Obésité : elle touche désormais 1 adulte sur 4 en Europe…

Dans un nouveau rapport, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’alarme d’une épidémie de surpoids et d’obésité en Europe.

Ils seraient responsables de plus de 1,2 millions de décès par an.

L'obésité touche aujourd'hui près d'un quart des adultes en Europe.

 

L’obésité et le surpoids continuent de progresser en Europe, à tel point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’alerte sur « l’épidémie » qui est en train de frapper le continent, dans un nouveau rapport publié ce 3 mai. « Les taux de surcharge pondérale ont atteint des proportions épidémiques dans toute la région et continuent de progression« , déplore la branche européenne de l’organisation dans un communiqué.

Sur le continent européen, près d’un quart des adultes sont considérés comme obèses, soit une prévalence plus élevée que dans toutes les autres régions du monde, sauf les Amériques, selon l’OMS. « L’augmentation de l’indice de masse corporelle est un facteur de risque majeur de maladies non transmissibles, notamment les cancers et les maladies cardiovasculaires« , a déclaré Hans Kluge, directeur de l’OMS Europe. En effet, l’obésité est responsable d’au moins 13 cancers différents et serait susceptible de déclencher au moins 200 000 nouveaux cas par an. Au total, le surpoids et l’obésité seraient à l’origine de plus de 1.2 millions de décès par an, soit 13% des décès dans la région.

Les restrictions dues au Covid-19 ont aggravé l’obésité et le surpoids

Selon les dernières donnée complètes de l’OMS datant de 2016, 59% des adultes et près d’un enfant sur trois (29% des garçons et 27% des filles) étaient en surpoids en Europe. Une envolée de 138% depuis 1975, ou à peine 40% des adultes européens étaient en surpoids.

Mais la pandémie de Covid-19 a sans aucun doute encore un peu plus aggravé la situation. Les multiples restrictions ont « entraîné une augmentation de l’exposition à certains facteurs de risque qui influence la probabilité qu’une personne souffre d’obésité ou de surpoids« , a indiqué Hans Kluge. Des changements néfastes dans les habitudes alimentaires et sportives ont eu lieu, et doivent impérativement être inversés, selon l’OMS.

Pour ce faire et ainsi lutter contre cette épidémie, l’OMS donne plusieurs recommandations : taxer les boissons sucrées, subventionner les aliments bons pour la santé, limiter la commercialisation d’aliments malsains auprès des enfants et encourager une activité physique tout au long de la vie.

Source TOP SANTE.

Pour marque-pages : Permaliens.