconnaissance et le salaire qui suit. »

Savoir où se situent les salariés parmi ces situations types est d’autant plus important que les différents niveaux de motivation n’appellent pas les mêmes actions de la part des managers. Or, selon certaines études, le personnel du secteur dit justement souffrir d’un manque de soutien de la hiérarchie et des collègues.

« Le métier est top »

L’étude de la motivation des soignants sous ses différentes formes peut ainsi constituer un préalable pour résoudre ce problème en mettant en place un contexte de travail propice au développement de la motivation autonome et en rapprochant le management des besoins du personnel.

Aujourd’hui la raison qui pousse les soignants en Ehpad à être toujours présents à leur poste, à poursuivre leur travail et à faire preuve de bienveillance auprès de nos seniors reste le niveau de motivation autonome qu’ils affichaient avant la crise. Ce niveau de motivation autonome, ce vrai plaisir au travail, permet de déclencher des niveaux élevés de performances et sur le long terme.

Comme le souligne une soignante en Ehpad : « Le métier est top, mais le salaire n’est pas génial »

À l’inverse, lorsque le management n’est pas tourné vers la satisfaction des besoins fondamentaux pour favoriser le développement de la motivation autonome, notre enquête montre une intention de quitter son poste élevée. Le défi, pour les Ehpad, est donc bien de réussir à garder ces personnels motivés.

Source OUEST FRANCE.

 

Une vente de Cupcakes pour offrir un chien d’assistance aux handicapés à Dijon…

Une pâtissière dijonnaise a lancé une opération ce jeudi pour récolter de l’argent afin de permettre à l’association Handi’chiens d’acheter et éduquer un chien d’assistance pour une personne en situation de handicap moteur.

Lors d'une première opération le 26 septembre, Muriel Arcos a réussi à récolter plus de 1000€ pour Handi'chiens

Des cupcakes pour un chiot ! C’est le défi relevé par la pâtissière dijonnaise de « Cakes in the city ». Depuis jeudi 22 octobre et jusqu’au samedi 24 octobre, Muriel Arcos tient un stand de cupcakes au centre commercial La Toison d’or à Dijon pour récolter de l’argent pour l’association Handi’chiens qui éduque et remet gratuitement des chiens d’assistance aux personnes en situation de handicap moteur.

Cuire 2000 gâteaux en trois jours

L’opération est simple : un Cupcake pour un euro. L’objectif étant d’en cuisiner sans arrêt pour en vendre le plus possible. Muriel Arcos espère préparer 2000 gâteaux en trois jours : « C’est carrément faisable. Je prépare mon plan de travail pour pouvoir envoyer du cupcake ! »

L'association pour laquelle Muriel Arcos s'investit sera présentée à La Toison d'Or samedi 24 octobre

Déterminée, la pâtissière défend une cause : celle des enfants et adultes handicapés qui ont besoin d’un chien d’assistance. « Il y en a souvent ici à La Toison d’or. Ce sont des chiens qui aident leur maître handicapé moteur à faire leurs courses en leur tenant leur portefeuille par exemple » explique la mère de famille.

Si Muriel Arcos veut récolter le plus d’argent possible c’est parce qu’un chien d’assistance, généralement un labrador ou un golden retriever, coûte entre 1000 et 2000 euros sans compter le dressage. Lors d’une première opération le 26 septembre, Muriel Arcos a réussi à récolter 1275 euros pour Handi’chiens en une après-midi, ce qui a permis à l’association d’acquérir un nouveau chiot qui sera bientôt éduqué et offert à une personne en situation de handicap.

Source FRANCE BLEU.

Les accompagnants d’enfants atteints de handicap dénoncent leurs conditions de travail…

Les AESH, accompagnants d’enfants en situation de handicap, se sont rassemblés samedi 17 octobre, dans l’après-midi à Dijon.

Une cinquantaine de personnes étaient rassemblées place de la Libération à Dijon.

Un rassemblement en signe de protestation contre la précarisation grandissante de leur profession, et pour réclamer plus de reconnaissance.

Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées samedi 17 octobre, place de la Libération, à Dijon. Des accompagnants d’enfants en situation de handicap (AESH) se sont réunis pour dénoncer leurs conditions de travail, et réclamer plus de reconnaissance. Ils étaient accompagnés de représentants syndicaux, de professeurs et de parents d’élèves.

Une précarisation grandissante

Tout commence avec une circulaire éditée au mois de juin 2019 par le ministère de l’Education Nationale, dans le but d’une reconnaissance et valorisation du travail des AESH. Une bonne nouvelle, au premier abord, mais qui a dégénéré au fil des mois. La circulaire promettait une reconnaissance sur le temps de travail des AESH, notamment lors des tâches connexes « qui sont autres que l’accompagnement physique de l’élève, à l’école« , selon Françoise Lyon, professeure des écoles et co-secrétaire de la Fédération FSU.

« Le souci c’est que cette reconnaissance n’a pas vraiment eu lieu, ici. Nous avons des AESH qui travaillent en moyenne une heure de plus hebdomadaire et par enfant, pour un même salaire » explique Françoise Lion. Les accompagnants sont contraints de cumuler plusieurs emplois pour boucler les fins de mois difficiles. 

C’est le cas Guy Vial. Il a 60 ans, et s’occupe de quatre enfants. Pas le choix, quand un seul ne suffit pas pour boucler les fins de mois. « C’est vraiment difficile, parce qu’il faut adapter les emplois du temps des quatre enfants, et ça donne des puzzles impossibles ! » confie-t-il. Guy Vial est AESH depuis 8 ans maintenant, et a rejoint cette profession par conviction. « On court toute la journée entre tous les établissements… Et avec quatre enfants, on a moins de temps à leur consacrer individuellement, et impossible de leur accorder le temps qu’ils méritent » conclut-il.

Un travail de fond impossible

Les AESH accompagnent physiquement à l’école les enfants atteints de handicap, mais ils font également du travail individuel avec eux. C’est-à-dire qu’ils revoient les leçons, refont les exercices ensemble pour favoriser l’assimilation des cours. Mais plus on a d’enfants, moins on a de temps à leur consacrer en tête à tête. 

Une inquiétude que les parents d’enfants atteints de handicap partagent. Marc Thiellet est père d’un garçon de 13 ans, atteint d’une maladie génétique rare, une maladie dont il est aussi atteint. En en tant que personne concernée, il s’inquiète des conditions de travail des AESH. « Nos enfants ne sont pas des sous-élèves. Ils ont le droit à l’éducation au même titre que n’importe qui, et si on veut réussir l’intégration de nos enfants, il faut du personnel formé, compétent et surtout considéré ! » s’insurge-t-il.

Pour lui, cette considération passe aussi par une rémunération à hauteur de leur travail. Un travail qu’ils font avec les enfants, mais aussi avec les parents. « Tous les parents n’ont pas les mêmes capacités pour épauler leurs enfants. Pour ceux qui ont ces capacités, c’est déjà difficile… Mais pour les parents qui ne les ont pas, ils ont forcément besoin d’aide, et si les AESH ne peuvent pas aller au bout des choses, on ne s’en sortira pas » conclut-il.

Au printemps dernier, les représentants syndicaux ont pu rencontrer Fadila Khattabi, députée de la 3e circonscription de la Côte d’Or. « Elle nous a reçus, et écoutés » explique Françoise Lyon. Fadila Khattabi a rédigé une question à l’attention du Parlement, pour le moment restée sans réponse.

Source FRANCE BLEU.

Journée mondiale du bégaiement : « C’est d’une grande violence », affirme une orthophoniste…

Entretien avec une orthophoniste sur un handicap qui concerne au moins 850.000 personnes en France.

Journée mondiale du bégaiement : « C’est d’une grande violence », affirme une orthophoniste.

  • Une orthophoniste de Loire-Atlantique explique ce que change le port du masque pour les bègues.
  • Puis, elle explique un concept assez récent, le bégaiement masqué, qui génère une grande souffrance.

Ce jeudi, c’était la journée mondiale du bégaiement. En France, il y a 850.000 personnes déclarées qui bégaient en France (soit 1 % de la population), mais sans doute beaucoup d’autres qui le masquent. C’est d’ailleurs le thème de la soirée nantaise : « Le bégaiement masqué dans tous ses états. » Un thème à double sens. Explications avec Stéphanie Le Saout, orthophoniste au Pallet (Loire-Atlantique) et déléguée 44 de l’association Parole bégaiement.

Quel est l’impact du masque (dû au coronavirus) sur le bégaiement ?

Cela crée de grosses difficultés au niveau de la communication, avec un déficit d’indices visuels et une perte de l’acoustique car tout est camouflé. Il y a aussi le problème de la distanciation de plus d’un mètre, qui oblige la personne qui bégaie à répéter car elle est mal comprise. Pour un bègue, il y a aussi le besoin parfois de se raccrocher au sourire de son interlocuteur, un sourire qui tranquillise… avec le masque, c’est impossible. Mais, il y a aussi des aspects positifs.

Lesquels ?

Avec un masque, on ralentit notre débit donc cela a un effet bénéfique pour des personnes qui bégaient. L’environnemental s’adapte mieux au fait qu’on ralentisse la parole. Par ailleurs, on me demande de répéter non pas parce que je bégaie mais parce que j’ai un masque, ça banalise la situation.

D’ailleurs, pour une orthophoniste, c’est nouveau ce masque. Comment faites-vous pour travailler avec des bègues ?

Avec les petits et les personnes sans langage, c’est beaucoup plus difficile. Je donne des indices avec le haut de mon visage. Je suis obligé de beaucoup amplifier ma voix et d’accentuer mes mimiques au niveau des yeux et du haut de mon visage.

Il y a aussi ce problème de bégaiement masqué, finalement assez méconnu du grand public. Pouvez-vous nous expliquer ce que c’est que le bégaiement masqué ?

C’est assez nouveau, il n’y a quasiment pas de littérature sur ce sujet. C’est tout ce que va mettre en place la personne qui bégaie comme stratégie pour ne pas se faire déceler comme personne qui bégaie. Certaines personnes, qui sont bègues, ne se sont même jamais entendues faire des bégayages. Cela prend souvent les allures d’une personne timide. C’est d’une grande violence, cela peut créer de graves traumatismes. La sévérité du bégaiement n’est pas proportionnelle à la souffrance. Avec le bégaiement masqué, on ne va rien voir rien entendre, mais la souffrance va être horrible.

Comment s’y prennent-il pour masquer ça ?

Ces personnes vont se constituer une autre identité d’eux. Ils évitent des situations, des mots. Ils seront les meilleurs dictionnaires de synonymes, de périphrases. Jamais, ils ne se mettent en danger. Ils vont même parfois manquer de vocabulaire car ils vont parler le moins possible. Cette semaine, j’ai vu un ado qui ne répondait que « je ne sais pas », « j’ai oublié » ou « je ne sais plus » à mes questions. Il ne parle pas, il ne se mouille jamais.

Quelles peuvent être les conséquences dans leur vie professionnelle et sociale ?

Cela peut aller jusqu’à ne plus parler ou choisir un boulot où on a le moins de contacts possible. C’est un contrôle non-stop de soi. Ils ne veulent laisser passer aucune hésitation dans la parole alors que la parole parfaite n’existe pas

Comment travaillez-vous sur ce problème ?

Notre rôle est d’abord d’identifier leur fonctionnement et leur problème et qu’ils arrivent à lâcher prise.

Guérit-on du bégaiement ?

C’est difficile de dire qu’on va guérir du bégaiement – qui est souvent héréditaire – et qu’on va avoir une parole parfaite. Notre rôle est d’amener les gens qui bégaient à être de meilleurs communicants. On leur montre aussi comment ils fabriquent leur bégaiement, à quel endroit ils ont cette pression, cette tension musculaire et ces spasmes qui s’installent chez eux. Mais, surtout, on va travailler avec eux sur l’affirmation de soi. Mon boulot est réalisé quand la personne s’accepte elle-même.

Source 20 MINUTES.

Feu vert unanime de l’Assemblée à un soutien aux salaires des aides à domicile…

Une hausse de salaire de 15 % est visée : elle sera constituée de l’enveloppe votée à l’Assemblée et d’une contribution des départements.

Feu vert unanime de l’Assemblée à un soutien aux salaires des aides à domicile

Une enveloppe de 150 millions d’euros a été votée jeudi soir à l’Assemblée nationale pour augmenter les salaires des aides à domicile, qui interviennent chez des personnes âgées ou handicapées, en 2021. Elle passera à 200 millions en 2022.

L’amendement du gouvernement en ce sens au projet de budget de la Sécu a été approuvé par 128 voix, soit l’unanimité. « Oui, nous allons avancer avec volontarisme pour revaloriser les métiers et les salaires » des aides à domicile, a lancé la ministre déléguée à l’Autonomie Brigitte Bourguignon, qui doit présenter en 2021 une réforme de l’aide aux personnes âgées vulnérables.

Un métier de « travailleurs pauvres »

Avec ce soutien budgétaire, « notre priorité sera de résorber impérativement les bas salaires », a ajouté la ministre. Les aides à domicile sont actuellement « des travailleurs pauvres » et le métier, exercé la plupart du temps par des femmes, est « sous-valorisé, sous-reconnu », a souligné le ministre des Solidarités Olivier Véran. Gauche et droite ont salué ce « petit pas ». L’Insoumis François Ruffin a défendu avec succès un amendement pour inscrire l’objectif de « dignité » de ces professionnelles de l’aide à domicile, via cette enveloppe.

Le dispositif proposé par l’Etat est un « cofinancement avec les conseils départementaux », compétents en matière d’aide à domicile : l’enveloppe débloquée par le gouvernement doit financer la moitié de cette revalorisation, à charge pour les départements qui accepteraient d’entrer dans cette démarche de financer l’autre moitié. Une hausse de salaire de 15 % est visée.

La prime Covid dans 83 départements

Ce dispositif doit entrer en vigueur en avril prochain, et sera ainsi doté de 150 millions d’euros pour 2021, puis 200 millions par an en année pleine. « C’est une victoire collective », s’est félicitée Agnès Firmin Le Bodo (Agir ensemble), rappelant que « pendant la crise » sanitaire, ces salariées « ont évité de nombreuses hospitalisations » de personnes âgées ou handicapées. Et « on va encore avoir besoin d’elles dans les semaines à venir » avec la deuxième vague du Covid-19.

Selon la même méthode Etat-départements, une « prime Covid » exceptionnelle de 1.000 euros par salarié a été versée à un grand nombre d’aides à domicile, en vertu d’un dispositif annoncé en août par Emmanuel Macron. Sur 101 départements, 83 ont accepté son versement.

Source 20 MINUTES.

Alzheimer : comment sont suivis les malades…?

Près d’un million de Français sont atteints par la maladie d’Alzheimer.

Cette maladie neuro-dégénérative touche principalement les personnes âgées de plus de 65 ans.

En France, près de 900.000 personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer et environ 225.000 nouveaux cas apparaissent chaque année d’après les chiffres du World Alzheimer Report datant de 2015.

Selon ce même rapport, le nombre de cas dans le monde devrait doubler d’ici 2050.

Or, à l’heure actuelle il n’existe toujours aucun remède contre cette maladie neuro-dégénérative, qui a comme symptôme, entre autre, la perte de la mémoire.Mais de nombreux traitements existent pour freiner la progression de la maladie, notamment des traitements non-médicamenteux très variés. Ceux-là vont varier en fonction du stade de la maladie.

Il existe trois stades à la maladie d’Alzheimer. Tout d’abord le stade débutant, qui se caractérise par des troubles de la mémoire et l’incapacité à retenir une nouvelle formation. Ce stade dure entre 2 et 5 ans en général.

Ensuite vient le stade modéré. Aux problèmes de mémoire viennent s’ajouter de nouvelles difficultés telles que l’incapacité à manipuler certains objets, ne pas réussir à trouver ses mots ou encore une désorientation dans l’espace.

Finalement arrive le stade avancé et sévère. Tous les symptômes précédemment cités s’aggravent. La personne atteinte devient alors complètement dépendante. Cette phase continue jusqu’au décès du malade.

Différents traitements pour accompagner le malade

Au cours de la première phase, les traitements non-thérapeutiques se veulent très peu intrusifs. « Le stade débutant est vraiment personnalisé en fonction de la personne », décrit la docteur Maï Panchal, directrice scientifique au sein de la fondation Vaincre Alzheimer, contactée par RTL.fr.

L’accompagnement se déroule à domicile, dans un premier temps il aura la possibilité au choix de voir un psychologue ou de se rendre à des thérapies de groupe, « des groupes de parole où ils expriment leur ressenti et leur peur ». Le psychologue en charge va alors « suivre l’évolution de la maladie et venir en aide au patient ».

« La priorité c’est l’orthophonie », souligne le docteur, afin de « ne pas perdre la communication« . Les aidants vont également inciter le malade à pratiquer des activités qu’il apprécie comme une pratique sportive ou la cuisine par exemple.

À partir du stade modéré, la stimulation cognitive prend encore plus d’importance. Les activités pour stimuler les capacités restantes prennent de plus en plus de place mais aussi « les activités sociales, car il est important d’être en groupe ».

Aider le malade à s’adapter à l’environnement

Afin de motiver et stimuler les capacités, les aidants vont entraîner le malade à s’adapter à l’environnement. « Ils vont le pousser à s’habiller seul, en lui posant ses vêtements devant lui ». Ce sont des « stratégies de compensation ». À ce stade, des « équipes spécialisées » interviennent à domicile au moins une fois par semaine.

Lorsque le dernier stade arrive, de nouveaux traitements sont appliqués en plus des précédents. Afin de conserver la motricité de la personne atteinte d’Alzheimer, la kinésithérapie, l’ostéopathie, l’ergothérapie et la psychomotricité peuvent être requis.

Généralement les malades entrent en institution à partir de ce stade car « les troubles psycho-comportementaux commencent à apparaître ». Afin d’apaiser ces troubles, la musicothérapie, l’aromathérapie, la stimulation multisensorielle, la zoothérapie, les massages ou la luminothérapie peuvent être appliqués.

Source RTL.

 

Plœmeur. « Le travail est souvent, pour eux, le seul lien social »…

Les travailleurs en situation de handicap de l’Esat de Kerlir de Plœmeur, près de Lorient (Morbihan), ont repris doucement leur activité après le confinement.

Depuis quelques semaines, ils mettent les bouchées doubles car la vente d’automne a débuté.

Les salariés de l’Établissement et service d’aide par le travail de Kerlir de Plœmeur sont sur le pont pour que les plantes et les fleurs d’automne soient prêtes pour la Toussaint. 

L’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Kerlir, de Plœmeur, près de Lorient (Morbihan) a ouvert ses portes en 2013. Géré par la Mutualité Française 29-56, il est spécialisé dans l’accueil d’adultes traumatisés crâniens ou cérébro-lésés. À la suite d’un nouvel agrément obtenu en 2020, y sont désormais rattachés 50 travailleurs en situation de handicap. Ils étaient 18 à l’ouverture de l’établissement. En quelques années, l’Esat s’est agrandi et a enrichi son offre en termes d’activités et de prestations.

Une équipe de dix aides lingères travaille à la blanchisserie Kerlouclean, à Kerloudan. Une autre, composée de huit salariés, participe à la vie du centre de réhabilitation des animaux de la faune sauvage de Pont-Scorff, en tant qu’aides soigneurs animaliers.

Les 32 autres salariés exercent directement sur le site de Kerlir, pour les espaces verts ou dans les 1 800 m2 de serres, en floriculture. Six moniteurs d’ateliers sont présents pour les encadrer, ainsi qu’un service composé d’une psychologue, d’une éducatrice spécialisée, avec des interventions d’un médecin de Kerpape, pour le suivi médical. Romain Le Discot est le responsable de l’Esat de Kerlir.

Impacté par le confinement

« Le confinement a coïncidé avec le début de la saison de printemps, pour la floriculture », explique Romain Le Discot. Nos travailleurs ont été obligés de s’isoler à la maison. Les serres étaient pleines à craquer.

Les moniteurs, quant à eux, sont restés en poste et ont réussi, seuls, à sauver la récolte, tout en assurant le suivi téléphonique de nos salariés confinés, pour qui la situation était très anxiogène. « Le travail est souvent, pour eux, le seul lien social et cela rythme leur journée, poursuit le responsable. À notre grande surprise, ils ont plutôt bien réussi à gérer ces semaines de confinement. »

La reprise a été plus compliquée

La reprise a été plus compliquée, avec beaucoup de questionnements. « Jusqu’au 1er septembre, on a mis en place un rythme allégé, avec un accueil en demi-groupe, sur les deux demi-journées », précise Romain Le Discot.

À Kerlir, l’automne, tout comme le printemps, est le deuxième temps fort pour l’établissement. La grande majorité de la production proposée à la vente est produite sur place. « C’est un moment intense avec toujours beaucoup d’activité. Mais cette année, également, un moment très attendu par nos salariés, qui avaient envie de renouer avec les clients, en appliquant bien entendu les gestes barrières, explique le responsable. Pour la Toussaint, nous proposons un large choix de chrysanthèmes, de cyclamens, de pensées, de bruyères. On réalise aussi des jardinières et des compositions, à la demande. Le client choisit ses plants à l’unité et on s’occupe de l’assemblage. »

De nombreuses vivaces sont aussi proposées pour les jardins.

Jusqu’au samedi 31 octobre 2020, ouverture exceptionnelle des Serres de Kerlir (à proximité de Kerpape) pour la Toussaint, du lundi au samedi, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h.

Source OUEST FRANCE.

 

Lever le tabou de la sexualité des personnes en situation de handicap…

Tour à tour fraîche et émouvante, l’autobiographie de Guillaume Bourdiaux ne laisse pas indifférent.

Guillaume Bourdiaux est fier de présenter son livre autobiographique.

Âgé de 23 ans, le jeune Baillarguois est atteint d’infirmité motrice cérébrale. Dans son récit intitulé Guillaume au pays d’Alice, il raconte les frustrations, les souffrances, les opérations et les hospitalisations. Il confie ce sentiment d’injustice et d’infériorité qui l’a toujours empêché de vivre comme les autres, malgré la bienveillance et l’accompagnement sans faille de ses proches.

« Laisser une trace de mon expérience »

Scolarisé dans un cursus classique, Guillaume a noué des amitiés fortes et, grâce à son implication, a entamé des études supérieures avant d’être rattrapé par ses démons. Ce qui l’a sauvé ? Un service civique auprès d’Unis-Cité, puis la découverte de la sexualité en compagnie d’Alice, au fil de rencontres tarifées.

Il livre un témoignage poignant et spontané sur son vécu et explique comment les plaisirs charnels et la sensualité ont changé sa vie et sa manière d’aborder les choses. « Avant, je subissais mon handicap, il me rongeait. Aujourd’hui, j’accepte mieux mon corps, j’ai un peu plus confiance en moi, mais surtout, j’ai pris conscience que tout peut s’améliorer », précise en souriant le jeune auteur. « J’ai choisi d’écrire pour laisser une trace de mon expérience. Comme je suis assez timide, je trouve qu’il est plus facile d’exprimer mes émotions de cette façon », explique ce grand passionné de foot, fier de la concrétisation de son projet d’écriture.

Ce récit de vie, documenté, sincère et touchant, se veut engagé pour la législation de l’assistanat sexuel. « Dans la société actuelle, on ne pense pas aux plaisirs sexuels des personnes handicapées, comme si elles n’en avaient pas besoin ni envie. C’est pourtant primordial et je ne comprends pas pourquoi elles en seraient privées », note Guillaume.

Porté par l’optimisme, ce dernier prépare un brevet d’animateur en maison de retraite et travaille déjà à l’écriture d’un autre récit personnel. Il se plaît à rêver à une adaptation télévisée de ce premier livre tant le sujet lui tient à cœur, et tant il sait qu’il concerne un grand nombre de personnes en situation de handicap. Pour l’heure, le jeune homme a ouvert la porte du pays des Merveilles, où tous les bonheurs sont possibles.

Allier – Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé « proche aidant » est une « première avancée »…

C’est un début de reconnaissance, pour ceux qu’on appelle les aidants familiaux.

Depuis le 1er octobre, le congé proche aidant offre aux salariés la possibilité de faire une pause pour prendre soin d’une personne dépendante, tout en étant payé.

Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé "proche aidant" est une "première avancée".

Dans l’Allier, deux mamans d’enfants souffrant de handicap, y voient une première avancée, mais encore insuffisante, au vu de leur quotidien ultra chargé.

Mener de front activité professionnelle et accompagnement d’un enfant souffrant d’un handicap n’est pas simple. Doubles journées, rendez-vous médicaux, piles de papier à remplir, c’est le quotidien de ces mamans.
Parent en perte d’autonomie, conjoint malade…

Depuis le 1er octobre, le congé qui permet à un salarié du privé, fonctionnaire, indépendant ou demandeur d’emploi, d’arrêter son activité professionnelle pour accompagner un membre de sa famille, est indemnisé. D’une durée maximale de trois mois, il peut être renouvelé, sans dépasser un an sur l’ensemble de la carrière du salarié. L’allocation journalière du proche aidant est de 52 € pour un aidant vivant seul et 44 € pour une personne vivant en couple. Elle est versée par les CAF ou la MSA.

« Dans mon cas, un an, ça fait longtemps que ça a été mangé avec tous les rendez-vous médicaux »

Pour Véronique Chomet, Yzeurienne maman de Gabriel, 15 ans, souffrant de la myopathie de Duchenne (1), « c’est une avancée, cela peut être bénéfique dans le cadre de pathologies peu lourdes. Mais dans mon cas, un an, ça fait longtemps que ça a été mangé avec tous les rendez-vous médicaux ».

Son fils souffre d’une maladie génétique provoquant une dégénérescence progressive des muscles de l’organisme. Au lycée moulinois où il étudie, Gabriel, en fauteuil électrique, est accompagné par une AESH (Accompagnant des élèves en situation de handicap).

Véronique Chomet est elle-même AESH à temps partiel (à 60%) après avoir travaillé à temps complet dans le privé. Un choix du cœur, mais pas que : « Dans le privé, c’était compliqué. Je n’arrivais pas à dire que je devais m’absenter. J’ai parfois dû poser des congés pour des rendez-vous. Là, je suis libre à partir de 17 heures, c’est plus simple ». Car il lui faut jongler entre les rendez-vous chez le kiné (2 par semaine), ceux avec des spécialistes à Clermont-Ferrand : « Huit jusqu’en décembre, pour lesquels le temps de trajet mange toute la journée ».

« Qu’on se rende compte du temps que ça prend, de l’énergie que ça demande »

Et le quotidien : aider son fils à se laver, s’habiller… « Il faut trouver une place handicapée pour se garer, sortir le fauteuil. Cela demande d’une bonne gestion d’emploi du temps. Tout doit être réfléchi. Je ne fais plus rien de spontané ». Un quotidien parfois « fastidieux, monotone ». Au total, elle comptabilise 3 heures par jour pour son rôle d’aidant. Mais cela n’empêche ni les sorties au PAL, au ciné, ni les crises de fous rires.

Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé "proche aidant" est une "première avancée"

Parfois, on culpabilise parce qu’en continuant à exercer une activité professionnelle on est fatigué, moins disponible, mais il y a aussi des moments de fous rires, où on souffle. Il ne faut pas en vouloir à la terre entière, car ce n’est la faute de personne.

On y pense moins, mais il y a aussi le portage des dossiers administratifs : MDPH (Maison départementale des personnes handicapées), médicaux. « J’y passe une heure par semaine. Il y a toujours un document qui manque. J’ai une formation de secrétariat, ça m’aide à gérer le planning des rendez-vous. Pour ceux qui ne sont pas à l’aise avec l’informatique, ça doit être un casse-tête ».

Véronique, divorcée, s’appuie sur son ex-mari, ce qui lui permet « de souffler un peu », et sur sa fille, Lucie, 12 ans. « Elle met la table, fait de petites choses, mais je ne veux pas lui mettre ce poids. Je me suis rendu compte que je lui en demandais trop. Je ne veux pas qu’elle ait l’impression d’être une aide à domicile. Il faut qu’elle ait sa vie de préado ! »

Pour ces mamans d’enfants souffrant de handicap, le congé "proche aidant" est une "première avancée"

Malgré ses proches, Véronique se sent parfois seule : « On m’a proposé un soutien psychologique, mais à Clermont. Je n’ai pas le temps ! Ce que j’aimerais, c’est qu’on se rende compte du temps que ça prend, de l’énergie que ça demande ».

Elle plaide surtout pour davantage de reconnaissance : « Ce terme ”d’aidant”, c’est comme si on était extérieur à la situation, comme aide à domicile, alors qu’on est dedans tout le temps ! Il faudrait aller plus loin, une reconnaissance similaire à une situation professionnelle. »

À Neuilly-le-Réal, Céline Aussert, maman de Lucas, 10 ans, atteint du syndrome d’Asperger (2), scolarisé en école primaire, attend elle aussi davantage de reconnaissance. « Ce congé, c’est un bon début, mais je me demande comment font les mamans qui travaillent du lundi au vendredi. Un an sur toute une carrière, ce n’est pas beaucoup ».

« Un an sur une carrière, ce n’est pas beaucoup »

La Bourbonnaise, aussi maman de Jules, 5 ans, est agent en école, ce qui lui permet de caler les rendez-vous médicaux le mercredi. « Et j’ai la chance d’avoir les vacances scolaires. J’ai quand même dû parfois poser des jours sans solde, quand ce n’est pas possible d’avoir rendez-vous mercredi ».

Chez le psychiatre, une fois par mois à Clermont, c’est « bataille pour avoir le mercredi. Les places sont rares ». Il y a aussi les rendez-vous chez un pédiatre spécialisé dans les troubles du spectre autistique à Montluçon.

Après plusieurs années de suivi chez un ortoptiste et une psychomotricienne à Gannat, « des après-midi entiers », elle vient d’obtenir une place au Service d’éducation spéciale et de soins à domicile l’Envol, à Moulins.

Remplir le dossier de 30 pages de la MDPH,
« une grosse galère »

Malgré le soutien de son mari, Céline se sent souvent seule dans ce « combat ». « Il y a eu cinq ans d’errance médicale avant qu’un diagnostic soit posé. Remplir le dossier de 30 pages de la MDPH (Maison Départementale des personnes handicapéestous les deux ans, c’est une grosse galère, épuisant ».

Elle évoque aussi les démarches pour obtenir une aide de transport, refusée au motif qu’elle habitait trop loin. « Je mets ma vie entre parenthèses pour mon fils. J’ai renoncé au sport. Le mercredi est consacré aux rendez-vous médicaux.

Ce n’est pas simple pour Jules, il n’a pas la vie d’un enfant de 5 ans ». Elle avoue de « gros coups de blues » : « Un soutien psychologique, ce serait bien. Car on vous pose un diagnostic, et on vous dit, débrouillez-vous. L’autisme est encore méconnu, suscite beaucoup d’incompréhension ».

(1) Elle a créé l’association Des ailes pour Gabriel. But : récolter des fonds pour améliorer le quotidien de Gabriel.
(2) Cette forme d’autisme sans déficience intellectuelle affecte la manière dont la personne communique avec les autres.

Source LA MONTAGNE.