Avoir 20 ans en 2020 – Mathilde, étudiante :  » Ce n’est pas parce qu’on est handicapé qu’on ne peut rien faire « …

Rencontre aujourd’hui avec Mathilde, étudiante en psychologie et porteuse d’un handicap, suite à sa naissance prématurée.

Mathilde, 22 ans, est étudiante en première année de psychologie.

 

 » Maintenant ça va mieux, mais il y a eu une époque où le regard des autres était très compliqué pour moi  » . À seulement 22 ans, Mathilde aborde librement le sujet de son handicap. Un handicap qu’elle porte depuis sa naissance et qui la contraint aujourd’hui à se déplacer en fauteuil roulant.

Un handicap apparu à la naissance

 » Je suis née prématurée, j’ai manqué d’oxygène à la naissance ce qui fait que j’ai des problèmes d’équilibre, explique la jeune femme. Il y a aussi des troubles associés : j’ai des difficultés à me repérer dans l’espace, une certaine lenteur dans les gestes. Pour écrire par exemple. J’ai une main qui a plus de mal que l’autre. « 

Depuis sa naissance, Mathilde apprend à vivre avec son handicap. Elle se démène pour vivre une vie  » normale  » et poursuivre des études. Son rêve : devenir psychologue. ​​​​​​ » Ce qui m’énerve un peu et que j’essaie de valoriser c’est que ce n’est pas parce que l’on est handicapé que l’on ne peut rien faire « . 

 » On a déjà du mal à se déplacer donc si on ne voit plus le monde qui nous entoure… « 

Actuellement étudiante en première année de psychologie, Mathilde suit les cours depuis chez elle, distanciel oblige. Pour l’accompagner, elle peut compter sur l’aide d’une  » preneuse de note  » , une étudiante de sa promotion rémunérée par l’université pour venir en aide aux personnes porteuses de handicap en les accompagnant dans la prise de notes des cours.

 » Le distanciel m’apporte quand même un certain apaisement au niveau des cours. Au niveau logistique et au niveau du transport ça m’a permis de ne pas avoir cette contrainte en plus  » explique la Dijonnaise.

Toutefois, Mathilde subit également la détresse psychologique des étudiants de sa génération. Pour elle, le fait de ne plus aller à l’université  » enlève de la sociabilisation. Pour nous, les personnes porteuses de handicap, c’est encore plus dur. On a déjà du mal à se déplacer donc si on ne voit plus le monde qui nous entoure c’est encore plus compliqué « .

Depuis la rentrée, Mathilde suit ses cours en distanciel, depuis chez elle.

 » J’ai la chance d’être entourée « 

Malgré tous ces obstacles, Mathilde garde le cap. Pour mener à bien son  » combat « , elle peut compter sur ses proches.  » J’ai la chance d’être entourée par mon papa, ma maman et mon grand frère «  concède-t-elle.

Mathilde peut aussi compter sur son petit ami, Rémi, lui aussi porteur d’un handicap.  » Ça fait un an et demi que je suis avec Rémi. J’ai beaucoup de chances, il m’aide au quotidien, que cela soit dans les bons ou dans les mauvais moments. Je trouve que l’on se complète parce que lui ne voit pas et moi je ne marche pas. Des fois, c’est moi qui suis ses yeux et lui mes jambes  » sourit l’étudiante.

Son petit ami complète : » J’ai été séduit par sa force et son courage. Il y a bien des moments de doute, mais c’est courant dans le handicap et ça ne l’empêche pas d’avancer. C’est ce que j’admire chez elle. « 

Dans 20 ans, Mathilde se voit psychologue et mère de famille. Plus que tout elle souhaite continuer son combat pour l’intégration des personnes porteuses de handicap dans la société.  » C’est dommage de passer à côté de sa vie parce que l’on a un handicap  » conclut Mathilde.

Source FR3.

Dordogne : des collégiens courent pour financer la voiture de Léa étudiante qui a des prothèses de jambes…

Les élèves du collège de Thenon en Dordogne ont couru ce lundi pour récolter de l’argent pour aider une étudiante handicapée à acheter une voiture adaptée.

Léa, étudiante en droit, a des prothèses à la place des jambes. Elle a besoin d’une voiture adaptée à son handicap.

Ils collectent de l'argent pour que Léa puisse acheter une voiture adaptée à son handicap

 

C’est tout le canton de Thenon en Dordogne qui se mobilise autour de Léa, enfant du pays et étudiante en droit à l’université de Périgueux. Après les pompiers, les gendarmes, les commerçants, ce sont aujourd’hui lundi les élèves du collège Suzanne Lacore ( où la jeune fille a été scolarisée) qui ont couru pour contribuer au financement d’une voiture adaptée pour Léa. La jeune fille atteinte d’une méningite foudroyante quand elle était bébé, a des prothèses à la place des jambes. Léa veut devenir éducatrice spécialisée et elle a absolument besoin d’une voiture adaptée pour être indépendante de ses parents. Ce type de véhicule coûte aux environs de 15 000 euros.

Les collégiens de Thenon ont participé au challenge avec leurs professeurs

Les collégiens de Thenon ont récolté 500 euros

Les collégiens de Thenon ont participé au challenge sur Facebook « je prête mes jambes pour Léa ». Chaque kilomètre parcouru rapporte un euro. Vous pouvez, comme ces adolescents, participer à une véritable course ou tout simplement, aller sur la page Facebook de l’opération ou sur le site lesportif.com et vous engagez à faire un don. Ce lundi, les collégiens qui ont couru, ont récolté plus de 500 euros. Si vous voulez aider Léa, vous avez encore une semaine pour faire preuve de solidarité, le challenge se termine le 15 mars.

Source FRANCE BLEU.

Handident : des dentistes prennent soin de patients autistes ou handicapés…

Ces dentistes bénévoles apportent leurs soins à des patients qu’un cabinet classique ne peut pas prendre en charge.

Les dentistes bénévoles de l’association Handident

 

Pour les parents d’enfants handicapés ou autistes, le parcours de soin s’apparente souvent à un parcours du combattant. Encore plus lorsqu’il s’agit de soins dentaires. En Alsace, des dentistes bénévoles se sont regroupés au sein du réseau Handident pour venir en aide, à ces patients, qui refusent parfois qu’on touche leur bouche ou qui ne peuvent pas communiquer lorsqu’ils ont mal. Parfois, cela fait plusieurs années que personne ne s’est occupé de leurs dents.

La clinique Saint-François de Haguenau met à disposition une salle d’opération et un plateau technique. Le Dr Michèle Pluvinage prend Damien par le bras et l’emmène doucement jusqu’au fauteuil de la salle d’opération. Cette chirurgien-dentiste passe beaucoup de temps à rassurer ce jeune handicapé. « Je vais les soigner, vous saviez, celles que je vous ai montrées. Mais le plus dur est fait ! », explique-t-elle au patient un peu anxieux.

« Quand les gens voient Handident, ils sont très surpris parce qu’on touche les patients, raconte-t-elle. On leur caresse la main, on leur caresse la joue. Ici, le côté tactile est très important. »

Autour de Damien toute l’équipe de soignants se prépare, anesthésiste, dentiste, assistante médicale. Un service sur mesure pour les patients handicapés, qu’il faut endormir pour pouvoir soigner.  « Cela permet de pouvoir réaliser les mêmes soins que chez les autres patients », explique le Dr Brigitte Mengus.

Damien est endormi, ses dents sont très abimées. Il est finalement envoyé en salle de réveil, avec des dents comme neuves.

Les dentistes bénévoles de l’association Handident

3.000 patients handicapés ou autistes soignés

Et ce type de soin n’est pas possible dans un cabinet classique. Les parents d’enfants handicapés ou autiste n’ont souvent aucune solution. À Haguenau, les patients viennent de tout le quart nord-est de la France, comme Maryline, avec sa petite Charlotte 8 ans, polyhandicapée. Elle a fait plus de 2 heures de route depuis Thionville en Lorraine pour ce rendez-vous dentaire. Seul endroit où elle se sent la bienvenue.

Une situation qui n’étonne malheureusement pas le Dr Michèle Pluvinage, qui veut faire changer le regard des dentistes sur le handicap. « Il y a encore quelques années, on extrayait toutes les dents du patient à 18 ans, sous anesthésie générale. Plus de dents, plus de soucis… Nous, on propose des soins normaux à des patients qui ne rentrent pas dans les clous. »

Et depuis 8 ans, c’est plus de 3.000 patients handicapés ou autistes qui ont pu être soignés grâce à Handident en Alsace.

Source RTL.

Des scientifiques mettent au point une nouvelle thérapie génique contre une maladie oculaire. Ce traitement pourrait aussi avoir des effets sur les maladies d’Alzheimer et Parkinson…

Des chercheurs du Trinity College de Dublin ont découvert une thérapie génique qui pourrait traiter les maladies oculaires.

Ce traitement pourrait aussi avoir des effets sur les maladies d’Alzheimer et Parkinson.

Des chercheurs pensent avoir trouvé un traitement pour soigner l’atrophie optique.

 

Cela pourrait être une découverte très importante pour la médecine. Des scientifiques du Trinity College de Dublin viennent de développer une nouvelle thérapie génique qui promet de traiter un jour l’atrophie optique (aussi appelée A.O.D. ou maladie de Kjer) une maladie oculaire. Cette dernière entraîne une perte progressive de la vision, et touche des milliers de personnes dans le monde.

Dans l’étude, publiée le 26 novembre dans la revue scientifique Frontiers in Neuroscience , les chercheurs du Trinity College, en collaboration avec le Royal Victoria Eye and Ear Hospital, et le Mater Hospital, expliquent que cette découverte pourrait également impliquer d’autres troubles neurologiques dus au vieillissement.

Une maladie qui peut s’aggraver

Les symptômes de l’A.O.D. comprennent une perte de vision modérée, et certains défauts de vision des couleurs. Cependant, la gravité de la maladie dépend du patient. Elle peut, dans certains cas, peut mener jusqu’à la cécité.

Pour le moment, il n’existe aucun traitement capable de prévenir ou de guérir cette maladie.

Mais selon les chercheurs, leur découverte pourrait changer la donne. Ils se sont intéressés au gène OPA1. Ce dernier est essentiel au bon fonctionnement des mitochondries, de petites structures présentes dans les cellules et qui produisent leur énergie.

L’insuffisance de la fonction mitochondriale est responsable de l’apparition et de la progression du trouble de la vision chez les personnes atteintes d’A.O.D.

Un espoir pour traiter les maladies d’Alzheimer et Parkinson

L’un des chercheurs, le docteur Maloney, explique : « Nous avons utilisé une technique de laboratoire qui permet aux scientifiques de fournir un gène spécifique aux cellules qui en ont besoin, en utilisant des virus non dangereux spécialement élaborés. Cela nous a permis de modifier directement le fonctionnement des mitochondries dans les cellules que nous avons traitées, en augmentant leur capacité à produire de l’énergie qui, à son tour, les protège des dommages cellulaires. »

Si le chemin est encore long pour parvenir à un traitement fiable, les scientifiques se félicitent des avancées positives de leurs travaux.

Car en plus de ces maladies, le dysfonctionnement des mitochondries est l’une des raisons des troubles neurologiques, tels que les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson, qui se détériorent au fil du temps, et qui sont associées aux troubles du vieillissement. Le traitement pourrait donc aussi être efficace sur ces maladies.

Source OUEST FRANCE.

Maladie d’Alzheimer. Le laboratoire Eli Lilly publie des résultats positifs d’un essai de traitement…

Un traitement expérimental de la maladie d’Alzheimer, le donanemab, a permis un ralentissement d’environ un tiers de la dégradation des fonctions de patients aux premiers stades de la maladie.

Le laboratoire Eli Lilly va poursuivre les essais sur un second groupe de 500 patients.

Maladie d’Alzheimer. Le laboratoire Eli Lilly publie des résultats positifs d’un essai de traitement

 

Le groupe pharmaceutique américain Eli Lilly a annoncé lundi qu’un essai de son traitement expérimental de la maladie d’Alzheimer, le donanemab, montrait un ralentissement d’environ un tiers de la dégradation des fonctions cognitives et vitales aux premiers stades de la maladie.

Le médicament testé est un anticorps qui vise à faire disparaître les dépôts de protéine bêta-amyloïde dans le cerveau.

L’essai, qui a porté sur 272 patients, a atteint son principal objectif en montrant une évolution statistiquement notable du déclin clinique observé sur une durée de 18 mois.

Les participants à l’essai ont cessé de recevoir le donanemab et se sont vu prescrire un placebo lorsque leurs dépôts de protéine bêta-amyloïde sont revenus à des niveaux observés chez des personnes en bonne santé, un processus qui n’a pris que quelques mois pour certains d’entre eux.

« Cette étude montre que la présence d’amyloïde est un accélérateur important de la maladie d’Alzheimer », a déclaré à Reuters Daniel Skovronsky, directeur scientifique du groupe américain.

Œdème cérébral

Ces résultats « nous montrent qu’il y a d’autres facteurs en jeu », a-t-il ajouté, expliquant que des stratégies complémentaires devaient être mises au point pour combattre la maladie d’Alzheimer, l’une des maladies neuro-dégénératives les plus répandues dans le monde, qui se caractérise par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions cognitives.

Un œdème cérébral connu sous l’appellation ARIA-E est apparu chez 27 % des patients ayant reçu le donanemab, a précisé Eli Lilly.

Le laboratoire fait par ailleurs état de résultats positifs sur des critères secondaires de mesure des capacités cognitives et vitales, sans pour autant qu’ils puissent être considérés comme statistiquement significatifs.

L’essai se poursuit sur un deuxième panel de 500 patients.

L’action Eli Lilly cotée à la Bourse de New York gagnait plus de 17 % dans les échanges en préouverture après ces annonces.

Source OUEST FRANCE.

 

 

BELGIQUE – Constat : Les femmes en situation de handicap quatre fois plus exposées aux violences sexuelles…

Les femmes en situation de handicap sont quatre fois plus exposées aux violences sexuelles que celles considérées comme valides, avertit ce jeudi l’Association socialiste de la personne handicapée (ASPH).

Et ce en raison du croisement de deux oppressions subies: le sexisme et le validisme ?

Les femmes en situation de handicap quatre fois plus exposées aux violences sexuelles

 

L’ASPH définit le validisme comme un monde construit par et pour les personnes valides, oubliant celles en situation de handicap et discriminant sur base de capacités humaines, psychologiques, intellectuelles ou physiques.

«Être femme et en situation de handicap, c’est subir, entre autres, des oppressions validistes et sexistes, subtilement tissées entre elles», souligne l’association. «La société dite ‘validiste’ justifie, souvent inconsciemment, des inégalités sociales, des préjugés, des discriminations et certaines formes spécifiques de violences envers ces femmes. Ces violences sont sous-estimées alors que c’est un phénomène grave avec des conséquences parfois irréversibles», explique-t-elle.

L’ASPH s’est penchée sur cette intersectionnalité et a réalisé une étude qui révèle que les femmes en situation de handicap sont quatre fois plus exposées que leurs homologues valides aux violences sexuelles, quel que soit leur âge.

«Plus que jamais, il est important de reconnaître les violences faites aux femmes en situation de handicap et de donner du poids à leurs paroles», plaide l’association à l’approche de la Journée internationale des droits des femmes, le 8 mars. L’ASPH plaide aussi pour que des «politiques inclusives soient menées en matière de lutte contre les violences faites aux femmes». «Il est important de prendre en compte les spécificités et les besoins du public des femmes en situation de handicap», souligne-t-elle.

Source L’Avenir.Net.

 

HANDICAP – NovaSanco : une entreprise adaptée, sociale et solidaire…

NovaSanco est une Entreprise de Services Numériques qui est animée par une conviction forte, celle que le handicap n’empêche pas le talent.

 

NovaSanco a été reconnue Entreprise Adaptée en 2017 et Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale en 2018 et propose des services technologiques innovants et performants.

NovaSanco : une entreprise adaptée, sociale et solidaire

NovaSanco : une entreprise adaptée, sociale et solidaire NovaSanco

Une agence digitale à impact social

NovaSanco se définit comme un professionnel de l’ingénierie et des services numériques. Il accompagne ainsi ses clients dans la détermination de leur stratégie digitale de la conception à la création de contenus.
NovaSanco fournit également des prestations d’ingénierie d’études et de production notamment sur l’IOT ainsi que des services numériques comme du déploiement informatique.

NovaSanco développe aussi son activité de consultant en communication interne des entreprises en mettant l’accent sur la sensibilisation au handicap.

La valeur ajoutée principale de NovaSanco réside dans son engagement social et sociétal. Avec 80% d’employés atteints par le handicap, NovaSanco prouve que les métiers de pointe sont accessibles à tous et donne du sens à la communication digitale de ses clients.

Une Entreprise Adaptée

Créé en 2016, il faut moins d’un an à NovaSanco pour obtenir le statut d’Entreprise Adaptée. Cette reconnaissance est très réglementée et permet à une structure d’adapter les conditions de travail aux besoins de ses employés en situation de handicap.
C’est un engagement fort pour une société comme NovaSanco car cela permet à des personnes handicapées d’accéder au marché du travail et maximise leur insertion professionnelle.

NovaSanco construit donc au quotidien le parcours professionnel de ses employés avec eux, selon leurs besoins, leurs talents et leurs capacités.

Depuis 2018, Novasanco a également obtenu l’agrément d’Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale qui démontre le bénéfice social et sociétal de NovaSanco. Cette ultime récompense permet à NovaSanco de bénéficier de l’épargne solidaire et de dispositifs d’accompagnements.

Permettre aux entreprises de remplir leurs Obligations d’Emploi de Travailleurs Handicapés

L’Obligation d’Emploi des Travailleurs Handicapés (OETH) renvoie aux mesures prises par l’exécutif pour favoriser l’intégration des travailleurs handicapés dans le monde du travail. L’OETH c’est le devoir d’embaucher 6% de travailleurs en situation de handicap au sein de ses équipes.
Choisir NovaSanco c’est choisir un prestataire qui défend des valeurs et du sens, mais c’est aussi remplir ses obligations en matière de handicap. En faisant travailler directement pour le compte de ses clients des personnes en situation de handicap, NovaSanco les aide à remplir leurs objectifs d’emploi de travailleurs handicapés et à réduire leur taxe Agefiph.
Pour les clients de NovaSanco, c’est également un moyen solidaire et éthique de remplir ses engagements RSE et d’encourager la création d’une société plus inclusive.

Formation et innovation

NovaSanco apporte également aux entreprises une solution clé en main pour rendre leurs sites internets accessibles aux personnes en situation de handicap. Cette mise en conformité demande une connaissance poussée des différentes formes de handicaps et des outils existants afin de rendre les sites accessibles à tous.

Depuis le début d’année 2021, NovaSanco lance également une offre de formation neurolinguistique basée sur la réalité virtuelle. Cette méthode inédite développée par NovaSanco permet notamment un apprentissage accéléré des langues étrangères : il est possible d’apprendre les bases d’une langue en seulement quelques semaines !

Des initiatives multiples

Toujours dans une dynamique proactive, NovaSanco a mobilisé ses équipes pendant le premier confinement pour réaliser un film sur les conséquences de la covid sur les personnes en situation de handicap.
Éloignement du travail, limitation des contacts sociaux, problèmes financiers… Ces confinements nous ont permis d’expérimenter le handicap à grande échelle : une nouvelle manière pour NovaSanco d’attirer l’attention sur les problématiques quotidiennes des personnes atteintes de handicap.
Cette initiative a été saluée comme coup de coeur du jury à l’occasion des Trophées de la Com du Sud Ouest.

Vers une société inclusive

NovaSanco souhaite aller beaucoup plus loin que l’OETH en accompagnant ses clients au-delà de leur devoir légal.
Par le biais de campagnes de sensibilisation, d’initiaties engagées mais aussi d’offres innovantes, NovaSanco se veut un acteur de la société inclusive de demain.
Cet engagement irrigue bien sur le quotidien des équipes salariées, mais aussi celles de leurs clients qui deviennent des partenaires de cette impulsion sociale et solidaire.

Contenu conçu et proposé par Delta Direct Live. La rédaction du Figaro n’a pas participé à la réalisation de cet article.
Source LE FIGARO.

Procès pour discrimination : « mon histoire, toute personne en situation de handicap l’a déjà vécue »…

D’un côté une jeune étudiante atteinte de la maladie de Lyme, de l’autre, la proviseure du lycée Molière, à Paris.

L’étudiante en prépa littéraire au lycée Molière à Paris estime avoir été victime de discrimination en raison de son handicap.

C’est le procès qui s’ouvre ce jeudi devant un tribunal correctionnel.

Procès pour discrimination : "mon histoire, toute personne en situation de handicap l'a déjà vécue". Lycée Molière à Paris, XVIe arrondissement

 

Il y a quatre ans, Amélie a porté plainte contre la proviseure de son ancienne classe de prépa en lettres pour discrimination en raison de son handicap. Désormais, la plaignante a 24 ans, elle est normalienne et surtout, elle veut aller au bout de ce procès car elle estime avoir fait face à une administration qui n’a rien fait pour l’inclure.

Dans le salon de ses parents, entourée de ses deux chats, Amélie se remémore ses années de prépa au lycée Molière. C’était il y a quatre ans. Depuis, elle a validé son mémoire sur les liens entre langue des signes et théâtre à l’ENS et elle commence un nouveau mémoire sur l’édition.

Et pourtant, le passé la rattrape. Ce jeudi, elle doit se présenter au tribunal correctionnel pour une plainte qu’elle a déposée en 2016, lors de sa troisième année de prépa littéraire, une « khube » dans le jargon. Une plainte qui vise la proviseure du lycée Molière, actuellement toujours en poste, pour discrimination liée au handicap.

Pas d’ascenseur, ni de rampe d’escalier

Durant l’été, entre sa deuxième et sa troisième année de prépa, Amélie est diagnostiquée porteuse de la maladie de Lyme. Une maladie qui lui provoque une fatigue importante et des douleurs musculaires. La jeune femme, en fonction de l’évolution de sa maladie, se déplace avec une canne ou en fauteuil roulant. « Très vite, assure-t-elle, on a prévenu l’administration. »

Car il y a un problème, le lycée Molière n’a pas d’ascenseur ou même une rampe d’escalier qui pourrait aider Amélie. Et ses cours se situent au deuxième étage de l’établissement. La jeune fille fait donc une demande à la proviseure : échanger les salles, pour que les cours de sa classe se situent au rez-de-chaussée, en accord avec la majorité des professeurs et des élèves, selon elle.

La réponse de la proviseure, par mail, est rapide et catégorique : c’est impossible, car les salles du bas sont trop petites, estime-t-elle. Un enseignant affirme même, selon l’avocate d’Amélie, que la proviseure aurait ironiquement conseillé : « Et bien vous demandez à deux garçons de la porter en chaise avec leurs bras ».

Résultat : tout le mois de septembre, Amélie grimpe les deux étages qui la relient à sa salle de classe. « Évidemment j’ai accumulé de la fatigue, j’ai fini par faire une chute et le lendemain, un malaise en plein cours« , raconte-t-elle.

Hospitalisation et médiatisation

Amélie est hospitalisée une semaine. C’est à ce moment qu’elle apprend que sa proviseure a l’intention de demander son transfert vers un lycée adapté, avec un ascenseur. « Ça a été violent d’entendre ça. J’avais choisi le lycée Molière, pour sa spécialité théâtre. J’avais travaillé dur dans le secondaire pour avoir une place dans ce lycée, je ne comprenais pas pourquoi je devais partir. » raconte-t-elle.

Sans compter sur l’accessibilité du lycée. Patricia, la mère d’Amélie explique : « Je suis sa mère et aussi son aidante. Je l’emmenais en voiture le matin. Nous habitons à Versailles, donc Molière, dans le 16e  arrondissement, c’était pratique. Aller plus dans le centre de Paris en voiture, c’était impensable. Et les transports en commun pour ma fille, c’est un parcours du combattant. »

Après une semaine d’hospitalisation, Amélie revient en cours en fauteuil roulant. Une solution provisoire est trouvée : les cours auront lieu dans le théâtre et la salle de conférence au rez-de-chaussée. « Mais ce n’était pas idéal, il n’y avait pas de tableau, il manquait des tables, des chaises » Les élèves ont donc décidé de se mettre en grève en soutien à Amélie et pour que tous puissent travailler dans de bonnes conditions.

L’affaire est médiatisée, mettant en cause le comportement de la proviseure. Selon son avocat, si elle n’a pas mis en place les aménagements nécessaires, c’est « parce qu’aucun PAI n’a été mis en place par Amélie » Un PAI (Projet d’Accueil Individualisé) est justement le formulaire qu’une personne en situation de handicap doit remplir avec son médecin afin de pouvoir déclencher les procédures d’aménagement.

La plaignante se défend : « Je n’ai aucun souvenir qu’on m’ait remis le formulaire vide. Et surtout la proviseure, qui aurait dû être au courant de l’existence de cette procédure, ne l’a jamais mentionnée avant que l’affaire ne soit médiatisée et que mon avocate s’en mêle ». Elle affirme : « Elle ignorait même qu’il y avait un référent handicap dans le lycée et ne m’en a jamais parlé ! »

C’est à ce moment-là qu’Amélie décide de porter plainte. « J’ai fini par réaliser qu’effectivement, je vivais une discrimination, et que ce n’était pas normal. »

Problème de communication ou discrimination ?

Selon l’avocat de la proviseure du lycée Molière, il n’y a jamais eu de discrimination. « C’est un non-sujet. C’est juste une incompréhension basée sur un manque de communication et l’histoire a été montée en épingle. » D’ailleurs, il rappelle qu’Amélie a pu finalement continuer sa scolarité au lycée Molière et surtout que l’affaire a été classée sans suite une première fois. À l’audience, il demande la relaxe de sa cliente.

Pour Amélie, ce n’était pas un simple manque de communication mais un « refus » total de la part de la cheffe d’établissement. L’avocate demande la condamnation de la proviseure ainsi que des intérêts de la somme de 1 euro symbolique à verser à l’association APF France Handicap, qui se porte partie civile aux côtés d’Amélie.

Pour Amélie, cette audience n’est pas une guerre personnelle. « Je n’ai rien contre ma proviseure personnellement. Je condamne juste des faits précis à un moment donné, ceux du début d’année 2016. » Qu’attend-t-elle de ce procès ? « Une législation plus ferme, ça pourra peut-être permettre à des personnes qui sont dans la même situation de ne pas laisser passer lorsqu’ils sont victimes de discrimination. Parce que ce genre d’expérience n’est pas propre au lycée Molière. Toutes les personnes en situation de handicap l’ont vécu au moins une fois. »

Source FRANCE INTER.

Carte européenne du handicap : « Il faudra qu’on se mette d’accord sur ce qui rendra éligible»…

La Commission européenne a annoncé mercredi le déploiement d’une carte européenne du handicap à l’horizon 2023.

 

Objectif :

Permettre aux personnes disposant d’une carte d’invalidité dans leur pays de l’utiliser dans les autres Etats membres et ainsi bénéficier des mêmes droits en matière d’accès à la culture, aux sports ou aux loisirs. Baudouin Baudru, chef de la représentation en France de la Commission, revient sur les enjeux et les difficultés du déploiement de cette carte.

Pourquoi mettre en place une carte européenne du handicap ?

Ce n’est pas tout nouveau : un projet pilote a été lancé en 2017 avec huit Etats membres [Belgique, Chypre, Estonie, Finlande, Italie, Malte, Roumanie et Slovénie, ndlr] pour permettre aux personnes reconnues handicapées de bénéficier des mêmes droits et avantages, quel que soit le pays où elles se trouvent, en termes d’accès à la culture, aux loisirs, etc. Ça permet d’avoir un tarif privilégié pour prendre les transports en commun ou accéder à certains spectacles, par exemple. Il y a des situations trop nombreuses où des personnes handicapées se voient priver de certains accès à l’étranger parce que leurs droits n’y sont pas reconnus. Alors que le handicap passe la frontière avec eux.

Quel va être le calendrier de mise en œuvre de cette carte ?

L’évaluation du projet pilote va être publiée avant l’été. Puis il y aura une étude de faisabilité en 2021 et ensuite une proposition formelle fin 2023. La carte de stationnement, qui existe depuis 1999, avait été acquise assez vite parce qu’elle est limitée dans son usage et son éligibilité. Mais la carte européenne du handicap – «European Disability Card», je ne sais pas très bien comment on va l’appeler en français – va beaucoup plus loin. Au niveau bureaucratique, il est possible d’aller plus vite mais, sur le fond, il y a des sujets difficiles à résoudre, notamment le fait que le handicap n’ait pas une définition commune dans tous les Etats membres. Il faudra qu’on se mette d’accord sur ce qu’on appelle le handicap, qui rendra éligible à la carte. Cette carte européenne ne va pas remplacer les cartes nationales et les Etats membres garderont le pouvoir de décision pour son attribution à leurs ressortissants.

Un indicateur européen, baptisé Gali, semble faire consensus pour définir ce qu’est une personne handicapée. Sera-t-il utilisé comme référentiel ?

Ce sera certainement une base de discussion parce que c’est un indicateur reconnu par tout le monde, un dénominateur commun pour parler le même langage. Mais les discussions ne sont pas aussi simples que ça. Certains Etats veulent évaluer le coût que ça représenterait de donner accès de manière universelle au niveau européen aux personnes handicapées. Dans les sites touristiques, par exemple, ça peut avoir un impact considérable. Par ailleurs, il faudra aussi que les infrastructures elles-mêmes soient adaptées dans l’ensemble de la communauté européenne. Une fois qu’une personne est éligible à un droit, il faut qu’elle puisse l’exercer.

Plus d’information :

Cliquez ici : Carte européenne du handicap

 

Source LIBERATION.

 

Pas-de-Calais : Un village et son club de foot se mobilisent pour une enfant polyhandicapée….

SOLIDARITE Des footballeurs au grand cœur vont permettre à une famille d’acquérir un véhicule adapté au transport de leur petite fille lourdement handicapée.

Pas-de-Calais : Un village et son club de foot se mobilisent pour une enfant polyhandicapée

 

  • Le club de football d’un petit village du Pas-de-Calais se mobilise autour d’un couple et de sa fille handicapée.
  • Pour permettre à la famille d’acheter un véhicule adapté au transport de l’enfant en fauteuil roulant, une cagnotte en ligne a été lancée.
  • En quelques jours seulement, ce sont plus de 11.000 euros qui ont été récoltés, soit plus de la moitié de la somme nécessaire.

Pour la beauté du geste. Le club de football d’un minuscule village du Pas-de-Calais est à l’origine d’un formidable élan de solidarité pour une enfant de 6 ans polyhandicapée de naissance. Une mobilisation qui étonne, tout en les réjouissant, les personnes qui en sont les instigatrices.

Bonningues-lès-Ardres, on ne tombe pas dessus par hasard. Située dans le Pas-de-Calais, approximativement entre Calais et Saint-Omer, la commune compte 648 habitants, deux routes, une église et un club de football évoluant en cinquième division départementale (D5), la JS ABC. Et justement, le club fête ses 40 ans cette année. Pour marquer le coup, il était prévu d’organiser un match de gala dont les recettes auraient été reversées à une association caritative. « C’est notre président qui a eu l’idée de venir en aide à une famille du village dont la fille souffre d’un handicap de naissance », explique Jean-Baptiste Vendeville, un des joueurs de la JS ABC.

Un achat qui n’est pas dans les moyens de la famille

Cette petite fille s’appelle Victoire et elle a 6 ans. Son handicap est très invalidant, à tel point que l’enfant ne parle pas, qu’elle ne tient pas debout et difficilement assise et qu’elle ne peut se déplacer qu’en fauteuil roulant. La maman, Amélie, a arrêté de travailler pour s’occuper de sa fille. C’est elle qui assure les transports fréquents pour l’emmener faire ses soins dans une voiture où Victoire ne peut entrer avec son fauteuil. L’acquisition d’un véhicule adapté pourrait grandement faciliter la vie de la famille, sauf que le budget est largement au-dessus de leurs moyens malgré les aides.

« Un véhicule de ce type coûte environ 30.000 euros. Avec les recettes du match de gala, nous aurions pu les aider à hauteur de 10 % de cette somme », estime Jean-Baptiste Vendeville. Un match qui, de toute façon, n’est plus à l’ordre du jour en raison de l’épidémie de coronavirus. Mais c’est un mal pour un bien finalement : « Comme on voulait faire quelque chose pour cette famille, nous avons ouvert une cagnotte Leetchi avec un objectif à 20.000 euros », poursuit le joueur. Malgré une mise en ligne il y a seulement dix jours, le montant récolté dépassait déjà, ce jeudi, les 11.600 euros.

Même s’ils ne ménagent pas leur peine autour de cette cause, notamment en distribuant des tracts, les membres de la JS ABC n’en reviennent pas du décollage fulgurant de la cagnotte : « Plus de 400 personnes ont donné, y compris le maire et un député européen. A ce rythme, la famille de Victoire devrait pouvoir acheter rapidement un véhicule adapté », espère le footballeur.

L’idée d’un match de gala anniversaire n’est pas abandonnée pour autant, avec peut-être même une belle affiche. « Avec l’épidémie, on ne sait pas quand on pourra le faire et sans public, cela n’a pas d’intérêt », souligne Jean-Baptiste Vendeville. Parce que si Victoire n’aura sans doute plus besoin de la recette, la JS ABC a déjà d’autres projets.

Source 20 MINUTES.