Obésité : elle touche désormais 1 adulte sur 4 en Europe…

Dans un nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’alarme d’une épidémie de surpoids et d’obésité en Europe.

Ils seraient responsables de plus de 1,2 millions de décès par an.

L'obésité touche aujourd'hui près d'un quart des adultes en Europe.

 

L’obésité et le surpoids continuent de progresser en Europe, à tel point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’alerte sur « l’épidémie » qui est en train de frapper le continent, dans un nouveau rapport publié ce 3 mai. « Les taux de surcharge pondérale ont atteint des proportions épidémiques dans toute la région et continuent de progression« , déplore la branche européenne de l’organisation dans un communiqué.

Sur le continent européen, près d’un quart des adultes sont considérés comme obèses, soit une prévalence plus élevée que dans toutes les autres régions du monde, sauf les Amériques, selon l’OMS. « L’augmentation de l’indice de masse corporelle est un facteur de risque majeur de maladies non transmissibles, notamment les cancers et les maladies cardiovasculaires« , a déclaré Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe. En effet, l’obésité est responsable d’au moins 13 cancers différents et serait susceptible de déclencher au moins 200 000 nouveaux cas par an. Au total, le surpoids et l’obésité seraient à l’origine de plus de 1.2 millions de décès par an, soit 13% des décès dans la région.

Les restrictions dues au Covid-19 ont aggravé l’obésité et le surpoids

Selon les dernières donnée complètes de l’OMS datant de 2016, 59% des adultes et près d’un enfant sur trois (29% des garçons et 27% des filles) étaient en surpoids en Europe. Une envolée de 138% depuis 1975, ou à peine 40% des adultes européens étaient en surpoids.

Mais la pandémie de Covid-19 a sans aucun doute encore un peu plus aggravé la situation. Les multiples restrictions ont « entraîné une augmentation de l’exposition à certains facteurs de risque qui influence la probabilité qu’une personne souffre d’obésité ou de surpoids« , a indiqué Hans Kluge. Des changements néfastes dans les habitudes alimentaires et sportives ont eu lieu, et doivent impérativement être inversés, selon l’OMS.

Pour ce faire et ainsi lutter contre cette épidémie, l’OMS donne plusieurs recommandations : taxer les boissons sucrées, subventionner les aliments bons pour la santé, limiter la commercialisation d’aliments malsains auprès des enfants et encourager une activité physique tout au long de la vie.

Source TOP SANTE.

Maladie d’Alzheimer : la culinothérapie pour soulager les patients et leurs aidants…

A Montpellier, l’association France Alzheimer organise des ateliers de cuisine pour les couples « aidants-aidés ».

Une façon de briser la solitude mais aussi de stimuler le cerveau. 

À Montpellier, l’association France Alzheimer organise des ateliers de culinothérapie

 

Quand les goûts et les saveurs réveillent les souvenirs. A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, zoom sur la culinothérapie : des ateliers de cuisine pour stimuler le cerveau.

« Aujourd’hui, on va préparer une entrée et un plat, d’abord une quenelle de chèvre aux fleurs comestibles puis des ballotines de volaille », annonce le chef, Pierre Nail, devant ses fourneaux de l’ESAT La bulle bleue à Montpellier. Face à lui, trois couples « aidants-aidés ». Ils ont entre 75 et 85 ans et se battent au quotidien contre cette maladie neurodégénérative qui touche plus d’1,2 millions en France.

Les ateliers sont encadrés par une psychologue et un ergothérapeute

Les ateliers sont encadrés par une psychologue et un ergothérapeute

« Rappeler la fonction d’une fourchette ou d’un couteau »

Penché sur sa planche à découper, Michel émince les champignons avec beaucoup de précision. L’enjeu pour nous « c’est d’arriver à ce qu’il s’implique dans quelque chose », commente Dany en guidant son mari qui est malade.

« Peu importe si c’est bien fait ou non. Le simple fait qu’il s’intéresse à une tâche et qu’il fasse des efforts, c’est déjà énorme! »

Car à la maison, faire la cuisine, c’est plus compliqué, voire impossible : « chez nous, le temps est multiplié par deux, l’incompréhension est multipliée par deux. On pense pour deux, on fait pour deux », confie cette femme élégante dans un sourire.

Lors des ateliers de culinothérapie, les patients Alzheimer sont accompagnés par un ergothérapeute qui les aide à être autonome dans leurs gestes. « Un des syndromes de la maladies reste les troubles dits exécutifs. Les patients éprouvent des difficultés de planification, d’organisation car leur mémoire de travail est altérée », explique Alexandre Delarse qui est venu avec une sacoche pleine d’accessoires. « Pour les aider, il faut mettre en place des petites astuces. Les guider par la parole, utiliser des repères colorés pour rappeler la fonction par exemple d’une fourchette ou d’un couteau », poursuit l’ergothérapeute.

Les outils de l’ergothérapeute pour aider les malades à réaliser certains gestes devenus difficiles. Parmi eux, un dé à couper et un couteau à bascule

Les outils de l’ergothérapeute pour aider les malades à réaliser certains gestes devenus difficiles. Parmi eux, un dé à couper et un couteau à bascule

Mais ces techniques rencontrent parfois leurs limites, en fonction du stade avancé ou non de la maladie. De l’autre côté de la cuisine, Françoise voit bien que son mari Roger a du mal à rester en place. « C’est compliqué pour lui de rester concentré pendant deux heures. Là, il se promène pendant qu’on apprend à faire des ballotines. Il y a un manque de motivation, peut-être aussi une stratégie d’évitement, la peur d’être mis en difficulté », s’interroge cette aidante. « C’est pas facile pour lui, quand on n’a pas de mémoire, on n’a pas de passé et on n’a pas de futur ».

« Des rapprochements se font, grâce aux odeurs, aux sensations »

Et pourtant au cours de l’après-midi, le passé de cet ancien professeur de maths ressurgit, des souvenirs de sa jeunesse. « Je me souviens quand j’étais à la fac de ces repas qu’on prenait entre amis, du vin aussi… », raconte le septuagénaire à la psychologue qui encadre l’atelier.

« Visiblement, il y a des rapprochements qui se font, grâce aux odeurs, aux sensations, aux couleurs », commente la psy Mélanie Arnould-Roques, qui travaille pour l’association France Alzheimer Hérault. « C’est l’un des objectifs de ces ateliers :  stimuler les sens pour aider les personnes à retrouver des souvenirs anciens préservés par la maladie. » Des souvenirs comme des madeleines de Proust et qui remontent à la surface sans crier gare. Pour garder une trace de cet après-midi gastronomique, Françoise prend en photo les plats concoctés : « on essaiera de les refaire à la maison ».

Le chef a choisi de travailler avec des fleurs comestibles, une touche de couleur qui peut faire émerger des souvenirs

Le chef a choisi de travailler avec des fleurs comestibles, une touche de couleur qui peut faire émerger des souvenirs

Source FRANCE INTER.

 

 

Un trail au profit de l’association France Alzheimer…

La virada do parc est le nom d’un défi que va relever Patrick Heyer au profit de l’association France Alzheimer. Un trail de 200km qui doit remplir plusieurs objectifs. 

Un trail au profit de l'association France Alzheimer  - Image d'illustration

 

Les 17 et 18 juin 2022 Patrick Heyer, le président de l’ACAP, le club de natation de Périgueux, va se lancer dans un défi incroyable : partir pour un trail de 200km de long au cœur du Parc Naturel Régional Périgord Limousin au nord du département. Un défi pour la bonne cause puisque Patrick va s’élancer pour ces 200km au profit de l’association France Alzheimer.

L’objectif : récolter des fonds bien évidemment, mais aussi faire connaitre le parc naturel et d’insister sur l’importance de pratiquer du sport régulièrement pour préserver sa santé.

Vous allez pouvoir suivre le défi de Patrick Heyer sur le site ok time car il sera équipé d’un GPS. Vous pourrez ainsi l’encourager ou venir partager un petit bout de chemin dans sa course.

  • L’association France Alzheimer

L’association compte une quarantaine de bénévole dans le département, et ils permettent d’aider et d’accompagner les personnes qui vivent avec la maladie grâce à des ateliers variés à travers le territoire : des ateliers mémoire, des ateliers d’art thérapie ou de musico-thérapie, des ateliers de sports adaptés etc.

L’association permet également d’accompagner les aidants ou les aimants comme ils sont appelés par France Alzheimer. Une aide à travers des groupes de parole, de formation / information avec des psychologues. Il existe également des moments de convivialité et de répits pour le couple aidant / aidé qui se manifestent par des « halte relais » installées à Mussidan et très prochainement à Plazac. Ces haltes relais doivent permettre de venir passer une après-midi par semaine pour se divertir, se former et échanger pour ne pas rester seul.

Source FRANCE BLEU.

Les causes des cancers désormais identifiables à la lecture de l’ADN…

Des chercheurs britanniques ont mis en place un outil permettant d’identifier les causes des différents cancers, et ce, rien qu’en lisant dans l’ADN des patients !

Les causes des cancers désormais identifiables à la lecture de l’ADN

 

Une vaste étude parue vendredi 22 avril dans la revue Science a permis d’identifier de nouveaux indices présents dans l’ADN qui révèlent l’apparition des cancers. Pour ce faire, les chercheurs de l’Université de Cambridge ont passé en revue le génome séquencé de plus de 12 000 patients présentant des tumeurs. L’accès à ces informations a été possible en se référant sur la base de données de la centaine de milliers de génomes entiers recensés dans le cadre du 100.000 Genomes Project

Prévenir le risque de cancer lié à l’exposition aux UV ou au tabac 

Les scientifiques se sont intéressés principalement à l’ADN de personnes atteintes de cancers, présentant ainsi des signatures génétiques capables d’apporter des indices sur un éventuel risque d’être exposé à un cancer. Autrement dit, les facteurs de risques comme le tabac, l’exposition aux UV, ou encore les dysfonctionnements cellulaires, sont identifiables à la lecture du génome séquencé. Au total, les chercheurs ont identifié 58 signatures génétiques, précisant qu’il existe, pour chaque tumeur, un nombre limité de signatures spécifiques. Si les spécialistes n’ont pas établi avec précision la signification de chaque signal repéré, ils précisent que ces données permettent de comprendre les processus de mutations qui ont conduit au développement de la tumeur.

« La raison pour laquelle il est important d’identifier les signatures mutationnelles est qu’elles sont comme des empreintes digitales sur une scène de crime, elles aident à identifier les coupables du cancer », explique Serena Nik-Zainal, du Département de génétique médicale de l’Université de Cambridge. L’identification de ces « signatures mutationnelles » peut aider à la recherche de nouveaux traitements. Ces données présentent « des implications cliniques ou thérapeutiques » pouvant permettre d’identifier des anomalies qui pourraient être « ciblées par des médicaments spécifiques ou indiquer un  ‘talon d’Achille’ potentiel dans des cancers individuels », précise la chercheuse.

Un outil informatique pour identifier les mutations génétiques 

A partir des résultats de l’étude, les chercheurs ont ainsi créé un outil informatique baptisé FitMS afin d’aider les scientifiques et les cliniciens à identifier et à comprendre les signatures génétiques chez les patients atteints de cancer.

« Cette étude montre à quel point les tests de séquençage du génome entier peuvent être puissants pour donner des indices sur la façon dont le cancer peut s’être développé, comment il se comportera et quelles options de traitement fonctionneraient le mieux », se félicite Michelle Mitchell, directrice générale de le l’institut Cancer Research UK qui a financé la recherche.

Source PLEINE VIE.

Cancer de la prostate : des souches bactériennes à peine découvertes pourraient être impliquées…

Les bactéries peuvent provoquer des cancers, c’est le cas d’Helicobacter pylori pour le cancer de l’estomac.

Une découverte récente suggère que cinq souches bactériennes pourraient être impliquées dans le cancer de la prostate.

Ont-elles un lien avec les formes les plus agressives de cette maladie masculine ?

Plus d'un homme sur deux est concerné par le cancer de la prostate après 65 ans. © Image Point Fr, Shutterstock

Plus d’un homme sur deux est concerné par le cancer de la prostate après 65 ans.

Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes en France. Plus d’un cas sur deux (66 %) concerne un homme âgé de plus de 65 ans. Anticiper l’évolution du cancer et son agressivité est un défi pour les médecins. Des chercheurs de l’université d’East Anglia au Royaume-Uni ont fait une découverte intéressante dans l’urine et les tissus prostatiques des hommes atteints du cancer de la prostate. « Nous avons trouvé plusieurs types de bactéries associées avec des formes agressives de cancer de la prostate, dont certaines sont des nouvelles souches bactériennes jamais découvertes avant », explique Rachel Hurst, première autrice de l’étude.

Cinq bactéries impliquées dans le cancer de la prostate ?

Les scientifiques ont analysé des échantillons urinaires et tissulaires de 600 hommes présentant ou non un cancer de la prostate. Pour isoler les bactéries des échantillons, des méthodes de séquençage ont été utilisées et ont permis de dresser le portrait des bactéries vivant à proximité de la prostate et de l’appareil urinaire. Parmi elles, cinq nouvelles souches bactériennes anaérobies (c’est-à-dire qui se développent qu’en l’absence totale d’oxygène) sont associées à un risque accru de cancer de la prostate.

Cette découverte soulève beaucoup de questions. « Parmi les choses que nous ne savons pas encore, il y a la façon dont les gens attrapent ces bactéries, si elles causent le cancer ou si une mauvaise réponse immunitaire autorise leur croissance », précise Rachel Hurst. S’il semble y avoir un lien entre l’agressivité du cancer et la présence de ces bactéries, les mécanismes sous-jacents sont encore à déterminer.

Les scientifiques imaginent déjà un test de dépistage où la présence d’un certain type de bactérie dans l’urine et la prostate pourrait constituer un signal d’alerte quant à la progression du cancer de la prostate. Le lien de causalité entre la présence de la bactérie et l’agressivité du cancer prostatique doit encore être formellement démontré, promettant, s’il s’avère vrai, une véritable avancée dans la prise en charge de cette maladie qui tue environ 8.000 hommes chaque année.

Source FUTURA SANTE.

 

Témoignage. Sans prise en charge pour sa nouvelle prothèse, une femme se bat seule, « ça me fait mal surtout moralement »…

Depuis plus de dix ans, Nathalie Benedict porte la même prothèse d’avant-bras, dont l’état se dégrade avec les années.

Aujourd’hui, cette agent d’accueil de la mairie de Fegersheim (Bas-Rhin) demande la prise en charge d’une nouvelle prothèse, en vain.

Nathalie Benedict ne parvient pas à se faire prendre en charge une nouvelle prothèse. L'état de celle qu'elle porte depuis plus de dix ans se détériore.

 

Depuis 2020, Nathalie Benedict vit un véritable parcours du combattant. À 52 ans, cette employée de mairie alsacienne lutte pour se faire financer une nouvelle prothèse de bras. Celle qu’elle porte date de plus de dix ans, et son état se dégrade fortement.

« Même si j’en ai envie, je suis fatiguée de me battre », se désolé Nathalie Benedict. Suite à un accident du travail en 2000, cette mère d’une fille de 30 ans et grand-mère d’un garçon de 5 ans porte une prothèse au bras droit : « Je l’ai tout le temps, plus de dix heures par jour. »

Suite à son accident, la Sécurité sociale avait pris en charge sa première prothèse. Au moment de la remplacer, en 2007, Nathalie se tourne vers la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), dépendante du Conseil général du Bas-Rhin à l’époque : « Ils ont d’abord refusé. Mais suite à un recours, j’ai reçu une prestation de compensation du handicap (PCH) de 10.700€, soit les trois quarts de la somme de la prothèse d’avant-bras », se souvient-elle.

Ça me fait mal physiquement, mais surtout moralement.

Nathalie Benedict

Presque quinze ans plus tard, Nathalie Benedict porte toujours cette prothèse légère en silicone, à but esthétique : « Avec le temps, elle est dans un état pitoyable ! À force de porter des piles de papier toute la journée, elle se dégrade. Ça me fait mal physiquement, mais surtout moralement. J’ai beau la nettoyer tous les jours et faire très attention, elle se détériore. La couleur déteint, le silicone s’effrite… »

Nathalie Benedict est agent d’accueil à la mairie de Fegersheim (Bas-Rhin) depuis 2016, après avoir travaillé pendant onze ans à la MDPH, à Strasbourg : « Dans mon travail, je vois passer du monde tous les jours. Et à chaque fois les gens m’en parlent, ils me demandent ce qu’il m’est arrivé. Ils remarquent la prothèse, j’ai presque honte. »

La MDPH refuse de prendre en charge une nouvelle prothèse

C’est pourquoi cette habitante de Saint-Pierre (Bas-Rhin) a demandé en 2020 le financement d’une troisième prothèse à la MDPH, qui dépend aujourd’hui du conseil départemental d’Alsace : « Comme en 2007, la commission a d’abord refusé la prise en charge. Mais même après un recours, elle refuse toujours. » Motif invoqué par la MDPH dans un avis de février 2021  : « La prestation de compensation du handicap ne peut pas prendre en charge ce type de matériel ».

Dans la réponse, le service indique que Mme. Benedict a toujours la possibilité de déposer un recours contentieux, qui sera examiné par un tribunal. Hors de question pour elle.

Pour Nathalie, cette décision est injuste, elle qui ne touche aucune allocation vis-à-vis de son handicap : « Je ne comprends pas pourquoi on refuse cette fois-ci. Le montant peut paraître conséquent (environ 21.000€, ndlr), mais si on ramène à l’année, ce n’est rien pour ce que ça m’apporte. J’estime qu’ils doivent me payer ma prothèse! »

Frédéric Bierry sollicité

Pour faire bouger les choses, Nathalie Benedict a écrit à Frédéric Bierry, le président du conseil départemental d’Alsace, en avril 2021. Sans réponse, elle l’a relancé en novembre. Si M. Bierry n’a pas répondu personnellement à la deuxième demande, une réponse a été adressée, signée par Christian Fischer, directeur de la MDPH.

Dans ce courrier, il propose à Nathalie Benedict de s’adresser à d’autres organismes pour se faire rembourser (en partie) sa prothèse . Cette dernière se dit « outrée » de voir que M. Bierry n’a pas répondu personnellement à sa demande, et lui a fait savoir dans un mail.

La prise en charge de la prothèse en 2007, c’était exceptionnel. Nous n’aurions pas dû l’accepter.

Christian Fischer

Directeur de la MDPH d’Alsace

Contacté par France 3 Alsace, Christian Fischer a confirmé que cette prothèse ne peut pas être financée par une prestation de compensation du handicap. Mais alors, pourquoi la MDPH a-t-elle accepté de prendre en charge la prothèse de Nathalie Benedict en 2007 ? « Nous l’avions fait à titre exceptionnel, répond le directeur. Le fait qu’elle travaillait chez nous à l’époque a peut-être joué. Nous n’aurions pas dû l’accepter. »

Christian Fischer a ensuite rappelé les autres possibilités de financement qui s’offrent à Nathalie Benedict, comme il l’avait indiqué dans son courrier. L’employeur de Nathalie Benedict peut notamment saisir le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique. L’intéressée a déjà indiqué qu’elle ne souhaitait pas suivre ces voies, et qu’elle continuerait à se battre.

Source FR3.

Scandale Orpea: ouverture d’une enquête après le signalement du gouvernement…

Le gestionnaire d’Ehpad privés est soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics.

Le groupe privé Orpea, gestionnaire d'Ehpad, est soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics, a indiqué jeudi le parquet de Nanterre.

Après le scandale qui a suivi la sortie du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs, c’est une nouvelle étape importante dans l’affaire Orpea. Jeudi, le parquet de Nanterre a indiqué avoir ouvert une enquête sur le groupe privé gestionnaire d’Ehpad, soupçonné de maltraitance institutionnelle et de détournements de fonds publics. Elle fait suite au signalement du gouvernement, le 28 mars dernier.

L’État avait saisi la justice à la lumière de la double enquête administrative et financière accablante sur les pratiques du groupe qui avait confirmé des « dysfonctionnements graves » dans la gestion du groupe.

« C’est une excellente nouvelle. Le gouvernement a fait son boulot et le parquet aussi. À la sortie du livre, nous n’étions pas du tout certains de son impact. Certains craignaient qu’il ne serve à rien. Les faits démontrent le contraire. C’est une histoire incroyable et j’espère qu’elle servira à changer le système de tous les Ehpad et de la prise en charge des personnes âgées en France », réagit Laurent Garcia, témoin privilégié de l’enquête Les Fossoyeurs et ancien soignant chez Orpea.

Cette enquête judiciaire ouverte par le parquet s’ajoute à des investigations menées depuis février à la suite d’une plainte pour «faux et usage de faux, et infraction à la législation sur le travail en recourant abusivement à des contrats à durée déterminée ». Elle portera également sur une partie des plaintes de familles de résidents déposées début avril par Me Saldmann.

« Un premier tri a été effectué et un peu plus de la moitié des cinquante plaintes déposées a été jointe au volet “maltraitance institutionnelle” de l’enquête », précise le parquet de Nanterre au Figaro. La question de confier le dossier au pôle santé publique du parquet de Paris s’est posée, mais le choix a finalement été fait de tout centraliser au parquet de Nanterre en raison de la situation du siège d’Orpea à Puteaux (Hauts-de-Seine) et de la présence d’un volet économique et financier dans cette affaire.

Coup d’accélérateur

Alors que les plaintes déposées visent des Ehpad éparpillés sur le territoire, la question est également de savoir si les faits dénoncés relèvent d’une « politique de groupe » ou de pratiques locales. «Différents niveaux de responsabilités sont possibles », précise le parquet de Nanterre. L’enquête a été confiée aux gendarmes de la section de recherches de Versailles. L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp) a également été saisi. Des investigations pourront être menées sur tout le territoire via des brigades locales.

Alors que les plaintes contre les Ehpad peinaient jusqu’à présent à aboutir, les proches de résidents qui dénoncent des situations de maltraitance espèrent à présent un coup d’accélérateur de la justice. « Et apparemment, Orpea commence à faire le ménage dans ses directeurs, ajoute Laurent Garcia. La question est de savoir ce que va devenir ce groupe. Je me demande pourquoi il n’a pas encore été mis sous tutelle, a minima le temps de l’enquête. »

Du côté d’Orpea, les nuages s’accumulent. Cette semaine, les premières conclusions intermédiaires de la « mission d’évaluation indépendante », menée par les cabinets d’audit Grant Thornton et Alvarez & Marsal, ont confirmé les accusations de détournement d’argent public du groupe sur la période 2019-2021 et des problèmes de « contractualisation de CDD ». Le rapport définitif est attendu d’ici fin juin.

Source LE FIGARO.

 

Covid-19. Faut-il une quatrième dose de vaccin pour les personnes en situation de handicap ?…

Depuis le 14 mars, les personnes de plus de 80 ans peuvent recevoir une nouvelle dose de rappel vaccinal contre le Covid-19.

Cela a ensuite été étendu aux plus de 60 ans en avril.

Qu’en est-il pour les personnes en situation de handicap ?

Sont-elles aussi concernées par cette nouvelle injection ?

Une dose du vaccin Moderna contre le Covid-19 en préparation dans un centre de vaccination de Brest (Finistère). Photo d’illustration.

« Est-ce que les personnes en situation de handicap sont concernées par la quatrième dose de vaccin contre le Covid-19 ? ».

Depuis quelques semaines, il est possible pour certaines personnes de recevoir un nouveau rappel vaccinal contre le Covid-19, soit une quatrième dose de vaccin.

Cette nouvelle injection se fait sur critères d’âge et de comorbidités : « à la suite de l’avis de la Haute Autorité de santé (HAS) du 17 mars 2022 et de l’avis du COSV [Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale] du 31 mars 2022, les personnes âgées de plus de 60 ans, avec ou sans comorbidité, sont éligibles à un deuxième rappel vaccinal », peut-on lire sur le site du ministère de la Santé.

L’injection se fait dès trois mois après le premier rappel pour les personnes âgées de 80 ans et plus et les résidents en Ehpad et en USLD (unités de soins de longue durée), et dès six mois après le premier rappel pour les personnes âgées de 60 à 79 ans.

Quelles sont les personnes concernées ?

Dans le cas des personnes immunodéprimées, l’injection d’une deuxième dose de rappel peut se faire dès 12 ans., depuis le 28 janvier dernier « Pour les personnes immunodéprimées, il est recommandé de suivre l’avis de leur professionnel de santé quant au schéma vaccinal le plus adapté », note le site Vaccination info service. En cas de doute, vous pouvez en parler avec le médecin qui vous suit.

Dans le cas des personnes en situation de handicap : tout dépend donc de l’âge et d’éventuelle(s) comorbidité(s). Interrogé par Ouest-France sur cette question, le ministère de la Santé rappelle le calendrier pour cette deuxième dose de rappel.

Depuis le 14 mars 2022, les personnes âgées de 80 ans et plus ainsi que les résidents des Ehpad et USLD sont éligibles à un deuxième rappel. Et depuis le 7 avril, à la suite de l’avis de la HAS et de l’avis du COSV du 31 mars 2022, l’accès à la deuxième dose de rappel est élargi aux personnes âgées de 60 à 79 ans, avec ou sans comorbidité. Là encore, en cas de doute, vous pouvez en parler avec votre professionnel(le) de santé.

Les comorbidités listées par le ministère de la Santé sont les suivantes : les pathologies cardio-vasculaires, les diabètes de types 1 et 2, les pathologies respiratoires chroniques susceptibles de décompenser en cas d’infection virale notamment, l’insuffisance rénale chronique, l’obésité avec indice de masse corporelle ≥ 30, un cancer ou hémopathie maligne, les maladies hépatiques chroniques, en particulier la cirrhose, l’immunodépression congénitale ou acquise, le syndrome drépanocytaire majeur ou antécédent de splénectomie, les pathologies neurologiques, les troubles psychiatriques et enfin la démence.

Source OUEST FRANCE.

 

Déserts médicaux : Médecin de campagne, Jacques renonce à prendre sa retraite faute de successeur. Vidéo…

Si plusieurs candidats à la présidentielle 2022 ont évoqué la problématique de la désertification médicale, c’est qu’elle concerne encore des millions de Français.

Déserts médicaux : Médecin de campagne, Jacques renonce à prendre sa retraite faute de successeur

 

L’exemple de Jacques, médecin d’un petit village breton depuis 1976, en est hélas la parfaite illustration : ne trouvant aucun successeur, le vieux « toubib » a dû renoncer à prendre une retraite pourtant bien méritée…

« Être médecin, ça n’est pas être garagiste ! »

« Je ne peux pas abandonner les patients qui m’ont toujours fait confiance, confirme le médecin. Ils seraient obligés de faire des kilomètres pour en trouver un autre ! ». Selon l’Assurance maladie, l’absence de « renouvellement » dans de nombreux départements ruraux priverait actuellement 6,3 millions de Français de médecin traitant.

« Les jeunes ont peur, souligne Jacques. Ils voudraient être  » fonctionnarisés « , exercer à plusieurs pour pouvoir avoir des loisirs etc. Mais être médecin, c’est pas être garagiste ! Il faut être dévoué et y passer beaucoup, beaucoup de temps ».

Découvrez son quotidien et la reconnaissance de ses patients dans cette vidéo de Brut.

Source 20 MINUTES.

Bactérie E.coli : le terrible quotidien de Giulia, 4 ans, handicapée à plus de 80 %. Vidéo le quotidien de Giulia et de sa famille…

Une petite fille infectée par la bactérie.

Bactérie E.coli : le terrible quotidien de Giulia, 4 ans, handicapée à plus de 80 %

 

Quelques semaines après que 75 enfants eurent été contaminés par la bactérie E.coli (via un lot de pizzas surgelées Buitoni), les ravages que peut provoquer ce colibacille restent mal connus : potentiellement mortelle, E.coli peut entraîner des défaillances rénales, des lésions irréversibles au foie, aux poumons… ou au cerveau, comme ça a malheureusement été le cas pour la petite Giulia.

Des séquelles lourdes… mais la famille garde espoir

Sa maman explique que la fillette de 4 ans et demi « a contracté E.coli en mangeant un morceau de fromage au lait cru alors qu’elle avait 18 mois ». Atteinte d’un syndrome hémolytique et urémique, le SHU, elle est désormais handicapée à plus de 80 % et sa vie a basculé : « elle ne bougeait plus, ne parlait plus, elle a perdu la vue, précise sa mère. Les médecins nous ont dit que Giulia avait de grosses séquelles neurologiques et qu’on ne savait pas comment ça allait évoluer ».

Si elle a, depuis, fait quelques progrès moteurs grâce à la rééducation, Giulia « ne sera plus jamais la petite fille qu’elle était avant, déplore sa maman. On a l’espoir qu’elle reparle, qu’elle marche, qu’elle récupère le plus de choses possibles… mais on est en colère contre l’usine qui a fabriqué le fromage, contre le magasin qui l’a vendu et contre le médecin de l’hôpital qui n’a d’abord pas pris les choses au sérieux ».

Vidéo le quotidien de Giulia et de sa famille, cliquez ici.

Source 20 MINUTES.