Nantes : Condamné pour avoir percuté une femme handicapée qui lui demandait de se garer ailleurs… Condamné – Permis annulé !

Un jeune homme de 21 ans a été condamné mardi à neuf mois de prison avec sursis.

Nantes : Condamné pour avoir percuté une femme handicapée qui lui demandait de se garer ailleurs

Il a écopé d’une peine de neuf mois de prison avec sursis et a vu son permis annulé. Un jeune homme de 21 ans était jugé mardi à Nantes pour avoir volontairement percuté une femme handicapée avec sa voiture, rapporte le journal Ouest-France.

En février dernier, quartier Breil-Barberie, une octogénaire avait été blessée par ce conducteur qui n’avait pas apprécié qu’elle lui demande de se garer ailleurs. La vieille dame était pourtant dans son droit puisque contrairement à elle, l’homme n’avait pas l’autorisation de stationner son véhicule sur cette place dédiée.

La victime, qui avait lourdement chuté, s’en était sortie avec une quinzaine de points de suture, indique Ouest-France. Le prévenu, qui avait pris la fuite, avait mis plusieurs jours à répondre à la convocation de la police. Mardi, lors de l’audience, il a présenté ses excuses.

Source 20 MINUTES.

Le Covid-19 prive le Téléthon de ses milliers d’animations bénévoles…

Covid-19 oblige, les 20.000 animations habituellement organisées dans toute la France en décembre pour le Téléthon ne pourront avoir lieu cette année, ont indiqué mardi les organisateurs, qui comptent sur les téléspectateurs et les internautes pour faire grimper malgré tout le compteur.

 

Le Covid-19 prive le Téléthon de ses milliers d'animations bénévoles...

 

En raison de l’épidémie, le 34e Téléthon, les 4 et 5 décembre, se limitera à sa retransmission sur les chaînes de France Télévisions et à des défis sur internet, sans les manifestations bénévoles qui symbolisent cet événement populaire annuel, ont annoncé le groupe de télévision public et l’association AFM-Téléthon, lors d’une conférence de presse en ligne.

Mais «comme chaque année, on va tout faire pour transformer le compteur en victoires, et faire battre intensément le coeur de la solidarité pour soutenir le combat des familles et des chercheurs», a espéré Nagui, qui coprésentera avec Sophie Davant l’édition 2020, parrainée par le chanteur Matt Pokora. «Le Covid, c’est un contexte qui nous touche et qui nous frappe de plein fouet», a souligné Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’AFM-Téléthon, déplorant une double peine «pour les malades les plus fragiles», car «s’ils chopent le Covid, c’est la mort assurée».

Le coronavirus a ralenti l’activité des laboratoires et va impacter la collecte, «parce que les animations qui devaient avoir lieu sur le terrain n’auront pas lieu, alors qu’elles représentent 40%» des dons, soit 30 millions d’euros, a-t-elle ajouté. Certaines villes organiseront tout de même des opérations compatibles avec les conditions sanitaires, et des systèmes de vente de produits au profit du Téléthon, en «click and collect», seront proposés. Des défis seront également lancés sur les réseaux sociaux pour relayer les appels aux dons.

SOURCE LE FIGARO.

Diminué par la maladie d’Alzheimer, le légendaire Footballeur Gerd Müller ne va pas bien : « Il s’endort doucement »…

Selon son épouse, la légende du Bayern Munich serait sur le point de s’éteindre.

Diminué par la maladie d'Alzheimer, le légendaire Gerd Müller ne va pas bien : "Il s'endort doucement"

Il y a des anniversaires plus tristes que les autres. Ce mardi, Gerd Muller fête ses 75 ans. On le savait affaibli par la maladie d’Alzheimer depuis février 2015. C’est le Rekordmeister, son club de toujours qui l’avait annoncé à la fin de l’année 2015. Cinq ans après, les nouvelles ne sont logiquement pas bonnes. C’est son épouse Uschi qui s’est confiée dans les colonnes du Bild.

« Il a toujours été un combattant, toujours courageux, tout au long de sa vie mais Gerd s’endort doucement. Il est presque 24 heures sur 24 au lit, il n’a plus que de rares moments d’éveil. » Placé dans un établissement spécialisé, le champion du monde 74 reçoit les visites quotidiennes de son épouse même si celle-ci n’est guère optimiste sur la suite des évènements espérant juste que son mari n’éprouve pas de douleurs. « Il est calme et paisible, et je ne pense pas qu’il souffre. J’ai l’espoir qu’il ne puisse pas penser à son sort, à une maladie qui prive une personne de sa dernière dignité. »

Outre son titre de champion du monde, Gerd Müller est connu pour avoir marqué 564 buts avec le Bayern dont 40 en une saison ce qui constitue toujours un record. Avec l’Allemagne de l’Ouest, le numéro neuf avait inscrit 68 buts en 62 sélections. Il fut également champion d’Europe deux ans avant son titre mondial et il avait gagné le Ballon d’or en 1970. Le monde du football s’apprête à perdre malheureusement une légende.

Source DHNET.

 

Alzheimer : une exposition prolongée au bruit augmente les risques…

Les personnes qui vivent dans des zones bruyantes ont un risque supérieur de développer une forme de démence sur le long terme.

Alzheimer : une exposition prolongée au bruit augmente les risques

Vivre dans une zone bruyante conduit à augmenter les risques de développer Alzheimer sur le long terme. Cette forme de démence peut être causée par de nombreux facteurs et le bruit vient s’ajouter à la liste. “La maladie d’Alzheimer est multi-factorielle : elle est la conséquence d’une combinaison complexe de différents facteurs : âge, terrain génétique et facteurs environnementaux”, précise la Fondation pour la Recherche médicale. Les chercheurs américains qui ont mené l’étude sur l’influence du bruit dans le développement d’Alzheimer ont publié leurs résultats le 20 octobre dans la revue Alzheimer’s & Dementia.

Le bruit entraîne également des troubles cognitifs légers

Les chercheurs ont étudié les données relatives à 5 277 participants, tous âgés de 65 ans et plus et vivant dans la partie sud de Chicago dans le cadre du Chicago Health and Aging Project. Ils ont étudié leur exposition au bruit et ont constaté qu’une augmentation sonore de seulement 10 décibels, une différence minime qui est celle qui existe entre respirer et chuchoter, accroît de 30% le risque d’être atteint d’Alzheimer. Mais cela n’est pas tout puisque ce bruit supplémentaire augmente de 36% les troubles cognitifs légers, tels que ceux qui touchent la mémoire et les capacités de réflexion.

Cette découverte permet d’imaginer des moyens de réduire les risques de développer Alzheimer. “Des niveaux de bruit plus élevés peuvent avoir un impact sur les capacités cognitives des personnes âgées et empêcher le cerveau de fonctionner correctement, a poursuivi Sara Adar, auteure de l’étude. Il existe une opportunité de santé publique car il existe un moyen humain de réduire cette exposition aux bruits.”

Des inégalités de santé

Ces résultats s’ajoutent aux découvertes passées sur l’influence de l’environnement sur la santé. “Cette étude s’ajoute à des preuves croissantes suggérant que l’environnement dans lequel nous vivons pourrait avoir un impact sur notre risque de démence”, conclut le Dr Byron de la faculté de médecine de l’université d’Exeter. Face à l’environnement, les inégalités sont grandes et conduisent à de grands déséquilibres sur la santé. “De nombreux facteurs de risque dont on a constaté qu’ils augmentaient notre risque de démence à mesure que nous vieillissons sont fortement associés à un désavantage social – de l’éducation à l’obésité, ont écrit les chercheurs. Nous avons besoin de politiques pour aborder tous ces facteurs tout au long de la vie afin d’assurer la santé du cerveau, pour laquelle la qualité des logements, des environnements et des emplois jouent un rôle majeur.”

Source POURQUOIDOCTEUR.

En situation de handicap, ils fabriquent des pâtisseries avec des invendus de supermarché… Un concept inédit en France !

Une boutique anti-gaspi et solidaire a ouvert à Nantes (Loire-Atlantique) et emploie une vingtaine de personnes en situation de handicap.

Un concept inédit en France.

L'atelier de la Brigade anti-gaspi et solidaire est ouvert du lundi au samedi, de 10h à 20h30, dans la galerie du centre commercial Beaulieu à Nantes.

C’est l’heure du goûter au centre commercial Beaulieu, sur l’île de Nantes (Loire-Atlantique). Dans cette nouvelle boutique de la galerie, François prépare un smoothie aux raisins tandis que Clara met le gaufrier en route. Une boisson et une pâtisserie réalisées avec des invendus récupérés dans l’hypermarché Carrefour, situé juste en face.

« Donner une visibilité et une vitrine à notre démarche »

Ce projet de « Brigade anti-gaspi et solidaire« , monté en quelques mois par Handicap Travail Solidarité vise à « allier gaspillage alimentaire et insertion professionnelle et sociale des personnes en situation de handicap », exprime Katia Tardy, responsable marketing et commerciale.

Une nouvelle étape pour l’association née en 2013 à Saint-Herblain et qui fabriquait déjà des produits, mais ne les vendait que dans des épiceries en vrac.  « L’objectif est de donner une visibilité et une vitrine à notre démarche« , poursuit-elle.

Trois moniteurs embauchés

Ainsi, comme François et Clara, sept salariés ont été recrutés pour la vente en boutique et douze pour la partie production, dans le laboratoire mis à disposition par le magasin trois après-midi par semaine.

Tous ces travailleurs, confrontés à des handicaps mentaux et/ou psychiques, sont issus de structures déjà existantes sur le territoire (Esat, Nantest, Passerelle pour l’emploi, etc.) et sont encadrés par trois moniteurs, embauchés spécifiquement pour cette mission.

« Après quelques jours, le personnel se sent déjà à l’aise. Chacun est intégré dans l’équipe et a un rôle à jouer. Pour les salariés, le travail est plus valorisant. C’est plus intéressant que de mettre des boulons dans des boîtes, comme ils peuvent le faire dans certains Esat par exemple. »

Katia Tardy Responsable marketing et commerciale à l’association Handicap Travail Solidarité

« Concept inédit en France »

La pâtisserie a ouvert ses portes le 16 octobre dans un local de 65 m2 autrefois occupé par une agence de voyages. Le bail signé par l’association court jusqu’au 31 décembre mais a vocation à être prolongé si ce « concept inédit en France » trouve son public.

« Il va y avoir du travail à faire auprès de certains clients pour briser quelques préjugés mais les premiers retours sont encourageants. On a deux mois pour tester des choses, avoir un impact sur les visiteurs et faire évoluer les mentalités, explique Katia Tardy. Ce projet n’a pas été créé dans un but lucratif mais il doit tout de même avoir une vraie réalité économique. »

Avec le pain rassis, ils fabriquent des cookies

Pour fabriquer ses pâtisseries, l’atelier récupère entre sept et huit cagettes de fruits et légumes par après-midi de production et jusqu’à 10 kilos de pain rassis. « En fonction des invendus, on s’adapte. On a même créé un livre de recettes complet », sourit la dirigeante.

Au comptoir ce mercredi après-midi, on a retrouvé des cookies réalisés avec de la farine obtenue à partir du pain de la veille et des crumbles et tartelettes aux pommes. Il était pourtant difficile d’imaginer que quelques heures auparavant, la matière première était peu ragoutante, tantôt flétrie, tantôt carrément moche. Le pari est donc d’ores et déjà en passe d’être réussi.

Infos pratiques :
Brigade anti-Gaspi et solidaire, au centre commercial Beaulieu à Nantes. Ouvert du lundi au samedi, de 10h à 20h30, et dimanches 13 et 20 décembre.
Campagne de financement participatif en ligne.

La boutique dispose d'un comptoir, d'une épicerie, d'un salon de thé qui peut accueillir jusqu'à 15 personnes et d'un laboratoire situé dans les réserves du magasin Carrefour.

Source actuNantes.

 

Pays de Lorient. L’école des chiens guides s’adapte au confinement…

Le contexte sanitaire n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement de l’école de Pont-Scorff, qui forme des chiens d’assistance pour les personnes déficientes visuelles.

Contrairement à la première période de confinement où les chiens en apprentissage sont restés dans leur famille d’accueil, cette fois, l’école des chiens guides poursuit leur éducation.

Gitane, le chien d’Auregan, a été formé par Handi’chiens. L’association des chiens guides d’aveugles de l’Ouest éduque d’autres chiens d’assistance. Pont-Scorff accueille la seule école de Bretagne (la maison mère est à Angers).

Le confinement n’est pas sans conséquence sur le fonctionnement du site et l’apprentissage des futurs chiens guides. « Au printemps dernier, lors du premier confinement, nos élèves sont restés dans les familles d’accueil, explique Anthony Diard, le directeur de Pont-Scorff. Ce qui fait qu’on a pris un peu de retard dans leur apprentissage. »

En règle générale, il faut compter deux ans pour former un chien guide. Lorsqu’il est sevré, à l’âge de deux mois, le chiot rejoint une famille d’accueil. Il y apprend la vie en famille et la socialisation. Sans muselière, l’« apprenant » doit pouvoir accompagner partout son futur maître.

Deux ans pour former un chien guide

À 1 an, le chien entre à l’école. La semaine, il y est formé au travail de guidage. Le week-end, il regagne sa famille d’accueil. Et vers 2 ans, apte à exercer son rôle de chien guide, il est remis à un bénéficiaire.

« Cette fois, par rapport à la première période de confinement, nous avons décidé de maintenir l’éducation des chiens, indique Anthony Diard. Les éducateurs – pour lesquels le télétravail n’est pas possible ! – continuent à travailler avec eux, pour ne pas porter préjudice à leur apprentissage. »

En revanche, jusqu’à la levée du confinement, les familles d’accueil ne sont plus autorisées à venir à l’école de Pont-Scorff : ce sont les éducateurs qui récupèrent les chiens à domicile et les ramènent le week-end.

Les éducateurs sont toutefois contraints d’adapter leurs séances au contexte sanitaire. Le travail de guidage, d’obéissance peut se faire. Mais, par exemple, les chiens ne fréquentent plus les centres commerciaux. Contrairement à la majorité des humains…

Source LE TELEGRAMME.

Une Concarnoise handicapée en appelle à plus de bienveillance…!

Désarroi, cri d’alarme, révolte, besoin de comprendre… Plusieurs sentiments se mêlent, dans un courrier adressé au maire et au commandant du commissariat de police par une Concarnoise en situation de handicap, après une mésaventure subie quai Carnot.

Impossible pour une personne en situation de handicap de pénétrer dans sa voiture (à droite), pourtant stationnée sur une place réservée. Et ce n’est pas la première fois que Monique Lennon est victime

La lettre que Monique Lennon, une Concarnoise âgée de 53 ans, vient d’adresser à Marc Bigot, le maire, et à Patrice Foustoul, qui commande le commissariat de Concarneau, commence par une longue description des faits. Une mésaventure vécue le 16 octobre dernier, vers midi, par cette quinquagénaire au handicap lourd, reconnu depuis plus de vingt ans.

Ce jour-là, elle gare son véhicule comme il se doit sur une place réservée aux personnes en situation de handicap, quai Carnot. Mais quand elle revient, impossible pour elle de rentrer dans sa voiture : sa portière est bloquée par « un autre véhicule stationné en empiétant largement sur la bande zébrée de la place handicapée ». Et son handicap ne lui permet pas de passer par le côté passager pour retrouver son siège côté conducteur.

« C’est la troisième fois… »

« C’est la troisième fois que cette femme se trouve dans cette situation à Concarneau ces dernières années », écrit Monique Lennon, en utilisant la troisième personne, avant de révéler, plus loin, que c’est bien elle « qui a vécu cet épisode ». Mais les fois précédentes, elle avait obtenu l’aide de fonctionnaires de police, qui avait pu déplacer la voiture à sa place. Et d’autres fois encore, son époux, qui était avec elle, avait pu entrer dans la voiture et la sortir de ce mauvais pas.

« Doit-on accepter que certains aient sans cesse à se justifier pour trouver ou conserver leur place dans la société ? »

Ce 16 octobre, Monique Lennon est bien seule. Elle va donc une nouvelle fois solliciter de l’aide au commissariat. Mais là, en dépit de son insistance, « rien n’y fait. Fin de non-recevoir », écrit-elle, se disant alors « désabusée, blessée et dans l’incompréhension de ce refus ». Un refus justifié par le policier, à l’accueil, selon Monique, par le fait que « si le véhicule n’est pas en double file, il n’est pas verbalisable ». C’est finalement un autre conducteur qui sortira sa voiture de cette fâcheuse posture.

« Sans cesse se justifier »

Avec le recul, elle le reconnaît : « En l’absence de retour d’aide que je sollicitais, j’ai déposé une partie de la colère qui m’envahissait à l’agent de permanence d’accueil. Or cette personne n’a pas à porter la responsabilité des insuffisances de moyens de son service et de sa profession ». Elle n’en invite pas moins les destinataires de son courrier à agir, « chacun dans votre fonction, en éventuelle collaboration, ou auprès des autorités compétentes ». Avant de développer sur le traitement trop souvent réservé aux « personnes en situation de fragilité ». Et d’interroger : « Doit-on accepter que certains aient sans cesse à se justifier pour trouver ou conserver leur place dans la société ? ».

À noter

Interrogé à ce sujet, le commandant Foustoul indique qu’une « enquête interne est en cours pour identifier le fonctionnaire de permanence ce jour-là et entendre sa version des faits ». Et il s’engage à répondre à Monique Lennon.

Source LE TELEGRAMME.

En fauteuil avec son chien, on la fait descendre du bus à Lorient…

Alors qu’elle était à bord d’un bus de la CTRL, ce jeudi, avec son chien d’assistance, une Lorientaise atteinte d’un lourd handicap a été sommée, par le conducteur, de museler son animal ou de descendre du véhicule, contrairement à la réglementation en vigueur.

Auregan Sevellec a été contrainte de descendre d’un bus au motif que son chien ne portait pas de muselière. Mais en tant que chien d’assistance, Gitane en était bel et bien dispensée.

« J’avais pris le bus une demi-heure avant sans aucun souci », raconte Auregan Sevellec. À 26 ans, cette étudiante lorientaise est atteinte d’une maladie rare qui l’oblige à se déplacer en fauteuil roulant, avec Gitane, son chien d’assistance. Mais ce jeudi, peu avant 13 h, alors que la jeune femme est installée à bord d’un second bus, à l’arrêt place Alsace-Lorraine, le conducteur lui demande de museler son chien. « J’ai expliqué qu’il s’agissait d’un handichien, précise-t-elle. Le conducteur a alors téléphoné à la CTRL pour se renseigner avant de me répéter que je devais museler Gitane ou descendre du bus ». Auregan choisit donc, de dépit, la seconde option et termine son trajet en fauteuil.

« Je prends les transports en commun avec mon chien depuis sept ans, c’est la première fois que cela m’arrive, confie-t-elle. Pour ne pas nuire à l’image des handichiens, j’ai préféré descendre ». Contrariée, Auregan Sevellec a choisi de ne pas porter plainte mais toutefois d’écrire à la CTRL et de témoigner « pour que cela ne se reproduise pas ».

La CTRL s’excuse

La loi impose à tous les chiens une muselière à bord des transports en commun à l’exception des chiens d’assistance pour personnes malvoyantes ou à mobilité réduite. En conformité avec la législation, le règlement de la CTRL autorisait donc Auregan Sevellec à monter à bord avec son chien non muselé. Dans sa réponse au mail de protestation de la jeune femme, la CTRL s’excuse : « Après vérification auprès du service concerné, il apparait que le conducteur du véhicule a lancé un appel radio à son responsable afin de savoir si votre chien pouvait monter à bord. Le conducteur n’a pas précisé à l’opérateur qu’il s’agissait d’un handichien. Ce dernier lui a donc, conformément à notre règlement intérieur, indiqué que les chiens ne peuvent être acceptés à bord si ceux-ci ne sont pas muselés. Nous regrettons cet incident et nous nous excusons pour la gêne occasionnée ».

Mieux informer pour éviter la confusion

Auregan Sevellec ne conserve pas de rancune de cet incident mais souhaite un meilleur niveau d’information sur le sujet pour éviter les situations confuses : « Mon intention n’est pas de critiquer le conducteur qui a cru appliquer le règlement, mais d’informer les professionnels ainsi que les passagers, qui ont assisté à ce refus, de la réglementation sur les chiens d’assistance. De plus, cinq chiots sont en formation dans le pays de Lorient et devraient circuler dans les bus avec des dresseurs qui ne sont pas atteints de handicap, il faut éviter les quiproquos ».

Source LE TELEGRAMME.

COVID-19. Les personnes handicapées, les grandes oubliées de ce confinement…

Selon APF France Handicap, 12 millions de personnes, soit 1 individu sur 6 dans notre pays, souffrent de handicap.

Entre nervosité, détresse et solitude, ces personnes qui subissent déjà l’exclusion dans leur quotidien, redoutent ce deuxième confinement.

Sophie et Guillaume Bellec, souffrent tous les deux d'une paralysie cérébrale.

Pour Guillaume et Sophie Bellec, 40 ans, la pilule est difficile à avaler. En couple depuis plusieurs années, ils souffrent tous les deux de paralysie cérébrale. Une maladie neurologique survenue dès leur naissance. Pour eux, le discours prononcé par le président de la République ce mercredi 28 octobre : c’est la douche froide.

Malheureusement, nous allons revivre un confinement. Pour les personnes en situation de handicap, le confinement est compliqué sur le plan psychologique. Ça va nous provoquer des baisses de moral, on est nerveux”, déplore Guillaume Bellec, représentant départemental de l’association APF France Handicap Côtes-d’Armor.

Pour Guillaume Bellec, les personnes handicapées moteurs ne sont pas assez considérées dans cette crise. “On parle des personnes âgées, des soignants, des valides… mais on ne parle pas de nous. Quand on n’a pas d’autonomie complète, cette crise est difficile”, ajoute-t-il.

Lors de ce nouveau confinement, Emmanuel Macron a annoncé que les personnes en situation de handicap pourront “bénéficier des souplesses dont elles ont besoin”, sans donner davantage de précisions.

Quid des sorties pour les handicapés ?

Le collectif Handicap 35 attend avec impatience des précisions, notamment sur le droit de sortie.

Jusqu’au 1er décembre au minimum, le gouvernement l’a annoncé : il faudra sortir muni d’une attestation. Plusieurs motifs de déplacements sont possibles, parmi lesquels : les « déplacements des personnes en situation de handicap et de leur accompagnant« .

Pour le collectif, ces sorties ne devraient pas être limitées à une heure ni dans un rayon d’un kilomètre. “Nous avons besoin de souplesse”, clame Claude Laurent, le président de Collectif Handicap 35.

Un enfant autiste ne comprend pas ce que signifie le confinement. En cas de crise, les parents sont obligés de sortir l’enfant. Pour eux, la promenade ne va pas être la petite heure prévue dans les dérogations. Dans certains cas, la promenade sert seulement à ne pas ‘péter les plombs’ ”, explique le président du collectif.

Un deuxième confinement pas sans conséquence

Lui-même père d’une enfant handicapée, Claude Laurent craint la deuxième vague et les conséquences de ce confinement.

En mars dernier, de nombreux établissements médico-sociaux ont demandé aux familles de prendre en charge leur enfant ou adulte handicapé “faute de moyens”. Dans ces centres, le personnel manquait. Impossible pour eux de s’occuper de tous les patients.

J’ai peur que l’on retombe dans la même démarche qu’en mars, que l’on renvoie les enfants handicapés vers des familles qui ont déjà des âges avancés, qui ne peuvent pas s’occuper seuls de leurs enfants”.

Sans les activités, fini le lien social

Autre point délicat : les activités qui permettaient un lien social seront à l’arrêt pendant le confinement. Le gouvernement arrête tout. Ce n’est pas solidaire envers nous. Tous les mardis, on avait des ateliers de peinture, de cuisine. Ça permettait d’avoir des relations entre le personnel et les bénéficiaires. Avec le confinement, tout va être à l’arrêt”, se plaint Guillaume Bellec.

Il redoute le confinement qui, pour lui, va empirer l’état psychologique, déjà fragilisé de certaines personnes. En tant que représentant départemental de l’association APF France Handicap, Guillaume Bellec reçoit directement des messages d’alerte.

« Une personne handicapée m’a contacté sur les réseaux sociaux. Elle a envie de se suicider à cause du confinement. Elle n’a pas de soutien, plus de lien social. »

En citant cet exemple, Guillaume Bellec se remémore le suicide de Elwood Mandart, 31 ans, originaire de Guingamp, en fauteuil roulant. Le 31 mai dernier, il s’était aspergé de gel hydroalcoolique, avant de s’immoler.

« Edwood a décidé d’arrêter de vivre en s’immolant le 1er juin, suppliant la personne qui a tenté de le secourir »….

Publiée par Union des Mamans d’Enfants Handicapés – UMEH sur Samedi 13 juin 2020

On n’a plus envie de se battre. Si on ne nous donne pas les moyens pour aller mieux, on n’y arrivera pas. On a besoin de solidarité”, clame Guillaume Bellec.

Source FR3.

 

Coronavirus : un gros foyer de contamination découvert dans un centre pour adultes handicapés en Dordogne…

Plus de 40 cas de Covid-19 ont été découverts à la Cité de Clairvivre de Salagnac en Dordogne.

La plupart sont asymptomatiques.

La structure qui regroupe plusieurs établissements s’est réorganisée pour séparer les cas positifs et les cas contacts.

La cité de Clairvivre accueille des personnes en situation de handicap à Salagnac.

La Cité de Clairvivre de Salagnac, l’EPD établissement public départemental, est touchée par le coronavirus. 45 cas positifs ont été détectés au sein de la structure qui accueille des adultes en situation de handicap après le dépistage d’un cas zéro le 17 octobre dernier.  L’Agence régionale de santé a mis en place une « stratégie » pour endiguer l’épidémie.

35 résidents, 10 membres du personnel

Sur les 45 cas, 35 sont des résidents, 10 sont des membres du personnel. La plupart des personnes contaminées sont asymptomatiques. En revanche, deux résidents présentent plusieurs symptômes de la maladie. Ils sont dans un état « stabilisé » selon la direction. Près de 400 personnes ont été dépistées selon les recommandations de l’ARS.

La Cité de Claivivre a réorganisé ses établissements en zone pour séparer les personnes malades des autres. Les cas positifs sont regroupés dans une zone proche de l’infirmerie avec une surveillance accrue. Une autre zone est dédiée aux résidents qui sont cas-contacts qui peuvent appliquer les gestes barrières. Ils restent 14 jours à l’isolement, le temps de voir s’ils développement la maladie ou non. Une troisième zone est dédiée aux résidents qui, en raison de leur handicap, ne peuvent pas appliquer les gestes barrières, ils sont hébergés dans une zone spécifique.

Visites des familles réglementées mais toujours autorisées

Les visites des familles aux résidents ne sont pas suspendues. Elles sont autorisées mais réglementées pour éviter la propagation de l’épidémie. La direction assure que les familles ont été informées de la situation.

Source FRANCE BLEU.